Professional Documents
Culture Documents
Dalia Becker
Stage au sein de Arcora : 18, rue des deux gares - 92563 Rueil Malmaison
Remerciements
Résumé
Abstract
to write in english once the french version is completed
Glossaire
• HQE : Haute Qualité Environnementale. Certification délivrée par l’organisme
français Certivea. Elle vise à évaluer la performance environnementale d’un bâti-
ment, en tenant compte de 14 cibles, dont 4 grandes catégories : l’éco-construction,
l’éco-gestion, le confort et la santé. Il existe 4 niveaux de certification, de ’bon’ à
’exceptionnel’.
• BREEAM : Building Research Establishment Environmental Assessment Method.
Certification qui évalue la performance environnementale d’un bâtiment en pre-
nant en compte 9 catégories, telles que l’énergie, l’eau, les déchets, la santé et le
bien-être, la gestion écologique des terrains, etc. La notation s’étent de ’accepta-
ble’ à ’exceptionnel’.
• LEED : Leadership in Energy and Environmental Design. Certification qui éva-
lue la performance environnementale des bâtiments en prenant en compte 7 ca-
tégories, telles que l’énergie, l’eau, les matériaux et ressources, la qualité de l’air
intérieur, la conception et l’innovation, etc. L”évaluation comporte 4 niveaux de
qualité : ’certifié’, ’argent’, ’or’ ou ’platine’.
• Label Bâtiment Biosourcé : Label s’intéressant au taux d’incorporation (kg) de
matériaux biosourcés par m² de Surface De Plancher (SDP). L”évaluation com-
porte 3 niveaux.
• Matériaux biosourcés : Matériaux issus de ressources renouvelables d’origine
végétale, et parfois animale.
• Matériaux géosourcés : Matériaux issus de ressources du sous-sol, d’origine mi-
nérale.
• Façade légère : Façade qui ne participe pas à la stabilité du bâtiment. On dis-
tingue le mur rideau et la façade bloc.
• Inertie thermique : Capacité d’un matériau à emmagasiner la chaleur et à la res-
tituer progressivement. Se caractérise à travers deux paramètres : la diffusivité
thermique et l’effusivité.
• VCTH : Valeur de la Capacité Tampon Hydrique. Valeur illustrant la capacité
d’un matériau à échanger de l’humidité avec son environnement, permettant l’es-
timation du comportement hygrothermique du matériau
• Emissivité : Aptitude d’un matériau à émettre par radiation. Le terme ’low-e’ est
employé en synonyme d’une faible émissivité.
• Panneau de façade à ossature bois : Structure de la façade composée d’un as-
semblage d’ossature (montants et traverses) et d’un voile de contreventement ou
de stabilité selon le contexte constructif.
• Façade filante : Façade située entièrement devant les nez de plancher de l’ossa-
ture primaire
• Voile de stabilité : Panneau fixé à une ossature afin de lui conférer une résistance
aux efforts dans son plan. N’assure pas le rôle de contreventement.
• Pare-pluie : Matériau servant de protection contre le passage de l’eau, disposé
sous le revêtement extérieur du mur. Reste perméable à la vapeur d’eau.
• Pare-vapeur : Matériau souple disposé sur les surfaces intérieures, afin de limiter
la transmission de vapeur d’eau à l’intérieur des parois.
• Pont thermique : Zone linéaire ou ponctuelle qui présente une moindre résis-
tance thermique dans l’enveloppe du bâtiment.
• Climat d’une zone géographique : ’Ensemble des caractéristiques de l’atmo-
sphère (température, pluviométrie, pression atmosphérique, humidité, ensoleille-
ment, vents, etc.) et de leurs variations, à une échelle spatiale donnée et sur une
période suffisamment longue (30 ans selon L’Organisation Météorologique Mon-
diale)’.
Symboles
Symbole Unité Grandeur
A m2 Aire
l m Longueur
e m Épaisseur
λ W/(mK) Conductivité thermique
U W/(m2 K) Coefficient de transmission surfacique
ψ W/(mK) Coefficient de transmission linéique
R m2 K/W Résistance thermique
h W/(m2 K) Coefficient d’échanges superficiels
Sw [0-1] Facteur solaire
T Lw [0-1] Coefficient de transmission lumineuse
δM m Fine couche proche de la surface du mur
Indices
w Fenêtre
f Menuiserie
g Vitrage
p Paroi opaque
s Store
Table des matières
1 Introduction
1.1 Arcora . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.2 Thématiques du stage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 Application : modélisation
5.1 Hypothèses globales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.1.1 Modélisation du bâtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.1.2 Modélisation du socle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.1.3 Contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.2 Hypothèses spécifiques à l’enveloppe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.2.1 Modes constructifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.2.2 Impact carbone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.2.3 Performances thermiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.2.4 Performances énergétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.3 Hypothèses liées à la SED . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.3.1 Modélisation énergétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.3.2 Donnée climatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.3.3 Scénarios d’usage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 Résultats
6.1 Simulation Énergétique Dynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6.2 Impact carbone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7 Conclusion générale
Table des figures
1 Multiples fonctions de l’enveloppe (Source : Aymeric de la Bachelerie). .
2 PMV/PPD (Modèle de Franger). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 FOB sur plancher béton. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 Green Office Enjoy, ZAC Paris-Batignolles, Baumschlager eberle archi-
tekten, 2017. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 Pulse, ZAC Nozal Saint-Denis, Fassio Viaud Architecte, 2019. . . . . . .
6 Vues éclatées du panneau FOB aux WWR 40% et 60%, T3A et T3B. . . .
7 Applications du béton de chanvre [9]. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8 Fabrication en usine d’un bloc en béton de chanvre Wall’Up. . . . . . . .
9 Bâtiment de bureaux avec façades préfabriquées en béton de chanvre
(Triballat Noyal). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
10 Vues éclatées des panneaux de béton de chanvre WWR 40% et 60%. . . .
11 Bâtiment de référence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12 Résultats des besoins énergétiques annuels à Paris sur le climat 2020 en
orientation Nord Sud. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
13 Résultats d’analyse de l’impact carbone en dynamique sur 50 ans. . . .
14 Comparaison de l’impact carbone en dynamique sur 50 ans de la FOB
W40 et FOB W60. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 Introduction
Le secteur du bâtiment représente une part importante des émissions de gaz à effet
de serre en Europe et en France. En France, ce secteur est aussi l’un des principaux
secteurs en terme de consommation d’énergie (en 2021, le gouvernement français es-
time que le secteur du bâtiment représente 44% de l’énergie consommée en France [6]).
1.1 Arcora
Arcora est un bureau d’études ingénierie fondé en 1976 par Corentin Queffélec,
dans le but d’accompagner des architectes dans la conception et l’exécution de struc-
tures en toiles textiles tendues. Le nom d’agence vient de cette spécialisation autour
des sujets de géométrie et de toiles tendues : ARC, CORde et RAyon pour ARCORA.
L’entreprise présente aujourd’hui une expertise en façades et structures complexes et
est depuis 2009 une filiale du groupe Ingérop.
Les projets sont développés et suivis par les directeurs et directrices de projet, les chefs
et cheffes de projet et chefs et cheffes de projets adjoints et adjointes, qui sont pour la
plupart, détenteurs et détentrices d’un diplôme en architecture et/ou ingénierie. Trois
pôles sont supports sur les projets : le pôle dessin, constitué de dessinateurs projeteurs
et d’un modeleur, le pôle structure constitué d’ingénieurs calculateurs, et le pôle tra-
vaux, constitué d’ingénieurs chargés du suivi des chantiers.
Depuis 2017, Arcora structure sa démarche de R&D au sein d’une cellule interne nom-
mée Le Lab, qui est réparti selon cinq axes principaux : ressources et matériaux, com-
portement énergétique et climat, usages et adaptabilité, comportement mécanique,
modélisation et méthodes. Arcora s’investit sur l’impact environnemental de l’enve-
loppe du bâtiment, et travaille sur le développement d’un outil interne ecale, créé pour
le calcul de l’impact carbone des enveloppes en phase de conception. Chaque premier
vendredi du mois, l’équipe Arcora se retrouve pour suivre une présentation ouverte
à débats et discussions sur un thème donné. Dans le cadre de ce stage portant que la
qualité environnementale de l’enveloppe, j’ai pu participer à la préparation du Lab 51
portant sur l’hygrothermie ainsi que à celle du Lab 52 traitant du confort et climat.
Arcora développe également des projets de recherche et développement en interne,
comme pour le développement du configurateur ecale, et mène des missions avec des
entreprises, comme la mission en cours avec Saint-Gobain Glass France sur laquelle
mon projet se greffe.
2.1 Enjeux
Les enjeux de la QEB sont multiples. Ils comprennent l’ensemble des aspects envi-
ronnementaux, entre autres la qualité des matériaux, l’efficacité énergétique, la gestion
de l’eau et des déchets. Nous nous intéresserons ici en particulier à la qualité environ-
nementale de l’enveloppe du bâtiment. Les enjeux sont encadrés par des réglemen-
tations, labels et certifications environnementales. La réglementation RE2020 établit
des normes légales, reposant sur trois nouveaux objectifs majeurs : réduire l’empreinte
carbone des bâtiments, améliorer leur efficacité énergétique et assurer le confort d’été.
La réglementation prévoit un renforcement progressif de ses exigences en matière de
réduction des émissions de carbone tous les trois ans, à compter de 2025. En ce qui
concerne les labels, le label Bâtiment Biosourcé par exemple s’intéresse au taux d’in-
corporation (kg) de matériaux biosourcés par m2 de Surface De Plancher (SDP). Di-
verses certifications existent, dont HQE, BREEAM ou LEED, dont le fonctionnement
est détaillé dans le Glossaire.
Chacune des étapes du cycle de vie peut générer des impacts sur l’environnement.
L”Analyse de Cycle de Vie (ACV) est une méthodologie qui permet l’évaluation de
tous les impacts environnementaux générés par un produit tout au long de son cycle
de vie, allant de l’extraction des matières premières jusqu’à la gestion de sa fin de vie.
Elle permet de génèrer un bilan environnemental complet et détaillé d’un produit, par
la prise en compte de tous les flux entrants (consommation de ressources) et sortants
(émissions). Un calcul de l’empreinte environnementale globale d’un bâtiment peut
être fait à partir des résultats d’études d’ACV pour chacun des composants du bâti-
ment.
Les données d’impacts environnementaux d’un produit sont renseignées dans une
Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES), document technique basé
sur l’ACV, valide pour une durée de cinq ans. La norme NF EN 15804+A2 est le docu-
ment référent à la réalisation de FDES. On dénombre une trentaine d’indicateurs d’im-
pacts environnementaux sur une FDES (production de déchets, pollution de l’eau,...),
dont l’indicateur ’impact sur le changement climatique’ sur lequel la RE 2020 se concentre.
Arcora a développé un outil d’évaluation du poids carbone des façades, ecale [19],
qui permet de configurer une trame de façade et d’obtenir son impact type sur 50 ans.
Le confort thermique est défini comme étant ’un état de satisfaction du corps vis-
à-vis de l’environnement thermique’ ([ISO 7730 :1994). Le confort thermique peut être
décrit par un grand nombre de paramètres environnementaux (température, rayonne-
ment thermique, humidité, vitesse de l’air) et personnels (métabolisme, habillement),
mais aussi physiques, psychologiques, quantitatifs ou bien qualitatives, imprécis et
difficilement mesurables. La prise en compte du confort thermique est importante non
seulement pour la qualité du climat intérieur du bâtiment, mais également pour la
quantité d’énergie requise par les équipements.
Un autre paramètre clé dans la conception est la notion de confort visuel, obtenu
par un apport en lumière naturel de qualité et de quantité (mesurée en lux) suffisantes.
Selon le barème de l’Observatoire de l’Immobilier Durable (OID) de 2019 [20], le poste
d’éclairage représentant environ 12% des consommations en énergie finale en Île-de-
France. En dehors d’une réduction de la consommation d’éclairage, il est important
à l’humain (vitamine D, rythme naturel, ...), et doit pouvoir limiter la fatigue visuelle
ainsi que l’éblouissement. Le confort visuel s’obtient à la fois en utilisant cet apport
naturel, et en s’en protégeant (ratio opaque vitré des façades, performance des stores,
orientation,...).
La notion de confort est subjective, puisque les seuils de confort thermique, visuel
ou acoustique diffèrent d’une personne à l’autre. Cependant, des réglementations, qui
varient en fonction du lieu et du type de bâtiment, ont pour but de fixer des seuils
d’inconfort.
La Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA), définie par l’arrêté du 30 juin 1999,
définit les exigences pour constructions neuves comme bâtiments existants de loge-
ment. En ce qui concerne les bâtiments à usage autre que habitation, trois arrêtés du 25
avril 2003 regroupent les normes d’isolation acoustique ainsi que les exigences sur les
valeurs de pression acoustiques maximales en décibels.
La norme EN 17037 définit des recommandations de protection à l’éblouissement, ex-
position à la lumière directe du soleil, vues sur l’extérieur et de quantité minimale de
lumière naturelle. Aussi, les certifications environnementales telles que HQE, LEED ou
BREEAM traitent du confort visuel, notamment sur des aspects d’Autonomie en Lu-
mière du Jour (ALJ) et de contrôle d’éblouissement.
En ce qui concerne le confort thermique, des approches analytiques visant à déterminer
les différents critères physiques et physiologiques afin d’évaluer le confort thermique.
Différents modèles sont disponibles pour le calcul des effets de chaleur et d’humi-
dité sur les consommations énergétiques du bâtiment sous Energy Plus.
températures précédentes sur la surface intérieure et extérieure, ainsi qu’à certaines des
valeurs précédentes du flux sur la surface intérieure. Ce modèle élimine la nécessité de
connaitre les températures et flux à l’intérieur de la surface pour le calcul des flux de
chaleur de surface. Les CTF sont des constantes déterminées par un calcul unique, ce
qui élimine la nécessité d’un calcul et stockage des températures intérieures, et ce qui
réduit considérablement les temps de calcul.
Les paramètres d’entrée de ce modèle sont l’épaisseur, la densité, la conductivité et
la chaleur spécifique des matériaux. La modélisation nodale consiste à discrétiser un
système étudié en noeuds. Ainsi, chaque couche de matériau est divisée en 6 à 18
noeuds, avec des noeuds supplémentaires à l’interface de différentes couches. Cette
méthode est valable pour tout type de surface, et s’applique donc aux constructions
multicouches.
Ensuite, le modèle HAMT (Heat and Moisture Transfer Effective) est un modèle des
différences finies pour le calcul du transfert couplé de chaleur et d’humidité unidi-
mensionnel pour simuler le flux et stockage de chaleur et d’humidité à l’intérieur de
l’enveloppe et entre enveloppe et environnement. Les équations de transfert de cha-
leur et de transfert d’humidité sont utilisées de manière alternative, étape par étape,
pour le calcul des nouveaux profils de température et d’humidité relative pour chaque
cellule au cours du pas de temps suivant. Le modèle HAMT fonctionne mieux avec un
pas de temps aussi court que possible. Le pas de temps optimal dépend de la nature
des conditions météorologiques et du type de bâtiment en question. Les bâtiments à
changements fréquents et importants de température interne et externe et d’humidité
relative nécessitent un petit pas de temps (60 pas par heure), alors que dans le cadre de
bâtiments où une évolution lente est observée, 20 à 6 pas de temps peuvent suffire.
Ce modèle nécessite un nombre important de paramètres d’entrée, déterminés par
des études ou expérimentations préalables. Le dataset propose six matériaux, dont les
données proviennent notamment de Wufi, ce qui indique un besoin de consulter les
catalogues de propriétés des matériaux pour chaque cas d’étude.
Dans le cadre de l’étude réalisée, du fait de l’utilisation du modèle CTF dans Energy
Plus, le facteur de l’humidité n’est pas pris en compte. Nous allons nous intéresser,
dans le cadre de l’étude des variantes en biosourcé, à l’influence éventuelle du modèle
thermique utilisé sur les résultats des simulations, dans un contexte de climat tempéré
comme celui de Paris et Marseille.
4 Extension de l’étude à des modes constructifs vertueux
Dans une démarche de diminution de l’empreinte carbone de la façade, l’utilisation
de matériaux biosourcés est identifiée comme étant un levier d’action [4]. Un matériau
biosourcé est issu de biomasse, ressource organique renouvelable, telle que les plantes,
les arbres, les champignons. Des exemples de matériaux de construction biosourcés
peuvent être le bois, la paille, la cellulose, le chanvre, le myscanthus. Les matériaux de
construction biosourcés sont utilisés dans de nombreuses applications de construction,
notamment pour les murs, isolations ou encore revêtements. Les politiques nationales
et européennes encouragent le développement de ces filières, notamment à travers la
loi 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique (article 5) [5]. Le label
réglementaire national ’Bâtiment biosourcé’ a été créé par le Ministère chargé de l’en-
vironnement afin de valoriser l’emploi de matériaux biosourcés pour la construction
neuve. Ce label attribue, en fonction de la quantité de matériau biosourcé incorporée,
un niveau, allant de 1 à 3. A minima deux produits de construction biosourcés de fonc-
tions différentes doivent être mis en oeuvre.
Aussi, en évoquant le confort thermique, on peut penser aux constructions en maté-
riaux bio et géo sourcés. Ces matériaux sont reconnus pour leurs performances en ma-
tière d’isolation thermique et de confort hygrométrique, grâce à leur capacité à réguler
l’humidité de l’air et à leur déphasage thermique (capacité d’un matériau à retenir la
pénétration de la chaleur).
Nous avons donc décidé d’étendre l’étude à des façades aux matériaux plus ver-
tueux, et allons en particulier nous intéresser à deux types de façades :
• Façade à Ossature Bois (voir 4.1)
• Façade en Béton de Chanvre (voir 4.2)
La Façade Ossature Bois (FOB) est un système constructif sans rôle structurel. En
effet, la FOB s’appuie sur le système constructif du bâtiment (bois, béton). C’est une fa-
çade légère, constituée d’une ossature bois, à laquelle sont fixés les éléments de barge
et d’isolation. La pré-fabrication en usine permet une mise en oeuvre rapide sur site de
fixation d’ossature à la structure du bâtiment. La pose des FOB en avant des éléments
structuraux portants, favorise la suppression des discontinuités thermiques au niveau
des dalles.
L’ossature des FOB est faite à partir de bois massifs dits de structure, conformément
au NF DTU 31.4. Cela comprend les bois massifs structuraux, bois massifs reconstitués
(BMR), bois massifs aboutés (BMA), ou bois lamellés collés (BLC).
L’isolant en laine minérale présent entre les montants du support doit satisfaire des
exigences de caractéristiques spécifiques selon NF EN 13162, décrit par la norme NF
DTU 31.4. Si l’on met en oeuvre un isolant biosourcé, il doit faire l’objet d’une évalua-
tion spécifique de type Atex ou Atec/DTA.
En ce qui concerne les panneaux de contreventement, ils assurent la stabilité de l’élé-
ment de façade et doivent être conformes au NF DTU 31.4. Il peut s’agir de panneaux
de contreplaqué, Oriented Strand Board (OSB), Lamibois, ou panneaux de particules,
placés côté intérieur et d’épaisseur minimale de 12 mm [13]. Côté extérieur, un pan-
neau fixé aux montants, d’épaisseur maximale de 18mm, permet de rigidifier l’en-
semble et peut servir d’écran thermique. Un exemple est donné Figure 3, d’une so-
lution sur plancher béton avec une plaque de platre en guise d’écran thermique.
fobprincipe.png
La règle du "C+D" est une règle de sécurité incendie définie par l’Instruction Tech-
nique n°249 et s’applique aux façades dotées d’ouvertures pour des bâtiments recevant
du public, des immeubles de grande hauteur et des immeubles d’habitation. Cette
règle vise à prévenir la propagation du feu d’un étage à l’autre de la façade en éta-
blissant des distances spécifiques : le coefficient C correspondant à la distance verticale
la plus courte entre deux baies, tandis que le coefficient D fait référence à la distance
horizontale entre le plan du vitrage et le nu de l’obstacle. Le résultat de ces deux co-
efficients doit avoir une valeur minimale, qui varie suivant la masse combustible mo-
bilisable de la façade (déterminée conformément aux règles de l’IT n°249 - 1982). Des
niveaux d’exigences différents sont requis en fonction de la typologie du bâtiment.
Dans la conception d’une FOB, un aspect crucial à considérer dès les premières étapes
est la règle du "C+D" associée à la masse combustible du bois. Pour cette raison, un dé-
flecteur est placé en continu entre les blocs, à l’horizontale, afin d’éviter la propagation
du feu dans les FOB (voir Figure 3).
4.1.3 Références
baumschlager.png
La FOB étudiée est une FOB filante ancrée en nez de dalle, conformément au NF
DTU 31.4. Les panneaux filent devant les structures porteuses et sont repris en tête à la
dalle par des équerres métalliques positionnées au droit des montants..
pulse.jpg
L’Element de Remplissage (EdR) est un isolation en fibre de bois, insérée entre mon-
tants. Côté intérieur, une couche complémentaire d’isolation est mise en oeuvre. Ce
doublage est maintenu par des tasseaux en bois, sur lesquels une plaque OSB est fixée
en intérieur.
Un voile de contreventement de type OSB 22mm est placé en face extérieure. Sur ce
dernier est fixé un panneau de fibre de bois de 30mm. Sur site, des barrettes d’arrêt
d’enduit sont fixées sur les panneaux de fibre de bois rigide. Ensuite, un enduit de
chaux de 5mm est déposé. Des déflecteurs sont placés entre les blocs le long de la
longueur de ces derniers. Ces éléments permettent de joindre les blocs, et d’assurer
l’étanchéité à l’eau et à l’air avec des joints compribande. Le long de la hauteur des
blocs, des joints de fractionnement sont mis en oeuvre, recouverts d’un capot d’ha-
billage métallique.
Deux configurations de FOB ont été étudiées, voir vues éclatées 6. Le premier, que
l’on nommera T3A présente un WWR de 40%, c’est-à-dire que l’ouverture [vitrage +
menuiserie] occupe 40% de la surface de façade, et la T3B présente un WWR de 60%.
La menuiserie est fixée sur un pré-cadre étanche.
En annexe se trouvent élévation, coupe horizontale et verticale des systèmes construc-
tifs T3A et T3B (Annexe 7).
T3B.png
F IGURE 6 – Vues éclatées du panneau FOB aux WWR 40% et 60%, T3A et T3B.
Plusieurs mises en oeuvre sont possibles, en fonction des besoins. A l’aide d’une
bétonnière, par projection mécanique, avec camion-toupie ou par préfabrication.
utilisationbdc.png
Mis à part pour les blocs préfabriqués, l’utilisation du béton de chanvre est régie par
les Règles Professionnelles d’Exécution et d’Ouvrage en Béton de Chanvre, décrivant la
mise en oeuvre pour les différentes applications [8] . Il est classé incombustible REI 240
(norme EN 13501-2 : Capacité portante, Etanchéité au feu, Isolation thermique pendant
240 minutes), ce qui signifie qu’il apporte une résistance au feu, soit une capacité à
conserver ses propriétés physiques et mécaniques durant un temps de 240 minutes
lors d’un feu.
bdc.jpeg
4.2.2 Références
triballat.jpeg
F IGURE 10 – Vues éclatées des panneaux de béton de chanvre WWR 40% et 60%.
préfabriqués (450m2 de façade, voir Figure 9) et une toiture isolée en béton de chanvre
projeté (400m2 ).
La façade étudiée en béton de chanvre est une façade non porteuse, selon la fabrica-
tion des panneaux préfabriqués de ’Wall’Up Préfa’. Le panneau est constitué d’une os-
sature bois (45x145 mm) remplie de béton de chanvre à caractère isolant, assurant une
conductivité thermique λ = 0, 0762W/m.K sur une épaisseur de 30cm [15], soit une
résistance thermique équivalente R de 3, 95m2 .K/W . Le béton de chanvre est constitué
d’un mélange de chènevottes, d’eau et de chaux. Un panneau fermacell en fond de
coffrage assure le contreventement.
Deux configurations de panneaux en béton de chanvre ont été étudiées, voir vues écla-
tées 10. Le premier, que l’on nommera T4A présente un WWR de 40%, et le second,
T4B, présente un WWR de 60%.
Sur site, des barettes d’arrêt d’enduit sont fixées sur les panneaux de fibre de bois ri-
gide. Ensuite, un enduit de chaux de 5mm est déposé. Des déflecteurs sont placés entre
les blocs le long de la longueur de ces derniers. Ces éléments permettent de joindre les
blocs, et d’assurer l’étanchéité à l’eau et à l’air avec des joints compribande.
En annexe se trouvent élévation, coupe horizontale et verticale des systèmes construc-
tifs T4A et T4B (Annexe 7).
5 Application : modélisation
5.1 Hypothèses globales
Cette section a pour but de préciser les hypothèses sous-jacentes à l’étude des fa-
çades biosourcées.
L’étude vise les bâtiments neufs à usage de bureaux, classés Code du Travail sur
le marché français. Le bâtiment modélisé est un parallélépipède de 8 niveaux, d’une
surface de plancher environnant 6 000 m2 et dont la représentation est visible Figure
11. Les choix de positionnement des noyaux techniques et circulations suivent les stan-
batimentref.png
dards du marché tertiaire en France. La hauteur d’étage est de 3,5m. Les 4 façades sont
orientées selon les 4 points cardinaux. Nous considérons que des bâtiments de même
gabarit entourent le bâtiment modélisé avec une largeur de voirie de 40 m. Ils consti-
tuent des masques solaires pour les modélisations énergétiques et d’éclairage naturel.
Nous ne considérons pas d’autre masque de contexte (végétation) dans le cadre de
cette étude.
Le socle est modélisé comme un espace tampon, chauffé et climatisé, donc sans
déperditions, ni apports vers les bureaux. Ses consommations ne seront pas compta-
bilisées dans les calculs SED afin de ne pas influencer les conclusions de l’analyse :
en effet, son usage est variable d’une opération à l’autre, constitué souvent de locaux
tiers (commerces) non comptabilisés dans le bilan des bureaux, ou d’espaces à usages
spécifiques comme les zones d’accueil, RIE, locaux techniques, archives et magasins,
douches etc. Enfin, les façades en RDC ont souvent un traitement spécifique, dont
les caractéristiques constructives et les performances diffèrent significativement des
étages courants.
5.1.3 Contexte
Les deux modes constructifs évalués sont une façade en ossature bois et une façade
en béton de chanvre. Les parties opaques sont décrites aux chapitres 4.2.3 et 4.1.4. En
ce qui concerne les parties vitrées, les menuiseries sont en bois, le vitrage varie selon le
scénario, la pose se fait en applique extérieure au moyen d’un pré-cadre périphérique
en acier, et une bavette en aluminium se trouve du côté extérieur en recouvrement de
la partie opaque.
Les scénarios de ventilation naturelle ne sont pas prévus dans l’étude, donc les
ouvrants sont considérés fermés. Ils n’impactent ainsi les résultats de modélisation
qu’à travers les variations du ratio de clair de vitrage et de la performance thermique
des menuiseries qu’ils entraînent. Ces trois scénarios de calepinage de la façade sont
choisis selon les règles couramment appliquées dans les projets de bureaux neufs en
France :
• Une trame de 2,7m de large facilitant une cloisonabilité en unités de bureaux
individuels de 2,7 m de large, en bureaux bench pour 4 personnes sur 4 trames
soit 5,4 m, etc
• Un alignement de la traverse haute de la baie vitrée avec la hauteur du faux-
plafond (2,7 m)
• Une zone en allège vitrée feuilleté
Les vitrages étudiés (XTREME 70-33 et Eclaz) sont de type double vitrage 44.2 /
16 (Ar) / 6 (PVB standard) avec espaceur de type warm-edge. Le substrat est de type
Planiclear.
Les performances des doubles vitrages selon les normes EN 673-2011 et EN 410 sont
précisées dans le tableau ci-dessous, obtenues au moyen du logiciel VitragesDécision) :
Vitrage Ug (W/m2 K) Tlg [0-1] Sg [0-1]
XTREME 70-33 1.0 0.69 0.32
Eclaz 1.1 0.81 0.61
En ce qui concerne les modénatures, quelque soit le scénario, elles sont modélisées
comme des objets opaques avec une réflectance lumineuse de 0,4.
La base de données officielle INIES recense les FDES vérifiées et utilisables dans les
ACV. Dans le cas où les produits désirés ne sont pas disponibles sur la base de donnée,
des Données Environnementales par Défaut (DED) peuvent servir en remplacement.
Par exemple, pour la recherche de double vitrage, produit retrouvé dans les deux blocs
de façade étudiés, il faut trouver la FDES correspondante à son produit (type, marque),
et calculer le métré de son projet. L’Unité Fonctionnelle (UF), unité de référence quan-
tifiant la performance du produit, est dans notre cas le m2 , et sa Durée de Vie de Réfé-
rence (DVR) est de 30 ans. Dans cet exemple, la DVR est inférieure à 50 ans, et il faut
donc en tenir compte afin de ramener la durée du produit à 50 ans.
La liste exhaustive des fiches FDES utilisées pour l’étude de l’impact carbone des
deux modes constructifs est disponible en Annexe 7. Y sont joints les métrés des élé-
ments constitutifs des façades ainsi que leur DVR. L’indicateur auquel nous nous inté-
ressons est ’Réchauffement climatique (kgCO2 eq/U F )’, et englobe les étapes du cycle
de vie du produit suivant les modules : A1-A3 (extraction, transport, fabrication), A4-
A5 (transport, installation), B1-B7 (utilisation, maintenance, réparation, remplacement,
), C1-C4 (déconstruction, transport, traitement, élimination), et D (bénéfices et charges
au-delà des frontières du système). Les données récoltées sur la FDES étant en sta-
tique, un script interne à Arcora sur Grasshopper permet le passage des indicateurs
en dynamique. Les coefficients à appliquer pour pondérer le calcul de l’impact sur le
réchauffement climatique sont tels que le coefficient est pris égal à 1 à la construction et
0,58 à la déconstruction, les coefficients décroissent linéairement. Le module A (A1-A3
et A4-A5) reste donc inchangé. Le module B est pondéré avec les coefficients de chaque
année, puis le module C de fin de vie est pondéré par 0,58. Finalement, les valeurs du
module D sont calculées en fonction de la durée de vie des éléments : si elle est infé-
rieure à la DVR, un calcul de remplacement est fait.
Une hypothèse a été prise quant à l’impact carbone de fabrication des blocs. Nous
nous sommes basés sur des études réalisées par Arcora pour le configurateur ECALE,
où il est estimé que la fabrication correspond à 5% de l’Ic total.
En ce qui concerne le transport, nous avons pris une distance pour le transport de
400km, en supposant qu’un camion transporte deux blocs à la fois.
Les caractéristiques thermiques des parois vitrées et de leurs composants ont été
calculé dans un premier temps, et servent au calcul des déperditions du bâtiment au
travers des parois.
Le calcul du coefficient surfacique moyen de fenêtre Uw se fait selon la formule
suivante :
Ug Ag + Uf Af + ψg lg
Uw = (1)
Ag + Af
où Ug et Uf sont respectivement les coefficients de transmission thermique surfacique
du vitrage et de la menuiseie, Ag et Af les aires projetées de vitrage et de menuiserie,
lg la plus grande somme des périmètres visibles du vitrage et ψg le coefficient linéique
de la jonction entre la menuisierie et le vitrage. La valeur de ce coefficient pour le cas
d’une menuiserie bois et d’un double vitrage est de ψg = 0, 06W/(m.K) d’après 21.
Les résultats de la SED dépendent fortement des données climatiques horaires uti-
lisées pour la localisation du projet. Les fichiers utilisés par Energy Plus sont au Ener-
gyPlus Weather Format (EPW)
L’Annexe 7 présente les différentes hypothèses utilisées dans les calculs sur Energy
Plus.
Pour rendre l’étude la plus réaliste possible, les plages quotidiennes où l’occupation
est plus faible ou encore les périodes estivales (2 mois d’été avec des absences dues
aux congés) sont prises en compte. Les circulations et les sanitaires ont également des
plages d’occupation spécifiques.
En ce qui concerne les apports internes des occupants, on considère :
• en sensible : 90 watts / occupant
• en latent : 60 watts / occupant
Ventilation :
Éclairage :
Température de chauffage :
Température de refroidissement :
Bureautique :
Les hypothèses spécifiques aux équipements de bureautiques sont les suivantes :
• un poste informatique y compris bureautique par occupants en bureaux
• un poste informatique y compris bureautique (dont équipements de vidéo pro-
jection et Visio et un écran TV) par salle de réunion
• les équipements de bureautique pour les bureaux sont en fonctionnement dès
l’arrivée de l’occupant le matin et sont éteints le soir
• les équipements de bureautique pour les salles de réunion sont en fonctionne-
ment dès l’occupation dans la salle et sont en veille le soir (5% de la puissance
nominale)
• la puissance installée est de 10 W/m2 en fonctionnement
• la puissance installée est de 4,2 W/m2 en fonctionnement, et de 0,2 W/m2 en veille
Protections solaires :
Différentes possibilités sont disponibles sur Energy Plus pour la gestion des pro-
tections solaires. L’hypothèse retenue dans l’étude est une activation de la protection
solaire mobile si l’irradiation totale (directe et diffuse) reçue au niveau de la baie dé-
passe une valeur consigne de 200W/m2 .
Les consommations des ascenseurs et des ECS (eau chaude sanitaire) ne sont pas
modélisées par la SED.
Indicateurs :
Orientation Implantation + climat Mode constructif Vitrage + store WWR Modénature Nombre de scénarios
4 2 1 2 3 voir à la fin
Pour le calcul carbone, les scénarios étudiés sont ceux correspondant aux deux
modes constructifs biosourcés, avec deux WWR et avec prise en compte de la modé-
nature verticale, soit T3W40M2, T4W40M2, T3W60M2 et T4W60M2. Ces derniers ont
été mis en comparaison avec les scénarios existants de l’étude SGG, soit T0W40M2,
T1W40M2, T2W40M2, T0W60M2, T1W60M2, T2W60M2.
resultats1.png
F IGURE 12 – Résultats des besoins énergétiques annuels à Paris sur le climat 2020 en
orientation Nord Sud.
icdyn.png
L’impact carbone des façades a été calculé pour les cinq façades (T0, T1 et T2 de
l’étude déjà réalisée) et T3 et T4 étants les ajouts en biosourcé. Les calculs ont été fait
pour des WWR de 40%, avec la modénature M2 de brise-soleil vertical et pour le vi-
trage VS01. Ont donc été comparés T0W40M2VS01, T1W40M2VS01, T2W40M2VS01,
T3W40M2VS01 et T4W40M2VS01, voir Figure 13. Les résultats de l’Ic dynamique sur
50 ans, mesurant l’impact sur le réchauffement climatique du lot façade, met en avant
une réduction nette de l’empreinte carbone avec l’utilisation de systèmes de façades
biosourcés, tels que la FOB ou le bloc de BdC.
Nous observons une légère réduction de l’impact carbone de la FOBW60, valant
130,2 kg eq. CO2/m2 de façade par rapport à la FOBW40, où l’impact s’élève 144,3 kg
eq. CO2/m2 de façade. Une explication peut être l’augmentation de surface d’enduit
de chaux, et un plus grand volume de bois dans le mode construction W40 engendrant
un plus grand montant de visseries, suivant l’hypothèse de volume de visserie égal à
icdynfob.png
[17] Arielle Mélissa Omeme Ada, Optimisation des performances hygrothermiques des matériaux
biosourcés pour application dans le bâtiment, Université de Picardie Jules Verne, 11 Mai 2023.
[18] E. Gourlay, L. Arnaud. Comportement hygrothermique des murs de béton de chanvre, 2010.
[19] https://ecale.io/
[20] Baromètre de la performance énergétique et environnementale des bâtiments, OID, 2019.
[21] Règles Th-U. Fascicule 3 : parois vitrées, CSTB, Novembre 2012.
Annexe : Fichiers climatiques utilisés pour l’étude
fichierclimatmars.png
annexe1.png
annexe2.png
annexe3.png
Up.png
perfth.png