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(Otared Kavian) Introduction À La Théorie Des Po
(Otared Kavian) Introduction À La Théorie Des Po
(Otared Kavian) Introduction À La Théorie Des Po
1,
on ait [fn] <9 pp. sur 12. Alors f € L4(22) et
amr nhi=0, [ree am fst
Lettre pe te meeps mata a ne tn
reg ee
44 Théordme d’Egorov. On suppose que Mest de mesure fnie et que (fae
‘st une suite de fonctions mesurables eonvergeant presque partout vrs f. Alors
pour tout 6 > 0 il existe A C1? mesurable tl que
snes (A*) <8 iy suplite) ~ fs)
De méme il est intéressant de savoir qu’l existe une certain relation entre
a notion de mesurabiité et celle de contimuté. On dispase en effet du théoréme
de Lusin que voit (voir par exemple W. Rudin {145))
4.5 Théortme de Lusin, Soient J une fonction mesurable défini sur 1 et
AC Alun ensemble mesurable et de mesure nie tel que f(x) = 0'siz € AY
‘Alors pour tout ¢ > 0 i existe une fonction 7 € C.(2) tall que
mare: He) ¢fe)} <2 sup fle < up
En particule ff 0 i existe un
ensemble meaurable A, de mesure fine et 6 >0 tes que
.
ts I
YE, mesic wee melt) <4 [nee we WED)
Par exemple si V >= 1 ot 20,1], peut voir que sw € WF(0,1), alors
‘west continue sur [0,1] on aw € W3%(0,1) i et seulement si u(0) = u(l) = 0,
$8 Bxpoces de Sobolev 27
Cependant si ouvert n'est pas ruler, on ne peut pas parler de a restriction
‘dew a bord, et dire que vest nulle sur le bord n'a pas de sens. En réalité lors-
‘que Vouver: £7 ext de classe C', on peut donner un sens & la notion de restriction
Sher le bord dune fonetion de W'9(0) : c'est In notion de trace que nous allons
tir dans un instant, epris avoir vu que sion fait des hypothtses adéquates sur
Tn séyulaité de Vouvert, lex fonctions régulitres sont denses dans W!#(2) (le
cas m > 2 peut se traiter par applications scceasves de oe résultat),
Bn tenant compte de Ia mise en garde précédente, on utilise souvent une ver-
sion faible de I notion de restriction sut le bord 82 d'une fonction de W'(2),
fen ubisant Ia déinition suivante
8.6 Définition. Solent un ouvert deR™ et up ¢ WM
sur 320 au sens de W'(2), sion au—pe WEA),
De manitre générale, pour étuier les propriétés des espaces de Sobolev
W™F(2) i et important de faire des hypothises convensbles sur la régularité
de ouvert 2, au sens du parsgraphe § 7. Diailleurs, comme nous Pavons vu
fu paragraphe § 3, cela eat be eas méme loraq’on eaten préunce des fonctions
Continues haldériennes. Pour cles contre-exemples concemant les résultats qui
fuivent, lorsque £2 n'est pas sufisamment régulier, voir le livre de FLA. Adams
1 (et muss lee erence).
(On montre Ia plupart des résultats de régularité conestnant les espaces de
Sobolev en supposant d'ebord que = R¥. Puis, pour le eas général, on
fonstruit un epérateur de prolongement qui h une fonetion w € W™2(A) Tait
forrespondire un prolongement « W™?(R™) tel que, pout une constante C
pendant uniquement de 2,7, on at Gig = w et
Hloga = [2 éviderament
we Wh (1,41) mall pe CHL, +1) on a fw’ ¢'lon > 1/2,
Grice nu résultat de densité (i) de la propestion 87, on peut voir que si 2
‘xt de clase C,slors les fonctions de W7(1) admettent une trace sut 27, De
fagon plus précis, "application
(86) 0l¥) = Meas
finie sur CAT), vérifie une indgalté du type
Hrolw,
‘t par conséquent se prolonge, par densité, en une application continue de
WI9(0) dane EP(3) (el Bzercice). Tl Ta aus savor que cette applica.
tion nlest nt surjective, m snjetive ot que W,'?(2) est préisément le noyau de
»
Wor? (2) = ker (70).
Limmage de 9 est également un espace de Sobolev (voir FLA. Adams [2, chapter
Ti) et on note
we-ts(an)
owmr(ny)
sie, ant ae we HN be nde sen a
wits pea alles nan
an fe= 0009-0
0d n désigne la normale extérieure & 2:2 et >o(Vu) est le vecteur de composantes.
sida pr 21H Outten ama cn eso
Bee ka ten nS)
8.8 Proposition. Soient 2 un ouvert de classe C? & frontitre bornée et 1 <
< 00, Les opérateurs de trace 7g et 44 étant défnis en (8.8) et (87), pour
‘we W2H(2) on pose a(u) = (role) n(w)). Alors
7 W2 a) fker (9) — W?-E9(AR) x WEAN)
(st un isomorphisme d'espaces de Banach
Une fos que on sat que es fonctions de W''"(2) admettent une trace sur
20, en utilisant la formule d'intégration par parties que nous avons établie nu
paragraphe § 7, on peut montrer la formile integration par parties pour des
fonctions de W'2(0),
§ 8 Brpaces de Sobolev 20
8.9 Proposition. Soit 2 un ouvert de classe C* A frontitre bornée. Alors pour
toate fonction sv € Wh(A) on a.
f,oseKe= [sorters
1 faut remarquer qu’, dans un but de simplifeation, nous avons suppost
que Vouvert £2 et hfrontitre bornée et de classe C;cependant pour des ouverts
plus généraux le méme résultat subsiste pourvu que Von dispase d'un théoréme
fe densité de C1(7) dans W'*(2)
[La proposition 88 els formule dintégration pae parties permettent de don
ner un sene& certains problémes aux limites non homogines, sans que Vom ait
faire des hypothtsee de régulaitépasfoi trop contraignantes. Par exemple si 2
est un ouvert borné de classe C ot si ws ¢ L4(A) est tel que du € L2(2}, alors
fon peut donner un sens & yg(u) et 7y(u). Plus précisément (voir par exemple
HL. Lions [100, pages 168-171) en désignant par
H(A;2) = (we DUM); due LM)
espace de Hilbert muni de la normne w— (uf + 14¥f2)"7, om peut monte
«qe Fappication 7 de a proposition 8.8 (lorsque p= 2) a proloageen une api
ation linéaire continue de H(A 22) dana H-*/*(80) x H-*/(80) ob H=*(09)
“asigne le dual de 11°(222) {comme toujours on identie L2(222) et son dual)
‘Om peut méine donner un sens bo(u), comme élément de H-"/*(82), pour
que we L*(2) et Bue HMR),
Un résul
1e thbortme
10 Proposition. Soient m 2 1 un entir 1 < p Osip=N>2et
1h
aneGnx) 5
Pour se souvenir de la relation ui existe ets los divers expan de tte
‘nda, on pourra procéer comme sult, iw € W"=(R™) eA > 0, on pose
waz),
tox rit inggalié pour la fonction uy. Bnsute on calule les différentes normes
‘ui interviennent dans Vinggalité en fonction de cells dew ot de 2
wale)
lake =F Illy, Malle = AA Ile, AVwally = AFI Velly
Si Vindggaié est vraie pour tout w € WH?(RY) et tout A> 0, on doit néoesaire-
rent avoir y ow
(E S 1) +H
a \5 G
Le méme azgument monte que si mp < NY, alow 9° = iA wt le
seul expeeantq te que pour tou u € CP(R™), on puss mir lulea <
CID
8.19 Remarque. Lorsque p< N, on pose pt 2= p'¥ om li. Linggalité de
Saboley monies que si par exemple ext de case C!& fone borne, espace
W19(0) est conten dans [7 (12) ave natin contrive. Toujours en suppenant
‘ep < Nas ean aucune hypothtsederégulrté wr Veuve, Gana
tote de WA), comme adherence de C(2) pout Ia pre de W'9(0},
tnontre ques Cex a conatante Itervenant dans a propeition 8.10) 00 a$2 Chapntre 1. Quelgues outils de hase
(as) Yue W372), — le SCHVal,
En effet i suit de passer a Ia limite dans (88) en se resteignant sux fonctions
de C2"(2). Toutefois, comme nous le verons parla suite, lx mellere constante
dans cette indgalité ext indépendante de Vouvert 2 et dépend uniquement de p
‘et de-N. Naturellement cxtte remarque est également valable pour'm > 2.
Cependant il faut bin noter que les injections de Sobolev pour les expaces
W™F(2) dependent, i travers un résultat de prolengement, de In régularité de
ouvert 2. De fit, om peut donner des exemples ouverts 12 nom régulers ei
tun seul point tele que W"9(2) ne soit contenu dans aucun espace L4(02) pour
a> p (voir R.A. Adar (2, theorem 5.32). De méme si est un ouvert non
borné de mesure fine, alors W™(2) n'est conten dans aucun L*(22) avec q > p
(oir 2, theorem 5:30) o
Quand £7 est un ouvert born, on vol faclement que tinggalié de Gagliando-
Nirenberg ne peut pas étre vale pour les fonctions u € W'?(22) (ear les con-
stantes sont dans cet espace). Cependant en utilsant un théoréme de prolonge-
‘ment on peut montrer le résultt suivant (voir Ezercices pour la démonstration)
8.14 Proposition. Soient un ouvert borné connexe de clase C!,1.< p<
et 1 1 on supply) C
BOOS) Ret: Walle coy = leh ea > 0
De me, lorsque 1 est non born en glntra Tinjction de W@(2) dans
122) west pos compacte. Par exemple sf? = R™ (ou un ouvert invatiant par
teanalation dane une direction) et tp € O*(R), pour toute suite (am)q tell
‘ie [zal 00, Inte
leallmy $ bealioany = Melina
wale) = ele +20)
vic Hunky = Wlhig. alors que um — 0 dans LA(R™ ible et Bull
ele > 0° Pat consequent: (my ne peut &
our aueus ¢
1 fat cependant remarquer que la perte de compacié dane le cas de
injection de 7(02) dans LP" (2) eat denature loal, alors que dans le caso
ouvert £7 est non-borné (par exemple espace tout entier) In pete de compacité
provient de Vinvariance du domaine par translation, et de fats 2 est un ouvert
‘uelonque et p < NV alors pour tout ¢ O et ve C3(2), on 8
As(1+24(¢I0) + Abo?) = dikes + Ol?
SV. + tel?
Sdn +2 VpuIVe) + 21a?
a simpliant et fsisant tendre ¢ vers afro, om déduit que (VesIV0) =
que 1 Wérife Méquation ~ By, = Ayyy au sens des die
aot,
Auf rle) et finale
taibutions
De méme son définit Ay Par90 Chapitre 1. Quelquet outils de base
Dupe mr { [iveceiras; we wsrn, ui fu(2yPar
1}.
sat qo xt el ue Pinkgalté de Pinca xt vai pour W2(0), alors
Dap > O- Dans le eis ob Minjection de W2(2) dans L7(0) est compacte, on
pelt montrer que Ay est atteint pour une ertaine fonction iy € WEF)
eitan Lot gly = Tet
tiv (I pig! 20¢15) = Arslerel Mey st sens de 9'(0),
Nous reviendrons sur oes questions plus loin lors de I'étude des multiplicteurs
de Lagrange et des méthodes variationnells, o
En utilisant In proposition 8.18, on obtient important résultat suivant
£8.20 Corollair. Si ext borné das une direction ou s'est de mesure fae
ors, sur espace W"(12),u>=1Vall tun norme 6uialente celle indute
par Wa)
Loma cela net as és In norme nenique de W)7(2) est suppene
tre IVa
‘Dans Te cas de Veapace W!9(22) on dispose de négeté de Poincaré-
Wirkinger, dont on pour vor a démonstraton dans las Beerczes
£8.21 Proposition (inégalité de Poincaré-Wirtinger). Solent 2 un ouvert
bomé et connexe de clase C! et 1 < p< oo. Alors siw C 22 ost mesurable
‘avec mes(u) > O et m(u) = rea(u)* [ulz)de, il existe une constante C > 0
‘gpendant uniquement de uy? et p tile que pour tout we W9(2) on ait
(air) fu mull < 61a
Bn particulier sur espace Vo = (v € W'%(0) mu) =O}, we [ally est ane
torme Squmlente & celle indie par Ix norme de W!9(0)
En rélit, avec es notations c-dessus, Vindgalité de Poincaré Wirtingor pro-
prement dite correspond au eas ob p= 2 et = 2
Une propriété importante des fonetions de W’7() est le fait qu’elles peu-
vent erie comme In diférence de deux fonctions positives de W#(2), Phas
préciiment on a (voir par exemple G. Stampacchia 152, lemme Lt} et Bzer-
ices)
8.22 Proposition. Soient | 1 un enter, p > 1 un rél et
ue WR") tlle que D°u = 0 sur 2 pour tout a EN" tel que lal O presque partout, il existe une suite
de fonctions tn, € C3°() tlle que tg 2 0 et fu~ tl wgrr(ay tend vers 0
forsque ro,
Le résultat suivant (inégalité de Kato) est trés utile pour obtenir des esti-
mations « prion. On pours en voir la démonstration dans les Exercices, On
tappelle ques Ti,Ts € 9°(2), on derit 7, > Ty si pour toute fonction positive
€ HM} ona (F.,g) > (Tag). On nove enfin agn(t) la fonction signe qui vaut
4H pour ¢> 0, so pour t= Ot =1 pour t <0.
6.24 Lemme (inégalité de Kato). Soitu € L}.,(A) telle que du € Lil),
Alors on
Alul 2 sgn(u) Au au sens de (0)
En utilisant la proposition 8.22 et la définition 86, pour u € W(2) on
peut déini une notion de masimsum de x sur O87 nu sens W#(0) de la fagon
suivante
25 Définition. Soient £2 un ouvert de RY, € Ret wc WH(0). On
dit que w A aur B2 au sens de W'9(2) ai (v—X)* € WED). Pour tout
we WA), on pose alors
supw sein (AER, j #52 sur 20 au sens de W'9(9)},
(08 par convention inf @
20) et de méme38 Chaptre 1. Quelques oils de base
9. Opérateurs elliptiques du second ordre
Solent E, F deux esprces de Banach. Un opérateur linéaire sur E (a valeuts)
dans F ext un couple (A, D(A)) ot D{A) C E est un sous-espace vectoril de E
ft A est une application linéaire de D(A) dans F. On dit alors que D(A) ext le
domaine de Vopérsteur. Le graphe de A est défi par
(A) = ((u, Au); we DEA) CBX.
Si (A, D(A)) et (B,D(B}) sont dex opératours de E dans F, on écrit Ac B
lorsque D(A) C D(B) et, pour tout we D(A), on a Au = Bu. Loraqu'on dit
que A~ B, cal eigniie que AC Bet BCA
‘On ait que Vopérateur (A, D{A)) ost fermé si G(A) est ferme dans E x F.
‘Cala revient & die que si (un est une suite de D(A) tele que ty + w dans
Bet Aug ~ f dans F, alors w € D(A) ot f = Au. Par exemple si A est une
‘pplication linéaire continue de E dans F, alors (A, ) est un opérateur fermé
‘su sens qué nous vencns d'introduire. De méme si (A, D(A)) est un opérateur
Termé de B dans F et B ext une application linéaire continue de E dans F,
alors (A+ B,D(A)) ext fermé (voir Bzercices). Un autre cas partiuliérement
Intéressant pour la suke et le suivant. Si B est une application linéaire continue
ct injective de F dana B, sors en posant D(A) = R(B) = Im(B) (\. image
de B), et A= B™, on obtient un opérateur fermé (4, D(A)) de B dans F
En effet on voit que G(A) et fermé dans E'x F, puisque G(A) n'est autre que
Viroage ce G() dans Isométriecanonique entre E x F et Fx E
Loraque (4, D(A) est fermé, on munit D(A) dela norme du graphe
wh = Wile + BA.
(On peut visferqu'alors D(A) muni de cette norme est un espace de Banach
dont injection dang Best continue ; de plus A est continu de D(A) (muni de
‘ete norme) dane F
‘On dit que (A, D(A) et fermate st Padhirence OTA) de GA) dans B x F
cot le grape dun operate lini, Le (7) € GTA) ot (v9) € GCA) lors
na foo, Cala revient & dite quest une Site (nm de D(A) est tlle que
20,6 Ag =f alrs
Voie! un exemple typique dun opérateur fermé sur L?(0) que nos wilisrons
par In suite, Solent £2 un ouvert de RY eb «= (4y), < py tall que
=u € L*() avee 2s > N et on ative & voir que u € W2(2); fnalement,
‘comme cé-dessus, on conclut que u € W29(2) pour tout p fini et ue Cl
De plus si a € C°#(f), le theoréme 11.2 permet dle concure que u € C2*(@)
Ge prockd, appelé argument de bootstrap, est constamment ullisé pour passer
‘Tune solution faible (obtenue par exemple pat une méthode variationnelle)
‘une solution classique. a
Un autre réultat tris utile pour établir I négulaité des solutions est le
lemme suivant dit & H. Brezis&T. Kato [32] (voi aussi Bzercices)
11.7 Théorbme (Brezls-Kato). Solent 2 un ouvert de RM, avec N 2 8 et
V € Lhc(0), On suppose que V* € L¥(22)+ L(A), I existe alors 4 €
que i X> Ay et ge LHO}NL™ (A), Méquation
we HM),
sadmet une solution unique tlle que Vu € Li(). De plus sig > 0 0n au > 0,
et we 122) pour? = sup{ [A]; € o()} ext le rayon spectral de A, et que dans le
uy CA) eat un ouvert non berné et
La résolvante de A est souvent notée
RQ) = ROA) = (=A),
A+ R(X) est une fonction holomorphe défini sur (A) A valeurs dans (EB),
‘re, Mensemble des opérateure linaires continus de E dans Iuiméme. On peut
‘brits (nilement que si (A) on a Videntité
RO) ~ Riu) = = RO
[Bn ullisant tte relation on monte le résultatsulvant (voir Beercices)
(ay
12.1 Lemme, Soient E un espace de Banach complexe et A € (5). 51 n)a
cet une suite de p(A) convergeant vers \€ C, alors
AG 0(A) elim, HCAn}
Notons enfin que st [A]> r(A), alors R(X) = Tog A“
‘tun pale ordre m 2 Ide (A), alors Ay at ie valeur
12.2 Remarque. Lorsque espace de Banach E est rée, pour étudier le spectre
dium opérateut A ngissnt dans E, comme on le fut lors de étude du spectre
‘une matrice carréeréell, il et pls commode de considérer le complexifié
‘de B, ie. Mespace = E@iE, et Vopératour A défni de facon naturelle par
‘Alu + io) := Aw + 4Av agissant sur B. Nous procéderons toujours de cette
Imanibre pour étudier le spectre d'un opérateur rél agissant sur un espace de
Banach ree a
AP, et quest do EC
Propre de A.
étude du spectre est particulitrementsimplifieloreque'opérateur ext com=
pact, ut bien lorsquil est & rézolvante compecte, Le. pour un Xo € (4), la
FHeolvante R(Jg) eet compacte (voir Bzerios). Rappelons que si Beit un espace
de Banach complexe de dimension infine et T eat un opérateur linéaire de E dans
B, on dit que T est compact si Vimage de la boule unité B(0,1) C E par T ext
relativerent compacte dans Pin fle dans ce en le thdoréme (i Valternative)
{de Fredholm implique que i est un optrateur compact, alors 0 € o(T), tous les
‘laments non nuls de o(T) sont des valeurs propres de P, et chaque valeur pro-
pre aun saueeepace propre de dimension fine; plus précistment o(T) \ {0} ext
soit vide, soit un ensemble fn, soit une suite jafinie elements y convergeant50 Chaptre 1. Quelques outils de bse
vers nro (oir par exemple H. Brens [28 théoréme VIS], K. Yosda (165, chap-
ter Vit] ou F. Riesz & B. St-Nogy (142, chaptre Vl)
En oe qui concere les opérateuseliptiques du socond ordre que nous svons
‘considérés plus haut en (101) et (10.2), bien que oes opérateurs soient nan
bornés, dansun grand nombre de eas on peut étuder leur spectre en se rameriant
‘étude du spectre dun opérateur compact.
Par exemple considérons'opérateur A donné par (10.1), ot on suppase ave
les coefcients ay, Bb e sont dans L(A) ot qbe pour una > 00M, pour
tout € € RY et pp. sur 2, Tajay(2)6y 2 alél?. En suppowant que 1 est
borné et que le domaine e A eat donng par
DiA) = {we HIM; Ave HM},
‘on peut voir faclement quil existe Ao € R tel que pour tout A > Ao et tout
we HG(A) on ait (Aut du) > GAVul? (cst un eas peticuler de Vinggalud
de Ging ; vor par exemple K, Yosida [165 § V8] et aussi Bzercies). On en
dct tout de suite que (4 + Aol) ext un opérateur continu de £2(02) dans
lume ot que som Image et préisdment D(A). Comme d'apris le théoreme
de Relich-Kondrachov 8.16 Vinjection de H§(2) dans L3(2) est compacte, en
conclut que (A+ of)! est compact de £?{22) dans luiméme : on voit que A
CSU rssiante compte, Par consiquent, pusque sro n'est pas valeur propre
de (A+ of)! i existe une suite (in)a21 elements non nubs de C tlle que
dan ~ 0, chaque jig étant ne valeur propre de mulipicié fine, et le spectre
46 (A+ dof) ea donne par (0) U {om 2 1). Fnalement on conclut que le
specie de A est donne pat
(On remarquera que [i —» +00 ;en fit on peut donner une estimation sur Ia
fagon dont {Aa Cen vers infin! (voir chaptre 8),
‘On peut montrer, en procélant de maniéve analogue mais en utilisant le
théortme de Schauder 1.2, que Vopérateur L donné par (10.2) agissant dans
Veepace C°4(7), avec le domaine
Dit) = (ue)
posside un spectre disret:o(L)
(oir Brereiees),
Dans le cas des opérateurseliptiques que nous considérons ici ts premiére
valeur propre joue un réle particulier. En eflet sous les hypothises habitueles
_que nots avons faites jusqtie, on peut montrer que side plus Vouvert 2 est
‘ormnexe, alors ta prenuére valeur propre est simple et possede une fonction propre
positive. Ce résultat est basé sur le théordme de Krein-Rutinan que nous allons
‘Sxonoer dans un instant dans le cadre particulier des spaces C(7) et L7(2) (voir
MG. Krein & M.A. Ruttpan (89, et pour le cas général voir HLH. Schaefer (147,
Appendix, § 2] ou B. Zeidler [166 § 78); pour fucliter le tiche du lecteur, dans
sur 09},
{ni m2 1) et [dal — #0 lorsque n —+ 0
§ 12, Vateure propres 51
ce qui suit nous donnons, en le résumant, donne H.H. Schaefer
pose
Dans la suite de ce paragraphe nous supposons que
£2 extn ouvert borné connexe,
(122) B=C) ot 2 declase C2,
ou bien B= D(M), tl 0, on a Bf > 0 ; dans ce cas on érit B > 0. Comme tout
‘dtanent f € E peat s'érire f = f* ~ J- et que Hl = ILM on peut verifier
faclement que si B € <2(E) est posit, alors on a
WBE = sup BsL= sup 18/1
its ‘tier
(On en conclut en particulier que le etine des opérateurs podiis dans (EB) ext
normal c'est & dire que si Bs, Bz © (E) sont deux opérateurs posiif alors
[BIT s 1B + Bal. Rappelons enfin que si X est un espace de Banach complexe
ft 21+ (2) est une fonction holomorphe (aur un ouvert da plan complexe C)
2 valeurs dans X, un point 29 € 9 est un point régulier de fl existe un disque
‘D(so, R) et une fonction F holomorphe sur wU D(ze,R) tele que f= f sur
‘Un poine qui n'est pas régulier ext dit un point singulier. On peut alors mont
facilement le lemme suivant (voir H.H. Schaefer [I47, Appendix, Theorem 2.1]
ot Bxercices)
12.8 Lemme. Soent By € £(E) une famille d'epéraeurs posi tll gue fa
séteetitre f(z) = 39 Baa” it un rayon de convergence rp > O dans 2B)
‘Aor ry stun pont sngulcr def de plus ce pont sigur est un pol,
st ordre maxinal sur fe oerle (= € ©: Is] =)
Si B ¢ £(E) ext un opérateur post, avee r(B) > 0, en appliquant ce lemme &
ta fonction
Se) = Re(B)/2.B)
(éfinie sur e disque |2| < 1) on eonelut que r(B) est un point singulier de la
Hsdlvante 2» R(X, B), et que par eonséquent r(B) € o(). (On noters que
sir(B) = 0, alors o(B) = (0) ; on dit que B et topologiquerent nilpotent).
De plus si on suppase que B est positf et compact, avee r(B) > 0, le rayon
spectral r(B) est néocsnirement une valeur propre de B : et le uhéortme de
Krein-Rutman que nous énongons maintenaat,
12.4 Théoréme de Krein-Rutman, Soient E l'un des espaces de Banach
donnée dans (12.2) et B un opératour compact et postt de E dans huiméme de
zayon spectral r(B) > 0. Alors r(B}) est un pale dela résolvante R(X, B) (done
valeur propre de B), dordre maximal sur le cerle