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Ouvrages de soutènements

Introduction

Ouvrages de soutènements : constructions


destinées à prévenir l'éboulement ou le glissement
de talus raides ou verticaux essentiellement
employées :
 soit en site montagneux pour protéger les
chaussées routières contre le risque d’éboulement
ou d’avalanches ;
 soit, en site urbain pour réduire l’emprise d’un
talus naturel, en vue de la construction d’une
route, d'un bâtiment ou d’un ouvrage d’art.
Introduction

 II existe deux grandes classes d’ouvrages de


soutènement :
 les murs qui sont composés d’une paroi résistante
et d’une semelle de fondation. C’est le cas des
murs en T renversé ou des murs-poids en béton
armé ou encore en maçonnerie (briques, pierres,
…) ou formés d’éléments spéciaux (murs
végétalisés, gabions métalliques, …).
 les écrans qui sont composés seulement d’une
paroi résistante.
Introduction

 Exemples :
 Rideau de palplanches formé de profilés métalliques
emboîtés les uns dans les autres et fichés dans le sol ;
 Paroi moulée en béton armé :
 Mur en terre armée avec parement composé d’écailles
en béton.
 On se limite à traiter des murs de soutènement en béton
armé, en L ou en T renversé, avec ou sans contrefort,
avec ou sans console, coulés en place, partiellement ou
totalement préfabriqués.…).
Règle de conception
 La conception des ouvrages de fondation, est maintenant
couverte par des règles de conception et de calcul dites
Eurocode 7 (Calcul géotechnique).
 D’une façon générale, le fondement de toute méthode de
justification, consiste alors à vérifier que les effets des
actions restent inférieurs à la résistance et ce en leur
appliquant des coefficients partiels. Son application aux
ouvrages de soutènement, soulève certaines difficultés
puisque les actions de poussée et les résistances dépendent
des paramètres géotechniques (cohésion : c , frottement
interne : , …) et le respect du principe de cohérence ne
permet pas de les dissocier aisément.
Règle de conception
 Dès lors il est proposé dans l’Eurocode 7, pour la
pondération les différents phénomènes intervenant dans
les sols, 3 possibilités :
 - les actions en amont, notamment le poids volumique : A ;
 - les propriétés mécaniques des matériaux (c, ) : M ;
 - les résistances en aval, par exemple la résistance au
poinçonnement, au cisaillement à la base du mur, … : R .
 Cela en association avec 3 approches possibles notées de
1 à 3, qui consistent à appliquer de façon cohérence les
coefficients de pondération A, M et R entre eux.
Hypothèses

 Les murs de soutènement étudiés ici


seront considérés rigides. 
 La poussée des terres sur le mur a 3
origines:
surcharge du terrain;
poids propre des terres;
surcharge fictive de cohésion.
Hypothèses

 Les méthodes de construction de ces


ouvrages sont telles qu'il est très peu
probable de rencontrer des terres à l'état de
repos derrière un mur de soutènement.
 En fonctionnement normal il ne doit pas y
avoir d'accumulation d'eau derrière un mur de
soutènement. Si toutefois c'est le cas, les
pressions d'eau seront ajoutée aux
contraintes effectives des terres sur le mur.
Calcul de stabilité

 Le calcul de stabilité prend en


compte 4 modes de rupture de
l'ouvrage :
renversement ;
glissement ;
poinçonnement ;
rupture généralisée.
Calcul de stabilité

 Un facteur de sécurité est calculé pour


chacun de ces modes, et on retient le plus
petit. S'il est très proche ou inferieur à 1, il
est jugé insuffisant, et redimensionne le
mur. Généralement le coefficient de
sécurité est pris supérieur ou égale à 1,5.
 Le raisonnement se fait sur une tranche
de 1 mètre linéaire.
Stabilité au renversement

 Cette vérification se fait par rapport à l'axe de rotation du mur


(généralement l'arête inferieur de l'aval de la fondation). On
compare la somme des moments des forces qui tendent à
renverser le mur et la somme des moments des forces
stabilisantes.
 Le rapport de ces deux sommes est le coefficient de stabilité au
renversement. Le mur est stable vis-à-vis du renversement, si ce
coefficient de stabilité (sécurité) est supérieur ou égal à 1,5.
Stabilité au glissement

 La vérification de la stabilité du mur vis-à-vis du


glissement consiste à comparer la composante T
de la résultante R de toutes les actions dans le plan
de la fondation, et de résistance que le terrain est
capable d'opposer au glissement ou égal à 1.

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