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Section de controle S Figure 11.48, — Evacuateur en putts noyé Siphon Liécoulement dans un siphon se calcule comme dans un tuyau coudé, Pour mener l'évaluation, il faut connaitre ~ la charge disponible ; = Jes portes de charge & prendre en compte; ~ ja fraction de pression atmosphérique disponible pour Ia partie ascendante amont. Pour un siphon de section rectangulaire constante, le débit par unité de largeur est donné par la formule DVigGi- 5h) D_ = hauteur 6é la section, HH. = différence de charge disponible entre le réser - voir a amont et la cote de restitution (fig.). = Lh = somme des différentes pertes le long du trajet de Teau A savoir, ay et 0; étant Maire de passage et Ia vitesse au niveau de la section Supérieure du siphon et do et to V'aire de passage et la vitesse & la section de sortie : 2 a — pertes & l'entrée dans le convergent h, = O25 a - A, s pertes dues au frottement hy = 0.25 3 ° Figure HA9, — Schéme dun phon rectangle — pertes dues aux courbures supéricures et inférioures h, = 042%, e % 2 v =e ~ pertes au divergent de sortie, = 0,2(—+ 2), pees au divergent de sortie hy = 0.2( 37 —>E ~ pertes a orifice de sortie h, 179 180 11 faut également vérifier que la somme de la différence de niveau entre la, retenus et la section de cxfto, des pertes de charge depuis Ventréejusqu’d Ie créte, et de ln hauteur due a la mise en vitesse 71 ge dépase pas 0,7 fois i hauteur manométrque correspondant &la pression atmosphérique au nivens de Pouvrage. OB Eh cas de dépassement il se produit des phénoménes de cavitation trés nuisibles et générateurs de vibrations et choes dangereux. ) Chenal @'é>oplement Le chenal fait directement suite au déversoir, dans le cas d'un évacuatour de surface. Sa pente est ‘suffisamment faible (inférieure & la pente critique) pour que le régime y soit fluvial. I! est en viral de section tectangulaire qui est la disposition hydraulique la plus intéressante aprés un déversoir et sz lon- {ueur est rarement importante car il sort uniquement & contoumer le sommet du barrage avant d'aboutir ‘au coursier dans Ia zone aval. Les calouls hydrauliques précis en sont relativement difficiles et en tout cas assez peu accessibles aux ingénieurs n‘ayant pas & leur disposition des moyens informatiques avec les programmes adéquats ou la possibilité de faire un essai en modéle réduit, e n'y est en général pas uniforme car le chenal est trop court. Immédiatement a l'aval du déversoir, il #établit un ressaut qui améne I'écoulement fluvial. A l'extrémité du chenal, la ob s'amorce le coursier, on établit au niveau du changement de pente un léger rétrécissement en convergent pour bien ‘marquet le passage en écoulement torrentiel. Pour vérifier les conditions d’écoulement, on calculera la profondeur critique y,. pour un canal rectangulaire : Q= débit, L = largeur du canal, 4 = acedlération de is pesanteur. ‘On calcule ensuite la profondeur normale y, La profondeur normale est celle qui apparaitrait pour ce débit et la pente du chenal si 'écoulement Sait uniforme. Elle so déduit de 'équation générale reliant débit-section-perte de charge : Q=KSR* 11? rayon hydrlqu nm, pente en m/m, '$ : section mouillée en m?, K : coefficient de Manning-Strckler. K varie de 100 a 40 suivant I'état de surface, Quelques valeurs de K sont données ci-dessous kK Parol trés lisse (métal ~ ciment tres lisse) 100 Mortir iss 85 Béton lisse avec joints 8 Magonnerie ordinsire 0 Béton rugueux, maronnere veile 60 ‘Terre txts régulitre avec herbe, 50 Chenal rempli de cailoux "= 40 Pour que écoulement soit de type fluvial, on doit avoir, > y,, Le calcul s'opére non seulement pour le débit maximum, mais aussi pour les débitsintermédisires. ©) Coursier Le coursier fat suite au chenal et conduit eau au thalweg, IL est le plus souvent construit en béton til est fortement conseilé de lui donner une section tectangulaire ce qui assure un écoulement régulir. Lexpiince monte quel fome le pus économique correspond & une largeur égale & deux fois le tant eau, En général, le coursier commence par un convergent amenant a ls section de contrOle (section oit est atteinte la hauteur critique), & partir de laquelle a pente augmente (fig. 11.50). La longueur L du convergent peut étre calculée par ta formule : L=25(,- 1) 1, + largour au plafond du bief amont : do la section de controle. Figure I11.$0. — Tirant d'eau dans le coursier Le calcul du tirant d'eau se fait comme suit : Ala section de controle, il est égal & la hauteur critique »,. Le long du coursier il devient inférieur a y,. Il s'estime aisément a partir de l'abaque donné en figure 111.51. Ce graphe donne y/H, rapport du tirant d'eau a lénergiespécifique en fonction de l'expression : Soa Vig 13? Il est donc nécessaire de disposer de H,;H, depend de la charge amont et de la perte de charge Je long du coursier ;H, est évidemment variable suifant Ia section considérée. ‘Ala section de controle, par rapport au fond : HL=15y, (fig. 1.50). Dans une section quelconque, AH roprésente la dénivelée du fond par rapport aH, considéré comme niveau de référence. Hi, = OH ~ perte de charge La perte de charge peut &tre estimée deta fagon suivante : = sila longueur du coursir est fable, c'est-Adice inférieure & 5 fois AH, prendre 0,1 AH ; — si la longueur dépasse 5 fois AH, ce qui est le cas le plus courant, 0,2 4H constitue une bonne approximation, 181 Pech PES eeere Eber ee eere zoos er) Pee Pee See eee Ueenae 7 JeMuno 3] seep mre,p WUE Np Foye 2 Mod antegy ~ “LST 2g 182 _ Il est ainsi possible d'avoir section par section un ordre de grandeur assez approché du tirant d'eau, Pratiquement, il suffit de calculer y’ & chaque changement de perte et d'interpoler linéairement entre les sections. Pour déterminer la largeur du coursier /= 2y on opérera par approximations successives en se donnant au départ, a partir de la longueur du chenal, une premidre valeur de Par rapport au tirant d’eau correspondant la crue du projet, il convient d’sjouter une revanche pour éviter les risques de débordement. "Design of Small Dams” propose la formule suivante pour I'éva- Iuation de la revanche Revanche = 0,6m + 0,05 V Yr V : vitesse en mis. y # tirant d'eau en m. Dans le dessin du coursier, une attention particulitre devra ttre portée aux changements de direc- tion. Pour des raisons topographiques, le tracé du coursier est souvent courbe. Si r est le rayon de courbure et V la vitesse moyenne de l'eau, il se produit une aceélération centr- fuge V2/renteainant entre les 2 rives du courser de largeur { une différence de niveau, ves ‘r n= Figure IT.S2. ~ Section mouillée dans une courte du courser Par exemple, avec 10 m/s = 20m = 2m ‘Ah = Ime quiest considérable et oblige & accroftre la revanche de 50 cm sur le c0té extériour, En fait, des expériences ont montré qu’en régime torrentiel la pente moyenne transversale était encore plus forte. Pour limiter le probléme, le mioux est de réduire au maximum les courbes, de les cantonner dans la partie haute ov au niveau du chenal amont et de choisir des rayons de courbure aussi grands que possible, 4) Bassins de dissipation Les différentes méthodes utilisubles pour dissiper I'énergie cinétique de l'eau, ont été étudies de fagon approfondie par le U.S. Bureau of Reclamation et les résultats de ces études ont été publiés dans “Design of Small Dams” dont ie texte suivant est inspir. Certains dispositifs comme les becs déviateurs (cuillers) et les cuvettes de dissipation submergées sont peu utilisés en France pour les petits et moyens barrages. Les procédés les plus fréquemment employés sont les bassins a ressaut et les bassins du type impact. Pour les petites hauteur, il est souvent économique de ne pas faire de coursier et de déverser direc- tement dans un bassin de plongée renfermant un matelas d'eau qui forme un excellent dissipateur et ébouchant directement dans un chenal faible pente conduisant ala vie, Bees déviateurs Les becs déviateurs constituent un procédé intéressant pour les barrages en béton. Le principe consiste & installer, on bas du déversoir un bec relangant l'eau vers le haut suivant un angle 6 en général de Vordre de 35 & 45° (fig. ILS3). Le jot se désintagre et retombe dans une cuvette de dissipation & une distance v r 1 “ = 18 (9 +¥) en20 se ts(y+Z)sn2 y = tirant d'eau ¥ fete par du bec Le rayon de courbure du bec doit étre d’au moins 5 fois le tirant d'eau y. 183 Figure 1.83. ~ Boe déviteur Quvettes de dissipation submergées Une cuvette submergée, éventuellement a bords crénelés dévie la lame déversente provenant du seuil vors Je haut. I! se forme ainsi 2 rouleaux, 'un en surface au-dessus de la cuvette, Mautre au fond, se =~ ‘mouvant en sens inverse, en aval du bord de la cuvette. Les mouvements des rouleaux s'imbriquent dans ta fame et dissipent ainsi 'énergie disponible de Peau (fg. {11.54). (ay CUVETTE. LISSE : bouilonnement i 7 robe 3 ee Sant Noh St MN ; WB IS 4 4 2 (ALCUVETTE TYPE LIBSE (@CUVETTE TYPE CRENELE Figure IU.S4, — Cuvettes de dissipation (extrait de “design of small dams”) Les abaques de “Design of Small Dams” permettent de déterminer les dimensions de ce type douvrage. 184 Basins & ressaut Le bassin a ressaut est un moyen trés efficace pour réduire la vitesse de sortie & une valeur compe- tile avec Ia stabilité des berges & aval La forme du ressaut et ses caractéristiques dépendent directement du nombre de Froude : Vv. Fee F st proportionnel & V done dépend directement de x hauteur de chute, Patiguement des que cette demidre depasse 6 m, V devient supérieure 4 10 mis. Pour des burrages de 15 18 m de haut (et en edmettant une perte de charge de 20 %) elle peut atteindre 16 4 17 mis. F est inversement Freportionnel & ‘Vy. On peut done faire crottre F en diminuant y ce qui revient & augmenter la largeur du coursier et du bassin, Nous verrons que du point de we hydraulique on & souvent intérét a augmenter F, donc 4 diminuer y,mals cela augmente le coot des ouvrages. Une petit tude conduits alors d'optimum économique. Differents types de bassins suivant les valeurs de F 1)PourF=1 . y=y, : n'y. pas de ressaut, 2) Pour 4,5, en accroissant la largeur du bassin done en diminuant |y; (faisant ainsi passer F dans le cadre du cas n° 5). 5) F > 4,5. Le ressaut se produit alors nettement. La mise en place de blocs, de déflecteurs per- smottont de acourcir le bassin et evite le déplacement du resaut aval, Si ta vitesse d’entrée ne dépasse pas 15 m/s, on pourra utiliser Je bassin de type Il représenté en ‘figure 111,57, [Les graphes associés a la figure donnent on fonction du nombre de Froude, le rapport yo/y, des tirants d'eau amont et aval, la hauteur hy des blocs chicanes, 4, du seuil aval et la fongueur L du ressaut. ‘Les blocs chicanes sont soumis & leur face amont & une force : vi F=258(y, +21) FenNewton; 26 a: ifique de eau (10 000 N/m?) ; $Rredelstie mmenedu Seca vi 7, +b boom tte dei tume donut, Si la vitesse d'entrée dépasse 15 m/s, il est préféreble d’utiliser le bassin en type Ill représenté en ‘gure IIL58 avec blocs de chute et seuil crénelé, on indie hpescee y= 1.05 pu Le Seunome gabe donne lca! on fnation alongs du ressaut L. Abaque de synthése ~ Détermination globale de la profondeur du bassin et des trants d'eau L’abaque de 1a figure 11.59 synthétise ce qui a été dit sur les profondeurs. Elle permet, en fonction : ~ du débit par m de largeur d’ouvrage,q de ls difference du niveau A entre le niveau de la retenue et celui de ’écoulement aval, = de In perte de charge aH évaluée dans le coursier, de déterminer Ia profondeur conjuguée y, c’est-bdire la profondeur du bassin, Pour un bassin a aval direct du déversoir : a = 0 Sila longueur de ensemble chenal + coursier est inférieured 5 fois la hauteurde chute : a = 0,1 Sila longueur dépatse 5 fois cette hauteur : « = 0,2 Pour un bassin de type I, la profondeur sera: y= 1,1, Potir un bassin de type III, la profondeur sera : y= 1,05 y, 1 Saas fe i Figure ILS6. — Dit ‘de FROU! BASSIN DE TYPE I <-~-Blees de chute Sauil terminal + carctévstiques da bang de dapation pous un nombre tse chs extra de "dein of all ns) 187 Seull terminal, FO" Blos chicane 3 fenu wal Lee sevice} shy (patient 6 TIRANT D°EAU AVAL MING TRauteur Seu ‘hicene_ et du ve3t tH Nore gue 1,57, = Dteminon dy crcéguce du bund dian pour yp nibie de FROUDE mppono SS ct une tne de anu a sauce du oun louie 413 ms (xtealt de “design of smal dams") BASSIN DE TYPE IT Blocs de chute Cnstinant deau aval) { 4S 1 Ste gr) TIRANT D’EAU AVAL MINIMAL Figure 11.58. — Détermination des caracérstiques du betsin de disipation pour un nombre AG FROUDE supérieur 84.3 et une vitewe de Teau a Ventrge du bassin superieure & 15 m/s extralt de “desig of small dame") £ oak dl 50 E 0 - L 8 0 rE : a 8 FE 7 7 = of 7 f » | Pour caleulor yz on fonction = sr lq | de q et de h, fare diabord une i yr 4 | hypothése sur Ta perte de ' 4b ine | charge dans le coursior i = c | -si cette peste de charge est | ial 3 | négligeabe tire yz aur la igne | i aie 3 ai eatto parte de charge peut E | ttre approchée par 2 they) | 9 F {ire yp aur ta figne (21 : : ate eee ate rate 7 E 1 E : ia ee E i os i 18 i a 1 5 E i Rot F i A \ j C H w We 1 ‘ - L 1 ES I oe 09 E : 3 = : er ; (ives) : o7 ' ~ os i ® Wasd (as 02 Figure 1.59, — Abaque pourle calcul de la profondeur du bassin de disipation 190 J Calage du radier du bassin de dissipation La courbe hautour-débit Z = f(Q) du cours d'eau a I'aval de Pévacuateur de crue dépend des carac- téristiques topographiques et hydrauliques du lit. En général on ne dispose pas des observations directes permettant do tracer cette courbe pour la plage de débits allant de la crue centennale a a crue de projet, tlle ne peut done étre établie que par le calcul a partir estimations empiriques. Pour un débit donné, la courbe Z = /(Q) donne la cote du plan d'eau aval Z,. Pour le méme debit, ‘nous avons vu comment caiculer y, tirant d'eau aval. Pour que le ressaut fonctioitne bien, il faut placer la oote Za du radier de fagon 4 ce Gut Z, + Ya = Zq. Maisie bien éident qu cett dg ne poura tre ebalisée que pour une valeur de debit. Pour obtenit une bonne adaptation des profondeurs, on peut procéder de la fagon suivante (ig. 111.60). Sur un graphe hauteur-débit, on porte (1) Ja. courbe hauteur débit de 'écoulement aval ; (2) la courbe de profondeurs conjiguées yz en fonction du débit, pour in bassin de largeur (3) a courbe de profondeurs conjuguées y, en fonction du debit, pour un bassin de largeur 2 ‘On superpose les 3 courbes sur un _méme graphs en colssant comme point interaction D, jont Fabscisse est le debit maximal du déversoir (crue de projet). La différence d'ordonnée & Tort gine des courbes donnera la différence de cote fntee le radier du bassin et le fond du lit (fig 11.60) Pour les débits infériewrs ow maximum, Je tant eau aval est supérieur a la profondeur Yq conjuguée, Le ressaut est alors submergé et le Ghsipation de [énergie est moins bonne. Une solution pour mieux adapter les 2 courbes est G'élargit le bassin, mais on est rapidement limité our des raisons de ott, On peu gsement esyer je micux adapter les 2 courbes en jouant sur ¢ (pour modifier la forme de 2) et en les rendant tan- gentes pour des débits inférieurs au maximum, Il faut toujours garder & Yesprit qu‘un tirant Débite ‘eau aval insutfisant pour une large gamme de debits peut amener le ressaut& tre instable et qu'un tirant d'eau excessif amne au phénoméne du ressaut submerge. Wauteurs eau w auteurs ¥2 (cote du sadipr bagain do|iargeur 20 1 — L_Chee dulrecier|bensig de tatgeur 2 Danie igure 11.60, ~ Colage du rater du bassin de dissipation 191 192 - Revanche dans le bassin de tranquillisation Liexpression empirique suivante donne des résultats satisfaisants pour éviter les débordements dans le bassin de dissipation d'énergie. Ona: revanche = 0,1(7, + V,)enm V, = vitesse darrivée de l'eau au bas du coursier en m/s J, = tirant d'eau apres ressaut en m Bassins de type impact Dans ce type de bassin la dissipation est réalisée par le choc du jet incident sur un éeran vertical (qui est en général une poutre traversant le bassin de part en part. Le jet réfléchi vers 'arritre, heurte le jet incident et crée des tourbillons qui absorbent I'énerpis. Ge type d'ouvrage est extrémement efficace. Ul peut étre utilisé aussi bien au débouché d'une ‘canalisation qu’en bas d'un coursier. La figure II.61 extraite du “Design of Small Dams” donne le dessin tes dlmensi ns principales d’un bassin de ce type jusqu’d un débit de 10 m*/s. LH L+H — He rey ero ek Pec ara a a Figu IIL, ~ Détemiaton des dimensions vn band ype mpst (ext dg of sl das”) La Compagnic d'Aménagement des Coteaux de Gi ‘a également tres Insgement utilisé co genre de bassin dissipateur avec toutefois un dessin légérement dfférent (fig. 111.62). Le poutre supportée sur 2 ou plusieurs plots encaisse mieux le choc du jet et un bec situé en arritre évite Jes affouillements en aval, Les débits absorbés dépassent alors 35 m? par bassin, La principale Hiitation des bassins a impact sont tt knpotants contuhtay duet win chess de la lame liquide, Fensemble devant résister aux sévéres vibrations qui en résutent. Figure 11.62. .- Bassin du type impact (C.A.C.G.) area nes al Bassins de type plongée La chute d'une nappe déversante dans un bassin contenant une épaisseur d'eau suffisante ext un excellent moyen d’absorber l'énergic. ’ Mais sous l'effet de la chute, le fond de la cuvette a évidemment tendance a s’affouille. PhutBt que de mettre de coteuses surépaisseurs de béton, il est préférable d'avoir un matelas d'eau de profondeur suffisante pour que de toutes facons il ny ait pas affouillement. La profondeur de le fosse qui se forme dans le fond d'un bassin de réception naturel sous I'effet ‘une nappe d’eau tombant & peu prés verticalement dépend : de la hauteur de chute, du niveau aval, de la concentration ou débit. Mais ne dépend pas d long terme, de la nature du fond au moins pour les forts débits. olf US. Bureau of Reclamation a adopté In relation empiique suivante, étblie par VERONESE en y= 190.0285, 904 1): profondeur limite de la fosse, sous le niveau aval en m, 1h + hauter de chute drs en m. q + débit unitaire, en m?/s par m. Le nomogramme & points alignés ci-aprés permet de résoudre rapidement cette équation. Le domaine de validité de la relation n’a pu étre retrouvé, aussi le nomogramme esti! peut-ttre top étendu. L’alignement donné en exemple ond au déversement de 1962 & Kariba (Sur fond 4e rocher dur, ia fosse mesurée correspond ay = 49 m Dans le cas des petites hauteurs, les caractéristiques dimensionnelles de l'ouvrage peuvent étre ‘obtenues partir du schéma de la figure II1.63 et de Pabaque de la figure 111.64. Figure 11.636. ~ Caractérstiques d'une petite chute ‘fe est la hauteur nette de la chute Lest a longueur de Ia cuvette. HL est la hauteur de chute par rapport au fond de la cuvette. JY est la profondeur normale dans le lit aval B’ est Ia profondeur de la cuvette par rapport a la zone protégée du lit aval. L, est la longueur aval protégée de pente 6 %. ‘Au deli de Lp Tenrochement est poursuivi sur quelques métres et buté par un rideau de palplanches si son équilibre n’est pas assuré. Ona n= H+ y, —B- 0061, ~ y, 194 200 1 Figate I.63a, ~ Absque pour le calcu de V'affoullement i 'val d'une chute 1 eee s n kw Ye ‘HH’ valeur des rapports ool og? rr Ya i Vf F profondeur critique 4 a6 05083 OR qz@st SSE Se eet bial 1 1s rr oe oa 02 Figure IL64. ~ Calcul des aractértstiques d'une petite chute 195 196 4H11,6.2.5. Génle elvl des évacuateurs de crue ‘Le densin et Je choix de Ia structure des ouvrages dvacuation de crue est opération qui sult immé- diatement la sélection du type d’évacuateur et étude hydraulique de celutci. Il est rare que le terrain sur lequel doit étre instalé I'évacusteur pulsse réxster a I'érosion par le ‘courant d'eau. Le plus souvent il est nScessalre de prévoir un revétement peu érodable. On utilise pour cela les enrochements, It maponnerie et surtout le béton de ciment. Depuis quelques années les bétons bitumi- ‘ngux ont donné lieu & des applications intérestantes, On peut pratiquement établir des évacuateurs sur presque tous ls types de terrains de fondation & condition que les déformations soient acceptables. Néanmoins la conception des ouvrages dépend étroite- ‘ment des caractéristiques de fondation. Un déversoir installé sur une digue aura une structure trés diffé- rente de celui qui serait implanté sur un rocher dur. ‘Los murs, les bajoyert, le fond, les revétements, doivent résister aux poussées hydrostatiques, aux charges hydrodynamiques, & Ia poussée des terres et éventuellement aux déformations, aux variations de température ou méme au gel. 8) Déversoirs et exétes déversantes Lae déversoirs, et crétes déversantes minces ou de profil normal sont ementiellement des petite barrages en béton déversants ; is ¢ concoivent et se calculent comme tels (V, et V,) Les déveraoirs en mince parol se réalisent systématiquement en béton armé. Is peuvent éventuel- Jement porter en eréte un seul arrondl. Las déversoir & profil normal sont pratiquement toujours des ouvrages poids. ) Murs et bajoyers ‘Les murs latéraux et bajoyers travaillent essentiellement comme des murs de souténement et ont done a s’opposer a le poussée des terres 2 laquelle s'ajoute la poussée de eau interstitielle La poutsée des terres peut etre évalude par los formules usvelles 'équilibre des massifs pulvé- rulents (Poncelet, Rankine, Boussinesg-Caquot) (G WLS) j on néglige en général Ia n, ce qui va dans ie sens de la sécurité. L'équilibre de Vensemble terre-mur eat calculé comme pour Vétude de sable d'un barrage on béton (V2 et V,), au renversement et au gliste- ‘ment en vérifiant que les contraintes en fondation sont acceptables. Les coefficients de sécurité & Faont les mémes que ceux qui sont adoptés dans Y'étude de stabilité d'un barrage. : Les murs proprement dits sont caleulés ‘comme des contoles encattrées a la base et fléchies sous la pounée des terres et de l'eau de saturation, le canal 6tant vide (fig. 11.65). semolle du mur, console encastr Aravaillant en flexion Figure 1.65. ~ Schéma des effets , éela des terre. sur ies bajoyers Dans Je cas de murs hauts et minces, les contraintes peuvent étre trés importantes et le bajoyer doit ‘tre ferrailé en conséquence, spécialement dans la zone de raccordement semelle-mur. ©) Revétement du fond du canal de fuite et du courser [Ls fond dos organes d’évacuation est soumis ila pression hydrostatique de l'eau, aux forces d’entral- rnement dues au mouvement de l'eau (réaction la perte de charge), aux forces dynemiques de courant, aux souspressions dues a eau inflltrée dans Ia fondation et éventuellement aux forces de soulevement {en fait, un accroissement des sous-pressions) dues aux dépressions pouvant occasionnellement se créer par suite d'un mauvais dessin hydraulique. I peut 'y ajouter la composante du poids le long de la pente, sie coursier « une pente longitudinale importante, Variation de température et gel ont également des effets mécaniques. lls sont plus rarement pris en compte dans les petits ouvrages. a oda et pa fale de calor avec excttude Veet de toutes ces forces, ta a plupat du temps les épaisseurs de béton sont-elles le résultat de réges empiriques. (Cas des fondations rocheuses Sur fondations rocheuses, le minimum d°épaisseur que {'on puisse donner pour avoir une résistance a raisonnable le fois aux efforts extérieurs et &l'usure par abrasion, est de l'ordre de 20 em. Le béton est en général coulé directement dans 'excavation, On prévoit des barres d'ancrage scellées dans des trous fords dans le rocher. Chaque élément de canal est ainsi fixé & In fondation et ne peut se déplacer sous leffet des expansions et des contractions. De ce fait, de nombreuses petites fissures se déve- oppent ; il est donc nécessaire d'armer le béton pour lier l'ensemble, mieux répartir la fissuration et dviter leur ouverture trop profonde. Le figure IIL66 extraite de ‘“Design of Small Dams” donne le détail @une telle structure. Profondeur et espacement de l'ancrage dépendent de la nature du rocher et de s8 qualité. L'ancrage doit étre capable de supporter en traction le poids du morceau (prismatique) des fonda- tons auquel il est attaché. Il est nécessaize de prévoir en dessous, un réseau de drains pour éviter I'sppari- tion de sous-pressions. Le probléme des joints est teaité plus loin Joint de dilatation Armature prineipale vec, water- stop 4 Fisauration Dépanvement de 35cm de cetrolt f : 77 Poids atfectiNe, opuler ay SCHEMA DE REVETEMENT SUR FONDATION ROCHEUSE Département de 1.5 em ‘omont sur aval Jolnt de ditaration Joint éronche SCHEMA DE REVETEMENT SUR FONDATION MEUBLE Figure 11.66, — Armatutes et ancrages du fond du canal (extrait de “design of small dams") 197 (Cas des fondations en terrain meuble ‘Suivant la nature de la fondation et en particulier de se perméabilité, le béton sera coulé, soit direc: tement dans la foulle, git sur une couche éramante. Dans ce cas, on laisse en général une bien plus grande Tene aux éléments de béton. Pour éviter des mouvements trop importants, an prévoit toutefois des herages au niveau des joints qui servent ainsi de point d’sppui ; Tancrage peut étre asvocié 4 un mus sacrydeval antirenesd. La dalle doit &tre armée pour Tul permettre de subir sans fissuration, les efforts ‘et donc les déformations auxquelles elle est soumise. I est bon de prévoir un réseau de drains dans la couche drainante sousjacente pour recueillir ‘es eaux et les 6vacusr h Paval, Ces drains sont placés immédiatement &'amont des joints, La figure IIL66 montre le détail de ces aménagements, Les coursiers d'évacuateur en créte, qui sont posés sur le parement aval des digues, se traitent comme dane le cas des fondations en terrain meuble. Ils tont formés d'une série d'éléments monolithiques 0, béton arm Gnerés au niveau es joints par un petit mur transversal ayant également un role anti- ren 4) Joints ‘Sur terrain rocheux, il suffit simplement de placer un joint transversal pour compenser dilatation et setralt tous les 15 2.20 m. Parfois méme, certains concepteurs n’en prévoient pas, comptant sur la fosurstion généralsée, lle-méme limitée par armature pour absorber ces variations dimensionnelles. Sur terrain mevble, on en mettra tous les 5 & 10 m, car on admet que les dalles peuvent avoir un mouvement, Dans ee cai, les joints ont également Tintérét de permettre d'éventuely mouvements de Toadetions en particulier des tassements différentiels sans qu'd en résulte des cassures catastrophiques, Dans ce cas, les joints pourront étre encore plus rapprochés "Au niveau de chaque joint, faut toujours fare en sort que le nivean de extémit ee Gebe mont soit aphroment surélevé. par rapport & celui de la dalle aval pour qu'il ne se crée pas de pression Synumigue tendant 4 injecter de eau dans le joint. Ceci étant, i n'y a en général pas intérét & bourer {ecjoints avec un produit plastique, ca il perd tts rapidement toute efficacité, ‘ant les zones concaves ou lorsque la pente se rédut, il faut prévoir au niveau des joints, des dispo- gute. anc du type waterop Mpour éviter i austi injection de Yau sous effet de la preseion ue & la courbure. ©) Basins de tranquilistion Ces bassins sont toujours, sauf cas particulier de terrains rocheux masifs, revetus de béton. Le fond de con baminn ect en gonéral Aun niveau inféricur & cslui de I'émissaire. Sa fondation est donc satucée en desceaneten Quand, pour une raton ob pour une autre le niveau de Feu baiste dans le basin, ell Der ne st pretion, Le revetemment de fond en béton doit donc étre sufisamment fourd pour ontreelancer Teffet de soulevemeat dO 4 ln souspresion & moins qu'on ne pulse ingtaller un ya}e serrate efficace, ce qui est toujours dificil & cet endrolt ne serait qu’en raion des risques 'obtt- tation par les dép6ts dans les drains. ‘Pour le ealcul, le bassin est considéré comme un corps en équilibre sous l'effet des forces actives d'une part (forest de soulévernent dues aux sourpressons, poids du basin et de eau contenue) et des ‘actions de fondation d’mstre part. ‘Le frottement du béton sur le terrain oppose Ala résultante horizontale des forces hydrostatiques, En général, on ne tient pas compte dans cette évaluation des forces dynamiques car leurs effets sont le plas souvent annulét par ls dépressions créées parle courant sur les obstacles. ‘Le caleul est mené pratiquement pour un niveau d'eau moyen & aval et non pour le niveau maxi- mum. On entime que les systhmes de drainage sont situés prés de Yextrémité amont du dessin, En fonc- __ Honnement, la charge dana catt zone et faible ce qui facie I évacuation de eau. ‘Le moyen le plus commode pour calculer le fond du bassin est de dewsiner un diagrarume des forces aqui vy ‘enargent, Lensemble est tors calulé comme une poutre soumlse au systbme des forces ret: qui sy extra ia plus solicitée est le raceordement de la partie en pente et dele partie horizontale qui doit sire armée. Protection par enrochements ‘La zone d'approche du déversoir est souvent le sdge de courants d'eau assez rapids. Le mieux est de cou ct Zane avs Get erochementse2 ‘continuité avec lea enrochements de protection du talus amont du barrage. Les enrochements sont également utilisés & T'aval du bassin de dissipation. On peut les buter en cextrémité aval par un rideau de rails ou de palplanches (fig. III.63). i a 11.1.6.2.6, Remarque concernant V'évacuateur de erue Lévacuateur de crue constitue souvent la partie la plus sollicitée d'un barrage. [1 importe done de le concevoir avec beaucoup de prudence et de le réaliser avec le plus grand soin. Son cot souvent relative- ment élevé par rapport & [ensemble du barrage, surtout dans le cas des petits barrages, ne doit pas onduire & prendre des risques par souci d’économle. En effet, il est difficile d'intervenir pendant une ‘rue pour pallier une défallance éventuelle de l'évacuateur, et si la durée de la crue ext asez longue, une telle défaillance peut avoir une évolution rapide et entratner la ruine du barrage en pleine crue, ‘Aprés chaque forte crue, il est vivement conseillé de procéder 4 une visite détalle de I'évacuateur de crue et d'effectuer immédiatement toutes réparations qui pourralent s'avérer nécessaires afin que le true suivante me provoque pas une aggravation qu'll est en général difficile de controler pendant la crue. Lorsque Tévacuateur comporte un lit majeur sommaitement amefiagé,tout début de ravinement doit dire corrigé aussitOt qu'll se manifests. 2. REALISATION DES BARRAGES EN TERRE La bonne connaissance du site d’un barrage et la conception judicieuse d'un ouvrage bien adapt & son site ne suffisent pas & garantir la qualité st Ia sécurité de Touvrage. Le soin apporté A 'exécution du o¢ it meyens guy sont conacrs ont éuament une importance expla pour le résate done nse des nrer gu hur et oni awn exes cope ae te clurcl daposs effetivement de tous les moyens nécesies pou taler ‘de bonnes conditions, D'une fagon générale, de méme qu’il appartient 4 entrepreneur de prévoir et d'organiser son chantier pour que sient respects le Ggpostion prévues au marché d'exdevtion du projet, de méme i deme mettre eh ceuve sous sa raponstiité tous ens de surveillance néceasaires pour s assurer de fagon permanente de la qualité des travaux exécutés et notamment de la bonne exécution du compactage. Néanmoins le mattre docuvre doit s'assurer que I'entreprise dispose ffectivement des moyens {equis pour effectuer les travaux conformément au projet et dans les délais impartis. ll mporte 4 oat fet que Lente indique dans yon offre les moyent en peronel ot en matériel guia 4 propo 'ffecer au cant tl programme de rare. Il et vee conaelé de rendre ‘cos éléments a ia signature du marché, aprés les avoir alustés éventuellement apres la consul- tation. Il ett donné clapres des léments destings facies la mse a3 point des documents correspon. de lot @ 112.1, ORGANISATION DU CHANTIER 111.2.1.1, Les moyens de chantier Ea ce qul concn lt moyent en penonndl, entepite der indus; nommdmen a peionne le du chante son intéimas en préseant leu tres, ferences ot compétenes devront étre fournies pour les techniclens spécialis6s tels que géot , species en tea ¢stanchate¢ injection el. qulaursent aterm Sule chander La construction d'une digue en terre nécesste utilisation de nombreux engins mécaniques destinés A searifier,excavor, transporter, niveler et compacter les matériaux, On peut distinguer le matériel de terrassement et le matérsl de compactage. La fonction, les caracté- ristiquen principales et le rendement des différents engins de terramement et de compactage susceptibles genre Hors de Ia réaisation d'un barrage sont mentionnés dans les tableaux cl-aprés (§ UIL2.1.1). En ce qui concerne les caractéristiques principales des engins, seules les valeurs extrémes figurent dant Jet tableaux par exemple: mano de engin le plu ger et masse de engin le pus four. Le rendement d'un engin est obtenu en multipliant le débit horeire par un coefficient d’efficience, En effet, aucun engin ne travaille 60 minutes par heure. La moyenne généralement sdmise est de 50 minutes de travail effectif per heute. 1.2. La wooession des opérations de chantior Un des atpectscaractérsant le mieux un barrage de petite ov moyenne importance réede dans 98 posiblité de construction en une seule salon estivale. I! imports en effet de protégar le chantier pendant Foute aa durée contre les risques de submersion per tne crue de rividre. La concentration det opérations pendant une seule période s2che permet de diminuer considérablement,& risque éga, le calibre de la déc- Fation provisoire des eaux de la rividre destinée a isoler emprise du chantier det écoulements ammonts, Par ailleurs, en France métropolitaine, ls saison favorable par T'exécution d'un barrage en terre compactée se situe entre le mois de Juin et le mols d’Octobre, période au cours de laquelle ea engins Ge terrassements peuvent travailler A leur rendement optimal. L'expérience montre en effet qu’au court de cette courte periode de 4 mois les terres des zones d’emprunt, dans la mesure ob elles sont corrector ment drainées, ae trouvent généralement & une teneur en eau volsine de la teneur de l'optimum Proctor. La concentration des opérations de travaux sur une courte période exigs une organisation stricte du chanter et la mise a disposition d'un parc de matériel dont les posablites dépussent de 20% los ‘cadences moyennes journaligres calculées pour mettre en oruvre les matériaux dans les déiais imparts, ‘Les contrsintes climatiques imposant le début d'exécution du remblai compacté 4 la fin du temps, il convient d'engager 4 temps In succession des nombreuses opérations préliminaires, afin de ng pur manguer in saison favorable. $1 pour des ouvrages modestes d'un volume de Vordre de 100 000 m? Ge remblai au moins, les moyens disponibles de la plupart des entreprises ‘utorisent une cet- taine canticité des délas, Tenchainement des opérations pour le chantier d'un barrage nécesitant un Volume de remblai de Tordre de 500 000 m® Inisse peu de marge de temps disponible dans ls. program . nation du. chantier (Figure 1,69). Il ext souhaitable dans ce cas de préparer cette programmation et 18 tecours a des programmes d'ordonnancement du type PERT, par exemple peut dtre utile. “enchainement chronologique des différentes phases du chantier comprend lee opérations sul- vantes pees Hater gpd a 2) Travaux préperatoiret ‘i {Installation du chantier, implantation du barrage et mise en place éventuelle des dévistions de circulation, reconnaissance complémentaire des ballastieres, Construction de la dérivation provisoire du cours d'eau, et dérivation de celui-ci, Décapage des fondations et creusement éventuel de la cléd’ancrage du barrage, Préparation des zones d’emprunt, Déboisement et déftichement de la cuvette, démolition éventuelle d’infrastructure noy6e, ') Exéoution de l'ouvrage Remblaiement de la clé d'ouvrage et des fondations jusqu’au terrain naturel, Mise on place de la conduite de prise et de vidange, lorsqu'elle est sous le barrage, (1) ‘Approvisionnement des matériaux filtrants, Mise en place du systéme de drainage horizontal, Exécution du remblai et exécution simultanée du dispositif de filte vertical, Génie civil des ouvrages de prise et de restitution, Génie civil de Mévacuateur de crue, Mise en place de revétements de talus, Mise en place des équipements hydravliques, ‘Travaux de fintion, fermeture des zones d'empru pements divers et aménagements Ges abords. fF revétement de eréte et de route d'sccés, équi Bee See No tae (1) Dans te cas de ‘nation provisoire du cours i Omni te “cab al id 9p seBezano sop JAP oru9) — Prooznoy sirup 9 ‘9p aympuco Hop atoup ne fe barrage en terre d'un volume de ordre de 200 000 m3 canter é UL67, ~ Exemple de Programme d'un: 112.2. EXECUTION DES TRAVAUX 1.2.2.1. Les travaux préparatoires 1) La préparation des terrains La mise en place ¢'importantes quantités de matériaux prélevés dans le ste ov approvisionnés de Textérieur, nécessite de larges di ‘espace autour de lemprise de la digue, afin de ménager ides aires de stockege ot des pistes de circulation d'engins. Les décapages de 'emprise de la digue, ainal ue des zones d’emprunt entrainent Ia mise en dépot provitoire d'importantes quantités do terre végé- fale quill importe de stocker au Yoisinage de leur lew de réutilsation afin de minimiser les distances de transport. IL y a lieu d'établir un plan de masse prévoyant les disporitions générales d'un chantier de barrage fen tome en localisant let differents postes de chantier, ainsi que les aes de stockage ot les pistes de circulation, {f convient en particulier de dissocier sans croisement les pistes de desserte mécessires aux fppovsignenents rovntt de Texder et ls pts d chelation de ens de terrastemente (fig. T1L.68). La préparation du terrain inclut également les décapages et dessouchages de Temprise totale des installations de chantier. Le nettoyage de la cuvette (enlévement des arbres) peut s'étalerjusqu'a la mise en eau de ouvrage. ') Implantation de Fouvrage Lors de I'exéeution des plans a grande échelle nécessates pour Y'étude de l'ouvrage, il ext prévu ta mie on place dune infastruture opographique de base, c'et-kdre un canevas gfodéigus ot une ‘maille de nivellement, qui sera utilisée pour le déroulement des phases ultérieures telles que Pimplan- tation des ouvrages, le conteOle des travaux, le recolement, la surveillance (§ 11.23 et VII). implantation de Youvrage consiste & matériliser par rapport aux points de base mentionnés cidessus les éléments suivants © axe du barrage a matérialiser d'une maniére pérenne ; ‘© assiette du barrage définie par les profils en travers ; axe des ouvrages : — tuyau de vidange, = filtre, = évaciateur, ee Tous ces dlments sont « matéilines par rapport ax coordonnéss rectangulaes du plan de bute si possible rattachées au nivellement général (fig. 111.69). ‘Figure 11.68, ~ Plan de masse d'un chantleren barrage en terre 203 204 Figure 11.69. ~ Implantation d'un barrage en terre. Si les points de base ont été judicieusement répartis et situés en dehors de la zone des travaux, ces implantations doivent seffectuer au moyen d°éléments polaires (angles et distances) avee un appareil Dondes infra-rouges ou: laser par exemple. ‘Du point de wue foncier il importe également de matérialiser les limites des différentes emprises inégociées pour Ia réalisation de T'ouvrage : © emprise en toute propriété ; ‘© emprise en servitude (utilisable uniquement pendant la durée des travaux). «) Dérivation des eaux Nous avons vi que pour dev ouvrages de moyenne importance, la concentration des opérations de chantier sur une seule saison estivale permet parfois d'utiiser la conduite de prise et de vidange pour désver les onux du cours d eau aménagé, combinant ains! sur un seul ouvrage plusieurs fonctions. «@ utilisation des eaux de Ia retenue (débit nominal d’équipement) ; vidange accidentelle du barrage ; protection du chantier. Le faible risque de crue, importante pendant la période, de construction permet généralement de éfinir des débits de méme ordre de grandeur pour ces trois fonétions. Dans ce cas, a rélisation des travaux nécessite une stricte programmation puisque la mise en place de la conduite doit succéder 4 la réalisation de la portion sousjacente de la clé d’encrage et doit précéder édifcation du remblal, ‘Avant d'entreprendre les travaux de pose de Ia conduite, il convient de réaliser en 1#"* phase ln “de clé d'étanchéité situde au-dessous de Vouvrage en débordant d'une dizaine de metres de part BPa'autre de son axe, afin d'assurer ultérieurement la continuité de l'étanchéits. ‘ranchée de la conduite do vidange Figure 70. ~ Schima de principe dela realisation de travaux lorsque In condulte de vidange et ute comme dr ‘lon proviaive du cours & eau Le programme d'exécution des travaux devra étrerigoureusement respecté tout au long du chantier. La fable capacité d’évacuation de la conduite ne permetant pas, en général, 'évacuer des crues hiver- ales il importe absolument que les travaux soient exécutés dans les delais prévus et toutes dispositions Aoiventétze prises pour qu'aucun retard ne soit toléré au cours des diftérentes phases de travaux. Souvent, du fat de importance du bartage ou du fait du rgime hydrologique du cous d'eau il sera nécessaire de prévoir des ouvrages de détivation des eaux provisoires relativement importants. Dans ce cas une technique courante consiste 4 dériver les eaux dans une galerie bétonnde creusde dans l'une des berges ou eménagée sous le barrege. Cette galerie est obstruée dans sa partie amont aprés exécution du barrage et de I'évacuateur de crue défintif. En général, la conduite de prise et de vidange ‘st poste dans cette galerie, La plupart du temps, la responsabilité de la conception des ouvrages de dérivation provisoire est ‘ntitrement laisse 4 entrepreneur qui prévolt généralement des ouvrages capables de supporter une crue décennale. I serait préférable de définir les ouvrages de protection du chantier en tenant compte des diffi cultés techniques du site, des risques encourus et des codts relatifs des ouvrages de protection par rapport & celui des ouvrages & exécuter. On serait ainsi conduit pour certains chantiers a se protéger contre des crues de fréquence bien inférieure & 1/10. Pour d'autres au contraire on renforcerait les ‘moyens de chantier de maniére a exécuter les travaux dans les déais les plus brefs, tout en admettant une protection moins bonne, Dune manidre générale, il est souhaitable que les ouvrages de dérivation provisoire soient définis par le concepteur lors de l'étude du projet détaill, compte tenu de T'incidence importante que peut fvolr une protection incuffisnte contre les crus sure deroulement du chantir et sur le prix de revient effectif du barrage. 112.22, Exéeution des ouvrages a) Les fouilles ; tranchée d’ancrage Indépendamment des décapages superficels des terres végétales sur Iemprise du barrage qui ont ete exéeutés au cours des travaux préparatoires, les fouilles comprennent Je curage du lit du ruisseau et le creusement de la cléd’anceage et d'étanchéité, Les reconnaissances et études pretiminaires ont permis de déterminer le principales caractéristiques des terrains superficiels de fondation et leur épaisseur au dessus du substratum. Toutefois ce n'est qu'a ouverture des fouilles qu apparaissent tous les details de facies des sols de fondation, détails non lables par les reconnaissances préalables forcément ponctuelles. Liexpérience montre que les reliefs adoucis des sites favorables 4 l'implantation de barrages en terre recelent souvent des formations accidentelles naturelles telles que poche de vase ou matérisux fosiles ou encore des vestiges d'infrastructure (anciens réseaux). Ces accidents devront étre signalés au ‘mattre d'eeuvre qui devra décider des dispositions & prendre pour les éliminer ou éventuellement les traiter. Le recoupement des formations superficielles jusqu’au substratum offre bien évidemment toute {garantie pour la stabilité et létanchéité de 'ouvrage en réduisant les sous pressions sous le remblai, Mais Texécution de fouilles “ouvertes” par des engins clastiques de terrassement est en général limitée a une profondeur de Yordre de 6 4 7 m. Si les caractéristiques des sols superficiels (permésbilité, compres- sibilité), ainsi que leur épaisseur, imposent un traitement audela de cette profondeur, il y aura liew d'envi- sager la’ mise en ceuvre de procédés spéciaux, Le fond de Ia fouille sera soigneusement nettoyé et asséché de toute venue d'eau. Les partis ro- cheuses seront décapées et nettoyées de tous débris de rocher altéré. Si aprés décapage le substratum apparait trop lise, sa rugosité sere accrue par scerification ou piquage au marteau pneumatique. Dans le cas général, on arrosera le rocher en ayant soin de ne laisser se former aucune flaque d'eau avant la ‘mise en place du rembia Dans fe cas d'une assise de fondation en terrain meuble, il conviendra de rendre aussi homogéne que possible le contact entre fondation et rembai. Si le fond de fouille est particuligrement sec, il sera pro- ‘o€dé a une scarification et a une humidification superficielle. Dans le cas contraite, les zones & forte hhumnidité seront recouvertes de matériaux d'emprunt plus secs. Les remblais, magonneries ou béton ne doivent pas etre commencés avant que le maitre deuvre s'sit vériRé les fonds de fouilles, 205 206 ) Le remblai en terre compactée Lexéeution du remblai en terre compactée comprend les deux postes lee plus importants d'un ‘barrage en terre qui sont le prélovement des matérisux en ballastires et le compactage du rembla. Le préltvement des matériaux en ballastidres Las études et reconcalaanes préliminnies ont permis de dimes les zones Cempnint dm tériaux destinés & la construction du barrage et de définir les caractéristiques de ces matériaux et no- tamment jes limites de teneur en eau admissbles pour le compactage. Le maintien de la teneur en eau naturelle dans les limites admissibles nécesste certaines précau tions, Les eaux de ruisellement des versants dominant les zones d'emprunt seront collectées par une frinture de fossés drainants entourant les ballstices. Dans le cas d'un matériau trop humide, outre les fouuér de ceinture, i peut etre névestaire de drainer la zone d'emprunt par un réseau de fossés qui doit ttre établi suffsament a favance pour permettre le restuyage des matériaux avant leur prélévement. Ce drainage sera. complété si nécessaire par scarification de la couche superfcielle en vue 'abaitser s2 tonour enveau par aération, A cet effet on peut également étre conduit a effectuer le prélevement du atériau trop ‘humide et s mite en dépOt provisoire en couches minces avant sa reprise pour le compactage. Dans le cas d'un matériau trop sec, on doit rectifier sa teneur en eau en I'humidiflant par aspersion apris hernage, Compte tenu de la perméablité relativement faible des matériaux généralement uillisés construire les barrages en terre, V'arrosage doit intervenir suffisamment a 'avance pour que la couche ‘mettre en oouvre solt humectée uniformément avant compactage. En particulier si 'arrosage a liew aprés dpandage sur lo remblai, le compactage ne devra étre effectué que lorsque la couche aura été humectée fagon homogine, ce qui peut ralentirle chantier. Yune manidre générale une rectification de la teneur en eau naturelle est délicate et couteuse et n'est possible que al celle-ci n'est pas éloignée des limites admissiblet de plus de 5 a 6 %. Si les diffé- ences sont plus grandes les couches concernées ne pourront pas étre utilisées. ‘De méme si le matériau présente des granulométries extérieures aux fuseaux retenus au projet, i ne pourra pes étre mis en ceuvre, suf si le maftre d’ceuvre en autorise utilisation eprés adaptation éven- tuelle du projet, aux caractéristiques effectives du matériau, Les ballastitres sont découpées en bandes et ouvertes successivement au fur et & mesure des besoins du chantier, ‘Les extractions sont conduites soit parallélement a la valle, soit transversalement, suivant la pente du verant. Cette derniére disposition est préférable en ralson du gain de puissance qu'elle autorise au cfamementmas ele reste iio 4 dex vermnts relativement doux, dont les pentes ne dépassent pas i Les extractions doivent étre eo points bas. Le choix du mode de prélivement et donc du matériel a utiliser dépend de Phétérogénsité de Ia zone demprunt. Alors qu'un matériau homogéne est généralement prélevé par couches au moyen d'un scraper, ll peut étre plus indiqué, dans le cas d'une hétérogénéité verticale, de procéder par prélévement vertical, & Taide d'une pelle mécanique de fagon 4 obtenir par mélange un matériau moyen de caractérntiques acceptables. fectuées de telle sorte que les zones d'emprunt ne présentent pas u Matte ‘Eng combinds Trion a ee, [enrar ate a ne se sede ‘ermetin Texvaon sie gpment Ga matenar | ~ porate Tou | permit Peace, aaoment ~Atgsea Sonate. | war reo aro soe rename | doen ‘ot der tr eden ‘ragine tbc pementa posit — Ripnarpereme” | 3 ype pen parle bldoer soba sive bgt bene nee set mutate |_ (ann ty Tngesin coe Peete wou pees felts stum | —nsordgulenetaute pour et seeder fue, Barun ‘heme el ibouenent Tongans | 70h 1088 saan re | oan | 4254970 33941170 aarases | Gacy | 600 tego 1982430 = weit | 2400640 2304345 asisse | soa | catty | 28t4 mart) | qd | tune veut 71092 | (aniéttinay | _5707 fas, [nen 304300 a7 ous 384590 1440s ewe mas aren] ust ain 1s ase oun mas Tat ou | —saplintnan | ase oa de ‘ore foul de = conaniot | Sonic ausel ro “mse SatiNOm te ‘S7ts90m" pa ede pour] pas eie ia] — reed geet ~ capac ot ha [= mock Gm ip neat nna Seater] aR S53, mat Bo detoo| gers ssbar i301] eaonouh Sorsiooiwe | fw ie fre mh Pane pte foyenmmae de | proondear anil | profodeur tea | — capaci to miaireaed | Sata | Rasa si at es Powis | coe 2 |" fefatterboee | — cece outage |~ Songer me | Biot. | ENE, [gaan | etn PREG. ‘hte a. madewad:| 304s 000i | 48m = prfonda 8e pe fism broad ‘yon mal dete Ben capped ane: | Ez Soren Sie ote ~ Eat 440 om Tard ple nbn oo dagon | Reodnent Pace pla evocvo eam? dev emenonts fan (amen en pa) phe vlc) pa ber Basico ion: Gamat ah capt Bodo cm let 1 a pe Pte lat Ody, Lo =| io) |e esas maar | but dng oot én vt ¢08 Treble @ ete oot) Sa fe [se] 37 a7] 6s sols m [ewer [30 | ‘Ditinos deport psa = Bw hte _| ani ine abe [meses os) os vo | wae pee ma [io | [2% ‘Tableau esapeuses astomorrces otoneripen) Niele somettcet hotonrater) ‘suena fo Foxton ‘ere au ‘ngs 2000 eon ot eu oma en couches regulars ‘gen unit de preuraiques Tavita emeporte 1 2 Sates "exe da sraere tutte ‘Sntewement pa x Dllzar, “Asuest ecarpmant dex mataon "at featalemert excavation notamment ulus | Aansent ears 90841730 2404630 $9049.73 vice: 12462 1874295 (ans lae) TST [bres nna saz san as me Teton de wasion ~ ete yeaa = da 8.74 = Gare ae: 154 ioe haute dedécar | ~ hauteur de dtr. ‘eso (nn) trate onaoata et moto craper ‘abi ore (mh) un tombeean une Dib oe 8) mayen une ace ae aaa ‘ir poeumatques morie dem goat de Disanee ‘Datanoe de warp 15 55 [35 [20 100 | 70 | $0 | 30 sino [is Tos | “i ree pouvant dre cova iparheure de SD | un otorpder gh one eae ‘wblomawe Ponte Longuane 3% 0m 10% 200m Matériel do terrasement 210 Les engins Jes plus couramment utilisés & 'heure actuelle sont les décapeuses,aidées au ch ‘pat un tracteur en pousteur , ce demier est également équipé d'un scarificateur a 'arniére (tableau Figure 11.72. — Décapeuse Figure 11.722, ~ Prélévement des matériaux en ballastiére ent n). importance de la qualité et de Ventretien des pistes de circulation est & souligner ; le rendement du chantiery est directement lig ‘Aprés [achévement des opérations d’extraction. dans les zones d'emprunt, celles loom am Nee soit R= 210m Ne 10 onvhuest: | on sbeeee omin Resontin | A173. = Matésiel de compactage 213, 214 Le nombre normal de passes permettant dTatteindre la densité siche désirée doit étre compris ‘entre 6 et 12, afin d'obtenir Un remblai de compacité suffisamment homogéne et pour permettre une “otation sans’ d-coups des engins de prélevement, Si la caractéristique recherchée est obtenue avec un nombre de passes inférieur 4 6, on augmente légérement I'épaisseur de la couche. Si le nombre foit etre supérieur 412, on diminue cette épaisseut. L’épaisseur des couches avant compactage doit héanmoing rester sensiblerent comprise entre 0,25 et 0,50 m. Une épaisseur supérieure & 0,50 m néces- site en effet un compactage avec une forte énergie (rouieau lourd) qui aboutit @ un surcompactage de ia partic supérigure de chaque couche avec formation d'un glacis de surface ; cela donne au remblai ‘une structure feuilletée a permeabilité horizontale prépondérante, Le choix du roulesu compacteur doit done étre fait de maniére a compecter des couches d'épaisseur convenable. Pour la construction du barrage, I'épandage, le hersage et le compactage des terres doivent étre exéeutés suivant 'axe de la digue. Lthomogénéisation du remblai entre diverses couches successives constitue un des aspects impor- tants du chanticr. Il est nécestaire, d'assurer l'acerochage entre couches par une scarification soignée fvant Pépandage d'une nouvelle couche. La profondeur de a scaification doit étre au moins égale a 5 em. L’homogénsisation dépend principalement du mode de compactage. Les rouleaux & pneus d'un poids environ 20 tonnes sont souvent employés sur les chantiers de terrassements. L'utilisetion de ce matériel rente les risques de “feuilletage’” des couches ci-dessus mentionnés. Le compactage au rouleau a pieds fameurt permet d'éviter ces inconvénients, La forme, les dimensions et notamment Ja hauteur des Piss, meus doen ue depen ay mari compact afin d'viter ls phénoménes de hersage. "apparition réoente de nowvelles formes de pied dameur, monté sur cylindre auto-moteur faclite grande- ‘ment les opérations de compactage. Figare 11,74, — Rouleaw compacteur i pieds demeurs D'une maniére générale, les matériaux les plus impetméables sont mis en place vers le cceur du remblai,etles moins imperméables en recherge vers les parements, - La partie centrale du remblai doit monter ligérement en avance, de manidre & ce que le remblai présente constamment une pente vers chacun des deux parements pour permettre I"écoulement des eaux fe plu, Lorne forte prfsptaton sunt a areca embll X inumédatement pase au rovleau lise, afin d'augmenter le coefficient de ruissellement et Pétanchéité superficielle, De fagon générale, eprés chaque pluie ou apres un arrét prolongé du chantier, la derniére couche rise en ceuvre qui a 618 décomprimée doit étre scarifiée et recompactée. Si cette couche superficielle ‘est saturée deat, elle doit etre évacude en décharge, L’excésd'humidité constitue une des plus grandes {nes pour le bon déroulement du chantier. Le réglage des talus qui peut dans certains cas ére effectué manuellement au cordeau et a Péquerre, est en général exécuté aux engins (bouteurs ou niveleurs a lame orientable selon Ia pente). 11 est nécessaire de prévoir une sur-épaisscur du massif, afin de retailer le talus dans la partie compactée du remblai. ‘) La confection des filtres et des deains aa La granulométrie des matériaux des filtres est déterminge en fonction de la nature du remblal. Pew de sites présentent dans leur voisinage des gisements de matériaux susceptibles de constituer des filtres. TI est donc souhaitable dans ce cas de prévoir 4 Tavance 'approvisionnement de ces matériaux et de les stocker au voisinage du chantier afin de s‘affranchir des rythmes d'approvisionnement, de facliter le controle de la qualité des matériaux et de permettre a la reprise un malaxage, évitant ainsi les risques de ségrégation provoqués par les transports ou par le mode @’élaboration des matériaux filtrants. ' Les matériaux sont disposés en couches de 10 3 20 em <’épaisseur a partir de camionsbennes ‘ou tracto-chargeurs et sont compactés. Le mode de mise en cruvre doit respecter homogénéité granu- laire des matériaux des différentes couches des filtres, ‘Si la mise en place d'un dispositif de filtres horizontaux constitue une opération concentrée et localisée,exécution des filtres verticaux se fait par mise en place du matériau filtrant dans une itanchée reereusée dans le remblai compacté (§ MI.1.5.1). - Figure U.74a, — Mise en place drain e filtres as 216 ) Mise en ceuvre de dispostife d’étanchéité Lonique la nature des terrains de Ia retenue ou celle des matériaux constitutifs du barrage ne per- mettont pas dobtenir une étanchéité suffisante, il y aura lieu de mettre en ceuvre des dispostifs spé- ‘lau d'Gtanchéité dont les différents types ont été décrts (8 I.1.5.2) Lexécution dun tapis d'argile compacté ou d'un film étanche mince nécessite en général une bonne préparation du sol support qui doit étre décapé et debarrassé des souches et, dans le cas des films minges, des pierres et des protubérances qui risqueraient de détériorer le film d'étanchéité. La surface du support ainsi nettoyée doit étre réglée, compactée, et traitée éventuellement & herbicide. Le support aind préparé doit etre réceptionné parle maltre d’ceuvre, Liexécution d'un fire drain sousjacent au dispositifd"étanchéité est souvent nécessire Le apis @argile doit étre compacté en plusieurs couches avec beaucoup de soin afin d'assurer tune couche étanche homogéne et continue. La mise en ceuvre des films étanches minces nécesite Vintervention dentrepiss spéialides, Gauiptes du matériel adapts. Une attention partiultre dit te apport dle sation des joints Gui sont effectugs de preférence par soudure autogéne, et aux raccordements du film aux autres or- panes de louvrage, Figure 11.75. ~ Mige on ceuvred'étanchértée du type membrane souple Une protection superficelle du tapis d’argile ou du film mince est en général préconisée. Le mode de mise en couvre de cette protection devre étre tel qu'il ne risque pat de déteriorer Torgane 4'étan- cch6ité. Cela peut nécessiter Une intervention manuelle importante pour I'épandage de la couche de pro- tection. La séalisation des masques étanches en béton bitumineux nécessite également Pintervention d’entre- pries et de moyens spéclalss, Le apport devra die praablement bien compacts et anele Le beton itumineux, mis en place & une température comprise entre 130° et 200°C, est compacté A raide de cylindreslisses ou vibrants, La mise en auvre est assez complexe. ‘Au niveau des fondations, Jorsque l'éeran d'étanchéité doit avoir une pfofondeur supérieure 4 environ 7 m, il pourra étre réalisé en paroi moulée, Cette technique consiste a creuser une tranchée de 0,50 4.1 m de large que l'on remplit de boue auto-durcinsable, mélange de bentonite, de ciment et d'eau. ‘Creusement et remplissage de boue s'effectuent simultanément. L’excavation peut étte réalisée au moyen d'une benne preneuse, L'écran est ainsi exéeuté sans joint par une excavation en va-el-vient continu, Dans certains cas 'écran est réalisé par un rideau d'injection (§ V.5.2.1).. cs Figure I1.76. ~ Exemple dune parol moulée 217 218 ©) Les ouvrages annexes Les modalités dexécution des ouvrages annexes en béton ou en béton armé me seront pas traitéet iei(8'V33) Lutonton ext euloment aterée sur importance que rev la bonne tenue et Fétanchete des ouvrages hydrauliques qui sont en contact direct avec le barrage en terre ou avec aes rives. A cette fin, outre le soin apporté Bla conception de ces ouvrages, ily aura lieu de veillr & la bonne définition des bétons et au choix des ciments et adjuvants éventuels adéquats compte tenu du type d'ouvrage, des conditions d’exécution et de la nature des eaux dela retenue. Ce domge des bétons doit étre pondéral. Le malaxage doit durer au moins 3 minutes. Lomque les ouvreges en béton comportent des parties enterrées on contact, avec le remblai ou proches de celui, toutes précautions doivent tre. prises & Texécution pour sssurer une bonne Ilaison terre-béton. Pour cel, si 'ouvrage est enterré 4 faible profondeur (2 4 3 m), il est bétonné & pleine foule, cellecl étant excivée dans le remblai compacté (fig. 1.774). Figure 11.774, ~ Sohéme d'un ouviage bétonné en pleinefouile Par contre, lorsque Ia profondeur de l'ouvrage ‘bétonné dans le temblal est supérieur & 3 a 4 m, il net des raisons de stabilité fe toutes, Ne tomer caoalt par vert ‘en vue. do bétomner a pleine fouille. Dans ce cas Touvrage en béton sera construit en fouille ouvert talutée de fagon a assurer la stabilité des excavations odan ia construction de Touwage en béton Les faces extéricures des parois de 'ouvrage bétonnés seront alors enduites de bitume pour permettre une tonne lagon terre béton. Le long des parc be tonnées, le remblai sera compacté par couche de 10 cm @ la dame sautewse ou au rovleau vibrant (fig. HL.77b).. D'une manitre générale, ly a lieu de prévoir systématiquement des redans “antienard pour réduire les circulations d'eau le long des st de contact bétonterre, Figure 11.77. ~ Sehéma d'un ouvrage bétonné en fouile ouverte 1) Protection des talus - Immédiatement aprds U'achéverent du remblai compacté, ls protection des talus du barrage devra ‘tre exécutée pour éviter leur ravinement par Pérosion, Lexécution de Ia protection du talus aval consistera & reprendre la terre végétale mise en dépot au cours des travaux préparatoires, a 'épandre en couche régulitre sur le parement et &enherber. Le talus peut étre ay préalable découpé en redans ou muni de dispostfe tela que grillages fscines ete, destings dle fixer, Les mottes de terres sont brisées avant épandage et In terre sera éventuellement humidifie. Au fur et & mesure de M'épandage la terre sera battue a la dame plate ou roulée avec un eylindre léger. Les travaux d'épandage sont interrompus pendant Ia pluie. La protection du talus amont est assurée le plus souvent par une couche d’entochements anti- batillage de 30.4 50 cm d’épaisseur disposée sur un filtre, Aprés rélisation de la couche filtrante, les enrochements sont mis en place a l'aide d'une pelle mécanique ou d'une grue de maniére a assurer un bon arrangement des blocs tout en prenant soin de : ne pas détériorer le filtee, | Dans certain cas fes enrochements peuvent étre remplacés par un perré arrangé a la main sur couche flrante, les pierres étant disposées de maniere & ce que leur plus grande dimension soit perpendiculaire auparement (ig I.78) Figure 11.78. ~ Mise en cuvre dune protection amont en enrochement : 1.2.2.3, Controle ot wrveillance des travaux 4) Dispositions générales = uslité et la sécurité d'un barrage en terre exige une vérification permanente de la bonne mise ¥ en ceuvre des matériaux au fur et a mesure de 'exécution, Ba ce qui concerne l'exécution du remblai compacté on pourra se référer au fascicule n° 2 du - cahier des prescriptions communes (décret n° 65798 du 7 septembre 1965), article 12-4 : “temblais méthodiquement compactés”. De méme en ce qui concerne les ouvrages en béton on devra appliquer le fascicule n° 65 du cahier des prescriptions communes (décret n° 69-346 du 21 mart 1969), chapitre IVbis. Diautre part le Centre Technique du Génie Rural des Eaux et des Foréts du Ministére de lAgri- culture a laboré un cahier des clauses techniques générales et un cahier type des clauses techniques part- culidres pour Ia “construction des barrages en terre et (ou)en enrochement”, qui pourront étre appliqués. - Leentrepreneur est entidrement responsable de Is qualité des travaux exéoutés et du respect des clauses du marché d’exécution. Il doit prendre toutes les dispositions pour assurer les verifications néces- sacs Tl poura pour cea fae appel& dee oxganismetspécass tls que laboratoies, bureaux de contBle techniaue etc. I! dott équiper le chantier de tous les moyens indigpensables pour permettre let exis - et controles, 219 220 Le maitre d'couvre est responsable du controle d’exécution de l'ensemble des ouvrages a réaliser. A ce titre il doit s'assurer que l'entreprise a bien prévu les moyens nécessaires au contrdle de la qualité des matériau, et de leur mise en cuvre et en dose effecivement, et qu'un control estématique es exéouté, A cette fin, le maitre d'ceuvre devra examiner régulitrement les résultats des contrOles com- ‘muniqués par Tentreprise. Il pourra en outre demander de maniere inopinge que des essais de vérifica- tion autres que les essais systématiques alent lieu au cours des travaux. L'entreprise devra mettre & sa ition les moyens nécessaires. Les vérifications effectuées par le maftre d'ceuvre doivent tre parti- cculidrement vigilantes au. démarrage des travaux. Une surveillance permanente du chantier sera souvent nécessaie au lancement des travaux pour les petits ouvrages et pendant tout le chantier pour des ouvcages importants, Sur un chantier de barrage en terre, let contrOles porteront notamment sur le compactage du ct sur les bétons des ouvrages annexes, ) Controle de compactage Ley esis prliminaes ayant permis de determiner ls cnractéritiaus d compacta, cette le type d’engins & utiliser, la vitesse de ces engins et le nombre de passes A effectuer en fonction de lépris- seur des couches a compacter et de la teneur en eau des matériaux, le contrdle consistera d s'assurer que ‘es caractériatiques sont bien respectées. Il porters essentiellement sur les points suivants: = controle de homogénéité et mesure de la teneur en eau des matériaux prélevés en zone Semprunt 5 Trea ota eos dan rpnd se eb rn comping: = controle de Pefficacité de la scarification entre couches ; = controle de la vitesse et du nombre de passages des engins de compactage. Ces controles doivent étre effectués au moins deux fois par jour. En outre, pour chaque. nature de sol mis en ceuvre, des mesures de densité sdche apres compactage devront étre effectuées & un rythme plus ou moins grand suivant importance des ouvrages, Le rythme peut étre d'une mesure par jour ou une mesure tous les 2000 m? de terre mis en ceuvre pour des ouvrages moyens. Dans le cas de petits ouvrages le contrble de la compacité peut étre effectué par des mesures de densité au densitométre & membrane (fig I1.79), ou au gamma-densimatre (fig. 11.80), rembl Figure 180, ~ Gammedensimite Figure 11.79. ~ Densitométte & membrane 5 Pour effectuer es essais de controle lentreprise doit disposer au moins sur le chantier des moyens en personnel et en matériel suivants: = Lopérateur a mi-temps ; ci = jeux de tamnis pour Ianalyse granuiométrique des sols ; ~ apparellage pour mesurer la teneur en eau des sols et Ia densité séche, tel que densitométre i membrane, brOleur a Falcool ou thermo-balance. La thermo-balance est une balance & pesée itecte dont'le plateau est surmonté d'une lampe chauffante, La dessication par la lempe est effectuée en 10 minutes et le résultat est lu directement sur le cudran gradué en teneur en eau (fig. 1.81). Figore 1.81. — ‘Thermo-balance Dans Je cas d’ouvrages relativement importants le chantier devra disposer en outre d'un appareil lage pour effectuer des essais Proctor. Les esseis peuvent alors mobiliser un opérateur A plein temps et mémé deux pour de gros ouvrages. ) Contrdle des bétons et des produits bituminewx Le contrdle des bétons 2 pour but de verifier 1a régularité de Ia fabrication et de la mise en couvre des bétons et de contrdler si leur résistance nominale prévue au marché est bien atteinte. La surveillance portera notamment sur les points suivants = controle de la granularité des agrégats, par tamisage si nécessaire, et de leur propreté. La pro- preté des sables est déterminge par la méthode de I’équivalent de sable ; ~ conuble det dosages des consituants et en particulier de eau de gichage, Un excs d'eau de ‘achage de 20 ‘fat perdre au béton environ 35 % de sa résistance ; ~ conirble du temps de malaxage des conditions de transport et de mise en oeuvre du béton, et notamment de sa vibration qui ne doivent en aucune cas entrainer une ségrégation de celui-l ; = vontrle de la consistance des bétons frais par Ia méthode de Iaffaissement du céne d’Abrams. (Cot affaissement doit etre de ordre de 2,5 4.5 em pour des bétons vibrés; ~ surveillance de la cure du béton en début de prise. Le béton doit étre protégé contre la dessi- cation et le gel pendant au moins 72 heures apres sa mise en place. Paralldlement a ces contrOles destinés 4 garantir la bonne qualité des bétons, des esssis systéma tiques seront effectués sur des éprouvettes prélevées en cours de bétonnage. Ces essas consistent en la mesure des résistances & la rupture a la compression et & la traction des éprouvettes de béton a 7 jours, et a 28 jours aprés la fabrication, ainsi qu'en la mesure de Ia densité de béton, Le prélévement des éprowvettes sera au minimum de 3 par partie d’ouvrage et de 6 par ouvrage ou par semaine de bétonnage. Lientrepreneur doit disposer sur le chantier des moyens nécessaires pour elfectuer ces contrdles (tamis, cone d? Abrams, moules d'éprouvettes). Les essais & la rupture des éprouvettes sont souvent effectués dans des laboratoites extérieurs au chantier. Toutefois pour des ouvrages importants on peut exiger que le laboratoire de chantier soit ‘muni d'une presse pour les essais dla compression des éprouvettes. Le controle du mastic bitumingux porte essentiellement sur la température de mise en oeuvre du mastic généralement voisine de 200°C, et sur sa composition. 221 222 Pour respecter ta température de mise en ceuvee du mastic et éviter sa ségrégation, il doit étre transporté dans un pétrin chauffant et coulé & ls goulotte. La composition du mastic bitumineux est vérifiée sur des échantillons prélevés lors du coulage, LLexuractear de chantier du type “eaiforie” permet de sparr le bitume de arigats (cables ile) dont la granulométre est ensuite déterminée par tamisage, Ces opérations peuvent étre effectuées sur le chante. 1.2.2.4. Adaptations dex dispositions du projet en cours de travaux ‘Toute étude de fondations d'un ouvrage un peu étendu comporte normalement une part d'incerti- tude réaultant de ce que la prospection des sols est forcement ponctuelle et qu’entre deux sondages interpolation faite peut ne pas correspondre a le réalité. C’est partculiérement le cas pour les sols de fondations d'un barrage dans lesquels, lors du décapage ou du creusement de la tranchée d'ancrage, erent aparre de ates ents incompatible avec la stabilité ou Pétanchéité de Touvrage. He prepection der fondations « 4 fate convenablement, ces zones seront généralement peu étendues. La sta t6 de Touvrage peut étre remise en cause par la présence de formations molles (vases, tourbes, argiles non consolidées et saturées etc. ..) découvertes dans les fondations. ll sera évidemment Indispensable de prendre des mesures suffisantes pour assurer cette stabilité. La solution & adopter constr, pus souvent, shmination de is zone incriminée. Si léimination totale des formations molles n'est pas possible, d'autres solutions devront alors étre envisagées, telles, par exemple, que la mise {tn plice dun double rideau de pulplanchss pour éitr le fluage de Ia zone concomnse, ou le dept de e- ‘charges sulisantes iounédiatement a Yamont ot & aval de 'ouvrage. Une légire modification de la forme de Touvrage ou de son implantation en vue de réduire les contraintes dant les matériaux de mauvaises ccaractéristiquer résoudra souvent Ie question plus économiquement, L'tanchéité des fondations peut également &tre remise en question par la présence de matériaux de perméabilité élevé telles que pasees subleuses, anciens ouvrages de drainage ete. Ces zones de fortes perméabiltés ou d'inflltrations préférentielles devront obligatoirement étre inte par des éerans d'étanchéité afin d'éviter ultérieurement les débits de fuite trop importants fou la formation de renards ou la transmission a 'aval de louvrage de pressions intersttielles trop fortes. La solution réeidera le plus souvent en 'approfondissement local de la tranchée d’ancrage soit sur toute 1a largeur de celle-ci, soit sur une largeur réduite de facon a interposer le matériau étanche choisi, Une frre rolution plus onéreuse pourra consse &inecter un coulis appropré dant a formation perméble, de maniere 4 tamener son cosficent de perméabiité & une valeur admisble. ‘Un substratum rocheux peut apparaitre localement plus fssuré que prévu. Si cette fisuration est superfcille, il pourre étre possible d'y remédier par imprégnation ou déversement d'un coulis bitumineux ‘exemple, Dans le cat d'une fissuration plus profonde, il pourra étre indispensable de recourir & det Tijections ou de modifier Ia conception de Vorgane étanche en adoptant un tapis d’étanchéité a Yamont de Pouvrage. Enfin, Jes problémes lige a une insuffisance de matériaux disponibles par suite d'une trop grande hétbrogensité ou d'une teneur en eau excessive des matériaux d’emprunt, peuvent entrainer des modifica: ‘font du profil prévu pour le barrage, soit dans le sens d'une réduction de volume d'un matériu donné dana un borage A zones, soit pour adapter les pentes des parements aux caractéristiques det nouveaux smatériaux utilises. De telles modifications peuvent avoir des incidences importantes sur la masse des travaux & exdute et su fe Séroulement du programe dexéoution des tavaur. Cela adult en gene par des diffioutés d’ordre technique et ‘Qui sont souvent trés importantes. 11 est donc nécessire que les Gtudes des. projets et en particulier es reconnaitsances des fondations et des zones d'emprunt, soient toujours effectuées de maniére suffisamment détaillée, avant fa conclusion des marchés des travaux de Imaniére 4 éviter le plus possible d'avoir & modifier de fagon importante les dispositions du projet et le marché en cours de travaux. —y ee thcrea SOE Stee reece eee ~ BARRAGES EN TERRE ET ENROCHEMENT ARQUIE — Le compactage, route ot piste d’envol. - Paris, Eyfolles, 1972. (U.S) BUREAU OF RECLAMATION, ~ Design of small ams, - Washington, 1974. ‘CENTRE TECHNIQUE DU GENIE RURAL DES EAUX ET FORETS, AIX EN PROVENCE et ANTONY. — La tere ‘armée. Dans : Informations techniques du CERAFER, eahier n° &, Décembre 1971, 4p. CENTRE TECHNIQUE DU GENIE RURAL DES EAUX ET FORETS. 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