Idée: Ruscoïre, le maître d'Aredielle et de Meruven, est le Meruven de cette aventure: Maître du savoir

ancien, forgeron hors pair et magicien puissant, il a réussi à échapper au sac de l'Eregion par Sauron en
se couvrant d'un manteau de magie.
Dévasté par la perte de sa ville, ses amis, et sa précieuse élève, il a perdu l'Estel, et s'est lancé dans une
quête désespérée pour se venger de Sauron et de ses alliés. Se sachan trop faible pour tuer lui même le
maître de l'anneau, mais brulant d'un désir de vengeance inextinguible, il s'est juré de tuer son
engeance, et se lança sur la piste des plus puissants serviteurs des ténèbres sous un nouveau nom:
Runando, le rédempteur.

Il a chassé les gobelins et les trolls du Nord, et a même détruit les spectres de la tour de Carn Dum après
la chute de Sauron. Mais lorsqu'il a chassé le roi sorcier d'Angmar de sa sombre forteresse au début du
troisième âge, ce dernier tenta de se venger de lui avec une ultime ruse. Il lui dit que dans le cachot le
plus noir de la forteresse des spectres, se trouvait une vierge elfique, enchainée là par son maître à un
brasier éternel dans une fosse remplie de sel. Il a menti: la prisonnière est en faite la Maia Thuringwethil.

Durant le premier âge, elle était une des plus puissantes servantes de Morgoth, juste en dessous de
Sauron et Gothmog. Elle est restée longtemps dans la forteresse de Tol in Gauroth, à gouverner la
sombre tour avec Sauron et à l'entourer de ses noirs maléfices. La maîtresse des vampires, reine des
chauve souris, envoyait ses innombrables espions depuis le sommet de la tour.
Mais lorsque Luthien Tinuviel la belle vint au secours de Beren, enfermé dans la tour des loups garous,
les maléfices de Thuringwethil et de Sauron ne purent rien contre la puissance des chants de la demi
Maia. Lorsque Sauron prit la forme d'un loup garou terrible pour affronter Huan, Thuringwethil en
profita pour s'enfuir en abandonna sa forme physique.
Sauron ne lui pardonna jamais cette trahison, et lorsque lui aussi fut vaincu et contraint de fuir sa forme
physique, il se jura de lui faire payer sa lâcheté.

Contrairement à Sauron, Thuringwethil ne revint pas vers son maître Morgoth, ce qui accentua le
ressentiment de ce dernier qui lui était resté loyal jusqu'au bout. Elle avait pris la fuite,et s'était cachée
loin du Beleriand et de la fureur des Valars, dans les confins de la terre, là où l'hiver dure la moitié de
l'année et où la mer n'est qu'une étendue de glace.
Mais elle n'aurait pu se cacher assez loin pour échapper à la fureur de Sauron, et ce dernier la traqua
jusque dans les ténèbres de tanière gelée. Là se déroula une bataille comme il y en eu peu depuis la
submersion du Beleriand, car les deux Maiar se livrèrent une lutte sans merci, loin des yeux de tout
mortel. Sauron la ramena enchaînée, et pour assouvir sa cruauté, lui fit subir un tourment qu'il voulait
éternel. Il utilisa ses pouvoirs pour créer un fil de soie noire indestructible, capable de lier un être peu
importe la forme qu'il prend ou le corps qu'il emprunte. Ce lien, il l'attacha à un brasier de Morgoth, un
feu noir qui brûle tant que le mal sévit en son nom, de sorte que Thuringwethil ne puisse jamais
s'éloigner de sa chaleur insoutenable, sans bruler vive pour autant. Enfin, il enseveli le brasier et la maia
dans une noire fausse dont il avait recouvertes les parois de sel, car le sel corrode la volonté de la maia.
La fosse elle même était scellée par une lourde dalle couverte de maléfices.
Dans l'obscurité de sa prison, La maia souffrit longtemps et paya mille fois le prix de sa lâcheté.

Mais lorsque Runando, trompé par le roi sorcier, leva les maléfices de la dalle (affaiblis par la perte de
l'anneau et la dispersion de l'esprit de Sauron), elle vit là l'opportunité d'être libérée enfin de ses
tourments. Prenant l'apparence d'une vierge elfique, au pieds sanglants et à la robe déchirée, elle appela
à l'aide. Mais lorsque le regard de Runando perça les ténèbres, il perça du même coup le déguisement
de la Maia. Décidé à la laisser là malgré ses suppliques, elle tenta de le faire fléchir en le suppliant de
l'achever, mais la pitié de Runando ne pouvait plus être suscitée.
Mais la colère froide de Runando, sa haine et les ténèbres de son coeur, offraient à Thuringwethil un
miroir dans lequel elle pouvait voir ses regrets les plus noirs.
Elle vit dans ses yeux la culpabilité du massacre des Teleri, et celle de sa fuite lors de la chute de
l'Eregion.
Alors, elle le provoqua, et mêla aux vérités de ces regrets le poison des mensonges. Elle prétendit qu'ils
étaient semblables lui et elle: qu'il s'était révolté contre les Valars et avait tué les siens, comme elle
l'avait fait, et que lorsque son maître avait été tué, il avait préféré prendre la fuite et sauver sa propre vie
en abandonnant ses compagnons. Maintenant, son coeur était empli de noirceur et de vengeance.
Comme insulte finale, elle lui proposa de devenir son mentor et de l'aider à prendre la place que Sauron
venait de laisser vacante.
Runando, rongé par le remord et la honte, l'esprit brouillé par l'insulte, ne put percevoir la sournoiserie
derrière ces paroles. Empli d'une colère vengeresse, il sauta dans la fosse de sel, et tenta de frapper la
maia prostrée de sa lame de Gondholindrim, tout en lui lançant un sort terrible qui déferait son esprit
affaibli pour de bon.

Mais la fourbe créature avait feint la faiblesse, et elle esquiva le coup d'épée. La lame fendit en partie le
rebord du brasero maudit, tranchant net l'attache de fer du fil de soie noir.
Les liens magiques qui entravaient ses pouvoirs avait été affaiblis par la perte de l'anneau, et une fois
leur attache de fer détruite, le lien de soie perdit une grande partie de ses pouvoirs, et la reine de la nuit
récupéra une partie de sa magie.
Alors, elle retourna le sort de Runando contre lui, se servant des ténèbres de son coeur, car il n'est nulle
part où les griffes de la nuit ne sont plus à leur place que dans le coeur assombrit des enfants d'Illuvatar.
Elle s'y logea, sa forme vaporeuse pénétrant le corps de l'Elfe qui ne comprit son erreur que trop tard.
Elle tenta de s'approprier son corps afin de remplacer celui qu'elle avait perdu, mais elle était affaiblie et
Runando était un grand parmi les Noldors. Il ne se laissa pas faire, et si il ne parvint pas à chasser la
maia, il garda le contrôle de son propre corps.
Alors, il entama le voyage jusqu'à Fondcombe afin de quérir l'aide d'Elrond le sage, mais la Maia ne le
laissais pas approcher de la vallée de Tumladen, ni d'aucun endroit où la magie des elfes aurait pu la
menacer. Chaque nuits, elle tentait de prendre le contrôle de Runando afin de s'abreuver du sang de
créatures vivantes et de reconstituer ses pouvoirs.
Chaque nuit, Runando résistait mais se sentait faiblir, car libérée des maléfices, elle reconstituait peu à
peu ses pouvoirs, malgré le fait que le lien de soie la suive peu importe le corps qu'elle occupait.
Incapable d'aller quérir de l'aide ou de se libérer lui même, il n'eu que le temps de se rendre dans les
ruines d'Ost-in-edhil, et de s'enfermer lui même au coeur du Gwaith-Ir-Myrdan, car il comptait sur les
restes du pouvoir elfique qui avait oeuvré là pour l'aider à résister.
N'osant se donner la mort, il se plaça dans un profond sommeil de plusieurs siècles au coeur de la forge,
après s'être enfermé en son sein.
Sa redécouverte est pour lui une aubaine. Revoir Aredielle, qu'il croyait mort, lui redonne espoir. Un plan
germe dans son esprit: il existe des armes capable de mettre fin à ses jours et de détruire la maia
définitivement en même temps que lui. Si un groupe parvenait à se les procurer, il pourrait enfin le
libérer, à condition qu'il parvienne à vaincre la Maia, car à l'approche du danger, l'instinct de survie lui
donnerait assez de forces pour contraindre Runando à se défendre.

Pour éxécuter le sort qui permettra de le tuer, il faut trois armes différentes:

L'arme d'un ennemi juré, prise contre son gré.

Trois armes de frères d'armes, données volontairement.

Sa propre arme, utilisée contre lui.

Pour les armes des amis, c'est facile: Le bâton de Meruven et le marteau d'Aredielle feront l'affaire, mais
il en faudra une troisième. Le seul elfe vivant a avoir déjà combattu avec Roscoïre à plusieurs reprises est
Glorfindel de Fondcombe, qui est mort durant la chute de Gondolin, et aux côtés duquel Runando a
combattu le roi sorcier.

Pour l'arme d'un ennemi juré, c'est plus corsé: Sauron n'utilisait pas d'arme (à part l'anneau unique) et
Thuringwethil non plus, mais les Nazguls eux utilisaient les de Morgul, dont certaines se trouvent
encore à Carn Dûm dans les sombres armureries de la forteresse.

Sa propre arme est là où elle a été laissée: fichée dans le brasier noir dans le plus sombre cachot de Carn
Dûm.

Apparence: Runando est tel qu'il était lorsqu'il a enseigné à Aredielle, même ses vêtements son les
mêmes, à deux différence près :une longue trace de brûlure noire courre le long de son bras droit, et
autour de son bras gauche pend un fil de soie noire très fin, d'environ deux mètres, et tombe jusqu'au
sol.

Il mentira au groupe, ne pouvant révéler l'existence de Thuringwethil ou son propre dessin, il utilise ses
dernières forces afin de cacher ses plans à la maia. Il dira au groupe que les antichambres du Gwaith-ir-
Mirdan, qui comportent les trésors des Noldors qu'ils veulent mettre en sureté, ne pourront être
consolidées que lorsqu'il aura rassemblé ces armes pour un rituel. Il justiefiera son retour ici et le fait
qu'il n'ait pas quitté les lieux en disant que les souterrains sont sur le point de s'éffondrer et que seule la
présence d'un forgeron des Noldors en son sein maintient les enchantements qui les font tenir. Si il
venait à quitter le sanctuaire, tout s'effondrerai.
C'est évidemment faux puisqu'il a quitté l'endroit et n'y est revenu que plusieurs siècles plus tard.
Il prétendra avoir été coincé ici depuis tout ce temps, incapable de quitter le sanctuaire car il était bloqué
de l'autre côté (ajouter un éboulis à déblayer à la salle de la porte si il le faut) et car quitter le sanctuaire
causerait sa prétendue destruction. Si interrogé quand aux méthodes de sa survie, il dira que lui et les
autres survivants coincés ici (des squelettes décharnés jonchent le sol) avaient commencé à faire
pousser des céréales dans un coin de la salle éclairé par un puit de lumière, et à en faire du lembas. il
dira que hélas, leur production était trop faible pour sustenter tout les elfes enfermés là et qu'il est le
dernier à ne pas être mort de faim. Depuis, il utiliserai sa magie pour se placer dans de longs sommeils,
desquels il n'émerge que pour récolter ses céréales, faire son pain, manger, puis se rendormir.
Une inspection approfondie des quelques autres salles ne révélera aucun carré de lumière semblable à la
salle de la porte où l'on aurait pu faire pousser des céréales. Si interrogé, il prétendra que le puit s'est
effondré récemment.