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UNIVERSITÉ ASSANE SECK DE ZIGUINCHOR

UFR : Sciences économiques et sociales

Département : Sciences juridiques

Matière : DROIT DE LA FAMILLE

PLANS TD L1 2022-2023

Travail à faire : Dissertations Juridiques


Groupe du mardi : L’islamisation du code de la famille
Problématique : En quoi consiste l’islamisation du Code de la Famille ?
En quoi le CF est-il islamisé ?

Proposition : L’islamisation du CF est-elle réelle ?


I. Une islamisation contestable
A. Par rapport aux objectifs
B. Par rapport au contenu
II. Une prise en compte des règles islamiques
A. Dans le mariage
B. Dans les successions

Groupe du Jeudi : Les pratiques coutumières dans le Code de la Famille


Problématique : Quelle est l’étendue des pratiques coutumières dans le code de la famille ?
Quelle est la place
I. Une place affirmée
A. Consécration de la coutume comme source du CF
B. Consécration des pratiques coutumières dans le CF
II. Une place limitée
A. L’inopposabilité du mariage coutumier
B. Le rejet des coutumes contra legem
Groupe du Samedi : Le code de famille, un code laïc ?
Problématique : Le CF est-il un code laïc ?
I. Une laïcité proclamée.
A. Un code conforme à la constitution.
B. Un code de compromis.
II. Une laïcité factice (contestable).
A. L’approche sélective du CF
B. La mise à l’écart de certains droits coutumiers
(En matière de succession, seules les successions de droit musulman sont prises en
compte.)

Séance 3 TD Famille

Travail à faire : Commentaire d’articles

Groupe du Mardi : Article 101 Code de la famille

« Les fiançailles sont une convention solennelle par laquelle un homme et une femme se
promettent mutuellement le mariage. »

IG : La définition des fiançailles

I. Les fiançailles, une convention


II. Les fiançailles, une convention
A. Une convention solennelle
B. Une convention entre deux personnes de sexes différents
III. Les fiançailles, une promesse de mariage
A. Une promesse mutuelle
B. Une promesse de célébration de mariage

Groupe du Jeudi : Article 102 code de la famille

« On peut contracter mariage sans avoir, auparavant, fait célébrer les fiançailles. Lorsqu’il y a
fiançailles, cette convention n’oblige pas les fiancés à se marier. »
IG : Le caractère facultatif des fiançailles

I. La célébration facultative des fiançailles


A. La possibilité ne pas célébrer les fiançailles
B. La célébration directe du mariage
II. Les fiançailles, une convention facultative
A. La possibilité de célébrer les fiançailles
B. L’inexistence d’une obligation de se marier

Groupe du Samedi : Article 107 code de la famille

« Chacun des fiancés a le droit de rompre unilatéralement les fiançailles. Lorsque l’un des
fiancés est mineur, la rupture, qui ne peut émaner que de lui seul, doit être exprimée en présence
des témoins et des représentants des deux familles.

La rupture sans motif légitime imputable à la fiancée l’oblige à restituer le cadeau qu’elle a
reçu ; si elle est imputable au fiancé, il ne peut réclamer le cadeau qu’il a fait. Le fiancé évincé
sans motif légitime pourra demander qu’il soit formé opposition au mariage de son ancienne
fiancée jusqu’à la restitution du cadeau.

Tout autre préjudice né de la rupture des fiançailles ou à son occasion, est réparé conformément
aux dispositions générales de la responsabilité civile. Sont solidairement tenues du paiement
des dommages et intérêts les personnes qui, d’une manière quelconque, ont amené la rupture
fautive des fiançailles.

En aucun cas, les dépenses occasionnées par les fiançailles ne peuvent faire l’objet d’un
remboursement ou d’une indemnisation. »

IG : La rupture des fiançailles

I. Le droit de rupture des fiançailles


A. Le droit de rupture unilatérale
B. La solennité de la rupture en présence d’un fiancé mineur
II. Les sanctions de la rupture fautive
A. Les sanctions propres aux fiançailles
B. Les sanctions fondées sur la responsabilité civile.

SEANCE4

Travail à faire : Dissertations Juridiques

Groupe du Mardi :

Sujet : Le mariage du mineur


Délimitation : Mettre l’accent sur le consentement dans la formation du mariage du mineur.

Quelle est la particularité du mariage du mineur au regard du consentement ?

I. Un mariage impliquant le mineur


A. Le consentement du mineur
B. Les modalités d’expression du consentement
II. Un mariage impliquant le titulaire de la puissance
A. Le consentement requis du titulaire de la puissance paternelle
B. Les modalités d’expression du consentement

Groupe du Jeudi :

Sujet : Le mariage coutumier

Problématique : Quelles sont les conditions de validité du mariage coutumier ?

I. La validité du mariage coutumier


A. La célébration coutumière du mariage
B. L’exigence d’une coutume en usage au Sénégal
II. Une validité conditionnée
A. La nécessaire constatation du MC
B. L’inopposabilité du mariage.

Groupe du Samedi :

Sujet : L’âge matrimonial

Problématique : En quoi consiste l’âge matrimonial ?

I. La détermination légale de l’âge matrimonial


A. L’âge requis pour l’homme
B. L’âge requis pour la femme
II. La possibilité de dispense par le juge
A. L’exigence d’un motif grave
B. L’enquête préalable

SEANCE N° 5
Thème : Le lien matrimonial
Sous-thème 2 : La célébration du mariage

Travail à faire : Cas pratique

Groupes du Mardi :
Dans leur village à Oréfondé, Fatimata et Samba sont deux jeunes âgés respectivement de 16
et 18 ans. A peine pubères, leurs parents qui sont cousins par ailleurs leur font savoir que leur
mariage sera célébré par le vieux sage du village Abdel. Interloqués, Fatimata demanda à sa
mère pour quelle raison, elle devait se marier avec Samba, qu’il connaît bien mais dont il n’est
pas amoureux. Sa mère de lui répondre : parce que ça a été décidé depuis que vous êtes enfants.

Inquiète, Fatimata vous demande si ce mariage pourra être célébré ?

Pendant ce temps, Fatimata avait déjà donné sa parole à Jean Charles, un instituteur qu’elle
avait connu à l’école primaire avant d’arrêter ses études. Ce dernier avait déjà informé Fatimata
de son précédent mariage à l’occasion duquel il avait opté pour la monogamie. Ces derniers ne
sachant plus à quel sein se vouer, vous demande si leur mariage projeté pourra avoir lieu.

Correction proposée :

I : Sur l’éventuelle célébration de mariage entre Fatimata et Samba

Résumé des faits

Qualification juridique : le consentement au mariage

Problème de droit : Est-ce qu’on peut célébrer un mariage sans le consentement de l’une
des parties qui est mineure ?

Solution :

Article 108 CF alinéa 1 : Chacun des futurs époux, même mineur, doit consentir
personnellement au mariage.

Article 141-1 CF : Cas d’ouverture de nullité absolue pour défaut de consentement de l’un des
époux

II : Sur la possibilité de célébration du mariage projeté

Résumé des faits :

Qualification juridique : l’option matrimoniale de monogamie

Problème de droit : Est-ce qu’un époux ayant préalablement opté pour la monogamie
peut-il simultanément célébrer un second mariage ?
Solution :

Article 113 alinéa 2 CF : L’homme ne peut contracter un nouveau mariage s’il a un nombre
d’épouses supérieur à celui autorisé par la loi, compte tenu des options de monogamie ou de
limitation de polygamie souscrites par lui.

Article 141 CF : ouverture de l’action en nullité Lorsque le mari ne pouvait plus contracter une
nouvelle union en raison des dispositions de l’article 133 CF (les options matrimoniales)

Groupes du Jeudi :

SADAGA vivant à Djibélor, est un digne fils de la Casamance. Cultivateur la plupart du temps,
il assiste également le chef du village de Djibélor dans ses tâches quotidiennes. Agé de 26 ans,
il décida de se marier suite au conseil du chef de village. L’union fut scellée, un an plus tard,
par le gardien du bois sacré du village. Quelques jours après la fête, SAMSON, petit-frère cadet
de SADAGA et étudiant à la faculté de droit et des sciences politiques de l’Université Assane
SECK de Ziguinchor, interpella son frère sur le fait que le mariage célébré par le gardien du
bois sacré, n’a pas de valeur au regard de la loi. Et qu’il fallait reprendre toute la procédure.
SAMSON a-t-il raison ? Au cas échéant, que doit faire SADAGA pour pouvoir se prévaloir de
son statut d’époux ?

Résumé des faits :

Qualification des faits : Le mariage coutumier

Problèmes de droit : Est-ce qu’un mariage célébré selon la coutume a une valeur
juridique ? Quelle est la procédure pour la reconnaissance d’un mariage célébré
coutumièrement ?

I. Sur la valeur du mariage coutumier non constaté

Article 114 CF Alinéa 1 CF :

1e hypothèse : Si la coutume selon laquelle ça été est reconnu alors oui = valeur juridique

2e hypothèse : si la coutume n’est pas reconnue par la loi = pas de valeur juridique
II. Sur la procédure à suivre

1e hypothèse : En cas de constatation dans les délais requis dans les 6 mois.

Article 66 et 147 CF : L’acte relatif à un mariage constaté contient les énonciations prévues à
l’article précédent. Cependant la mention relative à la déclaration de l’union par l’officier de
l’état civil est bâtonnée et il est indiqué que les formalités consacrant le mariage ont été
constatées conformément aux dispositions de l’article 130.

En cas de déclaration tardive du mariage, l’officier de l’état civil procède conformément aux
dispositions de l’article 147. Il est mentionné en tête de l’acte « déclaration tardive » et fait
mention en marge que les témoins attestent avoir assisté à l’échange des consentements et à la
conclusion du mariage.

2e hypothèse : En cas de déclaration tardive, une demande d’autorisation d’inscription est


nécessaire

Article 87 et 147 CF

Lorsqu’un acte de naissance, de décès ou de mariage n’aura pas été dressé ou que la demande
d’établissement en aura été présentée tardivement, le juge de paix dans le ressort duquel l’acte
aurait dû être reçu, pourra, par jugement, en autoriser l’inscription par l’officier de l’état civil.
Le juge est saisi sur requête des personnes dont l’acte de l’état civil doit établir l’état, de leurs
héritiers et légataires, des personnes autorisées ou habilitées à procéder à la déclaration de
l’événement, ou du ministère public…

Groupes du Samedi :

Marianne est confrontée à des difficultés. Elle est donnée en mariage en août 2014 à son cousin
Cheikh, alors qu’elle n’avait que 15 ans par son oncle. Ses parents n’ayant pas été informés du
mariage de leur fille que deux mois après sa célébration, veulent le faire annuler. Cependant,
ils ont quelques hésitations lorsqu’ils apprennent que leur fille est en état de grossesse. Mais,
malgré cela, ils introduisent en septembre 2014, une demande en annulation du mariage de leur
fille.

Les parents de Marianne peuvent-ils obtenir gain de cause et sous quelles conditions ?
A supposer que la demande en annulation aboutisse, quelles seraient les effets de
l’annulation du mariage à l’égard des époux et de l’enfant à naître ?

Correction proposée

Qualification juridique : l’annulation du mariage

Questions de droit :

1. Des parents peuvent-ils demander l’annulation du mariage de leur fille mineur


donnée en mariage par son oncle sans qu’ils n’aient été mis au courant ?
2. Quels seront les effets de l’annulation du mariage à l’égard des époux et de l’enfant
à naître ?

Solution :

Hypothèse 1 :
- Sur la base du défaut de consentement de la fille : Si la fille âgée de quinze n’avait
pas donné son consentement au mariage, là les parents pourront avoir gain de cause en
invoquant un défaut de consentement de l’un des époux. Article 141 1°)
- Sur la base de l’absence d’autorisation familiale : Si les parents avancent comme
moyen l’absence d’autorisation familiale, dans ce cas ils ne pourront pas obtenir gain
de cause car il s’agit d’une action en nullité relative qui ne peut être intentée que par
l’un des époux.
- Sur la base du non-respect de l’âge requis : Dans cette hypothèse, il s’agira pour les
parents de soulever le non-respect de l’âge requis. Leur fille étant âgée de 15 ans alors
que l’âge requis est d’avoir plus de 16 ans et en l’absence de dispense d’âge. Ils pourront
obtenir gain de cause
(Voir les articles 138 et 141 CF)

Hypothèse 2 : effets

- Les effets à l’égard des parents :


Article 143 et 144 CF

- Les effets à l’égard de l’enfant à naître :


Article 145 CF alinéa alinea 5 : Les enfants issus du mariage, ou légitimes, conservent
à l’égard de leurs auteurs et des tiers la qualité qui leur avait été conférée par le mariage
sans que l’époux de mauvaise foi puisse s’en prévaloir à leur encontre.
Consigne : Les étudiants doivent respecter la méthodologie du cas pratique. Pour rappel, la
méthodologie du cas pratique obéit à des règles bien déterminées, des étapes à respecter, un
ordre bien précis et surtout un raisonnement logique et cohérent. La Coordination attache
du prix au respect de cette méthodologie et invite les étudiants à redoubler d’efforts pour une
maitrise de toutes les méthodologies des exercices juridiques.

SEANCE N° 6
Thème : Le lien matrimonial
Sous-thème 2 : La célébration du mariage

Travail à faire : Dissertation

Groupe du mardi :

Sujet : Le consentement dans le mariage

Problématique : En quoi consiste le consentement dans le mariage ?

I. Les consentements, une condition de formation du mariage


A. Les consentements requis
B. L’intégrité du consentement.
II. Les modalités d’expression du consentement
A. Le consentement exprimé personnellement
B. Le consentement exprimé par mandat (représentation)

Groupe du jeudi :

Sujet : Le mariage irrégulier

Délimitation : l’inopposabilité du mariage coutumier non constaté est une sanction du


manquement à l’obligation de constater le mariage. Elle ne devra pas être évoquée.
Problématique : En quoi consiste le traitement d’un mariage irrégulier ?

I. L’opposition, un traitement préventif


A. L’opposition à la célébration du mariage
Article 107, 108, 109 causes de l’opposition
Article 118 et 119 modalités de l’opposition
B. L’opposition à la constatation du mariage
Article 128 et 129
II. La nullité, un traitement curatif
A. La nullité absolue
B. La nullité relative

Groupe du samedi :

Sujet : La dot dans la formation du mariage

Problématique : En quoi consiste la dot dans la formation du mariage ?

I. La dot, une condition de fond optionnelle du mariage


A. La nature de la dot
B. Une dot appartenant exclusivement à l’épouse
II. Les modalités de paiement de la dot
A. Une dot au montant légalement fixée
B. Une obligation de mentionner le montant sur l’acte de mariage.

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