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Bacs JERC77
Bacs JERC77
Exercice 1
Exercice 2
Problème
2 Grenoble, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème
3 Groupe I, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème
5 Lille, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème
6 Montpellier, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème
1
7 Nantes, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème
8 Reims, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème
9 Toulouse, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème
2
1. p = 7,
2. p = 8.
Problème
Dans le plan affine euclidien, orienté P, rapporté au repère orthonormé
( O , −→
u , −→v ) on considère pour ϕ réel donné, l’application affine Tϕ de P
dans P définie par Tϕ (0) = 0, et la matrice de l’application vectorielle associée
à T. écrite dans la base ( O , −
→u , −→v )
cos ϕ − sin 3ϕ
.
sin ϕ − cos 3ϕ
I – 1. Calculer ϕ pour que Tϕ soit une symétrie orthogonale par rapport à
une droite. Préciser, suivant les valeurs de ϕ, l’axe de chaque symétrie.
2. Construire la courbe (C) représentative de la fonction numérique f
définie par
f (x) = ex − e−x .
3. Soit (C1 ) la courbe transformée de (C) par T π2 et g la fonction nu-
mérique de représentation graphique (C1 ). Quelle relation existe-t-il
entre f et g ?
Calculer g(x).
II – 1. Caractériser T π4 .
2. Construire la courbe (Γ) représentative de la fonction numérique h
définie par √
h(x) = x − 2 x.
3. x et y désignant les coordonnées du point M , calculer l’aire de
S = {M | 0 6 x 6 1, h(x) 6 y 6 0}.
4. Montrer que l’image de (Γ) par T π4 est incluse dans une parabole dont
on demande le paramètre, les coordonnées du foyer, l’équation de la
directrice.
III – 1. Calculer ϕ pour que Tϕ soit une rotation ; préciser suivant les valeurs
de ϕ le centre et l’angle de chaque rotation.
2. a. Soit s la symétrie orthogonale par rapport à la droite d’équation
x = 1.
Au point M de coordonnées (x, y) on associe le point M ′ = s(M )
de coordonnées (x′ , y ′ ). Calculer x′ et y ′ en fonction de x et y.
b. Soit t = s ◦ T π4 ◦ T π4 . À tout point M de P, on associe le nombre
3
11 Centre d’outremer, série C
Exercice 1
1. Soit le nombre complexe Z = A + iB. On dit √ que z1 est une racine√qua-
trième de Z si z14 = Z. On donne Z = −8(1+i 3). Montrer que z1 = 3−i
est une racine quatrième de Z.
√
2. Résoudre dans C l’équation z 4 + 8 + 8i 3 = 0. Donner le module et
l’argument de chaque solution.
Exercice 2
Dans le plan affine euclidien A2 , de repère orthonormé ( O , −
→
ı , −
→
) on
considère le mobile M de coordonnées
x = et − 2
M t ∈ R+ .
y = −et − 3e−t + 4
1. Montrer que la trajectoire est une partie d’une.courbe dont on donnera
une équation cartésienne. Dessiner cette trajectoire en précisant le sens du
mouvement.
2. Vérifier qu’il existe un point fixe Ω tel qu’à l’instant t le vecteur accéléra-
−−→
tion du mobile M soit le vecteur ΩM .
Problème
I – Soit M (2, 2) l’ensemble des matrices carrées d’ordre deux à coefficients
réels. On considère M défini par
a b
M = M ∈ M (2, 2) (∃(a, b, d) ∈ R3 )M = .
c d
1. Montrer que l’ensemble M muni de l’addition des matrices et de la
multiplication par un réel est un espace vectoriel sur R. En donner une
base. Quelle est la dimension de M ? On munit M de l’addition à de
la multiplication matricielles : (M , +, ×) est-il un anneau. On dit que
deux matrices A et B de M (2, 2) commutent si AB = BA.
′
a b a b′
Soit A = etB = deux matrices de M Montrer que
c d c′ d′
la condition a = d et a′ = d′ est une condition suffisante pour que A
et B commutent. Est-ce une condition nécessaire ?
2. On considère
e 0
u
B = M ∈ M (∃u ∈ R)M = .
0 e−u
Montrer que B muni de la multiplication des matrices est un groupe
commutatif. Que peut-on dire de l’application ϕ définie par
ϕ : R −→
B
eu 0 ?
u 7−→
0 e−u
4
3. Soit E un espace vectoriel réel de dimension deux et ( − →
ı , −
→ ) une base
de E. Pour tout triplet (a, b, d) de réels, on définit l’application linéaire
de E dans E, notée −
→ − →
fa,b,d dont la matrice dans la base ( ı , ) est
a b
Ma,b,d = Déterminer toutes les applications fa,b,d vérifiant
c d
a. Définir géométriquement f 21 ,− 12 , 12
b. Quelles sont les applications fa,b,d involutives ?
II – Soit E un espace affine de dimension deux, d’espace vectoriel associé E,
rapporté au repère cartésien ( O , −
→
ı , −
→
).
1. On considère les applications affines ga,b définies pour tout couple de
réels (a, b) par
x = ax + by + 1,
′
y ′ = bx + 2ay − 1.
x = x + y ,
′
y ′ = x − y + 2.
a. Montrer que h est une application affine bijective. Quelle est l’image
de la droite d’équation x + y − 2 = 0 dans le repère ( O , −→
ı , − →
)?
b. Montrer que h a un unique point invariant
Soit A0 le point de coordonnées (1, 3) dans le repère ( O , −
→ı , −
→ ).
Soit A1 = h(A0 ), A2 = h(A1 ) . . . Calculer les coordonnées (Un , Vn )
de An = h(An−1 ) en fonction de n, pour tout entier naturel n. Un ,
et Vn admettent-elles des limites finies quand n augmente indéfini-
ment ? Montrer que les points A2p , appartiennent tous à une même
droite (D0 ) et que les points A2p+1 appartiennent tous à une même
droite (D1 ).
12 Madagascar, série C
Exercice 1
5
1 2
1. On considère la matrice A = .
2 1
On pose A0 = I (matrice unité d’ordre 2), et, pour tout n ∈ N :
An+1 = An A.
A1 ∈ ∆1 , A2 ∈ ∆2 , A3 ∈ ∆3
−−−→ −−−→ −−−→
tels que les vecteurs A1 A2 , A2 A3 , A3 A1 , soient respectivement orthogonaux à
−
→, −→ − →
u 2 u3 , u1 .
x2 = a1 x1 + b1 ,
2. Conclure.
Problème
6
1. On considère l’application
t3
ϕ : t 7−→ sin t − t + de [ 0 , +∞ [ dans R.
6
Dresser un tableau donnant les variations de ϕ′′ , ϕ′ et ϕ. En déduire
t3
(∀t ∈ [ 0 , +∞ [) t− 6 sin t 6 t. (1)
6
(Le candidat pourra utiliser la formule (1), même s’il ne l’a pas justifiée.)
h π i
2. À tout réel x, on associe l’application fx de 0 , dans R déterminée par
2
t 7−→ cos(x sin t). On désigne par Γx la représentation graphique de fx dans
un plan affine euclidien rapporté à un repère orthonormé (unité graphique :
4 cm) : Étudier fx (continuité, dérivabilité, sens de variation, construction
π
de Γx ) pour les valeurs 0, , π, 2π de x.
2
Dans les questions suivantes on ne cherchera pas à calculer les primitives des
fonctions fx .
3. À tout réel x on associe l’intégrale
Z π2 Z π2
F (x) = fx (t) dt = cos(xsint) dt.
0 0
7
4. On se propose de trouver un encadrement du réel F (π). On écrit F (π) = I+J,
avec Z π Z π
6 2
I= cos(π sin t) dt et I= cos(π sin t) dt
0 π
6
π π
On désigne par A, B, C les points d’abscisses 0 , , de la courbe (Γπ ).
6 2
a. Par des considérations d’aires, montrer
π
0<I< .
6
b. Soit g : t 7−→ at + b la fonction affine qui est représentée par la droite
BC. On pose h = g − fx .
Vérifier que h π π i
∀t ∈ , h′′ (t) 6 0
6 2
et que π π
h′ > 0, h′ < 0.
6 2
En déduire h π π i
∀t ∈ , h(t) > 0
6 2
Par des considérations d’aires, montrer
π π
− <I<− .
3 6
c. Conclure, et représenter graphiquement les variations de la restriction de
F à [0, π].
8
15 Polynésie Française, série C
Exercice 1
1. - Soit (C, +, ×) le corps des complexes. Pour tout nombre complexe z =
x + iy différent de −1, on pose
z−1
f (z) = Z = .
z+1
On note M l’image de z dans le plan complexe P .
1. Déterminer l’ensemble (T1 ) des points M de P tels que Z soit réel.
2. Déterminer l’ensemble (T2 ) des points M de P tels que Z soit imaginaire
pur :
3π
3. Déterminer l’ensemble (T3 ) des points M de P tels que Arg Z = .
2
Exercice 2
1. Pour tout nombre réel x différent de 0 déterminer le signe de l’expression
h(x) = x − 1 − x Log x.
2. Soit f la fonction numérique de la variable réelle x définie par
Log x
x 6= 1, f (x) =
x−1
f (1) = 1.
9
(b) Dans cette question, m et n sont des nombres réels fixés. On note
g ′ l’application affine gq telle que q = (−1, 0, m, n). Remarquer que
a = −1 et b = 0. Soit M un point de P de coordonnées (x, y) et
M ′ l’image de M par g ′ . Quelle est l’image par g ′ de la droite (D)
n−m
d’équation y = x + ?
2
(c) Démontrer qu’il existe une application gq , dont on précisera le qua-
druplet q = (a, b, m, n), qui soit une homothétie de rapport positif,
transformant le cercle (C) d’équation
x2 + y 2 − 4x + 4y = 0
en le cercle (C ′ ) d’équation
x2 + y 2 − 10x + 10y + 18 = 0.
1 1
(d) Soit g ′′ l’application gq correspondant au quadruplet q = , − , 0, 0
2 2
. Montrer que g ′′ est une projection sur une droite (∆) parallèlement
à une droite (∆′ ).
16 Pondichéry, série C
Exercice 1
1. a et b étant deux réels, soit f l’application de R dans R définie par
f (x) = ex − 2x − 1 si x < 0,
f (x) = ax2 + bx
√ si 0 6 x < 2,
f (x) = 2x si x > 2.
g(x) = e − 2x − 1 si x < 0,
x
1 3
g(x) = − x2 + x si 0 6 x < 2,
√ 4 2
g(x) = 2x si x > 2.
10
1. Démontrer que A et B sont premiers entre eux.
2. Trouver, suivant les valeurs de n, le P.G.C.D. de A et B.
Problème
Soit E un plan affine euclidien, ( O , −
→ı , −
→
) un repère orthonormé de E.
Pour, tout réel α on désigne par sα l’application de E dans E telle que si M est
le point de coordonnées (x, y) est le point de coordonnées (x′ , y ′ ) avec
1
x = 2 x − αy,
′
1
y′ = αx + y + 1.
2
1. (a) Démontrer que sα est une similitude plane directe.
(b) Pour tout point A de E on désigne par EA l’ensemble des images
du point A par les applications sα . Quelle est la nature de EA ?
Discuter. Donner une construction géométrique : simple de EA à
partir des points 0 et A. Soit (F ), l’ensemble des points A tels que A
appartient à EA .
Donner une équation cartésienne de (F ) et, représenter (F ).
(c) Montrer que toute application sα admet un point invariant, et un
seul, ωα . Quel est l’ensemble des points ωα lorsque α décrit R ?
2. Soit
(L) la droite d’équation x = 2,
(L′ ) la droite d’équation y = x − 1.
(a) Montrer qu’il existe un réel β, et un seul, tel que l’image de (L) par
sβ soit (L′ ). Quels sont le rapport, l’angle et le centre ωβ de cette
similitude sβ .
(b) Soit (H) l’ensemble des points M de E tels que, si d(M, O) et d(M, L)
sont respectivement les distances de M à O et à la droite (L),
d(M, O) = d(M, L).
est la nature de (H) ? Tracer (H). Indiquer ses sommets ses foyers et
ses asymptotes.
(c) Soit (H ′ ) l’image de (H) par sβ . Montrer que (H ′ ) est une conique de
centre I ′ (2, −1). Indiquer ses sommets, ses foyers et ses asymptotes.
Montrer qu’elle passe par O. La tracer.
(d) Soit σ une similitude du plan P que
σ(H) = (H ′ ).
Quelle est l’image de (H) par s−1 β ◦σ?
Quelles sont les similitudes directes ou indirectes du plan P qui trans-
forment (H) en (H ′ ) ?
Donner les coordonnées de l’image du point M (x, y) par chacune
d’elles.
11
17 Cambodge - Laos - Japon, série C
Exercice 1
Exercice 2
Problème
Exercice 2 √
1 3
Soit le complexe α = + i et la suite (Un , n ∈ N) dans C telle que
2 2
U0 = 1 + i et (∀n ∈ N) Un+1 = αUn .
12
2. Soit (L), (E), (I) les courbes représentatives dans P des fonctions ln
(logarithme népérien), exp (exponentielle de base e : x 7−→ ex ) et idR
(identité de R). Démontrer que chacune de ces courbes a pour image
par ϕ une partie d’elle-même que l’on déterminera. Tracer les courbes
(L), (E), (I) sur un même graphique d’un trait de couleur ou marquer
d’un trait plus épais les parties de (L), (E), (I) qui représentent ϕ(L),
ϕ(E) et ϕ(I) respectivement. Donner une construction géométrique
simple de l’image d’un point de (E) utilisant (E) et (I). ( On construira
1
sur le graphique l’image du point A de coordonnées −1, .)
e
3. Soit plus généralement (C) la courbe d’équation y = f (x) dans P .
Démontrer que l’image de (C) par ϕ a pour équation y ′ = F (x′ ), F
désignant la fonction exp ◦f ◦ ln. En remarquant que F peut s’écrire
sous la forme (exp ◦f ) ◦ ln ou exp ◦(f ◦ ln), démontrer que si f est
dérivable en x0 , F est dérivable en x′0 = ex0 et calculer F ′ (x′0 ) en
fonction de x0 , f (x0 ), et f ′ (x0 ) valeur de la dérivée de f au point x0 .
Caractériser les points M de (C), s’il en existe, tels que les tangentes
à (C) en M et à ϕ(C) en M ′ = ϕ(M ) soient parallèles.
4. Quelles sont les droites de P qui se transforment en demi-droites, pri-
vées de leur origine, de P ′ ? Déterminer et représenter les images des
droites d’équations respectives
x = 0, y = 0, y = −x + ln 2 et y = x + ln 2.
II – Soit P( − →
ı , −→ ) le plan
vectoriel associé à P ( O , −
→ı , −
→
) et Π
X
l’ensemble des éléments avec X ∈ R∗+ et Y ∈ R∗+ .
Y
On définit dans Π les lois ⊕ et ⊙ par
′ ′
X X X X XX ′
(∀λ ∈ R) ∀ ∈Π ∀ ∈ Π ⊕ =
Y Y′ Y Y′ YY′
et λ
X X
λ⊙ = .
Y Yλ
1. Vérifier que (Π, ⊕, ⊙) est un espace vectoriel sur R.
Quel est le vecteur « nul » de Π ?
2. λ et µ désignant deux réels, montrer que
e e e
λ+µ
λ⊙ ⊕ µ ⊙ 2 = λ+2µ
e e e
e e
En déduire que B = , 2 est une base de Π. Exprimer en
e e
X
fonction de X et de Y les coordonnées de l’élément de Π dans
Y
la base B.
13
Application. –
e
Étant donné n ∈ N, calculer les coordonnées dans B de et de
en
3
.
3n
X
3. Soit f l’application de Π dans Π qui associe au vecteur le vecteur
Y
2
U X X
tel que U = et U = 2 .
V Y Y
Démontrer que f est un endomorphisme de l’espace vectoriel (Π, ⊕, ⊙)
Déterminer f ◦ f et caractériser entièrement l’endomorphisme f .
4. On convient de représenter Π dans un plan euclidien rapporté à un
repère orthonormé d’axes ΩXet Ω′ Y , l’unité étant (2 centimètres, en
X
associant à tout élément de Π le point de coordonnées (X, Y ).
Y
Tracer la représentation du noyau et de l’image
de f (Démontrer
que
X U
les points représentatifs d’un vecteur et de son image par
Y V
f sont alignés avec Ω.
2
Construire le point représentatif de l’image du vecteur √ à partir
2 2
du point représentant ce vecteur. Tracer la représentation
de la droite
2
vectorielle de Π admettant pour base le vecteur √ .
2 2
14