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COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE

CENTRE DE PIERRELATTE

ÉTUDE DES SDNDAGES DE RECONNAISSANCE

EN AVAL DU SITE DE PIERRELATTE (Drame)

par

B. BOSCH - B. GUÉGAN - A. MARCÉ

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Département LABORATOIRES

B.P. 6009 - 45 Orléans (02) - Tél.: (38) 66.06.60

70 SGN 355 LAB


HlHLIOTHÍ-QUti
RESUME

Depuis 19B0, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières est

chargé par le Commissariat à l'Energie Atomique de surveiller la nappe al¬

luviale du Rhône sous le site de Pierrelatte CDrôme). A partir de 1968, en

accord avec les services techniques du CEA, cette étude s'est étendue vers

le Sud du site de façon à connaître le comportement de la nappe et du réseau

de surface dans cette zone.

Une connaissance plus approfondie de la nature géologique des ter¬

rains sous-jacents aux alluvions s'avérait nécessaire dans la région de Lapa-

lud (Vaucluse] où les différents sondages géoélectriques effectués par la

Compagnie Nationale du Rhône et la Société Nationale des Pétroles d'Aquitaine

mettaient en évidence un contact direct des alluvions sur des horizons per¬

méables gréso-sableux. En l'absence de l'écran imperméable naturel que cons¬

tituent les marnes plaisanciennes dans la région de Pierrelatte, des possi¬

bilités de comnunications avec d'autres nappes pouvaient être mises en évidence

dans la zone de Lapalud. Ce modèle de circulation hydraulique risquait de

devenir particulièrement critique dans le cas d'une pollution accidentelle,

ces nappes pouvant être exploitées plus en aval dans la région d'Orange.

La campagne de sondage d'avril-mai 1969 avait donc pour but la

reconnaissance du substratum dans la zone de Lapalud.

Quatre sondages mécaniques ont été effectués entre 20 et 70 m

de profondeur. Ces travaux ont mis en évidence les faits géologiques suivants :

- Au sondage Petit Galap, la succession lithologique classique de

la région de Pierrelatte : limons, alluvions, marnes plaisanciennes.

- Au sondage Grand Malijac, le biseautage des marnes plaisanciennes

sur la structure de Lapalud.

- Aux sondages Préférence et Mirabelle, la lacune complète des

marnes plaisanciennes qui met en contact direct les alluvions avec les ter¬

rains crétacés formant le coeur de cette structure.

- Toutes les nappes sous-alluviales mises à jour sont captives et

en général, les perméabilités de ces réservoirs sont moyennes.


SOMMAIRE

Page

RESUME

I - INTRODUCTION 1

II - ETUDE DES SONDAGES 2

1 . SONDAGE PETIT GALAP 2

1.1. Exécution du forage 2

1.2. Lithologie et stratigraphie 3


1 .3. Essais de perméabilité 3

1 .4. Equipement piézométrique 4

2. SONDAGE GRAND MALIJAC 4

2.1. Exécution du sondage 4


2.2. Lithologie et stratigraphie 5
2.3. Essais de perméabilité 7

2.4. Equipement piézométrique 8

3 . SONDAGE MIRABELLE 8

3.1. Exécution du sondage 8


3.2. Lithologie et stratigraphie 9

3.3. Essais de perméabilité 9


3.4. Equipement piézométrique 10

4. SONDAGE PREFERENCE 10

4.1. Exécution du sondage 10

4.2. Lithologie et stratigraphie 10


4.3. Essais de perméabilité 11

4.4. Equipement piézométrique 12

III - ESSAI DE CORRELATIONS - CONCLUSIONS STRATIGRAPHIQUES 13

1 . QUATERNAIRE ET PLAISANCIEN 14

2. TURONIEN 14

3 . CENCMANIEN 15
Page

IV - ANALYSE DES PRELEVEMENTS D'EAUX DANS LES 4 SONDAGES 17

1 . ANALYSES CHIMIQUES 17

1.1. Eaux des limons 17


1.2. Eaux des alluvions 17
1.3. Eaux des marnes plaisanciennes 17
1.4. Eaux du Turonien 18
1.5. Eaux du Cénomanien 18

2. ANALYSES DU TRITIUM DANS LES EAUX DE SONDAGES 18

3. PIEZOMETRIE 20

V - CONCLUSIONS GENERALES 21

BIBLIOGRAPHIE 22

- 0 -
I-INTRODUCTION

La Campagne de sondages de reconnaissance projetée par le BRGM

avait pour but de mettre en évidence la nature du substratum de la nappe

alluviale dans la région de Lapalud où un ensemble structural apparaissait

dans les études géophyaiques faites par la CNR et la SNPA. Les différentes

interprétations tectoniques de cette structure avaient été discutées dans

le "programme d'implantation de sondages de reconnaissance en aval du site

de Pierrelatte CDrôme]" du 10 janvier 1969. Ce rapport indiquait également

les différentes épaisseurs des couches à traverser pour chaque sondage ainsi

que le devis des travaux envisagés.

Les sondages ont été effectués par la Société SOLETANCHE, agence

d'Aix, du 15 avril au 28 mai 1969 et la surveillance géologique a été assurée

par le Service rie Géologie Isotopique du BRGM.

Des essais ponctuels de perméabilité ont été réalisés sur les dif¬

férents aquifères suivant la méthode LEFRANC. Les quatre sondages ont reçu

un équipement piézométrique en tube plastique SOFDM.


2 -

II - ETUDE DES SONDAGES

Les quatre sondages réalisés en 1969 sont situés sur les terri¬

toires des corrmunes de Lapalud et de Bollène (figure 1). Les coupes détaillées

de ces sondages de reconnaissance sont données en annexe (planches I à V) .

1. SONDAGE PETIT GALAP (0 à 23,20 m) - (planches I et II)

Il est implanté au SE de Lapalud dans la cour de la ferme du

lieu-dit "Petit Galap". Ses coordonnées géographiques sont les suivantes

X = 789,710

Y = 224,270

Z = 45,515

1.1. Exécution du forage

A la suite d'une erreur technique imputable à l'entreprise de

forage dana le carottage des marnes plaisanciennes entraînant une très mau¬

vaise récupération au cours du 1er sondage PG2, la Société SOLETANCHE s'est

engagée à exécuter à ses frais le 2ème sondage PG1-PG3. Pour ces deux forages,

le mode de perforation a été sensiblement le même, c'est-à-dire exécution du

forage au battage jusqu'aux marnes plaisanciennes, avec tubage à l'avancement

en diamètre 7" puis 4"1/2. Le prélèvement des échantillons se faisant par

carottage en mince paroi à sec dans lea limons et soupapage à la curette à

clapet dans les alluvions. A partir des marnes plaisanciennes, le forage

était conduit en rotation avec un carottier double à câble de 0 96 mm et in¬

jection d'eau claire.


Points de prélèvements de la vallée du Rhône Fig.l

û Réseau d« surface -v Station tnétcorolbsfique 9 horizons aquifères


1.2. Lithologie _et stratigraphie

L'examen des échantillons remontés à la curette et des carottes

a permis de faire la coupe géologique suivante :

- 0,00 à 051/0,53 m : terre végétale argileuse.

- 0,51/0,53 à 3,44/3,80 m : limons argileux gria à gris-jaunâtre,

silteux à sableux à la base.

- 3,44/3.80 à 14,26/14,41 m : alluviona hétérométriquea formées

de bloca, galets, graviers et sablea ± argileux. Dans les deux

sondages, un granuloclassement de ces sédiments a été repéré

avec une augmentation des particules fines vers la base.

- 14,26/14,41 à 23,20 m (fin du sondage n° 2 : PG1-PG3) : marnes

bleues tendres plus ou moins plastiques trèa finement silteuses

et micacées. Le aommet de cette formation eat marqué par un

niveau marneux jaune enrobant des galets roulés qui est carac¬

téristique dans la région.

Ces. deux forages donnent une coupe classique des terrains de la

vallée du Rhône dans la région de Pierrelatte. Les formations de surface :

limons et alluvions sont quaternaires, les marnes sous-jacentes sont plaisan-

ciennes (G. DEMARCQ].

1.3. Essais de perméabilité

Des essais ponctuels de perméabilité dans les alluvions ont été

faita en cours de forage auivant la méthode LEFRANC. Ils ont donné les ré-

aultats suivants, en accord avec les étudea précédentes effectuées par le

BRGM et la CNR dans cette zone :

Basai à la descente avec une poche de 4,90 à 5,40 m

K = 7,5.10~^ m/a.

- Eaaai à la remontée avec une poche de 13,10 à 13,60 m

K = 6.7.10~^ m/a.
- 4

La diminution de la perméabilité du haut en baa dea alluvions

est en relation avec le granuloclassement observé au cours du forage.

1.4. Equipement piézométrique

Le premier sondage PG2 a été équipé en tube plastique SOFOM de

0 44/50 mm avec une crépine lanternée en quinconce sur l'épaisseur totale

des alluviona. Le aecond forage PG1-PG3 a reçu un équipement double en tube

plaatique SOFOM de 0 44/50 mm. Un piézomètre est crépine dans les limons (PGD

et l'autre est crépine dans lea marnes plaisanciennes (PG3) . Cea deux piézo¬

mètres servent à l'étude de l'eau dana les épontea de la nappe alluviale.

2. SONDAGE GRAND MALIJAC CO à 70,00 m) - (planche III)

Il est implanté à l'Ouest de Lapalud aux aborda de la ferme dite

"Grand Malijac" (figure 1]. Ses coordonnées géographiques sont les suivantes

X = 786,220

Y = 225,060

Z = 44,355

2.1. Exécution du sondage

Comme pour les précédents travaux, la perforation des formations

auperficielles (limons et alluvions} a été faite au battage en diamètre 7"

avec tubage à l'avancement et prélèvement des échantillons intacts à sec de

0,70 à 3,30 m et à la curette à clapet dana lea alluvions. Le forage a été

poursuivi jusqu'à 70 m en rotation avec un carottier double à câble de 0 95 mm.

La mauvaise tenue du trou a partir de 17,25 m a nécessité l'abandon de l'eau

claire, comme fluide d'injection et la conversion en boue à l'amidon .

Lors de l'équipement et du développement du puits, la boue a. l'amidon est


détruite rapidement par l'injection de colonies de bactéries amylophiles.
Ea quélq^ues minutes, le test à l'iode est négatif.
- 5

2.2. Lithologie et stratigraphie

Ce sondage de reconnaiasance a permis d'établir la coupe géo¬

logique suivante :

- 0,00 à 0,60 m : terre végétale légèrement sableuse.

- 0,60 à 3,72 m : limon argilo-sableux jaunâtre au aommet deve¬

nant plua sableux, jaunâtre à grisâtre vers la base avec quel¬

ques passages plus argileux.

- 3,72 à 10,28 m : alluvions hétérométriquea forméea d'alter-

nancea de fractions grossières (galets et graviers] et de

fractions fines (sables) légèrement argileuses.

- 10,28 à 13,60 m : marnes bleues micacées marquées au sommet

par une couche d'argile jaune enrobant des galets.

- 13,60 à 23,95 m : sablea gris-clair à vert, fins à grossiers,

glauconieux, localement argileux avec fines intercalations

gréseuses. Un mince passage ligniteux est relevé au milieu de

la formation.

- 23,95 à 32,65 m : ensemble brèchique hétérogène à ciment ar¬

gileux gria à noir au aommet devenant gris à jaunâtre vera la

base. Les éléments remaniés centimétriques à décimétriques sont

essentiellement de nature carbonatée (calcaire gris et calcaire

gréseux jaune) ou siliceuse (grès blanc glauconieux).

- 32,65 à 34,50 m : sable moyen à grossier limoniteux devenant

dur et compact à la base en passant à un grès grossier à moyen

plus clair.

- 34,50 à 38,10 m : série essentiellement carbonatée avec alter¬

nances de calcaire blanc à lie-de-vin à débris végétaux, d'ar¬

gile à marne gréseuse jaune à grise et de calcaire grossier

localement noduleux.

- 38,10 à 55,25 m : un enaemble à lignite qui est un faciès

caractéristique de la région de Saint-Paulet-de-Caisson. Dans

cette formation saumâtre, on peut retenir deux séquences litho¬

logiques. Au aommet, de 38,10 à 43,90 m, une série argilo-sa¬

bleuse légèrement carbonatée comprenant des alternances de

sables argileux gris, de grès calcaire gris à gris vert, loca¬

lement coquillier. Une intercalation métrique de calcaire gré-


- 6 -

seux brunâtre à gris est présente de 42,05 à 43,00 m. Puis

vient, de 43,90 à 55,25 m une séquence marno-calcaire à fines

intercalations décimétriques de lignites. Cette série ligni-

tifère est bien encadrée au sommet et à la base par des luma¬

chelles à Ostréidés. Ce faisceau ligniteux est moins bien déve¬

loppé qu'à Saint-Paulet où il était encore assez récemment

exploité en galeries.

55,25 à 57,40 m : un épisode homogène de sable argileux gris

fin à moyen azoïque.

57,40 à 70,00 m : un ensemble essentiellement gréseux, assez

bariolé, mais le plus généralement vert, termine la coupe

stratigraphique de ce sondage. Dans cette zone, la microfaune

est présente et se compose plus particulièrement d 'Orbitolines.

L'interprétation stratigraphique de ce sondage est simple

jusqu'à 13,60 m et rappelle celle du Petit Galap. En effet, nous avons la

succession classique : limons et alluvions d'origine quaternaire surmontant le

Plaisancien marneux. La série détritique sous-jacente est appelée "Grès et

sables verts" (J. SORNAY), ces grès moyen à grossier à ciment carbonaté pré¬

sent un microfaciès constant. Ils sont azoïques et ne peuvent être datés.

Sous cette formation, un ensemble brèchique permet d'observer d'importants

phénomènes de remaniements reprenant des éléments des assises plus profondes

et notamment, des calcaires^ à débris de characées que nous verrons plus bas

dans le Cénomanien certain. D'après J. SORNAY, ces faciès conglomératiques sont

particulièrement caractéristiques de la base du Turonien dans la vallée du

Rhône. Ils sont généralement accompagnés de grès à passées de quartz et cail¬

loux noirs que nous n'avons pas retrouvés dans ce sondage. Par contre, les

niveaux brèchiques reposent ici sur un épisode gréso-sableux appelé "grès

verts" que l'on peut considérer comme l'extrême base du Turonien. Dans le

complexe détritique précédent, l'absence d'épisode carbonaté équivalent aux

calcaires de Pignères de la base de l'Angoumien suggère la probabilité du

Turonien inférieur ou Ligérien pour cet ensemble (21 m de puissance) . Pour la

suite du sondage, les terrains traversés apportent des éléments stratigraphi¬

ques intéressants tant du point de vue macroscopique que microscopique. L'abon¬

dance de débris d'huîtres dans l'épisode calcaréo-gréseux de 34,50 à 38,10 m


- 7 -

correspond aux "calcaires à Exogyra Columba", terme supérieur du Cénomanien

dans cette région. Au point de vue micrographique, ces horizons carbonates

préaentent un microfaciès constant, ce qui prouve l'unité dea conditions

sédimentologiques. C'est un calcaire argileux cryptocristallin à characées

(oogones et verticilles) et ostracodes. L'ensemble ligniteux qui fait suite

est un faciès caractéristique du Cénomanien minutieusement analysé par

P. PRUVOST d'aprèa les sondages et lea travaux de la concession de St. Paulet.

Ce complexe ligniteux est ici très réduit par rapport à celui de la rive

droite du Rhône (17 m contre 60 m à St. Paulet), fait normal puisqu'on s'écarte

de la lagune pour gagner la pleine mer (esquisse paléogéographique de

P. PRUVOST). Au-dessoua de cet ensemble, la fine passée de sables argileux

gria de 2 m de puissance peut être rattachée à la série gréso-sableuse du

Tavien qui est généralement azoïque dana la région. La formation gréseuse

qui termine la coupe stratigraphique du sondage a donné aussi bien en lavage

qu'en plaque mince d'intéreaaantes indications micrographiques par l'abondance

des Orbitolines obaervéea dana ces niveaux. A 63,30 m, il faut noter la pré¬

sence de nombreuses Orbitolines "gréseuses" dans un calcaire gréseux fin à

moyen. Vers 70 m, dana lea bancs plua tendrea de la base du sondage on retrouve

en lavage cette microfaune à Orbitolines. Ces niveaux forment dans cette région

un excellent repère de la base du Cénomanien.

2.3. Essais de perméabilité

En raison du forage à la boue à l'amidon, les essais de perméa¬

bilité ayant été faits après équipement du sondage, leurs valeurs sont données

à titre indicatif. Ces opérations ont donné les résultats suivants pour les dif¬

férents aquifères (essais à la remontée) :

- Limons : K = 1,7.10-'* m/s.

- Turonien : K = 4.10-^ m/s.

- Cénomanien : K. = 10-'* m/a.

Le Cénomanien apparaît comme un aquifère ayant de bonnea carac¬

tériatiques de réaervoir.
2.4. E£uÍ£ement_piézomé trihue

Le sondage a reçu un équipement piézométrique triple :

- le piézomètre GM1 intéresse les limons ;

- le piézomètre GM2 est crépine dans les grès et sables verts

du Turonien ;

- le piézomètre GM3 équipe la totalité du Cénomanien.

Un puits voisin du forage foncé dans les alluvions, sert

de point d'observation de la nappe alluviale (GMIbis).

3. SONDAGE MIRABELLE (0 à 21,50 m) - (planche IV)

L'implantation de ce forage se trouve à la sortie est de Lapalud

en bordure de la Départementale D8 au lieu-dit "Mirabelle". Ses coordonnées

sont les suivantes :

X = 788,145

Y = 225,170

Z = 45,190

3.1. Exécution du sondage

La conduite du forage a été faite selon le même schéma opéra¬

tionnel que les précédentes, c'est-à-dire par percussion en diamètre 7" avec

tubage à l'avancement et prélèvement d'échantillons intacts à sec jusqu'à

1,50. Ensuite, les prélèvements ont été faita à la curette à clapet dans les

alluvions particulièrement épaisaea dans ce sondage. La perforation des ter¬

rains a' eat pourvuivie en rotation avec un carottier double à câble de 0 96 mm

et injection d'eau claire jusqu'à 18,47 m. A partir de cette cote, la mau¬

vaise tenue générale dea terrains dans le sondage a nécessité l'emploi d'une

baue à l'amidon jusqu'à la profondeur finale de 21,50 m.


- 9

3.2. LÍthologie_et_s tra t igraghie

L'examen macroscopique et microscopique des déblais et carottes

a permis d'établir la coupe géologique suivante :

- 0,00 à 1,00 m : terre végétale enrobant des galets à la

baae sur 30 cm.

- 1,00 à 13,40 m : alluvions hétérométriques formées de blocs

galets, graviers et sables grossiers présentant un granulo¬

classement. L'enregistrement de la radioactivité naturelle y

indique des horizons plus "propres" qu'à Petit Galap, donc

moins argileux dans leur ensemble.

- 13,40 à 21,50 m : ensemble marno-sableux à lignites rappelant

en tous pointa le Paulétien du sondage Grand Malijac.

Le sondage Grand Malijac peut servir de référence pour l'inter¬

prétation stratigraphique de celui de Mirabelle. Les formations superficiel¬

les limons et alluviona sont à rapporter au Quaternaire.

Pour l'ensemble des lignites qui fait suite, il ne fait pas de

doute qu'il s'agisse ici de Cénomanien à faciès paulétien. Les identités de ces

couches avec celles de la zone de 45,22 à 51,50 m à Grand Malijac sont à

signaler, du point de vue micrographique.

3.3. Essais <i£_£Ê

Lea essais d'eaux effectués en cours de sondage ont donné les

résultats suivants :

- lea alluvions ont donné de meilleures perméabilités qu'à

Petit Galap : eaaai à la descente : K = 1,4.10 ^ m/s,

eaaai à la remontée : K. = 1,2.10 ^ m/a.

Ces caractéristiques sont en accord avec l'absence de particu¬

les argileuses enregistrée par le Gamma-Ray (BdF < 20 cp/s) dans ce sondage.

Pour le Cénomanien, les essais de pompage effectués après l'é¬

quipement du forage ont donné des perméabilités de l'ordre de 4.10 ^ m/s,

qui correspond à des terrains peu perméables.


- 10 -

3.4. E2UÍ2ement_£Íézome trihue

Ce sondage a reçu un équipement piézométrique double en tube

plastique de petit diamètre 44/50 mm pour les alluviona et en gros diamètre

67,8/75 mm pour le Cénomanien gréso-sableux.

4. SONDAGE PREFERENCE (0 à 30 m) - (planche V)

Il est situé sur la commune de Bollène, en bordure de la voie

ferrée Paris-Marseille, près de la Croisière au lieu-dit "Préférence". Ses

coordonnées géographiques aont lea suivantes :

X = 788,710

Y = 224,270

Z = 44,820

4.1. Exécutiondu sondage

La technique opératoire a été la même que pour les travaux

précédents. Les formations superficielles limons et alluvions ont été per¬

forées par percussion en 0 7" avec tubage à l'avancement pour le soutènement

des terrains. Une prise d'échantillons intacts à sec a été réalisée de 0,90

à 4,70 m. Ensuite, les déblaia ont été prélevés à la curette à clapet jusqu'à

la sortie des alluviona. Le sondage a'est poursuivi dana les couches sous-

jacentes en carottage à l'eau claire avec utilisation d'un carottier double

à câble 0 96 mm.

4.2. Lithologie et stratigraphie

La succession lithologique dana ce dernier sondage a été la

suivante :

- 0,00 à 0,90 m : terre végétale.

- 1,50 à 5,20 m : limon argileux sableux jaune clair devenant

plus argileux et gria-bleuté à la base.


11

5,20 à 10,67 m : alluviona hétérométriques formées de blocs,

galets, graviers et sables. D'après le Gamma-Ray, ces forma¬

tions semblent être aussi "propres" qu'à Mirabelle.

10,67 à 30,00 m : une importante série détritique que l'on

peut subdiviser en deux termes. Un terme supérieur gréseux

à fines passées argileuses diffuses et un terme inférieur

formé d'alternances aaaez régulières de sables argileux et

de grès. Ces deux séquences apparaissent très nettement sur

l'enregistrement de la radioactivité naturelle y

L'étude dea précédents sondages apporte des éléments de réfé¬

rence intéressants pour établir la stratigraphie de Préférence. Une attri¬

bution peut être donnée aux formations superficielles (limons et alluvions)

qui aont quaternaires. Quant à la série aous-alluviale, sa position strati¬

graphique est discutable. La succession des microfaciès dans l'intervalle 22 m

à 30 m présente certaines analogiea avec la zone des grès et sables verts

ligériens du sondage Malijac (zone de 13,60 à 23,95 m). Toutefois, cette série

gréso-sableuse apparaît nettement moins glauconieuse qu'à Grand Malijac. Il

peut a'agir d'une variation latérale de faciès que noua avons appelé "Grès de

Lapalud", en fonction des précédents travaux de reconnaissance de la Compagnie

Nationale du Rhône qui les signalent en différents forages dans cette zone

autour de Lapalud (F 132, F 148, F 214 et F 216). Il n'a pas été possible de

reprendre l'étude de ces anciens échantillons attribués au Crétacé (se'nsu

îwto) en raison de mauvaises conditions de conservation et de classement en

collections. En fonction des éléments de corrélations que noua connaissons

au sondage Grand Malijac, nous pouvons supposer que "ces grès de Lapalud"

représentent à Préférence le Turonien inférieur.

4.3. Essais_de_2eméabil ité

Un essai de débits effectué en cours de forage a donné les résul¬

tats suivants dans les alluvions avec une poche de 6,82 à 7,35 m :

- à la descente : K = 3,9.10 '* m/a,

- à la remontée : K = 1,8.10 ** m/s.


- 12

Ces valeurs sont plua faibles qu'à Mirabelle et rejoignent

celles du Petit Galap. Les easaia de pompage effectués, dans le forage

équipé ont donné pour les grès et sables turoniens dea perméabilités faibles

de l'ordre de 10 ^ m/a.

4.4. Equipement piézométrique

Ce Bondage est équipé d'un piézomètre triple en tube plastique

SOFOM 44/50 mm. L'une des crépines est ancrée dans les limons, la seconde

intéresse les alluvions et la troisième est placée dans les grès et sables

du Turonien inférieur.
13

III - ESSAI DE CORRELATIONS - CONCLUSIONS STRATIGRAPHIQUES (figure 2)

Les quatre sondages précédents exécutés dans la zone de Lapalud

ont montré de bonnes corrélations entre eux.

Il était donc Intéressant de situer cette reconnaissance géo¬

logique par rapport aux coupes antérieures de sondage et de terrain effec¬

tuées aur les bordures de cette zone.

Pour établir cet essai de corrélation, les documents auivants ont

été consultés :

- Pour la bordure ouest : la coupe de terrains de St.Laurent-de-

Carnols dans le massif de Pont-St. Esprit par D. FAURE et les coupes de son¬

dages des Horts et de SLBG N° Ibis enregistrées au Code Minier.

- Pour la zone centrale : les recenta sondages de Lapalud.

- Pour la bordure est : sondage de l'usine Blondel d'après les

rapports CNR et la coupe de terrain du massif d'Uchaux d'après J. SORNAY

(coupe de la falaise de Mondragon).

Les renseignements fournis par les études géologiques précédentes

vont permettre d'esquisser des comparaisons entre elles. Ceci fait l'objet

de la planche "Essai de corrélations" qui illustre la répartition et l'évo¬

lution des faciès suivant une ligne transversale de direction générale SW-NE

allant de St.Laurent-de-Carnols à Uchaux. Ce schéma fournit un cadre commode

permettant de raccorder sans erreurs considérables, du moins nous l'espérons,

tout ce qui a été dit sur chacun dea travaux. Ils sont d'ailleurs de valeur

très inégale, relativement précis en ce qui concerne les coupes de terrains

(St.Laurent-de-Carnols et Uchaux), les travaux miniers de St.Paulet-de-

Caisaon (SLBG N° 1bia) et lea sondagea récents de Lapalud ; ils sont plus

sommaires pour lea sondages des Horts et de l'Usine Blondel. Pour suivre

cet essai de corrélations, trois aubdiviaions aont adoptées. Elles étudient

successivement le Quaternaire et le Plaisancien, le Turonien et le Cénomanien.


Essai de corrélation Fig.2

St Laurent de Les Horts S L B G n° Ibis Grand Matijac Préfèrent» Mirabelle Petit Galap Usine de Bollen« U chaux
Carnol (GPi

Ech«ll« des hauteurs

r 15m

Les coupes S 1 Laurent de Carnol et Uchaux ne sont pas à leur cotes réelles.
14

1 . QUATERNAIRE ET PLAISANCIEN

La couverture quaternaire n'affecte paa les reliefs de bordure

(massifs de Pont-St. Esprit et d'Uchaux). Dans la zone centrale, ces sédiments

rempliasent des cuvettes à l'Ouest et à l'Eat de la zone haute de Lapalud

où leur épaisseur est réduite à une quinzaine de mètres environ. Cea ter¬

rains récents comprennent généralement trois termes (limons, alluvions et

marnes plaisanciennes). Les limons montrent une évolution de la bordure W

à la bordure E, ils sont plus sableux à l'Ouest et plus argileux à l'Est,

où ils deviennent également plus puissants 9 à 10 m. Les alluvions de

l'ordre d'une dizaine de mètres d'épaisseur sont évidemment limitées à la

plaine du Rhône proprement dite. En ce qui concerne les marnes bleues du

Plaisancien, elles sont absentes dans la zone de Lapalud ainsi qu'à l'usine

Blondel et aur lea reliefs des deux massifs. Par contre, elles aont parti¬

culièrement bien développées dans la région de St.Paulet-de-Caisaon (60 m

au aondage SLBG N° Ibis) et se biseautent à Grand Malijac puis réapparaissent

à Petit Galap où elles ont été traversées sur une dizaine de mètres environ.

2. TURONIEN

Sur la bordure occidentale, la coupe de St.Laurent-de-Carnols

donne une idée représentative de la stratigraphie du Crétacé supérieur dans

cette partie de la vallée du Rhône. Le Turonien est d'après D. FAURE complet

à St.Laurent-de-Carnols avec la succession lithologique suivante de haut en

baa :

- sables ucétiens : 25 m ;

- calcaire de Pignères de l'Angoumien basai : 50 m ;

- couches gréso-sableusea du Ligérien : 25 m.

Ces deux derniers termes sont seulement figurés dans l'essai de

corrélations.
- 15 -

La description lithologique sommaire du sondage des Horts "marnes

et calcaires gréseux" en dessous du Plaisancien certain, suggère le Turonien

inférieur probable pour ces horizons épais d'une trentaine de mètres.

En allant vers l'Est, la série turonienne rencontrée au sondage

SLBG N° 1bis est peu différente de celle des Horts (30 m de "marnes et grès").

Les séries rapportées au Turonien inférieur dans les récents sondages de

Lapalud sont lithologiquement voisines de celles décrites dans la coupe de

terrain et les sondages précédents. L'importance que prennent à Grand Malijac

les phénomènes de remaniement (sur une dizaine de mètres d'épaisseur) est un

élément en faveur de leur âge car J. SORNAY et D. FAURE signalent ce phéno¬

mène à la base du Turonien dans de nombreuses observations faites aussi bien

dans le massif de Pont-St. Esprit que dans celui d'Uchaux.

Le Turonien est absent au sondage Mirabelle et n'a pas été tra¬

versé au sondage Petit Galap. A l'usine de Bollène, le sondage GP a mis en

évidence le contact direct des alluvions sur des grès turoniens. La descrip¬

tion sommaire des terrains traversés ne permet pas de savoir s'il s'agit du

Ligérien comme celui figuré dans le coupe de terrains du massif d'Uchaux ou

de l'Angoumien sous le faciès des grès de Boncavail ou d'Uchaux. Dans la coupe

d'Uchaux, les calcaires gréseux blancs représentent le Turonien inférieur ou

Ligérien. Cet essai de corrélations montre que le Turonien inférieur semble

devenir plus carbonaté de la rive droite à la rive gauche.

3. CENOMANIEN

L'étude de la coupe de St.Laurent-de-Carnols montre d'après D. FAURE

un Cénomanien bien développé, et représenté par la succession suivante, carac¬

téristique de la région de St.Paulet-de-Caisson :

- banc à Exogyra,

- Paulétien ligniteux,

- Tavien sableux,

- et grès à Orbitolines marquant la base de cet étage.


16

Au sondage les Horts, le Paulétien eat présent aoua aon facièa

lagunaire claasique (7 m d'épaisseur traversée). Il semble bien qu'au aon¬

dage SLBG N° 1bis, la série cénomanienne soit mieux analysée puisque l'on

cite des calcaires coquilliers, sans doute lea bancs à Exogyra surmontant

une série ligniteuse, cet ensemble représentant une cinquantaine de mètres

de sedimenta. Au-dessous, on peut rapporter les sables et grès glauconieux

aju Tavien et aux grès à Orbitolines (12 m de puisaance). C'est une auccession

identique à SLBG N° Ibia qui caractérise le Cénomanien du sondage Grand Malijac.

La présence des grès à Orbitolines a été reconnue à la base du aondage (de

63 à 70 m) . A Mirabelle, le Paulétien a été mis en évidence directement sous

les alluvions, ce qui lui confère dans ce aondage, une position topographique

assez haute. L'analyse structurale de ce relèvement des courbes cénomaniennes

peut donner lieu à différentes interprétations. Il pourrait s'agir simplement

d'un bombement anticlinal comme semble le figurer l'essai de corrélations ou

alors d'un compartiment élevé par faille, prolongement de la grande faille de

Pierrelatte vers le Sud dans la région de Lapalud ou encore la conjonction de

ces deux phénomènes tectoniques. Le Cénomanien n'a paa été traversé aux son¬

dagea Préférence, Petit Galap et GP de l'usine Blondel. Sur la rive gauche,

on le retrouve dans la coupe d'Uchaux sous un enaemble légèrement différent

de celui de St.Laurent-de-Carnols car il est nettement plus gréseux et moins

ligniteux que aur la rive droite.

Lea relations que nous observons entre le massif de Pont-St .Esprit

et le massif d'Uchaux et dont les récents aondagea assurent une bonne solu¬

tion de continuité font penser à un grand ensemble géologique bien indivi¬

dualisé.
17 -

IV - ANALYSE DES PRELEVEMENTS D'EAUX DANS LES 4 SONDAGES

Des échantillons d'eaux ont été prélevés dana lea différente

aquifères mis à jour au cours de cette carrpagne de forages en vue d'analyses

chimiques et isotopiques. Le détail de ces mesures sera donné prochainement

dans le cadre d'une thèse de 3ème cycle en Hydrogéologie par l'un d'entre

nous (Bernard GUEGAN). De ce fait, il aera fait ici, mention sommaire des

résultats des premiers prélèvements effectués lora du développement dea

piézomètrea.

1 . ANALYSES CHIMIQUES

1.1. Eaux des limons

Ce sont des eaux mixtes bicarbonatées, sulfatées et chlorurées.

Du point de vue de leur potabilité, la référence aux normes O.M.S. les classe

en eaux de 2ème qualité. La teneur en chlore est plus faible (d'un facteur

10) à Préférence qu'à Grand Malijac et Petit Galap. De plua, la nature argi-

leuae du réservoir confère à cet aquifère de trèa mauvaises qualités poten¬

tielles.

1.2. Eaux des alluvions

Ce sont des eaux bicarbonatées calciques en général. Elles

sont légèrement sulfatées à Grand Malijac. Il s'agit également d'eaux de

2ème qualité du point de vue potabilité et cet aquifère présente de bonnes

qualités de réaervoir.

1.3. Eaux des marnes plaisanciennes

A Petit Galap, le piézomètre PG3 intéreaae cea niveaux où

circule une eau bicarbonatée aodique. Comme pour les limons et pour les mêmes

raisons, les qualités de réservoir de cet aquifère sont mauvaises. Du point

de vue potabilité, il s'agit encore d'eaux de 2ème qualité.


18

1.4. Eaux du_Turonien

La nappe des gréa argileux du Turonien a été équipée à Préférence

d'un piézomètre (PR3). Lea eaux prélevées aont bicarbonatéea aodiquea. La

potabilité serait bonne (1ère qualité) mais les caractéristiques de' cet

aquifère aont mauvaiaes. Lea gréa et sables verts du Turonien inférieur à

Grand Malijac emprisonnent des eaux bicarbonatées calciques de 1ère qualité

du point de vue potabilité. L'aquifère présente par contre de médiocres ca¬

ractériatiques de réservoir.

1.5. Eaux du Cénomanien.

A Grand Malijac, un piézomètre a été placé dana la totalité de

la nappe du Cénomanien (GM3) et lea échantillons recueillis sont des eaux

bicarbonatées calciques de banne potabilité (Ière qualité). De plus l'aquifère

eat excellent. A Mirabelle, le Paulétien a été équipé, il a'agit de marnes

li^niteusea où circulent dea eaux bicarbonatéea aodiques légèrement sulfurées.

Lea caractéristiques de cet aquifère aont médiocres et la potabilité moyenne

(eaux de 2èmB qualité).

2. ANALYSES DU TRITIUM DANS LES EAUX DE SONDAGES

Lea réaultata dea mesures en tritium effectuées sur les différents

prélèvements d'eaux du mois de juillet 1969 et 1970 aont donnéa dans le

tableau auivant :

Juillet 1969 Juillet 1970

Piézomètre

Activité en UT

GM1 160 ± 10 209 ± 13

Eaux des limons PG1 292 ± 20 250 ± 16

PR1 165 + 10 187 ± 12

' PG2 230 ± 15 199 ± 13

Eaux dea allu PR2 148 ± 10 139 ± 9

viona SMI 254 ± 16 225 ± 14

Eaux dea marnea PG3 7 ± 2

plaiaanciennea

UT I unité tritium - 1 atome R, pour 10^^ atome H.


19

Juillet 1969 Juillet 1970


Gri2
Eaux du Turonien Q Q

PR3 + Q

GM3 Q Q
Eaux du Cénomanien

-SM2 Q 0

0 Tritium non détecté,


+ Tritium détecté mais non mesurable (^ 4 UT) .

Les réaultata précédents donnent deux groupementa de valeurs :

d'une part des eaux à teneur en tritium importante de l'ordre de 150 à

300 UT : il s'agit des eaux des limons qui correspondent aux eaux de pluies

récentes participant en partie à la recharge de la nappe alluviale du Rhône.

Etant donné la faible épaisseur relative de cea limons (de l'ordre de quel¬

ques mètrea), cette recharge parvient assez rapidement à la nappe qui pré¬

sente des fortes teneurs en tritium.

Par contre, dana le caa dea autres nappes soua-jacentea, lea te-

neura sont trèa faibles et correspondent à un taux de renouvellement nette¬

ment plua lent que le précédent.

Il est en outre intéressant de noter grâce aux mesures de tritium,

1' absence en général de communication "per desaensum" entre la nappe allu¬

viale et les. autres nappes plus profondes. En effet, tout phénomène de

drainance de la nappe alluviale vera lea autrea nappea aurait entraîné une

augmentation du tritium dana ces dernières.


- 20 -

3. PIEZOMETRIE

Le relevé des niveaux d'eaux dana lea divera équipementa piézo¬

métriques est donné par le tableau de mesures ci-deaaoua.

Horizon Terrain Niveau


Sondage Piéz. Date
stratigraphique naturel piézoniétrique

Petit Galap Limons PG1 45.515 4/7/69 43,415


II »
Alluviona PG2 43.435
Pl II
Marnea plaiaan¬ PG3 43,675

ciennea

Grand Malijac Limona GM1 44,355 3/7/69 42.195


» II
Gréa et sables GM2 42,215

ligériens
It II
Formationa cé¬ GM3 43,675

nomaniennes

Mirabelle A.lluviona SMI 45.190 4/7/59 43.940


II II
Grès pauletiena SM2 44.050

(Cénomanien)

Préférence Limona PRI 44,820 3/7/69 41.920


U II
Alluvions PR2 41,720
II
Gréa ligériena PR3 41,660

Ce tableau de mesures montre clairement que lea nappea lea plua

prof ondea aont en charge par rapport aux nappea auperficiellea sauf pour

PF13. Cea réaultata aont en bonne concordance avec lea meaures. .iaotopiquea

du tritium dana lea eaux.


21

V - CONCLUSIONS GENERALES

La campagne de aondagea dans la zone de Lapalud a permis de mieux

préciser le contexte géologique de cette structure miae en évidence par les

différenta travaux de Géophysique. Il en résulte que l'interprétation de la

géologie de subsurface dans cette région a été modifiée par apparition d'un

biseautage des marnea plaisanciennes à Grand Malijac et une lacune de ces

formations à Préférence et à Mirabelle. Dans ce dernier sondage, les couches

cénomaniennes fortement relevées viennent en contact direct avec lea alluviona,

Du point de vue hydrogéologique, il est intéressant de noter la qiAasî. indivi¬

dualité de tous les aquifères mis à jour et le comportement de ces différentes

nappea est aussi nettement différencié par les mesures piézométriques qu' iso¬

topiques. Il faut ajouter que ces résultats constituent un élément naturel

favorable dans la prévention contre les pollutions accidentelles. Du fait du

jeu des pressions généralement plus fortes dana lea aquifères profonds que

dans les nappes superficielles lea circuits hydrauliques sont donc "

ascensum" et peuvent assurer ainsi un rôle aatisfaisant d'écran protecteur

contre les polluants accidentels que pourrait transporter la nappe alluviale

du Rhône.
22 -

BIBLIOGRAPHIE

RAPPORT INTERNE B.R.G.M. - Programme d'implantation de sondages de recon¬

naissance en aval du site de Pierrelatte (Drôme) par

B. BDSCH, B. GUEGAN et A. MARCÉ - Janvier 1969.

G. DEMARCQ (1960) - Obaervationa à propos de la série pliocène du sondage

de Pierrelatte - BSGF - p. 4 013.

D. FAURE (1963) - Etude du massif de Pont-St. Esprit. Thèse de 3ème cycle.

Faculté des Sciences de Paria,

P. PRUVDST (1942) - Un baasin houillier paralique d'âge cénomanien : les

lignites de Pont-St. Eaprit - BSGF - p. 165-180.

J. SORNAY (1958) - Crétacé aupérieur de la vallée du Rhône - Thèse de

Doctorat d'Etat. Faculté des Sciences de Lyon.


LISTE DES ANNEXES

Planche I : Coupe du sondage Petit Galap PG2.

Planche II : Coupe du sondage Petit Galap PG1-PG3.

Planche III : Coupe du sondage Grand Malijac GM1-GM2-GM3.

Planche IV : Coupe du sondage Mirabelle SM1-SM2.

Planche V : Coupe du sondage Préférence PR1-PR2-PR3.


Solétanche Avril 1969

Sondage Petit Galap

PG2

profondeur 19,30 m PL.1

Mode de
Prof on Coupe Radio-activité natmelte 7 For- Strati
Lithologíü perfo Observations Equipement piézométricpie
deur géologique (puits équipa') m ¿it ion graphie
ration

Cte = N

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0 93 ,
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Sondage petit Galap Solétanche Avril 1969

PG1 - PG3 Profondeur 23,20 m PL.2

M o d e de Coupe For- Strati-


Profondeur Lithologie Observations Equipement piézométrique
perforation géologique nation graphie

PG1 PG3
0,80-

0,00

Terre végétale h s
/
0 53 s /
Prélèvement /
/
d échantillons 1,00 - /
L i m o n argileux gris jaunâtre intacts à sec de /
0,00 à 3 , 8 0 m 1,50 -i
1,80 /
2 , 0 0 -1 o
A E
2,80
L i m o n argileux gris

3,00 |
¡S
ij
/
/
L i m o n argileux gris légèrement
/
3,20-1—^ /
silteux à sableux /
— . — . — . /
3,80 /
/
4 -oï.a ; Essai à la descente /
/
E
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4,90 /
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5,40 A
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Essai à la remontée /
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\ 'Ö- ? 't. \\
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14,70
M a r n e jaune enrobant des galets et
graviers
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22,20 -
ce

23,20 T
Sondage Grand Malijac Solétanche Mai 1969

Piézomètres G M 1 , G M 2 et G M 3

profondeur 70 m PL. 3

M o d e de
Profon- Coupe For- Strati-
Lithologie perfo- Observations Equipement piézométrique
deur géologique matio graphie
ration

GM1 GM2 GM3

0,00
Terre végétale Prélèvement
0,60
L i m o n argilo-sableux jaunâtre d'échantillons
1,30 intacts à sec de
0,70 m à 2,30 m M ,50

•2,10-
Sable fin jaunâtre à grisâtre,
passages argileux à la base

A 3,23
3,72

Sable fin gris.t ares galets c


o
5,00
Galets, sable fin tn
5,50 D
Sable ïïn m i c a c é U
5,80
t_
Galets, sable fin légèrement argileux
6,50
ai

7,25 Galets graviers et sable

8,05
Sable gris légèrement argileux,
8,80 graviers „

Galets, graviers, sabte gris


¿Ö-
10,28
'O
10,39 - 10,30
-Argile jaune enrobant des galets.

M a r n e gris bleuté micacé

13,60
14,00 Grès d u r fin à c i m e n t calcaire —.. A50710 CD
Pertes partielles 1. 14,50
de 13,60 à 3 2 , 6 5 m

Sable argileux fin gris clair avec des -• 15,40 _


nodules gréseux.grès glauconieux
intercalés

17,25
Sables verts argileux
•s-

Grès glauconieux grossiers à fin avec eu!


oi
nodules gréseux glauconieux blanc
à jaune S
19,80

Sable vert passage ligniteux


20,10

Sable gréseux vert à grossier


légèrement argileux

22,15

Grès glauconieux fossilifère


A50711
23,55 —' Sable glauconieux fin
23,45
—, Grès argileux gris à jaunâtre
23,95 \ nodules gréseux blancs.
C o n g l o m é r a t à ciment arqileux
gris à noir 60O
25,35

25,95
Calcaire gris f i n e m e n t gréseux
7- A50712
25,40
LU
B r è c h e argilo-gréseux noire à
26,80 jaunâtre

Niveau microbréchique noir


27,50 Ensemble rema-
niant l'assise sous • 27,80
jacente (calcaire à
Characées)

Brèche grise à jaune sate


ciment argilo-gréseux éléments de
- 30,00
calcaire gréseux jaune et de grès
blanc glauconieux

A50713
A50714

32,65
Episodes graveleux d e 3 3 , 2 0 à 3 3 , 3 C
Sable gris à m o y e n limoniteux
33,90 _ / < J r è s grossier argilo l i m o n i t e u x \ _ 10O
__-_J_ul jaune-verdâtre_
34,20
34,50
Giî_ dur btanc î jaune
Calcaire gréseux Diane lie de vin débris C
V A50716 m
35,05 yegetau x
O
33,35 Argile gréseux jaune dur niveau
~ \ n o i r à la base / T Fissuration à
remplissage ligniteu
Calceire gréseux dur gris,nodules . 36,00
calcaires — A50715
36,35
— •—• 36,50
M a r n e gréseux grise fin à m o y e n • — • —

37,15

38,10
Grès calcaire à calcaire grossier.
N o d u l e s d e grès calcaire § A50717
- 38,00 —

Sable argileux gris fin à m o y e n


38,90
39,40
Grès clair c i m e n t calcaire u a o a

Grès calcaire gris foncé fissuré


& o
40,10
40,60
Grès gris vert coquillier T
41,10
Sable gris vert coquillier T
Grès gris vert coquillier T
41,70
42,05 Grès argileux coquillier T
Calcaire gréseux jaunâtre à gris
"o
A50718
43,00 U
•I " A50719
43,40 Grès grossier vert non consolidé
T = A50720
43,90 Grès,sables.calcairesgréseux gris àvert É A50721
44,30 Marne grise à noire si It eu se e
Calcaire gréseux gris à noir,
CD A50722
¡umachellique.Ostréidés A50723
45,22
Argile grise silteuse c
45,94
46,18 —^ Lignite rd iiua Remplissage
Ô
46,33 Calcaire gris vert o
calcaire argilo gréseux à débris coquilliers c_ Z T ligniteu/
10
noirs a jaunâtre
47,25
M a r no-calcaire jaune à noir, grès grossier
T Débris végétaux
à ciment argilo calcaire gris à noir
48,15
_Argile grise
48,50
49,02
Lignite 0
Argile noire ligniteuse
49,71
Sable gris fin à m o y e n grès gris noir
à la base LU
50,80 / Calcaire argilo gréseux gris !û
consolidé
50,96
Lignite C
51,50
0
Calcaire gris c o m p a c t argileux au A50724
s o m m e t . O s t r e a Cerithes A50725
53,15
Argile grise silteuse
53,55

Calcaire gris foncé à noir


54,25
passées ligniteuses I L
55,25 Pertes

Sable argileux gris fin à m o y e n

57,40
10O
Grès et sables verts grossiers
(Glaucome et quartz) y
59,20

Venue d'eau de
61,40 à 63,35 m
Grès n o n consolidés versicolores
grossiers (verts, jaunes, blancs,
rouges) O
1QO A50726
Niveau à ?0
• • • — - . •

jf Orhitolintjs
0
lenticutans
o\ 0
0 tfl

63,35 \o,
Grès grossier blanc
Ot -0»
O
67,15

0\
Grès marneux vert à gris quelques
nodules ferrugineux
T 69,00

Orlitolines Ioô
70,00
Solétanche Mai 1969

Sondage Mirabelle
SMl - SM2
Profondeur 21,50 m PL.4

Profon- Radio-activite naturelle 7 Equipement For- Stati-


Lithologie Observations
deur (trou tube) piézométrique natior graphie

SM1 SM2
0,00 - 0,00 - , - ,
s
Terre végétale argilo sableux s
0,70 Prélèvement s
1,00 erre végétale plus galets d'échantillons s
intacts à sec s
s
Galets et sable de 0 , 0 0 m s
1,80 à 1,50 m s
Graviers et sable s
2,50 s
s s)
2,70 >,Galets \
3,00-^
a
Graviers galets à la base
3,50»!
3,98
Graviers
4,70 4,26 - ,

Essai pompage
Galets et graviers 5,71
5,93
-fi ,24
6,45 -
Essai à la des- c
cente
Cailloux, galets graviers et tu
K=l,410-3mr1
• ! - •

sable
C
8,00

Galets, graviers et sable

9,60

Sable jaune grossier micacé


10,55 -
quelques galets et graviers

11,56
12,00 J-
Sable jaune micacé quelques
12.55
galets
13,00
13,40 ~ 13,40-
Marnes noires à grises riches en
14,02 débris coqu ill iers fine intercalation
N<le marne ligniteuso noire
M a r n e noire ricrie en débris co- o 3
quilhers, lignite diffuse argile
14,95 X v e r t e en petite lentille. /~ .2 - 1 5 , 0 0 -
15,50 Lignite
M a r n e noire, passage diffus d e
16,00 lignite
s M"
16,26 Grès dur fin gris à noir
M a r n e grise à noire gréseuse -•16,50 - -
16,74
Grès grossier gris clair à~noir
17,47 argileux en
Sableux à la base E
17,87
18.00J
o
c
18,47 Sable m o y e n gris clair
e
oc
argileux à la base £ C û
19,24
Grès m o y e n gris dur coqu ¡Hier H a. u
19,70
Sable légèrement argileux m o y e n
- 20,00
20,45 gris
20,50 —.Sable légèrement argileux

21,00 Grès argileux ligniteux äj.


X Grainesde •21,00-*-ô
21.50 Marne gréseuse ligniteuse Q
characées $o *
Solétanche Mai 1969
Sondage Préférence
Piézomètres PR1, PR2 et PR3

profondeur 30 m PL.5

M o d e de
Profon- Coupe Radio-activité naturelle 7 Equipement For- Strati-
Lithologie perfo- Observations
deur géologique (trou libre et tube) piézométrique nation graphie
ration

0 / 150 cps PR2 PR3 PR1


0,00

Terre végétale
0,90
L i m o n arqileux jaune foncé Trou tube de 0 , 0 0 à 1 0 , 6 7 m Prélèvement
1,50 compact ^ ^ ^
d'échantillons
intacts à sec
L i m o n argilo sableux jaune clair
de 0 , 9 0 à
humide
4,70 m in
2,65 c
L i m o n argilo sableux jaune clair
o
humide E
3,70
L i m o n bleuté plus argileux à
la base
4,60 i_

L i m o n argileux pétri de galets


c
cussion

5,20
5,80
6,00
£
O
Essai p o m p a g e _6,50
O
-6,82
0.
• 'O'O'O "7,35 V)
C
Blocs, galets graviers et sable Essai à la re- o
montée
D

ÔOô°00 (-9,50

o 10,30
10,57
10,60
10,67 I \ G r è s fin dur jaune à vert

A50728

Grès fin dur à muscovite


avec passées argileuses y
diffuses A
13,60

14,00

14,47
i o 14,50

Grès m o y e n à grossier à
muscovite u
15,62
ZJ
Passées argileuses diffuses mo> o
16,36
Grès gris grossier faiblement 0
E o
consolidé

en
17,57 Ë o
o
Sable gris m o y e n micacé 0
18,57 o Dï
Grès dur gris clair
18,80
3i ô
o
A o •D
Grès à sable fins argileux gris U °0 (0
Q. LU
O itJ
20,62
Lu
• A50730 S vo Oi U.
Grès fin argileux gris clair
O y Traces de
22,00 U -O> •z.
vers
22,12 -v Argile noire ligniteuse r i_
coquilles de
Sable gris argileux O LU
lamellibranches
22,94 - . G r è s m o y e n à lignite diffuse -
23,04
Grès gris clair,fissures,fines inter- O
23,95 calations de sable u ce
24,25
bable argileux noir %
Grès fin dur gris °ô
24,83
25,17
Sable-argileux gris 0
0
Grès m o y e n argileux riche en
25,97
lignite (TJ °0
Grès gris clair O
Sable fin argileux noir,nodules
26,87 gréseux olus clairs

A5O731
Grès dur fin argileux alternant
avec passées ligniteuses

28,60
Grès fin à grossier
29,00 29,00
Grès m o y e n argileux
29,67
30,00 Grès grossier légèrement argileux

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