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Resumé Math 2bac SM Biof
Resumé Math 2bac SM Biof
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2
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zhr.ma
Prof.
Karza Zouhair
Limites et continuité
' $
1 la continuité en un point.
Définition :
soient f une fonction numérique définie sur un intervelle ouvert I et a ∈ I.
On dit f est continue en a si lim f (x) = f (a).
x→a
Définition :
soit f une fonction numérique définie sur un intervelle de type [a, b].
? On dit que f est continue à droite en a si lim+ f (x) = f (a).
x→a
? On dit que f est continue à gauche en b si lim− f (x) = f (b).
x→b
Proposition :
f est continue en a ⇔ f est continue à droite et à gauche en a
Remarque :
la partie entière n’est pas continue en tout n de Z.
& %
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2 la continuité sur un intervalle.
Définition :
? on dit que f est une fonction continue sur un intervelle ouvert I s’elle est continue en tout point de I.
? on dit que f est une fonction sur un intervelle [a, b] s’elle est continue sur ]a, b[, continue à droite en a
et continue à gauche en b.
Remarques :
? la partie entière est continue sur l’intervalle [n, n + 1[ pour tout n de Z.
? si f est continue sur un intervalle I alors elle est continue sur tout intervalle J ⊂ I.
Proposition :
√
Les fonctions polynomiales, les fonctions rationnelles, les fonctions : x 7→ x , x 7→ sin x et x 7→ cos x
sont continues sur leur domaine de définition.
& %
' $
3 Les opérations sur les fonctions continues.
Proposition :
soient f et g deux fonctions continues sur un intervalle I et λ ∈ R.
? les fonctions f + g, λf et f g sont continues sur I .
+
1 f
? si de plus g ne s’annule pas sur I, alors les fonctions et sont continues sur I .
g g
Proposition :
? si f et g sont deux fonctions continues sur I et J respectivement avec f (I) ⊂ J, alors g ◦ f est continue
sur I.
? soient I un intervalle ouvert, a ∈ I, f une fonction définie sur I avec x→a
lim f (x) = l ∈ R et g est une
fonction continue sur J avec f (I) ⊂ J alors lim (g ◦ f )(x) = g(l).
x→a
& %
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4 L’image d’un intervalle par une fonction continue
Proposition :
? l’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle.
? l’image d’un segment par une fonction continue est un segment.
Corollaire :
soit f une fonction continue et strictement monotone sur [a, b].
Pour tout α compris entre f (a) et f (b), il existe au moins un unique c ∈ [a, b] tel que f (c) = α.
(autrement l’équation f (x) = α admet une unique solution sur [a, b])
Corollaire :
soit f une fonction continue sur [a, b] telle que f (a) f (b) < 0. Alors :
+
On a deux cas :
a+b a+b
! # "
? si f f (b) < 0 alors α ∈ ,b .
2 2
+
a+b a+b
! # "
? si f f (a) < 0 alors α ∈ a, .
2 2
+
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5 La fonction réciproque d’une fonction continue et strictement monotone.
Définition :
soient f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I et J = f (I).
La fonction qui lie chaque élèment y de J avec l’unique élèment x de I tel que f (x) = y s’appelle la
fonction réciproque de f notée f −1 .
Conséquences :
Proposition :
√
n : [0, +∞[
→ [0,
√ +∞[
?
x → nx
√
? (∀x, y ∈ [0, +∞[) : n x = y ⇔ x = y n
√ √
? (∀x ∈ [0, +∞[) : ( n x)n = n xn = x
Définition :
p
Si r = ∈ Q avec q ∈ N∗ et p ∈ Z, on pose
q
√
(∀x ∈]0, +∞[) : xr = q
xp
Propriétés :
? La fonction x 7→ xr est continue sur ]0, +∞[, pour tout r ∈ Q.
? pour tout r, r0 ∈ Q et pour tout x, y ∈]0, +∞[ on a :
1
xr > 0 ; xr+r = xr xr ; xrr = (xr )r ; = x−r
0 0 0 0
+
x r
!r
xr x xr
0 = x ; (xy)r = xr y r ; = ;
r−r0
x r y yr
√ √ x−y √ √ x−y
3
x− 3y = √ √ √ 4
x− 4
y= √ √ √ √
x2 + 3 xy + 3 y 2 ( 4 x + 4 y)( x2 + 4 y 2 )
3 4
& %
' $
7 La fonction arctan.
Proposition :
π π
La fonction x 7→ tan(x) est continue et strictement croissante sur − , . Alors elle admet une fonction
2 2
réciproque sera noté arctan.
Propriétés :
? La fonction x 7→ arctan(x) est continue et strictement croissante sur R.
?(∀x ∈ R)
: tan(arctan(x)) = x
π π
? ∀x ∈ − , : arctan(tan(x)) = x
2 2
π π
? (∀x ∈ R); ∀y ∈ − , : arctan(x) = y ⇐⇒ x = tan(y)
2 2
π π arctan(x)
? lim arctan(x) = lim arctan(x) = − lim =1
x→+∞ 2 x→−∞ 2 x→0 x
? la courbe (Carctan ) :
& %
f (x) − f (a)
? On dit que f est dérivable à gauche au point a s’il existe un réel l tel que lim− = l.
x→a x−a
f (x) − f (a)
l s’appelle le nombre dérivé à gauche f au point a et sera noté fg0 (a). On écrit : lim− = fg0 (a)
x−a
.
x→a
? On dit que f est dérivable sur I s’elle est dérivable en tout point de I.
? On dit que f est dérivable sur [a, b] s’elle est dérivable sur ]a, b[, dérivable à droite de a et dérivable à
gauche de b .
Proposition :
Conséquences :
? Si f est dérivable au point a alors (Cf ) admet une tangente d’équation y = f 0 (a)(x − a) + f (a) au point
(a, f (a)).
? Si f est dérivable à droite au point a alors (Cf ) admet une demi-tangente d’équation
y = f 0 (a)(x − a) + f (a)
x > a
d
au point (a, f (a)).
? Si f est dérivable à gauche au point a alors (Cf ) admet une demi-tangente d’équation
y = f 0 (a)(x − a) + f (a)
g
au point (a, f (a)).
x 6 a
? Si f est dérivable au point a, la fonction g définie par g(x) = f 0 (a)(x − a) + f (a) est une approximation
affine de f au voisinage de a et on a :
Exemple :
√ x+1
f (x) = x, a = 1 =⇒ g(x) =
2
√
1, 01 ' 1 =⇒ f (1, 01) ' g(1, 01) =⇒ 1, 01 ' 1, 005
& %
' $
f (x) − f (a)
? Si lim± = ±∞ alors (Cf ) admet une demi-tangente verticale d’équation x = a.
x→a x−a
& %
' $
2 Les opérations sur les fonctions dérivables
Proposition :
Si f et g sont deux fonctions dérivables sur un intervalle I et α ∈ R alors :
? f + g est dérivable sur I et on a : (f + g)0 = f 0 + g 0 .
? αf est dérivable sur I et on a : (αf )0 = αf 0 .
1 1
!0
g0
? Si de plus g 6= 0 sur I alors est dérivable sur I et on a : = − 2.
g g g
!0
f f f 0g − g0f
? Si de plus g 6= 0 sur I alors est dérivable sur I et on a : =− .
g g g2
Proposition :
Soient f et g deux fonctions dérivables sur I et J respectivement telles que f (I) ⊂ J, alors f ◦ g est
dérivable et on a : (f ◦ g)0 = g 0 (f 0 ◦ g) .
+
Proposition :
Soit f une fonction bijective et dérivable sur I telle que f (I) = J alors sa réciproque f −1 est dérivable sur
J et on a : 0 1
(∀x ∈ J) : f −1 (x) = 0 −1
f (f (x))
Conséquences :
√
? La fonction x 7→ n
x est dérivable sur ]0, +∞[ avec n ∈ N∗ et on a :
√ 1
(∀x ∈]0, +∞[) : ( n x)0 = √
n
n xn−1
f0
q 0
n
f = √
n n f n−1
? arctan est une fonction dérivable sur R et on :
1 1
(∀x ∈ R) : arctan0 (x) = =
1 + tan (arctan(x))
2
1 + x2
f0
? Si f est dérivable sur I alors arctan ◦f est dérivable sur I et on a : (arctan ◦f )0 =
1 + f2
? Si f > 0 et dérivable sur I alors f r est dérivable sur I avec r ∈ Q∗ et on a : (f r ) = rf 0 f r−1
0
& %
' $
3 Théorème d’accroissements finies (TAF) - théorème de Rolle
Théorème :
Soient a et b deux réels tels que a < b et f une fonction définie sur [a, b]. On a :
Théorème :
Soient a et b deux réels tels que a < b et f une fonction définie sur [a, b]. On a :
xn+1
x 7→ xn , n ∈ N∗ x 7→ + c, c ∈ R R
n+1
1 1
x 7→ x 7→ − + c, c ∈ R R∗
x2 x
1 1 1
x 7→ , n ∈ N∗ \ {1} x 7→ − . n−1 + c, c ∈ R R∗
xn n−1 x
1 √
x 7→ √ x 7→ 2 x + c, c ∈ R ]0, +∞[
x
& %
' $
la fonction f les primitives de f intervalle
r+1
x
x 7→ xr , r ∈ Q∗ \ {−1} x 7→ + c, c ∈ R ]0, +∞[
r+1
x 7→ cos(x) x 7→ sin(x) + c, c ∈ R R
x 7→ sin(x) x 7→ − cos(x) + c, c ∈ R R
1 π
x 7→ 1 + tan2 (x) = x 7→ tan(x) + c, c ∈ R R\{ + kπ; k ∈ Z}
cos2 (x) 2
1
x 7→ x 7→ arctan(x) + c, c ∈ R R
1 + x2
u0 + v 0 u+v
u0 v + v 0 u uv
u0 v − v 0 u u
v 6= 0 sur I
v2 v
un+1
u0 un , n ∈ N∗
n+1
u0 1
− u 6= 0 sur I
u2 u
u0 √
√ 2 u u > 0 sur I
u
u0 √
√ , n ∈ N∗ nnu u > 0 sur I
( u)n−1
n
xr+1
0 r
u u , r ∈ Q \ {−1} ∗
+c u > 0 sur I
r+1
1
x 7→ u0 (ax + b), a ∈ R∗ et a ∈ R x 7→ u(ax + b) ]0, +∞[
a
u0
arctan(u)
1 + u2
u0 sin(u) − cos(u)
u0 cos(u) sin(u)
u0 π
tan(u) u 6= + kπ; ∀k ∈ Z
cos2 (u) 2
& %
' $
5 Les branches infinies
Attention 4
!
Asymptotes :
& %
' $
Les branches paraboliques :
f (x) f (x)
lim = −∞ lim = +∞
x→−∞ x x→+∞ x
f (x) f (x)
lim = 0− lim = 0+
x→−∞ x x→+∞ x
f (x) f (x)
lim = +∞ lim = −∞
x→−∞ x x→+∞ x
f (x) f (x)
lim = 0+ lim = 0−
x→−∞ x x→+∞ x
& %
' $
6 Concavité
x a x a
f 00 − 0 + f 00 + 0 −
Proposition :
Si f ” s’annule en a de I et change de signes au voisinage de a, alors le point A(a, f (a)) est un point
d’inflexion de (Cf ).
Proposition :
Si f 0 s’annule en a de I et ne change pas de signes au voisinage de a, alors le point A(a, f (a)) est un point
d’inflexion de (Cf ).
& %
' $
7 Parité - symétrie - périodicité
Parité - periodicité :
Symetrie :
n−p+1 1 − q n−p+1
!
la somme Sn = Up + .... + Un Sn = (Up + Un ) Sn = Up ; (q 6= 1)
2 1−q
+
Exemple :
n(n + 1)
? 1 + 2 + 3 + ........ + n = ? 20 + 21 + 22 + ........ + 2n = 2n+1 − 1
2
& %
' $
4 Limite d’une suite
Définition :
? On dit qu’une suite (Un )n>n0 est convergente s’elle admet une limite finie l qd n −→ +∞ et on écrit
lim Un = l
n→+∞
? On dit qu’une suite (Un )n>n0 est divergente s’elle n’est pas convergente.
Proposition :
Soit r ∈ Q∗ , on a :
+∞ si r > 0
lim nr =
n→+∞ 0 si r < 0
Critères de convergence :
? Toute suite croissante et majorée est convergente.
? Toute suite décroissante et minorée est convergente.
(∀n > n0 ) : |Un − l| 6 Vn
(∀n > n0 ) : Wn 6 Un 6 Vn
(∀n > n0 ) : Un 6 Vn
(∀n > n0 ) : Wn 6 Un
Ordre et convergence :
(∃k
∈ N)(∀n > k) : Un > 0 (∀n
> n0 ) : Un 6 Vn
?
lim Un = l
=⇒ l > 0 ? =⇒ l 6 l0
lim Un = l et lim Vn = l0
n→+∞ n→+∞ n→+∞
n )n>n0
(U
est convergente
lim U =l
n
n→+∞
Proposition :
(Un )n>p et (Vn )n>q sont deux suites adjacentes =⇒ elles sont convergentes et ont la même limite.
& %
T.v et (Cln ) :
x 0 +∞ (Cln )
1
+
x
+∞ e
ln
−∞
& %
' $
2 La dérivée logarithmique d’une fonction
Définition :
Soit u une fonction dérivable et ne s’annule jamais sur un intervalle I.
u0 (x)
La fonction x 7→ s’appelle La dérivée logarithmique de u sur I.
u(x)
Proposition :
Si u est une fonction dérivable sur un intervalle I telle qu’elle ne s’annule jamais sur I, alors la fonction
f : x 7→ ln(|u(x)|) est dérivable sur I et sa dérivée est La dérivée logarithmique de u.
u0 (x)
càd (∀x ∈ I) : f 0 (x) =
u(x)
Proposition :
Soit u une fonction dérivable et ne s’annule jamais sur un intervalle I.
u0 (x)
Les fonctions primitives de la fonction x 7→ sur I sont les fonctions x 7→ ln(|u(x)|) + C avec C ∈ R.
u(x)
& %
' $
3 Le logarithme à base a (a > 0eta 6= 1)
Définition :
Soit a un réel strictement positif et différent de 1.
ln(x)
Le logarithme à base a est la fonction noté loga et définie sur ]0, +∞[ par : loga (x) = .
ln(a)
Si a = 10 on note log10 = log.
Conséquences :
1
loga (a) = 1 loga (e) = loga (1) = 0 loge = ln
ln(a)
Proposition :
Soient x, y ∈]0, +∞[ et a ∈ R∗+ \ {1}. On a :
1
!
loga (xy) = loga (x) + loga (y) ; loga = − loga (y)
! y
x
loga = loga (x) − loga (y) ; loga (xr ) = r loga (x) , (∀r ∈ Q)
y
Proposition :
Pour tout a ∈ R∗+ \ {1}, la fonction loga est dérivable sur ]0, +∞[ et on a :
1
(∀x ∈]0, +∞[) : log0a (x) =
x ln(a)
0<a<1 a>1
x 0 +∞ x 0 +∞
log0a − log0a +
+∞ +∞
loga loga
−∞ −∞
& %
(∀x ∈ R) : exp(x) = ex
Propriétés :
? La fonction exp est continue et strictement croissante sur R.
? e1 = e e0 = 1 ex > 0 , (∀x ∈ R).
? (∀x ∈ R) : ln(ex ) = x (∀x ∈]0, +∞[) : eln(x) = x
=y x = ln(y)
ex
? ⇔
x ∈ R y ∈]0, +∞[
? Soient x, y ∈ R et r ∈ Q, on a :
ex = ey ⇔ x = y ex > ey ⇔ x > y
1 ex
ex ey = ex+y e−x = = ex−y erx = (ex )r
+
ex ey
Proposition :
ex ex
lim ex = +∞ lim = +∞ lim = +∞ , (∀n ∈ N)
x→+∞ x→+∞ x x→+∞ xn
ex − 1
lim ex = 0 lim xex = 0 lim xn ex = 0 , (∀n ∈ N) lim =1
x→−∞ x→−∞ x→+∞ x→0 x
Proposition :
x −∞ +∞
ex +
e (Cexp )
+∞
ex
0
& %
' $
2 L’exponentielle à base a (a > 0eta 6= 1)
Définition :
Soit a un réel strictement positif et différent de 1.
L’exponentielle à base a est la fonction expa : x 7→ ex ln(a) = ax et on a :
Propriétés :
Soient x, y ∈ R et a ∈ R∗+ \ {1}. On a :
1 ax
? ax ay = ax+y a−x = = ax−y axy = (ax )y ax = e y ⇔ x = y
+
ax ay
?La fonction x 7→ ax est dérivable sur R et on a : (∀x ∈ R) : (ax )0 = ln(a)ax .
ax < ay ⇔ x > y , 0 < a < 1
? x
a < ay ⇔ x < y , a > 1
?
0<a<1 a>1
x −∞ +∞ x −∞ +∞
ln(a)ax − ln(a)ax +
+∞ +∞
ax ax
0 0
1
a= a=2
2
(C( 1 )x ) (C2x )
2
& %
Soient z, z 0 ∈ C :
z = z 0 ⇐⇒ Re(z) = Re(z 0 ) et Im(z) = Im(z 0 )
z ∈ R ⇐⇒ Im(z) = 0 z ∈ iR ⇐⇒ Re(z) = 0
La représentation graphique d’un nombre complexe :
Le plan (P )(appelé après le plan complexe) minue d’un repère orthonormé directe (O, →−u ,→
−v ).
? Tout point M (a, b) du plan (P ) est une image d’un unique nombre complexe z = a + ib, on écrit M (z).
De plus z s’appelle l’affixe de M et on écrit z = af f (M ).
? Tout vecteur →
−w (a, b) du plan (P ) est une image d’un unique nombre complexe z = a + ib, on écrit →
−
w (z).
→
− →
−
De plus z s’appelle l’affixe de w et on écrit z = af f ( w ).
M (z)
b • b
→
−
w (z)
→
−
v →
−
v
→
−
u a →
−
u a
Conséquences :
? Les nombres réels sont les affixes des points de l’axe des abscisses appelé l’axe réel.
? Les nombres imaginaires pures sont les affixes des points de l’axe des ordonnés appelé l’axe imaginaire.
Proposition :
→
−
Soient A(zA ), B(zB ), →
−
w (z−
w ), t (z−
→ → ) et α ∈ R. On a :
t
−→ →
− →
−
af f (AB) = zB − zA ; af f (→
−
w + t ) = af f (→
−
w ) + af f ( t ) ; af f (α→
−
w ) = α.af f (→
−
w)
Proposition :
Soient A(zA ), B(zB ), C(zC ) et I(zI ) telle que I est le milieu de [AB]. On a :
zA + zB zB − zA
? zI = ? Si A, B et C sont distincts, alors : A, B et C sont rectilignes ⇔ ∈R
&
2 zC − zA %
' $
2 Conjugué d’un nombre complexe - module d’un nombre complexe
Définition :
Soit z = a + ib un nombre complexe tel que a, b ∈ R. Le conjugué de z est le nombre complexe z = a − ib.
Proposition :
Soient z, z 0 ∈ C et n ∈ N∗ , on a :
n n n n
?z+ =z+ et en général : zk = zk . =z et en général : zk = zk .
X X Y Y
z0 z0 ?z z0 z0
+
k=1 k=1 k=1 k=1
1 1 z z
? Si z 6= 0, alors
0
= 0 et = . ? (z n ) = z n .
z0 z z0 z0
Conséquences :
Soit z ∈ C, on a :
z + z = 2Re(z) ; z − z = 2iIm(z) ; z=z ; z=0⇔z=0
; z∈R⇔z=z ; z ∈ iR ⇔ z = −z ;
Définition :
Le plan complexe minue d’un repère orthonormé directe (O, → −u ,→
−v ).
Soit M (z) un point du plan complexe tel que z = a + ib et a, b ∈ R. √
Le module du nombre complexe z est la distance OM sera noté |z| et on a : OM = |z| = a2 + b2 .
Proposition :
Soient z, z 0 ∈ C et n ∈ N∗ , on a :
n n
? |z z | = |z| |z | et en général :
0 0
zk =
Y Y
|zk |.
+
k=1 k=1
1 1 z |z|
? Si z 0 6= 0, alors = et = . ? |z n | = |z|n . ? |z + z 0 | 6 |z| + |z 0 |.
z0 |z 0 | z0 |z 0 |
Conséquences :
⇒
? zz = |z|2 ? |z| = | − z| = |z| ? |z| = 0 ⇔ z = 0 ? z = z0 |z| = |z 0 |.
:
? Soient A(zA ) et B(zB ) du plan complexe, on a : AB = |zB − zA |.
& %
' $
3 L’argument et la forme trigonomètrique d’un nombre complexe
Définition :
Soit M (z) dans le plan complexe, minue d’un repère orthonormé directe (O, →
−
u ,→
−
v ), tel que z 6= 0.
−−→
On appelle argument de z qu’on note arg(z) toute mesure de l’angle orientée (→−
u , OM ) en radian et on
\
−−→
écrit arg(z) ≡ (→
−
u , OM )[2π].
Remarque :
0 est le seul nombre complexe qui n’a pas d’argument.
Proposition :
Soient z, z 0 ∈ C∗ et n ∈ N∗ , on a :
n n
!
? arg(zz ) ≡ arg(z) + arg(z )[2π] et en général : arg
0 0
zk = arg(zk ).
Y X
k=1 k=1
1 z
? arg 0 ≡ −arg(z )[2π] 0
? arg 0 ≡ arg(z) − arg(z 0 )[2π] ? arg (z n ) ≡ n arg(z)[2π]
&z z %
' $
Proposition :
Soient A(a), B(b), C(c) et D(d) des points du plan complexe C 6= D on a :
−→
? Si A 6= B on a : (→
−
u , AB) ≡ arg(b − a)[2π].
−→ −→ c−a
? Si A 6= B et A 6= C on a : (AB, AC) ≡ arg [2π].
b−a !
−→ −−→ d−c
? Si A 6= B et C 6= D on a : (AB, CD) ≡ arg [2π].
b−a
Remarques :
? (∀z ∈ R∗+ ) : arg(z) ≡ 0[2π]. ? (∀z ∈ R∗− ) : arg(z) ≡ π[2π].
π π
? (∀z ∈ iR∗+ ) : arg(z) ≡ [2π]. ? (∀z ∈ iR∗− ) : arg(z) ≡ − [2π].
2 2
Proposition :
√
Tout nombre complexe non nul z = a+ib s’écrit sous la forme z = r[cos(α)+i sin(α)] où r = |z| = a2 + b 2 ,
a b
cos(α) = et sin(α) = .
r r
Définition :
L’écriture z = r[cos(α) + i sin(α)] s’appelle la forme trigonomètrique du nombre complexe z et on note
z = [r, α].
(ie. tout nombre complexe non nul est bien déterminé par son module et son argument )
Proposition :
z0 r
La formule de Moivre
Pour tout couple (n, α) ∈ N R on a : (cos(α) + i sin(α))n = cos(nα) + i sin(nα) .
+
Remarque :
La formule de Moivre sert à calculer cos(nα) et sin(nα) en fonction de cos(α) et sin(α).
& %
' $
4 La notation exponentielle d’un nombre complexe non nul.
Définition :
? Pour tout α ∈ R on note par eiα le nombre complexe cos(α) + i sin(α) et on écrit cos(α) + i sin(α) = eiα .
? Pour tout nombre complexe non nul z, on appelle la notation exponentielle la notation reiα où z = [r, α]
et on écrit z = reiα .
Proposition :
Pour tous α, α0 ∈ R et n ∈ N, on a :
eiα
? eiα = e−iα ? (eiα )n = einα ? eiα eiα = ei(α+α ) 0 = e
0 0 i(α−α0 )
? iα
e
Proposition :
' $
Remarque :
On utilise les formules d’Euler dans la linéarisation de cosn (x) ou sinn (x) ou cosn (x) sinm (x). Càd
!n les
eix + e−ix
transformées en somme des termes de types a cos(kx) + b sin(kx) en développant ou
!n
2
eix − e−ix
.
2i
Exemples :
1 3 1 1 3
cos3 (x) = cos(3x) + cos(x) sin4 (x) = cos(4x) − cos(2x) +
& 4 4 8 2 8 %
' $
5 Les racines n-ièmes d’un nombre complexe non nul.
Définition :
Soient u un nombre complexe non nul et n ∈ N tel que n > 2.
On dit que le nombre complexe z est une racine n-ième (ou racine d’ordre n) du nombre complexe u si
z n = u.
Proposition :
Tout nombre complexe non nul z = reiα tel que r > 0, admet n racines n-ièmes qui sont :
√
zk = rei( n + ) , k ∈ {0, 1, ..., n − 1}
α 2kπ
n n
Proposition :
n−1
!
i( α n )
La somme des racines n-ièmes d’un nombre complexe non nul est nulle. + 2kπ
=0
X
e n
k=0
Conséquences :
2 2
? Les racines 4-ièmes de l’unité sont 1, −1, i et −i.
Proposition :
1 + j + j2 = 0 ; j = j2 ; j 3 = (j)3 = 1 ; jj = 1
Proposition :
' $
6Les transformations dans le plan et les nombres complexes .
M (z ) est l’image de M (z) par une transformation dans le plan.
0 0
− w| = |z!− w|
0
ΩM 0= ΩM |z
une rotation de centre Ω(w) et d’angle θ (ΩM , −
−−
→ −→ z0 − w
ΩM 0 ) ≡ θ[2π] arg z − w ≡ θ[2π]
(M 6= Ω) ⇔ z 0 = eiθ (z − w) + w
& %
= ay
y 0
; a 6= 0 y(x) = y0 ea(x−x0 )
y(x0 ) = y0
b
y 0 = ay + b ; a 6= 0 y(x) = ceax − ;c ∈ R
a
= ay + b
y 0
!
b a(x−x0 ) b
; a 6= 0 y(x) = y0 + e −
y(x0 ) = y0 a a
& %
' $
2 L’équation y 00 + ay 0 + by = 0