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Dossier demande d’autorisation sanitaire ONSSA

Coopérative KHAYRAT SENHAJA Pour


Transformation et la Fabrication du
cannabis selon la loi 13.21.

Centre Tchaif CT sidi Boutmim Targuist AL HOCEIMA

Octobre 2023
IDENTIFICATION DE L’OPERATEUR

 Dénomination de la société/ coopérative : KHAYRAT SENHAJA


 Type de société: COOPERATIVE
 Adresse : Centre Tchaif Sidi Boutmim Targuist AL HOCEIMA
 Date de création : 13 FEVRIER 2023
 Domaine d’activité actuel : TRANSFORMATION ET FABRICATION DE CANABIS
 Effectif Actuel : 20 dont cadres (Préciser leurs diplômes) : 02 (Gestion des
entreprise _ TS horticulture et conseil agricole)
 Chiffre d’affaire actuel : 1.000.000,00 DH
 Contact du représentant légal/ président de la coopérative :
 Nom et Prénom : EL HOURFI MOHAMED
 Fonction : GERANT DE COOPERATIVE
 Téléphone : 0662024671
 E-mail :khayratsenhaja@gmail.com

RÉFÉRENCES DE L’OPÉRATEUR

 Expériences de coopérative
La coopérative est jeune en termes de création, Mais il y a des cadres dans sa gestion ont
également une grande expérience dans le domaine du conseil agricole et valorisation des plants
aromatiques et médical environ 11 ans. (les cv des ressources humains ci-joint dans la fiche).

Le choix de programme de transformation et fabrication du cannabis a des finis industriels


conformément à la disposition réglementaire de la loi 13_21.

 Exigence d’un potentiel qualitatif et quantitatif


 Aspect rémunérateur de la valorisation du produit
 Existence d’un débouché potentiel pour la commercialisation du produit
 Faible organisation de la filière

Prédominance de l’intermédiation et faible revenu des agriculteurs

 Justificatif du projet
Les produits du cannabis font l’objet du plus grand trafic de drogue dans le monde
puisqu’ils correspondent à 65 % des cas de saisies au niveau mondial (1,65
millions de cas) en 2006. En 2006, 5 200 tonnes d’herbe et 1 000 tonnes de résine
ont été saisies. Pratiquement aucun pays au monde n’échappe au trafic de
cannabis. Parallèlement, le cannabis demeure également la drogue la plus utilisée
dans le monde, le nombre d’utilisateurs en 2006 ayant été estimé à 166 millions,
ce qui correspond à environ 4 % de la population mondiale âgée de 15 à 64 ans.
En même temps, et ceci surtout depuis la fin du siècle dernier, les méthodes de
production sont devenues de plus en plus sophistiquées, avec pour résultat la
disponibilité sur les marchés illicites d’une grande gamme de produits du
cannabis à différentes teneurs du principal ingrédient psychoactif, le delta-9-
tétrahydrocannabinol (THC). Plus récemment, le débat concernant
l’augmentation de la teneur en THC (fréquemment appelée “puissance”) dans les
produits du cannabis a resurgit de nouveau. Il est donc nécessaire d’obtenir des
données analytiques comparables entre laboratoires et dans le temps. Or, la
législation de la plupart des pays n’exige pas d’analyse détaillée de la teneur en
THC des différents produits et, là où de telles analyses sont pratiquées,
l’utilisation de différentes approches et de divers schémas expérimentaux réduit
les possibilités de comparaison des résultats. Par exemple, la conversion de
constituants naturels, tels que l’acide tétrahydrocannabinolique (THCA) en THC,
soit par le fait de fumer, soit sous certaines conditions analytiques, et la manière
de refléter cette conversion dans les rapports analytiques, n’ont pas encore fait
l’objet d’une standardisation au niveau international. Du point de vue
technologique, l’analyse des produits du cannabis est encore plus complexe du
fait de la disponibilité relativement limitée de matériaux de référence
adéquatement définis pour le THC ainsi que d’autres cannabinoïdes.

Production illicite de produits du cannabis

Le marché du cannabis
Les produits du cannabis sont de loin les drogues addictives les plus répandues sur le
marché des drogues illicites. Le cannabis peut être cultivé pratiquement dans n’importe
quel pays et, dans les pays techniquement avancés, il est de plus en plus cultivé en
intérieur. La production d’herbe de cannabis (marie-jeanne) est très dispersée et existe
pratiquement dans tous les pays du monde. La résine de cannabis (haschish) est
produite dans quelque 65 pays, les principales sources étant l’Afrique du Nord et les
pays de l’Asie du Sud-Ouest, notamment l’Afghanistan et le Pakistan. L’Afrique abrite le
plus grand producteur mondial de résine de cannabis cultivé en extérieur, le Maroc, où
l’on sait que se trouve la plus grande surface cultivée de cannabis. La plupart de la résine
de cannabis saisie en Europe continue de provenir du trafic depuis le Maroc. La résine de
ce pays possède des caractéristiques communes avec celle d’autres pays du sud et de
l’est de la Méditerranée. L’Afghanistan est le deuxième producteur mondial de résine
produite à partir de cannabis cultivé en bordure des champs de pavot à opium. La résine
de ce pays partage des caractéristiques avec la résine d’autres parties du sous-continent
indien Le Liban a été l’un des plus grands fournisseurs de résine et pourrait encore l’être
si ce n’était pour la poursuite des efforts d’éradication. En ce qui concerne l’herbe de
cannabis, le continent américain comptait pour 55 % de la production mondiale en
2006, suivi de l’Afrique (environ 22 %). La plupart de l’herbe de cannabis est produite
pour les marchés intérieurs et pour l’exportation vers des pays voisins, si bien que le
.trafic international d’herbe de cannabis est assez limité

Produits du cannabis

La plante de cannabis est cultivée pour les fibres textiles depuis des siècles. Les
autres produits légitimes du cannabis comprennent les graines de cannabis,
l’huile de graine de cannabis et l’huile essentielle de cannabis. Les produits
illicites du cannabis appartiennent à trois catégories principales: l’herbe de
cannabis, la résine de cannabis et le cannabis liquide (huile de cannabis). Il est
utile d’insister sur le fait qu’aucun des produits illicites du cannabis ne se
ressemblent dans leur aspect physique. Produits à partir d’une variété de
produits naturels grâce à un procédé batch susceptible de varier énormément, et
ultérieurement soumis à des procédés et des transformations pour leur trafic, les
produits du cannabis se présentent dans les marchés illicites sous une multitude
de formes

L’herbe de cannabis
Suivant les croyances traditionnelles, on pense encore aujourd’hui que seules les
sommités fruitées et fleuries ainsi que les feuilles près des sommités fleuries
contiennent des quantités significatives de constituants psychoactifs (THC); on les
appelle les parties “riches en drogue”, et ce sont généralement uniquement ces
parties de la plante qui sont vendues sur le marché illicite De fait, ce sont ces
parties qui contiennent la plus grande quantité de THC. Cependant, l’herbe de
cannabis consommée de manière illicite comprend aussi des feuilles plus grandes
situées plus loin des sommités fleuries. Les feuilles près des sommités fleuries
mâles de plantes de cannabis puissantes contiennent également des quantités
consommables de THC. Toutefois, leur teneur en THC est beaucoup plus faible que
celle des plantes femelles et ces feuilles ne constituent donc pas un matériau de
premier choix. La tige centrale et les principales tiges latérales contiennent peu
de THC mais elles peuvent malgré tout être utilisées pour la production d’huile de
cannabis. Les feuilles et les fleurs séchées de la plante de cannabis sont connues
sous le nom de “marie-jeanne” mais il existe une foule d’autres noms régionaux
[10]. On trouve 16 Méthodes recommandées pour l’identification et l’analyse du
cannabis et des produits du cannabis sur le marche illicite de la “marie-jeanne”
non transformée, c’est-à-dire brute, obtenue directement de la plante (aussi
appelée “fleur séchée”), transformée sous forme de plaques ou de pastilles
compressées, ou en matériau moulu. La présentation des matériaux herbeux sur
le marché illicite varie énormément d’une région du monde à l’autre et à
l’intérieur des pays de chacune des régions. On peut obtenir un produit de haute
qualité en tamisant l’herbe de cannabis afin d’éliminer les parties de la plante
contenant relativement peu, ou pas, de cannabinoïdes. Essentiellement, ceci
élimine les graines et pratiquement tout le matériau des tiges. L’ensemble du
matériau herbeux qui passe à travers le tamis est dérivé des sommités fruitées et
fleuries, si bien que l’on obtient un enrichissement relatif en THC. Sur le marché
illicite, ce produit est connu sous le nom de “kif”. C’est un produit caractéristique
de l’Afrique du Nord. Ce matériau est riche en résine de cannabis et peut être
compressé en tablettes, dont l’aspect physique ressemble aux tablettes de résine
de cannabis (haschisch). Cependant, si l’on examine ces tablettes au microscope,
on voit qu’elles ont encore les caractéristiques essentielles de l’herbe et sont donc
considérées comme une forme de “marie-jeanne purifiée”. Une troisième manière
de produire de l’herbe de cannabis de haute qualité, manière prédominante dans
certains pays d’Europe, est la production en intérieur. On utilise généralement des
hybrides extrêmement puissants tels que le “skunk”, la “veuve blanche”, etc. dans
des conditions de culture optimisées. La propagation est effectuée principalement
par clonage des plantes mères il est aujourd’hui rare de rencontrer des plantes.
Les locaux utilisés pour la culture en intérieur sont souvent des sous-sols,
d’anciennes usines, des entrepôts ainsi que des parties inutilisées de locaux
industriels et commerciaux. Ils sont fréquemment équipés d’un système
automatisé d’alimentation en eau et en nutriments, d’un système de climatisation,
de systèmes permettant de filtrer et de désodoriser l’air sortant et d’un éclairage
automatique reproduisant les phases diurnes et nocturnes. La combinaison de
conditions de culture idéales et de cultivars à haute teneur en THC permet
d’obtenir des produits ayant un taux maximal de THC, souvent deux à dix fois plus
élevé que celui que l’on pouvait observer à la fin des années 1980. Il n’est pas
inhabituel aujourd’hui de rencontrer de l’herbe de cannabis ayant une teneur en
THC de plus de 10 %, de la résine de cannabis contenant 25 % de THC ou de l’huile
de cannabis avec un taux de THC de 60 %. Le procédé de séchage est simple. Soit
les parties contenant la drogue sont coupées, soit la plante entière est suspendue
à l’envers et séchée à l’air libre. Le séchage est achevé lorsque les feuilles près des
sommités fleuries deviennent cassantes. Selon le degré d’humidité et la
température ambiante, ce processus peut prendre autour de 24 à 72 heures. Le
taux d’humidité résiduelle dans le matériau est d’environ 8 à 13 %. Ce matériau
est directement utilisable pour fumer un joint et peut se conserver pendant
plusieurs mois bien que le THC se dégrade avec le temps lorsqu’il est exposé à
l’air, à la lumière et à l’humidité.

Les interventions les plus importantes de la


coopérative

 Extraction du cannabis ;
 Transformation de la matière fraiche ;
 Transformation de la matière séchée ;

 Préparation des produits transformés ;

A. Extraction du cannabis
Exemple d’utilisation des systèmes de thermostatisation
Le cannabis est une plante agricole cultivée depuis des décennies pour ses
nombreuses substances pharmaco logiquement actives. Au cours des dernières
années, le rôle du cannabis dans la médecine s’est nettement développé. Des
procédés d’extraction et d’isolation efficaces des agents de la plante de cannabis
sont donc essentiels.

Utilisation des produits à base de cannabis


Le cannabis est réputé depuis longtemps pour sa substance psychoactive, le THC.
En médecine, il est notamment utilisé dans le cadre des thérapies de la douleur. Au
cours des dernières années, d'autres cannabinoïdes intéressent la science. Des
recherches intensives étudient leurs effets pharmacologiques et ont permis
d’atteindre jusqu’ici des résultats prometteurs. Ils offrent même un peu d’espoir
pour toute une série de douleurs chroniques et aigües. Le CBD non-psychoactif
possède un large spectre d'action tout en assurant une très bonne tolérance. Les
terpènes, graisses et cires du cannabis sont également de plus en plus utilisées
dans l’industrie cosmétique comme agent. Le marché des extraits de cannabis est
prometteur, notamment parce que de plus en plus de pays légalisent le cannabis à
des fins thérapeutiques.

Principes standard pour l’extraction du cannabis

Pour la fabrication de produits à base de cannabis, il faut dans un premier temps extraire les
cannabinoïdes et d'autres composants des fleurs et des feuilles de plantes de chanvre certifiées
en utilisant différents agents solvants et procédés. Le but est d’atteindre une extraction
complète et respectueuse de tous les composants. À la fin du procédé, indépendamment des
méthodes utilisées, le solvant doit être intégralement séparé de l’extrait.

Parmi les agents utilisés, on retrouve principalement le dioxyde de carbone et l’éthanol, mais
également des hydrocarbures liquéfiés à faible poids moléculaire comme le butane ou le
propane. Pour l’extraction du cannabis, le maintien d’une plage de température et de pression
précise, et partiellement variable, est donc décisif. Selon l'état physique du solvant utilisé dans
des conditions standard, il faut soit le liquéfier par refroidissement et/ou par pression, soit
l’évaporer à la fin du procédé en le chauffant.

Une gestion intelligente de la température des machines assure non seulement un rendement
d’extraction plus élevé, mais également un recyclage plus efficace des solvants utilisés.

Exemple de l’extraction du CO2

Un bon exemple pour illustrer les principes évoqués est l’extraction supercritique au dioxyde
de carbone, souvent utilisée pour la fabrication d’extraits de cannabis. Le CO2 supercritique est
obtenu lorsque la température et la pression dépassent un point critique, situé au-delà de 30,98
°C pour la température et de 73,75 bars pour la pression. Dans cet état, le CO2 est aussi dense
qu’un liquide mais a la même viscosité qu’un gaz, ce qui permet d'améliorer nettement les
qualités de la solution. Au cours du procédé d’extraction, la pression baisse, ce qui entraîne la
liquéfaction du CO₂ et la libération des substances dissoutes.
L’optimisation de la température et de la pression permet aux systèmes de CO2 d’atteindre
des teneurs en terpène élevées. Les appareils d’extraction sophistiqués permettent même un
fractionnement et ainsi une isolation des composants spécifiques. Les dispositifs de chauffage
de l’air ambiant dans l'évaporateur assurent le réchauffement qui va permettre de retirer le
CO2 de l’extrait. Grâ ce à un refroidissement intégré, qui ramène le gaz sous une forme liquide à
la fin du procédé, le recyclage du CO2 est facilité.

Une thermorégulation constante et précise de tous les composants ainsi qu’une adaptation
de la puissance de chauffe et de refroidissement à des conditions variables, comme le matériel
végétal ainsi que la quantité, sont décisives pour un déroulement impeccable et efficace du
procédé.

B.Transformation de l’extrait de cannabis

À la fin du procédé d’extraction, après retrait du solvant, il reste une huile brute à large
spectre, qui contient non seulement des cannabinoïdes, mais aussi des cires végétales, des
lipides, des terpènes ainsi que d'autres composants végétaux comme du chlorophylle.

Les cannabinoïdes sont présents dans la plante et dans l’huile brute sous forme d’acides
carboxyliques (THCa, CBDa, etc.), dont l’effet thérapeutique est relativement faible. Ils sont
donc activés à l’aide d’un procédé appelé décarboxylation : ils sont chauffés à une température
précise pendant une durée définie. Différents procédés sont disponibles, mais il est prouvé que
les températures élevées raccourcissent le temps d'action nécessaire. La décarboxylation
améliore la biodisponibilité des cannabinoïdes. Le corps les assimile ainsi plus efficacement. De
nouvelles études montrent toutefois que le CBDa aussi dispose de qualité pharmacologique, qui
fera l’objet d'études plus poussées dans les prochaines années.

L’huile brute ainsi que les huiles brutes décarboxylées est ensuite généralement nettoyées
par filtration ou distillation, et en partie séparées en fractions individuelles. Pour séparer les
cires et les terpènes de l’huile, et pour concentrer les agents actifs, un procédé de raffinage
appelé « hivernage » peut notamment être utilisé : l’huile brute est mélangée à de l’alcool et
refroidie. Les cires se cristallisent et sont ensuite séparées par filtration.

Décarboxylation, distillation ou hivernage : pour la transformation de l’huile brute, la constance


de température joue en conséquence un rô le majeur.

Résumé
Les ventes des produits à base de cannabis augmentent et nécessitent
des procédés d’extraction et de raffinage efficaces et faciles
d’entretien. De l’extrait brut sous différentes consistances à une
substance pure cristalline ou dissoute, on retrouve de nombreux
produits sur le marché. La variété des formes pharmaceutiques
possibles se reflète dans les différents procédés de transformation
disponibles. Ils nécessitent une gestion thermique sophistiquée et
parfaitement adaptée aux différentes contraintes. Dans notre gamme,
vous trouverez tous les appareils nécessaires à l’obtention des
diverses plages de température nécessaires pour l’ensemble du
procédé. Les différents systèmes de thermostatisation sont hautement
variables, simples à manipuler et disposent d’un système
d’exploitation élaboré dans les moindres détails. Ils offrent ainsi un
réglage simple et précis de toutes les variables pour répondre
parfaitement à vos besoins. Cela vous permet de déterminer de
manière optimale les paramètres adaptés à la matière première mais
aussi au produit fini visé.

Évacuation, intervention et
consignes de sécurité

La prévention du risque d’incendie s’inscrit dans la démarche globale de


prévention des risques. Elle consiste à supprimer les causes de déclenchement
d’un incendie et à mettre en place des mesures permettant de limiter
l’importance des conséquences humaines et matérielles en cas de sinistre.

Pour vaincre le feu avec un minimum de dégâ ts, il importe surtout d’agir vite, ce
qui implique que l’alarme et l’alerte soient données le plus rapidement possible.
Trois actions principales doivent avoir lieu de façon simultanée :
 déclenchement de l’alarme et de l’évacuation du personnel ou de la mise en
sécurité des personnes en situation de handicap le nécessitant, rapidement mais
sans précipitation, dans le respect des consignes et des procédures ;
 alerte des secours extérieurs (sapeurs-pompiers) ;
 réaction rapide et appropriée du personnel à proximité pour éteindre ou contenir
le début de l’incendie dans l’attente de l’intervention des secours extérieurs.

Il est ensuite primordial de faciliter l’intervention des secours extérieurs.

Évacuation

L’évacuation consiste à faire cheminer en sécurité l’ensemble des personnes


présentes vers l’extérieur des bâ timents où elles se regroupent au niveau
d’un point de rassemblement pour recensement. Par ailleurs, la réglementation
prévoit, pour les personnes en situation de handicap, une évacuation différée via
un espace d’attente sécurisé, offrant une protection contre les fumées, les
flammes, le rayonnement thermique et la ruine du bâ timent pendant une durée
minimale d’une heure..

Les cheminements d’évacuation doivent être clairement identifiés et balisés à


l’aide d’un éclairage de sécurité. Il en est de même pour le cheminement menant
aux espaces d’attente sécurisés.
Ces informations sont regroupées dans un plan d’évacuation de la zone
considérée, disposé au minimum aux entrées et sorties de ladite zone.

Intervention

Rôles et intervenants

Toute personne apercevant un début d’incendie doit donner l’alarme et mettre en œuvre
les moyens dits de première intervention (extincteurs, robinets d’incendie armés (RIA))
sans attendre l’arrivée du personnel spécialement désigné. Il est ainsi essentiel que
l’ensemble du personnel soit formé à la manipulation des extincteurs et des RIA
lorsqu’ils sont présents.

Au-delà de cette formation permettant d’acquérir les bons réflexes, des personnes sont
spécifiquement formées afin de pouvoir, de manière coordonnée venir en renfort ; ce
sont les équipiers de première intervention (EPI).
Sur des sites industriels présentant des risques spécifiques ou éloignés d’un centre
d’incendie et de secours, l’action des EPI doit être renforcée par celle des équipiers de
seconde intervention (ESI) mettant en œuvre des moyens d’extinction plus importants.
Ils sont appelés « pompiers d’entreprise » lorsque leur activité est uniquement dédiée à
cette fonction.

Matériels de première intervention


Ils comportent essentiellement les extincteurs portatifs et les robinets d’incendie armés
(RIA) et sont à la disposition de l’ensemble du personnel.

Le Code du travail, dans son article R. 4227-29, précise qu’ « il existe au moins un
extincteur portatif à eau pulvérisée d’une capacité minimale de 6 litres pour 200 m 2 de
plancher. Il existe au moins un appareil par niveau. Lorsque les locaux présentent des
risques d’incendie particuliers, […], ils sont dotés d’extincteurs dont le nombre et le type
sont appropriés aux risques ».

Les extincteurs sont de plusieurs types : tout dépend de l’agent extincteur qu’ils
contiennent (eau, poudre, dioxyde de carbone…) et de leur poids (portatif ou mobiles
sur roues…).
Ils doivent être placés sur des piliers ou sur les murs, à des endroits bien dégagés, de
préférence à l’entrée des ateliers ou des locaux. Ils sont soit visibles de loin soit signalés
par une inscription visible de loin.
Extincteurs portatifs
Les extincteurs portatifs doivent être conformes à la série de normes NF EN 3 relatives à
l'aptitude, à la fonction et à l'emploi (aujourd'hui regroupées dans la norme NF EN 3-
7+A1) et leur conformité certifiée par un organisme accrédité. La marque « NF
extincteurs » constitue une présomption de preuve de cette conformité, ainsi que la
conformité à des spécifications complémentaires concernant le produit et l'organisation
qualité du fabricant ou du revendeur. Ils doivent être fabriqués, éprouvés, ré-éprouvés
et chargés selon les prescriptions réglementaires en la matière.

Pour intervenir efficacement sur un début d’incendie, il faut adapter le choix de l’agent
d’extinction à la nature du feu (classe).

Principaux agents extincteurs préconisés en fonction de la nature du feu

AGENTS EXTINCTEURS
CLASSE NATURE DU FEU
PRÉCONISÉS

A Feux de matériaux solides, Eau en jet pulvérisé


généralement de nature Eau avec additif en jet
organique, dont la pulvérisé
combustion se fait
Poudre ABC ou
normalement avec formation
polyvalente
de braises (bois, papier,
carton…)

B Feux de liquides ou de Eau avec additif en jet


solides liquéfiables (alcool, pulvérisé
white-spirit, caoutchouc, la Mousse
AGENTS EXTINCTEURS
CLASSE NATURE DU FEU
PRÉCONISÉS

plupart des matières Poudre BC


plastiques) Poudre ABC ou
polyvalente
Dioxyde de carbone (CO2)
Hydrocarbures halogénés

C Feux de gaz* (méthane, Poudre BC


butane, propane…) Poudre ABC ou
polyvalente
Dioxyde de carbone (CO2)
Hydrocarbures halogénés

D Feux de métaux Poudres spéciales


(spécifiques à chaque
métal)

F Feux liés aux auxiliaires de Eau avec additif en jet


cuisson (huiles et graisse pulvérisé
végétales ou animales) sur Mousse
les appareils de cuisson

Tableau donné à titre indicatif, établi à partir des classes de feu définies par la
normalisation européenne (normes NF EN 2 et NF EN 2/A).
* Ne jamais tenter d’éteindre un feu de gaz sans pouvoir en couper l’alimentation.

Les extincteurs pouvant être employés sur des appareils ou des conducteurs sous
tension électrique inférieure à 1000 volts portent une mention spécifique. Il faut
cependant prêter une attention particulière à l’eau de ruissellement pouvant être
conductrice.

Rappelons que les fumées d’incendie sont souvent toxiques ou corrosives. Il importera
donc de ne pas s’exposer à celles-ci et, si besoin, d’intervenir avec des appareils de
protection respiratoire adaptés.

Pour en savoir plus sur les extincteurs mobiles, consulter la brochure Les extincteurs
d'incendie portatifs, mobiles et fixes (ED 6054).

Lorsque l’emploi de l’eau n’est pas interdit, les robinets d’incendie armés permettent,
une action puissante et efficace lors de la première intervention, dans l’attente de
l’arrivée des secours. Ils doivent être implantés à des emplacements abrités du gel ou en
être protégés (fils chauffants par exemple), et à proximité des accès. Ils doivent être
signalés de façon claire.
Matériels de seconde intervention

Ce matériel, plus puissant et plus lourd à mettre en œuvre que le précédent, comprend :
 des installations fixes d’alimentation en eau (collecteur d’incendie, colonne sèche,
colonne en charge…),
 des tuyaux à brancher sur les bouches d’incendie, poteaux d’incendie ou sur le
refoulement d’une motopompe,
 des lances d’incendie,
 des générateurs de mousse,
 des réservoirs d’alimentation en eau supplémentaires le cas échéant.

Ce matériel est mis en œuvre par des personnes désignées et spécifiquement formées.

Installations fixes d’extinction


Diverses installations fixes d’extinction, généralement automatiques, peuvent être mises
en place lorsque les risques sont graves ou localisés, ou que la valeur du matériel à
protéger est grande (équipements informatiques, centraux téléphoniques…).
Ces procédés permettent de contenir, voire d’éteindre un foyer d’incendie par une
intervention précoce et rapide, même en l’absence des occupants.

Il existe différents types d’installations fixes d’extinction :


 systèmes d’aspersion par eau type « sprinkler »,
 systèmes d’extinction par mousse (stockages de produits pétroliers, de solvants…),
 systèmes d’extinction par poudre (chaufferies…),
 systèmes d’extinction par gaz (salles informatiques…).

Pour en savoir plus sur les agents extincteurs utilisés dans les systèmes d’extinction par
gaz, consulter le document Les agents extincteurs gazeux utilisés dans les installations
fixes d’extinction (ED 6063) .

Consignes de sécurité incendie


La prévention et la lutte contre l’incendie ne s’improvisent pas. Il est essentiel que
l’ensemble des personnes soit formé à l’organisation de la lutte contre l’incendie et
dispose des consignes propres à l’établissement dans lequel elles se trouvent.

Ces consignes de sécurité incendie comprennent trois parties :


 les consignes générales concernant la totalité de l’établissement et s’appliquant à
l’ensemble des personnes : organisation de l’évacuation et de l’intervention, localisation
du matériel d’intervention…
 les consignes spéciales destinées à certains personnels : accueil/standard, PC
sécurité, EPI/ESI/EIT, équipiers d’évacuation…
 les consignes particulières spécifiques à certains travaux (travaux par points chauds,
dans ou à proximité d’une zone ATEX…) ou à certains locaux (atelier, entrepôts, zone de
stockage…).
Les consignes de sécurité incendie sont affichées de manière apparente et visibles
notamment dans chaque local ou dans chaque dégagement desservant un groupe de
locaux.

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