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Chabirand Hugo

Ferrand Hugo
TP5

COMPE-RENDU SAE 3.1

Étude environnementale de solutions constructives du


bâtiment E7 du programme CALYPSO

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Sommaire
1)Projet initial ..........................................................................................................................................4
2) Variante ...............................................................................................................................................5
2.1 Structure détaillée de la solution constructive alternative ...........................................................5
2.2 Vérification des performances thermiques de l'enveloppe ..........................................................7
3. Métrés des deux variantes constructives ............................................................................................8
4. Calcul des impacts environnementaux des deux variantes constructives ..........................................8
5.Optimisation environnementale de la variante constructive ............................................................10
6.Focus sur les consommations .............................................................................................................11
6.1 Focus sur la consommation d’eau douce ....................................................................................11
6.2 Focus sur la consommation d’énergie .........................................................................................12
Synthèse et comparaison ......................................................................................................................13

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INTRODUCTION

L’étude porte sur le bâtiment E7 de l’îlot E du programme immobilier CALYPSO qui a fait l’objet
de notre modélisation Revit. Nous avons le rôle d'un bureau d'étude spécialisé dans les questions
environnementales dans la construction et l'aménagement. En recherchant le site INIES, nous allons
proposer une variante constructive du dernier étage du bâtiment. Les modifications porteront sur 4
lots : les murs extérieurs, le plancher intermédiaire, l’isolation thermique sous toiture et les
menuiseries. Grâce à cette variante, nous allons pouvoir comparer les impacts environnementaux et
les performances thermiques avec ceux du cas de base. Par la suite, nous allons vous proposer une
optimisation de la variante pour réduire davantage les impacts environnementaux.

Nous avons choisi la solution constructive des murs en brique alvéolaires avec ITI.

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1)Projet initial

Pour commencer, à l’aide des CCTP nous avons remarqué la composition de chaque lot
concernant le cas de bas. Ensuite avec INIES nous avons trouvé les fiches de déclaration
environnementale et sanitaire des produits associés.

Composition des lots du cas de base :

- Murs extérieurs : béton armé d’épaisseur 20cm C30/37 XS2 CEM II/A-S (Betie)

Doublissimo Performance 3.80 13+120 (Placo Saint-Gobain)

Enduit monocouche Monoroc 20mm

- Plancher intermédiaire : revêtement en PVC français / pas d’isolant

- Isolation thermique sous toiture : Comblissimo / laine de verre à souffler 375mm (ISOVER
Saint-Gobain)

- Menuiseries : PVC teintes claires avec vitrage d’épaisseur de verre cumulée inférieure à 12mm
(ufme)

Nous avons recherché la durée de vie de chaque matériau avec leurs fiches ainsi que six impacts
environnementaux.

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2) Variante
2.1 Structure détaillée de la solution constructive alternative

Sur le site INIES, on a recherché des fiches de matériaux qui propose des impacts environnementaux
plus avantageux que le cas de base. Voici la liste des matériaux que nous avons sélectionnés suivants
les 4 mêmes lots.

Composition des lots pour la variante :

- Murs extérieurs : Brique alvéolaires de 20cm d’épaisseur (Terre et Pierre Expertise et


Innovation)

Laine de verre Gr32 Nu 120mm (ISOVER Saint-Gobain)

Bardages en lames de bois de France (De bois de France)

- Plancher intermédiaire : Parquet massif en bois (De bois de France)

- Isolation thermique sous toiture : Isolant alvéolaire HYBRIS 105mm (VERso)

- Menuiseries : PVC teintes claires (LAPEYRE)

Voici la modélisation de la composition des murs extérieurs de notre variante. Nous avons pris
l’initiative d’ajouter un pare-vapeur pour éviter la condensation mais on ne le prendra pas en compte
dans nos calculs.

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Voici la modélisation Ubakus du plancher bas qui comprend la dalle en béton de 26cm et le parquet
d’1cm. Il n’y a pas d’isolant à cet endroit.

Voici la modélisation Ubakus du plancher sous les combles. Il comprend une dalle en béton armé de
20cm et un isolant de 210mm.

Nous avons fait attention à trouver des matériaux qui proposent des valeurs plus faibles que
le cas de base concernant les impacts environnementaux. Par exemple, pour l’isolant des murs, nous
avons choisi de remplacer l’isolant en polystyrène expansé par de la laine de verre car l’utilisation
totale des ressources d’énergie primaire non renouvelables est divisée par 2. De même, nous avons
changé le revêtement en PVC par du bois car la valeur concernant le réchauffement climatique
diminue de 11.7 kg CO2 eq/UF.

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2.2 Vérification des performances thermiques de l'enveloppe

Nous avons d’abord cherché à l’aide des CCTP les valeurs des résistances thermiques ainsi que
le coefficient thermique des fenêtres de notre cas de base afin de pouvoir réaliser les écarts relatifs
entre notre cas de base et notre variante.

Cas de base :

Détails des calculs pour la résistance thermique des murs :

R= Rsi+Rse+Rbéton+Risolant+Rplaco soit 0.17+1.09+3.8+ 0,013/0,052 = 5.31 m²k/W

On néglige l’enduit et on ne prend pas en compte le pare-vapeur dans nos calculs.

Détails des calculs pour la résistance thermique du plancher bas :

R= Rsi+Rsi+Rbéton armé+Risolant soit 0.2+0.09+7.5 = 7.79 m²k/W

Pour les valeurs des résistances thermiques de la variante, nous avons regardé les FDES qui nous ont
permis d’obtenir les résistances thermiques de chaque matériau.

Pour le coefficient thermique : Uw=1.6 W/m²k

Variante :

Détails des calculs pour la résistance thermique des murs :

R= Rsi+Rse+Rbrique+Risolant+Rbardage+Rplaco soit 0.17+1.15+3.75+1.1+0.013/0.052 = 6.42m²k/W

Détails des calculs pour la résistance thermique du plancher bas :

R= Rsi+Rsi+Rbéton armé+2*Risolant soit 0.2+0.09+2*4.09 = 8.47 m²k/W

Pour le coefficient thermique :Uw=1.3 W/m²k

Ensuite, nous calculons les écarts de performances thermiques entre la variante et le cas de base.

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Nous observons que la résistance thermique des murs est augmentée de 19.7% et de 8.73%
concernant la résistance thermique de plancher sous combles. De plus nous diminuons de 19%
environ notre coefficient thermique.

Nous pouvons voir que notre variante est efficace puisque nous diminuons les impacts
environnements et nous augmentons les performances thermiques des parois.

3. Métrés des deux variantes constructives

Le métré de notre cas de base et de notre variante ne change pas. Voici le détail ci-dessous.

Surface des fenêtres = 38.84m²

Surface du plafond = 164.47m²

Surface du sol = 227m²

4. Calcul des impacts environnementaux des deux variantes


constructives

Nous avons ensuite pu calculer 4 impacts environnementaux (réchauffement climatique,


l’épuisement des ressources abiotiques, l’utilisation totale des ressources d’énergie primaire non
renouvelables en comparant notre variante à notre cas de base et les déchets dangereux éliminés).
Nous avons fait cela dans l’objectif de comparer notre variante à notre cas de base grâce à des
diagrammes radars. Les calculs sont tous reportés pour une durée de vie de référence de 50 ans.

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Cas de base :

Variante :

Pour effectuer les diagrammes radars, nous avons converties nos totaux pour qu’il soit compris entre
0 et 1. Pour cela nous devons diviser le total le moins grand par le total le plus grand. Dans notre
projet, les totaux du cas de base étaient tous plus grands que ceux de la variante donc ils étaient égaux
à 1 dans notre diagramme radar. Le voici ci-dessous :

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5.Optimisation environnementale de la variante constructive

Nous avons optimisé la variante pour essayer de réduire encore plus les impacts
environnementaux. Par exemple, nous avons changé le bardage de la première variante pour le
remplacer avec un enduit qui consomme moins de ressources d’énergie primaire non renouvelables.
Aussi, nous avons changé la marque du revêtement en bois pour diminuer nos valeurs liées au
réchauffement climatique principalement. Concernant l’isolant des murs extérieurs, nous avons repris
celui de notre variante puisque qu’il était déjà bon au niveau des performances thermiques mais aussi
des impacts environnementaux. En résumé, cette variante optimisée est constituée pour les murs
extérieurs de briques alvéolaires, d’un isolant en laine de verre et d’un enduit. Nous mettons en place
2 couches d’isolant alvéolaire sous la toiture pour augmenter les performances thermiques. Les
menuiseries restent en PVC et le revêtement de sol est en bois.

Voici le tableau qui correspond aux calculs de ces impacts sur une durée de vie de référence de 50 ans
pour la variante optimisée.

Grace à ces nouveaux totaux, nous avons effectué 2 autres graphiques radars :

Nous pouvons observer que les valeurs des 4 impacts environnementaux de la variante optimisée sont
tous inférieurs à la première variante et donc logiquement au cas de base. Cependant, il est plus
compliqué d’améliorer les valeurs à propos de l’épuisement des ressources abiotiques (IE2).

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Voici les diagrammes camembert concernant les impacts environnementaux des 4 lots de la variante
optimisée.

On peut observer que les lots qui sont les plus impactant pour le réchauffement climatique sont les
menuiseries et les murs extérieurs. Concernant l’épuisement des ressources abiotiques, les
menuiseries sont les plus responsables. Par ailleurs, le diagramme montrant l’utilisation des
ressources d’énergie primaire non renouvelables est plus partagé entre que les autres. Pour finir, les
menuiseries sont les plus impactantes à propos des déchets dangereux éliminés. On peut observer
que l’isolant thermique sous toiture est le matériau le plus écologique.

6.Focus sur les consommations


6.1 Focus sur la consommation d’eau douce

Nous avons comparé la consommation d’eau douce de notre cas de base ainsi que de nos variantes
avec la consommation moyenne des usagers du dernier étage du bâtiment sur 50 ans.

Sachant que 13750 m3 correspond 100% de notre consommation en faisant des produits en croix,
nous obtenons les pourcentages de consommation d’eau douce des variantes.

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Nous pouvons voir que notre variante consomme moins que notre cas de base et que notre variante
optimisée consomme moins que notre variante.

6.2 Focus sur la consommation d’énergie

Comme pour la consommation d’eau douce, nous avons estimé la consommation des usagers du
dernier étage sur une durée de vie de 50 ans.

Même méthode en faisant des produits en croix et en faisant attention à mettre la bonne unité car
notre IE6 est en MJ er nous le voulons en kWh ce qui revient à diviser par 3.6. En sachant que
647850 kWh équivaut à 100% de notre consommation d’énergie.

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Ici encore, nous pouvons voir que notre cas de base à une énorme consommation tandis que notre
variante baisse et que notre variante optimisée elle aussi à une meilleure consommation.

Synthèse et comparaison

Tableau résumant les performances thermiques :

Cas de base Variante Variante optimisée


Résistance thermique murs
extérieurs (m²k/W) 5,31 6,42 5,26
Résistance thermique plancher
sous combles (m²k/W) 7,79 8,47 7,29
Coefficient thermique (W/m²k) 1,6 1,3 1,3

Nous avons réussi à améliorer les performances thermiques des murs et du plancher sous combles
pour la variante. Concernant, la variante optimisée, il n’y a pas eu d’amélioration pour ces
performances car nous avons privilégié le fait de réduire les impacts environnementaux. En ce qui
concernent nos coefficients thermiques, ils sont meilleurs pour nos variantes passant de 1.6 à 1.3
(W/m²k).

Tableau résumant les impacts environnementaux ramenés à une DVR de 50 ans pour les 3 cas :

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Nous pouvons observer qu’il y a de gros écarts entre les variantes et le cas de base. Il donc possible
d’améliorer fortement cette résidence d’un point de vue écologique tout en gardant de bonnes
performances énergétiques. Par ailleurs, les écarts sont moindres entre nos 2 variantes puisque la
première variante était déjà très efficace. Cette amélioration est réalisée en choisissant de meilleurs
matériaux.

Premièrement, la brique alvéolaire est un matériau qui impacte beaucoup moins l’environnement
qu’un mur en béton armé. Ensuite l’utilisation de la laine de verre comme isolant est plus judicieuse
que le polystyrène expansé. Pour la variante optimisée, nous avons gardé l’application d’un enduit au
lieu d’un bardage mais nous l’avons amélioré comparé à celui du cas de base. Nous avons gardé les
menuiseries en PVC mais le revêtement de sol en bois impacte moins l’environnement que le PVC. En
effet, le bois absorbe le CO2 donc concernant le réchauffement climatique, les valeurs pour l’étape de
production et l’étape de mise en œuvre sont négatives.

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