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Université Ibn Tofaïl MASTER : BA

FEG Kénitra Professeur :Omar KHARBOUCH


Année universitaire : 2021/2022

SOLUTIONS DES EXERCICES 1,2,4 et 6


Exercice 1
1. La proportion investie en actions est de 70 %. Les caractéristiques du
portefeuille sont :
– rentabilité attendue =(0,7)×(14%)+(0,3)×(6%)=11,60%;
– risque (écart type) = (0,7)×(20%)= 14%.
2. La relation entre la rentabilité attendue du portefeuille rP et la proportion x
investie en actions est :

3. Pour obtenir une rentabilité attendue de 10%, la proportion x investie en


actions doit être de :

Vous devriez investir 50% de la valeur du portefeuille en actions


(soit 100 000 000 ) et le solde en bons du Trésor.
4. Pour obtenir une rentabilité attendue de 20% la proportion investie en
actions doit être :

La proportion à investir en actions est supérieure à l’unité : il faudrait investir 350


000 000e en actions. La valeur totale du portefeuille étant de 200 000 000, il faut
emprunter la différence soit 150 000 000 Euros.
5. La relation entre l’écart type du portefeuille σP et la proportion x investie
en actions est :

Le bon du Trésor étant un placement sans risque, la volatilité du portefeuille est


une fonction linéaire de la proportion investie en actions.
6. Une rentabilité attendue de 20%sur le portefeuille est réalisée en
investissant 175%de la valeur du portefeuille en actions. Le risque de ce
portefeuille est :

7. Nous pouvons combiner les deux équations obtenues précédemment :

1.
Il est possible d’en déduire que :

1
Exercice 2
Les rentabilités attendues dans les différents états de l’économie sont reprises dans
le tableau suivant.
Tableau 1. Rentabilités attendues dans les différents états de l’économie

1. La rentabilité attendue d’un titre est obtenue en calculant la moyenne,


pondérée par les probabilités, des rentabilités dans les différents états de
l’économie. Par exemple, le calcul de la rentabilité attendue du marché est :

Par un calcul similaire, on obtient :

2. Le calcul des variances et des covariances est fondé sur les écarts entre les
rentabilités et leurs espérances mathématiques. Il est utile de calculer d’abord
les écarts par rapport à la moyenne pour les différents titres.
Tableau 2 Écarts par rapport à la rentabilité attendue

3. L’examen du tableau2 révèle que le marché et le titre A réalisent des écarts de


rentabilité par rapport à leurs valeurs attendues respectives dans les mêmes
situations économiques. La covariance de l’action A avec le marché devrait
donc être positive. En revanche, le titre B obtient de bonnes performances en
cas de baisse du marché. Sa covariance avec le marché devrait donc être
négative.
4. La formule générale de la covariance entre des titres i et j est :

2
Des calculs similaires pour les autres paires de titres nous conduisent à la matrice
variance-covariance reprise dans le tableau suivant.
Tableau. Matrice Variance-covariance

Les covariances étant symétriques, nous omettons les termes au-dessus de la


diagonale. Ceux situés dessus donnent les variances des différents titres. En
examinant les covariances, nous pouvons vérifier qu’effectivement la covariance
de A et du marché est positive alors que le titre B a des covariances négatives avec
le marché et avec A.
L’examen (tableau 2) des écarts par rapport à la rentabilité attendue nous permet
de comprendre ce résultat.
5. Les volatilités, c’est-à-dire les écarts types des différents titres sont les racines
carrées des variances :

6. Le coefficient bêta d’une action est, par définition, le rapport entre la


covariance de l’action et le marché, divisé par la variance de celui-ci :

Exercice 4
1. Si l’investisseur exprime son objectif en termes de rentabilité attendue, la
proportion de son épargne à investir dans la sicav choisie et le risque qui en
résulte sont donnés par :

Le tableau suivant résume ces résultats.

3
Tableau 6.1. Proportions (sur la base d’une rentabilité attendue)
Remarquez que si A est choisie, l’investisseur empruntera pour investir un
montant supérieur à son épargne initiale.
2. L’investisseur choisira la solution qui minimise le risque c’est-à-dire la
sicav B.
3. Si l’investisseur exprime son objectif en termes de risque, la proportion à
investir dans la sicav choisie et la rentabilité attendue qui en résulte sont
exprimées par :

ce qui nous conduit aux résultats repris dans le tableau suivant :.

Tableau Proportions (sur la base d’une limite de risque)


4 L’investisseur choisira la solution qui lui donne la rentabilité attendue la
plus élevée : la sicav B de nouveau.

Exercice 6
1. La rentabilité attendue du portefeuille est :

Les deux actions étant parfaitement corrélées positivement, le risque d’un


portefeuille constitué de ces deux actions est :

En combinant ces deux relations (et en se rappelant que xA = 1−xB), on obtient :

4
Il s’agit d’une relation linéaire. L’ordonnée à l’origine de la droite (6 %) donne la
rentabilité attendue d’un portefeuille sans risque, composé des actions A et B. La
pente indique qu’un accroissement de volatilité de 1% s’accompagne d’un
accroissement de la rentabilité attendue de 0,2% (20 points de base).
2. La composition du portefeuille qui annule le risque est :

Supposons que le montant à investir soit de 100. Les proportions que nous venons
de calculer indiquent qu’il faut prendre une position à découvert sur B à
concurrence de 100 (emprunter des actions B pour une valeur de 100 et les vendre)
et investir 200 en actions A (les 100 de départ auxquels s’ajoute le produit de la
vente des titres B empruntés).
3. La rentabilité attendue du portefeuille sans risque est :

Nous retrouvons la valeur de l’ordonnée à l’origine de la droite dont nous avons


déterminé l’équation à la réponse de la question a (voir figure 1).
4. Les réponses obtenues précédemment nous ont permis d’identifier un
portefeuille sans risque composé des actions A et B. La rentabilité attendue
de ce portefeuille doit être égale au taux d’intérêt sans risque. Si ce n’était
pas le cas, il y aurait une possibilité de réaliser un arbitrage. Or, dans un
marché à l’équilibre, il est impossible de réaliser un profit de cette manière.

Figure 1

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