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1 Clermont-Ferrand, série C

Exercice 1
Exercice 2
Problème

2 Grenoble, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème

3 Groupe I, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème

4 Groupe I bis, série C


Exercice 1
Exercice 2
Problème

5 Lille, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème

6 Montpellier, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème

1
7 Nantes, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème

8 Reims, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème

9 Toulouse, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème

10 Amérique du sud, série C


Exercice 1
Une urne contient 20 boules, indiscernables au toucher, dont r sont rouges,
b bleues, v vertes et j jaunes. Les entiers r, b, v, j sont respectivement propor-
tionnels à 1, 2, 3 et 4.
1. On tire une boule au hasard et on la remet. Quelles sont les probabilités
des différentes couleurs ?
2. On tire une boule, on note sa couleur, on la remet. On fait trois fois cette
expérience et l’on s’intéresse au nombre de boules bleues tirées. On définit
ainsi une variable aléatoire X sur l’ensemble Ω des épreuves.
a. Donner les éléments de X(Ω),
b. Calculer P ({ω, X(ω) = k}) où k ∈ X(Ω).
c. Représenter graphiquement la fonction de répartition de X.
d. Calculer l’espérance mathématique et la variance de X.
N.B. – La précision des calculs sera 10−3 .
Exercice 2
Soit p un entier positif ; les éléments de Z/pZ sont notés 0̇, 1̇, 2̇, . . . Résoudre
le système
2̇x + 2̇y = 0̇,

5̇x − 1̇y = 2̇,
dans les deux cas suivants

2
1. p = 7,
2. p = 8.
Problème
Dans le plan affine euclidien, orienté P, rapporté au repère orthonormé
( O , −→
u , −→v ) on considère pour ϕ réel donné, l’application affine Tϕ de P
dans P définie par Tϕ (0) = 0, et la matrice de l’application vectorielle associée
à T. écrite dans la base ( O , −
→u , −→v )
cos ϕ − sin 3ϕ
 
.
sin ϕ − cos 3ϕ
I – 1. Calculer ϕ pour que Tϕ soit une symétrie orthogonale par rapport à
une droite. Préciser, suivant les valeurs de ϕ, l’axe de chaque symétrie.
2. Construire la courbe (C) représentative de la fonction numérique f
définie par
f (x) = ex − e−x .
3. Soit (C1 ) la courbe transformée de (C) par T π2 et g la fonction nu-
mérique de représentation graphique (C1 ). Quelle relation existe-t-il
entre f et g ?
Calculer g(x).
II – 1. Caractériser T π4 .
2. Construire la courbe (Γ) représentative de la fonction numérique h
définie par √
h(x) = x − 2 x.
3. x et y désignant les coordonnées du point M , calculer l’aire de
S = {M | 0 6 x 6 1, h(x) 6 y 6 0}.

4. Montrer que l’image de (Γ) par T π4 est incluse dans une parabole dont
on demande le paramètre, les coordonnées du foyer, l’équation de la
directrice.
III – 1. Calculer ϕ pour que Tϕ soit une rotation ; préciser suivant les valeurs
de ϕ le centre et l’angle de chaque rotation.
2. a. Soit s la symétrie orthogonale par rapport à la droite d’équation
x = 1.
Au point M de coordonnées (x, y) on associe le point M ′ = s(M )
de coordonnées (x′ , y ′ ). Calculer x′ et y ′ en fonction de x et y.
b. Soit t = s ◦ T π4 ◦ T π4 . À tout point M de P, on associe le nombre


complexe z = x + iy et à t(M ) on associe z ′ = x′ + iy ′ .


Quelle relation lie z et z ′ ?


c. Déterminer la droite (D) et le vecteur V qui dirige (D) tels que t
soit la composée commutative de la symétrie orthogonale par rap-


port à (D) et de la translation de vecteur directeur V .

3
11 Centre d’outremer, série C
Exercice 1
1. Soit le nombre complexe Z = A + iB. On dit √ que z1 est une racine√qua-
trième de Z si z14 = Z. On donne Z = −8(1+i 3). Montrer que z1 = 3−i
est une racine quatrième de Z.

2. Résoudre dans C l’équation z 4 + 8 + 8i 3 = 0. Donner le module et
l’argument de chaque solution.
Exercice 2
Dans le plan affine euclidien A2 , de repère orthonormé ( O , −

ı , −

 ) on
considère le mobile M de coordonnées
x = et − 2

M t ∈ R+ .
y = −et − 3e−t + 4
1. Montrer que la trajectoire est une partie d’une.courbe dont on donnera
une équation cartésienne. Dessiner cette trajectoire en précisant le sens du
mouvement.
2. Vérifier qu’il existe un point fixe Ω tel qu’à l’instant t le vecteur accéléra-
−−→
tion du mobile M soit le vecteur ΩM .
Problème
I – Soit M (2, 2) l’ensemble des matrices carrées d’ordre deux à coefficients
réels. On considère M défini par
  
a b
M = M ∈ M (2, 2) (∃(a, b, d) ∈ R3 )M = .
c d
1. Montrer que l’ensemble M muni de l’addition des matrices et de la
multiplication par un réel est un espace vectoriel sur R. En donner une
base. Quelle est la dimension de M ? On munit M de l’addition à de
la multiplication matricielles : (M , +, ×) est-il un anneau. On dit que
deux matrices A et B de M (2, 2) commutent si AB = BA.
   ′ 
a b a b′
Soit A = etB = deux matrices de M Montrer que
c d c′ d′
la condition a = d et a′ = d′ est une condition suffisante pour que A
et B commutent. Est-ce une condition nécessaire ?
2. On considère
e 0
  u 
B = M ∈ M (∃u ∈ R)M = .
0 e−u
Montrer que B muni de la multiplication des matrices est un groupe
commutatif. Que peut-on dire de l’application ϕ définie par
ϕ : R −→ 
B
eu 0 ?

u 7−→
0 e−u

4
3. Soit E un espace vectoriel réel de dimension deux et ( − →
ı , −
→ ) une base
de E. Pour tout triplet (a, b, d) de réels, on définit l’application linéaire
de E dans E, notée −
→ − →
 fa,b,d dont la matrice dans la base ( ı ,  ) est
a b
Ma,b,d = Déterminer toutes les applications fa,b,d vérifiant
c d

fa,b,d ◦ fa,b,d = fa,b,d .

a. Définir géométriquement f 21 ,− 12 , 12
b. Quelles sont les applications fa,b,d involutives ?
II – Soit E un espace affine de dimension deux, d’espace vectoriel associé E,
rapporté au repère cartésien ( O , −

ı , −

 ).
1. On considère les applications affines ga,b définies pour tout couple de
réels (a, b) par

x = ax + by + 1,
 ′
y ′ = bx + 2ay − 1.

Déterminer l’ensemble C des couples (a, b) pour lesquels l’application


ga,b n’admet pas un point invariant unique.
−−→
Soit H = M ∈ E (∃(a, b) ∈ C )0M = a− →ı + b−→
n o
 . Déterminer la na-
ture de H et donner ses éléments caractéristiques. Discuter selon le
choix de (a, b) dans C l’existence des points invariants de ga,b .
2. On considère l’application h de E dans E définie par

x = x + y ,
 ′
y ′ = x − y + 2.

a. Montrer que h est une application affine bijective. Quelle est l’image
de la droite d’équation x + y − 2 = 0 dans le repère ( O , −→
ı , − →
 )?
b. Montrer que h a un unique point invariant
Soit A0 le point de coordonnées (1, 3) dans le repère ( O , −
→ı , −
→ ).
Soit A1 = h(A0 ), A2 = h(A1 ) . . . Calculer les coordonnées (Un , Vn )
de An = h(An−1 ) en fonction de n, pour tout entier naturel n. Un ,
et Vn admettent-elles des limites finies quand n augmente indéfini-
ment ? Montrer que les points A2p , appartiennent tous à une même
droite (D0 ) et que les points A2p+1 appartiennent tous à une même
droite (D1 ).

12 Madagascar, série C
Exercice 1

5
1 2

1. On considère la matrice A = .
2 1
On pose A0 = I (matrice unité d’ordre 2), et, pour tout n ∈ N :

An+1 = An A.

Montrer que, pour tout n ∈ N, il existe deux réels αn et βn tels que


 
n αn βn
A =
βn αn

Exprimer αn+1 + βn+1 et αn+1 − βn+1 en fonction de αn et βn . En déduire


des expressions de αn et βn en fonction de n.
2. Soit u la suite réelle définie par u0 > 0 est donné ; pour tout n ∈ N,
un + 2 αn + βn
un+1 = . Vérifier que, pour tout n ∈ N, un = . Expliciter
2un + 1 βn + αn
un en fonction de u0 et de n. En déduire que la suite u admet une limite,
que l’on précisera.
Exercice 2
Dans un espace affine euclidien de dimension 3, on donne trois droites ∆1 ,
∆2 , ∆3 n’appartenant pas à une même direction. Pour i ∈ {1, 2, 3} on désigne
par ( Oi , −

ui ) un repère normé de ∆i , (Oi , ∈ ∆i ; kuk = 1). On se propose de
montrer qu’il existe trois points

A1 ∈ ∆1 , A2 ∈ ∆2 , A3 ∈ ∆3
−−−→ −−−→ −−−→
tels que les vecteurs A1 A2 , A2 A3 , A3 A1 , soient respectivement orthogonaux à

→, −→ − →
u 2 u3 , u1 .

1. À tout point M1 de ∆1 on associe successivement la projection orthogonale


M2 de M1 sur ∆2 , la projection orthogonale M3 de M2 sur ∆2 , et enfin la
projection orthogonale M1′ de M3 sur ∆l .
On pose
−−−→ −−−→
ui , i ∈ {1, 2, 3}; O1M1′ = x′1 −
Oi Mi = xi −
→ →.
u 1

Montrer que x1 et x2 sont liés par une relation de la forme

x2 = a1 x1 + b1 ,

où a1 et b1 sont des constantes (a1 s’exprime simplement en fonction de



→ et −
u →, et vérifie |a | 6 1).
u
1 2 1
En déduire que x1 et x′1 sont liés par une relation de la forme

x′1 = ax1 + b , avec |a| < 1.

2. Conclure.
Problème

6
1. On considère l’application
t3
ϕ : t 7−→ sin t − t + de [ 0 , +∞ [ dans R.
6
Dresser un tableau donnant les variations de ϕ′′ , ϕ′ et ϕ. En déduire
t3
(∀t ∈ [ 0 , +∞ [) t− 6 sin t 6 t. (1)
6
(Le candidat pourra utiliser la formule (1), même s’il ne l’a pas justifiée.)
h π i
2. À tout réel x, on associe l’application fx de 0 , dans R déterminée par
2
t 7−→ cos(x sin t). On désigne par Γx la représentation graphique de fx dans
un plan affine euclidien rapporté à un repère orthonormé (unité graphique :
4 cm) : Étudier fx (continuité, dérivabilité, sens de variation, construction
π
de Γx ) pour les valeurs 0, , π, 2π de x.
2
Dans les questions suivantes on ne cherchera pas à calculer les primitives des
fonctions fx .
3. À tout réel x on associe l’intégrale
Z π2 Z π2
F (x) = fx (t) dt = cos(xsint) dt.
0 0

On se propose d’étudier l’application F de R dans R ainsi définie.


a. Montrer que, pour tout (x, h) ∈ R2 , on a
Z π2     
h h
F (x + h) − F (x) = −2 sin sin t · sin x+ sin t ) dt (2)
0 2 2
    
sin h sin t · sin h |h|
+ sin ) 6 (3)

x t .
2 2 2
et
π|h|
|F (x + h) − F (x)| 6 . (4)
2
b. Déduire de 3a que F est continue sur R et monotone sur [ 0 , π ].
c. Soit x un réel donné. Pour tout réel non nul h, on pose
Z π2
F (x + h) − F (x)
  
h
∆(h) = + sin t. sin x+ sin t dt.
h 0 2
En utilisant les inégalités (que l’on justifiera)
3 3
 
sin h sin t − h sin t 6 |h| | sin3 t| 6 |h| ,

2 2 48 48
|h|3
vérifier ∆(h) 6 . En déduire lim ∆(h) = 0
48 h→0
Montrer que F est dérivable au point x.

7
4. On se propose de trouver un encadrement du réel F (π). On écrit F (π) = I+J,
avec Z π Z π
6 2
I= cos(π sin t) dt et I= cos(π sin t) dt
0 π
6

π π
On désigne par A, B, C les points d’abscisses 0 , , de la courbe (Γπ ).
6 2
a. Par des considérations d’aires, montrer
π
0<I< .
6
b. Soit g : t 7−→ at + b la fonction affine qui est représentée par la droite
BC. On pose h = g − fx .
Vérifier que  h π π i
∀t ∈ , h′′ (t) 6 0
6 2
et que π π 
h′ > 0, h′ < 0.
6 2
En déduire  h π π i
∀t ∈ , h(t) > 0
6 2
Par des considérations d’aires, montrer
π π
− <I<− .
3 6
c. Conclure, et représenter graphiquement les variations de la restriction de
F à [0, π].

13 Maroc - Tunisie, série C


Exercice 1
Exercice 2
Problème

14 New-York - Montréal, série C


Exercice 1
Exercice 2
Problème

8
15 Polynésie Française, série C
Exercice 1
1. - Soit (C, +, ×) le corps des complexes. Pour tout nombre complexe z =
x + iy différent de −1, on pose
z−1
f (z) = Z = .
z+1
On note M l’image de z dans le plan complexe P .
1. Déterminer l’ensemble (T1 ) des points M de P tels que Z soit réel.
2. Déterminer l’ensemble (T2 ) des points M de P tels que Z soit imaginaire
pur :

3. Déterminer l’ensemble (T3 ) des points M de P tels que Arg Z = .
2
Exercice 2
1. Pour tout nombre réel x différent de 0 déterminer le signe de l’expression
h(x) = x − 1 − x Log x.
2. Soit f la fonction numérique de la variable réelle x définie par
Log x

x 6= 1, f (x) =

x−1
 f (1) = 1.

Est-ce que f est continue en x = 0 ; en x = 1 ?


3. Étudier les variations de f et construire sa courbe représentative.
Problème
I – Soit ( −
→ı , −
→ ) une base orthonormée d’un plan vectoriel P On considère
l’ensemble des endomorphismes ϕ(a,b) de P dont
 
a b
la matrice dans la base ( − →ı , −

 ) est où a et b sont des éléments
b a
de R.
(a) Donner une condition nécessaire et suffisante exprimée sur a et b
pour que ϕ(a,b) soit un automorphisme de P. Dans les cas où ϕ(a,b)
n’est pas bijectif déterminer l’ensemble des vecteurs de P invariants
par ϕ(a,b) ainsi que le noyau de ϕ(a,b) .
(b) Déterminer les réels a et b pour que ϕ(a,b) soit un automorphisme
involutif de P. Caractériser géométriquement ces automorphismes
involutifs.
II – Soit P le plan affine rapporté au repère orthonormé ( O , − →ı , −
→ )
(a) À tout quadruplet q = (a, b, m, n) de nombres réels, on fait corres-
pondre l’application affine gq d’endomorphisme associé ϕ(a,b) , telle
que l’image O′ de O par gq ait pour coordonnées (m, n). Détermi-
ner les quadruplets q = (a, b, m, n) pour lesquels gq est involutive.
Caractériser géométriquement les applications gq involutives.

9
(b) Dans cette question, m et n sont des nombres réels fixés. On note
g ′ l’application affine gq telle que q = (−1, 0, m, n). Remarquer que
a = −1 et b = 0. Soit M un point de P de coordonnées (x, y) et
M ′ l’image de M par g ′ . Quelle est l’image par g ′ de la droite (D)
n−m
d’équation y = x + ?
2
(c) Démontrer qu’il existe une application gq , dont on précisera le qua-
druplet q = (a, b, m, n), qui soit une homothétie de rapport positif,
transformant le cercle (C) d’équation

x2 + y 2 − 4x + 4y = 0

en le cercle (C ′ ) d’équation

x2 + y 2 − 10x + 10y + 18 = 0.

1 1
 
(d) Soit g ′′ l’application gq correspondant au quadruplet q = , − , 0, 0
2 2
. Montrer que g ′′ est une projection sur une droite (∆) parallèlement
à une droite (∆′ ).

16 Pondichéry, série C
Exercice 1
1. a et b étant deux réels, soit f l’application de R dans R définie par

 f (x) = ex − 2x − 1 si x < 0,

f (x) = ax2 + bx
√ si 0 6 x < 2,
f (x) = 2x si x > 2.

(a) À quelle condition sur a et b, f est-elle continue au point 2 ?


(b) Pour quelles valeurs de a et b, f est-elle dérivable au point 2 ? f
est-elle alors dérivable en 0 ?
2. Étudier les variations de l’application g de R dans R définie par

 g(x) = e − 2x − 1 si x < 0,
x

1 3

g(x) = − x2 + x si 0 6 x < 2,
 √ 4 2
g(x) = 2x si x > 2.

Tracer la courbe représentative (Γ) de g dans un repère orthonormé ( O , −



ı ,−

 ).
On indiquera l’asymptote de (Γ) et ses demi-tangente point O.
Exercice 2
Soit n un entier naturel. On considère les trois entiers

A = 2n + 3n , B = 2n+1 + 3n+1 , C = 2n+2 + 3n+2 .

10
1. Démontrer que A et B sont premiers entre eux.
2. Trouver, suivant les valeurs de n, le P.G.C.D. de A et B.
Problème
Soit E un plan affine euclidien, ( O , −
→ı , −

 ) un repère orthonormé de E.
Pour, tout réel α on désigne par sα l’application de E dans E telle que si M est
le point de coordonnées (x, y) est le point de coordonnées (x′ , y ′ ) avec
 1
 x = 2 x − αy,
 ′

 1
 y′ = αx + y + 1.

2
1. (a) Démontrer que sα est une similitude plane directe.
(b) Pour tout point A de E on désigne par EA l’ensemble des images
du point A par les applications sα . Quelle est la nature de EA ?
Discuter. Donner une construction géométrique : simple de EA à
partir des points 0 et A. Soit (F ), l’ensemble des points A tels que A
appartient à EA .
Donner une équation cartésienne de (F ) et, représenter (F ).
(c) Montrer que toute application sα admet un point invariant, et un
seul, ωα . Quel est l’ensemble des points ωα lorsque α décrit R ?
2. Soit
(L) la droite d’équation x = 2,
(L′ ) la droite d’équation y = x − 1.
(a) Montrer qu’il existe un réel β, et un seul, tel que l’image de (L) par
sβ soit (L′ ). Quels sont le rapport, l’angle et le centre ωβ de cette
similitude sβ .
(b) Soit (H) l’ensemble des points M de E tels que, si d(M, O) et d(M, L)
sont respectivement les distances de M à O et à la droite (L),
d(M, O) = d(M, L).
est la nature de (H) ? Tracer (H). Indiquer ses sommets ses foyers et
ses asymptotes.
(c) Soit (H ′ ) l’image de (H) par sβ . Montrer que (H ′ ) est une conique de
centre I ′ (2, −1). Indiquer ses sommets, ses foyers et ses asymptotes.
Montrer qu’elle passe par O. La tracer.
(d) Soit σ une similitude du plan P que
σ(H) = (H ′ ).
Quelle est l’image de (H) par s−1 β ◦σ?
Quelles sont les similitudes directes ou indirectes du plan P qui trans-
forment (H) en (H ′ ) ?
Donner les coordonnées de l’image du point M (x, y) par chacune
d’elles.

11
17 Cambodge - Laos - Japon, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème

18 Viet - Nâm, série C


Exercice 1
1. Déterminer, suivant les valeurs de l’entier naturel n, les restes des divisions
euclidiennes des nombres 4n et 5n par 7.
2. Résoudre dans N l’équation en x :

100 + 102x + 103x ≡ 0 (mod 7).

Exercice 2 √
1 3
Soit le complexe α = + i et la suite (Un , n ∈ N) dans C telle que
2 2
U0 = 1 + i et (∀n ∈ N) Un+1 = αUn .

1. Montrer que (∀n ∈ N)Un+6 = Un . Construire les images des complexes Un


dans le plan complexe.
Soit E l’ensemble de ces images
n
X
2. On pose Sn = Uk
k=0
(a) Calculer
S5 = U 0 + U 1 + U 2 + U 3 + U 4 + U 5 .
(b) Calculer la somme Sn suivant les valeurs de n. Montrer que (∀n ∈
N) Sn = U1 +Uϕ(n), ϕ étant une application de N dans {0, 1, 2, 3, 4, 5}
que l’on définira.
Construire l’ensemble des images des complexes Sn dans le plan com-
plexe.
Problème
Soit P un plan affine rapporté à un repère ( O , −

ı , −

 ) et soit P ′ l’ensemble
des points de P dont les coordonnées sont toutes les deux strictement positives
(On représentera P comme un plan euclidien rapporté à un repère orthonormé
en prenant 2 centimètres comme unité.)
I – Soit ϕ l’application de P dans P ′ telle que, si M a pour coordonnées :
(x, y), M = ϕ(M ) a pour coordonnées x′ = ex , y ′ = ey )
1. Démontrer que ϕ est une bijection.

12
2. Soit (L), (E), (I) les courbes représentatives dans P des fonctions ln
(logarithme népérien), exp (exponentielle de base e : x 7−→ ex ) et idR
(identité de R). Démontrer que chacune de ces courbes a pour image
par ϕ une partie d’elle-même que l’on déterminera. Tracer les courbes
(L), (E), (I) sur un même graphique d’un trait de couleur ou marquer
d’un trait plus épais les parties de (L), (E), (I) qui représentent ϕ(L),
ϕ(E) et ϕ(I) respectivement. Donner une construction géométrique
simple de l’image d’un point de (E) utilisant (E) et (I).  ( On construira
1

sur le graphique l’image du point A de coordonnées −1, .)
e
3. Soit plus généralement (C) la courbe d’équation y = f (x) dans P .
Démontrer que l’image de (C) par ϕ a pour équation y ′ = F (x′ ), F
désignant la fonction exp ◦f ◦ ln. En remarquant que F peut s’écrire
sous la forme (exp ◦f ) ◦ ln ou exp ◦(f ◦ ln), démontrer que si f est
dérivable en x0 , F est dérivable en x′0 = ex0 et calculer F ′ (x′0 ) en
fonction de x0 , f (x0 ), et f ′ (x0 ) valeur de la dérivée de f au point x0 .
Caractériser les points M de (C), s’il en existe, tels que les tangentes
à (C) en M et à ϕ(C) en M ′ = ϕ(M ) soient parallèles.
4. Quelles sont les droites de P qui se transforment en demi-droites, pri-
vées de leur origine, de P ′ ? Déterminer et représenter les images des
droites d’équations respectives
x = 0, y = 0, y = −x + ln 2 et y = x + ln 2.

II – Soit P( − →
ı , −→ ) le plan
  vectoriel associé à P ( O , −
→ı , −

 ) et Π
X
l’ensemble des éléments avec X ∈ R∗+ et Y ∈ R∗+ .
Y
On définit dans Π les lois ⊕ et ⊙ par
      ′     ′  
X X X X XX ′
(∀λ ∈ R) ∀ ∈Π ∀ ∈ Π ⊕ =
Y Y′ Y Y′ YY′
et    λ
X X
λ⊙ = .
Y Yλ
1. Vérifier que (Π, ⊕, ⊙) est un espace vectoriel sur R.
Quel est le vecteur « nul » de Π ?
2. λ et µ désignant deux réels, montrer que
e e e
     λ+µ 
λ⊙ ⊕ µ ⊙ 2 = λ+2µ
e e e

e e
   
En déduire que B = , 2 est une base de Π. Exprimer en
e e
 
X
fonction de X et de Y les coordonnées de l’élément de Π dans
Y
la base B.

13
Application. –
e
 
Étant donné n ∈ N, calculer les coordonnées dans B de et de
en
3
 
.
3n
 
X
3. Soit f l’application de Π dans Π qui associe au vecteur le vecteur
Y
2
 
U X X
tel que U = et U = 2 .
V Y Y
Démontrer que f est un endomorphisme de l’espace vectoriel (Π, ⊕, ⊙)
Déterminer f ◦ f et caractériser entièrement l’endomorphisme f .
4. On convient de représenter Π dans un plan euclidien rapporté à un
repère orthonormé d’axes ΩXet Ω′ Y , l’unité étant (2 centimètres, en
X
associant à tout élément de Π le point de coordonnées (X, Y ).
Y
Tracer la représentation du noyau et de  l’image
 de f (Démontrer
  que
X U
les points représentatifs d’un vecteur et de son image par
Y V
f sont alignés avec Ω.
2
 
Construire le point représentatif de l’image du vecteur √ à partir
2 2
du point représentant ce vecteur. Tracer la représentation
 de la droite
2

vectorielle de Π admettant pour base le vecteur √ .
2 2

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