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METHOD’ mathématiques Terminales $ 180 methodes WUTencieecteeli(erss (Ellipse) Bruno CLEMENT collection dirigée par Xavier MERLIN METHOD’ Mathématiques Terminale $ 180 méthodes 90 exercices corriges Bruno CLEMENT Agrégé de |'Université Dans la collection Methodix dirigée par Xavier Merlin * CHIME classes préparatoires scientifiques ~ METHODIX Chimie - 200 méthodes, 150 exercices comrigés, 352 pages. * MATHEMATIQUES classes préparatoires scientifiques ~ METHODIX Les maths 4 I'écrit - Compléments de méthodes et 13 problémes méthodiquement corrigés, 240 pages. ~ METHODIX Algébre. Nouvelle édition - 250 méthodes, 250 exercices corrigés, 400 pages. - METHODIX Analyse. Nouvelle édition - 300 méthodes, 250 exercices corrigés, 384 pages. classes préparatoires économiques et commerciales ~ METHOD'H Les maths 4 I’écrit - Problames méthodiquement corrigés, 272 pages. - METHOD'H La cuisine aux épices - 285 méthodes et exercices méthodiquement corrigés, 448 pages. classes terminales - METHOD'ES - 100 méthodes, 80 exercices corrigés, 320 pages. * PHYSIQUE classes préparatoires scientifiques ~ METHODIX Physique 1 - 200 méthodes, 150 exercices comrigés, 384 pages. - METHODIX Physique 2 - 200 méthodes, 70 exercices corrigés, 320 pages. ISBN 2-7298-1236-9 © EEllipses Edition Marketing .A.. 2003 532, re Bargue 75740 Pans cedex 5 Le Code de a proprié inteecwelle nuts ux wees de aricle L 122-52 e133) ‘une pt, que ler «copies ou reproductions stictement eserves A usage ev du copie et non desnées une uation cle gue pat. que les aralyses ees courte cations ans un but deserple et dillon» tgue eprsenation ou Feproducion irae ou Parle fae sans le consenteret de acu ou dees ayats doo ayant cause ite » {are L122), Cote fepésomation ou reproduction, par quelque prosflé que ce sit constiaerat une ‘ontefgon sancionnse par le ances L. 3882 er suivante dl Code de fy propre Préface G Ia nouvelle édition Amilecteur, En te procurant Ia nouvelle édition de Méthod’s, tu rejoins un club trés fermé, celui des 6l8ves qui ont choisi de se donner les moyens de réussir grace au seul Outil vraiment efficace : la méthode. La méthode est en effet le principe de base, le fil rouge, qui guide depuis Vorigine - c’est-G-dire prés de dix ans - la collection MéthodiX, et qui a fait ses preuves, Chaque chapitre des différents ouvrages qui la composent est ainsi décliné en une liste exhaustive de méthodes qui permettent de résoudre systématiquement et rapidement l'ensemble des exercices ou des problémes qui peuvent étre rencontrés tout au long de l'année dans des épreuves écrites ou orales. Le cours est, bien entendu, nécessaire, et ses principaux résultats doivent étre parfaitement connus avant toute chose. Mais il ne saurait suffire. Combien d'éléves a-t-on vu qui, malgré une bonne mailrise de leur cours, ne parve- Naient méme pas a démarrer un exercice ? Dans la plupart des cas, iis man- quent tout simplement de méthode. Le cours sans les méthodes, c'est le savoir sans le savoir-faire : ga ne sert & tien. Cet ouvrage est par conséquent nécessaire pendant l'année scolaire afin dassimiler utilernent le cours en vue des exercices, et 4 plus forte raison indis- pensable dans la perspective de la préparation aux épreuves du Bac. A plus long terme, il gidera aussi tous ceux qui envisageront de poursuivre I'étude des disciplines scientifiques en classes préparatoires ou a |’université. En les familia- risant dés maintenant a la démarche méthodique, il leur fera gagner un temps précieux pour I'avenir : on ne prend jamais les bonnes habitudes trop tét. De ce point de vue, il faut souligner ce qui fait la spécificité de cette collec- tion scientifique, qui est, aujourd'hui encore, Ia seule & proposer des ouvrages construits strictement sur le méme modéle, & Ia fois pour l'enseignement secondaire et I'enseignement supérieur. Finalement, le souci de la collection Méthodix tient en une phrase : a¢com- pagner les éléves tout au long de leur parcours, avec le souci permanent de les guider efficacement vers Ia réussite, Xavier MERLIN décembre 2002 Avant-propos «En esprit de géométrie, les principes sont palpa- bles,...; et il faudrait avoir tout 4 fait esprit faux pour raisonner sur des principes si gros qu'il est presque impossible quils échappent » PASCAL, Pensées, Pensée (1) Pascal dit vrai : les principes mathématiques sont simples. Vous savez par exemple que résoudre une équation consiste 4 trouver ses solutions. Par contre, on ne sait résoudre exactement que quelques équations. Cet exemple montre que le principe sans la méthode n'est rien. LA METHODE : c'est le fon- dement de METHODS, qui vous donne la liste des méthodes mathémathiques 4 maitriser pour répondre 4 la plupart des questions qui peuvent vous étre posées ; au cours de fannée, au BAC S, ou aux concours (FESIC, ENI...). Ce manuel vous propose donc de découvrir les mathématiques de 'essentiel, ce qui vous aidera 4 optimiser votre préparation durant l'année et & ne pas stresser 4 instant des ultimes révisions. Les chapitres de méthodes comportent trois rubriques Les méthodes : 180 méthodes vous permettront de répondre aux questions posées. Elles couvrent ensemble du programme, en enseignement obligatoire, comme en spécialité et sont toujours ilustrées par un ou plusieurs exemples. Les réflexes, astuces, erreurs, conseils pour les 6preuves : Parce quil suffit parfois d'une petite indication pour déclencher une méthode on vous conseille d'apprendre par coeur les rubriques "réflexes". Parce que Ia plupart d'entre vous bloque souvent sur les mémes difficultés, connate les astuces qui les débloquent améliorera vos performances Parce qu'une erreur classique n’en est pas moins grave et qu'elle agace sou- vent le correcteur, les connaitre vous évitera de perdire inutilement des points. Parce quiun comportement intelligent consiste 4 s'adapter & ceux qui vous Jugent, il est indispensable de connaitre ce qui se dit dans les jurys. Vous trou- verez en particulier des conseils pour oral des concours (et pour le rattrapage, mais je vous déconsellle de reprendre « maths » avec 18 4 'éctit...). Les chapitres d’exercices comportent deux rubriques : Les exercices : prés de 90 extraits d'épreuves écrites, ou d'exercices que on peut vous poser & loral, ont été selectionnés. Les comtigés : ils sont méthodiques et rédigés pour vous permettre dlassimiler les méthodes. Et maintenant, au travail Table des matiéres ENSEIGNEMENT OBLIGATOIRE Chapitre 1. Méthodes d'étude de signe........ 1. Signe de polynémes et de fraction rationnelles onennanesaesnense] 2. Signe d'expressions trigonométriques 3. Autres méthodes..... Chapitre 2. Méthodes pour construire un tableau de variations 1. Comment calculer une dérivée 27 2. Comment caiculer des limites ? 32 3. Méthodes spécifiques pour les fonctions Considérées Comme fedOUTADIES .....snetstnseseatnnesienmanatnnninasene 40 Chapitre 3. Méthodes intervenant immédiatement aprés un tableau de variation: 1. Méthodes concemant les courbes... 2. Autres méthodes sststetseeses ise a Chapitre 4. Méthodes sur le raisonnement par récurrence et les suites . 1. Le raisonnement par récurrence serena 2. Comment étudier les suites arithmétiques et geométriques 7 162 3. Comment étudier le sens de variation d'une suite ? ... 4, Comment étudier a limite d'une suite 2... Chapitre 5. Méthodes de calcul intégral 1. Méthodes de Calcul diNtEQPAIES vse sseatinensnneseneve 76 2. Utilisation du Calcul INtEQFAL soe oe 85 Chapitre 6, Méthodes sur les logarithmes, les exponentielles, les puissances et les 6quations différentielles.. 1. Méthodes d'Stude de signe ..sscssssansnnnsnnnnsen von T 2. Comment construire un tableau de variations ? . 3. Méthodes intervenant aprés un tableau de variations... ne 109 4, Méthodes concernant les équations différentielles ...... overnite 6 Chapitre 7. Méthodes sur les probabilités.. 1. Méthodes de dénombrement ....co- seen soe 128 2. Méthodes de calcul de probabilités estes soo 134 3. Variables aléatoires - Schéma de Bemoull - Lois... se 144 6 Table des matiéres Chapitre 8. Méthodes sur les nombres complexes... 1. Méthodes de calcul dans € .. 2. Méthodes géométriques...... Chapitre 9. Méthodes de géométrie. 1. Méthodes utilisant les barycentres.... 179 2. Méthodes de calcul du produit scalaire. 185 3. Méthodes sur les droites et les plans...... 187 ENSEIGNEMENT DE SPECIALITE Chapitre 10, Méthodes sur les transformations du plan (rappels de 1'° S) 1. Formulaire donnant des résultats fondamentaux..... 2. Méthodes de 1'° souvent utilisées en Terminale. Chapitre 11. Méthodes sur les similitudes. 1, Méthodes de géométrie pure : 2. Méthodes analytiques utilisant les complexes Chapitre 12. Méthodes d'arithmétique 1. Méthodes sur la divisibilité dans IN tee sensunes lesanvens 229 2, Méthodes sur le PGCD, le PPCM, et les nombres premiers entre eux... 237 3, Autres méthodes ao Chapitre 13. Méthodes sur les surfaces. 1. Comment décrire une surface d'équation Connue ...... 253 2. Cas particulier des surfaces PEquation 2 = (LY) m-nmesn evreeneee 259 EXERCICES ET CORRIGES Chapitre 2 oa 269 Chapitre 3 277 Chapitre 4 287 Chopitre § .... 295 Chapitre 6 305 CHAPINE 7 oaessen 319 Chopitre 8 .... 331 Chapitre 9 341 Chopitre 11 351 Chopitre 12 367 Chapitre 13, ER ear eer reer evsenee S75, | Chapitre 1 METHODES D'ETUDE DE SIGNE 90 % des questions posées dans le probléme d'analyse du BAC concernent les fonctions, Pour répondie 4 beaucoup d'entre elles (ex: étude de variations, limites), vous devrez étudier un signe. Le but de ce chapitre est de répertorier les méthodes qui vous permettront de le faire vite et bien, Nous allons voir comment étudier le signe : 1) de polynémes et de fractions rationnelles, 2) d'expressions trigonométriques, 3) d'expressions plus spécifiques (Ex : sinx - x: x - Vx? +1... Ce chapitre ne comporte pas d'exercices car d'une part, il y a un ou plusieurs exempies pour chaque méthode, et d'autre part, de nombreuses études de signe dans les chapitres suivants. 1. Signe de polynémes et de fractions rationnelles Quand on sait étudier le signe de chaque terme d'un produit (ou d'une fraction), on sait 6tudier le signe de ce produit (ou de cette fraction) en construisant un tableau d'étude de signe. Ici les méthodes consistent & factoriser les polynémes sous forme de produits de facteurs de Ia forme ax+b, ou ax? +bx+c, car ces termes sont les seuls pour lesquels on a des théorémes. METHODE 1 : Savoir abandonner I'inutile Principe Quand une fraction se présente sous forme « sympathique », clest-a-dire quand son numérateur et son dénominateur sont écrits sous forme de produits dont on sait étudier le signe de chaque terme, on ne s‘occupe pas des termes positifs pour faire l'étude du signe. Chapitre 1 Erreur classique Oublier de retirer !es valeurs pour lesquelles |a fraction n'est pas définie, c’est-d- dire les valeurs qui annulent le dénominateur. (x~2)(x? +1) i Exemple : Etudier le signe de ———A_! (x+1) On constate dans un premier temps que Ia fraction n'est pas définie pour x=-1 41 Sur R - {-l}ona oan?” Odonc Ia fraction est du signe de x - 2. ot Par conséquent f > O sur ]2:+<[ et f 0 alors P(X) est du signe de a en dehors des racines et du signe de - a entre les racines. l Maladresse classique Méditez sur cette petite perle : « x? +1 a pour discriminant - 3 qui est négatif done x? +1 <0». lly a deux erreurs et une maladresse @) Erreur 1: Le discriminant nest pas ~ 3, mais - 4. b) Erreur 2: Ce n'est pas parce qu'un discriminant est négatif que expression test. c) Comment faire plus simple ici: x? est positif, donc x? +1 lest aussi! (On peut aussi utiliser le théoréme : A < 0, donc P(x) est du signe de a = 1, done positif.) Morallité : Réfiéchissez avant dlutiliser ce théoréme (valable pour tous les théorémes...), @ Exemple : Soit f définie par f(x) = -2x? + 3x + 9/(x- 1) -x +4). Etudiez le signe de f. Les racines de -2x? + 3x + 9 sont - 3/2 et 3. Les racines de (x - 1) - x + 4) (qui scrit ax? +bx+¢ développé) sont | et 4. On en déduit le tableau ci-dessous Méthodes d'étude de signe. 9 3 -2 73 1 34 te 26+ 3x49) = + + — ODE), -~b6+f+ $6 - “TPP eb METHODE 3 : Penser au regroupement par termes = Principe C'est la premiére méthode que l'on vous a apprise pour factoriser : on fait apparatire un facteur commun, que Hon factorise 4 son tour, jusqu’aé obtenir un produit dont on salt étudier le signe. Conseil Si au bout de 2 mn vous n'avez rien vu : essayez une autre méthode. Exempla : Soit P tel que P(x) = x? - 5x? - 2x +10. Factorisez P sous une forme permettant d’étudier son signe. On remarque assez facilernent (si on a une bonne vue !) que l'on peut écrire POX) = x2(x-5)-2(x-5)=(x-5(x?-2), ce qui permet ensuite d'étudier le signe de PO). METHODE 4 : Penser @ utiliser les identités remarquables ™ Rappels On rappelle juste les identités que vous connaissez le moins bien (a + by = o + 3a% + Sab? + b® (a-b)? = o°-30% + 3ab?-b? a —b® = (a-b) (a? + ab +b?) a + b® = (a +b) (a?-ab +b?) Principe Un polyndme de degré 2 ou 3 peut contenir une identité remarquable. Dans ce cas, il se factorise directement, et son signe découle immédiatement de cette factorisation, mW Exemple : Soit P tel que P(x) = x9 + 3V3 x? + 9x4 33 Etudiez le signe de P. 10 Chapitre 1 POX) <0 sur x3] P(x) > 0 sur bs: +f que P() = (x + ¥3 )° donc METHODE 5 : Comment factoriser avec la méthode de Horner ™ Principe Cette méthode permet de factoriser par (x - a) un polynéme pour lequel a est racine. Elle repose sur la raiisation d'un tableau. Cas d'application Cette méthode est trés efficace quand il y a une racine évidente (- 2 1 ou 2) et que le polynéme est de degré inférieur ou égal & 3 § Construction et utilisation du tableau La méthode se décompose en 4 étapes. Pour que tout soit bien clair, on va vous expliquer sur un exemple typique. On a choisi la factorisation de P défini par PQ) = x? +3x+14 parx + 2, ce qui est possible car ~ 2 est racine de P. 1) Mettre en place le tableau 3 | 4 <— onpilace sur cette ligne les + coefficients de P dans Fordre des puissances d&crois- Y rt sontes (r/oubliez pas le 0). Racine évidento S32 On abaisse le coetficient du forme de plus haut degre. 2) Appliquer une premiére fois l'algorithme suivant : 1 Multiplier le coefficient abaissé (ici 1) par la racine évidente (ici - 2), et placer le résultat dans la 3éme case de Ia ligne 2. GQ Additionner ensuite les termes de la colonne 3, et placer le résultat dans la case de dessous, 1/o|3 |" 2 2 Vig 3) Réappliquer l'algorithme deux 1fo ,3 i 2 24 et 1 1-217 ce qui donne successivement : 0 3 14 2) 4 [14 1-277 To Méthodes a’étude de signe u 4) Conclure en utilisant le résultat suivant : Les termes de la deriére ligne donnent les coefficients du polynéme @ tel que PO) = = a) QW. Avec notre fil rouge, on obtient P(x) =(x + 2) (x?-2x + 7) METHODE 6 : Comment factoriser avec la méthode de Ia division Principe Le principe est le méme que celui de Ia division apprise 4 école primaire. La division de P par Q permet d'écrite P (x) = QO) T(x) + R&) avec (degré de R) < (degré de Q). Si R(X) = 0, ce qui est souvent le cas quand les racines de @ sont racines de P, alors on a P(x) = Q(x) T(x), ce qui est une factorisation de P. Cas d'application Quand le polynéme est de degré 2 4, et que l'on connaiit plusieurs racines car cela évite de faire plusieurs tableaux de Horner en cascade. | Comment faire une division ? Comme dans la méthode précédente, on va construire la division par étapes en illustrant chaque étape. On teprend l'exemple de la méthode 5, et l'on divise P par le polynéme @ défini par QO0 = (x - 1) (x + 2) (on écrit cette expression sous la forme x? +x-2 pour effectuer la division). lly a.quatre étapes 1) Mettre en place Ia division, et déterminer le premier terme 4 mettre au niveau du quotient. Le résultat de la multiplication de ce terme par le terme de plus haut degré de @ doit étre égal au terme de plus haut degré de P (ici ‘on prend x). Mustration : x4 + Wa x=2 12 Chopitre 1 2) Multiplier @ par le premier terme du quotient (ici x”), et retrancher le résultat ap. Mlustration x* + 2x)-x-2 (x4 4x3 - 2x?) x8 42x? -x-2 3) Déterminer le deuxiéme terme du quotient, Le résultat de la multiplication de ce terme par le terme de plus haut degré de Q doit étre gal au terme de plus haut degré du résultat de Ia soustraction précédente. En fait on le choisit de fagon qu'oprés chaque soustraction le degré diminue. Déterminer de la méme facon les autres termes du quotient jusqu'é obtention d'un reste dont le degré est strictement inférieur & @. Avec exemple. cela donne : x4 + 2x°-x-2 x? 4x=2 —(x4 +x3- 2x?) x? 4x4] x9 42x? -x-2 -08 4x7 20) xP 4x-2 OP +x-2) oO 4) Conclure Avec exemple on obtient P(x) = (x? + x 2)(x? + x+1). METHODE 7 : Comment factoriser avec la méthode des coefficients indéterminés m Principe Lorsque I'on connaft une racine B d'un polynéme P de degré n, on cherche les coefficients du polynéme @ de degré n - 1 tel que PO) = (x - 8) Q00. Pour cela : 1) on pose Q(X) = Gp X™ +a, ox? +... FOX +A, 2) on développe (x - 8) xQQ), 3) on identifie les coefficients de ce polynéme et ceux de P, 4) on résout le systéme Glinconnues Oy. Gy_7 Gh, Ay ainsi formé. Méthodes d’étude de signe 13 ™@ Astuce permettant d'éviter des calculs ,.; €t Ap se déterminent directement car on peut se demander de téte 1) « Que dois-je mettre comme a,_;x""! pour que a,4x""! multiplié par «x » donne le terme de plus haut degré de P 7»: Réponse : a, est toujours le coefficient du terme de plus haut degré de P. 2) « Que dois-je mettre comme ay pour que dy multiplié par (-B) donne le terme constant de P ? » REMARQUE On utilise la méme astuce pour factoriser directement un polynéme du second degré dont on connait une racine. Prenez par exemple P tel que P(x) = -2x? +5x-3 dont 1 est racine évidente. Vous pouvez écrire directernent que -2x? +5x-3 = (x-I)(-2x+3) car le corecteur comprendra que vous avez choisi -2x et + 3 pour tomber respectivement sur les termes -2x? et - 3, @ Exemple : Soit P tel que P(x) = 3x3 +x?+x-5. Efudiez le signe de P en factorisant par la méthode des coefficients indéterminés. P(1) =0, donc il existe un polyndme @ de degré 2 tel que P(X) = (x 1}Q00, Pour tomber sur 3x? quand on multiplie x par le terme de plus haut degré de Q il faut prendre ce terme de plus haut degré égal @ 3x?. On raisonne de méme avec le terme constant que l'on trouve égal é 5. Tous ces discours pour éctire que : P(X) = = 1) (3x? + bx +5) = 3x9 +(b-3)x? + (5—b)x-5. On doit avoir pour tout x: 3x°+x?4+x-5 = 3x3 +(b-3)x?+(5-b)x-5. Cela conduit @ résoudre La premiére ligne donne b = 4, la deuxiéme permet de vérifier quill n'y a pas dlerreur de calcu’ et finalernent P(x) = (x - 1) (3x? + 4x +5). Comme 38x? +4x+5 a pour discriminant - 44 <0, 3x?+4x+5 est du signe de 3 donc posit. P(X) et x - 1 sont done du méme signe et on vous laisse conclure. 14 Chapitre 1 2. Signe d'expressions trigonométriques Rappel | : Valeurs remarquables de sinus, cosinus, ou tangente O Principe : On utilise le cercle trigonométrique. 4s + hare 1 ay); N3 v2 3 , rN > ay v2 fi cos XK : | | it tanx A. Bet C correspondent respectivement ona a 8:2), (Fa) (3 2'2 Comment retenir cela 7 @) On trace une croix en partant de 1/2 sur 'axe des cosinus, et de 1/2 sur axe des sinus, b) La croix tracée, il suffit ensuite de placer A, B, et C et de retenir que a est v2 1 associé 47°, ef que pour z ou 4 quand une coordonnée vaut =, l'autre 3 vaut $2 2 REMARQUE La tangente se trouve ensuite en appliquant tanx = = ‘ou en retenant les x valeurs que porte 'axe des tangentes (ce qui est mieux, mais qui demande un effort de mémoire...) Q Extension : Ce principe est 118s intéressant car il permet de calculer le sinus ou le cosinus de valeurs comme 25 - 55. 72, Méthodes a'étuce de signe 15 Pour cela il sufft de tracer une croix dans le bon cadran (on les appellera S-O comme Sud-Quest, N-O, N-E, $-£), ef de faire attention au signe. § Exemple : Détermination de cos * a) On trace une croix dans le cadran $-O, et on repére le point A correspon- a7 dant 672 6 4 -1/2 1/2 al b) Comme lordonnée de A est - } ‘on sat que son abscisse (qui est la valeur cherchée) est + oo Cette demiére valeur tant négative on a : cos 7 = I Cas d’application : Dans toutes les méthodes de ce paragraphe, avec les complexes, et avec les courbes paramétrées. Rappel 2 : Formules sortir en une fraction de seconde Olin'y a plus que celles-ci au programme alors essayez de savoir les utiliser. cos? x+siN®x=1 (tout le monde la connait, enfin presque...) cos2x = cos*x- sin? x = 1-2sin? x = 2c0s* x -1 sin2x = 2snxcosx Q Cas d'application : Méthode 10. 16 Chopitre 1 METHODE 8 : Comment étudier le signe de : asinx +b; a. cosx +b; a tanx +b ™ Principe Le principe consiste 4 résoudre une inéquation (a.cosx + b < 0 par exemple) sur l'ensemble ol on doit étudier le signe, puis & en dédulre le signe de expression, ll Mise en ceuvre pratique La méthode se décompose en quatre étapes. On va illustrer la méthode par l'étude du signe de 2cosx + 1 sur [-z, 7] 1) Poser linéquation et isoler cosx Illustration : On va résoudre 2cosx + 1 < 0, ce qui donne cosx < 4 2) Repérer sur le cercle trigonométrique rare correspondant aux solutions. Mustration Arc correspondant aux solutions. v 3) Donner les solutions en tournant sur le cercle de 0, & 0, lorsque on doit résoudre l'inéquation (84, ®] (cela correspond & une étude de signe sur [0.9]. Iustration Q La résolution de cosx < 1 sue |-n. x], conduit 4 compléter le cercle avec les mesures 2 et = (ATTENTION : pour donner les bonnes mesures, il faut partir de -n, et tourner vers x, comme llindique la fiche). ce qui donne Méthodes a'étude de signe v7 Arc correspondant aux solutions. La solution de cosx < 4) Donner le signe de l'expression. Mustration : En dehors de §, "expression est positive puisque l'on a résolu 2cosx + 1 <0. Le tableau suivant donne alors le signe 2cosx+1 sur [-n, x] 2c0sK +1 W Erreur classique Ne pas tenir compte de ensemble sur lequel on demande l'étude de signe 1 Exemple : Si l'on demande l'étude du signe de 2cosx + 1 sur [0, 2x], on ala solution suivante Arc correspondant aux solutions. on 4 18 __Chapitre 1 Ainsila solution de linéquation est $= |=*, 5 J Cela vous montre importance de I'intervalle sur lequel on résout linéquation. La difficulté résultant du fait qu'un méme point du cercle, correspond 4 une infinité de mesures ("important étant de donner celle(s) appartenant & ensemble sur lequel on travail. 2m a REMARQUE : Ne pos faire cela quand Ia résolution de I'inéquation est évidente. 1 Exemple : Etude du signe de 2cosx - 5. On pose 2cosx ~ 5 > 0, dou cosx > 3. ce qui est impossible car cosx < 1, donc Vinéquation n'a pas de solutions, et 2cosx -5 est toujours négattf. METHODE 8 bis : Comment étudier le signe a.cosu(x) + b, ..., quand u(x) =ix+k5 avec ke Z m Principe On se raméne au cas précédent en exprimant cosu(x) ou sinu(x) en fonction de + cosx, ou + sinx. 1 Mise en ceuvre pratique Pour exprimer cosu(x) ou sinu(x) en fonction de cosx, ou + sinx on peut 1) Choisir un point A corespondant & x voisin de 0 sur le cercle trigonométrique (pour ne pas confondre sinx et cosx), et placer le point B corespondant & u(x), 2) Donner la réponse en choisissant la branche corespondant au bon signe, Puis la branche correspondant 4 la bonne longueur, par rapport & Harbre suivant : osx ~ sinx cosuGx) OU sinUCK) < 1 Exemple : Etude du signe de ~28r| =x +3 Méthodes a'étude de signe _ 19 » valeur cherchée 2) sin -x+ 33) lest négatif, et la longueur OC correspond & cosx, d'ol arbre \ suivant (on a repassé en gras le chemin @ suivre) : pee com — sinx sin(-x + ” x cox << sinx Ona ar(-n+98 =cosx, et par suite ~2si{-1+95)+1=2008%1 On se raméne done 4 l'étude du signe de 2cosx + 1 sur [-n, n]. ce quia été fait dans la méthode 8 METHODE 9 : Se ramener @ Ia factorisation d'un polynéme: ™ Rappel Pour factoriser ax? +x +c on utilise le théoréme suivant Sile discriminant A = b? -4ac de ax? +bx+c est @ strictement négatif alors ax? +bx+cest infactorisable dans R @ nul alors ax? +bx4+0 = a(x-%9)? aver Xp = 2 © strictement positif alors ax? +bx+0 = a(x—%))(X=X2) ab-VA oy, b+ Va avec x 2a 2a REMARQUE Attention & ne pas oublier a dans ce demier cas. ™ Principe (On pose X = sinx ou cosx ou tanx de fagon a se ramener & la factorisation d'un polynéme P. 20 Chapitre 1 Quand P est factorisé en X sous forme d'un produit de facteurs du premier degré (quand cela est possible), on remplace X par son expression en x, et fon, construit un tableau pour étude de signe. REMARQUE Quand une expression du second degré en X ne peut se factoriser, elle est de signe constant (celui du coefficient de xX), qui est le signe de l'expression trigonométrique en x (Ex: sin?x +sinx +1 est de signe constant positif qui est le signe de X? + X + 1). W Erreur classique Quand on factorise, on oublie a devant l'expression, ce qui entr est faux quand a est négatif. e que tout @Astuce Pensez 4 utiliser les formules donnant cos2x et 6ventuellement sin2x pour vous ramener & un polynéme en sinx ou cosx (voir exemple). § Exemple : Etudiez le signe de f(x) = cos2x + sinx sur [0; 2x] On applique la formule donnant cos2x ce qui donne : {(X) = -2 sin? x+ sinx + 1 = (sinx - 1) 2sinx -1). On peut construire le tableau suivant pour donner le résultat o ft mm gm Uk Qn x 2.6 2 6 sinx- 1 p-]- p- = 2sinx - 1 | =- D+ +O - fo | + D+p-b- 9 + REMARQUE : Pour étudier le signe de -2sinx - 1 on résout -2sinx - 1 < 0 ce qui donne sinx > (-1/2). 3. Autres méthodes Retenez la méthode 10, vous pourriez avoir & tappliquer en juin (et avant...) METHODE 10 : Utiliser le tableau de variations d'une fonction Principe On détermine le signe f(9) sur | gréce au tableau de variations de f sur. Méthodes a'étude de signe 21 ™ Cas d'application En général, cette méthode s'applique quand on ne peut pas étudier un signe avec les méthodes précédentes, Crest notamment le cas lorsque expression comporte des étres hybrides, par exemple : des étres trigonométriques avec des x (ex : sinx - x), ou des racines avec des x (ex: Vx -x). i Exemple : Etudiez le signe de sinx - x sur R On pose f(x) = sinx- x. On a (x) = cosx - 1 <0, sur R dol le tableau de varia- tions (on remarque facilement que (0) = 0) 0 Finalement sinx - x2 0 sur }-;0] et sinx - x- i,t xy m Principe On prouve une inégalité par étapes successives pour faire l'étude de signe. Mise en garde Attention aux valeurs pour lesquelles on doit faire 'étude de signe. l'étude du signe de cosx + sinx sur [0 3] ne présente aucune difficulté, puisque sur cet intervalle les deux termes de la somme sont positifs. Cas d'application Dés que vous remarquez quune expression est de signe constant. 22 _Chapitre 1 Avec les expressions irrationnelles cette méthode est trés intéressante lorsque expression est de Ia forme : a+/f@)+b avec a et b réels, et 100) facile 4 encadrer. Erreur classique Oublier de changer de sens une inégalité. @ Exemple : Donner le signe de —1+\x? +1 On applique la méthode x20 donc x?+121 donc Vx? +121 done -14+¥x?+120 METHODE 12: Multiplier une expression par une autre expression positive m Principe La premiére méthode du chapitre consistait a ne pas stoccuper des termes Positifs pour étudier le signe d'un produit, Cette demiére méthode consiste 4 faite le contraire, c'est-a-dire & multiplier une expression par une expression positive pour l'étude de son signe. Cas d'application Dés que vous avez une expression de la forme u(x)- v(x) (dans ce cas, on va multiplier par « la quantité conjuguée »), Mise en ceuvre pratique Quand on vous demande, par exemple d'étudier le signe de u(x)- ¥vx) Q Vous commencez par donner le domaine d'étude de signe. Q Vous écrivez ensuite que quand u(x) < 0 rexpression est de signe négatif. Ensuite, vous dites que quand u(x) > 0. on a u(x)+/VG) > 0, ce qui entraine que u(x)- WG) et (UO)-VVO0 UK) + VVG)) sont deux expressions de méme signe. NI vous reste alors @ procéder l'étude du signe de t'expression (uC) - VOD (UK) + VOD) = U2(X)- V(x) Qui est Une expression sans racines (si bien sir u?(x) et v(x) sont sans racines). Méthodes d'étude de signe 23 m Errour classique Oublier de préciser que I'expression par laquelle on multiplie est positive parce qu'on a oublié de traiter le cas évident (quand u(x) <0 on a u(x) YVG0 <0). Exemple : Soit f telle que f(x) = x+5 - 1x? +2. Etuaiez le signe de f sur R. On remarque que f est définie sur R On constate quand x <- 5 ona :x+5-5,x+5>0, done x+5 +¥x2+2 > 0, donc f(%) et (x+5 +Vx2 +2) x 100 sont du méme signe Etudions le signe de cette demiére expression (x45 +Vx242) x 100 = (x+5)?-62 +2) = 10 x + 23 qui une expression négative pour -5 4. S Signe de oain( axe) bavecke 2 |! Simplifier 'écriture. | 2) Utilser le cercle (mémes réflexes avec « cos » ou trigonométrique. «tan ») 4 | Signe d'une somme de termes Dresser le tableau de variations de hybrides ftelle que : (0x: Com +x, sink x, -x VB. (0 = « expression dont on veut le signe » 5 | Signe d'une expression irrationnelle Dans ordre | 1) Encadrement si c'est évident. 2) Expression conjuguée. Astuces Une ligne suffit pour étudier le signe de (2x + 3)(-x - 5), car nous sommes en présence d'un polynéme du second degré, cont les racines sont -5 et -3/2, et dont le «a» vaut 2. Si vous avez peur de vous «planter » dans les signes : faites un bon vieux tableau comme on vous 'a appris en seconde | ™ Sachez utiliser votre calculette pour qu'elle vous donne A, et éventuet lement les racines de l'expression ax? +bx +c quand vous lui entrez a, b et c. Quand elle vous donne une racine évidente, dites que vous l'aviez vu, et factorisez directement lexpression. Méthodes a’étude de signe 25 Erreurs Les erreurs dle calculs sont si fréquentes que l'on est presque surpris quand un candidat n’en commet pas : entrainez-vous aux calculs en reprenant chaque exemple de A &Z, et concentrez-vous pendant 'épreuve. ‘™ Oubiier a quand on factorise ax? +bx +c... C'est mal, i L’éléve moyen de base refuse d'apprendre les identités remarquables (au cube) et le mirimum nécessaire en trigo. Ne le peut-il pas, ou ne le veutsil pas 7 Etemel mystére 1 Evitez de prendre un bazouka pour neutraliser un moustique. Mlustration : On peut faire deux tableaux de Homer ou une division pour factoriser x“ —1 mais je conseille plutét aux mercenaires tentés par une de ces deux méthodes a'écrire que x*—1=(x? -1}{x? +1) 1 Oublier les 0 dans la premiére ligne du tableau de Horner vous conduit Inévitablement & une factorisation fausse. § La résolution de a sinx + b = On'a jamais donné le signe de a sinx +b, (Pour avoir le signe, il taut résoudre une inéquation et non une équation.) @ Ne pas tenir compte de la valeur de départ, et du sens dans lequel on toume sur le cercie trigo est une grosse erreur. On rappelle que si A (voir figure) correspond 4 - 197 r, et si 'on tourne dans le sens positif, les points 8 et C (voir figure) correspondent respectivement & - 1978 + n/2 = - 393 2/2 et - 1978 + n= ~ 196R. 4 NY Ce n'est pas parce quill y a une racine dans une expression avec des « +» que l'expression est positive (Ex : 2x+x?+1 peut tre négatif (ceux d'entre vous qui ne sont pas convaincus peuvent prendre x = - 1). 26. Chopitre 1 Le jour de l'épreuve Ecrite 80 % des études de signe concement la dérivée d'une fonction. 1 Méme si tout le monde sait que l'on peut ne pas s'occuper des termes positifs quand on étudie un signe : il faut le faire apparaitre explicitement dans la rédaction | Lexemple classique est 'étude du signe de la dérivée de we U@)VO0— UO) 00 VK) signe du numérateur, Il faut éctire : «Comme v?(x)>0, la dérivée est du signe du numérateur done de...» sur son ensem- ble de définition. Cette dérivée étant elle est toujours du Wl Lisez bien 'énoncé, et contentez-vous d'étudier le signe de l'expression sur l'ensemble que l'on vous donne. Le signe de (x + 3sinx) est par exemple positif sur [0:1] car sur cet intervallle les deux termes sont posits. C'est une toute autre affaire d'étudier le signe de cette expression sur R m@ Pensez G utiliser ce qu'on vous a fait démontrer dans les questions précé- dentes, Exemple : si vous avez trouvé P(5) = 0 pour P polyndme de degré 3, et quiensuite on vous demande de factoriser P, vous savez que 5 est racine. Orale Savoir appliquer une méthode douce (regroupement par termes, identités remnarquables) est un « plus » car les examinateurs sont des non-violents, ™ Vous pouvez fomber sur un fan d'une des trois méthodes : 1) Horner, 2) Division, 3) Coeff indéterminés. Donnez-lui ce quill veut ! (cela suppose bien sO la connaissance des 3 méthodes) Cela fait toujours mauvais effet de calculer le discriminant de x? +1 pour étudier son signe. En plus, ne pas faire cette gaffe vous évitera d'avoir 4 répon- dre & des tas de questions ennuyeuses (cela dit : A = -4...). Le lendemain de loral il sera trop tard pour maiitriser le peu de trigo qui est au programme. Chapitre 2 METHODES POUR CONSTRUIRE UN TABLEAU DE VARIATIONS Voilé un chapitre destiné @ construire le tableau de variations de fonctions vues en premiére. II consiste donc 4 donner les variations de ces fonctions, mais aussi 4 en donner les limites aux bornes de leur ensemble de définition. Nous allons voir comment 1) calculer une dérivée, 2) caleuler une limite, 3) sy prendre avec les fonctions ) définies par morceaux, b) comportant des valeurs absolues, ©) trigonométriques, ©) irrationnelies. 1. Comment calculer une dérivée ? On rappelie le théoréme suivant Sif a une dérivée positive sur un intervallle |, f est croissante sur | Sif dune dérivée négative sur un intervallle |, f est décroissante sur |. Ainsi, pour étudier les variations d'une fonction il suffit de déterminer sa dérivée Duis ’étudier son signe avec une des méthodes du chapitre précédent. METHODE 1 : Maitriser les formules de base ™ Rappel On rappelle les formules suivantes, que l'on vous conseille de savoir utiliser en une fraction de seconde, car il est indispensable de les connaitre pour le moindre calcul de dérivée. 2 Chapitre 2 Fonction Dérivée Ensemble oli fon peut appliquer la formule kavecke R 0 R x pour n IN - {0} nxvt R 1 Tout intervalle | inclus dans pourn « IN - {0} J-= O[U]O. +f vk 1 Tout intervalle | inclus dans | 2x Jo +f. sin cosx R IR cosx Tout intervalle Ine contenant pas T+ ton?x |de nombre de la forme (2k +DE tonx cos*x javeck ¢ Z UG) + VO UG®+Vv™® —__[Toutintervalle ouuetvsont | détivables. ku@d avec ke R ku Tout intervalle ot u est dérivable. Ue) vO, UO) VO) + UG) V@® _| Tout intervalle ou u et v sont dérivables. ue) GOO) =U0OV') | Tout intervalle od u et v sont v@) { vx) |dérivables et ouvnes‘annule | |pos. | REMARQUES : 1) Avant de calculer la dérivée d'une fonction f : déterminez l'ensemble de définition de f, ef l'ensemble sur lequel vous appliquez les formules pour calculer cette dérivée (cet ensemble ne coincide pas toujours avec ensemble de dérivabilité : voir mise en garde). 2) La formule (x) =nx""! n'est pas seulement vraie pour n e IN, mais pour tout exposant 0. € R. Par contre l'ensemble de dérivabilité varie selon les cas ; précisons cela : Sia € IN l'ensemble de dérivabilité est R. Si a € 2 - IN (entier négatif) 'ensemble de dérivabilité est tout intervalle inclus dans J-«, OU] +«[ Si @ € R - Z (téel non entier relatif) 'ensemble de dérivabilité est tout intervalle inclus dans JO. +=[ Méthodes pour construire un tableau de variations 29 § Exemple : Donnez la dérivée de f définie sur }0:+e0[ par: (0) = (ne cherchez pas & étudier le signe de cette dérivée). ona x83 +cosx et Ve +x? définies et dérivables sur J0:+=[avec Vk +x? >0 x done non nul sur cet ensemble. fest donc dérivable sur son ensemble de définition et 'on a: (202+ 4b -anxien’)-(x?-Z-+eosx] +24) 2x FOO= ” (vx+x") Mise en garde Méfiez-vous des fonctions irrationnelles | Il se peut que l'ensemble de dériva- bilité ne coincide pas avec l'ensemble sur lequel vous appliquez les formules. @ Exemple : Déterminez la dérivée de f telle que f(x) = xvx. Lensemble de définition est [0, +=[, mais comme Vx nest dérivable que sur ]0. +=[, one peut appliquer les formules que sur JO, +=[ ‘Sur cet ensemble, on peut déduire des formules du tableau ix Nav _ a vx _3 Pr avK+h 2vx 202 3 (On aurait pu écrire que sur cet ensemble, £'(x) = (x?) 160=Werxe vxe Le travail n'est pas fini ! : il se peut quand méme que f soit dérivable en 0 puisqueelle y est définie. Pour étudier la dérivabilité en 0, il faut se demander si le taux d'accroissement .une limite finie en 0. On obtient tim 102-100) = fing 29 «in J =O, Io II done f est dérivable en 0 et f(0)=0. Conclusion : II n'y a pas d'erreur, vx n'est pas dérivable en 0, et pourtant xvx Vest. 30. Chapitre 2 METHODE 2: Comment utiliser la dérivée de (fog) mRappel On rappelie le théoréme suivant, donnant la dérivée de fog : Si g est une fonction dérivable sur un intervalle |, et si f est une fonction dérivable sur un intervalle J contenant g(l), alors fog est dérivable sur, et on a: (fog)’ = (frog)a’ m Principe Pour appliquer ce théoréme, il faut décomposer la fonction 4 dériver en deux fonctions dont on connait la dérivée. @ Cas d'application On utilise ce théoréme dés que le tableau précédent ne suffit plus (Ex : essayez de dériver (sinx+cosx)"™avec le tableau précédent... Bon courage ! et envoyez-moi la solution... Merci). Pour vous éviter de faire G chaque fois une décomposition, il existe des formules « toutes faites » pour les cas les plus courants. Fonctions Dérivées Ensemble oil l'on peut appliquer la formule u(x)" avecn € N nu@)'u’~) | Tout intervalle ot u est dérivable. | avecn € N -— Lug _ [Tout intervatie od u est U0) u00! dérivable et non nulle. (uo) uo) Tout intervalle ol u est Yue) dérivable et strictement positive sin ug), cos ui) u(x) [Tout intervalle of u est dérivable. cos UG) =sin u@®) UG) [Tout intervaile ot u est dérivable. REMARQUE : La formule donnant la dérivée de u(x)" pourn € I, se généralise aux expo- sants réels. II faut cependant prendre garde & l'ensemble ou 'on applique Ia formule (voir remarque 2 de la méthode 1). ll Mise en garde ‘Comme dans la méthode précédente : Il faut vous méfier des fonctions inationnelies ! _Méthodes pour construire un tableau de variations 3 1 Exemple : On considére h définie sur R par h(x) = Premiére méthode : On remarque que h = f 0 g, avec (224 et Q(X) = sinx. g est dérivable sur R et g(R) = [-11]. Comme f est dérivable sur [-1:1], comme rapport de deux fonctions dérivables dont le dénominateur ne s‘annule pas, on en déduit que h est dérivable sur R. 2x(X-3)- (x? +1) _ x? ~6x-1 3% (x= 3F WOO =f) = FSinx)Cosx = Comme f(x)= et g'(X) = cosx, on obtient sintx=6sinx=1 (sinx- 3)" Deuxiéme méthode : On remarque que h est dérivable, comme rapport de deux fonctions dérivables dont le dénominateur ne s'annule pas. On obtient 2sinx cos x(sinx - 3) (sin? x+1}(cosx) comme dérivée h’(x) -F (sinx—3) ? xCOs x ~ 6 SINxXCOSx-COSK (sinx-3)" Pour obtenir la dérivée de sin?x, qui est 2sinx cosx, on remplace u(x) par sinx ‘et «n» par 2 dans la premiére formule du tableau. METHODE 3 : Comment étudier la continuité et la dérivabilité en.un point ™ Rappels Soit f une fonction définie sur un intervalle |, et a e L 1) fest continue en a si et seulement si tim (0) = (9) 2) f est dérivable en a si et seulement si le taux diaccroissement, qui est f()-(@) xa 3) Si f est dérivable en a alors elle est continue en a (Attention ! Ia réciproque est fausse. En effet, une fonction continue en a, n'est pas forcément dérivable en.a.comme le montre exemple 2). | admet une limite finie « L » quand x tend vers a. Principe On commence par étudier la dérivablité car d'aprés le rappel 3), si f est dérivable en a elle y est continue, Sif n'est pas dérivable en a, alors on étudie la continuité en a. 32 Chapitre 2 Cas d'application Quand ensemble de définition ne coincide pas avec l'ensemble sur lequel on applique les formules des dérivées, ce qui sera souvent le cas avec les. fonctions irationnelles. WExemple 1: On considére la fonction f définie sur {I:+=[ par 1(x) = (x=I)YX—T.. Etudiez la continuité et la dérivabilité de fen 1 ly SOO FO) py = (tpt =limvK=1=0. xa) ox} at x= f est donc dérivable en 1 et f’()=0. Puisque a est dérivable en |, elle est continue en 1. Exemple 2 : On considére la fonction f définie sur R par f(x) la continuité et la dérivabilité de fen 2 x - 2]. Etudiez firm £2 = 12) _ a2 X= 2 1 f= 12. a imPcA. lim WOT mp xn? ax? a2 02 Comme tim 100-42) jpn 100-12) xy 2 Par contre lim f(x) = 32 Ia fonction n'est pas dérivable en 2. = (2) done fest continue en 2 2. Comment calculer des limites ? Une étude de limite est bien rédigée, quand on a montré 4 I'examinateur quelle était la forme indéterminée Gil n'y en a pas, ga va tout seul), et comment on Ia levée. Cela étant, les principales formes indéterminées sont yo 0 2) Ox (=) 3) (42) — (+0) et assimilés 4 = @ ° ) F (vec a0), et 5. Méthodes pour construire un tableau de variations 33 A- Limite en un pointac R METHODE 4: Comment traiter les cas de Ia forme « oo 9 (avec a #0) ou F m Principe 1) On sait que la limite est infinie. 2) Pour choisir entre +, et -, on applique la régle des signes, aprés s'étre demandé sile dénominateur est un 0*, ou un 0" Dans la plupart des cas, il faudra étudier lim. et lim, pour« tomber» sur O*ou o. Sices deux limites sont différentes il n'y a pas de limite en a. REMARQUE : Quand vous avez identifié une telle limite, commencez votre rédaction par « Efudions le signe du dénominateur...» C'est la meilieure fagon de faire comprendre au correcteur que vous savez ot vous allez, Pour les études de signe : reportez-vous au Chapitre 1. lm Exemple : Etudier le comportement de f(x) = £=5 ay voisnage de -2 xe a4 ‘On remarque que quand on remplace x par - 2, on tombe sur « =» (N'écrivez 0 Pas cela sur votre copie, certains profs deviendraient fous... déjé que...). Vous rédigez de la fagon suivante Etudions le signe de x? Ona? Vem G2 , ou lim fx) ==. lim, ~ 4) = 0° (voir le tableau) 122 (ey En raisonnant de méme on trouve lim f(x) =+ Pa we 34 Chapitre 2 METHODE 5 : Simplifier pour lever un cas 4 ™ Principe Le principe consiste 4 simplifier une expression, puis 4 remplacer « x » par la valeur pour laquelle on cherche la limite dans cette expression simpiifiée. Cas d'application Sion tombe sur 8 il faut essayer cette méthode en premier. 7 2x? 4x-21 @ Exemple : Etudier le comportement ae f telle que f(x. Dd xP 410x— volsinage de 3. On constate que ton a une forme indéterminée du type « 2 » 3 est donc racine commune du numérateur et du dénominateur. On a: Ox? +x—21 (x= 3)2x+7) 2x47 13 ti, RAK 2T rm — ASO) py SAT 1S HSS 10K— 3 (K-BYXE BK IP -BxFT 7 METHODE 6 : Utiliser Ia limite d'un taux d'accroissement pourleverun cos & Principe On interpréte la limite en a, comme la limite du taux d'accroissement dune fonction f dérivable en a. La limite cherchée est alors (a) Cas d'application Quand on peut se ramener & chercher Ia limite d'une expression dont le dénominateur est (x - a) (a étant le point ot I'on cherche la limite), il faut penser cette méthode. mAstuce Sitton vous demande im 100-1) x99 G(x) g(a) £O)-1)_ = fig 100-"@_x-_ x09(X)-G(@) 40 x-a Q(x)-9(a) Vous vous ramenez ainsi 4 déterminer Ia limite de deux taux diaccroissements. , pensez a écrire : Méthodes pour construire un tableau de variations 35 m Exemple : Etudiez jim 2*7=3 | xo2 X-2 On cherche une limite en 2, avec x - 2. au dénominateur, alors on fonce... ! Posons f(x)=vx+7, on remarque (comme par hasard...) que f(2) = 3 donc gue Ia limite cherchée peut sécrire : m2") comme ia fonction f est dérivable en 2 cette limite est (2). qui est donc la limite cherchée, METHODE 7 : Se ramener G une limite connue m Principe Lobjectif est de se ramener & une limite connue en posant u égal @ une expression dépendant de x. Cas d'application Pour linstant, il y a 1 cas d'application : celui qui consiste G se ramener 4 la sinx x limite de 52% en 0, car on doit savoir que lin * x x40 x 1 Mise en ceuvre pratique 1) Poser u =. 2) Ectire expression en fonction de u. 3) Se demander vers quoi tend u. quand x tend vers Ia valeur pour laquelle on cherche Ia limite. 4) Conclure Exemplo : Déterminez lim sm20e) On constate que le terme dont en prend le sinus tend vers « 0 », quand « x » tend vers 1. On essaie donc la méthode (la méthode précédente « marche » aussi). Posons u = 2(x- 1) (ce qui correspond a u+)). ona: $0 20x=1) _ sinu_y sinu x-1 T u a Quand x tend vers 1, u fend vers 0, done on peut écrire im S220) _ jp 2 SIU _ 9 mx uso” U 3% Chopitre 2 METHODE 8 : Utiliser un théoréme de comparaison ™ Rappel On rappelle 4 théorémes de comparaison : Si pour tout x d'un intervalle contenant a, ou de borne a 1) UG) S09, ef si lim U(X) = +2, alors an f(x) =+0. 2) f0) SvO0. et slim vox) =», alors lim 16x) =~» 3) 11() - Ls UG), et si lim UG =O, ators lim f(x) =L. 4) UOT) SvOH), ef si im UCX)= lim VOX) =L, alors lim £0) =L REMARQUE Le demier théoréme s'appelie théoréme des gendarmes. m Principe On encase, et l'on applique un des théorémes 1), 2), 3) ou 4). ™§ Cas d'application Uénoneé prépare le terrain, Quand on vous fait encadrer une expression, puis qu'on vous demande Ia limite de expression, il faut penser a cette méthode, = Exomple : Etuciez Jin xin Quand on rempiace x par 0, on se rend compte que i tend vers l'infini, done que le sinus n'a pas de limite, on est mal ! on est mall... donc on encadre, On pourrait encadrer sind, puis multiplier linégalité par «x », mais il faudrait distinguer deux cos, celui ol x > 0, et celui ol x <0. Le bon choix consiste ici @ encadrer ; Comme im sina x Ona 0< done en multipliant par Ixl on obtient : 0<|xsin. ). on en déduit que la limite cherchée est 0. B - Limites en l'infini Laméthode 9 ne suffit pas ! Méthodes pour construire un tableau de variations 37 METHODE 9 : Mettre les termes de plus haut degré en facteur ™ Principe (On met les termes de plus haut degré en facteur, on simplifie, et on tombe la plupart du temps sur une forme qui n'est plus indéterminée. Pour conclure, on est amené 4 utilser le fait que lim 4 =0 (ne N - {0}) wae x! Cas d'application Les polynémes, les fractions rationnelles, et les expressions irrationnelles pour lesquelles on ne tombe pas sur 0x 2° (voir méthode suivante). 1 Erreurs classiques O Oublier de simpifier dans les parenthéses (|i ne faut, par exemple, pas laisser 1 , Qui est une forme indéterminge, mais écrire x OLéléve moyen de base prend un malin plaisir 4 rédiger lamentablement. Ce méme individu trouve des méthodes redoutables pour déterminer lim (x? =x), qui n'est pas une forme indéterminée. Une fois pour toutes : Vx? = ix|. etnon «x»! O Méfiez-vous des limites en -8> quand il y a des racines, car « x » est négalif. Toute décomposition du style x = Yx/x, est donc parfaitement fausse ! Quand x tend vers ~~, il faut écrire que x = ¥—x =x. lllustrons cela 0 est correct. mW Astuces Quand on a des expressions irrationnelles, il faut penser que pour x > 0, 1 VK =x?. On utilise cette propriété aprés avoir mis le terme de plus haut degré en facteur sous la racine. Quand on vous demande une étude en +=, et en -s, ne distinguez les deux cas que lorsque cela devient nécessaire (voir exemple). xe] 1 Exemple : Déterminer lim " Vee] wort 38 Chapitre 2 On distingue maintenant deux cas, car sinon, on ne s‘en sortira pas 4 cause de Ixl (quoique.... les meilleurs ont peut-dtre remarqué que }y[’=x?, ce qui permet de simplifier par Ixl,...). En +0, x>Odonc Iki =x, et en -=, x < Odone inl On obtient done ranted lim ——* = lim ae aes aa "e METHODE 10: Penser 4 I'expression conjuguée ™ Rappel On rappelle que expression conjuguée de a(x)/uGx) -bO\VO)_ est a(x) YUG) +bO)VG), c'est-d-dire l'expression par laquelle il faut multiplier Pour supprimer les racines. ™ Principe (On multiple le numérateur, et le dénominateur, par rexpression conjuguée, ce ui peut aider & lever le cas indéterminé. Cas d'application On utilise cette méthode avec les expressions irrationnelles, pour lesquelles on tombe sur 0x < quand on applique la méthode précédente. Ce sera toujours le cas quand a(x) (UG), et b&x)VVG0 ont le méme terme dominant en l'infini (le terme dominant de x?V2x+1 est V2 x?Vx). W Exemple : Déterminer lim 3¥x3 +1 -3xvx-2 Les deux membres de Ia soustraction ont pour terme dominant 3xVx en +e, donc la méthode précédente ne marche pas. On applique done cette méthode, qui donne lim 3Vx3 +1-3xvx-2 —— aiSat = ten YP 3xVR DT 9x3 + 18x? +9 as Wr 14 Seve 2 99 Ve +14 3xvK=2 Méthodes pour construire un tableau de variations 39 2142 = lim Jax? +9 lim 7 (lee lim 288° Oeste mie, fp) f 2) Vx? +14 3xvx—2 sei fie 1 + 2) oxvx x lim 3Vx = +0. METHODE 11 : Utiliser un théoréme de comparaison mRappel On rappelle les 4 théorémes de comparaison explicitement au programme Si pour x assez grand : 1) UO) $160, et 1 lim UD = t=, ators im. 10) = 0 2) 10) SVQ), et si lim VOX) ==, alors lim f(x) ==» 3) If) = LI sug, et si lim UGx)=0, alors lim f(x)=L. 4) UO) SfOSVO), et si lim UO) = lim v(X)=L, alors fim fOd=L On peut citer quatre théorémes identiques pour des limites en (cela suppose que les inégalités sont démontrées pour x < B ou Best une valeur fixe). @ Principe Méme principe qu'é la méthode 8 : on montre une inégalité, puis on conclut avec un des quatre théorémes. 1 Exemple : On appelle fonction partie entiére fa fonction définie sur R, notée £0), qui a tout rel «x», associe le nombre entier relatit immédiatement inférieur ou égat & x. On a par exemple E(3,14) = 3 ; E(- 2.1) = - 3. Déterminez lim xE(x). On a E(X) $x < E(X) + 1, donc en muttipliant par x < 0 cette inégalité, on montre que pour x <0 on a: xE(x)2x?, Comme lim x? = +4, le théoréme 1 permet de conclure que lim xE(x)= +=. 40 Chopitre 2 3. Méthodes spécifiques pour les fonctions considérées comme redoutables... Les fonctions trigonométriques, irrationnelles ou avec une valeur absolue font peur 490 % dente vous. Dans ce paragraphe, on a cherché 4 répertorier ce qui vous bloquent quand vous en rencontrez une sur votre chemin. Vous avez donc intérét 4 le consulter car il peut vous éviter de rester « sec », & la premiére question d'un énoncé. METHODE 12: Comment étudier une fonction définie par morceaux ™ Principe On étudie la fonction sur chaque morceau, puis on fait une étude particuliére de la continuité et la dérivabilité aux valeurs « chamiéres ». aes x2aly, surf, 0] 1 Exemple : On considére f définie par 2 : [x sur], +a 1) Dresser le tableau de variation de f. 2) Etuaier la continuité et la dérivabilité de f en 0. 1) La fonction f est dérivable sur J-=, O[ (attention | la dérivabilité aux valeurs « chamiéres » demande toujours une étude particuliére), et sur JO, +~[, et on ee, 0 peut définir t” par : sur fe, Of sur]0. +f Finalement on obtient le tableau de variations suivant x -1/4 0 ro oF ey —— 6 +e Pour les limites, on a sien 108 = lim ox E inx(+x) et im f00)= im x= += Méthodes pour construire un tableau de variations 4 2) Etude de la dérivabilité en 0 ‘On remarque que f(0) = 0. Q Compte tenu de a fagon dont est définie f, pour étudier la limite du taux diacctoissement en 0, on étudie sa limite quand x tend vers 0 par valeurs inférieures, sa limite quand x tend vers 0 par valeurs supérieures, puis on compare ces deux limites tim * Ix 1 ox lim £09=F) _ frp 2 = tim x4 b=}, et lim =O - IMD nx Q Ces deux limites étant différentes, le taux d'accroissement n’admet pas de limite en O, et par conséquent la fonction n'est pas dérivable en 0. Etude de Ia continuité en 0 1 Ona lim f(x) = lim x2+5x=0 et lim f(x) = limx=0. x30 x0 x0 x0 2 xo x0 0 xo Comme lim fo) = lim £00) =0, on en déduit que lim foo ae x20 x20 Par conséquent lim f(x) = (0) et f est continue en 0 METHODE 13 : Comment étudier une fonction avec valeur absolue m Principe ‘Aucun théoréme ne permet de dériver directement la fonction. Cela conduit alors 6 la définir par morceaux en utilisant la propriété suivante Si UG) 2 0 alors | UGX) I = UG) Si UGH) <0 alors |G) | = - UG), ‘On se raméne ainsi au cas précédent, ce qui permet l'étude de la fonction. La encore, les valeurs charniéres demandent une étude particuliére. Exemple : Ecrire ftelle que f(x) =|x? +x - 2], sans symbole de valeur absolue. Ona x*+x-2=(x-1)(x+2), qui admet comme racines 1, et ~ 2. Onadone x?+x-2<0 sur[-2, 1], et positif ailleurs. x? +x—2 sur po, -2 Onendéduit que: f(x) = }-x?-x42sur[-2 I}. xP4x—2sur Jl +f 42 Chapitre 2 METHODE 14: Comment s'y prendre avec une fonction trigonométrique m Rappels 1) On appelle période d'une fonction f, tout réel T tel que f(x + T) = (). La période la plus intéressante étant la plus petite positive. 2) Pour tracer la courbe représentative d'une fonction f, périodique de période T, il suffit de Ia tracer sur un intervalle de longueur la période T, et de compléter par des translations de vecteurs 2kTi, ouk € Z (en fait, cela revient d coller « bout & bout », Ia partie correspondant au tracé de la courbe sur un intervalle de longueur 1). 3) Les fonctions sinx, et cosx sont périodiques de périodes 2n, alors que Ia fonction tanx est périodique de période x. Principe d'étude 1) Réduire fintervalle d'étude Les fonctions trigonométriques ont souvent la particularité d'étre périodiques, ce qui permet de réduire leur intervalle d’étude 4 un intervalle de longueur la période. On peut retenir les résultats suivants (non exigibles d'un examinateur) - La plus petite période positive de cos(ax +b), ou de sin(ax + b) est =| (aest non nub. La plus petite période positive de tan(ax +b) est | (aest non nul). 2) On construit le tableau de variation, sur lintervalle trouvé. 3) On construit la courbe sur cet intervalle, puis on en déduit la courbe sur R. ml Exemple : Tracer ia courbe représentative de : £60) = cos2x ~ 2cosx. La période de cos2x est n, celle de cosx est 2x, La période est le plus petit multiple positif de ces deux nombres, c'est donc 2n (on vous dennera cette période dans la plupart des cas, enfin, en terminale...) ‘On choisit done a’étudier f sur [0, 2n] f est dérivable sur cet intervalle est 'on a #(x) = -2sin 2x + 2sinx = ~4sinx Cosx + 2sinx = 2sinx(1-2cosx) On étudie le signe de cette dérivée en construisant un tableau, le signe de 1 ~ 2cosx étant déterminé avec la méthode 8 du chapitre 1. On obtient Méthodes pour construire un tableau de variations - 43, x 0 x z Sn 2n 3 3 1- 2cosx e o + + 0 . 2sinx fo + + 0 - to 0 e oO + oO - 0 + 0 f -1 décrott _3 crot 3 décrot _3 crot -1 2 2 (On en déduit la courbe représentative suivante : 8 7 f id tiieo | | LAY UA A : x 8. 3: e avec: AG: > Bx. 3), céz 2 et D(2n, -1). METHODE 15 : Comment étudier une fonction irrationnelle ? ™ Principe C'est tout ce quill y a de plus classique, sauf que le signe de la dérivée n'est pas toujours évident & déterminer. Méme si on a déjé vu comment s'y prendre & la méthode 12 du chapitre 1, on préfére enfoncer le clou définitivement, en vous redonnant un exemple. @ Exemple : On considére la fonction f définie sur R par f(x) =x+Vx? +4 Efudiiez les variations de f sur R. On a x?+4 qui est dérivable, et strictement positif sur R, donc ¥x?+4 est dérivable sur R, et par suite f test également. 2x Vx? +4 +x On a fo) =14 7 = A, qui est du signe du numérateur cor le dénominateur est toujours strictement positif. 4a Chapitre 2 Sur [0, +f, ona x+Vx?+4>0, done f*> 0 sur cet intervalle. Sur ]-2, Of, ona ¥x?4+4-x>0, donc ¥x?+4+x est du signe du produit suivant : (ve +4 +x) eea -x)= x2 44-2 = 4. On en déduit que la dérivée est strictement positive sur J-=., Of Finalement f est strictement croissante sur R Réflexes SITUATIONS REFLEXES 1 |Dérivée avec racines ‘Attention & l'ensemble de _ dérivabilité. 2 La limite est infinie. a < »aveca#0 o Le dénominateur est-il 0° ou 0" 2 3 oO) 1) Simplification 6 2) Taux diaccroissernent 3) Se ramener & in 4) Encadrement 4 ]On aun cas indéterming on I =. Dans lordre 1) Mettre le terme qui 'emporte en facteur 2) Expression conjuguée 3) Encadrement 5 |f est définie avec une valeur absolue. |On se raméne a une fonction définie par morceaux. Astuces ™ Tracer la courbe représentative de Ia fonction que vous étudiez 4 la calculette pour vérifier la cohérence de vos résultats par rapport 4 cette courbe. tableau de variations 45 Méthodes pour construi WS inf ext de ta forme « B » avec f fraction ationnelle, alors a est racine ds numérateur et du dénominateur. (00-1) _ jpg (O-F@,_x-0 KO xog(x)-g(a) a x-a ~g@-g@) g(a) vabies en a. quand f et g sont déri- Dans certains énoncés, un calcul de limite suit immédiatement un encadre- ment. Cela conduit dans tous les cas, & utiliser un théoréme de comparaison pour étudier fa limite. Erreurs Trop d'éléves ne précisent pas l'ensemble sur lequet iis appliquent les formu- les de dérivation. «0x0 » est une forme indéterminée, et ne vaut pas 0. Le jour de l'épreuve Ecrite 1 Vérifiez la cohérence de votre tableau de variation Par exemple, une fonction ne peut pas étre croissante de 0G =. Cette vérification, et celle qui consiste & vérifier la cohérence du tableau par rapport 4 sa courbe (que vous pouvez tracer Ia calculatrice), sont tres importantes, car elles permettent d’éviter des erreurs de calculs fatales la premiére question du probléme (ceux d'entre vous, qui ont déj@ eu une dérivée fausse dans un contréle savent de quoi on parle, les autres viennent de deviner... 1 Préciser toujours l'ensemble sur lequel vous appliquez vos formules de dérivation. Quand cet ensemble coincide avec l'ensemble de définition, c'est l'ensemble de dérivabilité. On conseille de présenter toute étude de variations dans un tableau. 46 Chapitre 2 Si fon vous demande de montrer qu'une fonction est croissante et que vous avez du mal dle prouver, vous pouvez quand méme admettre ce résultat et "utiliser dans la suite du probléme. Quand vous avez 6 déterminer une limite, il faut montrer 4 examinateur que vous avez vu la difficulté (tegarder sl y a une indétermination ou pas), et lui expliquer comment vous la levez Orale ™@ Vous allez agacer I'examinateur si vous consultez en permanence votre formulaire pour calouler une dérivée. On vous a donné les formules & connci- fre par coeur dans les tableaux des méthodes | et 2 Quand vous passez au tableau, ne recopiez pas intégralement vos calcul, ne refaites pas intégralement ces calculs, mais donnez-en les grandes lignes pour justifier vos sponses aux questions. Chapitre 3 METHODES INTERVENANT IMMEDIATEMENT APRES UN TABLEAU DE VARIATIONS Les méthodes du chapitre précédent étaient principalement destinées construire un tableau de variations. Le tableau de variations étant construit, les énoncés prennent deux grandes directions : - Premiére direction : on vous fait démontrer des résultats, dans le but « caffi- ner» le tracé de la courbe représentative de la fonction dont vous avez constuit le tableau de variations. -Deuxiéme direction : on vous fait utiliser ce tableau de variations, pour démontrer des résultats permettant d'étudier une autre fonction, ou une suite Ainsi, nous allons voir comment répondre aux questions relatives aux 1) courbes (tangentes, asymptotes, éléments de symétie..., 2) renseignements que donne un tableau de variations (étude d'un signe, bijection... 1, Méthodes concernant les courbes (On suppose dans tout le paragraphe que les différentes 6quations sont rela- tives & un repére orthonormal (2 7, 7). METHODE 1 : Comment caractériser une tangente Em Principe On applique un des résultats suivants Q Lorsque f est dérivable en a, la tangente au point d'abscisse a, 4 la courbe d'équation y = f(x), admet une équation de Ia forme y-f(a) = f(ayx -a). 48 Chapitre 3 Q Sif n'est pas dérivable en a, mais si le taux de variations a une limite infinie, la tangente au point d'abscisse a, a la courbe d’équation y = (0), est verticale. Son equation est done x= a. O Sif n'est pas dérivable en a, mais si le taux de variations admet une limite finie Ir en a”, et une limite finie It en at(ona Fit, sinon f serait dérivable en a), alors la courbe d’équation y = f(x) admet deux demi-tangentes au point d'abscisse a (le point d'abs- cisse a s'appelle un point anguleux), La demi-tangente & gauche a pour équation :y — f(a) =I"(x-a) La demi-tangente 4 droite a pour équation : y— f(a) =I" (xa) MAstuce: Pour tracer une tangente au point d'abscisse a (point A(a ; f(@))), utlisez le fait que f(a) est son coefficient directeur, c'est-a-dire que v|_,_ est un vecteur {I Ira) directeur de cette tangente (vous savez également quielle passe par A), ™ Exemple : Donner une équation de Ia tangente & la courbe a’équation y=x? 4x, au point d'abscisse 3, Une équation de cette tangente est y - (3) = f'(3)(x-3). Comme f(x) = 2x41, ona f'(3)=7, et par suite une équation de la tangente est y = 7-9. METHODE 2 : Comment caractériser une asymptote m Principe (On applique un des résultats suivants OSI lim {(x)=c, alors la droite d'équation y =a est asymptote a la courbe représentative de f, en + « (on aun résultat identique en - 2). OSI lim (x)=~, alors la droite d'équation x = a est asymptote 4 la courbe, Si lim f(x)=e, et fim (f(x) G(X) =0, alors la courbe d'équation Y = 9(%) est asymptote a Ia courbe d'équation y = f(%) en + = (ona un résultat identique en - «) Méthodes intervenant immédiatement aprés un tableau de variations 49 Vous avez remarqué que l'on parle de courbe asymptote, et pas seulement de droite asymptote, bien que dans la plupart des cas y = g(x) soit une équa- tion de droite. I Mise en garde Dans certains exercices, on demande de prouver que y = g(x) est 'quation dlune asymptote & la courbe d'équation y = (x) Sifest définie sur R, il faut Studier lim (F()~g(0). mais aussi im (£()-g0). 1 Exemple : Montrer que Ia droite (4) d’équation y = 2x + 1, est asymptote & la Spy? courbe représentative de f(x) = 22 +x" +5x+2 x42 3 Bax? 2 tin PORE 2 94 a yy BER SHH2—Bt DO? #2 oe 42 Eo 42 x = li =0 wore a2 La limite précédente étant calculée en +=, et en -s, la droite (4) d’équation y = 2x +1, est asymptote 4 Ia courbe représentative de fen +, et en -» METHODE 3: Comment étudier Ia position relative de deux courbes m Principe Pour étudier la position relative de la courbe représentative C; de f, et de la courbe représentative C, de g, on étudie le signe de f(x) - 9). Cas d'application lest trés frequent que l'on ait 4 comparer |a position d’une courbe et de son asymptote ou celle d’une courbe et de sa tangente. 1 Exemple : Etucier ia position relative de la courbe représentative de Ia fonc- tion f de texemple de la méthode 2, et de son asymptote (4). En notant g(X) = 2x + 1 la fonction correspondant & (4) on obtient f00-g00 = a A Ona done: 50 Chapitre 3 X__|-co 0 +00 x x42 Position relative de] ct est en destous de Cg | Cfest au dessus de Cg CretCg METHODE 4 : Comment étudier les éléments de symétrie ™ Position du probleme (On doit prouver qu'un axe, dont on connait "equation, est axe de symétrie, ou qu'un point, dont on connait les coordonnées, est centre de symétrie. m Principe On applique un des théorémes suivants OSitensemble de définition, E;, d'une fonction f est symétrique par rapport & Xo, et que pour tout h « R tel que (x +h) © &, f(%q +h) = f(Xp -h), alors (A) d'equation x = Xo est axe de symétrie. Q Si fensemble de définition,E,, d'une fonction f est symétrique par rapport & Xo, et que pour tout h € R tel que (xp+ h) € Ey. 1x9 +h) + 0% 2 =Yo- Alors (xp, ¥p) est centre de symétrie. Mise en ceuvre pratique On prouve que E, est symétrique par rapport & xX» (on rappelle qu'un ensern- ble E est symétrique par rapport & xp lorsque pour tout ae E, le symétrique de & par rapport & Xo est aussi dans E). On considére h € R, tel que (xp +h)e On calcule (x9 +h) et f(x —h). On applique un des deux résultats précédents. Erreur classique On se jette sur les formules sans prendre la peine de vérifier que E, est symé- trique par rapport & x9, et sans introduire h tel que (x9 + h)e E, § Cas particuliers importants Etudier a parité d'une fonction, c'est tout simplement se demander si (A) d'équation x = 0 est axe de symétrie, ou si O(0.0) est centre de symétrie. On rappelle que lorsque E, est symétrique par rapport 4 0, f est paire si et seu- lement si f(-x) = £00. Dans ce cas (4) a'équation x = O est axe de symétrie. Méthodes intervenant immédiatement aprés un tableau de varations 51 On rappelle que lorsque E, est symétrique par rapport & 0, f est impaire si et seulement si f(x) = - f(%). Dans ce cas O(0.0) est centre de symétrie mAstuce Quelquefois on demande de montrer quill y a un axe de symétrie ou un centre de symétrie sans autres précisions. Cherchez alors le seul Xg Pour lequel E, est symétrique, pour avoir une Idée. Si ce Xq Nest pas unique vous pouvez toujours tricher, en tragant la courbe & la calculette, pour voir lequel semble convenir ™ Exemple : Donner le centre de symétrie de la courbe représentative de 2x41 fooss5- On constate que l'ensemble de définition de f est IR - {3}, donc que «3 » est la seule abscisse possible pour le centre de symétrie (R ~ {3} n’étant symé- frique que par rapport 4 « 3»), Soith eR tel que (3 +h) € E, fa+n= 2gn ae ot 1(g_ny = 28=nD#1_ 7-2h 742h + 1(3+h)+f@—h) _742h-742h _ 4h 2 2 ~ 2h “2h Le point (3:2) est donc le point cherché. On a done 2 METHODE 5 : Comment déterminer I'équation d'une courbe dans un autre repére m Rappels On rappelle les formules de changements de repére suivantes X=xX=K) % 7 are n fe y, 08 Key) désigne le centre cu nouveau repere (17. J), OY) des gne les coordonnées, dans le nouveau repére, du point M, qui avait pour coordonnées (x,y) dans ancien repére (0, 7, j). Principe Q Position du probléme : on connalt une équation d'une courbe dans (0.7, ]), et fon cherche une équation dans (1 7, j). Q Méthode : on remplace dans y = (0). x et y par leurs expressions en fonction de X et Y, ce qui donne comme équation Y = g%) 82 Chopitre 3 x+3 @ Exemple : On considére Ia courbe (C) d’équation y = relativement & un repére (0,7, ]). Donner une équation de (C) dans (1/7, j,) ou (2:4). Que peut-on en déduire ? Les formules de changement de repére sont: X=x=2 oo quidonne yay-4°49 Ax+ AK+2)43_ aX+11 . 4a A) 9 aX Tad ON Obtent Y 4 En remplagant dans y = cesar dire Y= z =9(X). gC) étant une fonction impaire, on en déduit que la courbe (C) est symétrique par rapport & I(2:4). METHODE 6 : Comment exploiter une courbe ™ Principe Les questions sont trés variées mais « tournent » toujours autour du fait qu'une ‘courbe a’équation y = f(x) est tout simplement I'ensemble des points M(x.f00). Citons quelques-unes de ces questions OD Question 1 : Résoudre graphiquement f(x) 2 3. Réponse : Ensemble des «x » pour lesquels la courbe représentative de f est au-dessus de la droite d'équation y = 3. Q Question 2 : Déduire de la courbe (C) d'équation y = f(%), la courbe (C’) déquation y = |f(x)] Réponse : Si f(x) est positif alors les points de (C) et de (C’) coincident car dans ce cas |f(x)| = £0. Si f&X) <0 alors M(x. |f(x)[) et NGF) sont symétriques par rapport & (OX), car |f{x)] = ~ 160. On a done le résultat ci-clessous Nae te, XS (C) d'équation y = £9, (C) déquation y = |f(x)] a Méthodes intervenant immédiatement aprés un tableau de variations 53, O Question 3 : Dans certains énoncés vous avez une courbe, et 'on vous demande les variations, les limites, la valeur de la dérivée en un point,... de ta fonction correspondant 4 la courbe. Réponse: Variations + Quand (C,) « monte », fest croissante, et quand (C,) «descend », f est décroissante. Limites — Il sutfit de repérer les asymptotes. Dérivée en 1 point > coefficient directeur de la tangente. 2. Autres méthodes METHODE 7: Comment donner le signe d'une dérivée grace 4 son tableau de variations ™ Principe On trace le tableau de variations de {’, et a partir de ce tableau, on déter- mine son signe. Cas d'application Quand une dérivée posséde des termes « hybrides », et que son signe n'est pas évident 4 priori. 2 ml Exemple : Donner les variations de f(x) = cosx -1 4 On af dérivable sur R, et f’(x)=~-sinx +x. Comme la dérivée est « hybride » on 6tudie ses variations pour avoir son signe. Ona f’dérivable sur R, et f(x) =-cosx+12 0, donc on en déduit le tableau suivant x 0 r op - | f a 0 an f = 0 + [Ne 84 Chapitre 3. REMARQUE : On constate que f est positive ce qui peut permettre de prouver que 2 x cosx21~*... 2 METHODE 8 : Comment donner l'image d'un intervalle ™ Principe On utilise 1a propriété suivante : Limage aun intervalle |, par une fonction f continue sur |, est un intervalle f(). Quand, de plus, f est monotone sur (clest-d-dire soit croissante, soit décroissante sur 1, il est possible de déterminer fl) en appliquant les résultats du tableau suivant (a est réel, ou est égal & -~, et b est réel, ou est égal +=) Silest.. | _etsifestcroissante et sif est décroissanto alors 1) est... alors {)) est. | fab} [O10] {fo @)] t [a bf [Kay 1€0y{ ou [ton i }f), (J ou fie «o)| jo b} }fo), f(0)] ou jin. *(0)] [fo f(@)[ ou [to tin Ja bf }fCa). f(by[ ou fine tin }f(o). fay ou fee tint] Astuces pour mémoriser ces résultats 1) Quand f(a) ef f(b) existent, alors f(1) a pour bornes f(a) et f(b). Sinon les bornes sont limf et tint 2) Sif est croissante sur |, on ninverse pas au niveau des bornes. 3) Sif est décroissante sur |, on inverse au niveau des bornes. 4) Si fintervalle «| » est ouvert d la bome a, alors {()) sera ouvert a la borne f(a), ‘ou limf. Exemple : Donner image de |-», - 2] par f(x) = 2x? +1 Methodes intervenant immédiatement aprés un tableau de variations _ 56, La fonction f est continue, et décroissante sur lintervalle } vée f'(x) = 4x est négative sur cet intervalle. Ona done t(J-=, -2])=[t-2) timif =[9. +f ~2] .carsa déri- METHODE 9 : Comment montrer qu'une fonction est une bijection ™ Rappel On rappelle qu'une fonction f est une bijection de E vers F lorsque : 1) Tout élément de E a une image et une seule par f dans F. et 2) Tout élément de F aun antécédent et un seul par f dans E. m Principe On utlise le théoréme suivant Soit | un intervalle. Si f est Continue sur |, et strictement monotone sur |, alors f induit une bijection de | dans {(1). m Erreurs classiques On oublie de préciser que f est continue sur. On oublie de justifier que f est strictement monotone. A cet effet, on rappelle que f est strictement croissante (resp. strictement décroissante) sur |, quand sa dérivée est strictement positive (resp. strictement négative) sur |, sauf en un nombre fini de points Alors, une fois pour toute ! une fonction dérivable sur |, dont la dérivée est stric- tement positive sur |, sauf en un milion de points de |, est strictement croissante sur m Exemple : Montrer que f définie sur | = (0, x] par f() = cosx est une bijection de (0, =] dans un intervalle & déterminer. On constate que f est dérivable sur|, et que (x) =~sinx < O sur, sauf en 0 et en m, ce quimontre que f est strictement décroissante sur | Comme f est continue, et strictement décroissante sur |, f induit une bijection de [0. x] vers f([0. x])=[1() 1(0)]=[cosx, cos0]=[-1 1] 56 Chopitre 3 METHODE 10: Comment montrer qu'une équation admet une solution unique et en donner une valeur approchée lI Mise en garde Avant diutliser cette méthode, demandez-vous toujours sil n'est pas possible de résoudre exactement I'équation que l'on vous donne. Dans le cas ot cela n'est pas possible on applique le principe suivant. m Principe général OQ Lorsque l'on vous demande de montrer que 'quation f(x) = b admet une solution unique sur |, vous pouvez dans ordre : 1) Montrer que f est une bijection de | dans {(1) en utilisant la méthode précédente. 2) Justifier que b est dans {(1), done quill admet un antécédent unique « Por f dans | 3) En déduire que 'quation f(x) = b admet une solution unique o: sur | Q Pour déterminer une valeur approchée de a, vous pouvez procéder par dichotomie, Cas ‘application ‘Quand un énoncé vous propose de montrer quil y a une solution unique, vous tes pratiquement sir quil va falloir utiliser cette méthode (pour vous en assu- rer : consultez la suite de l'énoncé, car sil y est question de valeur approchée de cette solution... foncez ). m Erreurs classiques L’élave moyen de base refuse de rédiger, et se contente clécrire « daprés le théoréme des bijections » : c’est un peu risqué ! Prenez la peine de bien lire Ia question, car sinon vous avez de grandes chances de répondre de travers. Illustration © Question 1 : Montrer que f(x) = b admet une solution unique sur | © Question 2 : Montrer que f(x) = b admet une solution unique, qui appartient 6 | © Dans la question 1, on peut se limiter 4 I'étude de f sur |, car on se fiche de savoir s'il y a des solutions ailleurs que sur | © Dans la question 2, il faut prouver que 'équation admet une seule solution sur l'ensemble de définition de f, puis prouver que cette solution est sur Méthodes intervenant immédiatement aprés un tableau de variations 87 D Dans 99 % des questions il faut résoudre f(x) = 0, alors faites attention au 1% restant. On a fait exprés de choisir b # 0 dans 'exemple. Astuces Pour montrer que f(x) = x + b admet une solution unique sur |, il peut étre inté- ressant diintroduire la fonction g définie sur | par g(x) = f(x) - x. et de montrer que '@quation g(x) = b admet une solution unique sur | D Avec les calculettes actuelles, il est possible de déterminer une valeur approchée d'une solution avec une assez bonne précision. Cela vous permet de tricher au niveau de vos dichotomies (calculez au moins 4 4 5 valeurs), et vous évite de caiculer 500 valeurs avant d'avoir le bon encadrement. Exemple : Montrer que I'équation sinx = x 4 admet une solution unique sur |. Donner une valeur approchée de cette solution & 10-* prés. x - x, C@ qui Nous raméne a On considére g définie sur [o 5| par g(x) = prouver que l'équation g(x) = 1/2. admet une solution unique sur [o 3] gest dérivable sur [o 3} et fon a g(x)=Cosx-1. g’ < O sur [o 5] sauf en 2 0, done g est strictement décroissante sur [o 5 g étant continue et strictement décroissante sur [o x x x n w[o shone I-48) 00-3 87 ona-OS € [-3. o} done il admet un antécédent induit une bijection Comme 1- 2 unique a, par g, sur [o 3] (On en déduit que 'quation g(x) = + admet une solution unique a sur : [2 3] Cherchons une valeur approchée 4 107 prés par dichotomie. On rappelle quici il faut comparer les images par g 4 - 0.5. (On a construit un tableau de variations pour mieux « visualiser » 58. Chapitre 3 solution de g(x) = - 0,5 Si quand vous calculez image d'un nombre, cette image est > - 0,5 alors le nombre est inférieur & la solution. Sinon le nombre est supérieur 4 la solution. 90.6) = -0,58 4 0.01 prés done 90.6) <-0.5d'0U0< a <0.6 (0.5) = -0.491 40,001 prés done 9(0,5) > - 0,5 dot 0.5 < « < 06. (0.85) = - 0.544001 prés donc g(0,55) <- 05 dot 0.5< a <0.55. (0.52) = -0.511 40, 001 pras donc g(0.52) <- 0,5 do 05 < a <052 Finalement a = 0.51 4 10 prés. REMARQUE Sion demande de prouver que 0.5 < « < 0,52 alors on écrit : 9(0.5) =- 0.491 donc 9(0,5) > - 0,5 hou 05 < «. 90.52) =- 0511 done g0.52) <- 0.5 d'od a< 0,52, Finalement on obtient 0,5 < a < 0.52, est inutile de faire une dichotomie car on connait le résultat. SITUATIONS REFLEXES Détermination de tangentes 1) Sif est dérivable en a y-f(@)=f'(ay(x-a) £0)-f@) x=a tangente est verticale, 3) Point anguleux. 2) Si lim, =e, alors la Détermination d'asymptotes |Postion relative de C, et C, 1) limf =~ :x = a est asymptote, 2 limf=b:y =b est asymptote en toe 3) limf = ‘courbe d'équation y = g(x) est ‘asymptote en+=. idem en -= pour 2) et 3) Etude du signe de {0 - a0). », et limf-g=0, alors la Eléments de symétrie de C; 1) Symétrie de E, par rapport & xp 2) Application des formules (9 —h) = f(% +h) (axe) {Gq —h)+1(%q-h) > =Yo (centre) Equation y = f() dans un autre repére On remplace x et y, par leur expression en fonction de X et Y, aprés avoir utilisé les formules de changement de repére. Signe de f(x), of f'00 est une expression « hybride » Etude des variations de f’, Image dun intervalle f est continue, et croissante (ou décroissante), done. Bjection fest continue, et STRICTEMENT crolssante (ou STRICTEMENT décroissante), done... Montrer que f(x) = b admet une solution unique sur | Dans tordre 1) Peut-on résoudre exactement téquation ? 2) Sinon, théoréme des bijections, 10 Montrer que la solution a, de f(x) = b, vérifie0,5< a <0.6 ‘On me donne la solution, je n'ai que (0.5) et (0.6) a calculer. 60 __Chopitre 3. Astuces ™ Pour tracer la tangente & C, (f dérivable en a), au point d'abscisse a, on uti- lise le fait quelle passe par le point (a; f(a). et que VI, en est un vecteur I I"(a) directeur. Si 'on vous demande de donner la valeur de f(a), & partir de la courbe représentative de f, Il faut utiliser le fait que f(a) est le coefficient directeur de la tangente 4 C, ena (cette astuce est souvent utlisée en physique), Hi Los solutions de f(x) = x, sont les solutions de g(x) = 0, avec g(x) = f(x) - x, ce qui sert trs souvent Gans les sujets de BAC. Erreurs 1 Oublier de justifier que f est strictement monotone quand on veut prouver que f est une bijection de | vers f(). WII est faux d'actire f(c) = 0.1 4 10" prés donc f(c) > 0. On peut juste en déduire que 0 < f(c). Trop dente vous croient & tort quis savent tracer une courbe et l'exploiter. En cours diannée, faiteste toujours avec soin dés que vous en avez l'occasion. Le jour de l'épreuve Ecrite im Sachez appliquer la méthode 10 en long, en large, et en travers, car ¢a tombe toujours, et ga vaut de 1 4 2 points. m™ Prenez la peine de tracer les courbes, car une belle courbe peut mettre le corecteur dans des dispositions psychologiques favorables. On vous rappelle qu'au BAC vous aurez une note entiére, donc que vous avez tout intérét & rendre une copie qui plait puisque dans la plupart des cas on est obligé d'ar- rondi. I Vérifier la cohérence de votre courbe avec votre tableau de variations. Orale lm Sachez donner allure d'une courbe & partir de son tableau de variations. Si vous avez 4 effectuer une dichotomie, faites-a intégralement | Cela peut vous faire 'économie d'une explication si votre résultat est juste. Chapitre 4 METHODES SUR LE RAISONNEMENT PAR RECURRENCE ET LES SUITES Les suites peuvent intervenir dans toute épreuve de Bac (analyse, complexes, probabilités, géométrie) Nous allons voir 1) comment raisonner par récurrence, 2) comment étudier les suites arith métiques et geométriques, 3) comment étudier les variations d'une suite, 4) comment étudier la limite d'une suite. 1. Le raisonnement par récurrence METHODE | : Comment raisonner par récurrence m Principe On vous conseille de suivre les trois étapes suivantes pour démontrer par récur- rence quiune propriété P(n) est vraie pour n=ng 1) Montrer que la propriété P(n) est viaie pour ny 2) Montrer que si la propriété P(n) est vraie pour n = p, elle est viaie pour n=p+l 3) Conclure que d'aprés 1) et 2) P(A) est vraie pour n>N Cas d'application Dés qu'on vous demande de prouver une propriété P(n) pour tout entier n2Nno @ Erreurs classiques Oublier de vérifier que P(n) est vraie pour no, ou se contenter de le dire sans le démontrer. 1 Exemple : On considére la suite (U,) définie par U,? +1) =f(U,) en posant{(x) 62 Chapitre 4 1) Montrez que f est croissante sur =[0. 1]. 2) Montrez ensuite que pour tout ne IN, U, €! 3 5 1) fest dérivable sur |, et f’(x) >0, done fest sirictement croissante sur I 2) Nous allons démontrer ce résultat par recurrence. QSin=0, Up =0e |, donc la propriété est vraie. O Supposons que la propriété est vraie pour n = p, c'est-d-dire que Up € |. On doit démontrer que la propriété est vraie pour n = p + 1, c'est-a-dire que y Ona Ost, <1, ce quientaine (0) f(Up) < f(). puisque f est croissante sur Comme one | 2 {=3. f(Up)=Upsr (0) cela entraine ¢) Montrez que (U,) et (Vq) sont adjacentes. Que peut-on en déduire ? Un=l+ On rappetle que n! =x (1-1) x (9-2). ¥ 1. Uns ~ Un = >0 donc (U,) est croissante. (n+)! 1 1 1 1 2 n+l Voor Vn=Unai+ oy Unni Gal Ged! vl Ged) el ‘on _2-(n+l)_ =n : d'o Vivi- Vn = +! “Gem ®? donc (\V/,) est décroissante. On alim(U, - Vn) = lim (-3}: 0. Finalement (Un) et (Vn) sont adjacentes et elles convergent vers la méme limite. REMARQUE Cette limite commune est "e" qui est le nombre de Neper et dont une valeur approchée est 2.71. METHODE 1 : Comment utiliser le théoréme de Ia limite monotone m Rappels 1) Toute suite croissante et majorée est convergente. 2) Toute suite décroissante et minorée est convergente. m Principe 1) On étudie les variations de (Un). 2) Selon que (U,) est croissante ou décroissante, on cherche un majorant ou un minorant pour appliquer le rappel 1) ou 2). Exemple : On considére la suite (Un) définie par Ug=1 et Unsi Up? +). 1) Montrez que 0 < Up $1. 2) Montrez que (Up) est décroissante, puis qu'elle converge. Méthodes sur ie raisonnement par récurrence et les suites _ n 1) On monte ce résultat par récurrence. 2) On utilise la méthode 8 et 'on montre que la suite est décroissante. Finalement (U,) est décroissante minorée par 0, donc elle converge. METHODE 13: Comment déterminer une limite aprés avoir utilisé la méthode 12 mRappel Si une suite (Un) est définie par un de ses termes et Ia relation Uns: = f(Un) converge vers L. alors L vérifie L = {(. Principe 1) On résout f(x) = x ce qui donne les valeurs de L possibles. 2) On peut en général déterminer L par élimination dans le cas ol plusieurs valeurs de L sont possibles. Cas d'application I faut que (Un) vérifie une relation Uni = (Un) ET qu'elle converge sans quoi vous allez faire n'importe quoi § Exemple : On reprend 'exemple de la méthode 12. Déterminez a limite de (Up). On sait que (U,) converge vers une limite L d'aprés l'exemple de la méthode 12, OM 4 Une = Un) avec 6) = 26+ 5-y2l ., 5+V21 {(9) = x équivaut & x?- 6x +1=0 de solutions =" et 2*3 Comme 0< Un <1. et que 5421 4.79 ona t= 52421, 2 Chapitre 4 lexes SITUATIONS REFLEXES (On doit montrer une propriété Pour n2ng (ne N). Démonstration par recurrence. Montrer que la suite (V,) est Vast Va = arithmétique. Montrer que la suite (V,) est Most - b V, géométrique. Que Vaut Spq=Up+ +». +U, pour une suite arithmétique ou géométrique 2 Cest dans Ia calculette, Déterminez le sens de variation de lasuite (U,) 1) Si U, est une somme, et on 6tudie le signe de Un.) —Un 2) $i U, est un produit dont le signe est constant et I'on compare Yost 1 3) Si U, = f(n) et on étudie f sur fintervalle [0, +f 4)Si Una =f(Un). avec U, el, et fF croissante sur, alors la suite (U,) est monotone sur |, ce qui se démontre par récurrence. Limite de (U,) qui est une suite clossique. On exprime U, en fonction de n, et lon fait tendre n vers +e. Montrez que (U,) et (V,) sont adjacentes. On utilise fa aéfinition des suites adjacentes On doit prouver que suite converge aprés avoir montré Quelle était croissante majorée, ou décroissante minorée. ‘On utilise le théoréme de Ia limite monotone. Méthodes sur le raisonnement par récurence et les suites 73 9 |On doit déterminer la limite d'une suite (U,) telle que Up.) = f(U,) 1) On résout f(x) 2) Deux cas peuvent se présenter: SACHANT qu'elle converge vers L. @) on trouve une seule solution qui est L b) on trouve plusieurs solutions et 'on détermine L par élimination. PUB pour METHOD'S. 10 | C'est sur les situations 8) et 9) que a 616 interrogé. Astuces 1 Quand vous devez prouver qu'une suite (V,) définie 6 partir d'une suite (Us) est géométrique, vous pouvez tomber sur Mon = Sa Il faut alors penser & h DU,-2 In-5 mettre le coefficient de U, en facteur au numérateur et au dénominateur. 1 Von (73) 3 Vn Ty) 2° {Un 3) ™@ Pour montrer qu'une suite n'est pas monotone, il suffit de trouver p tel que Up $Upsy et k tel que U, >Ux.s- Par exemple, la suite (U,) définie par U, = (-1)” n'est pas monotone car 1=Up =U; =-1 et -1=U,

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