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Salmanoff - Milles Chemins de La Guerison
Salmanoff - Milles Chemins de La Guerison
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LES MILLE CHEMINS DE LA GUÉRISON
DE LA CELLULE AU SOLEIL
DU MÊME AUTEUR
A. SALMANOFF
Docteur en Médecine
des Facultés de Moscou, Pavie et Berlin
LA T A B L E R O N D E
4 0 , rue du B a c
PARIS-7
© Editions de la Table Ronde, 1965.
A MA FEMME NADINE,
MA COLLABORATRICE
DE TOUS LES INSTANTS.
CHAPITRE PREMIER
LA RADIOACTIVITÉ
LA MALADIE RADIOACTIVE
LA RADIOACTIVITÉ COSMIQUE
ET LA RADIOACTIVITÉ TECHNOLOGIQUE
LES MICROEXPLOSIONS
ET LA RADIOACTIVITÉ PHYSIOLOGIQUE
L'ŒIL ET LE SOLEIL
Le globe oculaire.
Comment peut naître un organe qui résolve tous les
problèmes de l'optique moderne, avec une perfection inac-
cessible aux instruments les plus précis, construits par les
opticiens les plus habiles ?
« La nature a démontré qu'elle possédait suffisamment
de raison, d'imagination créatrice et l'esprit mathématique
le plus fin pour résoudre le difficile problème de l'optique
vivante. » (Vaviloff, L'œil et le soleil, p. 82.)
Toutes nos sciences : l'astronomie, la biologie, la physique,
la mythologie religieuse représentent une partie infiniment
petite en comparaison de l'esprit ultra-scientifique de la
nature.
Si l'on avait organisé un vrai et profond enseignement des
innombrables miracles super-scientifiques présentés tous les
jours par la nature, l'humanité n'aurait connu ni guerres,
ni crimes, ni conflits sociaux, et une nouvelle religion fondée
sur la véritable admiration religieuse du vrai Dieu pour-
rait éclairer les âmes et les cœurs des hommes de bonne
volonté.
Voilà une confirmation inattaquable dans le domaine de
l'astronomie et de la biologie?
Le ver de terre est privé de globe oculaire ; toute la surface
de son corps est sensible à la lumière par l'intermédiaire de
cellules visuelles liées à des fibrilles nerveuses.
Il faut noter les observations faites sur le globe oculaire des
poissons des grandes profondeurs.
Là où la lumière ne pénètre pas, les poissons ont les plus
grands yeux du monde animal. Cependant, la nature les a
dotés d'un appareil visuel pour leur permettre de chercher
leur nourriture et proliférer. Ils possèdent un appareil
d'éclairage qui leur permet d'éclairer la profondeur des
océans. La luminescence de ces phares est provoquée par
l'oxydation de certaines substances.
Un problème se pose. Comment s'accumule-t-il dans ces
profondeurs un volume suffisant d'oxygène pour permettre
ces oxydations ?
Pour la feuille vivante des plantes, la lumière est la source
de la vie. La feuille s'étire vers le soleil ; les tournesols suivent
les mouvements du soleil.
On observe cette même attraction chez certaines bactéries
et infusoires. Le terme phototropisme n'explique rien.
Le diamètre du globe oculaire est de 16 mm chez le nou-
veau-né, de 24 mm chez un homme adulte, 51 mm chez le
cheval, 5 mm chez le rat.
L'épaisseur de la chambre antérieure et du cristallin est
de 3,6 mm. La surface intérieure de la sclérotique est recou-
verte par une tunique vasculaire contenant des capillaires
sanguins qui irriguent et nourrissent l'œil.
La rétine est constituée par deux couches : la couche
externe couverte par le pigment rétinien et la couche interne
qui porte le réseau terminal du nerf optique.
La perception des images par le cerveau ne représente pas
une reproduction photographique ; pour recevoir et suivre
une série d'images en mouvement, il faut la synergie momen-
tanée ou instantanée de la rétine corticale qui agit sans cesse,
mais échappe à notre attention sensitive.
L'œil possède tous les caractères du cinérama. Nous voyons
les volumes, et non pas les surfaces photographiques. Nous
percevons les couleurs, les mouvements, notre cinérama bino-
culaire est un cinérama sans bandes, et cela nous coûte moins
cher. Et nous ne nous rendons jamais compte de la valeur
de notre vision ni de son diapason qui nous permet de voir
un moustique sur une assiette et une seconde après les étoiles
de la voie lactée.
Les deux couches de la rétine sont constituées par d'innom-
brables fibrilles nerveuses qui sont en contact avec des cônes
et des bâtonnets.
Chaque fibrille nerveuse touche un cône ou un bâtonnet.
Il existe sept millions de cônes et cent millions de bâtonnets.
Ce sont des sentinelles infatigables qui nous signalent tout
ce qui se produit autour de nous et nous donnent la possi-
bilité de travailler, qui assurent notre liaison avec la science,
les arts, la famille, la nation et l'humanité entière.
Quelle grandeur représentent des millions de ces appareils
infiniment petits ! Comme ils sont fragiles, indéfendables,
et cependant renouvelés toute notre vie durant !
Nos yeux sont beaucoup plus riches que les milliardaires
américains.
Quel dommage que les écoles secondaires et supérieures ne
trouvent pas le temps de présenter dans sa magnificence le
miracle de notre vision !
Les bâtonnets sont protégés par un écran de pourpre rouge
qui se décolore très vite et est aussitôt reconstitué. Ce phéno-
mène de la reconstitution du pourpre rétinien à l'obscurité ne
peut être expliqué ni par la physiologie, ni par l'optique
moderne.
Dans l'obscurité, les yeux commencent à s'adapter, la
sensibilité de la rétine augmente très vite.
Dans l'obscurité, la sensibilité des cônes est des dizaines
de fois plus grande qu'à la lumière.
Dans les bâtonnets, la sensibilité augmente des centaines
de mille en une heure.
Ces phénomènes restent des mystères pour la science
moderne.
Dans la couche externe de la rétine, il existe des grains
de pourpre noirs ; on suppose qu'ils servent à atténuer la
lumière trop violente.
Quand la lumière devient faible, les pigments noirs descen-
dent au fond de la rétine pour ne pas servir d'écran, parce
que toute l'intensité lumineuse est alors nécessaire.
Quelle merveilleuse adaptation des particules infiniment
petites et quelle solidarité avec l'organisme entier pour créer
les conditions les plus favorables à une bonne vision !
Ni les physiciens, ni les opticiens ne sont arrivés à cons-
truire un appareil optique capable de protéger la rétine
humaine avec une précision momentanée et un automatisme
instantané.
Si on fixe assez longtemps le soleil, l'empreinte du disque
reste assez longtemps sur la rétine. Si la durée dépasse un
certain temps, la vision sera détruite et on devient aveu-
gle.
On pourrait admettre que la fatigue cérébrale, provoquée
par une durée excessive de travail intellectuel, modifie, par
l'accumulation des toxines de la fatigue, la structure des
neurones, des dendrites et des synapses.
Ces altérations structurales pourraient persister assez long-
temps.
Le cerveau, comme le globe oculaire, est engendré par
le soleil ; chaque pensée est la progéniture du soleil.
L'accommodation de notre globe oculaire au soleil est évi-
dente.
L'œuvre du professeur Vaviloff nous permet d'aborder les
problèmes qui sont posés par les adaptations biologiques au
sein du globe oculaire, lié d'une part au cerveau, d'autre part
au soleil vivifiant.
On ne peut comprendre ni la physiologie, ni la pathologie
du globe oculaire, si l'on ignore la structure, la vie du soleil
et les corrélations profondes entre le soleil et l'œil.
LA VISION ET LE CERVEAU
La fusion (Convergence).
Nous possédons deux globes oculaires. Pourquoi, en regar-
dant une image éloignée de nous de n'importe quelle dis-
tance (un, deux mètres, cinq cents millions de kilomètres),
ne voyons-nous pas double ?
On parle de fusion, de fixation monoculaire, on cherche à
expliquer ce cyclopisme par une précision de la motricité
de deux globes oculaires, on parle de convergence et de diver-
gence. Ce sont des étiquettes verbales. Ce n'est pas une expli-
cation. Le problème n'est pas résolu. On n'a pas trouvé de
centres de la fusion.
La capacité de fusion pourrait être diminuée au cours des
maladies de consomption. Les traumatismes crâniens, même
les traumatismes psychiques, pourraient effacer la fusion com-
plètement.
Parmi les troubles de la fusion, il faut remarquer les gran-
deurs inégales dans les deux champs des rétines. Dans ces cas,
on pourrait supposer la diminution des corrélations avec la
rétine corticale.
LE LIQUIDE CÉPHALO-RACHIDIEN
LA MULTITUDE
DES DIVERSES RÉGULATIONS PHYSIOLOGIQUES
ET LEURS INTÉGRATIONS
CHAPITRE PREMIER
I
LES MÉDICAMENTS
L'ALLOPATHIE, L'HOMÉOPATHIE
ET LA MÉDECINE DES PROFONDEURS
ANECDOTE TRAGIQUE
M . G., m a l a d e d e p u i s l e 2 6 - 1 2 - 1 9 6 2 .
La veille de sa mort, les médecins ont constaté une pneu-
monie à virus, une pleurésie, une myocardite, une péricardite.
A cause de la situation du malade, j'ai pu recueillir dans la
presse quotidienne tous les renseignements concernant le
diagnostic et le traitement.
Il a été soigné par des doses massives de tétracycline, qui
représente pour la médecine moderne le médicament le plus
puissant contre les maladies virologiques.
Vingt-quatre heures avant sa mort, le malade a eu un
rein artificiel.
L'esprit des médecins était orienté vers la recherche du
virus qui « serait » à l'origine de la maladie.
Les centres scientifiques de Salisbury et Sheffield
sont estimés dans le monde entier pour leurs travaux sur les
virus des voies respiratoires.
Les virologues ont trouvé un virus spécial (Eaton) qui
serait à l'origine de la grippe atypique.
La tétracycline aurait dû, à doses massives, effacer et
juguler cette pneumonie atypique, mais dans ce cas-là la
tétracycline a échoué.
On trouve dans la presse quotidienne les opinions des divers
savants virologues sur les diverses formes de virus.
On a trouvé un mixo-virus avec ses sous-groupes : A, pour
la grippe ; B, pour la paragrippe ; C, pour la prostate.
Les mixo-virus seraient à l'origine des oreillons, bronchites,
encéphalites, du préparkinson ? Quelle activité pathogénique !
Quel diapason ! Il commence par les oreillons et finit par
l'encéphalite ! Chez les enfants, le mixo-virus provoque angine,
trachéite et bronchite.
Il existe l'adéno-virus avec trente sous-groupes qui pro-
voquent l'amygdalite, la conjonctivite, la kératite. L'adéno-
virus provoque en même temps des congestions pulmonaires
et des tumeurs.
Le picoro-virus frappe les voies respiratoires et provoque
la poliomyélite, compliquée par l'inflammation de l'intestin
grêle qui ressemble à la typhoïde.
Presque tous les virus dénombrés ont la constitution chi-
mique de l'acide ribonucléinique. Comment ces grands savants
n'ont-ils jamais pensé que ces granulés ultra-microscopiques
d'acide ribonucléinique représentent les restes cadavériques
des noyaux et des nucléoles des cellules mortes ? Et ce sont
les toxines protéidiques engendrées par les cadavres des
cellules mortes qui intoxiquent l'organisme.
Quel dommage que ces grands savants, ces grands viro-
logues n'aient pas trouvé le virus le plus dangereux qui para-
lyse leur cerveau, leur pensée et la logique élémentaire !
La virologie fantasmagorique de l'école anglaise, en appli-
quant la thérapeutique chimique antibiotique, est capable
d'effacer le reste de la pensée des médecins modernes, et
simultanément chaque orientation thérapeutique pourra muti-
ler des dizaines de milliers de pauvres malades.
Les enveloppements chauds du thorax, les injections intra-
musculaires de solucamphre, le régime Bicher-Brenner pour-
raient guérir les malades frappés par la maladie virologique
si on appliquait cela dès le début.
Les médecins paraissent avoir oublié le « fog » anglais et
le froid terrible de décembre dernier, deux facteurs qui dimi-
nuent le pourcentage d'oxygène dans l'atmosphère.
IV
INSUFFISANCE RÉNALE
La glomérulonéphrite.
Dans chaque rein, on dénombre 1 300 000 glomérules. Les
glomérules, avec les canalicules rénaux, représentent l'unité
fonctionnelle rénale.
Dans les deux reins, on dénombre 2 600 000 néphrons. (On
meurt de néphrite quand ils diminuent de 75 % ; avec 30 %
on peut vivoter.) Chaque néphron représente une pelote de
capillaires sanguins spécialisés.
Dans tous les glomérules passent 200 litres de sang en
vingt-quatre heures.
Si les reins sont en état normal, 198,5 litres sont réabsor-
bés et rentrent dans la circulation sanguine générale. Cette
réabsorption s'effectue dans les canalicules contournés, dans
lesquels se produit la concentration des diverses substances
du sang à éliminer.
Cette réabsorption merveilleuse qui se produit sans cesse
dans les tubes contournés normaux, se produit avec une pré-
cision chimique, avec un rythme méconnu, avec un auto-
matisme inexplicable pour la chimie moderne.
C'est ainsi que l'on t r o u v e dans le sang d ' u n sujet sain
de 0,30 à 0,50 g d'urée p a r litre de sang ; les tubes c o n t o u r n é s
des reins d o i v e n t e n é l i m i n e r 20 g p a r litre d ' u r i n e et p a r
vingt-quatre heures.
Les reins doivent éliminer 12 à 15 g de c h l o r u r e de s o d i u m
p a r litre d ' u r i n e et p a r vingt-quatre heures ; le sang n ' e n con-
t e n a n t que 0,06 g p a r litre. Les reins d o i v e n t é l i m i n e r égale-
m e n t 180 à 200 m g r de calcium p a r litre d'urine.
C h a q u e fois que l'élimination q u a n t i t a t i v e des substances
s u s n o m m é e s reste n o r m a l e , les reins r e s t e n t sains.
Si quelque substance est i n s u f f i s a m m e n t éliminée depuis
u n certain temps, o n t r o u v e u n é t a t m o r b i d e r é n a l léger,
m o y e n o u grave.
Pour n o r m a l i s e r l ' é l i m i n a t i o n de NaCl, il f a u t d e u x ans
de t r a i t e m e n t et de r é g i m e désodé.
L ' a n a t o m i e p a t h o l o g i q u e connaît, en dehors des glomérulo-
néphrites, la capillarite rénale, la péricapillarite, la gloméru-
lite mitigée au cours de l ' e n d o c a r d i t e maligne, la n é p h r i t e
p u r u l e n t e (conséquence d ' u n e embolie p r o v o q u é e p a r u n
autre foyer purulent ou par une irritation fonctionnelle due
à la p é n é t r a t i o n des colibacilles, des e n t é r o c o q u e s et des strep-
tocoques qui p o u r r a i e n t p r o v o q u e r un abcès p a r a n é p h r i t i q u e ) ,
enfin la tuberculose rénale. Il f a u t souligner l ' i m p o r t a n c e de
la r é t e n t i o n des sels m i n é r a u x , urates, oxalates, p h o s p h a t e s ,
dans les reins, dans les uretères et dans la vessie.
Nous s o m m e s é t o n n é s de ne pas t r o u v e r dans les t r a v a u x
d ' a n a t o m i e p a t h o l o g i q u e des notes sur l ' i m p o r t a n c e p a t h o -
génique de la r é t e n t i o n de calcium qui r e p r é s e n t e u n f a c t e u r
p r é d o m i n a n t p o u r la f o r m a t i o n des calculs dans les reins,
dans les uretères, dans la vésicule biliaire et dans le cholé-
doque.
La r é t e n t i o n de Ca p o u r r a i t p r o v o q u e r des troubles très
sérieux : le m o n g o l i s m e dans l'enfance, le r h u m a t i s m e défor-
mant, la maladie de Paget, la maladie de Betchereff Marie.
Sans analyse complète des urines à notre manière, on ne
peut établir un vrai diagnostic, ni une thérapeutique ration-
nelle.
Après la publication des travaux de Gamble en 1947 sur
la physiologie des liquides extra et intracellulaires, les patho-
logistes sont obligés de s'occuper des corrélations quantita-
tives et qualitatives entre la composition de la lymphe, des
liquides interstitiels, des liquides extra-cellulaires ; on trouve
le fondement de la physiologie humorale dans les travaux
de Peter et Gamble.
La pathologie humorale attend son Bichat.
La combinaison de l'hypoxémie et de l'insuffisance rénale
représente la partie la plus importante de l'anatomie patho-
logique, de la clinique et de la thérapeutique.
Commençons par l'anatomie pathologique.
Vous trouverez les descriptions des petites hémorragies
cérébrales, le ramollissement du tissu cérébral, la dégénéres-
cence sous plusieurs formes dans les cellules cérébrales et les
fibrilles.
L'anatomie pathologique vous montrera le gonflement des
cellules nerveuses, leur désagrégation, la vacuolisation du
protoplasme cellulaire (la formation d'espaces vides dans le
protoplasme), la pénétration de la fibrine dans la cellule, la
pétrification des cellules et des fibrilles nerveuses.
L'accumulation en excès des cellules de la névroglie qui
déversent les cadavres des cellules cérébrales mortes (phago-
cytose pathologique !).
On vous montrera la prolifération de la névroglie, la sclé-
rose névroglique.
On vous montrera l'encéphalite d'origine toxique, infec-
tieuse, hématogène, lymphogène, endoneurale.
Vous serez étonné d'apprendre que l'on trouve assez sou-
vent une encéphalite après la vaccination antivariolique, anti-
rabique et antipolio.
Même une petite maladie comme l'herpès labial pourrait
représenter la première manifestation d'une encéphalite her-
pétique.
La poliomyélite qui touche dans la plupart des cas les
cornes antérieures de la moelle épinière peut être accompa-
gnée par une encéphalite.
Les mêmes affections anatomo-pathologiques infectieuses
et dégénératives que l'on trouve dans le cerveau pourraient
frapper la moelle épinière.
Au cours de la variole, de la typhoïde, de la grippe, de la
pneumonie, de la scarlatine, de l'érysipèle, on peut trouver
comme complication une infection ou la dégénérescence du
cerveau et de la moelle épinière, une encéphalomyélite.
L'origine est une embolie de la partie nécrotisée de l'orga-
nisme.
Après une piqûre de novar, après diverses vaccinations, on
observe de temps en temps des affections infectieuses et
dégénératives dans le cerveau et la moelle épinière (herpès).
La polio d'origine virale est caractérisée par l'inflammation
diffuse de la substance grise du bulbe, du renflement cervical
ou lombaire, des renflements de la moelle épinière et des
dégénérescences des cornes antérieures de la moelle épinière.
Au microscope, on observe : l'hyperhémie, l'infiltration des
capillaires par les leucocytes, par les lymphocytes, par les
cellules libres de la névroglie.
Comme résultat, on trouve la dégénérescence des cellules
des cornes antérieures, l'écrasement des cellules infiltrées, la
sclérose, néoformation du tissu conjonctif ou de la névroglie,
atrophie des cellules motrices des cornes antérieures qui a
pour conséquence la paralysie des muscles, des membres supé-
rieurs et inférieurs, et l'atrophie musculaire.
La sclérose multiple est caractérisée par les foyers de
sclérose dans la substance blanche du cerveau et de la moelle
épinière.
On observe la désagrégation de la gaine de myéline, les
parties du cylindraxe restant intactes. Quand la sclérose
multiple touche la substance grise, les neurones sont perdus.
v
LA SYRINGOMYÉLIE
L'ŒDÈME DU CERVEAU
L'HYDROCÉPHALIE
L'ÉCLAMPSIE
RUBÉOLE ET GROSSESSE
LA DERMATITE PROFESSIONNELLE
AU-DELA DE LA BACTÉRIOLOGIE
LA STASE VEINEUSE, L'INFECTION
ET LES MICROBES
Congestion pulmonaire.
Nous laissons de côté l'origine microbienne.
Ni les staphylocoques, ni les streptocoques, ni les pneumo-
coques ne représentent jamais un facteur déterminant pour
l'évolution de la maladie. Ces microbes habitent toujours
dans les fosses nasales, dans l'arrière-gorge, dans les bronches
et dans les bronchioles.
Quand le volume de la respiration est suffisant, quand il
ne tombe pas au-dessous de 2 litres chez l'enfant, au-dessous
de 3-4 litres chez l'adulte, les microbes sont vite phagocytés,
enveloppés par le mucus, sécrétés par la muqueuse des bron-
chioles, des bronches et éliminés par l'expiration.
Il faut un certain degré de force motrice; les excursions
du d i a p h r a g m e , les muscles i n t e r c o s t a u x d é t e r m i n e n t le dyna-
m i s m e de l'expiration.
Mais il f a u t aussi u n e réserve d ' o x y g è n e dans les régions
des p o u m o n s n o n envahies p a r la congestion.
Dans la p l u p a r t des cas, la congestion p u l m o n a i r e se p r o d u i t
chez les sujets p r é s e n t a n t u n e respiration p a u v r e , freinée.
Depuis 1952, u n g r a n d n o m b r e de sujets e x a m i n é s p a r
n o t r e équipe à Paris p r é s e n t a i e n t u n e respiration e x t r ê m e -
m e n t faible. L ' a t m o s p h è r e de Paris est s u r c o n t a m i n é e . Et n o u s
pensons que l'aspiration de la suie, d u b e n z o p y r è n e , de la
f u m é e des usines, plus la radioactivité, p r o v o q u e n t u n e para-
lysie des cils vibratiles dans les i n n o m b r a b l e s bronchioles.
C e t t e paralysie des cils vibratiles, a j o u t é e à la d i m i n u t i o n des
excursions du d i a p h r a g m e , est plus dangereuse que les mil-
liards de microbes. Q u a n d vous d é b l o q u e z le d i a p h r a g m e ,
q u a n d vous rétablissez p a r des e n v e l o p p e m e n t s chauds t h o r a -
ciques le c o u r a n t dans les capillaires alvéolaires, d a n s les
capillaires des bronchioles, vous rétablissez la p r o p u l s i o n des
particules mauvaises, des mucosités, s o u v e n t pétrifiées; si la
paralysie des cils vibratiles a d u r é t r o p l o n g t e m p s , si la respi-
ration a été t r o p l o n g t e m p s faible, vous p o u v e z p r o v o q u e r
p a r le r e d r e s s e m e n t de la r e s p i r a t i o n u n e vraie congestion
p u l m o n a i r e . Acceptez-la c o m m e u n e r é a c t i o n salutaire.
Après quelques jours de fièvre, de t o u x convulsive, vous
obtiendrez u n e a u g m e n t a t i o n d u v o l u m e t h o r a c i q u e , l'enri-
chissement d u v o l u m e respiratoire, et m ê m e la disparition
des r é t r a c t i o n s intercostales.
Pour o b t e n i r ces résultats, il f a u t plusieurs mois. Mais vous
c h a n g e r e z c o m p l è t e m e n t l ' a v e n i r de vos malades.
M a i n t e n a n t , quelques notices p a t h o - p h y s i o l o g i q u e s :
La paralysie des cils vibratiles e m p ê c h e l ' é l i m i n a t i o n des
particules novices qui b o u c h e n t les alvéoles et les bronchioles.
Ces particules, p a r suite du m a n q u e de v a p e u r d'eau a p p o r t é e
p a r l'inspiration, d e v i e n n e n t sèches, pétrifiées. Leur aggluti-
nation pourrait provoquer la formation de minuscules calculs
« pneumolites ».
Après une série d'enveloppements et des piqûres de cam-
phre, cette poussière, ces microcalculs commencent à être
liquéfiés. Une partie sera expectorée, l'autre partie sera résor-
bée par les capillaires réouverts et provoquera la fièvre, à
cause de particules protéiniques qui sont résorbées par le sang
et provoquent les mêmes phénomènes que les protéines micro-
biennes.
Quand les dernières particules seront éliminées, la conges-
tion pulmonaire salutaire disparaîtra et le malade sortira
de sa maladie revigoré.
L'EAU CELLULAIRE
LA PHYSIOPATHOLOGIE HUMORALE
ET L'HYDROTHÉRAPIE
LA BALNÉOTHÉRAPIE
RÉACTION CONSENSUELLE
Densité.
II
HUMOUR SPORTS
Jean Grandmougin Fernand Albaret
NŒNŒIL, HOMME D'ÉTAT
LES D'ORIOLA ET LES VENDANGES
Saint-Germain
OLYMPIQUES
LES FOLIES DE L'OFFICIEL
J e a n B o b e t et R o g e r F r a n k e u r
CHAMPIONS
MÉDECINE, HYGIÈNE, Gwenn-Aël Bolloré
PSYCHOLOGIE, GUIDE DU PÊCHEUR A PIED
VIE N A T U R E L L E Georges Briquet
ICI, 60 ANS DE TOUR DE FRANCE
Dr B a z e l a i r e et D H e r s i l i e
Pierre Chany
MATERNITÉ
LES RENDEZ-VOUS DU CYCLISME
Raymond De Becker OU ARRIVA COPPI
RÊVE ET SEXUALITÉ
Alain Fontan
R o b e r t J. C o u r t i n e
DIVIN FOOTBALL BRÉSILIEN
LES DIMANCHES DE LA CUISINE
Elise et Célestin F r e i n e t Paul Frère
VOUS AVEZ UN ENFANT LA COURSE CONTINUE
Richard Hauser Henri Garcia
LA SOCIÉTÉ D'EN FACE RUGBY-CHAMPAGNE
Fernando Henriquez LES CONTES DU RUGBY
PANORAMA DE L'AMOUR Raphaël Géminiani
Mariane Kohler MES QUATRE CENTS COUPS... DE
GUÉRIR L'ANGOISSE GUEULE ET DE FUSIL
A L'ÉCOLE DE LA SAGESSE Miguel G u e r r a de Cea
TECHNIQUES DE LA SÉRÉNITÉ DES TOROS ET DES HOMMES
L e n a L e v i n e et D a v i d L o t h Alphonse Halimi
FEMMES MODERNES ET SEXUALITÉ MES JOIES, MES PEINES, MES COM-
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DICTIONNAIRE DES ALIMENTS SPORT RELAXE
Marguerite Maury Denis Lalanne
LE CAPITAL JEUNESSE
LE GRAND COMBAT DU QUINZE DE
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LA MÊLÉE FANTASTIQUE
LE MIRACLE DE LA VIE
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PLANNING FAMILIAL LE PHÉNOMÈNE OLYMPIQUE
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SCIENCE DE L'AMOUR OUVERT L'APRÈS-MIDI
SANTÉ SEXUELLE François Oppenheim
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LE COUPLE HUMAIN ET LA RÉGULA- Robert Parienté
TION DES NAISSANCES JAZY, QUINZE CENTS A LA UNE
Robert Parienté et Gérard Edel- Tony Burnand
stein NOS GIBIERS COMME J E LES VOIS
HÉROS OLYMPIQUES H.-J. Duteil
Robert Pariente LOIN DANS LA TURQUIE
JAZY Eric et Marie-Madeleine Gillet
Georges Peeters CARAVANE PANHARD I.C. 16
MONSTRES SACRÉS DU RING A n n e et Serge Golon
Claude Popelin LE CŒUR DES BÊTES SAUVAGES
LA CORRIDA VUE DES COULISSES
Joseph Grelier
Jacques de Ryswick LA ROUTE DU POISON
100 000 HEURES DE FOOTBALL
Louis Jacot
LA TERRE S'EN VA
LA TERRE E T LES HOMMES Marianne Monestier et Magali
J e a n Bernard Despoys
CES ÎLES DE FRANCE NOUS, VOS BÊTES
Eric de Bisschop Jean Suyeux
VERS NOUSANTARA MONSIEUR LE JUGE A BOROUM
Gwenn-Aël Bolloré BOROUM
DESTINS TRAGIQUES DU FOND DES Peter Townsend
MERS TERRE MON AMIE
ACHEVÉ D'IMPRIMER
LE 1 3 JUILLET 1 9 6 5
PAR SÉVIN ET C
DOULLENS (SOMME).
Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au
sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.
Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire
qui a servi à la numérisation.
Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.
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La société FeniXX diffuse cette édition numérique en accord avec l’éditeur du livre original,
qui dispose d’une licence exclusive confiée par la Sofia
‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒
dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.