You are on page 1of 3

La mise en place de l’interopérabilité :

22<>°¬][}{

Introduction
En l’espace de quelques années, le secteur de l’argent mobile en Afrique a connu une
croissance remarquable : par rapport à 2007, date à laquelle seuls quelques services
précurseurs avaient été lancés, il est désormais possible de trouver au moins deux services
différents dans de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne.
Certains des services lancés au cours de ces dernières années ont rencontré un succès
considérable auprès des utilisateurs : dans une étude récente portant sur 52 fournisseurs de
services d’argent mobile, l’association GSM a identifié 11 services comptant plus d’un
million de clients enregistrés. Cependant, la majorité de ces services se trouve dans une
position difficile faute d’avoir atteint une taille critique. Une explication possible est que les
clients, notamment sur les marchés les plus fragmentés, seraient plus enclins à adopter et à
utiliser les services d’argent mobile s’il existait une interconnexion des différentes
plateformes concurrentes.
Dans un environnement interconnecté, les clients affiliés au service d’argent mobile d’un
opérateur donné auraient la possibilité d’envoyer de l’argent électronique à destination du
porte-monnaie mobile des clients affiliés à un autre opérateur. Dans ce présent travail, nous
analyserons la stratégie de mise en place de l’interopérabilité des API des operateurs
concurrents dans le marché des services financiers mobile. Pour cela dans un premier temps
nous ferons un rappel des principaux services financiers, nous parlerons des différents types
d’interopérabilité dans le domaine et la stratégie de sa mise en place ; dans un second temps
nous évoquerons les lois et mesure soutenant l’interopérabilité ; dans un troisième temps nous
donnerons un exemple typique de l’interopérabilité cas de Mowali d’orange et de l’operateur
MTN et nous terminerons cette par partie en identifiants les avantages et les inconvénients de
l’interopérabilité.

Evolution de l’écosystème des paiements dans l’espace UEMOA

1. Les différentes phases de l’évolution de l’écosystème des paiements au sein de


l’UEMOA
L’évolution de l’environnement des systèmes de paiement au sein de l’UEMOA a été
marquée par les six grandes phases suivantes :
 Lancement de la réforme des systèmes et moyens de paiement en 1999 ;
 Mise en place du cadre réglementaire des systèmes de paiement en 2002 : Règlement
n°15/2002 portant Mesures de promotion de la bancarisation ;
 Mise en place d’une infrastructure régionale de paiement sur la période 2004-2008 :
Virements interbancaires d’importance systémique (STARUEMOA), Compensation
interbancaire de chèques et des effets de commerce (SICA-UEMOA), Compensation
des transactions monétiques interbancaires (GIM-UEMOA) ;
 Adoption de l’Instruction sur l’émission de la monnaie électronique en 2006 :
Règlement n° 15/2002/CM/UEMOA du 19 septembre 2002 relatif aux systèmes de
paiement dans les Etats membres de l'UEMOA ;
 Définition de la politique de modernisation continue des systèmes et moyens de
paiement (2013-2022) ;
 Révision de l’Instruction relative à l’émission de la monnaie électronique : Instruction
n°008-05-2015 régissant les conditions et modalités d'exercice des activités des
émetteurs de monnaie électronique dans les Etats membres de l'Union Monétaire
Ouest Africaine (UMOA).

2. L’état actuel de l’écosystème des services de paiement au sein de l’UEMOA


L’état actuel de l’environnement des paiements dans l’UEMOA, façonné par ces dates et
évolutions, est caractérisé au 31 décembre 2018 par :
A. Ecosystème diversifié mais cloisonné :
 Trente-trois (33) émetteurs de monnaie électronique : huit (8) établissements
émetteurs de monnaie électronique (EME), deux (2) institutions du système financier
décentralisé (SFD), seize (16) Banques et sept (7) partenariats entre les banques et les
fournisseurs de technologie financière (Fintech) ;
 Plus de six-cent (600) SFD et environ 40 sociétés de transfert rapide d'argent.

B. Evolution croissante des services adossés à la monnaie électronique :


Près de soixante-trois (63) millions de comptes de monnaie électronique ouverts dont 37,77%
d’actifs, plus de cinq cent dix mille (510.000) points de service, un milliard neuf cent mille
(1.900.000.000) transactions en volume et en valeur plus de vingt-trois milliards cinq cent
mille (23.500.000.000) avec un taux d’inclusion financière (ou taux global d’utilisation des
services financiers) de 57,1% et un indice synthétique d’inclusion financière s’établissant à
0,443 (44,3%) ;
Rappel des services financiers numériques
Types d’interopérabilité
Mise en place d’une interopérabilité
Mesure et loi soutenant l’interopérabilité
Exemple : cas de Mowali
Avantages et inconvénients de l’interopérabilité
Conclusion

You might also like