(Otared Kavian) Introduction À La Théorie Des Po

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5Ad.3532 Avo /}9934 ATHEMATIQUES & APPLICATIONS Comité de Lecture Eitri Board rai ».Lanwvez Labor TIM 3 Tone RMA Lae, ese Namal apse ‘nme Gree BP ‘Aveta eaten Wien 2 Sem Main es Coder ‘hs Chan Cater HD. Bot P. Lascawn ihe Poesia AMS | Dion Ses Reh Fe 9128 Palate Cee, 94190 Vile Sener JM. Conon cp, Cee de Maire Les Apbions ad ‘rae Norle Supe UPR de ates cieavon Peicen Wien Unter ae Provence ‘03s Caan Coder 1351 Maile Caen 03 Ph, Desturnoen apg Iti Ate Litem Amie Mende Comer Nia des Acie Tae Sa Soe age Unvee Pas VE ‘Syrw bura 1210 Sum Che eee 1.M. Guipaciia “plc usin, 19852 Fa Coser 3 cemsiene a See exes pene eran eer (CESCOM TECHNOPOLE 12, Place du Panthées, 75005 Paris seeeeeee eee oe ae san anit Divecteurs del collection: J.M. GHIDAGUIA et P. Lascaux Inston a sa Ls es ops pene ue sous dreteen Aus membres coi de ctr ae opie M. Gitta oP Liscnn Len mars ert ee os Fst in ier ie pots pr pct ogre Avant propos ‘Les pages qui suvet sont le développement d'un oours de DEA enseiené pendant les années tniversitaires 1987-1988 et 1091-1952 & PUniversité de Nancy I nous a sembié utile de regrouper dans un premier chapite inttulé Quelgues cutis de base divers résultats quil ext bon de connaltre lorque Von aborde étude des probltmes serulinéares soit par les méthodes variationnelle, soit par d'autres méthodes. Nous n'avons pas hiité, au rieque de paraltre trop ‘éanentare, A rappeler des résultats qu sont peut-ére du niveau d'une tolsiéme ou quatritme année d'études universitaires. Cependant le locteurintéeaeé par les ‘méthodes variationneles peut survoler les deux premiers chaptres et commencer son étude parle chaptre 3. ‘Nous devrions également insistr sur le flt que ces notes sont destinges avant tout aux étudiants et chercheurs de difrentaniveat qui commencent étude des techniques de points critiques. Par conséquent sur bon nombre de points ily & pas de référence mux derniers résultats conus ef nous ne dresons pas Pétat de Vart, C'est ausi le raison qui nous « poussé A inclure un grand nombre d'Bzercces comme des compléments de coure ou des prévextes hun centrainement. Malheureusement,faute dspace et contralrement h notre inten- tion ‘de départ, nous n’avons pas pu inclure un chaptre d'Undications pour la solution des exercices ni un chapire de Solutions a diférents lemmes, propositions, théortmes, corllairs, exemples et re marques d'une part, et les formules Pautre part, sont numérotes dans chaque ‘duapitre, par paragraphe, de manitre squentielle Par alleurs une référence da type “lemme 1.4.8" ou bien “Téquation 3.(9.4)” se teporte au lemme 48 du chapite 1 ou A Péquation (94) dt chapitre 8, Je dois emercier mes amis Philippe Bougerol, Thlerry Cazenave, Gérard Kerk Yacharian, Claude Morlet, Bernard Raynette avec qui j'ai eu des discus- sions plus ou moins nombress et toujours fort utils lors ent fait part de Jeur sentiment de non-spécilistes des méthodesvarationnelles ain que Bopeng ‘Rao qui ma fait Pamité de lire une grande partie de la promibre version. Elsa: beth Rouy, avec une patience et une efleaité peu communes. x entifrement reli le texte et m’a suggéré de nombreuses améllorations de ye Je suis néanmoins le seu responsable des erreurs et imperfections que Von reneontera par Ia sue Jean Michel Coron m'a sans cause encouragé determiner Ia rédaction de ces notes, t a toujours fat semblant de me crore lorsque je lui dani qu'il aurait les notes definitives dans deux ou trols mois, promesue qui ont 6 répétGes une VI Avant propos dzsine de fos... Je lui exprime ii toute mon amit, et je le remercie pou les remarques quil » fates sur divers points du texte qui suit. Bnfin je remercie Henri Berestycki et Thierry Galloust qu ont soutenu le projet de parution de ‘08 notes dan la collection de la SMAI. Je ne pourais pas fin cet Avant Propor, sans exprimer toute ma tendresse pour Bisabeth, Azadeh ot Nuoufar qui ont notamment toléré que le petit bureau familial soit envahi par une multitude dPartiles, de notes et de brouilons Niloufar «toujours pensé que le bureau était suffsamment ordonné, Azadeh a ‘angé régulitrement, souvent trop bien, et enfin Elisabeth s'y est résignbe avec philosophie. Otared Kavian [Nancy le 20 Juillet 1903, Table des matiéres Avant-propos Chapitre 1. Quelques outils de base Motivations spaces rélexis, eopaces de Hilbert Bxpacee de fonction continues ‘Quelqueserithres de convergence ‘Théoréme de changement de variable La mesure superfcele Ln formule d'ntégration par parties spaces de Sobolev Opfratcurs elliptiques du second ordre PPrincipes du maximum ‘Théortmes de régulaité Valeurs propres Dérivées et points critiques Maltipicateurs de Lagrange Fonctions convexes Quelques opérateurscontinus Quelques fonctionnellesdiférentiabe Beereies du ehapitre 1 Chapltre 2, Le degré topologique Degré topologique de Brouwer Proprius du degré ueiques applications Le gence Degré topologique de Leray-Sehnuder roprités du degré de Leray Scheider Exemples d'epplication Exercioe du chapitre 2 Chapitre 3. Points critiques sans contrainte 1. Fonetionnellesminonées 2. Bxemples d'spplication u 1B 19 2 38 2 “4 48 82 58 6 or 97 102 107 1s 120 125, 126 138 138 139 VIN Table des matitres Le thtortme de Ky Fan-von Neumann ‘Une application di théoreme de min-max Ensembles cle niveau et points eitques ‘Condition de Palais Smale Le lemme de déformation Le théordie cu col Pints ertiques multiples xercios du chapitre 3 Chapitre 4. Points critiques avec contraintes 1. Pourquoi des contraintes ? 2. Ln condition de Palais Smale 3. Champ de peeudo gradient tangent 4. Le Lemme de déformation 5. Quelques applications du prinipe de min-anax xercioes du chapitre 4 CChapitre 5. Fonctionnelles sans symétrio [La uation du probleme Perturbations de fonctionnelies pairs (Comportement des valeurs critiques Un probleme semilinnire non homogéne roblémes de dem-valeurs propees Existence de demi-valeurs propres Exorcioes du chapitre 5 Chapitre 6. Problémes sans compacité ‘Compacité des fonctions & symétrie sphérique Liidentité de Pohotaev et ses conséquences Symétrisation de Schwarz ou réarangement Existence d'un état fondamental Le Cas de Ia dimension deux Le lemme de Lieb Une application da Temme de Lieb [Un mithode de concentration-compacité exemple de Péquation de champ 10. _Lrexpasnat limite de Sobolev xereiees dt chapitre 6 Bibliographie Index des notations Index ns 2 24 28 2a 22 245, 29 253 259 26 29 235, 204 208 302 an 320 ma 1 Quelques outils de base 1. Motivations La éeolution de I'équation Az ~ = 0 01 A, une matrice symécrique ordre > 1, et be R® sont donnés, revient & cherchor un point 2» € R® tel que la ‘dérivée de In fonction i av Maslz)~ (We) sfannule en zo (cit par (:) on désigne le produit sealaire de RY), Ce point de ‘vue, qui en apparence semble plus Inborieus (du moins dans le cas oi n = 1), VPavantage de se généraliser bun grand nombre de problémes Iindaites ou non lindaires dans un eadre abstrait; 'aure pact (considérer le ens oi'n > 2 sur cat ‘exemple, au lieu d'6tudier opéeatour 2+ Az ~b de R" dans R™ on étudiera lune fonetion de R"& valeurs dans R, ce qu pourrat étre plus simple. Par aleurs tun grand nombre d'équations aux déivées patielles décrivant des modes de la physique, dels chimic ou de Is mécanique peuvent tre étudiées avec oe point de ‘ue: par exemple une solution qui correspond a un état d'quilibee ext obtenue fomme un point de minimam dune fonetionnelle énergie Cette approche variationnelle« &é notamment employée pour la résolution ‘de Véquation de Laplace qu intervient en particulier en électro-statique et, en fait, sur eet exemple on voit préisément le type de dificuliée que l'on rencontre das le caleul des variations (voit R- Courant 49) ol on trouvern éyslement les problémes igs wux applications conformes et sux surfaces minimale). Soit 1 domaine borné dle R® de frontioe 222. Si y est une fonction continue définie sur 82, il sagit de résoude 7 {* 11)» fae, Ka (2 ONT 0 =o, 0 das 2 =e sur a2. #5 Ton parvient & trouver une fonction u € Ko telle que J(u) < Jv) lors que e parcourt Ko, alors w est solution de (1.1). Bn effet, pour toute fonetion WE CHM) et tout t> Wom ane tue Ky et 2 Chapitve 1. Quelques outils de base Ho) Jews) = Jew) 2¢ Yala) Vea + 21), x qui enteaine que (J(u) 2 fp ule) - Vulz}de > 0, En faisant tend ¢ vers bro et finlerent par inégrailon par parties on voit que Om f vue): Yotaide= ~ J anis)-wisite Comme cela ext veal pour tout w € C22), on en conlut, enfin de compte, que ‘du =0 dane 2; pa allours pulsque'u € Ko, on a aussi w= y sur le bord 822, ot par conséquent w est slution de (11). ‘Le fait que 'on puisse trouver Ia solution de (1.1) par ce procédé a 6 utilisé par Riemann, qui V's appel6 principe de Dirichlet, alors que la fonction J porte Je nom de Uintdgrae de Dirichlet. Cependant Weierstrass a objecté en 1809 qu'il ¥y avait une fille dans le principe de Dirichlet. Bn eflt, el est vrai que la borne inférieure = nf JO), ‘xt un réel positif ou nul, it n'est pas du tout clair pourquoi elle serait stteinte ‘Autrement dit il n'est pas évident qu'une suite minimisante (uq)q de Ko, ie tell que tn € Ko et Jin) —~ a, converge dans Vensemble Ko, i méme qu'elle soit bornée dans I'espnce C2(T}, En fait, dans certains ca on sait montrer ‘que (1.1) admet une solution qut oppartint pos & Ko ce qui, comple tens de Vunicité de Ia solution, montre que la borne inféieure a n’est pas atteinte, En vit, si le principe de Dirichlet donne un moyen élégant pour résoudre equation de Laplace (11), une premitre dficulté est de choisir ensemble Ko ‘lt on va miniiser Ia fonetion J, et la diicultéessentilie est de montrer que ls bore infirioure ext atteinte, .e- que a ast un minimum. Pour montrer qu'une bore inféreure est atteinte, on dolt disposer de critires de eompacité assur- ant que les suites minimisantes sont relativement compactes pour une cetaine tepologie, sulisament riche et maniable pour étre exploite dans le cadre de | fonctionnele & minimiser. Par exemple, dans le cas c-dexsus, il faudra rem placur dans la definition de Ko, V'espace C#(7) par Vespace de Hilbert obtem fen exmplétant C2(22) pour la norme an (f (ewer +r") ‘Aux chapitres 3, 4 et 6 nous étudlerons Ia minimisation de fonctionneles, sous diverses hypothéses concernant In fonctionnelle ou ensemble ot on cherche le ‘Un autre exemple ot les méthode varlatlonnelles constituent un bon cadr ext lorsque Von soubaite montrer Ia multiplicité de solutions, par exemple existence d'une infinite le solutions, comme dans le probléme suivant, Sup- posors que est un ouvert régulier de R® et que Von sintéresse & la question 51. Motivations 3 a2) due — dans 2 u=0 — suran. sadmet des solutions non-triviles (ou non-banales), ic. des solutions différentes de la solution nulle. Un moyen simple pour voir Vexistence d'au moins tune solu- tion, et de considérer 'invagrale de Dirichlet J, déinie plus haut, sur ensemble {venscar; [ ceee~1} Ici Vepace Hj(0) est epace de Hilbert de fonctions oi 'intégrale de Dirichlet peut étre consdéebe comme le caré d'une norme, plus préisent le camplété de C3(2) pour fa norme I Ih.2,9- Alors, en montrant que la borne infrieure dom ink Jte) Gt aticinte en un point vp € 8, on peut montrer qu’ existe un multpicatew dde Lagrange » € & tel que — 400 = ma En mliplint (au sens du produit sealalre de £2(02) les deux membres de cette Agalité par vy ot en effectunnt une intgration par parties, on voit que [rrotertate= = f arate) vteite =r [sine Cala implique que = 2 > 0, een posant uy := yu, on peut vir que ‘uy #0 eat solution de (1.2). Noter quiet la construction de up par homotétie & partir de vp est rendue peasible parce que la non-linéarité uu est homogéne. Expliquons pourquoi on s'attend A oe que (1.2) admette une infnité: de solutions, Sur espace @ = @(N) des suites de earré somcable, considérons Vopérateur A= Jv) Arum ((04 1hugaoo efi sur le domaine D(A) = (ue @; Awe 2). Pour u € @, déignons par Wl suite dfinie par ©? = (eBuzo. Alors Péqunthon (12) rensemBle dane caraine manitre A= Ava a) we D{A). On voit tout de suite que si ex := (88)u20, alors pour tout k > 0 ta suite ‘w= (E+ Tey est solution de “On peut considérer que ex minimise la fonction ‘vs (Anjo) sur Pensemble Spat My = free 4 =0 pour 0 Sich 4 Chapitre 1. Quelques outils de base et que In valeur de ce minimum est précisément (k-+1)?; ensuite parle procédé ‘@homothétie que nous venons de signaler on vérfe que (k-+ 1)eq est solution de (13) Naturelloment Méquation (1.2) ne se préte pas ausi simplement & étude, mais copendant Vidée de trouver des solutions en construsant das valeurs en fiques pour Vintégrale de Diticlet J(o) sur des ensembles topoloiquement différents pout dire conservée. Pour l'équation (1.3) les ensembles. My sont toplogiquement différents en ce sens que Vespace vectorial engendé par My {st de codimension &. Nous verrons que pour (1-2) la notion adéquate pour dis: tinguer topologiquement lis ensembles n'est plus ealle dre de codimension k, mals plutst celle «etre de genre Dans le cours qui suit, nous ne tratons systématiquement que des problémes serilinéatesfusantintarveie le laplacien ou un opérateur auto-adjint ordre ‘deux (et le plus souvent aver Ia condition de Dirichlet) ; mais un examen ‘apie des méthodes employées permet de voir que beaucoup d'autres problames, ti Vopérateur seus joent est auto-adjoint, peuvent étre (aités par les memes prookdés (en particulier les problamesfaisant intervenir le bilaplcien 1? pour tes problémes de plaque, le plaplecien div(|VulP~?Vu), un grand nombre de problimes voctoriels, ete), Dans In suite de ce chapitre nous regroupons quelques résultats de base qui scront utile dana lex chaptres suivants, ou quil nous semble utile de connaitre pour Gudler les problémes nan-linésires. Par commodité nous avons inc des Faultate qui sant en role générale suppesés acquis ou du domaine du grand public, mas dont i nest pas facile de trouver dans les manuels les plus courants tine démonstrntion accesible. Certains réultate énonode raxis non démontré ans le texte sont traits sous forme d'Bzereizes& la in du chapitre ‘Au chapitze 2 nous introduirons la notion de degré topologique qul permet de montrer entre autres choses Je théoréme de Borsul-Ularm qui conduit 8a {éfnition du genre, Nous donnerons également dans In liste des Bzzrcices un ‘artain nombre de eas ol! on peut utiliser la notion du degré topologique pour ‘eoucde des équations semilinésires. Le chapitre 3 est consncrénux problémes de minimisation sans contrainte (ou avec une contrainte convere), et plus généralement on y aborde le techniques Ge recherche de point erties pour des fonctionnelles définies sur un espace {de Banach, sans imposer de contrainte. Comme exemple d'appliation de cos techniques ous résoudrons quelques probltmes semllinésire du type — Au a{a.s), Au chapitre 4 nous aborderons une étude analogue mais sur diférents types de contrainte ‘Au chapitre 5 nous étudierone quelques problémes sans ayméttie, ob on peut montrer néanmoins Pexstence de solutions multiples. Enfin au chaptre 6 nows tnberderons les problémes de minimisation sans compact. 5 2 Bryaces réflenifs,expaces de Hilbert § 2. Espaces réflexifs, espaces de Hilbert Dane la eulte on ne considére que des espaces de Banach récs, mime si certaines notions se généralisent sans peine au eas complexe. Loraque X et un espace de Banach, nous désignerons par X’ son dual topologique ; si = € X et €€ X, la valeur de €n 2, 04 'sction de € sur x, sera notée (0,2) ou encore &(2)-Si(2n)u cat une suite d'léments de X on dita que (qn (ou zq) converge faiblement vers 2° #1 pour toute J € X" on a (yt) = Mee) = fle) = 2") (On éerira slors zy ~+ 2" ou bien 29 — 2° dans Xy- Lorsqu’on dit que (Za)q 00 2, converge (ou converge ortement) vers 2", on entend par-lA que la convergence ‘lieu u sens de la norme de X7i.. [2" ~ zal O lorsque n = oo. Si X eat un expace de Banach et X” son dual, on dit qu'une suite (faba dX! tend vers f dans X’-fuble" (et on Git fu ~* f dans X;,, si pour tout = € X (on 8 (fn.2) ~ (f,2). On notera que (fn)q fant une suite de X’ et (em)x une suite de X, lore sh fy —+ f dans X' et zy 2 dans Xy, on a (mute) — (f2) Le méme résultat subsiste ify —* fans Xq. et ty —+ x dans X. I est Agalement utile de savoir que st zy — 2, alors ons en Hel slg eal Soit X un espace de Banach : comme X’ est son tour un espace de Banach, ‘on peut consider son dual X" == (X')' (on dit que X" est le bidual de X). On voit alors facilement qu'il existe une injection canonique de X dans X". On dit que X ext un espace rls i cette injection ext une bijection: on identife alors X et X". Par exemple un espace de Hilbert est rfl et en falt, dans ce ‘as, son et dane une situation abetraive oil n'y a qu'un seul espace de Hilbert ‘qu intervient, on identifi non seulement Vespace de Hilbert et son bidual, mals aussi espace de Hilbert et son dual (grice nu théoréme de Riesz). Cependant faut prendre garde de ne pas identifier simultonément les espaces duals de deux spaces de Hilbert dont un est conten dans Vastre, Plus préisément soient Ho ot Hy deux espaces de Hilbert distinets dont es normes sont désgnées par Ilo IF. On suppose que pour une constante positive © MCW & WweHy, Mule Selluhs, ‘et que de plus Hest dense dans Hp. On peut done identifi: Hg, dual de Ho, & lune parte de Hj, dual de Hy, ot deire Hj c HY avec injection continue, Nest lair que si, par exemple, on décide d'identifier parle théoreme de Riess H et Hi alors on ne peut plus Ie fos considérer Hy comme un sous-espace de Ho etidentifr Hy et Hi. Souvent, lorsque Ho est "espace de Lebesgue £3(22), on cide identifier Hy et Hg, et de ce fait en s'interdit identifier un espace de Hilbert plus petit (c'est & dive contenu dans £2(2)) & son das Les espacesréRexfsjouent un rae important dans les méthodesvariationne! les hcause de ln propriété suivante (voir par exetnple K. Yosds [165, Appendix to chapter V, §4) ot H. Brezs [28, théortmes IL27 et HL 28}) © Chapitre 1. Quelques outils de base 2. Théordme (Bberlein-Shmulyan). Un espace de Banach X est réfiexit |3 of seulement si, toute sulte bornée (zq)q de-X contient une sous-sute (2,,)4 ul converge faiblement dans X Dans la pratique on utilise ce résultat lrsqu’on sait que espace dans lequel on travalle ext rélexf et que Ton souhaite rontrer qu'une certaine suite eat relativement compacte (au! moins pour une topologie raisonnablement maniabe) (On commence alors par remarquer que, grice & ce théoréme, cette suite est relativerent compacte pour In topologe faible de X. Ensuite, i reate 4 montrer, ‘mals évidemment cela n'est pas vrai en général, que cette sous-suite fablement convergente est en réalité forcement convergente dans X (ou dans un expace (de Banach plus grand). En général Pune des grandes dificultés des problémes ‘sernilinéaires (ou nonlinésires) reside dans ce passage de In convergence [able A In convergence forte 2.2 Remarque, Loraque X est un espace de Banach queleonque, toute suite (Ja)n bornée dans X' contint une sous-sulte (gq) qu converge dans X'-aible" Gain ext particuliérement utilisé dans le cas ob) X est Vespace L(A) et par conaéquentX" ext Vespace L°=(0), De manitre générale la seule convergence faible maniable dans L°(2) est la convergence faible” des suites 0 i HT eat un espace de Hilbert, on note par ||| s0 norme et par (-) son produit scalsire, Soit a) une forme bilinaire dfinie sur Hx #7 A valeurs elles. Dine que f-,-) eat continue, signe que @2) M = sup(a(ue); ee H, ll oll = 1} 0 tel que 23) YueH, ayy) all? Rappelons le lemme de Lax-Milgram, qui ex fondamentel pour la résolution de probleme du type de celui de lquation de Laplace (PD. Lax & A.N. Milgram {24}, pour la démonstration voi lelvre de H. Breuis [28] ou Bzercice). 2.3 Lemme de Lax-Milgram. Solent Hun espace de Hilbert ot o(,:) une Torme bilinéaire continue et coercive sur H. Alors pour tout f € H’, i existe un unique w€ HT tel que ey Woe, ale) = ed De plus Yapplication fw est continue de H” dans H et les constantes a, M ‘ant, données par (2.2), (23) on a wasn $3, Expoces de fonctions continues 7 al.) est symétriqu (ie. a(y,¥) = ap) pour tous w,¥ € Hl), et Jalu,v) — Ue), alors la solution de (2.4) est donnée parle probléme cde minimisation trower ue H, = We, Stu) $ He). 3. Espaces de fonctions continues Nous donnons ici les notations et conventions utilisées dans la suite en oe qui ancere les expaces de fonctions continues otk fois déivables. Soit 7 un ouvert (ou un fermé) de R. On notera C(2) (ou pareis C%(2)) espace des fonctions fontinues de 1 valeurs dans R, L'ensemble des fonctions continues de £ dans IR sera noté C(2,R™) ou (C(8))™. Rappelons d'abord un lemme topologique classique (cet le théortme de prolongement de Tetze-Uryeohn, voir par exemple 41. Dieudonné (57, théortme 45.1] ou Bzercices) 3.1 Lemme (Tietzo-Urysohn). Solent A un ensemble fermé de RY ot f ‘A-—R™ une spplication continue et bornée. Il existe alors up prolongement fontina 7 def défin! sur RY a valeurs dans R (Le. tel que f = f sur A et F(R") CR”). De plus pour 1 = sup ol) ‘On designe enfin par Gp) ensemble des fonctions continues sur Pet qui sont pull In frontline 27 de (si £2 et nen borné. cela ignfie que ces fonctions tendent vere 2éro 4 inf). SiO 0 Vee RQMB(s0,6), folz)—v(ze)] < Mle — zal” 8 Chapitre 1. Quelques outits de base Sho = ton cit aus que vet ipecitionne en 2, On dt que wet uniormément haldienne d'exposant a sur 2, existe une constante Af > 0 tele que pour tous 2,3 € on le f(z) — u(y S Mle ~ a On note C29(7) Vensenble des fonctions unifrmément héldéiennes et bornées sur 7. Cet espace est muni de Is norme 7 a tule) ~ via) Wego = ot a aw Pour k 2 1 entier et un ensemble ouvert 2 CR", C*(2) est Mespace des fonctions ul sont & fos drivable dnt In drive ordre, notde Da, ot continue sur 2. (2) ext ensemble des fonetions de C*(12) dot le support et compact et contenu dans 2, Pour ar € 0,1] on die par C™*(2) les tnetons de C*(A) alin qu lex Scivées ordre sont hildeenneseexpecant a Yelsnage de tout paint 9 € 2. Pour # > 0 enter et #2 cuvert de RM, nous défissons CHT) comme ensemble des restrictions & 72 des éléments de CMR"). On notera ici qu'il 1 une difference fandamentale etre tn dition de} calle de C*(Z) Pacis, dans certains ouvrages, CM) et défini comme Gant. ensemble des we C%A) tals que pour tou j2 et Lut 9 € D7 I ite ims, Dials) {see dépend conuniment de yen qu d'une certine mane oe point de ‘uesolt plus ncarl, dans a pluprt de cas concrete que nous rencontrerons longueu [at Bat + By < h, on powe | Bu = OBOE Of. Leespace CBT) (des ements w € CH(7) tes que Du € Cx) pour 0 < 3 SH) cst muni dela norme Sv Foley ‘08 de fagon générale, si Jy est une norme, on adopte In convention WDM = png HOM tas Pour @ €0,1), espace CMC) est ensemble des fonctions w € C**(ZH) tales que les dérivées «ordre k sont holdériennes d'exporant dans 7, et In fonction tains que ses dérivées ordre inérieur ou égal hE sont dans C3}. La norme de C27) est dine par Blog cay = Yo MDs + ID" leg ca: 54. Quelques enters de convergence 9 11 faut savoir que si 2 est sufsamment régulier (au sens défint plus Jon at paragraph § 6) ets k-cr< E+’, alors on « Minelusion C*(02) ¢ C¥'# (2), Male pour un ouvert quelconque £2 cel ext feu comme on peut le voir sur exemple de I'Bzereice 2. De fagon générale, en ce qui concere les inclusions entre espaces de fone- tions defines sur un ouvert 2 de RY, il faut toujours avoir & Pesprit quil est éecsasire de faire des hypothboce adéquates sur la régularité de 7. Dans toute Ta suite, dans la meaure 00 nous nous inéreserons uniquement & in réslution dds équations aux dérivéespartelles par des méthodes variationnelles sans nous préoecuper des concltions de régularité optimales, nous supposerons que I'ouver 2 est wulisamiment raglier pour que les situations pathologiquesscint évitées, Par le théoréme Ascoli, Joraque ext un ouvert connexe, borné et de classe CC (au sons dfini au paragraphe § 7), Pnjection de C¥(@) dans C*-4(7) est compacte (rappelons niasi que CHT) eat dense dans C*~(2)). Par ailleurs comme on peut le voir & I Ezercce 9, si 0 < or < 1, los espaces (CHOC) ne sont par sparables Cela empéche en particulier, lorequ'on teavalle dans les espace de fonctions hildétiennes, de faire des raisonnements utilisant la densité der fonctions régultres. De plus, pour ks} > +8, espace C*9(72) rest pas dense dans C4(2). Enfin si ext un ouvert connexe, borné et de ‘laste C*#, Hnjection de C¥*() dans C2(2) ext compacte si kha > j+8. 4. Quelques critéres de convergence Nous regroupons ici lo résultats qui permettront de manipulr les différentes notions de convergence de suites dans Tes expaces L7(0). Les démonstrations de ‘ss résultats peuvent ére trouvées en role générale dans lo livres sur la théorie de la menure et itégration. On pourea notamment consulter W. Rudin (145 et E, Hewite &@ K. Stromberg [62]. Nous énongone syatématiquement ce qui suit en considérant un bordlien 1? de R et la mesure de Lebesgue notée de. Cependant Ie plupart de ces résultats sont vrais pour des espaces mecurés et des mesures ‘o-finies plus générales. Pour I

1, on ait [fn] <9 pp. sur 12. Alors f € L4(22) et amr nhi=0, [ree am fst Lettre pe te meeps mata a ne tn reg ee 44 Théordme d’Egorov. On suppose que Mest de mesure fnie et que (fae ‘st une suite de fonctions mesurables eonvergeant presque partout vrs f. Alors pour tout 6 > 0 il existe A C1? mesurable tl que snes (A*) <8 iy suplite) ~ fs) De méme il est intéressant de savoir qu’l existe une certain relation entre a notion de mesurabiité et celle de contimuté. On dispase en effet du théoréme de Lusin que voit (voir par exemple W. Rudin {145)) 4.5 Théortme de Lusin, Soient J une fonction mesurable défini sur 1 et AC Alun ensemble mesurable et de mesure nie tel que f(x) = 0'siz € AY ‘Alors pour tout ¢ > 0 i existe une fonction 7 € C.(2) tall que mare: He) ¢fe)} <2 sup fle < up En particule ff 1 [fall Remarquons en premier lieu que our tout ¢ > 0 i existe une constanie C, dépendant de p et de telle que pour tout #€ Ron ait 5 4. Quelques ertires de convergence 11 cay [lear — 16? Bn effet pour voir que cet inégnlité est vie, il suit de remarquer que jin WEP is —1 te Al sels +0. (On desuit de (4.1) que pour 2,8 € R on a 2) [la-+ 8? — la” - Be] < elo + CP. Pour un e > 0 fxé, posens ia = Mal Ua PUP, Zn = Cn elf = JPY (On anit que Zy tend vers zéro pp. et que, erdoe A (4.2), 0 < Zn < GIP. Par eonséquent,d'apra le théoréme de Is convergence dominée de Lebesgue, Zalh — O lorsque n~ co. De plus on a prenque partout: 0 < tn & elfa $+ 2, 8 qu donne lvls Seda = 105+ IZ $02” M+ NZ (On en dédut fnalement que Fea, tend vers néro, co qui abit Je résultas sone. 0 Un cocllaire immédiat de ce rsulat est fe suivant 4.7 Corollaire. Soient 1 n, Uilz) ~ fz] <1) Sin > 1 est fxé ety € L* (2) est support compact et tlle que supp (y) © Ra. en uullsant le théoreme dela convergence dominée on voit que [peeteee= i [ ftertente= [ serene 12 Chapite 1. Queques outils de base Bn fst tenden vrs inion dit ve [serene [ seretorte ‘our toute fonction y & support compact dans 12. On en conelut que 9 = f, et par conséquent cet toute In suite (fy)q Gui converge faiblement vers J." OL 4.9 Remarque. Le vésultat précéent ne subsiste pas ip Aim|O,Af Ia suite Par exenple sur Sala) = me™, ten yer aro preempt, et borne dans 0,1) ef f(ehseonerge sent parce ss ome aucune snraue crgant dan Wiis Hous at que foce cpm kepnns 20) tant nerves ‘convexes et réflexifs, si fy — f dans L7(12) faible et [Ifnllp + [flp, alors on a Graf tans 0 Yr en len een 48 et FeooveNeaat dicate 0 a 4.10 Remarque. Naturellement si une suite (uq)q converge faiblement dans 12(2), en pénkral on ne peut rien dire de sa convergence presque partout. Par ‘exemple In suite ua(z) "= e™* converge Iniblement vers 2éro dans L2(0,1), alors que (2) = a 1 ext souvent utile de connate une récipraque particle du théoréme de la convergence dominge (voir Brereies pour la démonstration). 4.11 Proposition. Soient 1

0 i existe un ensemble meaurable A, de mesure fine et 6 >0 tes que . ts I YE, mesic wee melt) <4 [nee i ot (Bn)nat Sont deux suites dqurintégrables, alors la reunion de 8 deux atte (46, (hn)nzin A966 Ban = fa Manes — ge) est quintdgrable Le théortme de Vitali que nous allons rappeler maintenant ext partic uliérement utile pour Ie situations ot on dispose d'une suite de foetions con ‘ergeant presque partout et dont on souhaite monter la convergence dans L'(2) 4.19 Théordme de Vitall. Soit (Jq)q une suite de fonctions de L4(2) con- vergeant presiue partout vers une fonction mesurable f. Alors (fax tend vers f dans L' (12) siet seulement si ln suite (Ju)y est équiineGerable Démonstration. Notons avant tout que si (fa)n est dquhintégrable, alors lle ‘ext bornée dans L1(02), En eflet si e > 0 ext fix, et Venserble A et le nombre 15 > 0 sont donnés par (43), on peut recouvrir A par un nombre fini m > 1 ‘ensembles mesurables de mesure 8. On « nisi [vetoes J ioteiite+ f Unite sme te Par allure grice au thdorime d'Egoror 4.4, i existe un ensemble measurable ECA, avec mesB") <6, tl que fa tend unformement vers faut E.On peut dene Cre fer snbsite = f ter sooner J Ute) ~ fate +f ter ninte ‘Sme(B) supe) ~ Jala +46, cau permet de conclure que LJ — Ja tend vrs 20 lorsque n+ 0. Réproqucmet, sit une ste a convergent pp et dane £2) vers 4. Alors pour e'> 0 denn exe no 1 tel. que pot wit m > mo on al IF = fall) < €/2. De mémne il existe un ensemble mesurable A de mesure finie te aie fx. fede < €/% On sit egoment qu exe # > 0 tal que pou tout ena msurable tl que mea() c 6 on at fp Lada <2 as ‘consequent on vole qe pour > me de tea enenbes on ff, \alelde sy — tots +f Ucelde <6, [votes 0 il existe 8 > 0 vérifant 8 < dist (82,1) vheR™, [a<5 Wel, ona fal filse Alors a famille (1p, fer est relativement compacte dens 17(0%) 5. Théoréme de changement de variable [Nous montrons ici le théoréme de changement de variable dans Vintégrale de Lebesgue. Dans ce paragraphe m désige Ia mesure de Lebesgue sur R™ [Nous commencerons par un résultatalgébrique de décompastion des matrices {décompositon de Cartan). Reppelons qu'une matrice orthogonale est une ma- ‘tice telle que A RR =I, of I est Ia matrice identi 5.1 Lemme. $iT est une matrice inversibe, i existe deux matrices orthogo- nals Rot Re of une matric diagonale inversible D ellos que T = R,DRa. Démonstration. La matrioe T°T, ant auto-adjinte ot dfinie postive, wt liagenalisable et peut erie sous ia forme T°T =U" AU ot U ext une matron foxthogonale et une matrice diagonale A coeficiets diagonaux strictrnent Positif. En pesant $5 Thcoréme de changement de variable 15 DBM, Ra 0, R= TR", ‘on visi sans peine que RjRy =I et T = RDP, o Dane un premier temps nous considérons des changements de variables linéaire. 5.2 Lemme. Soit T une matrice carrée d’ordre N inversible, i g(2) = Tz et BCR est un borélien, alors on @ sm(¢(22)) = |det(T)|m(0) Démonstration. Posons m;(12) = m(g(). On vérife que m; est une mesure invariante par translation, t par consent mest un multiple de m Le. (1) AAT) >0, VA mosurabley m6) = fT Im), On peut voir facilement que (7:72) = e(7,)( Ta), pour deux matrices inversibtes T, eT Si Rest ute matrce orthogonal, In bole unite de RY eat inchangée sous Vacton de R, et par consequent 4) En prenant pour £ le pavé ]0,1[4 et pour D ta matrce diagonale tlle que Dis = Day on vérifle que 4D) = [] t= [aer(D)) r, apis le lee 6.1, toute matece inversble T's une déoompoiton sous Jn forme T= Ry DR, ot Ret Re sont des matrices orthogonales et D est une smatrie diagonale. Dans (6.1) on a done eT) = e(D) = [det(D}] = [det(T}] et Telemme ext démontre a "Nous montrons ensuite le théortme de changement de variable dans le eas égulor cit la fonction de changement do variable est de classe C?. Rappelons 2 et 2 sont des ouverts de RY etal yp dew dans 2 est ne fonction ne maticereprécentant q/(2) est appelée mairice jacobienne de 1 au point 2, et on note Jy(2) le jacobien de g, cast & die le déterminant de (2). On a done eremeer=ae[(2) ] Leasque wy san dew cuvette, ou derna wy CO A pour sghiier que et compact oD C-2. 10 Chaputre 1. Quelgues outils de bose 5.3 Proposition. Solent £2 et w deux ouverts de RY et y : wv — 2 un diféomorphisme de classe C*. Alors en posant J,(2) = det(y(z)), pour toute {onction mesurable positive f :12—+ Ron a (2) J toon = [ sotanidg ci ‘Démonstration. Il sufit de montrer (5.2) pour des fonctions étagées, ou encore pour des fonctions f = 1, oit A est un borlien de 92. Plus préisémert, comme la tribu boréienne dew Gat engendrée par les pavés PCC wet que y ext Un diféomorphisime dew sur 2, on voit que In tribu borélienne de 2 ext engendrée par les ensembles (P), lorsque P parourt l'ensemble des pavés compacts de w En fin de compte, i sufit-de montrer (5.2) lorsque la fonction f eat It fonction Indicarice d'un ensemble y{P), oii P CC « ext un pavé du type P= [fou t A= 1/m. En ddcomposant chaque interval fy bl en intervales disjoins de longueur (6, a:)h, on obtient une décomposition de P ‘en une reunion disjointe de pavés P Rohn=o siti, M Comme y et bijective, on a Lorry. 63) mol) Soient 2; le cantre du pavé Py ot T; = (a4), Pour x € Py, il existe un € € P; tel que 64) vin) 4 (2s) + Tle —2)) + $e" (Ole—2),2 29) Introduisons ls notations sulmantes : si & > 0 et Q est une partie de R™, on [a resirces )s (6s) OF = {2 ERY jens, 0*) > 5} Powons eneuite Am supe He" (El et a 5-4 [mean (2), Que ete eR ‘On voit alors que pour A assez petit (ou encore pour m assez grand) on §.5. Théoréme de changement de variable 17 (de CVRD C OD, ‘et comme i! exlste une constante C dépendant uniquement de P telte que 6 < EH, cela implique, puisgue (Qj) = m(TsP,) Aro(e(P)) — mets P3 Sm (O33) ~ m (QE) SO-W} 6 CCAM, (lei et dane In suite C désigne une constaite dont on précise la dépendance fon Vindépendance par rapport & divers paramttres). En posant Jy(z3) eters) — detTy, etn utilisant le lemme (6.2) on obtient, pour une com stante C indépendant de h HEWN + LUglaea(Py) S mle(P)) < Uglay}lm(P)) + CAN (On 4 done, en faisant le somme sur j (66). -MCW** < m(glP))— To UplaslioPy) < MCR D'sutre part, en utilisant le théoréme de In convergence dominée on obtient, en fhisant Undre h vers 2éo, ou m vers Mai lig, DoHetesNim(P) = tim, f YO, fetes i ste 1, on déduit do (5.6) que Pinderent, pulse M HY" mioiPy = [ 1n(aldeleite, inble ext monteé lorsque y ext de clase a Pour le cas général, i In fonction y est de clase C?, on Papproche par une suite de fonctions réguléres pour obtenir le résultat suivant ‘ot le théordme de changement dev 5.4 Théordme, Solent 2 et w deux ouverts de RY ete: — 2 un diféo Imorphisme de classe C1, Alors en défnisant le Jacobien de g par Jgl2) == et( (2), on a pour toute fonction mesurable positive J: /2— Ry, [sores = [ sete tari Démonstration. I et cla qu'il sult de montrer le thdorsme pour le cxs of Ja fonction f et le fonction indiostrice dun ensemble (P) ob PCC w ext un av6, Sie > O et fixé ot Q = P au sens de la notation (5.5), pour €> O assez 18 Chapitve 1. Quelques ous de base petit on a Q Cw et il existe une suite (Pay de difféomorphismes de classe C? telle que vey dans C1Q) On a done, dsp a propaiton 53, tenth) = fe) ono Ori est lai que m(ga(P)) + m(e(P)) lorsque n +20 et que (en utilisant le thdoréme de la convergence dominée) [ivbeiin(eee — [ 192) tees J. te(o)UeClis therine dnon 6. La mesure superficielle Solent wun ouvert de®! et F dew dans RY une fonction de dase C'. On dit ‘que F eat un plongement si F et F” sont injective (dire que F(z) est injective ‘ignife que pour tout 2 € w la matrice F(z) ext de rang NV ~1). Remarquons ‘ie si Fest un plongement, alors F(z)" F(z) est une matrice carée ordre détnie postive et d'slements génériques (3. F()13,F(2)), ot (|) déigne le produit salve de RY, La mesure superficielle est définie comme sult 6.1 Definition. Solent w CR"! un ouvert, F une fonction de classe C* de w dans RY. On suppose que F est un plongement ct on note $:= (F(z);2 €u) ‘Si est ue fonction continue de S dans R et A support compact, on pose @n [verde = f meee (deur ey Fey ae [Ln mecure de est appelée la mesure superficelle sur S. Pour que cette définition ait un intéré, il faut naturllement qu'elle dépende iquemene de $ et non pas du plongement F. Autrement itil faut vérfer que SPCR ent un ouvert ot G de 2 dans RM ext un ploagement tel que (Cle); 2€2), Alors les deux mesures muperticilles dies & partir de F ot de G coincident {lz}; 2€0} 7. La formule dintdgration par parties 19 6.2 Proposition. La mesure superficelle donnée parla défnition 6.1 sur S est Indépendante du plongement F. ‘Démonstration. En effet solent 7 un ouvert de RY! et G de 9 dans RY un plongement tel que $= G(i2), Alors h= F-" 0G eet un difléomorphisie de 1? sar Soit maintenant 1 une fonction continue & support compact de $ dans Rj en désignant par d'e la mesure superfcele définie& aide de Gon a [vows [ wowaecteyre nay Mois G = Poh, et Gy) = F°(hy))¥(u) ; par conséquent en utilisant Ye théo- ‘ime de changement de variable o peut rire suecesivement [vere [teen ian roy 009)! det bg) = ie u(F(2)) [det F(z)" F(e)|! de = [ some, 8 on a utilisé de fagon naturelle le changement de variable ery) dy= [det W(y)"de. a Tris souvent on est amené &intégrer une fonction sur le bord d'un ouvert de RY. Dans ce eas le bord sera en général défniloalement par un plengement et ar conséquent In mesure supercell aura une déinition locale. Au puragraphe ‘suivant, lors de In démonstration de la formule d'mtégration par partes nour préeisons ce que nous entesdens par ouvert régulier et nous serons également fnenés lier In dfinition locale de Ia mesure supericele, 7. La formule d’intégration par parties 1a, & dans la sule, lorsque est un ouvert de Ron désignera par 812 son bord ou sa frontiére Siz € RM, on Grim 2 = (2,24) aver 2 € RY! Louver 2 eat dic de clase C* pour & 2 1, s pou tout point av € 222 on peut trouver un voisinage ouvert wy de ao, une boule B(0,r) CR, une bijection BO, r) —- wo ev une application continue g de B(0,r)(R™" x (0}) dans Res que (71) 0) =o, # pe HF sont de classe C* ke Fire» = #(B(0.r) A (RN! x (0, +00))) wa (Bante Staten ra) Frio c Ro ({(W/.4y) ER” ; vy 2 olv)}) + bo. { 3 Ro mutice de rotation ot by € RY tl ave AIA MaseC Re (Els) ERM 5 ty = 48))) + 20 Chapter 1. Quelques outils de base ‘Sila premitre condition de régulaité (7.1) ext remplae par: #, yet @} sont Hpechitziennes (ou de csce C**), alors on dit que £? est lipschitzien (ou de lasse C8). $i, y "sont uniformément lipschitziennes on dira que 2 est ‘niformément lipechitzion. Cela est en particulier le eas si Vouvert eat. bommé et lipschitaien, car dang ce cass frontitre 02 ext compacte. I faut aussi retenit {que 6 £0 ext un ouvert lipschitien alors, localement, 2 ext stué d'un seul ebté de sa frontiére. Parois, par un abus de langage, au lca de paler d'un cuvert de classe C* (ou CG, ou lpschtzien) on parle dun ouvert frontiee C. Mais ik faut savoir qu'un méme ensemble [*:= O° pouvant dice le fontitre de plusieurs ‘ouverts, cercins étant de part et d'autre de il faut éviter cet abus de langage dul peut engendrer des confusions. 7.1 Remarquo. Pour les besoins qui vont apparaitre plus bas, nous fons fenlement remarquer ques 1 ext de clawe C! au voisinage de 09 = (0), alors Vappliation F(y/) = Ratu’, (/) +b fini sur B(0,r) 0 (RY x (0), est tun plongement. 3 Avec les notations e-desss, lorsque 8 est de classe Ola normale ertéreure &.af2 en un point o = Roly. o(y)) +h de 222M. eat donnée par (oly). =0) aay nfo) = Re Pour 1 < 4 < N, on dsigne par u(o) Ia -dme composante de a(o), & on Wappelle partis le -bme conus directeur de 822 en a. On verifera que n(@) Aipend uniquement de 82 et non ps du hots parce de ® et Enfin i west une fonction de clase Cau voisinage de 3, la dérade normale dew eng € 2 ext dine par c. Lo = (Vule)in(o as) FEle) = Valo) - nla) = (Vule}ia(o)). [Nous sommes maintenant en mesure de montrer la formule d'intgration par parties (ou formule de Stokes, ou encore formule de Green} 7.2 Théoréme. Soit un ouvert de classe C', Siu € C}(R;R), pour 1 < ‘SN on a la formule Pintégration par parties (75) f,dotedte= [wormed De fagon équivaente, siw € CHRN;RM) et div = SM, a an fj avesyee J, alo)-nodn Démonstration. Nous allons procéder en trois étapes. 1) Dans un premier temps, nous supposons que ouvert 1 et son beed sont définis par § 7. be orale dntgtion par a (18) Dm Ele) 54 > 2D), OR Leen) ine = OLED cap :R*-1 — Rest une fonction de disse C!. Suppowone que 1 $4 < tent stesap) = J Bates, fre) 7 ae on, On novera que w étant A support compact, il existe A > 0 tel que pour tout ERM vérifant [>| > A, on alt: g(x) = f(z) = 0. On peut done éerire Beulz)de = aula! ay dey de ==, sesotenee (2. 9(2}), puisque 1 (vor par exemple Stein [155, chapter V, § 62) 8. Espaces de Sobolev Dans ce paragraphe nous reproupons, pour facie la tiche da eteu, un certain sumbre de ésltats concernant es paces de Sobole qui nous seron tes dans Insite. Pour une présentation plus comple des espaces de Sobolev, ou pour tn démonstration des ruta que nous annencos ie on pourra eonsuler bar ‘xorple H.Breuis[8,chapteea et ], LA Adams (2), Lions& E- Magnes {102}, V.G. Mazin [15] ot E Sein 153, chapter V Ea particule los vee de RUA" Adams et de V.G. Masi sont dos rteences gndrales pour totes lex questions cancernat les expacs de Sobele. 24 Chapitre 1. Quelques outils de base Solent 2 un ouvert de RY et 1 0 tlle que pour cout «2 § ot tout p € C40) on ait [frovaa (iil) I existe une constante © > 0 talle que pour tout w ouvert selativement compact dans 2 et tout he R™ vérifant fa} < dist(w, 0"), om alt 0 tlle que pour tout i2 jet tout pe OR") on at | merasterde| < Cel 8.3 Remarque. I faut retenie que W™-2(R™) = W5>*(R™), Dans eens général co m & 2, pour earactériner Veapace W"-9(22) ou WE™#(), on peut obtenit un ‘eultat sembiable en appliquant les propesitions 8 1 et 8:2 sux dérivées d'ordre eS m—1. ll est important de noter que In definition des espaces WE""(22) comme Padhérence de O2(2) dans W"#(02) néoassite que p < 00, 0 Comme, pour 1 < p < co, Vespace 9(9) ext par definition dense dans We"#(2), on peut vdentifier le dual de W3?*(2) A un sous-epace de Vespece des distributions 9°(2) (le dusl de 17(22) stant identifi & 17 (2}). On note Wome (2) = (WET (On notera HM (2) le dual de HI(2). Les ements de W™- (2) sont car setériads pat Ia proposition suivante (voir par exemple H. Breis (28, proposition VIULAS] pour sdapter In démonsteation) 4 Proposition. Dire qu'une distribution T € 9A) ext un élément de W-"F (2) équivaut A die qu’ existe, pour des mult-indices a € N¥ avec Tol < m, des fonctions fa € 17 (2) tlles que pour tout y € 9(2) ole Tf lewis, waged” et ty fee Si cela seit un ens, nttooment”, W5'*(0) seri ensemble des fone tions de W"-?(2) qui, dane cettaine manitre, senndent sur le bord 882. Ba ‘fet de fagon plus précise on a In propriété suivante (voir par exemple H, Breais 28, dhoreme 1X.17}) 1a) = ™A%jaicm Wally De plus si 2 est boené on peut prendre 8.5 Proposition. Solent 2 un ouvert de classe C! et 1

we WED) Par exemple si V >= 1 ot 20,1], peut voir que sw € WF(0,1), alors ‘west continue sur [0,1] on aw € W3%(0,1) i et seulement si u(0) = u(l) = 0, $8 Bxpoces de Sobolev 27 Cependant si ouvert n'est pas ruler, on ne peut pas parler de a restriction ‘dew a bord, et dire que vest nulle sur le bord n'a pas de sens. En réalité lors- ‘que Vouver: £7 ext de classe C', on peut donner un sens & la notion de restriction Sher le bord dune fonetion de W'9(0) : c'est In notion de trace que nous allons tir dans un instant, epris avoir vu que sion fait des hypothtses adéquates sur Tn séyulaité de Vouvert, lex fonctions régulitres sont denses dans W!#(2) (le cas m > 2 peut se traiter par applications scceasves de oe résultat), Bn tenant compte de Ia mise en garde précédente, on utilise souvent une ver- sion faible de I notion de restriction sut le bord 82 d'une fonction de W'(2), fen ubisant Ia déinition suivante 8.6 Définition. Solent un ouvert deR™ et up ¢ WM sur 320 au sens de W'(2), sion au—pe WEA), De manitre générale, pour étuier les propriétés des espaces de Sobolev W™F(2) i et important de faire des hypothises convensbles sur la régularité de ouvert 2, au sens du parsgraphe § 7. Diailleurs, comme nous Pavons vu fu paragraphe § 3, cela eat be eas méme loraq’on eaten préunce des fonctions Continues haldériennes. Pour cles contre-exemples concemant les résultats qui fuivent, lorsque £2 n'est pas sufisamment régulier, voir le livre de FLA. Adams 1 (et muss lee erence). (On montre Ia plupart des résultats de régularité conestnant les espaces de Sobolev en supposant d'ebord que = R¥. Puis, pour le eas général, on fonstruit un epérateur de prolongement qui h une fonetion w € W™2(A) Tait forrespondire un prolongement « W™?(R™) tel que, pout une constante C pendant uniquement de 2,7, on at Gig = w et Hloga 1 et p < oo. Lorsque J? ext sul jammentrégulier pour que 'on puisee construire un opérateur de prolongerent, fon en dit fe wésultat de densité (i) de la proposition susane (2). On de que ° Inna” SCT 2.0 Proposition. (3) Soient 2 un onvert de RY ut 1 <9 < on. On note Amp) = (eEC™(); Melnga <0). Als Ym g(f) est dense dans Wain. (3) Solent un ouvert de classe C™ & frotitre borne ot

= [2 éviderament we Wh (1,41) mall pe CHL, +1) on a fw’ ¢'lon > 1/2, Grice nu résultat de densité (i) de la propestion 87, on peut voir que si 2 ‘xt de clase C,slors les fonctions de W7(1) admettent une trace sut 27, De fagon plus précis, "application (86) 0l¥) = Meas finie sur CAT), vérifie une indgalté du type Hrolw, ‘t par conséquent se prolonge, par densité, en une application continue de WI9(0) dane EP(3) (el Bzercice). Tl Ta aus savor que cette applica. tion nlest nt surjective, m snjetive ot que W,'?(2) est préisément le noyau de » Wor? (2) = ker (70). Limmage de 9 est également un espace de Sobolev (voir FLA. Adams [2, chapter Ti) et on note we-ts(an) owmr(ny) sie, ant ae we HN be nde sen a wits pea alles nan an fe= 0009-0 0d n désigne la normale extérieure & 2:2 et >o(Vu) est le vecteur de composantes. sida pr 21H Outten ama cn eso Bee ka ten nS) 8.8 Proposition. Soient 2 un ouvert de classe C? & frontitre bornée et 1 < < 00, Les opérateurs de trace 7g et 44 étant défnis en (8.8) et (87), pour ‘we W2H(2) on pose a(u) = (role) n(w)). Alors 7 W2 a) fker (9) — W?-E9(AR) x WEAN) (st un isomorphisme d'espaces de Banach Une fos que on sat que es fonctions de W''"(2) admettent une trace sur 20, en utilisant la formule d'intégration par parties que nous avons établie nu paragraphe § 7, on peut montrer la formile integration par parties pour des fonctions de W'2(0), § 8 Brpaces de Sobolev 20 8.9 Proposition. Soit 2 un ouvert de classe C* A frontitre bornée. Alors pour toate fonction sv € Wh(A) on a. f,oseKe= [sorters 1 faut remarquer qu’, dans un but de simplifeation, nous avons suppost que Vouvert £2 et hfrontitre bornée et de classe C;cependant pour des ouverts plus généraux le méme résultat subsiste pourvu que Von dispase d'un théoréme fe densité de C1(7) dans W'*(2) [La proposition 88 els formule dintégration pae parties permettent de don ner un sene& certains problémes aux limites non homogines, sans que Vom ait faire des hypothtsee de régulaitépasfoi trop contraignantes. Par exemple si 2 est un ouvert borné de classe C ot si ws ¢ L4(A) est tel que du € L2(2}, alors fon peut donner un sens & yg(u) et 7y(u). Plus précisément (voir par exemple HL. Lions [100, pages 168-171) en désignant par H(A;2) = (we DUM); due LM) espace de Hilbert muni de la normne w— (uf + 14¥f2)"7, om peut monte «qe Fappication 7 de a proposition 8.8 (lorsque p= 2) a proloageen une api ation linéaire continue de H(A 22) dana H-*/*(80) x H-*/(80) ob H=*(09) “asigne le dual de 11°(222) {comme toujours on identie L2(222) et son dual) ‘Om peut méine donner un sens bo(u), comme élément de H-"/*(82), pour que we L*(2) et Bue HMR), Un résul 1e thbortme 10 Proposition. Soient m 2 1 un entir 1 < p 0 telle que pour tout w€ O2(R™) on ait négalté de Sobolev (as) Islyen $ (mp, NLD Ul. foncdamental concernant les espnces de Sobolev est Pinégalté, on injection, de Sobolev que nous allons Voir maintenant pour tout q > p il existe une constante Clm,q,N) telle que (R") on ait uly < Clon. a,8) ful (ai) Simp > Den post c= 1 =, om aW™ATRN) C QAIRN) ot erste tne constnte Comps) tlle que par tout © WARS) on wt Fnac Se ony Sboter Vey ERM, |ulz) —ulu)l < trap. ND lin ke — vl 80 Chapitre 1. Quelgues outils de base tv) Si 39 est un owvert de clasto O™ A frontitre bornée, les propriété (i) tt (i) sont vrais en remplagant R™ par fot la constante C par une constante Climprft, alors que si map < N, il existe une constante C(m,p, £2) tlle que Belpn $ Clon. 2) on {8.11 Remarque. Les inégalités de Sobolev sont forterment lies aux proprié- le régularantes da seine-groupe de a chaleur. Rappelons (voir par exemple KK. Yerida [165, chapter IX] ou Th, Cazenave de A. Haraux {40)) que Méquation delachalar a w(z,0) = vole) ‘admet une solution unique pour tout wp € L#(R™) donnée (ici 1 < p < oo), et on 4 ful < Itly- En réalité on peut war faclement que ai wo ¢ L'(R™), tors u(at):= G(t) ou of G(z,t) = (4x0)? exp? /At) et le noyan de I ibloay ear Boo ote (as) Mee < (4x0. Ba notant S(Q)uo c= wlth on a ainsi un semigroupe (S(t))o0 qul envoie TAR") dane L(R™) At > 0 (on dit que S(0 est un semi-groupeultracontac {if}, Or on peat montrer (voir M. Fukushima {68 et N.Th, Varopoutos [162)) aque si N'> 2 Vinégalite (89) ext dqulvalent & Vindgalité de Sobolev Weare SCOOTER, pour y € G(R), De méme Ninggalité de Nash Le wale" < cn nel!” 199 cet équivlente A inégité (89) (et peut étre dédute de fan évidente de Tindglté de Sobol). De mnie générale ot (4, D(A)) um opérateur non born et nutorndint sur L*(2) au sone du paragraph § 9, qulengendre un ‘rmiqroupe S{0) (watt le livre de Th. Cazenave & A. Haraux (40) pour phis de prison). Sapposons que pour 1S pS co le semigroupe S(t) sat un Serr groupe de contractions dans ls espaces L7(f2) (en fit £2 pouralt étre Srimparte quel espace mevuté), et ve le fonctions positives sient préservées par S(0), Aer si, peur un rél > 0, on consiére le trois propricls suivants (6 (4) designe le produit sealaire £4) (810) 0, VELMA), HWS Se”. (i Ye DIAALA), Wel" s eallell!* (Aviv), (812) WED(A), WE. y-n Sal Adle), con peut montter que (8.10) est dquivalente & (8.11) (voir J. Nash [122] et EBB. Pabes & D.W. Strook (63]), et que ces deux inégalivés sont équivaentes, ° aur RY x, +02), ur, § 8 Brpaces de Sobolew $1 (6.12) loreque > 2 (voir M. Fukushima [68] et N:Th. Varopoulos {162}. Cla ext surtout ntéresant dans les situations ot on ne peut pas montret les indgalité de Sobolev par un calcul direct (ou bien lorsque 'on ne peut pas mon: ter la proprigt dultracontractivité (8.10) par un ealcul explicit, comme on peut le fire pour Péquation de ls chaleur dane R™). Pour plus de preisions sur {outer oes questions vir le livre de E:B. Davies (5, chapter 2] ob les indgaltés e Sobolev logarithmiques sont également tratées. oO Les inégalités de Is proposition 8.10 impliquent existence d'injections con- tinves des espaces de Sobolev W"-#(2) dans des espaces L8(02) ou C%"(22), suivant lee valeurs reopectives de m,p et N. En utilisant l'indgalié de Sobolev 1 Vinégalise de Halder, on obtient lex inggaités de Gagliardo-Nirenberg (en Flalité In formulation d'origine de oes dernites est plus précise que calle que fous donnons ici. Voir Gagliardo [60 L Nirenberg (12, et zereices) 8.12 Proposition. Soient 9 un ouvert de RY, 1

Osip=N>2et 1h aneGnx) 5 Pour se souvenir de la relation ui existe ets los divers expan de tte ‘nda, on pourra procéer comme sult, iw € W"=(R™) eA > 0, on pose waz), tox rit inggalié pour la fonction uy. Bnsute on calule les différentes normes ‘ui interviennent dans Vinggalité en fonction de cells dew ot de 2 wale) lake =F Illy, Malle = AA Ile, AVwally = AFI Velly Si Vindggaié est vraie pour tout w € WH?(RY) et tout A> 0, on doit néoesaire- rent avoir y ow (E S 1) +H a \5 G Le méme azgument monte que si mp < NY, alow 9° = iA wt le seul expeeantq te que pour tou u € CP(R™), on puss mir lulea < CID 8.19 Remarque. Lorsque p< N, on pose pt 2= p'¥ om li. Linggalité de Saboley monies que si par exemple ext de case C!& fone borne, espace W19(0) est conten dans [7 (12) ave natin contrive. Toujours en suppenant ‘ep < Nas ean aucune hypothtsederégulrté wr Veuve, Gana tote de WA), comme adherence de C(2) pout Ia pre de W'9(0}, tnontre ques Cex a conatante Itervenant dans a propeition 8.10) 00 a $2 Chapntre 1. Quelgues outils de hase (as) Yue W372), — le SCHVal, En effet i suit de passer a Ia limite dans (88) en se resteignant sux fonctions de C2"(2). Toutefois, comme nous le verons parla suite, lx mellere constante dans cette indgalité ext indépendante de Vouvert 2 et dépend uniquement de p ‘et de-N. Naturellement cxtte remarque est également valable pour'm > 2. Cependant il faut bin noter que les injections de Sobolev pour les expaces W™F(2) dependent, i travers un résultat de prolengement, de In régularité de ouvert 2. De fit, om peut donner des exemples ouverts 12 nom régulers ei tun seul point tele que W"9(2) ne soit contenu dans aucun espace L4(02) pour a> p (voir R.A. Adar (2, theorem 5.32). De méme si est un ouvert non borné de mesure fine, alors W™(2) n'est conten dans aucun L*(22) avec q > p (oir 2, theorem 5:30) o Quand £7 est un ouvert born, on vol faclement que tinggalié de Gagliando- Nirenberg ne peut pas étre vale pour les fonctions u € W'?(22) (ear les con- stantes sont dans cet espace). Cependant en utilsant un théoréme de prolonge- ‘ment on peut montrer le résultt suivant (voir Ezercices pour la démonstration) 8.14 Proposition. Soient un ouvert borné connexe de clase C!,1.< p< et 1 0.ip lise ¢ seal Par ailleurs si mu) = mee)! {u(x)de est ln moyenne dew sur w C8 et mes(is) > 0, avec les notations oli ‘Pour une constante C dépendant de 7.0.0, 2, on pour tout we WI(A) ll ~ mafulg $C wht* UVa On setiendra ssi qye dans le eas limite 0b p = N, ona p* = co, mais dis ‘que N > 2, Vespace W3'"(2) n'est pas contenu dans L™(2), méme si Pinelusion W3N(Q) C L*(O) ext ven pour tout q > p (vai Bxercices). En fit, loreaue ‘est borné, on peut montrer que (voir RA. Adains[2,theotem 8.25) lular S CON) most2) 4° Full v.0- [Ee utileant te développement an sfrie do + — xp(a#), ot cotte domitre ‘stimation, on peut établi Nindgalité de Trudinger- Moser 8.8. Expaces de Sobolev 38 £8.15 Proposition (Trudinger-Moser). Soit un ouvert borné de classe G* existe une constante 8 dependant de N et de mes (2) telle que pour tout we W!*(2) on ait woolly] De méme en posant Hn ena) Se hat, 1 existe une constante @ dépendant uniquement de N tell que pour tout w & WHR) on ait (15) ‘Un autre ésultat pacticulérement important dens Pétude des méthodes vari- stionnlles et le théortme de Rellich-Kendrachov qui conoerne Ia compact de injection des expacos de Sobolev Wi"(22) et W™#(22) dans certains expaces EX(0), Nous énongons ce résultat poi Ie eas m = 1, mais core nous avons signa plus haut le eas général s'en deéduitfailement. Pour la démonstration voir H. Brezs 28, chéoréme IX.16), D. Gilbarg & NS. Thudinger (74 § 710}, ox Bzercioes. Rappelons que sip < N on a din Vexpocant cle Sobolev p* par pw res 8.16 ‘Théordme (Rellich-Kondrachov). Soit 2 un ouvert borné de RY et pea Sip N et 0. N) existe, cette injection n'est pas compact, Env effet, dans le cas oi p< N, en sppoant que £2 et un ouvert borné et O € £2, S4 —Chapitre 1. Quelques outs de base ‘anuidérons une boule B(0,R) CC 2, une fonction y € O2*(B(0, R) et, pour X50 desing vendre vers Mini, dines a Canile de fonctions yy par ‘eala) = Fgh). (On vie quel ale (gs) et bornde dans W9(2) et que avecg v= X_N pe Par conséquent si q 1 on supply) C BOOS) Ret: Walle coy = leh ea > 0 De me, lorsque 1 est non born en glntra Tinjction de W@(2) dans 122) west pos compacte. Par exemple sf? = R™ (ou un ouvert invatiant par teanalation dane une direction) et tp € O*(R), pour toute suite (am)q tell ‘ie [zal 00, Inte leallmy $ bealioany = Melina wale) = ele +20) vic Hunky = Wlhig. alors que um — 0 dans LA(R™ ible et Bull ele > 0° Pat consequent: (my ne peut & our aueus ¢ 1 fat cependant remarquer que la perte de compacié dane le cas de injection de 7(02) dans LP" (2) eat denature loal, alors que dans le caso ouvert £7 est non-borné (par exemple espace tout entier) In pete de compacité provient de Vinvariance du domaine par translation, et de fats 2 est un ouvert ‘uelonque et p < NV alors pour tout ¢ O et ve C3(2), on 8 As(1+24(¢I0) + Abo?) = dikes + Ol? SV. + tel? Sdn +2 VpuIVe) + 21a? a simpliant et fsisant tendre ¢ vers afro, om déduit que (VesIV0) = que 1 Wérife Méquation ~ By, = Ayyy au sens des die aot, Auf rle) et finale taibutions De méme son définit Ay Par 90 Chapitre 1. Quelquet outils de base Dupe mr { [iveceiras; we wsrn, ui fu(2yPar 1}. sat qo xt el ue Pinkgalté de Pinca xt vai pour W2(0), alors Dap > O- Dans le eis ob Minjection de W2(2) dans L7(0) est compacte, on pelt montrer que Ay est atteint pour une ertaine fonction iy € WEF) eitan Lot gly = Tet tiv (I pig! 20¢15) = Arslerel Mey st sens de 9'(0), Nous reviendrons sur oes questions plus loin lors de I'étude des multiplicteurs de Lagrange et des méthodes variationnells, o En utilisant In proposition 8.18, on obtient important résultat suivant £8.20 Corollair. Si ext borné das une direction ou s'est de mesure fae ors, sur espace W"(12),u>=1Vall tun norme 6uialente celle indute par Wa) Loma cela net as és In norme nenique de W)7(2) est suppene tre IVa ‘Dans Te cas de Veapace W!9(22) on dispose de négeté de Poincaré- Wirkinger, dont on pour vor a démonstraton dans las Beerczes £8.21 Proposition (inégalité de Poincaré-Wirtinger). Solent 2 un ouvert bomé et connexe de clase C! et 1 < p< oo. Alors siw C 22 ost mesurable ‘avec mes(u) > O et m(u) = rea(u)* [ulz)de, il existe une constante C > 0 ‘gpendant uniquement de uy? et p tile que pour tout we W9(2) on ait (air) fu mull < 61a Bn particulier sur espace Vo = (v € W'%(0) mu) =O}, we [ally est ane torme Squmlente & celle indie par Ix norme de W!9(0) En rélit, avec es notations c-dessus, Vindgalité de Poincaré Wirtingor pro- prement dite correspond au eas ob p= 2 et = 2 Une propriété importante des fonetions de W’7() est le fait qu’elles peu- vent erie comme In diférence de deux fonctions positives de W#(2), Phas préciiment on a (voir par exemple G. Stampacchia 152, lemme Lt} et Bzer- ices) 8.22 Proposition. Soient |

1 un enter, p > 1 un rél et ue WR") tlle que D°u = 0 sur 2 pour tout a EN" tel que lal 0 il existe une fonction g vériant 0

O presque partout, il existe une suite de fonctions tn, € C3°() tlle que tg 2 0 et fu~ tl wgrr(ay tend vers 0 forsque ro, Le résultat suivant (inégalité de Kato) est trés utile pour obtenir des esti- mations « prion. On pours en voir la démonstration dans les Exercices, On tappelle ques Ti,Ts € 9°(2), on derit 7, > Ty si pour toute fonction positive € HM} ona (F.,g) > (Tag). On nove enfin agn(t) la fonction signe qui vaut 4H pour ¢> 0, so pour t= Ot =1 pour t <0. 6.24 Lemme (inégalité de Kato). Soitu € L}.,(A) telle que du € Lil), Alors on Alul 2 sgn(u) Au au sens de (0) En utilisant la proposition 8.22 et la définition 86, pour u € W(2) on peut déini une notion de masimsum de x sur O87 nu sens W#(0) de la fagon suivante 25 Définition. Soient £2 un ouvert de RY, € Ret wc WH(0). On dit que w A aur B2 au sens de W'9(2) ai (v—X)* € WED). Pour tout we WA), on pose alors supw sein (AER, j #52 sur 20 au sens de W'9(9)}, (08 par convention inf @ 20) et de méme 38 Chaptre 1. Quelques oils de base 9. Opérateurs elliptiques du second ordre Solent E, F deux esprces de Banach. Un opérateur linéaire sur E (a valeuts) dans F ext un couple (A, D(A)) ot D{A) C E est un sous-espace vectoril de E ft A est une application linéaire de D(A) dans F. On dit alors que D(A) ext le domaine de Vopérsteur. Le graphe de A est défi par (A) = ((u, Au); we DEA) CBX. Si (A, D(A)) et (B,D(B}) sont dex opératours de E dans F, on écrit Ac B lorsque D(A) C D(B) et, pour tout we D(A), on a Au = Bu. Loraqu'on dit que A~ B, cal eigniie que AC Bet BCA ‘On ait que Vopérateur (A, D{A)) ost fermé si G(A) est ferme dans E x F. ‘Cala revient & die que si (un est une suite de D(A) tele que ty + w dans Bet Aug ~ f dans F, alors w € D(A) ot f = Au. Par exemple si A est une ‘pplication linéaire continue de E dans F, alors (A, ) est un opérateur fermé ‘su sens qué nous vencns d'introduire. De méme si (A, D(A)) est un opérateur Termé de B dans F et B ext une application linéaire continue de E dans F, alors (A+ B,D(A)) ext fermé (voir Bzercices). Un autre cas partiuliérement Intéressant pour la suke et le suivant. Si B est une application linéaire continue ct injective de F dana B, sors en posant D(A) = R(B) = Im(B) (\. image de B), et A= B™, on obtient un opérateur fermé (4, D(A)) de B dans F En effet on voit que G(A) et fermé dans E'x F, puisque G(A) n'est autre que Viroage ce G() dans Isométriecanonique entre E x F et Fx E Loraque (4, D(A) est fermé, on munit D(A) dela norme du graphe wh = Wile + BA. (On peut visferqu'alors D(A) muni de cette norme est un espace de Banach dont injection dang Best continue ; de plus A est continu de D(A) (muni de ‘ete norme) dane F ‘On dit que (A, D(A) et fermate st Padhirence OTA) de GA) dans B x F cot le grape dun operate lini, Le (7) € GTA) ot (v9) € GCA) lors na foo, Cala revient & dite quest une Site (nm de D(A) est tlle que 20,6 Ag =f alrs Voie! un exemple typique dun opérateur fermé sur L?(0) que nos wilisrons par In suite, Solent £2 un ouvert de RY eb «= (4y),0, tl que Ve ER™, pop. sur 2, {iso Di asteiee > ale? ellos (ay (on suppose de pus que oy € £(R) pour 1S 43 < N.S u © HELD), ‘alors o49yu est un élément de £4(2) ; lorsque F%,. 8(a8su), qui n'est defini ‘que comme distribution, est un élément de L7(42), on peut définir un opérateur (A, D(A)) par § 2 Opérateurs ellptiques du second ordre 89 Da) {vena x aiaomeran} (2) av (ala) et visor qu'il ext frmé. On dit que A est un opérateur eliptique du second ‘ordre sous forme divergentille. On remarquern que dans la définition de D(A) ‘on demande que ln somme des 8, (ay yu), et non pas chacun de oes termes, soit ‘dans £%(2}, Dans In suite | ot (1) deignent Ia norme ot le produit sealire de L2(0). 9.1 Lemme. Solent 2 un ouvert de R™, a une matrce a coefficients dans L°(0) vérifant (0.1) et (A,D(A)) Vopérateur defini par (9.2). Alors {§) pour tout J € £3(2) it existe un unique w € D(A) el que: w+ Au = J. De plus (I+ A)~+ ext continue de L4(2) dans la-méme et on a [ul < fl, et si 2 ft borné (J+ A) est un opérateur compact de L4(0) dans jubméme. (ii) Lopératour (A, D(A)) ast ferme sur £40), (Gil) D(A) est dense dans L4(2), Démonstration. Pour wv € H§(2), posons eo) = (ulo) + uf ceag(x)0yulz)O.0(z)de, On vir sans peine qe d(-) et one forme binge continue sur 52) ‘2 qvielle ext coercive puis a(u,u) > min(l, a) Iulcay : Par conséquent, -d’aptes le lemme cle Lax-Milgram (lemme 2.3), pour tout f € L7(22) le probleme trouver u€ HJ (2), tel que wv € Hy(), — aa(u,v) = (flv), st wr mi sn dS fk Oc po ge At. ns SRST ae MS Vea cot Ans) ate [eos ot per consiuent [fu + Ary] < Hp ce aul implique, en utilisant In densité de 9(2) dans L(92) ot le théoreme de Riesz, que u + Au est dans TAD), ees bedi que we D(A) ot wt Au J. ‘On voit ainsi que (14-4)! est une injection eontine de L3(4) dans uk méme ct que son image est précsément D(A), Comme nous Vavons signslé plus haut (Gor aussi Bzerevrs), (7 + 4, D(A)) est un opérateur ferme et on en dédult que (A, D(A) eat ferme, Par alleurssi ext borne, injection de H() dans 17(2) tet compacte (théoreme de Rellich-Kondrachov 8.16) ; comme par définition on 8 DUA) © HELA), on en eenelue que (0+ A)" est ompact de U1) dans 40 Chapitre J. Quelques oul de base Pour vir que D(A) est dense dans £3(2), i sufit de montrer que D(A} 40) ; soit done J € L2(A) ta que pour tout v € D(A) on ait (flv) = 0, En Drenant w € D(A) tel que w+ Au =f, alors (u-+ Auly) > ful, leat A dite que u =O et f = 0. Ce qui montre que DTA) BM, a 9.2 Remarque. Nous devons fare remarquer qu’en général, si on suppose seulement que les coefficients a, sont dans L(@2) sans aucune hypothise de régulerité supplémentaire, méme en dimension N= I, les fonctions régultres (OP ne sont pas néeesuirement contenues dans D(A) (voir Bzereices). Considérons maintenant un opérateur linéaire (4, D(A)) tel que D(A} soit dense dans B ;on définit Vadjoint de A (noté (A*, D(A") de la fagon suivante On pose Dery {pe F; 30204. Yue DIA), (9, Au) < Chul) Cela sgnifie que D(A") est précisément l'ensemble des éiments y € F° tele ve application wi (p, Au) peut se prolonger, par densité, en une fore linge J ‘continve sur E. Pour un tl gon posers: A°g = J. On peut montterfacilement ‘que (4",D(A")) est_un opérateur fermé sur F” mais, en général, D(A") n'est pas dense dans F (ogpendant si F ext rent, alors D(A") ext dense dans Loraque B est un espace rflexit et F =, un opérateur (A, D(A)) de E dans Best dit nuto-adjcint si A= A* [Nous allons montrer que Yopérateur (A, D(A)) din ch-desous par (92) et ‘autoradjint, lorsque Ia matrce @ ext symeétique 9.3 Proposition. Soient {2 un ouvert de RY et a une metre & coefficients ddan £2 (0) veri (9.1) tlle que pour 1 < i,j < N on ait a4 = ay pp sr 22 Alors Vopérateur (A, D(A)) dein! par (0.2) est autoadjoine sur L4( 2), Démonstration. Nous savons que D(A) st dense dans L3(2) et ainsi on peut finir Vopérateur (A*, D(A")). Montrone d'sbord Vinelusion AC A". Sis € D(A), alors pour ¢ € D(A), par une integration par partes et en utilisant le Init que a” sa, on (alae = fe) diw (alas ete de [terete voters (3) [tees voted = as Cela inplique que pour y € D(A), ons [(ulAy)] < [Au|- [Well e’est & dire que w cantina me lees Sh del (aah eto ss de 8) ee oo aka were ve | $9 Opératenrs llptiques du second onde 41 Soit maintenant » € D(A") et pasons f 2= v + Ate € 14(Q). Diapris le lemme 91,on sit quil existe w € D(A) tel que wt Au = f. Or pulsque AC A* cont Adire que (uo) + AM(u=v) one Soit y € DIA) tel que e+ Ap = w= 0 O= (uv + Ae —alp) = (u—vhe + Ap) = Iu =v, et done v = w, C'est A dire que v «st dans D(A), co qui monte que A= A". Pour d'autres exemples opérnteurs non bornés construits avee des opéra- teurs diferentils, voir Buercices. 9.4 Remarque. Soient H et Hy deux espaces de Hilbert, tls que ITC Hi avec injection continue et dense, le dual Hy état identifi & Ho, et a(.) une forme bilinénire continue et coercive sur H., D’sprés le lemme de Lax-Milgram, on sait ‘que pour tout f © H’, il existe un unique w € Hi tol que pour tout v & Hl on tit a(u,») = (2). On sait quil existe une application linéaire continue A de H dans H" tlle quo alu.) = (Aus) et que Vapplication fv um An*f ext linéaire continue ce 1” dans H. Eh particulier si € Hy, on eonelut qu'il existe uy tal que pour tout » € H on ait a(t, v) = (gle) 0 (,) ext le produit sealaire 44. Hp, Si om pose Bip = ep, on a ina in opérateu linéaire continu et injectif ‘de Ho duns Hy et en porate D(A) == B(H) et Au = B~"(u) pour u € D(A), 0% ‘obtient un opérateur A non boené et, fermé sue Hy. En particulier on peut voir facllement que sin € H est tl que Aue Ho, alors u€ D(A) et Aw Au. On dit parfos que A ext une extension de A’h Dans os conditions, its souvent, pour w-€ Hon éerit par un abiis de notation, (Au) ~ (Adu) ~ a(t), Dans fnrtains ext (quand I Wy a pas risque de confusion) méme pour w HY on rit “Asa lien de Zu, Lonsque a forme bilinénire a} est synétrique, alors on peut vérfer que A et A sont auto-ndjoins et posits. Un exemple typique et le suivant, Sur HT ‘borné, on considre In forme hilinéaire H(A), of 2 est un ouvert olay) = I SS easGeraputer vlad, cn eppotant qu i concn snk dane L(g pour un a> Oo & Tas as AIG 2 ale. Alors en poaant Hy := L2(22}, Popérateur A est celui que nous avons défini en (9.2), alors que A est l'application qui a w € Hi(2) fait corresponctre I distribution Au 8 (as2ju)alément de H-1(2), Si cet exeoleon voi uw pour u € HEC}. wert pt teint ite ‘Au ae de du mre qe Tan salt. ue ce erie dale rpeie ‘stead tbat, a 42° Chapitre 1. Quelgues outils de base 10. Principes du maximum Un tis grand nombre de résultats de régularité,d'uniciué ou d'existnce de solutions dans les problémes eliptiques du second ordre peuvent étre établis en utilisant (on pourrat dire uniquement) le prineipe du maximum, dont nous ‘donnons les énonetsc-dessous (pour ilustrer ext approche dane éeablissement ides résultats de réguarité voir A. Brandt [25) ain que les réfences données ‘hus lain). Par aller es dliféents type de principes du maximum (tr souvent ‘on dit le principe du maximum) sont ts utiles pour établt des estimations « prion’ sur d'éventuells solutions. Solent 1 un ouvert de RM, of) = (ay(Dyexjew une matrice, W:) = iD ese 8 BE) = (BOievew Hous vecteurs, & ¢ une fonction. On oon sire A'et'L deux opérateurs du second ordre définis par Aum = So a (000) +3 BB) +0. Vat (101) (002) tae So adie 8 Yat on, ‘et avec des hypothives sur les coefficients on précisera les domines de oss ‘optrateurs. On dit que A est un opérateur du second erdre 8 partie principale ‘dveryentisle, Remarquons en premier lieu ques par exemple les coefcents xy 1&6, sont dens W!(2), Vopéeateur A et du méme type que L. lest également Smtr qe de Ypdrteur Lon pet suppor mane pte de nal gue 45 = ay, OOF Hye = Ae ay ton _ En revache, fut bien noterqu'en gn! les deux opérateure A ot sont de atte diferentes, e qu'en particulier les propriété (aurtout cles qui concer nent le specte) de oprateur A dépendent de manitre sented ln symétie ‘ou non de ls matrice a), En rege générale on supposera que In matrie a{) vsifie la condition de coercvivé (ou delipticité) Ja>0, VEER", pp. sur 2, 203) olzi§ 6 = D> asl 166 2 ale ‘Roppelons aussi que supga 4 & &é déini pour w € (2) & ta définition 8.25, et que supa u désigne Ia borne supérieure estentille de u sur 2 i (AER; ws App.sur 2) supe ie § 10, Principes du mastmum 43 10.1 Théoréme (principe du maximum faible). Soient 2 un ouvert borné Gonnexe &t ty, Bry, e dans L™(2). On suppose que la condition (10.3) est ‘isi ot que et U-Pmet Ameo dans 9°(0) Sie HY(0) vérife Au £0 au sens de 9'(2) alors sup < suput Voir D. Gilbarg & NS. Trulinger (24, theorem 8.1] ou Bxercices pour Ia Aémonsiration (ef, également G. Stampacchis [152, théordme 3.7] pour le cas ‘les conffciente 8,2, sont dane L™(22) et c € LN/%(0)). On netera que le Principe du maximum faible implique que si Au =f 2 0 au sens de 9'(2) et se H¢(@), sore u > 0, et qu'on particulier on obtient un rsultat 'unieité pour ‘des dquations du type Au = f et u € H(A) en effet si Au = Oot we H(2), en eppliquant le principe du maximum faible het 8 —u, on abtientsupy & <0 ff supa (—) <0, ie w= 0. La version forte du principe du maximam (voit D. Gilbarg & N.S. Trodinge (74, theorem 810} est dannée par 10.2 Théorbme (principe du maximum fort)- Solent @ un ouvert borné ‘annexe ta) ne matrice Vérifiant In condition de coerevité (10.3). On suppose que les coefficients cy, fh, ot © sone dans L™(2) et que c- Vf > 0 dans 1M), Sin € HYD) vénihe Au <0 an sens de (0), et si pour une boule Becfona sup = tap 20, Alors u est constante sur 2 et on a VB = div = En cx qui conoere les opérateurs comme Z donné par (102) on # te résultas suivant (voir D. Gilbarg & N.S. Thudinger (74, § 3.1 et § 32), MHL Protier & HEF. Weinberger (133) 10.8 Théoréme (principe du maximum classique). Soient un ouvert bbomé connexe et L comme dans (10.2). On suppase que e > 0, que (10.3) est satisfaite et que a,b,c € C(2). Siu € CHA)MC(M) vérfe Lu <0 alors on gel) S may w*(0). Comme nous Invons sgnalé pls haut, ce théoréme permet de montrer que pour J ECUM) ot y € CT) In slution du problime de Dirichlet dans 2, Ines wap sur an, st unique dans C2) C40), a Voie’ une version plus pricise a AE, Hopf [83 ef. Gitburg &eN principe du maximum (cette version est dle ‘rudinge (74, theorem 3.5) 44 Chapitre 1. Quelques utile de base 10.4 Théoréme (principe du maximum de Hopf). Soient 2 un ouvert bbomé connexe tL comme dans (10.2). On suppace que ¢ 2 0, que (10.3) es satiate et que as.bue € C(R). Siw € CHA) CCA) vérife Lu <0 et iu ‘atteit un maximum 2 0a Vintrieur de, alors u est éonstante sur 2 inaement nous donnerons une version du principe du maximum pour Vopérateur 1, en affaiblssant les hypothtses de régularté (ef. D. Gibarg & NS. Trudinger (74, theorem 9.1)) 10.5 Théordme (principe du maximum d’Alcksandrov). On consiére tun ouvert bornéconnexe £2 et L un epérateureliptique comme dans (102). On suppose que ¢ 2 0, que (10.3) est stihite et que bye sont dans (7) et JE INA), Hexiste une constante C > 0 dépendant uniquement de N, Ik.» ‘et du diamétre de 9 telle que siw € WE" (2) ACC) vere La < f on 8 supe) < sup wlo) + CUmcoy 10.6 Remarque. Id nous n'avons pus tralté le cas ob ouvert (est CCependant en imposint un certain comportement & infin, et en utilisant les tachniques utiles pour Gtablir les résultats précidents on peut énoneet des prinepes du maximum pour los ouverts non bods, Un exemple typique et Inéressant eat le auvant (voir Bzercies) 10.7 Proposition. On suppose qe pour | <3 < N ls events ay sot dans L™(R") et vérfent la condition (108), 2) > 0 pp. Siw € HRY) verte =¥ Aloydyn) +ons0, alors w <0 presque partout 11. Théorémes de régularité Lorsqu'on aborde la résolution d'une équation aux dérivées partilles par une méthode varitionnello, en gle générale on le fait en changeant peu ou prou la notion de solution : alors que tr souvent dans les applications on a besoin de ‘rowver des solutions riglires (ou clusiques) des équations que l'on rencontre, Je mithocks variaionnelles t cet Ih Pune de leurs limitations, ne permettent de trouver que des solutions fibes ‘Typiquement sion consiére Iéquation de Laplace (1.1) ou encore exemple du probleme de Dirichlet ~2u= J dans un cuvert borné et réguler 2 et u = 0 surle bord 82, mémesi f € C™(2), aplication du iemme de Lax-Milgram ce probléme ne donne qu'une solution w dass H$(02) on dit qu’au lieu de chercher Ue solution au sens classique, on cherched'aboed une solution able, alors que § 14, Théordmes de régularté 45 autres techniques, plus fines ou plus Iaborieuses, permettent de montrerIexis- tence d'une solution u € C7), ‘On voit done qu est indispensable de boucler la boule en se demandant dans. ‘quelle circonstances In solution fuible ainsi trouvée ext solution lasique. Na- furellement cela n'est pas toujours vei, ear i existe des problimes pour lesquels iA n'y a pas de solution classique, mais qui posstdent tout de méme une sl tion faible, A Tinverse, existe aussi des équations qui admettent une elution Classique, mais qui ne peuvent pas re traltées directement par une méthode Saritionnelle, en cherchant d'xbord une solution faible, Il faut done disposer fe plus des méthodes varationnlles, que nous udierons plus loin, de résultats permettant de prouver que ks solutions variationnelles sont (du mains dans ex. {alns eat) solutions réguldres du probléme étude. Par ailleurs il faut savote qu'il plusieurs notions de répulerité, méme s elles se recouvrent en partie. IH y a ume part In régularité au sens classique des eapacis C* ou Ch# pour 0 <0 < 1, et d'autre part In régularité au sens des espuces de Soboley Wr, Pour passer de cette demitre notion bls premibre, comme nous le ferons un peu phis lin sur tn exemple, on eseae de prouver que Ia solution w da problime est dans un espace W"2(22) pour un eouple de réls mp tels que tmp > N, puis on utilise le flt que (pour tn ouvert 2 suflsamment régulier) on a W™() c C8), d'apris le théordme d'nelusion de Morrey-Soboley (proposition 8.1, (i) En général lex théorémer de régularité sont prouvés en distinguant la régu Invite A Pintrieur de celle au bord de Pouvert. Pour In régulrité & Vintérieur, pris localisation (qul consste exentiellement & considrer la fonction Cu oit ¢ fst une fonction de trneature régultre), on se rane A un probleme dans R™ on se base sur un théortmedisant que si Au = f ou La = J, les coefcients 4 Birbe et In donnée f sont suffsamment réguliers sur RM, et sion salt que ‘west dans un espace de fonctions de régularité minimal et bien adaptée au probldme, alors est plus régliére que ce que l'on savat Ensuite, pour montrer Ia réqularité jusqu'an bord, on établit le méme genre de résultats en remplagant R™ par le dem-espace RY = RM" 0,00/, ton utilise des cartes locales pour transformer le probléme au voisinage du bord en un probldme sur le demi-espace RY. Le théortme suivant peut étre tilsé comme point de depart (voie par exemple E, Stein 153, Chapter V,§ 3.3, {theorem 3]) 11.1 Théordme. Soient 1 < p< oo ot fe LRN), Alors si w € Lie(R") verte SL duns 9°"), ‘Alors pour une constante indépendance de f on a aut llwsoqany $C Wf leran 48 Chapitre 1. Quelques outils de bare Notons enfin que les résultats de régularté, Joints & des résultats d'unicité, ‘permettent ausi de montrer existence de soluions pour un grand nombre de problémes ellipkiques du second ordre. Dans ce paragraphe, nous réunissons quelques résultats concernant Ia régularité des solutions des équations aux ‘érivées partes eliptiques du second ordre qu seront utiles par In uit, Nows ‘commengons par énonice Ie théoréme de régulaité de Schauder (vir par exemple D. Gilbarg & N.S, Trudinger [74 theorem 6 6], E. Giusti 75), O.A. Ladytenskaja 4 NN. Ura'ceva (92) on A. Brandt (25). 11.2 Théordme de Schauder. LopérateurL dant défi parla relation (102), ‘on suppase que les coefficients a,b etc sont dans C**(2) pour un @ €0,1{ & tm entier & 2 0, quee 2 0 et que la condition de coercivté (10.3) est sats ‘Alors si Vouvert £2 est borné et de classe CM ot y € CH 2H 7. € CHA) sont données, il existe une unique fonction w ¢ CM" {* dans 2, sur an, 1 de plus, pour une constante C dépendaot seulement de 2, 0,0 ainsi que des hermes des coeficients ay, be dans C**(0), on a Ileana $& (loxa + Wllonam) ID'ulonagy $€ (lose + Wllosvsaem) (On notern que ce théoree n'est pas valle pour @ = 0 ni pour @ = 1: voir Bzereces) “Toujours pour des opérateurs comme L donné pat (10.2), mais opérant dans les espaces [7 (72), on me réultat suivant (voir par exemple lve de D. Gilbarg ENS. Twudinger (74, theorem 9.15 & lemmas 9.17), o O-A. Ladytenskaje NN. Uratcom [92 11.8 Théordme. Liopérateur L etant donné par (102), on suppose que les coefficients sont dans C(), bet e dane L=(2), que c > 0 et quel condition ‘te coerevts (10.3) eat saint. Alors si Fouvert est borné et de classe Chl'ee f € L7(A) est donnée pour 1 < p< oo, Il existe une unique fonction we W29(2)E F(A) tlle que dans 2, le " sur a2, et de pla, pour ane constant indienne def. on & ulw2rcay SC MMercay- Bn particles sip > § ep € CC) i existe une uninue solution w € GEE) WPA) du problime de Dict Le = f dane 1 et u =p sur 2 Considéons maintenant Vopérateur A défi en (10.1); en rige généeale, lorsque Von résout une 6quation du type Au = f dans et u= p sur 80, § 11, Thlortmes de régularté 47 equation Au = f est entendue au sens de $'() et tx condition au bord est Inverprétée nu sens uy € H3(0). De plus, contrairement & ee qui se passe pout les opérateurs comme L défini en (10.2), I condition ¢ > O ne rufit pos Timontrer existence due eolution. C'est porquoi nous énongons le théoréme (gui suit sans aborder Ia question de Vexistence de solution (vet D. Gilbarg & NS. Trucinger [24 theorems 8.12 & 8.13) 11.4 Théordme, Soit A comme en (10.1), la condition de coercivité (10.3) ‘Kant satisflte On suppose que, pour un entier k > 0, 1? est de classe C**2, (que les coeficients 0, sont dans C*(1), bye sant dans L(A) sik = 0 et Gans (0) sik 31. Sif € HA(A), pe H(A) et we H(A) sont celes que Au = f et u—p€ H&M), alors we H™2(02), et pour une constante C pendant uniquement de 12,k,a et des normes de ays,Bs,b,,6 00 = Waesercay $C (ello) + Wesco) + Belnesecay) De plus si et do classe C* ot J.p.04.85,b,¢ sont dans C™(7), alors w € om) 11.5 Remarque. Comme nous l'avons signalé au début de ce paragraph, on peut donner des versions locsles des théortmes de régularité que nous venons Ge voir. Nous renveyons nx ouvrages cités en rélérence pour ees aspects; en particulier pour des demaines poljgénaux (ou ayant des coins) Il faut savoir fqu'en général les estimations intéretires sont vaies mais que les solutions peu: vent présenter des singularité at voisinage des eains. Pour une analyse de ces ‘questions voir P. Crisvard [76 o 11.6 Exemple. Voici un exemple typique de Mutilsation des théorémes de régularité que nous venons de voir. Suppesons que £2 est un ouvert de clase C2 pour un 6 €)0, 1], et que w € HA(A) vrifie Péquation serilinéare au Calas ob a ¢ L9(2) eq > I est un rel tel que (N -2)g SN +2, SiN = 1, comme H§() C C7), on conclut que Au € L(1), et par conséquent u € W?(02) et en particliet we CH4(2); si a € C@) on dédule ‘Que west de classe C? ‘SiN’ = 2, alors, d'apnés les injections de Sobolev, pour tout p < co on a we LAD) eal Jul!" € L7(2), Dans ce cas le théoreme 11:3 implique que ue WA(2) pour tout p < 00, et d'apets Vinégalité de Mortey-Soboley on conclut que u € CM(2). De plus sia. C°*(2) pour un 6 €]0, 1), le théor’ ‘me 11.2 permet de conelure que u € C24() ‘Si Nb 3, alors H§(2) C L* (@2) avec 2° = 2N/WN = 2}, Par constquent cen pean py = 2°/a et f= af ult, on wf € L2™( 22) ot le théoréme 11.3 permet de coneture que w € W22(2) (on remarquera que po > 1). Si po > N lors d'apris Finégalité de Morrey Sobolev u € C*#(2) avec 0:= 1 ~ ge 48 Chopitre 1. Quelques out de hase Si 2pq = NY, alors pour tout p < oo on a u € P(A) ot depres le tndors- me 11. comme Au € 17(0) on aw € W29(2) pour tout p fini, done we Co# pour tout @ < 1. Finalement si 2py 2 N, on sat que w est haldérienne et de owvenu en utilisant Ie fait que usatisfat "equation, on conehut que we W2?(02) Dour tout p et quen particulier w € Ci Si 2yy < N, sachant que d’apris les inégalités de Sobolev on a u € L™(22) avecrs > 2° donné par on peut afirmer que —Au = f = alult“'u € 171(2) avec py = ri/q > pot par conséquent u € W2?(2) Ainsi en répétant cette prooédure un nombre fini ‘de fois (par exemple k fis), on construit une sulte po < py tall que =u € L*() avee 2s > N et on ative & voir que u € W2(2); fnalement, ‘comme cé-dessus, on conclut que u € W29(2) pour tout p fini et ue Cl De plus si a € C°#(f), le theoréme 11.2 permet dle concure que u € C2*(@) Ge prockd, appelé argument de bootstrap, est constamment ullisé pour passer ‘Tune solution faible (obtenue par exemple pat une méthode variationnelle) ‘une solution classique. a Un autre réultat tris utile pour établir I négulaité des solutions est le lemme suivant dit & H. Brezis&T. Kato [32] (voi aussi Bzercices) 11.7 Théorbme (Brezls-Kato). Solent 2 un ouvert de RM, avec N 2 8 et V € Lhc(0), On suppose que V* € L¥(22)+ L(A), I existe alors 4 € que i X> Ay et ge LHO}NL™ (A), Méquation we HM), sadmet une solution unique tlle que Vu € Li(). De plus sig > 0 0n au > 0, et we 122) pour?

= sup{ [A]; € o()} ext le rayon spectral de A, et que dans le uy CA) eat un ouvert non berné et La résolvante de A est souvent notée RQ) = ROA) = (=A), A+ R(X) est une fonction holomorphe défini sur (A) A valeurs dans (EB), ‘re, Mensemble des opérateure linaires continus de E dans Iuiméme. On peut ‘brits (nilement que si (A) on a Videntité RO) ~ Riu) = = RO [Bn ullisant tte relation on monte le résultatsulvant (voir Beercices) (ay 12.1 Lemme, Soient E un espace de Banach complexe et A € (5). 51 n)a cet une suite de p(A) convergeant vers \€ C, alors AG 0(A) elim, HCAn} Notons enfin que st [A]> r(A), alors R(X) = Tog A“ ‘tun pale ordre m 2 Ide (A), alors Ay at ie valeur 12.2 Remarque. Lorsque espace de Banach E est rée, pour étudier le spectre dium opérateut A ngissnt dans E, comme on le fut lors de étude du spectre ‘une matrice carréeréell, il et pls commode de considérer le complexifié ‘de B, ie. Mespace = E@iE, et Vopératour A défni de facon naturelle par ‘Alu + io) := Aw + 4Av agissant sur B. Nous procéderons toujours de cette Imanibre pour étudier le spectre d'un opérateur rél agissant sur un espace de Banach ree a AP, et quest do EC Propre de A. étude du spectre est particulitrementsimplifieloreque'opérateur ext com= pact, ut bien lorsquil est & rézolvante compecte, Le. pour un Xo € (4), la FHeolvante R(Jg) eet compacte (voir Bzerios). Rappelons que si Beit un espace de Banach complexe de dimension infine et T eat un opérateur linéaire de E dans B, on dit que T est compact si Vimage de la boule unité B(0,1) C E par T ext relativerent compacte dans Pin fle dans ce en le thdoréme (i Valternative) {de Fredholm implique que i est un optrateur compact, alors 0 € o(T), tous les ‘laments non nuls de o(T) sont des valeurs propres de P, et chaque valeur pro- pre aun saueeepace propre de dimension fine; plus précistment o(T) \ {0} ext soit vide, soit un ensemble fn, soit une suite jafinie elements y convergeant 50 Chaptre 1. Quelques outils de bse vers nro (oir par exemple H. Brens [28 théoréme VIS], K. Yosda (165, chap- ter Vit] ou F. Riesz & B. St-Nogy (142, chaptre Vl) En oe qui concere les opérateuseliptiques du socond ordre que nous svons ‘considérés plus haut en (101) et (10.2), bien que oes opérateurs soient nan bornés, dansun grand nombre de eas on peut étuder leur spectre en se rameriant ‘étude du spectre dun opérateur compact. Par exemple considérons'opérateur A donné par (10.1), ot on suppase ave les coefcients ay, Bb e sont dans L(A) ot qbe pour una > 00M, pour tout € € RY et pp. sur 2, Tajay(2)6y 2 alél?. En suppowant que 1 est borné et que le domaine e A eat donng par DiA) = {we HIM; Ave HM}, ‘on peut voir faclement quil existe Ao € R tel que pour tout A > Ao et tout we HG(A) on ait (Aut du) > GAVul? (cst un eas peticuler de Vinggalud de Ging ; vor par exemple K, Yosida [165 § V8] et aussi Bzercies). On en dct tout de suite que (4 + Aol) ext un opérateur continu de £2(02) dans lume ot que som Image et préisdment D(A). Comme d'apris le théoreme de Relich-Kondrachov 8.16 Vinjection de H§(2) dans L3(2) est compacte, en conclut que (A+ of)! est compact de £?{22) dans luiméme : on voit que A CSU rssiante compte, Par consiquent, pusque sro n'est pas valeur propre de (A+ of)! i existe une suite (in)a21 elements non nubs de C tlle que dan ~ 0, chaque jig étant ne valeur propre de mulipicié fine, et le spectre 46 (A+ dof) ea donne par (0) U {om 2 1). Fnalement on conclut que le specie de A est donne pat (On remarquera que [i —» +00 ;en fit on peut donner une estimation sur Ia fagon dont {Aa Cen vers infin! (voir chaptre 8), ‘On peut montrer, en procélant de maniéve analogue mais en utilisant le théortme de Schauder 1.2, que Vopérateur L donné par (10.2) agissant dans Veepace C°4(7), avec le domaine Dit) = (ue) posside un spectre disret:o(L) (oir Brereiees), Dans le cas des opérateurseliptiques que nous considérons ici ts premiére valeur propre joue un réle particulier. En eflet sous les hypothises habitueles _que nots avons faites jusqtie, on peut montrer que side plus Vouvert 2 est ‘ormnexe, alors ta prenuére valeur propre est simple et possede une fonction propre positive. Ce résultat est basé sur le théordme de Krein-Rutinan que nous allons ‘Sxonoer dans un instant dans le cadre particulier des spaces C(7) et L7(2) (voir MG. Krein & M.A. Ruttpan (89, et pour le cas général voir HLH. Schaefer (147, Appendix, § 2] ou B. Zeidler [166 § 78); pour fucliter le tiche du lecteur, dans sur 09}, {ni m2 1) et [dal — #0 lorsque n —+ 0 § 12, Vateure propres 51 ce qui suit nous donnons, en le résumant, donne H.H. Schaefer pose Dans la suite de ce paragraphe nous supposons que £2 extn ouvert borné connexe, (122) B=C) ot 2 declase C2, ou bien B= D(M), tl

0, on a Bf > 0 ; dans ce cas on érit B > 0. Comme tout ‘dtanent f € E peat s'érire f = f* ~ J- et que Hl = ILM on peut verifier faclement que si B € <2(E) est posit, alors on a WBE = sup BsL= sup 18/1 its ‘tier (On en conclut en particulier que le etine des opérateurs podiis dans (EB) ext normal c'est & dire que si Bs, Bz © (E) sont deux opérateurs posiif alors [BIT s 1B + Bal. Rappelons enfin que si X est un espace de Banach complexe ft 21+ (2) est une fonction holomorphe (aur un ouvert da plan complexe C) 2 valeurs dans X, un point 29 € 9 est un point régulier de fl existe un disque ‘D(so, R) et une fonction F holomorphe sur wU D(ze,R) tele que f= f sur ‘Un poine qui n'est pas régulier ext dit un point singulier. On peut alors mont facilement le lemme suivant (voir H.H. Schaefer [I47, Appendix, Theorem 2.1] ot Bxercices) 12.8 Lemme. Soent By € £(E) une famille d'epéraeurs posi tll gue fa séteetitre f(z) = 39 Baa” it un rayon de convergence rp > O dans 2B) ‘Aor ry stun pont sngulcr def de plus ce pont sigur est un pol, st ordre maxinal sur fe oerle (= € ©: Is] =) Si B ¢ £(E) ext un opérateur post, avee r(B) > 0, en appliquant ce lemme & ta fonction Se) = Re(B)/2.B) (éfinie sur e disque |2| < 1) on eonelut que r(B) est un point singulier de la Hsdlvante 2» R(X, B), et que par eonséquent r(B) € o(). (On noters que sir(B) = 0, alors o(B) = (0) ; on dit que B et topologiquerent nilpotent). De plus si on suppase que B est positf et compact, avee r(B) > 0, le rayon spectral r(B) est néocsnirement une valeur propre de B : et le uhéortme de Krein-Rutman que nous énongons maintenaat, 12.4 Théoréme de Krein-Rutman, Soient E l'un des espaces de Banach donnée dans (12.2) et B un opératour compact et postt de E dans huiméme de zayon spectral r(B) > 0. Alors r(B}) est un pale dela résolvante R(X, B) (done valeur propre de B), dordre maximal sur le cerle

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