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PARLEMENT DES ETUDIANTS- SECTION DE LILLE

2022-2023 CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958  

QUINZIEME LEGISLATURE 

Enregistré à la Présidence du Parlement des Etudiants le

PROPOSITION DE LOI  
Visant au contrôle de l’immigration

Présentée par les députés du groupe ETHOS 


ARTICLE PREMIER
Une procédure d’expulsion plus stricte, un véritable droit d’asile et la
récupération des capitaux pour l’intérêt de la nation

1) L’article 511-1 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile est modifié
comme suit :

Le 2° du I est ainsi réécrit :

« 2° Si l'étranger s'est maintenu sur le territoire français au-delà de la durée de validité de son
visa ou, s'il n'est pas soumis à l'obligation du visa, à l'expiration d'un délai de trois d’un mois
à compter de son entrée sur le territoire sans être titulaire d'un premier titre de séjour
régulièrement délivré ; »

Le II est ainsi réécrit :

« II. ― Pour satisfaire à l'obligation qui lui a été faite de quitter le territoire français, l'étranger
dispose d'un délai de trente sept jours à compter de sa notification pour rejoindre le pays dont
il possède la nationalité ou tout autre pays non membre de l'Union européenne ou avec lequel
ne s'applique pas l'acquis de Schengen où il est légalement admissible. Toutefois, lorsqu'il est
accompagné d'un enfant mineur ressortissant d'un autre Etat membre de l'Union européenne,
d'un autre Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen ou de la Confédération
suisse dont il assure seul la garde effective, il ne peut être tenu de rejoindre qu'un pays
membre de l'Union européenne ou avec lequel s'applique l'acquis de Schengen. L'étranger
obligé de quitter le territoire français peut solliciter, à cet effet, un dispositif d'aide au retour
dans son pays d'origine. A Mayotte, l'étranger ne peut bénéficier d'une aide au retour mais,
dans des circonstances exceptionnelles et sous réserve de l'existence d'un projet économique
viable, d'une aide à la réinsertion économique, ou, s'il est accompagné d'un ou plusieurs
enfants mineurs, de mesures d'accompagnement, dans des conditions définies par arrêté du
ministre de l’Intérieur et du ministre chargé des outre-mer. L'autorité administrative peut
accorder, à titre exceptionnel, un délai de départ volontaire supérieur à trente jours s'il
apparaît nécessaire de tenir compte de circonstances propres à chaque cas.

Le délai de départ volontaire accordé à l'étranger peut faire l'objet d'une prolongation par
l'autorité administrative pour une durée appropriée s'il apparaît nécessaire de tenir compte de
circonstances propres à chaque cas. Tout recours pour une prolongation de départ est
refusé indépendamment du motif. L'étranger est informé par écrit de cette prolongation son
expulsion. »

Le b et le c du 3° du II sont ainsi réécrits :

« b) Si l'étranger s'est maintenu sur le territoire français au-delà de la durée de validité de son
visa ou, s'il n'est pas soumis à l'obligation du visa, à l'expiration d'un délai de trois d’un mois
à compter de son entrée en France, sans avoir sollicité la délivrance d'un titre de séjour ;

c) Si l'étranger s'est maintenu sur le territoire français plus d'un mois d’une semaine après
l'expiration de son titre de séjour, de son récépissé de demande de carte de séjour ou de son
autorisation provisoire de séjour, sans en avoir demandé le renouvellement ; »
Le III est ainsi réécrit :

« III. ― L'autorité administrative, par une décision motivée, assortit l'obligation de quitter le
territoire français d'une interdiction définitive de retour sur le territoire français, d'une durée
maximale de trois ans à compter de sa notification, lorsque aucun délai de départ volontaire
n'a été accordé à l'étranger ou lorsque l'étranger n'a pas satisfait à cette obligation dans le délai
imparti.

Des circonstances humanitaires peuvent toutefois justifier que l'autorité administrative ne


prononce pas d'interdiction de retour.

Sauf s'il n'a pas satisfait à une précédente obligation de quitter le territoire français ou si son
comportement constitue une menace pour l'ordre public, le présent III n'est pas applicable à
l'étranger obligé de quitter le territoire français au motif que le titre de séjour qui lui avait été
délivré en application de l'article L. 316-1 n'a pas été renouvelé ou a été retiré ou que, titulaire
d'un titre de séjour délivré sur le même fondement dans un autre Etat membre de l'Union
européenne, il n'a pas rejoint le territoire de cet Etat à l'expiration de son droit de circulation
sur le territoire français dans le délai qui lui a, le cas échéant, été imparti pour le faire.

Lorsqu'elle ne se trouve pas en présence des cas prévus au premier alinéa du présent III,
l'autorité administrative ne peut, par une décision motivée, pas assortir l'obligation de quitter
le territoire français d'une interdiction de retour sur le territoire français d'une durée maximale
de deux ans.

L'étranger à l'encontre duquel a été prise une interdiction de retour est informé qu'il fait l'objet
d'un signalement aux fins de non-admission dans le système d'information Schengen,
conformément à l'article 24 du règlement (CE) n° 1987/2006 du Parlement européen et du
Conseil du 20 décembre 2006 sur l'établissement, le fonctionnement et l'utilisation du système
d'information Schengen de deuxième génération (SIS II). Les modalités de suppression du
signalement de l'étranger en cas d'annulation ou d'abrogation de l'interdiction de retour sont
fixées par voie réglementaire.

Lorsque l'étranger ne faisant pas l'objet d'une interdiction de retour s'est maintenu sur le
territoire au-delà du délai de départ volontaire, l'autorité administrative peut prononcer une
interdiction définitive de retour pour une durée maximale de deux ans à compter de sa
notification.

Lorsque l'étranger faisant l'objet d'une interdiction de retour s'est maintenu sur le territoire au-
delà du délai de départ volontaire ou alors qu'il était obligé de quitter sans délai le territoire
français ou, ayant déféré à l'obligation de quitter le territoire français, y est revenu alors que
l'interdiction de retour poursuit ses effets, l'autorité administrative peut prolonger cette mesure
pour une durée maximale de deux ans il encourt une peine de travaux d’intérêt général
allant de 10 à 20 ans à l’issue de laquelle il fera l’objet d’une expulsion définitive avec
interdiction de retour. S’il commet la même infraction en état de récidive, il encourt une
peine de travaux d’intérêt général allant de 30 à 40 ans.

La durée de l'interdiction de retour mentionnée au premier alinéa du présent III ainsi que le
prononcé et la durée de l'interdiction de retour mentionnée au quatrième alinéa sont décidés
par l'autorité administrative en tenant compte de la durée de présence de l'étranger sur le
territoire français, de la nature et de l'ancienneté de ses liens avec la France, de la circonstance
qu'il a déjà fait l'objet ou non d'une mesure d'éloignement et de la menace pour l'ordre public
que représente sa présence sur le territoire français.

Sauf menace grave pour l'ordre public, la durée totale de l'interdiction de retour ne peut
excéder cinq ans, compte tenu des prolongations éventuellement décidées. L’interdiction de
retour est définitive et ne peut faire l’objet d’aucun recours.

L'autorité administrative peut à tout moment abroger l'interdiction de retour. Lorsque


l'étranger sollicite l'abrogation de l'interdiction de retour, sa demande n'est recevable que s'il
justifie résider hors de France. Cette condition ne s'applique pas :

1° Pendant le temps où l'étranger purge en France une peine d'emprisonnement ferme ;

2° Lorsque l'étranger fait l'objet d'une mesure d'assignation à résidence prise en application
des articles L. 561-1 ou L. 561-2.

Lorsqu'un étranger faisant l'objet d'une obligation de quitter le territoire français avec délai de
départ volontaire assortie d'une interdiction de retour justifie, selon des modalités déterminées
par voie réglementaire, avoir satisfait à cette obligation dans le délai imparti, au plus tard deux
mois suivant l'expiration de ce délai de départ volontaire, l'interdiction de retour est abrogée.
Toutefois, par décision motivée, l'autorité administrative peut refuser cette abrogation au
regard de circonstances particulières tenant à la situation et au comportement de l'intéressé. »

Dans l’article L422-10 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, la
mention « d'une durée d'un an » est remplacée par « d’une durée de deux mois ».

Les articles L521-2 et L521-3 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile
sont abrogés

2) L’article 131-21 du Code pénal est ainsi modifié :

« La peine complémentaire de confiscation est encourue dans les cas prévus par la loi ou le
règlement. Elle est également encourue de plein droit pour les crimes et pour les délits punis
d'une peine d'emprisonnement d'une durée supérieure à un an, à l'exception des délits de
presse. Cette peine s’applique également aux personnes expulsées du territoire national.

Sous réserve du dernier alinéa, la confiscation porte sur tous les biens meubles ou immeubles,
quelle qu'en soit la nature, divis ou indivis, ayant servi à commettre l'infraction ou qui étaient
destinés à la commettre, et dont le condamné est propriétaire ou, sous réserve des droits du
propriétaire de bonne foi, dont il a la libre disposition. La confiscation entraîne la privation
de tout les capitaux et liquidités présents sur le sol national pour les personnes expulsés.
Ces capitaux comprennent les biens immobiliers, l’épargne, le compte bancaire, les titres
financiers et les biens matériels. Lorsqu'une infraction pour laquelle la peine de confiscation
est encourue a été commise en utilisant un service de communication au public en ligne,
l'instrument utilisé pour avoir accès à ce service est considéré comme un bien meuble ayant
servi à commettre l'infraction et peut être confisqué. Au cours de l'enquête ou de l'instruction,
il peut être saisi dans les conditions prévues au code de procédure pénale. »
3) Le Titre V du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile est remplacé par
un article unique ainsi rédigé :

« La demande d’asile s’effectue dans le pays d’origine de l’intéressé ou un pays non
membre de la Communauté Economique Européenne.

Si le demandeur d’asile effectue la demande auprès des autorités à l’intérieur du


territoire national, il fait l’objet d’une procédure d’expulsion vers son pays d’origine ou
un pays non membre de la Communauté Economique Européenne à l’issue de laquelle
débute l’instruction de son dossier.

Si la demande d’asile est acceptée, il obtient un visa au titre de l’asile d’une durée d’une
semaine. Il doit ensuite entamer une demande de titre de séjour auprès des autorités
déconcentrées de l’Etat.

Si les circonstances pour lesquelles le demandeur d’asile a entamé sa demande n’ont


plus lieu d’être au titre de la fin d’une guerre dans son pays d’origine, ses documents de
séjour expirent et il fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire dont les
conditions seront fixées par décret.

Toute personne accueillant des demandeurs d’asile ou facilitant leur entrée, leur
circulation ou leur séjours irréguliers sera punie d'un emprisonnement de cinq ans et
d'une amende de 30 000 Euros. »
ARTICLE 2
Un modèle social redistributif moins attractif aux étrangers

Le 2°, 3°, 6°, 7°, 10 ° de l’article D512-1 du Code de la sécurité sociale sont abrogés

Dans le 3° de l’article D512-2 du Code de la sécurité sociale, les mots : « Lorsque l'enfant
n'est pas l'enfant du réfugié, de l'apatride ou du bénéficiaire de la protection subsidiaire, cet
acte de naissance est accompagné d'un jugement confiant la tutelle de cet enfant à l'étranger
qui demande à bénéficier des prestations familiales » sont supprimés

Le deuxième alinéa de l'article D512-2 du Code de la sécurité sociale est abrogé.

L’Article D512-3 du Code de la sécurité sociale est réécrit comme suit : 

« Des étrangers bénéficiant d’allocations familiales versés en application de la législation


ou de la réglementation d’un autre Etat, ou de la réglementation d’une organisation
internationale, ne peuvent faire l’objet d’aucune allocation différentielle. »

Le deuxième alinéa de l’Article L512-5 du Code de la sécurité sociale est supprimé.

Au du 2° de l’article L. 262-4 du Code de l’action sociale et des familles, les mots « cinq
ans » sont remplacés par « dix ans ».

Le I de l’article L. 822-2 du code de la construction et de l’habitation est complété par un


alinéa ainsi rédigé :

« L’aide personnelle au logement n’est due, au titre de leur résidence principale, qu’aux
français résidant en France et aux étrangers résidant régulièrement et cotisant en
France depuis 2 ans à compter de leur date d’arrivée sur le territoire national »

2) Dans le Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile :

Le 6° de l’article L411-1 est supprimé.

Dans l’article L411-3, les deux mentions de « un an » sont remplacées par « deux ans ».

L’article L412-5 est réécrit comme suit :

« La circonstance que la présence d'un étranger en France constitue une menace pour l'ordre
public fait obstacle à la délivrance et au renouvellement de tout document de séjour. »

La première phrase du premier alinéa de l’article L413-2 est réécrite comme suit :

« L'étranger admis pour la première fois au séjour en France ou qui entre régulièrement en
France entre l'âge de seize ans et l'âge de dix-huit ans révolus, et qui souhaite s'y maintenir
durablement s'engage doit d’engager dans un parcours personnalisé d'intégration
républicaine dans des conditions fixées par décret. 
L’étranger doit justifier d’une preuve de fond, un examen médical attestant de l’absence
de maladie hautement contagieuse par un certificat médical délivré par un professionnel
de santé de son pays d’origine. »

Le 4° de l’article L413-5 est supprimé.

L’article R311-11 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Tout étranger qui ne justifie pas d’un emploi régulier et qui n’entreprend pas de
démarche de naturalisation sous exception des articles L414-13 et L413-4 dans un délai
de cinq mois à compter de la date d’expiration de son titre de séjour fait l’objet d’une
expulsion du territoire national dont les conditions sont fixées par décret »

Les articles L423-6, L423-10 et L423-16 sont abrogés

L’article L423-11 est réécrit comme suit :

« L'étranger, parent à charge d'un français et de son conjoint, se voit délivrer une carte de
séjour portant la mention « vie privée et familiale » dont la durée ne peut excéder deux
ans. »

Le premier alinéa de l’article L423-12 est réécrit comme suit :

« S'il est âgé de dix-huit à vingt et un ans, ou qu'il entre dans les prévisions de l'article L. 421-
35, ou qu'il est à la charge de ses parents, l'enfant étranger d'un ressortissant français se voit
délivrer une carte de résident portant la mention « vie privée et familiale » dont la durée
ne peut excéder deux ans. »

Un décret visant à aligner le traitement médical des ressortissants algériens sur le traitement
des étrangers des autres Etats d’Afrique remplacera le décret n° 2002-1500 du 20 décembre
2002 entre la France et l’Algérie.
ARTICLE 3
Une procédure de naturalisation plus encadrée

L’article 21-1 du Code civil est modifié comme suit :


« L'étranger ou apatride qui contracte mariage avec un conjoint de nationalité française peut,
après un délai de quatre ans dix ans à compter du mariage, acquérir la nationalité française
par déclaration à condition qu'à la date de cette déclaration la communauté de vie tant
affective que matérielle n'ait pas cessé entre les époux depuis le mariage et que le conjoint
français ait conservé sa nationalité.
Le délai de communauté de vie est porté à cinq ans lorsque l'étranger, au moment de la
déclaration, soit ne justifie pas avoir résidé de manière ininterrompue et régulière pendant au
moins trois ans en France à compter du mariage, soit n'est pas en mesure d'apporter la preuve
que son conjoint français a été inscrit pendant la durée de leur communauté de vie à l'étranger
au registre des Français établis hors de France. En outre, le mariage célébré à l'étranger doit
avoir fait l'objet d'une transcription préalable sur les registres de l'état civil français.
Le conjoint étranger doit également justifier d'une connaissance suffisante, selon sa condition,
de la langue française et des principes de laïcité, dont le niveau et les modalités d'évaluation
sont fixés par décret en Conseil d'Etat. »

L’article 21-4 du Code civil est modifié comme suit :


« Le Gouvernement peut s'opposer par décret en Conseil d'Etat, pour indignité ou défaut
d'assimilation, autre que linguistique, à l'acquisition de la nationalité française par le conjoint
étranger dans un délai de deux ans à compter de la date du récépissé prévu au deuxième alinéa
de l'article 26 ou, si l'enregistrement a été refusé, à compter du jour où la décision judiciaire
admettant la régularité de la déclaration est passée en force de chose jugée.
La situation effective de polygamie du conjoint étranger ou la condamnation prononcée à son
encontre au titre de l'infraction définie à l'article 222-9 du code pénal, lorsque celle-ci a été
commise sur un mineur de quinze ans, sont constitutives du défaut d'assimilation.
En cas d'opposition du Gouvernement, l'intéressé est réputé n'avoir jamais acquis la
nationalité française.
Toutefois, la validité des actes passés entre la déclaration et le décret d'opposition ne pourra
être contestée pour le motif que l'auteur n'a pu acquérir la nationalité française. »
Les articles 21-7 et 21-8 du Code civil sont abrogés.
L’article 21-9 est réécrit comme suit :
« Toute personne qui remplit les conditions prévues à l'article 21-7 pour acquérir la qualité de
Français perd la faculté de décliner celle-ci si elle contracte un engagement dans les armées
françaises.
Tout mineur né en France de parents étrangers, qui est régulièrement incorporé en qualité
d'engagé, acquiert la nationalité française à la date de son incorporation.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux enfants nés en France des
agents diplomatiques et des consuls de carrière de nationalité étrangère. »
L’article 21-17 du Code civil est modifié comme suit :
« Sous réserve des exceptions prévues aux articles 21-18, 21-19 et 21-20, la naturalisation ne
peut être accordée qu'à l'étranger justifiant d'une résidence habituelle en France pendant les
cinq dix années qui précèdent le dépôt de la demande. »
A l’article 21-24 du Code civil sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :
« Toute personne qui acquiert ou recouvre la nationalité française doit obligatoirement
recourir à la procédure de francisation de la loi n° 72-964 du 25 octobre 1972 dans un
délai d’un an à compter de la date de sa naturalisation.
Les autorités déconcentrées de l’Etat peuvent obliger un français dont le nom pourrait
faire l’objet d’une francisation à y recourir au titre de l’alinéa précédent dans des
conditions fixées par décret. »
L’article 21-27 du Code civil est réécrit comme suit « Nul ne peut acquérir la nationalité
française ou être réintégré dans cette nationalité s'il a été l'objet soit d'une condamnation pour
crimes ou délits constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou un acte de
terrorisme, soit, quelle que soit l'infraction considérée, s'il a été condamné à une peine égale
ou supérieure à six mois d'emprisonnement, non assortie d'une mesure de sursis. Les français
naturalisés qui, dans un délai de 20 ans après l’acquisition de la nationalité française,
sont condamnés pour ces mêmes peines, sont déchus de leur nationalité française. »
L’article 21-27-1 du Code civil est réécrit comme suit :
« Lors de son acquisition de la nationalité française par décision de l'autorité publique ou par
déclaration, l'intéressé indique à l'autorité compétente la ou les nationalités qu'il possède déjà,
la ou les nationalités qu'il conserve en plus de la nationalité française ainsi que la ou les
nationalités auxquelles il entend renoncer renonce à toute autre nationalité qu’il possède. »

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