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Physique chimie

Sections Internationales du Baccalauréat Marocain

Option Francais:
Sciences de la vie
et la terre,Sciences
physiques,
Sciences
maths .

Manuel de
L'élève
Réalisé par:
Zakaryae chriki

f Zakaryae Chriki
Sommaire

Physique

Analyse Dimensionelle.............................................................................................................0


Unité 1
Les ondes Mécaniques Progressives .......................................................................................1


Les ondes Mécaniques Progressives Périodiques ..................................................................2
Les ondes Lumineuses.............................................................................................................4


Unité 2
Décroissance Radioactive.........................................................................................................5

Noyaux, Masses, Energie..........................................................................................................6

Unité 3

Le Dipôle RC............................................................................................................................7

Le Dipôle RL.............................................................................................................................9

Le Cricuit RLC libre................................................................................................................10

Le Cricuit RLC Forcé (SM)....................................................................................................12

Transmision d'informations (SM et PC)..................................................................................13

Modulation d'Amplitude(SM et PC).........................................................................................14

Les Lois de Newton................................................................................................................16

Chimie

Unité 1

Rappel......................................................................................................................................18

Les Facteurs Cinétiques...........................................................................................................19

Suivi temporel d'une réaction chimique ...................................................................................21

Unité 2

Notion d'equilibre chimique .....................................................................................................22

Le Quotient d'une Réaction chmique.......................................................................................24

Les Réactions liées à des tansformations acido-basqiue........................................................25
Analyse dimensionnelle
Dimension d’une grandeur physique
Deux grandeurs A et B ont une même dimension si elles sont homogènes, c’est-à-dire :

Dα P R / A = α B
Il existe un nombre alpha appartenant à R tel que A est égale à alpha B

La dimension informe sur la nature d’une grandeur.

Dimension de base

Grandeur Dimension associée Unité SI


Longueur L mètre (m)
Masse M kilogramme (kg)
Temps T seconde (s)
Intensité du courant électrique I ampère (A)
Intensité lumineuse J candela (cd)
Température θ kelvin (K)
Quantité de matière N mole (mol)

Dimension d’une grandeur dérivée

Grandeur Relation de définition Dimension Unité SI

Fréquence f f  1
T
T-1 Hertz (Hz)
Aire S A=l2 L2 m2

Volume V V=l3 L3 m3
m
Masse volumique ρ ρ= M.L-3 kg.m-3
V
l
Vitesse v v= L.T-1 m.s-1

Vitesse angulaire ω ω= T-1 rad.s-1
t
l
v
Accéleration a a= = t a= l.t-2 L.T-2 m.s-2
t t
N (kg.m.s-2)
l
Force (et poids) F F=m.g=m. F=m.l.t-2 M.L.T-2
t
t
J ( kg.m2.s-2)
1 1
Travail W et energie E E= m.v2= m.l2t-2 M.L2.T-2
2 2
W ( kg.m2.s-3)
E 1
Puissance P P= = m.l2.t-3 M.L2.T-3
t 2
N.m-1 ( kg.s-2)
F
Constance de raideur d’un ressort k F=k(L-L0 ) k= =m.t-2 M.T-2
l
Charge électrique q ou quantité de charge Q Q=I.t I.T C ( A.s)
M.L .T .I V ( kg.m2.s-3A-1)
P 2 -3 -1 2 -3 -1
Tension électrique U U= = m.d .t .I
I
Fem d’un générateur e e=U M.L2.T-3I-1 V ( kg.m2.s-3A-1)
R= m.d .t .I M.L-2.T-3I-2 Ω( kg.m2.s-3A-2)
U 2 -3 -2
Résistance R
I

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Ondes mécaniques progressives Expérience 3 :
Chapitre 1 On laisse tomber une goutte d’eau sur la surface de l’eau contenue dans
une cuve .
Les axes
1 Introduction générale sur les ondes

2 - Qu’est ce qu’une onde mécanique ?

3 - Quels sont les différents types d’ondes mécaniques ?

4 Quelles sont les caractéristiques de la propagation d’une onde


progressive ?
Exploitation :
Introduction 1. Décrire les phénomènes observés dans chaque expérience En
"Rien de plus facile en effet que de créer une onde. Il vous suffit de remplissant le tableau suivant :
donner un coup brusque à une corde tenue par une personne à l’autre
Expérience milieu Direction de déformation Nature du milieu État du milieu
bout. Une déformation, que l’on appelle une perturbation, se déplace le
long de la corde, va jusqu’au bout, et revient... La corde n’a pas bougé.
En revanche l’onde, en transportant l’énergie donnée à la corde par votre
mouvement, a provoqué cette perturbation. C’est ainsi que la vague se 2. Dans les expérience , la propagation de la perturbation est-il
déplace mais ne fait pas avancer le bateau. accompagnée d’un déplacement de la matière ? justifier votre
Et vous voilà capable de donner une définition d’une onde !" réponse .
II- Quels sont les différents types d’ondes
mécaniques ?
Dans les trois expérience , comparer les directions de déformation et le
sens de propagation . (Voir le tableau)

Qu’est ce qu’une onde mécanique ? quelles sont les caractéristiques


d’une onde mécanique ?
3.Les ondes sonores
I. Qu’est ce qu’une onde mécanique ? Expériences
Expérience 1 Expérience 1 :
On tend horizontalement une corde , l’une des extrémités est fixée à un On place une sirène en fonctionnement sous une cloche en verre
support puis on fait subir l’autre extrémité un déformation verticale vers contenant de l’air . Avec une pompe à vide , on fait aspirer l’air contenu
le haut dans la cloche . on constate que le son de la sirène se disparaît de fur à
mesure que le vide soit répandu dans la cloche .
P Q
b b Expérience 2 :
On place une bougie enflammée devant la membrane d’un haut - parleur
b
Q qui émet un son dans la direction de la flamme .
P b
On constate que la flamme s’incline sous l’effet du son qui provient du
Q haut parleur dans la même direction de cet effet
b b Exploitation :
P b 1. peut-on considérer que le son est une onde mécanique ? Justifier .
b
Q
P
Expérience 2 :
On dépose un ressort de grande longueur à spires non jointives
horizontalement . On comprime quelques spires de l’une des extrémités
et on les lâche . 2. Quel type d’onde mécanique s’agit-il , onde mécanique
transversale ou longitudinale ? Justifier .
IV- Quelles sont les caractéristiques de la
propagation d’une onde progressive ?

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3. Mesure de la vitesse de propagation d’une onde sonores Ondes mécaniques progressives périodiques
Expérience : Chapitre 2
Un émetteur (E) et un récepteur (R) d’ultrasons sont placés sur le même
axe . Ils sont situés à une distance d = 40, 0cm l’un de l’autre . les deux
appareils sont reliés électriquement aux entrées voie 1 voie 2 d’un Les axes
oscilloscope . Calculer la célérité des ultrasons dans l’air ambiant . 1 Introduction générale sur les ondes

2 Comment caractériser une onde mécanique progressive périodique ?

3 Comment caractérise une onde périodique à la surface de l’eau ?

4 Que se passe-t-il quand une onde rencontre un obstacle ?

5- La célérité d’une onde dépend elle de sa fréquence ?

Introduction
Photo 1 :
Calcul de la célérité des ultrasons : Une houle est une onde mécanique provoquée par le vent et qui se
propage à la surface de l’eau après interruption du vent .
Photo 2 :
lorsque ces ondes traversent un détroit leurs formes changent
lorsqu’elles se propagent dans l’autre coté .

Qu’est ce qu’une onde progressive périodique ? Quelles sont ces


caractéristiques ? Que se passe-t-il lorsqu’une onde rencontre un
obstacle ?

I. Comment caractériser une onde mécanique


progressive périodique ?
1. Périodicité temporelle
Activité 1
Étude d’une onde sonore périodique , en un point de l’espace .
Un microphone capte le son émis par un instrument de musique jouant
une note continue , puis le son émis par un diapason . À l’aide d’un
oscilloscope relié au microphone , on visualise le signal sonore .

Onde émise par l’intrument

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III. Que se passe-t-il quand une onde rencontre un
obstacle ?
Activité 4
On produit une onde rectiligne sur la surface de l’eau d’une cuve à
ondes . On dispose , sur le trajet des ondes , deux règles permettant de
créer une ouverture de largeur réglable .
1 ère cas : on règle l’ouverture telle que l >> λ
Onde incidente

v l v
Onde émise par le daipason
Exploitation :
Les ondes visualisées sont - elles periodiques ? λ
comparer les deux oscillogrammes .
Sachant que la sensibilité horizontale de l’oscilloscope est de
0, 5ms/div . Calculer la période T de l’onde sonore émise par 2 éme cas : on règle l’ouverture telle que l ≃ λ ou inférieure
chaque instrument , en déduire leurs fréquences .
2. Périodicité spatiale d’une onde sonore
Onde incidente
Activité 2
Étude d’une onde sonore périodique , au même instant , en
différents point de l’espace .
On utilise deux microphones M1 et M2 branchés aux deux voies de v l v
loscilloscope et utilise comme source des ondes ultrasons un émetteur E.
On place les deux microphones côte à côte.
On fixe M1 et on éloigne lentement M2 de la source , le long d’une règle
graduée. λ
L’émetteur émit des ondes ultrasons progressives et périodiques
sinusoïdales , la fréquence est réglée sur la valeur de N = 40kHz .

IV. La célérité d’une onde dépend elle de sa


fréquence ?
Activité 5
Quelle est l’influence de la fréquence d’une onde sur sa vitesse de
propagation ?
On produit une onde rectiligne sur la surface de l’eau d’une cuve .
On mesure la longueur d’onde λ pour différentes fréquences N de
Exploitation vibration du vibreur .
Qu’observe-t-on sur l’écran de l’oscilloscope : On ressembles ces mesures dans le tableau suivant :
a. lorsque M1 et M2 sont côte à côte ?
b. Lorsqu’on éloigne progressivement le microphone M2 N(Hz) 0.882 0.80 0.523
λ(m) 0.025 0.021 0.0141
II. Comment caractérise une onde périodique à la V(m/s)
surface de l’eau ? Exploitation
Activité 3 Compléter le tableau ci-dessous .
Comment étudier la propagation d’une onde périodique à la surface de On définit le milieu dispersif où la vitesse de propagation dépend
l’eau ? de sa fréquence . L’eau est-elle un milieu dispersif ? justifier .
Qu’observe-t-on ?

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Propagation d’onde lumineuse
largeura(mm) 0, 40 0, 30 0, 20 0, 10 0, 05
Chapitre 3 largeurL(mm) 6, 6 8, 8 13 27 53

Les axes Exploitation :


1 Introduction On observe que la tache de diffraction s’étale dans une direction
perpendiculaire à celle de la fente . On appelle l’écart angulaire θ du
2 La lumière est-elle une onde ? faisceau diffracté compris entre le milieu de la tache centrale et la
première extinction .
3 - Les caractéristiques d’une onde lumineuse 1. Pour un angle θ très petit (en rad) on peut écrire en première
L
approximation tanθ ≃ θ , montrer que θ =
2D
4 - Dispersion de la lumière blanche .
2. Tracer la courbe représentant θ = f (1/a)
Introduction largeura(mm) 0, 40 0, 30 0, 20 0, 10 0, 05
Photo 1 : L’arc en ciel provient de la lumière du soleil qui rencontre les largeurL(mm) 6, 6 8, 8 13 27 53
1 −1)
gouttelettes d’eau a
(m
Photo 2 : lorsque on expose un cédérom à la lumière , il se présente un θ(rad)
reflet irisé .
Échelle : pour 1/a on prend 1cm ←→ 5 × 103 m−1
pour θ on prend 1cm ←→ 1, 0 × 10−3 rad
3. Déduire de la représentation une relation mathématique de a en
fonction de θ . Quelle est la signification du vecteur directeur de
cette courbe ?
4. Quelle est l’influence de la largeur de la fente sur la largeur L de
la tache centrale de diffraction ?
5. Quelle est l’influence de la longueur d’onde sur la tache centrale
de la diffraction ?
La lumière est-elle une onde ? Comment expliquer le phénomène d’arc exercice 1
en ciel et l’irisation observé sur un cédérom exposé à la lumière ? La
On réalise une expérience de diffraction , par un fil fin rectiligne , de la
lumière présente-elle le phénomène de diffraction et de dispersion ?
lumière laser , de longueur d’onde λ. On observe , sur un écran l’image
I. La lumière est-elle une onde ? ci-contre :

1. Expérience 1 ; mise en évidence du phénomène de diffraction ?


On interpose devant un faisceau laser un diapositif comportant une fente
de largeur réglable a .Un écran E situé à une distance de D=1,77m de la
fente F pour faire des observations .
Dans un premier temps , on règle la largeur a de la fente sur une valeur
grande (400µm) on observe sur l’écran la figure 1
Puis on diminue la largeur a de la fente (200µm , on observe la figure 2 .1. Schématiser l’expérience en précisant l’orientation du fil .
2. La figure de diffraction est la même que celle qui est donnée par une
fente ayant une largeur égale au diamètre a du fil . Si D est la distance
entre le fil et l’écran d’observation , et L la largeur de la tache centrale ,
quelle relation permet de déterminer λ ? Préciser ces grandeurs sur le
schéma .
3. Calculer λ
Données : D = 7, 70m ; L = 2, 0cm ; a = 0, 50mm
3. caractéristique de la diffraction de la lumière blanche
L’étude qu’on a fait se limite à la diffraction
Exploitation : d’une lumière monochromatique (une seule
1. Faites une comparaison entre le phénomène de diffraction des couleur ) . Que se passe -t-il dans le cas où
ondes à la surfaceOndes
d’eau et leélectromagnétismes
phénomène observé lorsque-leTransmission la lumière est polychromatique ( la lumière
faisceau lumineux traverse une fente de largeur a . blanche ) ?
2. Rappeler le principe de propagation rectiligne de la lumière . Lorsqu’on éclaire une fente de largeur très
Est-il vérifier ? petite par un faisceau étroit de lumière
3. Quelle est la nature de la lumière ? blanche on observe sur l’écran une figure de
diffraction qui est formé par une irisation de
4. Quelle l’influence de la largeur de la fente ? couleur autour de la zone centrale (frange
Expérience 2 : Quelle est l’influence de la longueur d’onde ? centrale ) de couleur blanche .
On utilise le même dispositif de lexpérience 1 (laser vert) , en fixant la
distance D = 2, 50m . on règle la largeur a de la fente sur des valeurs
différentes et on mesure dans chaque cas la largeur L de la tache centrale
de diffraction (la frange centrale ) sur l’écran .
On obtient le tableau des résultats suivant :

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exercice 2 : onde lumineuse dans le diamant
Décroissance radioactive
Une radiation monochromatique de longueur d’onde dans le vide
Chapitre 4
λ0 = 550nm traverse un diamant d’indice de réfraction n = 2, 42 pour
cet radiation .
1. Quelle domaine appartient-elle cette radiation ? calculer sa célérité et Les axes
sa fréquence . 1 Introduction générale
2. Calculer la longueur d’onde de cette radiation dans le diamant .
III. Dispersion de la lumière blanche . 2 Qu’est ce que un noyau radioactif ?
1. Définition
3 Qu’est ce que un noyau radioactif ?
Expérience :
On réalise le spectre de la lumière blanche par un prisme qui se forme
sur un écran E (voir fig ci-contre ) . 4 La décroissance radioactive
On observant le spectre obtenu , on constate que la lumière violette est
plus déviée que la lumière rouge . 5 Comment dater un événement grâce à la radioactivité ?
Interprétation :
Sous une certain incidence , lorsqu’un rayon de lumière blanche arrive
6 Effets biologiques des rayonnement
sur la face du prisme , il subit :
* une première réfraction sur la surface de séparation (air-verre) Introduction
* une deuxième réfraction sur la surface de séparation (verre-air)

Qu’est ce que un noyau radioactif ? comment relier la radioactivité et le


temps ? Comment peut-on dater un tel dessin ?
3. La découverte de la radioactivité
Le 26 février 1896 , Henri BECQUEREL tente d’exciter la fluorescence
de sel d’uranium en les exposant aux rayons du soleil , dans l’espoir
qu’il impressionnent ensuite des plaques photographiques .
Le soleil a du mal à percer en cette journée d’hiver . Dépité , il enferme
les sels d’uranium et les plaques dans un tiroir.
Quelques jours plus tard , en sortant les plaques du tiroir , il constate
qu’elles sont voilées comme si elles avaient été impressionnées par la
lumière solaire.
Il en déduit que les sels d’uranium émettent un rayonnement invisible
qui impressionne les plaques photographiques . Cette découverte pour
laquelle Pierre CURIE propose en 1898 le nom de radioactivité , ébranle
le monde scientifique . D’après : Physique Term S Hachette .
Exploitation du texte :
1. Pourquoi Henri Becquerel a-t-il déduit que les sels d’uranium
émettaient un rayonnement invisible ?
2. Le phénomène de radioactivité a-t-il été découvert par hasard ou
a-t-il été prévu par la théorie ?
3. Qu’est ce que la radioactivité ?
La radioactivité est la transformation spontanée dun noyau atomique au
cours de laquelle il émet un rayonnement.

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5. Le diagramme (N,Z) ou diagramme de Segré
Noyaux, masse, et énergie
Chapitre 5

Les axes
1 Introduction

2 Équivalence entre masse et énergie

3 Énergie de liaison d’un noyau

4 La fission et la fusion nucléaires

5 Bilan énergétique d’une réaction nucléaire


Introduction
Une nébuleuse (du latin nebula, nuage) désigne, en astronomie, un objet
céleste composé de gaz raréfié, ionisé et/ou de poussières interstellaires.
Avant les années 1920, le terme désignait tout objet du ciel d’aspect
diffus.

IV. Effets biologiques des rayonnement


Lorsque les rayonnements sont absorbés, ils perdent leur énergie en
ionisant la matière. La conséquence de cette ionisation est une mutation
ou une destruction des cellules.
Les rayons α sont très peu pénétrants mais très ionisants. Ils sont donc
inoffensifs lorsque leur action est extérieure, mais très dangereux dans le
cas d’une action interne suite à une inhalation ou une ingestion. La lumière de la nébuleuse Trifida nous parvient après un parcours de
Les rayons β sont assez pénétrants mais peu ionisants. plusieurs centaines d’années de lumière.
Les rayons γ sont très pénétrants mais très faiblement ionisants. D’où provient l’énergie émise par une nébuleuse ?
II. Énergie de liaison d’un noyau
1. Défaut de masse d’un noyau

III. Comment dater un événement grâce à la 3. Stabilité des noyau


radioactivité ? a. Courbe d’Aston
L’énergie de liaison par nucléon : Pour comparer la stabilité de différents
1. Désintégration du carbone 14 noyaux , il faut utiliser les énergies de liaison par nucléon , soit El
Les organismes vivants (végétaux ou animaux ) échangent à chaque A
avec E l’énergie de liaison en MeV et A le nombre de masse , donc son
instant du carbone avec l’atmosphère (respiration, photosynthèse ) ainsi l

qu’avec des composés organiques (nutrition) . unité est MeV/nucléon .


L’élément carbone comporte essentiellement deux isotopes : 6 C stable La courbe ci-contre est appelée courbe d’Aston . Elle représente
12

et 14 l’opposée de l’énergie de liaison par nucléon , C’est à dire le quotient


6 C en très petite proportionnalité , radioactif et émetteur β . la valeur

El
de la demi-vie de ce dernier est 5570ans . − en fonction du nombre de nucléon pour chaque noyau .
A
Le carbone 14 est produit en permanence dans la haute atmosphère par
des réactions entre les noyaux d’azote et des neutrons cosmiques .
14 1 14
7 N +0 n −→6 C +11 H
Tant que l’organisme est vivant , les échanges avec le milieu extérieur
maintiennent constante sa teneur en carbone 14 , égale à celle de
l’atmosphère .
Lorsque l’organisme meurt, le carbone 14 n’est plus renouvelé . Il se
désintègre alors selon la loi de décroissance radioactive .
14
6 C −→14 0
7 N +−1 e
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Dipôle RC
Chapitre 6

Les axes
1 Introduction générale

2 Quel est le comportement d’un condensateur dans un circuit


électrique ?

3 Quelle est l’énergie stockée dans un condensateur ?

4 Association des condensateur

5 Quelle est la réponse d’un dipôle (R,C) à un échelon de tension ?

Dans quelle région de la courbe d’ASTON se situent les noyaux


stables ? Introduction
L’une des préoccupation des cher-
Citer deux noyaux pour lesquels l’énergie de liaison par nucléon
cheurs du XVIIIe siècle est de
est très importante .
stocker des charges électriques en
L’énergie de liaison par nucléon du noyau d’uranium 235 est-elle quantité suffisante dans un dispositif
supérieure à celle du noyau de fer 56 ? transportable afin d’en faire usage
Lequel de ces deux est le plus stable ? pour des applications médicales .
III. La fission et la fusion nucléaires En 1745, à Leyde, ville de Hollande, le professeur Petrus Van
Musschenbroek et son assistant Andreas Cuneaus réussissent à
2. La fission nucléaire
accumuler et à conserver des charges électrique dans une bouteille en
verre , à moitié remplie d’eau et entourée d’une feuille métallique :
C’est la naissance de" la bouteille de Leyde" , premier condensateur
Entre la base du nuage et le sol , des
éclairs jaillissent par temps d’orage.
L’ensemble (nuage , air , Terre)
constitue un condensateur capable
d’emmagasiner d’énormes quantités
d’énergies .
3. La fusion nucléaire
Un appareil photographique avec
flash comporte un condensateur de
forme généralement cylindrique .
Une énergie fournit par une pile sera
emmagasinée dans le condensateur ,
lors de la commande du flash l’énergie se libère et déclenche la lampe
du flash en émettant une lumière très intense .
Comment se comporte un circuit comprenant un condensateur et un
conducteur ohmique ?
5. Effets biologiques des rayonnements radioactifs I. Quel est le comportement d’un condensateur dans
Laction des rayonnements radioactifs sur les tissus dépend de plusieurs
paramètres :
un circuit électrique ?
* Du nombre de particules reçues par seconde qui est fonction de 1.Définitions :
l’activité a de la source, de la distance à la source et du milieu plus ou Étude expérimentale :
moins absorbant de propagation du rayonnement ;
* De l’énergie et de la nature de chaque particule ; la relation entre les charges électriques des armatures d’un
* Du fractionnement de la dose reçue ; condensateur
* De la nature des tissus touchés. On réalise le circuit de la figure ci-contre , il comporte un condensateur ,
Le rayonnement radioactif est un rayonnement ionisant qui lors de sa un générateur de tension continue , un interrupteur , un conducteur
pénétration dans les tissus vivants peut arracher des électrons aux ohmique et des appareils de mesure , voltmètre et ampèremètre .
Premier étape , on décharge le condensateur en le branchant directement
atomes qui constituent les cellules. Les ions ou les radicaux libres créés
sont souvent très réactifs et peuvent entraîner des réactions chimiques à un conducteur ohmique pendant une minute pour qu’il se décharge
avec d’autres molécules dont l’ A.D.N. totalement .
En médecine, la maîtrise de la zone exposée peut permettre de détruire Deuxième étape , on le branche dans le circuit , puis on ferme
de manière sélective des cellules cancéreuses (radiothérapie). Les l’interrupteur .
radioéléments sont utilisés comme traceurs pour étudier le
fonctionnement d’un organe (scintigraphie).
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K
II. Quelle est l’énergie stockée dans un
A condensateur ?
Un condensateur peut être utiliser pour stocker de l’énergie .
R Étude expérimentale : Comment stocker de l’énergie dans un
condensateur ?
E On réalise le montage de la figure ci-contre . Avec un générateur de
A tension, on charge le condensateur en plaçant le commutateur en
position 1 .
On bascule le commutateur en position 2 , le condensateur est alors
C V connecté au moteur, le moteur tourne et soulève la masse marquée , la
tension aux bornes du condensateur diminue ; le condensateur se
décharge .

B i 1 K 2
Exploitation :
1. Comment varient la tension et l’intensité au borne du
condensateur ? R
2. Représenter sur le montage le sens du courant électrique et le M
sens de déplacement des charges électriques . En déduire la charge C uC
électrique de chaque armature .
Sachant que la charge électrique se conserve , Quelle relation entre
G E S
la charge qA de l’armature A et qB de l’armature B à chaque
instant ?
3. La capacité d’un condensateur
Chargeons un condensateur avec un générateur de courant qui débite un
courant constant I . Comment évolue la tension uAB aux bornes des IV- Quelle est la réponse d’un dipôle (R,C) à un
armatures A et B en fonction de la charge électrique des armatures ?
Étude expérimentale : La relation entre uAB et qA ? échelon de tension ?
L’association en série d’un condensateur de capacité C et d’un
On réalise le montage de la figure ci-contre . Un générateur de courant
conducteur ohmique de résistance R constitue un dipôle (R,C).
continu délivre une intensité constante I0 = 100µA.
Échelon de tension est un signal électrique u(t) . On distingue deux
On décharge le condensateur dans une résistance convenable au cours
types :
d’une durée au moins d’une minute .
On ferme l’interrupteur qui on même temps déclenche le chronomètre . * échelon montant de tension son
On mesure la tension uAB au bornes du condensateur au bout de chaque u(V)
équation est :
4 secondes environ . et on enregistre les résultats dans le tableau suivant :
Pour t ⩽ 0 on a : u(t) = 0
I0
pour t > 0 on a u(t) = E E
figure 1
A t(s)
0
figure 1
K
B A
* Échelon descendant de tension son équation :
uAB u(V)
Chronomètre
V
Pour t ⩽ 0 on a u(t) = E E
pour t > 0 on a u(t) = 0 figure 2
uAB 0 0.5 1 1.5 2 2.5 t(s)
t(ms) 0 10 20 30 401 50 0
qA (C) figure 2

Éxploitation :
1. Montrer qu’ à chaque instant t le condensateur reçoit une charge
qA = I0 .t
2. Représenter la courbe qA = f (uAB ) en choisissant une échelle
convenable .
3. Écrire l’équation mathématique de cette courbe . Donner la
signification physique du coefficient de proportionnalité de cette
courbe ? quelle est son unité dans le système international ?

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Dipôle RL
Chapitre 7

Les axes
1 Introduction générale
E Rh A
2
Quelle est l’énergie stockée dans une bobine ?
10Ω (L,r)

3
Quelle est la réponse d’un dipôle (R,L) à un échelon de tension ?

4 Étude théorique : établissement du courant dans une bobine V

5 La rupture du courant dans une bobine


b. Exploitation des résultats :
1. Représenter la courbe UB en fonction de l’intensité I
Introduction 2. Montrer que la bobine se comporte comme un conducteur
ohmique de résistance r
3. Déterminer la résistance interne de la bobine et la comparer avec
celle indiquée par le fabriquant .
4. En déduire une relation entre r et I
b. Expérience 2 :
On réalise le même montage de l’expérience 1 en remplaçant le
générateur de tension continue par un générateur de base fréquence
(GBF) qui alimente le circuit par un courant triangulaire de fréquence
Dans un moteur à explosion , un système d’allumage est nécessaire pour = 400Hz et de tension maximale 5V
f
produire l’étincelle qui enflammera le mélange air-essence . Ce système
comportant une bobine. Y2
Qu’est ce que une bobine ? Quelle est son influence dans un circuit
électrique ?
i(t)
I. La bobine 10mH uL
1. Définition
GBF

5kΩ uR

Y1

On utilise un système d’acquisition reliée à un oscilloscope . On obtient


la courbe représentée ci-dessous :
2. Tension aux bornes d’une bobine
uR (V)
a. Étude expérimentale 1 uL (mV)
On réalise le montage expérimentale du document 1 une bobine de
résistance faible et d’inductance L = 10mH , un générateur (G) de 2.5ms
tension continue , un conducteur ohmique de résistance R = 100Ω, un
ampèremètre pour mesurer l’intensité de courant dans le circuit , un
voltmètre pour mesurer la tension aux bornes de la bobine , un rhéostat 1• • 1.28
et un interrupteur K .
On ferme l’interrupteur K et on fait varier la tension aux borne de la O • t(ms)
2.5
bobine UB à l’aide d’un rhéostat , à chaque fois on mesure l’intensité de
courant qui traverse le circuit et la tension UB .
On obtient les résultats suivant :
U(V) 0 0.8 1, 6 2, 4 3, 2
I(A) 0 0, 1 0, 2 0, 3 0, 4
Exploitation :
1. Expliquer pourquoi l’entrée Y1 de l’oscilloscope nous permet de
visualiser les variations de l’intensité du courant qui traverse le
circuit ?

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2. Pour l’intervalle [0, 2.5ms] l’intensité du courant rectangulaire Oscillations libres RLC
peut s’écrire sous la forme suivante : i(t) = at
Chapitre9
2.1 déterminer la valeur du coefficient a . quelle est son unité ?
2.2 Déterminer , dans l’intervalle [0, 2.5ms], la valeur de la tension Les axes
uB (t) 1 Introduction
uB (t) aux bornes de la bobine , en déduire le rapport :
di 2 Que se passe-t-il lorsqu’on relie un condensateur chargé et une
( )
dt bobine ?
2.3 Comparer le quotient de ce rapport avec la valeur de L de
di Quelle loi décrit l’évolution temporelle d’un circuit oscillant (L,C) ?
l’inductance de la bobine . En déduire une relation uB ,L,et . 3
dt
3. Dans l’expérience 1 , en courant continue la bobine se comporte 4 Oscillations libres dans un circuit (L,C)
comme conducteur ohmique de résistance interne r , dans cet
expérience on ne tient pas compte de la résistance interne de la 5 Comment s’effectuent les échanges d’énergie dans un circuit
bobine car son influence est très faible . suggérer une relation oscillant ?
générale de la tension uB aux bornes de la bobine (L,r) contenant r ,
di 6 Comment peut-on entretenir des oscillations non amorties ?
i(t), L et .
dt
Introduction
d. Quelle est l’influence d’une bobine dans un circuit électrique ?
Expérience 3 : On réalise le circuit suivant où les deux lampes L1 et L2 Si l’électronique permet de d’amplifier et de restituer les sons , des
sont identiques et on ferme l’interrupteur K : oscillateurs électriques permettent leurs productions .
De quelle façon peut-on réaliser de tels oscillations et à quelles
conditions sont-ils susceptibles d’être le siège d’oscillations
L1
100Ω électriques ?

L2
0.5H
i(t)

I. Que se passe-t-il lorsqu’on relie un condensateur


chargé et une bobine ?
Une bobine et un condensateur deux réservoirs d’énergies électriques .
Un circuit comportant un conducteur ohmique de résistance r’ , une
T bobine d’inductance L et de résistance r , et un condensateur de capacité
C associés en série , est appelé circuit (R,L,C) série . avec R = r + r′ est
Exploitation la résistance totale du circuit .
1.1 Pourquoi la lampe L1 s’allume-t-elle instantanément à la 1. Étude expérimentale
fermeture de K ?
On réalise le montage de la figure
1.2 Que peut-on dire de l’évolution de l’intensité du courant dans la 1 en adoptant une faible valeur de
branche qui contient la bobine ? en déduire l’influence de la bobine r’ . On charge le condensateur en 1 2
sur l’établissement du courant ? plaçant le commutateur en position K
II. Quelle est l’énergie stockée dans une bobine ? 1 . On bascule le commutateur B
en position 2 . En utilisant un uc (t)
1. Générateur ou récepteur ? E C
système d’acquisition informatisée
On réalise le montage du document 1 ; il comporte un moteur , une r′
,on visualise la tension uC (t) aux
bobine d-inductance importante et une diode D . Lorsqu’on ferme bornes du condensateur . On obtient figure 3
l’interrupteur K un courant électrique traverse la bobine . la diode est la courbe suivante :
bloquée .
Exploitation
1. La courbe obtenue est pour R = 10Ω , comment varie son
T
amplitude ? uC est-elle une fonction périodique ?
uc (V)

M
E L
1•

O • t(ms)
0.5

Exploitation
À l’ouverture de l’interrupteur , le moteur tourne en soulevant le
masse marquée . Comment peut on expliquer ce phénomène ?
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2. déterminer graphiquement T . IV. Comment s’effectuent les échanges d’énergie
3. On règle la résistance du conducteur ohmique à r′ = 20Ω
. On obtient le graphe suivant : dans un circuit oscillant ?
uc (V)
1. L’énergie d’un circuit (L,C) série
On considère un circuit idéal (L,C) série , à l’aide d’un système
R = 30Ω
d’acquisition on visualise l’évolution de Em , Ee et Em en fonction du
temps et on obtient le graphe suivant :
1•

t(ms)
E(µJ) Ee Em ET
O •
0.5

Quelle est l’influence de la résistance R sur :


3.1 L’amplitude des oscillations ? 1•
3.2 la pseudo- périodique T ?
3.3 On règle la résistance du conducteur ohmique sur les valeurs : O • t(ms)
r′ = 100Ω et r′ = 150Ω 0.5
La tension visualisée est-elle alternative ? 1. Comment varie l’énergie Ee emmagasinée dans le condensateur
quand celle , Em emmagasinée dans la bobine augmente ? même
uc (V) uc (V) question quand Em diminue . que peut-on en conclure ?
2. Comment varie globalement l’énergie totale E emmagasinée
R = 100Ω R = 150Ω dans le circuit au cours du temps ?
3. Prouver ce résultat théoriquement avec deux méthodes , en
1• 1• utilisant la solution de l’équation différentielle et en utilisant
t(ms) t(ms) directement l’équation différentielle .
O • O •
0.5 0.5 2.L’énergie d’un circuit en (R,L,C)
Au cours d’une étude expérimentale d’un circuit (R,L,C) série où la
résistance R globale du circuit n’est pas nulle , on visualise à l’aide d’un
système informatisé convenable les courbes d’évolution des énergies
4. D’après les valeurs de la résistance globale R du circuit on peut Em , Ee , ET en fonction du temps et on obtient le graphe suivant :
distinguer deux régimes d’oscillation : Régime pseudo-périodique E(µJ) Ee Em ET
et régime apériodique . Identifier chacune des deux régimes à partir
des graphes précédents .
5. On règle à nouveau R sur la valeur R = 10Ω
dans le premier cas on fixe L sur la valeur 11mH et C = 1µF, on
mesure la pseudo-période T et dans un deuxième cas 11mH et
C = 2µF,on mesure la pseudo-période T .

uc (V ) L = 11mH, C = 1µF uc (V) L = 11mH, C = 2µF

1•
1• 1•
O • t(ms)
O • t(ms) O • t(ms) 1
0.5 0.5
1. comment varie l’énergie Ee lorsque augmente Em ?
même question lorsque Em diminue ? .
Que peut-on en conclure ?
2. comment varie l’énergie globale emmagasinée dans le circuit au
cours du temps ?
La pseudo-période T dépend-t-elle de L et de C ? 3. Quel phénomène est responsable de cette variation ?

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Circuit (R,L,C) série en régime sinusoïdal forcé i(t)
Chapitre 9 A Y2

C
Les axes i(t)
1 Introduction
2 Le régime alternatif sinusoïdal
u(t) V B
3 Étude expérimentale du circuit (R,L,C) série en régime alternatif Y1
sinusoïdal
4 Phénomène de résonance d’intensité . R

5 La puissance en régime alternatif sinusoïdal


Introduction
On a vu précédemment que le circuit (R,L,C) en série forme un
oscillateur électrique amorti . 5V Y2 (t)
1.6ms
Lorsqu’on ajoute , en série , un générateur électrique au circuit qui
l’alimente d’une tension alternative sinusoïdale , c’est à dire qu’il Y1 (t)
impose un régime alternatif sinusoïdal à l’oscillateur ; on obtient un
régime sinusoïdal forcé .
t(ms)

Exploitation :
Le générateur GBF délivre au circuit (R,L,C) en série une tension
Qu’est ce que un régime sinusoïdal forcé ? Quelles sont les grandeurs alternative sinusoïdale :
qui le caractérise ? et comment le réalise-t-on ? ( )
u(t) = Um cos ωt + φu/i
La sélection des ondes radio et TV
Il apparaît dans le circuit un courant électrique d’intensité
qui sont reçues par des antennes
i(t) = Im cos(ωt) , représente le courant i(t) la réponse du circuit (R,L,C)
se fait grâce au phénomène de la
à l’excitation qui est imposée par le générateur de base fréquence .
résonance électrique .
On appelle le circuit (R,L,C) série le résonateur et le générateur GBF
Qu’est ce que la résonance élec-
excitateur
trique ? Quelles sont les grandeurs
Les deux entrées Y1 et Y2 de l’oscilloscope, nous permet de visualiser la
qui la caractérise ? et comment la
tension uR (t) aux bornes du conducteur ohmique et la tension u(t)
réalise-t-on ?
bornes du circuit (R,L,C)
1. Expliquer pourquoi la visualisation de la tension uR (t) nous
II. Étude expérimentale du circuit (R,L,C) série en permet de visualiser l’intensité instantanée i(t) ?
2. Calculer l’intensité du courant maximal Im et vérifier la relation
régime alternatif sinusoïdal Im
1.Activité expérimentale 1 : Visualisation de la tension u(t) aux suivante I = √ .
2
bornes d’un circuit (R,L,C) et i(t) en fonction du temps .
3. Indiquer la valeur maximale Um de la tension u(t) et vérifier la
On réalise le montage électrique ci dessous où on règle le générateur à Um
relation suivante : U = √
basse fréquence sur une tension alternative sinusoïdale de valeur 2
maximale Um = 2V et de fréquence N = 100Hz. 4. Calculer la période T et la fréquence N de chacune des deux
À l’aide d’un oscilloscope , on visualise la tension uR (t) au borne du courbes i(t) et u(t) .
conducteur ohmique et la tension u(t) aux bornes du circuit (R,L,C) .
On mesure à l’aide d’un ampèremètre l’intensité efficace I du courant Les deux courbes ont-elles la même amplitudes ? la même
qui traverse le circuit et le voltmètre indique la tension efficace U aux fréquence ? la même phase ?
bornes du circuit (R,L,C) . Ont dit que le circuit est en régime forcé , expliquer cela .
5.Déterminer graphiquement le déphasage φu/i . laquelle des deux
grandeurs i(t) ou u(t) est en avance de phase ? Justifier votre
réponse .
6. Vérifier expérimentalement que les grandeurs : l’inductance L ,
la capacité C et la fréquence N du générateur GBF influence le
déphasage φu/i .
2. Notion d’impédance .
Étude expérimentale :
Reprenons le montage précédent , pour une fréquence fixée de la tension
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, on fait varier la tension efficace U du générateur . On mesure les Ondes électromagnétismes - Transmission
valeurs de U et I et on relève le déphasage φu/i . Pour le déphasage , on
constate qu’il reste constant quelque soit la tension efficace U et pour I d’information Chapitre 10
et U on les regroupe dans le tableau suivant : Les axes
u(V) 0 0.5 1, 0 1, 5 2, 0 2, 5 1 Introduction
I(mA) 0 0, 6 1, 2 1, 85 2, 50 3, 15
U/I(Ω) 0 833 833 810 800 0, 793 2 Un peu d’historique
III. Phénomène de résonance d’intensité .
1. Étude expérimentale :
3 Transmission d’information
On réalise le montage électrique ci dessous où le générateur à basse
fréquence alimente le circuit (R,L,C) série d’une tension alternative
4 Ondes électromagnétique
sinusoïdale de valeur efficace U et de fréquence N réglables .
* Une bobine d’inductance L=5,2mH et de résistance r = 7Ω .
* Un condensateur de capacité C = 0, 47F 5 Modulation d’une tension sinusoïdale
On fixe la tension efficace sur la valeur U=4V et la résistance globale
R = r + r sur la valeur R1 = 37Ω .
On fait varier la fréquence N du générateur et dans chaque cas on
Introduction
mesure l’intensité efficace I du courant Depuis toujours, les hommes ont
On règle la résistance globale R sur la valeur R2 = 107Ω en faisant tenté de transmettre des informa-
varier la résistance r′ du conducteur ohmique et on répète l’étape tions, le plus rapidement possible,
précédent de l’expérience . dun lieu à un autre. Les infor-
mations sont aujourdhui principale-
i(t) ment transmises à distance, par des
A ondes électromagnétiques de type
hertzienne (radio, télévision, télé-
C
i(t) phone portable, Internet.....) ou lu-
mineuse (fibre optique).
Comment peut- on transmettre une information à grande distance ?
u(t) V B I.Un peu d’historique

On regroupe les résultats dans le tableau suivant :


N(kHz) 1,5 2,0 2,5 2,75 3 5,25 3,5 5,75 4
R1 , I(mA) 21 36 60 80 100 105 95 80 66
R2 , I(mA) 19,5 27 33 35 36,5 37 36,5 35,5 34,5
La nécessité de communiquer remonte à l’apparition du langage.
Exploitation des résultats : L’homme a toujours désiré transmettre ce qu’il savait mais aussi
1. Représenter dans le même repère les deux courbes I en fonction de N recevoir.
pour les deux résistances R1 et R2 du circuit . Pour communiquer plus loin et plus vite, l’homme a commencé par crier
2. Donner une définition de la résonance électrique . puis les techniques sont devenues de plus en plus sophistiquées.
3. Calculer Z l’impédance du circuit à la résonance et la comparer avec La véritable histoire des télécommunications commence par le
la résistance globale R du circuit dans les deux cas . En déduire le télégraphe optique ,le télégraphe électrique , le téléphone , la radio et la
comportement du circuit (R,L,C) à la résonance . télévision .
4. La bande passante à -3 décibels du circuit (R,L,C) est définie comme Télégraphe et téléphone nécessitent un câble tendu entre les points que
une intervalle continue des fréquences [N1 , N2 ] du générateur, pour l’on veut relier. James Maxwell (1831-1879) unifie dans une même
laquelle l’intensité efficace I du courant vérifie la relation suivante : théorie les connaissances sur le caractère ondulatoire de la lumière et
I0max celles sur le magnétisme.
I⩾ √ .
2 Henrich Hertz réussit à produire des ondes électromagnétiques qui
4.1 Indiquer les deux valeurs N1 et N2 pour la courbe correspondante à porteront son nom en 1887.
R1 . Guglielmo Marconi dépose le premier brevet d’un appareil permettant
4.2 Calculer la largeur de la bande passante ∆N = N2 − N2 et la comparer de communiquer sans lien matériel en 1886. Il recevra le prix Nobel en
R1 1909.
avec la valeur théorique ∆N = . quelle est votre conclusion ?
4.3 Quel est l’influence de la résistance globale sur la largeur de la bande II.Transmission d’information
2πL
passante ? On crée un signal sonore devant un microphone , on écoute le son à
5. On règle la fréquence de l’excitateur à la valeur N0 . l’aide d’un haut parleur .
5.1 Comment peut-on brancher l’oscilloscope pour visualiser les deux On remplace le microphone par un générateur de basse fréquence GBF ,
tensions u(t) et uR (t) ? réglé sur une tension alternative sinusoïdale de fréquence audible et de
5.2 Les deux tensions u(t) et uR (t) sont-elles en phase ? Justifier votre valeur 440Hz.
réponse .
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Ondes électromagnétismes - Transmission
d’information Chapitre 10
Les axes
1 Modulation d’amplitude

2 Démodulation

3 Réaliser un récepteur d’émission radio

Sur l’écran d’un oscilloscope , on visualise les deux signales : celui qui I. Modulation d’amplitude
est transmis du GBF et celui qui capté par le haut parleur . 3.Réalisation d’une modulation d’amplitude
Le signale sonore ou l’onde sonore crée devant le microphone est un Mise en évidence de la modulation d’amplitude
message (information ) qu’on veut le transmettre. On applique une tension s(t) + U0 à l’entrée E1 avec U0 une tension
On dit que le microphone transforme l’onde sonore en un signal continue et la tension p(t) à l’entrée E2 et en visualise sur l’écran d’un
électrique. (tension électrique ). oscilloscope la tension de sortie us (t)
Le haut parleur reçoit le signal électrique et le transforme en un signal Pour la tension s(t) : son amplitude Sm = 1V et de fréquence
sonore (message sonore). fs = 1000Hz et la tension continue U0 = 1, 5V > Sm .
Le rôle de fibre optique : transmettre l’information est un guide d’onde On visualise s(t) + U0 sur l’écran de l’oscilloscope à l’entrée Y2 ( figure
lumineuse . 3)
À l’intérieur du fibre optique se propage le faisceaux lumineux qui Pour la tension p(t) : l’amplitude Pm = 5V de fréquence Fp = 2kHz
supporte le signal électrique contenant le message. on la visualise sur l’oscilloscope à l’entrée Y1 on obtient la figure 4
On dit que l’onde lumineuse est l’onde porteuse du signal électrique . On visualise sur l’écran de l’oscilloscope à la sortie us (t) ( figure 5 )
Pour transmettre une information on a besoin d’une onde porteuse . le + la courbe de la figure 3 représente l’information transmise ( signal
faisceaux lumineux est une onde porteuse . modulant )
La porteuse est une onde qui se modifie par le signal qu’on veut + la courbe de la figure 4 représente le signal porteuse
transmettre. On dit qu’elle est modulée et le signal transmis est un + la courbe de la figure 5 représente le signale modulé en amplitude .
signal modulant . Le paramètre (amplitude,fréquence ou phase ) qui
varie définit le type de modulation . Cet opération s’appelle la
modulation . 3
On dit : la porteuse est modulée par un signal modulant.
III. Ondes électromagnétique
1.Transmission et réception d’une onde électromagnétique � � + ��
On réalise le montage expérimentale ci- contre :

U0 est la composante continue AD633


4

On relie un fil électrique (E) à un GBF délivrant une tension sinusoïdale �


de fréquence f = 150 kHz.
On relie un fil électrique (R) à un oscilloscope.
Les fils (E) et (R) sont de même longueurs (L ≃ 1m) La porteuse p(t)= Pm.cos(2πFpt)
1. Quel rôle joue-t-ils les deux fils E et R ?
2. Comparer les deux tensions qui sont visualisées sur l’écran 5
d’oscilloscope . conclusion ?
3. Quelle est la nature de l’onde qui se propage du fil E et captée
par le fil R ? quelle est sa vitesse de propagation ?
4. Y-t-il un transport de la matière entre E et R ?

Le signal modulé uS(t) = k(U0 + s(t)) . p(t)

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II. Démodulation 3. Déterminer graphiquement la fréquence f , correspond à la valeur
maximale de l’amplitude Usm .
Pour la démodulation d’amplitude on doit avoir un détecteur
1
d’enveloppe du signal modulé en amplitude et le séparer de la tension Comparer f avec f0 = √ la fréquence propre du circuit LC .
du décalage U0 2π LC
Comment procéder expérimentalement pour sélectionner un signal
1. Les étapes de la démodulation de fréquence f ?
Détection d’enveloppe 2. Réalisation d’un récepteur radio
Le détecteur enveloppe est un quadripôle, constitué par une diode et une Le schéma suivant est le montage expérimental d’un récepteur radio :
association RC parallèle qui constitue un filtre passe-bas ( qui laisse

HP
passer les signaux de basses fréquences ) .

Elimine les alternances négatives et détecte l’enveloppe


amplification

2π√L.C
Tp=2.π.√𝐿. 𝐶 : période de la porteuse
1

Suppression de la composante continue U0


TS : période de la modulante
uCM

Tp : période de la porteuse
=
Réception des ondes électromagnétique

Amplifier le signal modulé sélectionné


Tp
1

Tp << RC < Ts
Sélectionner la fréquence Fp ; Fp =
R’

partie 3
C2

La tension modulante
1. Comment se comporte la diode si l’on considère comme idéale dans uBM
ce circuit électrique ?
2. Comparer entre us (t) et l’enveloppe de la tension modulée u1 (t). Quel
est l’influence du diode sur le signal us (t) ? C1
2. Élimination de U0 , la tension de décalage

partie 2
On ajoute à la sortie du détecteur d’enveloppe un dipôle R C2 en série et
R

lorsqu’on visualise la tension de sortie UCM(t) .On obtient la figure

Partie )3( : Circuit RC ou filtre passe – haut


suivante :

Partie )2( : Circuit RC ou filtre passe – bas


D

M
uAM

Partie )1( : Circuit LC

amplification
Nommer le dipôle R1 C1 et quel est son rôle dans ce montage ?
Antenne

III. Réaliser un récepteur d’émission radio


Amplificateur

1. Étude d’un dipôle LC parallèle : filtre passe-bande


Antenne
partie 1

On réalise le montage électrique ci-dessus qu’est formé par un


C

condensateur de fréquence C = 10µF en parallèle avec une bobine


s(t)

d’inductance L = 0, 1mH et d’un conducteur ohmique de résistance


R = 1kΩ
L

À l’aide d’un générateur de basses fréquences , on applique une tension


sinusoïdale d’amplitude 1V constante .

On fait varier la fréquence du GBF , et à chaque fois à l’aide d’un


oscilloscope, on mesure l’amplitude Ums de la tension de sortie us (t). À
l’aide des résultats obtenues on trace la courbe qui représente la
variation de Ums en fonction de la fréquence f .
exploitation
1. Décrire la courbe de réponse Ums en fonction de f .
2. Justifier l’appellation " filtre passe-bande " pour le dipôle LC
parallèle .

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Les lois de Newton application 2
Chapitre 12 Le graphe suivant représente la variation de la vitesse d’un point d’un
mobile en mouvement rectiligne en fonction du temps . À l’instant t = 0
Les axes le point M occupe la position O d’abscisse x = 0
v(m/s)
1 Introduction

2 Notions préliminaires

3 Vecteur vitesse

4 Vecteur-accélération
1•
t(s)
Les lois de Newton •
5 1
6 Application : mouvement d’un corps solide sur un plan horizontal et 1 Déterminer l’expression de v(t) en fonction de t dans les deux
sur un plan incliné . intervalles [0s, 2s] et [2s, 3s]
Introduction 2 Déterminer la nature du mouvement dans chaque intervalle et
calculer son accélération .
3 Écrire l’équation horaire du mouvement dans chaque intervalle .

V. Les lois de Newton


2. Première loi de Newton ou principe d’inertie
Application 5 :
Un camion au repos, porte un morceau cubique de glace de masse
m = 20kg.
1 faire le bilan des forces exercées sur le cube de glace .
Le skieur utilise la force exercée par les perches pour se déplacer sur la 2 Le principe d’inertie sera - t il vérifié par rapport à un référentiel
neige et effectue des sauts . terrestre ? et puis par rapport à un référentiel lié au camion ?
* Quelles sont les lois de Newton ? et de quoi exprime -t-elle ? 3 que peut-on dire de ces deux référentiels ?
I. Notions préliminaires 4 le camion se met en mouvement , le cube de glace se glisse vers
l’arrière , expliquer le phénomène observer ? ( on néglige les
2. Les principaux référentiels frottements )


le bilan des forces qui le cube de glace : le poids de cube de glace P , la


réaction du support de la glace R
Par rapport au référentiel terrestre le camion est au repos donc la vitesse
−→ → − →
− → − → −
est nulle donc ΣFext = 0 i.e que P + R = 0 le principe d’inertie est
vérifier .
Même chose que pour un référentiel lié au camion immobile c’est un
référentiel Galiléen comme le référentiel terrestre .
Dans le cas où le camion se démarre la vitesse augmente donc le
−→ → −
principe d’inertie ne reste plus valable et ΣFext ̸= 0 .
3. Deuxième loi de Newton
III. Vecteur-accélération Étude expérimentale d’un mouvement plan .
2. Vecteur accélération en coordonnées cartésiennes Expérience 1 :
On lance, sans vitesse initiale , un mobile autoporteur sur une table à
Application 11
Application coussin d’air incliné d’un angle α = 20◦ et On enregistre les positions
Les coordonnées du centre d’inertie d’un mobile dans un repère successives de son centre dinertie . La durée séparant deux
cartésienne (O,⃗i,⃗j) sont : enregistrements consécutives est constante : τ = 40ms . On obtient
x(t) = 9t + 3, y(t) = 6t2 + 4t − 3 lenregistrement suivant :
1 déterminer le vecteur vitesse ⃗V(t) dans le repère (O,⃗i,⃗j) et calculer 1cm sens du mouvement τ = 40ms
son module à l’instant t = 2s
G0 G1 G2 G3 G4 G5 G6
2 Déterminée les coordonnées du vecteur-accélération⃗a dans le • • • • • • •
repère (O,⃗i,⃗j) et calculer sa valeur . −
→ − →
1. Représenter sur l’enregistrement les vecteurs vitesses V1 et V4 , en
3. Mouvement rectiligne uniformément varié
choisissant une échelle convenable .

→ − →
2. Représenter au point G3 le vecteur V4 − V1 .
3. On déduire les caractéristiques du vecteur accélération .
4. Donner le bilan des forces agissantes sur l’autoporteur . Déterminer
−→
les caractéristiques de ΣFext et le comparer avec →

a3 . Conclusion .

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VI. Application : mouvement d’un corps solide sur
un plan horizontal et sur un plan incliné .
Dans cette application, on considère que la masse du solide est câble
(S)
concentrée dans son centre d’inertie et la résistance de l’air est
considérer négligeable. ⃗j ⃗i
1. Mouvement d’un solide sur un plan horizontal •
On considère un solide (S) de masse m = 80kg et de centre d’inertie G ⃗k
α
posé sur un plan horizontal.
On applique sur le solide une force constante ⃗F de ligne d’action
parallèle au plan . Le solide glisse alors sur un le plan horizontal , le
contact entre (S) et le plan se fait avec frottement qui sont assimilées à 1. Calculer la valeur de R , en déduire la valeur de R .
N T
une force unique ⃗f , constante , parallèle au plan horizontal .
Système étudié : {Solide (S)}
Étude dynamique du mouvement du solide : Forces extérieures agissant sur le solide ;
☞ Système étudié : (le solide) assimilé à son centre d’inertie G . * ⃗P le poids du solide
⃗ ⃗ ⃗
☞ Repère : R(O, i, j, k) lié au référentiel terrestre . * ⃗R Force exercée par le plan horizontal ;
☞ Bilan des forces extérieures agissant sur le solide ; * ⃗F force de traction ;

* P le poids du solide D’après le deuxième loi de Newton : ⃗P +⃗R + ⃗F = m.⃗a .

* R Force exercée par le plan horizontal ; On projette la relation sur l’axe Oy : −mgcosα + RN = 0
* ⃗F force de traction ;
RN = mgcosα RN = 767N
⃗j ⃗
i ⃗R
• S D’où RT = 0, 25RN = 192N
⃗k ⃗F
2. Calculer l’intensité F.
On projette la relation sur l’axe Ox :
⃗P
−mgsinα + RT + F = m.a F = m.a + RT + mgsinα F = 512N
En appliquant la deuxième loi de Newton dans le référentiel R , écrire
3. Établir l’équation horaire du mouvement relative à l’abscisse
une relation vectorielle entre les forces agissantes sur S et le vecteur x(t) du point G sachant qu’ à l’origine des dates G démarre de
accélération⃗a .
l’origine O sans vitesse initiale .
⃗P +⃗R + ⃗F = m.⃗a L’accélération du mouvement est constante ; l’équation
différentielle 1
En projetant cette relation sur les deux axes , déterminer une relation ẍ = 2 x(t) = .2.t2 + v0 t + x0
entre l’accélération a , f , m et F . 2
Les conditions initiales : à t = 0 on a x = 0 et v = 0 d’où x0 = 0 et
Sur l’axe Ox
v0 = 0
Px + Rx + Fx = m.ax
d’où l’équation horaire du mouvement : x(t) = t2
0 − f + F = m.ax
d’où
F−f
ax = = Cte
m

Puisque ax est constante , le mouvement de G est rectiligne


uniformément varié .
Déterminer la norme√ de la réaction du plan horizontal sur le solide .
On sait que R = R2x + R2y avec Rx = −f . Pour déterminer Ry on
projette la relation vectorielle sur l’axe Oy : Py + Ry + Fy = 0 et

−mg + RN + 0 = 0

RN = mg
Donc

R= (mg)2 + f 2

2. Mouvement d’un solide sur un plan incliné


Un solide (S) de masse m = 80kg et de centre d’inertie G est posé sur un
plan incliné (P) d’un angle α = 12, 0◦ par rapport à la ligne horizontale .
On applique sur (S) à l’aide d’un câble , une force constante ⃗F de
direction parallèle à la ligne de plus grande pente du plan incliné . Le
solide glisse alors sur le plan (P) , l’accélération de son mouvement est
ax = a = 2, 00m/s2 .
Les deux composantes, tangentielle et normale de la force ⃗R exercée par
le plan (P) sur le solide sont liées par la relation RT = 0, 25RN . Prof.Zakaryae chriki
aebc 17 Prof.Zakaryae Chriki
Les grandeurs physiques liées à la quantité de matière

La mole est l’unité de la quantité de matière (symbole : mol). 1 mol correspond à 6, 02 × 1023 particules (nombre
d’Avogadro NA )

Les grandeurs physiques liées à la quantité de matière Les relations Les unités

Le nombre N d’atome , de molécules ou d’ions contenus dans N NA=6,02.1023 mol-1


l’échantillon est proportionnel à la quantité de matière n n=
correspondante . D’où la relation : NA n; (mol)
La masse m d’un échantillon d’une espèce chimique X et m m: (g)
sa quantité de matière n sont reliées par la relation : n=
M M: (g.mol-1)
La masse volumique ρ d’un corps est égale au quotient de sa
m m: (g ou Kg)
masse m par son volume V . ρ= V: (cm3, L , m3(
V
ρ .V M: (g.mol-1) n; (mol)
la relation entre n , ρ et V. n=
M V: (cm3, L , m3(
La densité d d’un corps par rapport à l’eau est égale au quotient m
de la masse m de ce corps par la masse m0 d’un même volumeV d= m: (g ou Kg)
d’eau : m0
La densité d d’un gaz par rapport a` l’air , est égale au quotient de M
la masse m d’un volume V de gaz par la masse mair du même d= M: (g.mol-1)
volume V d’air , 29
La concentration molaire C d’un soluté moléculaire X dissous
n n; (mol) C: (mol.L-1)
dans une solution homogène est égale au quotient de la quantité C= V: (L)
n par le volume V de la solution . V
` température constante, pour une quantité de matière donnée de
À V: ( m3)
gaz, le produit de la pression P par le volume V de ce gaz ne varie P.V = cte
pas :
P: (Pa)
L’expérience montre que les quatre variables d’état (P, V, n, T T: (K)
) sont liées par une équation s’appelle l’équation d’état des P.V = n . R .T R: (SI)
gaz parfait

C: (mol.L-1)
la relation de la dilution : Ci . Vi = C f . V f
V: (L)
D’après la définition du volume molaire Vm , la quantité de V V: (L)
matière n d’une espèce chimique est liée à son volume V par la n=
relation : Vm Vm: (L.mol-1)

Tableau d' avancement

Equation de réaction aA + bB cC + dD
Etat de système A vancement La quatité de matière en (mol)

Etat Initial 0 ni(A) ni(B) 0 0


Etat Intermédiaire x ni(A) - a.x ni(B) - b.x c.x d.x
Etat Final xmax ni(A) - a.xmax ni(B) - b.xmax c.xmax d.xmax

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Transformations lentes et rapides Au bout de quelques instants , le contenu du bécher prend une couleur
bleu , puis devient jaune et opaque .
Chapitre 1 1. De quoi est du l’évolution progressive de ce mélange
réactionnel ?
Les axes 2. Les couples qui sont mis en jeu sont : S2 O2−
3 (aq)/S(s) et
2−
1 Introduction SO2 (aq)/S2 O3 (aq)
2 Qu’est ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? 3. La dismutation de l’ion thiosulfate est-elle immédiate ou
Un exemple de réaction d’oxydoréduction progressive ? La réaction est-elle lente ou rapide ?
Établissement d’une demi-équation d’oxydoréduction Activité 3 .

3 Comment distinguer une transformation rapide d’une transformation La réduction des ions de permanganate MnO4 (aq) en dioxyde de
lente ? manganèse MnO2 (s) en milieu acide .
Transformation rapide On conserve une solution de permanganate de potassium acidifiée dans
un flacon non fermé pendant quelques mois . Après on observe que les
4 Comment déterminer la concentration d’une espèce chimique en parois du flacon sont couvertes d’un dépôt brun de dioxyde de
solution ? manganèse MnO2 (s) .
L’équivalence
1. Écrire l’équation de la réaction de formation de MnO2 (s)
5 Comment accélérer ou ralentir une transformation chimique : les
La réaction est-elle lente ou rapide ?
facteurs cinétique
Influence de la concentration des réactifs III. Comment déterminer la concentration d’une
Influence de la température espèce chimique en solution ?
Introduction
Pour déterminer la concentration d’une espèce chimique en solution , on
réalise son dosage .
Pour cela on fait réagir l’espèce à doser , appelée réactif titré , avec une
autre espèce , dites réactif titrant , introduit en quantité connue . On
réalise alors un titrage . La réaction mis en jeu , d’équation connue , est
appelée réaction de titrage
Exemple : aA(aq) + bB(aq) −→ cC(aq) + dD(aq)

Dans le roman les livres sont brûlés : ils subissent une oxydation rapide . A : réactif titré et B : réactif titrant .
La réaction de dosage doit être rapide , totale et unique .
Certains manuscrits dates du X éme siècle . Des phénomènes
d’oxydation lente les dégradent peu à peu . 1. L’équivalence
* Qu’est ce qu’une réaction d’oxydation ?
* Peut-on accélérer ou ralentir une réaction ? L’équivalence d’un titrage correspond au mélange stœchiomètrique des
réactifs pour la réaction mis en jeu.
I. Qu’est ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? À l’équivalence , il y a changement du réactif limitant : * Avant
l’équivalence , le réactif limitant est le réactif ajouté à la burette ;
1. Un exemple de réaction d’oxydoréduction
* Après l’équivalence , le réactif limitant est le réactif initialement
Les ions argents Ag+ réagissent sur le métal cuivre pour donner des introduit dans le bécher . Comment repère - t-on l’équivalence ?
arborescences d’argent métallique et des ions cuivre (II). Dans le titrage colorimétrique , l’équivalence est repérée par un
1 Écrire directement l’équation de la réaction observée . changement de teinte de la solution : persistance de la coloration du
2 Quels sont les couples oxydant/réducteur mis en jeu ? Écrire les réactif titrant , disparition de la teinte du réactif titré , virage d’un
demi-équations d’oxydoréduction . indicateur .
Dans le titrage conductimétrique, l’équivalence est repérée par un
II. Comment distinguer une transformation rapide changement de pente sur le graphe G = f (Vvers
d’une transformation lente ? Soit VBE le volume de la solution titrant versé à l’équivalence .
1. Transformation rapide Tableau d’avancement de la réaction de dosage à l’équivalence :
Activité 1 : Équation aA + bB −→ cC + dD
On verse dans un tube à essai 5cm3 d’une solution de sulfate de cuivre État x Quantité de matière
(II) et on lui ajoute quelques gouttes d’une solution de la soude . Initial 0 C A VA CB VB 0 0
1 Qu’observe-t-on ? Quel est le nom du composé obtenu ? état final xE CA VA − a.xE = 0 CB VB − bxE > 0 cxE dxE
VB < VBE
2 Écrire l’équation de cette transformation chimique
état final xE CA VA − a.xE = 0 CB VB − bxE = 0 cxE dxE
3 La précipitation est-elle immédiate ou progressive ? La réaction
VB = VBE
2. Transformation lent état finalxE CA VA − a.xE > 0 CB VB − bxE = 0 cxE dxE
Activité 2 : VB > VBE
Dans un bécher, on place 20 mL d’acide chlorhydrique molaire . On lui Exemple :
ajoute 20 mL dune solution de thiosulfate de sodium de concentrations
0,2 mol/L . On l’expose à la lumière blanche et on observe son contenu . Le lugol est une préparation , vendue en pharmacie , constituée de
diiode dissous I2 (aq) dans une solution aqueuse d’iodure de potassium
(K + (aq) + I − (aq)) .
On souhaite déterminer la concentration molaire de la solution en diiode

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À l’aide d’une pipette jaugée , on introduit , dans un bécher , un volume 2. Influence de la température
de 10, 0ml de la solution à doser , de concentration C1 inconnue . La température est-elle un facteur cinétique ?
On remplit la burette graduée avec la solution titrante de thiosulfate de Activité 5 :
sodium 2Na+ (aq) + S2 O2− 3 (aq) de concentration C2 = 0, 100mol/l . On verse dans deux béchers A et B , 10, 0ml d’une solution d’acide
1 Faire un schéma du montage expérimentale pour la réalisation de oxalique à , 50mol/l .
ce titrage . On laisse le bécher A à température ordinaire et porter le bécher B à
60◦ C à l’aide d’un bain marie .
2 Écrire l’équation chimique de la réaction du dosage . On donne les
Ajouter 3ml d’une solution acidifiée de permanganate de potassium à
couple d’oxydoréduction suivant :
2− 2− − 0, 10mol/l dans chacun des béchers .
S4 O6 (aq)/S2 O3 (aq) et I2 (aq)/I (aq)
Comparer les durées de décoloration td de chaque mélange et conclure .
3 comment peut-on repérer l’équivalence ?
4 L’équivalence est obtenu lorsqu’on verse un volume de la solution
en thiosulfate de sodium V2E = 8, 2ml . Calculer la concentration
molaire en diode .
IV. Comment accélérer ou ralentir une
transformation chimique : les facteurs cinétique
L’évolution temporelle des systèmes chimiques dépend d’abord de la
nature des réactifs mis en présence . D’autres paramètres peuvent
également intervenir : les grandeurs qui agissent sur la vitesse
d’évolution d’un système chimique sont appelées des facteurs
cinétiques .
1. Influence de la concentration des réactifs

En milieu acide les ions permanganate MnO4 (aq) réagissent lentement
avec l’acide oxalique H2 C2 O4 (aq) .
L’équation de la réaction s’écrit :
2MnO− 4 (aq)+6H (aq)+5H2 C2 O4 (aq) −→ 2Mn (aq)+8H2 O(l)+10CO
+ 2+

On dispose d’une solution acidifiée de permanganate de potassium à


C1 = 2, 0 × 10−3 mol/l et d’une solution d’acide oxalique à
C2 = 0, 500mol/l pour préparer différents mélanges A,B et C de même
volume V .
Soit respectivement V1 , V2 et V3 les volumes de solution de
permanganate de potassium , d’eau et d’acide oxalique tel que
V = V1 + V2 + V3 = 20, 0ml.
Dans un premier temps, on mélange dans trois béchers les volumes V1 et
V2 de solution de permanganate de potassium et d’eau . On ajoute en
même temps et en déclenchant le chronomètre les volume V3 d’acide
oxalique aux différents mélanges . On détermine la durée td nécessaire à
la disparition de la tente rose .
Mélange A B C
V1 (ml) 5,0 5,0 5,0
V2 (ml) 9,0 6,0 3,0
V3 (ml) 6,0 9,0 12,0
[MnO− 4 ](mol/l) 5, 0 × 10−4 5, 0 × 10−4 5, 0 × 10−4
[H2 C2 O− 4 ](mol/l) 0, 150 0, 225 0, 300
td (s) 300 260 220

1 Quel est le réactif dont l’influence de la concentration est étudiée


dans cette série d’expérience ? Justifier .
2 Qu’observe-t-on et que peut-on conclure ?

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Suivi temporel d’une réaction chimique 2Na+ (aq) + S2 O2−
3 (aq) de concentration C = 0, 02mol/l et on appelle
Chapitre 2 VE le volume de la solution titrante versée à l’équivalence .

Les axes
1 Introduction

2 Méthodes utilisées en cinétique chimique

3 Méthode chimique : le titrage

4 Vitesse de réaction et le temps de demi-réaction

5 Comment interpréter les différents facteurs cinétiques au niveau


microscopique ?
Tableau des mesures :
Introduction On renouvelle cette dernière opération pendant des différentes dates
pour les 10 échantillons . On note dans un tableau le volume VE qui
correspond à chaque date .
t(min) 0 2 6,0 10 15 20 25 30 40
VE (ml) 0 5,0 10 14 16 17 17,8 18.4 19
n(I2 )mmol
x(mol)

Exploitation
1. Expliquer pourquoi on verse l’échantillon du mélange
réactionnel dans de l’eau glacée avant le titrage ?
La surveillance en continu des réactions chimiques est indispensable 2. Dresser un tableau d’avancement correspond à la réaction de
pour assurer la sécurité de l’installation et la qualité des produits obtenus dosage du diiode par les ions thiosulfate .
* comment assurer le contrôle d’une réaction chimique ?
3. Déterminer l’expression de la quantité de matière formée n(I2 )
* Comment définir la vitesse d’une réaction chimique ?
en fonction du volume VE et la concentration molaire C de la
I. Méthodes utilisées en cinétique chimique solution thiosulfate de sodium .
3. Dresser le tableau d’avancement de la réaction correspond à la
Effectuer le suivi temporel d’une transformation chimique , c’est transformation étudiée et déterminer l’expression de la quantité de
connaître la composition du mélange réactinnel à chaque instant (la matière ni (I2 ) du diiode formée à l’instant ti en fonction de
cinétique chimique ) . l’avancement xi pour l’échantillon i
Pour suivre l’évolution du système chimique au cours de la
transformation , il suffit de connaître l’avancement x en fonction du III. Vitesse de réaction
réaction et et le
le temps
tempsdededemi-réaction
demi-réaction
temps t. X peut être déterminer comme quantité de matière formée ou 2. Comment peut-on déterminer la vitesse volumique d’une
consommée . réaction àpartir de la courbe x = f (t) ?
Divers méthodes peuvent être utiliser : titrage , conductimétrie, Exemple :
pressiométrie . Elles ne doivent pas perturber l’évolution du système Comparer la vitesse volumique de la réaction de l’activité précédente
chimique étudié mais doivent , dans tous les cas , permettre d’établir le aux instants t = 0 et t = 15min
graphe de l’avancement de la transformation en fonction du temps . Méthode graphique : ( )
II. Méthode chimique : le titrage * Pour t = 0min : v(t = 0) =
1
.
dx
( ) V T dt t=0
Activité 1 : Dosage des ions iodures I− par l’eau oxygénée H2 O2
dx
On prépare 10 bécher de 100mL contenant chacun 20mL d’eau glacée , qui représente la pente de la tangente au courbe x=f(t) à
dt t=0
placés dans un bain marie qui contient de l’eau liquide et la glace . ( ) t=0
l’instant
À un instant pris pour origine des dates (t=0) , on réalise un mélange dx ∆x xA − x0
≃ =
réactionnel (S) dans un bécher de 200mL. On verse un volume dt t=0 ∆t tA − t0
V1 = 50, 0ml d’une solution d’eau oxygénée de concentration Le volume total du mélange réactionnel VT = 0, 1l
C1 = 5, 3 × 10−2 mol/l en ajoutant quelque gouttes d’acide sulfurique et 1, 9 × 10−3
v(t = 0) = = 3, 11 × 10−3 mol/l.min
un volume V2 = 50, 0ml d’une solution de iodure de potassium de 6, 1 × 0, 1
concentration en soluté apporté C2 = 2, 0 × 10−1 mol/l . On ajoute au
mélange un peu d’empois d’amidon . (On déclenche le chronomètre ) en * Pour t = 15min
agitant le mélange réactionnel . ( )
1 dx
À l’instant t = 2min on prend un volume V = 10, 0ml du mélange v(t = 15min) = .
VT dt t=15min
réactionnel et on le verse immédiatement dans l’un des béchers ( )
contenant de l’eau glacée . dx
qui représente la pente de la tangente au courbe x=f(t) à
On dose le diiode formée I2 (aq) de l’échantillon prélevé par une dt t=15min
solution aqueuse titrante de thiosulfate de sodium l’instant t = 15min ,

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( )
dx

∆x xC − xB
=
Notion d’équilibre chimique
dt t=15min ∆t tC − tB Chapitre 3
Le volume total du mélange réactionnel VT = 0, 1l
Les axes
0.5 × 10−3
v(t = 15min) = = 0.28 × 10−3 mol/l.min 1 Introduction
18 × 0 1

2 Qu’est ce qu’une réaction acido-basique ?

3 Comment définir et mesurer le pH ?

4 Une transformation chimique est-elle toujours totale ?


Introduction

d’après cet exemple on a v(t = 15min) < v(t = 0) . La vitesse volumique


de la réaction décroît au cours du temps
IV. Comment interpréter les différents facteurs
cinétiques au niveau microscopique ?
1. Agitation thermique
Les entités chimiques présentes dans un fluide sont en mouvement Afin d’obtenir un bon rendement , le pH d’une terre agricole doit être
rapide , incessants et désordonnés . Elles sont amenées à se heurter et la adapté à la culture choisie .
fréquence des chocs est très élevée . Plus la température est élevée , * Comment peut-on ajuster le pH d’un sol ?
plus la vitesse des entités et la fréquence des chocs augmentent . I. Qu’est ce qu’une réaction acido-basique ?
La fréquence des chocs est le nombre des chocs par unité du temps . 1. Couple acide/base
On considère deux entités A2 et B2 , les multiples chocs entre ces entités
sont à l’origine de leur transformation en molécules AB
Application 1
écrire les demi-équations des couples acido-basiques suivants :
A2 + B2 7−→ A − B + A − B chocs efficaces
H3 O+ (aq)/H2 O(l) H2 O(l)/HO− (aq)
A2 + B2 7−→ A − A + B − B chocs non efficaces
2−
Pour qu’un choc soit efficace , c’est à dire pour qu’il y a apparition de HCO− 3 (aq)/CO3 (aq) (CO2 , H2 O)(aq)/HCO− 3 (aq)
molécules A-B , il faut casser la liaison A-A et la liaison B-B pour
former deux liaisons A-B . la cassure des liaisons nécessite un apport 2. Réaction acido-base
d’énergie . Application2
1. Écrire les équations des réactions acido-basique entre :
a. l’acide du couple H3 O+ (aq)/H2 O( et la base du couple
NH4+ (aq)/NH3
b. l’acide du couple H2 O(l)/HO− (aq) et la base du couple
NH4+ (aq)/NH3 (aq)
c. l’acide du couple CH3 COOH(aq)/CH3 COO− (aq) et la base du
couple HCO− 26
3 (aq)/CO3 (aq)

II. Comment définir et mesurer le pH ?


1. Définition du pH
Application3
On dispose de quatre solutions aqueuses (A) , (B) , (C) et (D). les
concentrations en ions d’oxonium H3 O+ dans les solutions (A) et (B
valent respectivement : [H3 O+ ]A = 2, 0 × 10−3 mol/l ,
[H3 O+ ]B = 5, 1 × 10−5 mol/l et le pH des solutions(C) et (D)valent
respectivement :pHC = 2, 8 et pHD = 8.9 .
1. calculer le pH des solutions (A) et (B)
2. calculer les valeurs des concentrations en ions [H3 O+ ] dans les
solutions (C) et (D)
3. Comment varie la concentration en ion oxonium[H3 O+ ] lorsque le
pH augmente ? Justifier votre

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2. Mesure de pH Exploitation :
La mesure de pH permet de déterminer la concentration en ions
+ 1. Écrire l’équation de la réaction acido-basique qui se produit
d’oxonium [H3 O ] et aussi l’état final d’une réaction chimique lorsque
le pH se stabilise sur une valeur donnée . entre l’acide éthanoïque et l’eau .
Pour déterminer le pH d’une solution en utilise deux méthodes : 2. Calculer à l’aide des données figurant sur le document ci conter
☞ papier pH ou indicateur coloré est méthode moins précise . la quantité initiale d’acide éthanoïque
☞ Pour effectue une mesure précise , on utilise un pH mètre . 3. Dresser un tableau d’avancement de la réaction et à partir de la
L’incertitude de mesure avec un pH mètre est à peu près de O,1 jusqu’au valeur du pH déterminer l’avancement final de la réaction .
0,05 .
4. Comparer l’avancement maximal et l’avancement final .
5. Calculer le taux d’avancement final de la réaction pour l’activité 2
Application4
Une solution d’acide benzoïque , C6 H5 CO2 H(aq), de volume V et de
concentration molaire apportée 1.0 × 10−3 mol/l, a un pH égal à 3.6
1. Écrire l’équation de la réaction entre l’eau et l’acide .
2. Calculer le taux d’avancement final de cette réaction . Commenter la
valeur trouvée .

3. Comment définir l’état d’équilibre d’un système chimique ?


a. Sens d’évolution d’un système chimique .
Comment utilise t-on un pH-mètre ? Activité 3 :
* Avant l’utilisation on doit rincer la sonde à l’eau distillée ; Ajoutons au système chimique précédent 0,50g déthanoate de sodium
* On étalonne le pH-mètre avec deux solutions étalons , de pH connu : solide , CH3 COONa , après agitation la mesure du pH est 5.10 .
- le premier réglage se fait avec une solution étalonnée de pH = 7 ; 1. comment évolue le pH du système chimique ?
- Le deuxième réglage se fait avec un pH = 4 le cas où la solution
2. Dans quel sens le système chimique a-t-il évolué ?
étudiée est un acide ou pH = 9 le cas où la solution étudiée est une base .
* Lorsque on termine nos mesures , on rince la sonde avec de l’eau 3. Comparer les deux sens d’évolutions dans les deux cas ?
distillée et on la met dans sa pochette .
b. L’état d’équilibre d’un système chimique
Remarque
Comment définir un état d’équilibre chimique ?
Toute concentration déduite d’une mesure de pH devra être exprimée Une solution aqueuse S d’acide méthanoïque HCO2 H de volume
avec , au plus , de deux chiffres significatifs . V=1,00L est obtenue en apportant une quantité ni = 5, 00 × 10−3 mol
III. Une transformation chimique est-elle toujours d’acide méthanoïque dans le volume d’eau nécessaire . Le système
obtenu est le siège d’une transformation chimique modélisée par une
totale réaction d’équation :
1. Mis en évidence d’une transformation totale . HCOOH(aq) + H2 O(l) ⇌ HCOO− (aq) + H3 O+ (aq)
Activité 1
Le gaz chlorure d’hydrogène HCl(g) est très soluble dans l’eau . C’est L’avancement final xi de cette réaction est à xf = 0, 86 × 10−3 mol .
une réaction d’acide base où intervient les deux couples suivants : Quel est, en quantité de matière, la composition du système dans l’état
H3 O+ (aq)/H2 O(l) et HCl(g)/Cl− (aq) final ?
On dissout un volume V = 0, 24l de chlorure d’hydrogène de Application5
concentration C0 dans un litre de l’eau distillée .
On mélange une solution aqueuse A contenant , entre autres, 1, 00mmol
Le pH-mètre indique la valeur de 2,00
d’ions Mg2+ (aq) , avec une solution aqueuse B contenant , entre autres ,
Exloitation 1, 20mmol d’ions carbonates CO2− 3 (aq). Un précipité de carbonate de
1. Calculer la quantité de matière initiale du chlorure d’hydrogène ;
magnésium , MgCO3 (s), apparaît .
2. Dresser un tableau d’avancement pour cette transformation ; On filtre le mélange obtenu , le précipité est séché , puis pesé . On trouve
3. En déduire les concentrations effectives qui existent dans la m(MgCO3 ) = 49mg.
solution à la fin de la transformation 1. Écrire l’équation de la réaction de précipitation . Quel est
4. Calculer la valeur du pH de la solution et la comparer avec celle l’avancement maximal de cette réaction ?
qui était mesurée . quelle est votre conclusion ? 2. Calculer l’avancement final de la réaction ainsi que le taux
d’avancement final .
2. Mise en évidence d’une transformation non totale 3. Quelle est la composition du système dans l’état final ? Est-ce un état
Activité 2 : d’équilibre ?
Dans une fiole jaugée de volume V0 =
500, 0ml, partiellement remplie d’eau dis-
tillée , on verse avec précaution un volume
V = 1, 0ml d’acide éthanoïque (ou acétique
) CH3 COOH noté HA, puis on complète
jusqu’au trait de jauge et on homogène la
solution obtenue .
À l’aide d’un pH-mètre on mesure le pH de
la solution , la valeur obtenue de cette me-
sure est : pH = 3, 10

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Quotient de réaction - constante d’équilibre II. Quotient de réaction dans l’état d’équilibre
Chapitre 4 Application3
On plonge une cellule conductimétrique dans un volume V d’une
Les axes solution S d’acide éthanoïque de concentration apportée
1 Introduction C = 5, 0 × 10−2 mol/l, on trouve σ = 343µS/cm à 25◦ C.
1 Quelles sont les concentrations des espèces ioniques dans cette
solution à l’état d’équilibre ?
2 Comment définir un quotient de réaction ? On donne : λH3 O+ = 35, 0mS.m2 /mol ; λCH3 CO− = 4, 09mS.m2 /mol
2
2 Quelle est la valeur de Qr,eq dans l’état d’équilibre ?
3 Quotient de réaction dans l’état d’équilibre Réponse :
la valeur de Qr,eq dans l’état d’équilibre :
4 Constante d’équilibre
Qr,eq = 1, 6 × 10−5

5 De quel paramètre dépend le taux d’avancement final ? III. Constante d’équilibre


Introduction 1. La valeur du quotient de réaction dans l’état d’équilibre
dépend-t-ellede l’état initial ?
Application4
On mesure la conductivité d’une solution S’ d’acide éthanoïque de
concentration molaire C′ = 5, 0 × 10−3 mol/l.
La valeur de la conductivité vaut σ′ = 0, 107mS /cm à 25◦ C.
1 En utilisant la même méthode précédente , déterminer le quotient
Q′r,eq de réaction à l’état d’équilibre .
2 Comparer la valeur obtenue avec celle de l’application précédente .
conclure
IV. De quel paramètre dépend le taux d’avancement
Lors d’efforts intenses , la régulation du pH du sang met en jeu divers final ?
équilibres chimiques . 1. Taux d’avancement final et constante d’équilibre
* Quelle grandeur caractérise un équilibre chimiques ?
Application4
I. Comment définir un quotient de réaction ? On mesure à 25 C la conductivité σ1 et σ2 de deux solution S1 , l’acide

Le quotient de réaction est une grandeur qui caractérise un système éthanoïque et S2 l’acide méthanoïque , de même concentration apportée
chimique dans un état donné. Sa valeur , au cours de la réaction , nous C = 5, 0 × 10−2 mol/l, on trouve successivement σ1 = 343µS/cm et
renseigne sur l’évolution du système considéré . Son expression dépend σ2 = 1129µS/cm
de la nature du système .
1. Systèmes ne comportant que des espèces dissoutes Acide Constante d’équilibre
Acide éthanoïque K1 = 1, 6 × 10−5
Application1 Acide méthanoïque K2 = 1, 6 × 10−4
On considère la réaction chimique entre le diiode I2 (aq) dissout dans
l’eau et les ions thiosulfate S2 O2− Quelles sont les concentrations des espèces ioniques dans ces deux
3 (aq) modélisée par l’équation
1

chimique suivante : solutions ?


On donne : λH3 O+ = 35, 0mS.m2 /mol ; λHCO− = 5, 46mS.m2 /mol
2
I2 (aq) + 2S2 O2− − 2−
3 ⇌ 2I (aq) + S4 O6 (aq) 2 Quelle est , dans chaque cas , les valeurs du taux d’avancement
final de la réaction entre l’acide et l’eau ? Conclure
A l’instant t les concentrations des espèces chimiques en solution est :
2. Taux d’avancement final et état initial
[I2 ] = 1, 0 × 10−3 mol/l, [S2 O2−
3 ] = 2, 0 × 10 mol/l
−3
Exercice d’application 6 :
On mesure à 25 C la conductivité de divers solutions d’acide éthanoïque

[I − ] = 5, 0 × 10−2 mol/l, [S4 O6 ] = 2, 0 × 10−4 mol/l


à divers concentrations apportées C :
Calculer le quotient de réaction qui correspond au sens direct de la
réaction (1) C(mol/l) σ(mS/cm
3. Propriétés du quotient de réaction 5, 0 × 10−2 0, 343
1, 0 × 10−2 0, 153
Application2
5, 0 × 10−3 0, 107
Une solution aqueuse , de volume V, est obtenue en introduisant dans
l’eau 10, 0mmol d’acide benzoïque et 20, 0mmol d’éthanoate de sodium .Quelle est , dans chaque solution , les valeurs du taux d’avancement
final de la réaction entre l’acide et l’eau ? Conclure
1 Écrire l’équation de la réaction entre l’acide benzoïque et les ions
éthanoate , puis établir le tableau d’avancement .
2 Donner l’expression du quotient de réaction pour un état donné et
l’exprimer en fonction de l’avancement . Conclure .

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Transformation et réaction acido-basique III. Comment comparer le comportement d’acides
Chapitre 5 ou de bases en solution ?
1. Comparaison des solutions acides .
Les axes
activité expérimentale
on considère deux solutions S1 et S2
1 Introduction
S1 solution acide éthanoïque CH3 COOH KA (CH3 COOH/CH3 COO− ) = 1, 8.10−5 pH = 3, 4
2 Comment défini et utiliser le produit ionique de l’eau ? S2 solution acide méthanoïque HCOOH KA (HCOOH/HCOO− ) = 1, 8.10−4 pH = 2, 9

3 Comment définir la constante d’acidité d’un couple acide/base ? 1. Écrire l’équation de la réaction lorsqu’on fait dissoudre l’acide HA
dans l’eau
4 Comment comparer le comportement d’acides ou de bases en 2. Donner l’expression du taux d’avancement final de cette réaction en
solution ? . fonction du pH et de la concentration apportée C .
3. Compléter le tableau suivant :
5 Titrages acido-basiques
acide acide éthanoïque acide méthanoïque
Introduction pH 3,4 2,9
τ —- ——
KA 1, 8.10−5 1, 8.10−4
pKA ——- ———

4. Comment varie le taux d’avancement final en fonction du pH des


solutions acides de même concentration ?
5. Quelle est l’influence de laa valeur de la constante d’acidité KA sur le
taux d’avancement final ?
Le pH de l’eau d’un aquarium doit être maintenu entre 6,5 et 7,5 ; car la
6. Écrire l’expression de KA en fonction de τ le taux d’avancement final
diminution du pH favorise la multiplication du nombre de quelques
dans le cas d’un acide .
bactérie qui consomme le dioxygène dissout dans l’eau et
l’augmentation du pH favorise la sédimentation du carbonate de 2. Comparaison des solutions basiques
calcium sur les feuille des plantes qui existent dans l’aquarium . activité expérimentale 2
Soient les deux solutions S1 et S2
* Quelle sont les lois qui agissent sur les équilibres acido-basique ?
* Comment peut-on distinguer un couple acide/base ? S1 solution d’ammoniac NH3 KA (NH4+ /NH3 ) = 6, 3.1010 pH = 10, 6
S2 méthylamine CH3 NH2 KA (CH3 NH3+ /CH3 NH2 ) = 2.10−11 pH = 11, 4
* Quels sont les principes du dosage acido-basique et comment le
réalise-t-on ? Exploitation
I. Comment défini et utiliser le produit ionique de 1. Écrire l’équation de la réaction lorsqu’on fait dissoudre la base B dans
l’eau ? l’eau
2. Donner l’expression du taux d’avancement final de cette réaction en
1. Autoprotolyse de l’eau fonction du pH et de la concentration apportée C .
☞ L’eau H2 O : une base pour le couple H3 O+ (aq)/H2 O(l) 3. Compléter le tableau suivant :
☞ acide pour le couple H2 O(l)/HO− (aq) .
la base ammoniac méthylamine
L’eau est un ampholyte
pH 10,6 11,4
il existe une réaction acido-basique enter l’acide H2 O et la base H2 O τ
d’équation chimique : H2 O(l) + H2 O(l) ⇌ H3 O+ (aq) + HO− (aq)
KA 6, 3.10−10 2.10−11
Cette réaction est appelée autoprotolyse de l’eau , pKA
À 25◦ C , dans l’eau pure :
pHeq = 7 , V = 1l la masse volumique de l’eau ρeau = 1g/ml 4. Comment varie le taux d’avancement final en fonction du pH des
2.Taux d’avancement final de la réaction d’autoprotolyse solutions basiques de même concentration ?
5. Quelle est l’influence de la valeur de la constante d’acidité KA sur le
Établissons le tableau d’avancement relatif à cette réaction : taux d’avancement final ?
3. Produit ionique de l’eau 6. Écrire l’expression de KA en fonction de τ , le taux d’avancement final
Application1 dans le cas d’une solution basique .
On dispose de deux solutions A et B . À 25◦ C , la concentration en ions 3. Domaines de prédominance
HO− dans la solution A vaut : [HO− ]A = 5, 5 × 10−3 mol/l et le
pH de la solution B vaut pHB = 8, 4 .
En utilisant les propriétés de la fonction log . Déterminer
1 Le pH de la solution A
2 la concentration en ions HO− dans la solution B .

4. Solutions neutres, acide , basique

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4. Diagramme de distribution V.Titrages acido-basiques
1. Qu’est ce qu’un titrage acido-basique ?
α(A) α(B) b. Titrage acido-basique.
1
Activité :
0.8 Dosage d’ une solution d’acide éthanoïque par une solution de soude .
On place dans un becher , un volume Va = 20ml de solution d’acide
0.6
éthanoïque de concentration Ca = 12, 4mmol/l, On y ajoute
progressivement à l’aide d’un burette graduée une solution de soude de
0.4
concentration Cb = 20, 0mmol/l . À l’aide d’un pH-mètre , on suit les
variation du pH de la solution contenue dans le bécher . Les valeurs du
0.2
pH de la solution aprés chaque ajout de solution de la soude figurent
0
dans le tableau suivant :
0 2 4 6 8 10 12 14
pKA VB (ml) 0 2 4 6 8 10
pH 3.3 4.1 4.4 4.7 5 5.4
5. Indicateurs colorés 12 12.2 12.4 12.6 14 16 18
Définition : 6.2 6.5 8.3 10.1 11 11.3 11.5
les indicateurs colorés acido-basique sont constitués par des couples * L’équation de la réaction de titrage :
acide/base dont les espèces conjuguées ont des teintes différentes dans
une solution aqueuse . Exemple le BBT la forme acide prend une teinte CH3 COOH(aq) + HO− (aq) −→ CH3 COO− (aq) + H2 O(l)
jaune et la forme basique prend une teinte bleue .
Un indicateur coloré, constitué par le couple acide/base , HInd/Ind− . * La représentation graphique pH = f (Vb) :
L’équation de la réaction de HInd avec l’eau est :
12 Q
P
− +
HInd(aq) + H2 O(l) ⇌ Ind (aq) + H3 O (aq)
10
[Ind− ].[H3 O+]
Elle se caractérise par une constante d’acidité KA : KA = E
[HInd] 8
(
[Ind− ]
) N
pH

Qu’on peut l’écrire sous la forme suivante : pH = pKA = log 6


[HInd]
[Ind− ] 4
La teinte de l’indicateur dépend du rapport suivant : c’est à dire
[HInd] M
de la vleur de pH 2 dpH
[HInd] = g(VB )
La solution prend la teinte de la forme acide si > 10 c’est à dire dt
[Ind− ] 0
que 0 5 10 15
pH < pKA − 1 VB (ml)

[Ind− ]
Elle prend la teinte de la forme basique si > 10 c’est à dire que
[HInd]

pH > pKA + 1
Dans le cas où [HInd− ] = [Ind] Aucune forme ne prédomine , d’où la
couleur de la solution , c’est la superposition de deux teintes acide et
basique , c’est la teinte sensible de l’indicateur coloré , dans ce cas
KA = [H3 O+ ] et pH = pKA
On appelle la zone pKA − 1 < ph < pKA + 1 zone de virage de
l’indicateur coloré où la concentration de ces deux formes acide et base
ont même ordre de grandeur et l’indicateur prend la teinte sensible .

teinte HInd teinte Ind−


pKA pH
• • •
pKA − 1 pKA + 1
teinte sensible

Indicateur coloré et zone de virage

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