Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.

2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

SAÉ 3.2 Réseaux et gestion des eaux

Lotissement “ Le Clos du Verger”
Commune de BOURGNEUF

1
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

Table des matières

Introduction................................................................................................................................. 3

Méthode de calcul des Canalisation : ............................................................................................. 4

La solution du bassin enterré uniquement ..................................................................................... 5

La solution du bassin SAUL uniquement ......................................................................................... 6

La solution de la noue uniquement................................................................................................ 7

La solution de la chaussée réservoir............................................................................................... 8

La solution mixte (Noue + Bassin SAUL).......................................................................................... 9

La noue : .................................................................................................................................. 9

Le bassin SAUL : ...................................................................................................................... 10

Métré et Quantitatif ................................................................................................................... 10

La solution mixte :................................................................................................................... 10

La solution du bassin SAUL : .................................................................................................... 12

Conclusion ................................................................................................................................. 14

2
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

Introduction

L’objectif de cette SAÉ consiste à mener une mission d’ingénierie axée sur l’étude de la gestion
des eaux pluviales pour le développement du lotissement “Le Clos du Verger” dans la commune
Bourgneuf en Charente-Maritime. La démarche implique la conception d’une solution de base sous la
forme de collecteur et d’un système de stockage, tout en présentant deux alternatives une de ces
alternatives consiste à garder le système de collecteur de base et de changé le bassin de stockage en
un bassin de type structure alvéolaire ultralégère (SAUL). Notre autre alternative consiste à mettre en
place une solution mixte avec notre bassin de type SAUL pour la partie basse du lotissement combiné
avec une noue dans la partie haute du lotissement. Ces propositions d’aménagement sont
accompagnées d’une évaluation quantitative en termes de métrage, de coûts, mais aussi d’une
comparaison pour savoir quel système est le meilleur.

3
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

Méthode de calcul des Canalisation :

Pour commencer, nous avons cherché le coefficient de ruissellement
C qui correspond à la composition de notre voirie. Nous avons utilisé
les plans AUTOCAD mis à notre disposition afin de pouvoir mesurer
les surfaces que nous cherchons, nous pouvons voir que nous avons
une surface de Voirie/Parking de 702,5 m² avec un coefficient de
ruissellement de 0,9. Nous avons aussi une surface de gazon de 240
m² avec un coefficient de 0,15, une surface de trottoir de 77 m² avec
un coefficient C égal à celui de la voirie et pour finir nous avons 14 m²
de grave reconstitué avec un coefficient C de 0,7.

Une fois toutes ces valeurs obtenues, nous avons pu obtenir notre coefficient C moyen qui est égal à
0,73.

Une fois notre coefficient de ruissellement déterminé, nous avons

cherché notre temps de concentration. Pour cela, nous avons tout
d’abord fait le choix de placer 4 avaloirs dans notre lotissement aux
points les plus bas. Nous avons utilisé la méthode de KIRPICH, pour
cela, nous avons pris la longueur du chemin hydraulique le plus
long pour chaque avaloir ainsi que la longueur sur terre la plus
longue pour chacun des cas. Une fois ces deux valeurs obtenues,
nous avons calculé la pente de chaque avaloir en prenant le point
le plus haut moins le point où l’avaloir se situe en divisant par la
longueur sur terre en y ajoutant 0,05. Nous avons déduit le I moyen
de nos avaloirs. Nous avons alors appliqué la formule de KIRPICH
avec F= 0,4 car nous avons une surface de sol en asphalte, L = 100
m, car c’est notre plus grande distance de canalisation et I = 0,0147 qui est notre pente moyenne.

Comme nous avons un Tc assez faible, par sécurité nous utilisons les coefficients de MONTANA
compris entre 6 min et 30 min soit a=3,663 et b=0,424.

Nous avons ensuite déterminé notre Qp (Débit de pointe corrigé) à l’aide de la méthode rationnelle,
en prenant soin de mettre les bonnes unités.

4
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

Pour finir, nous avons lu dans le CCTP que les canalisations sont en PVC avec un K de 100, nous
avons pu à l’aide de la formule de Manning-Strickler afin de déterminer le rayon puis le diamètre
pour voir s’il répond aux normes ou pas.

Nous trouvons un diamètre de 182 mm, cependant, nous savons que le diamètre minimum pour les
eaux pluviales est de 250 mm nous avons donc choisit cette solution. De plus, la vitesse
d’écoulement doit être comprise entre 1 et 5 m/s nous sommes à environ 2m/s ce qui prouve que
cette canalisation est adaptée.

Coupe de la tranchée :

La solution du bassin enterré uniquement

Nous avons commencé par déterminer le débit de fuite Qf. Pour cela, nous avons multiplié la surface
du fond du radier par le coefficient de perméabilité. La surface que nous avons mesurée était de 63m²
et nous avons choisi un coefficient de 3,52^-5 car c'est la valeur du rapport de géotechnique qui
correspond le plus à notre sol. Au final, nous trouvons un débit de fuite de 0.0022 m3/s.

Nous reprenons le même coefficient de ruissellement trouvé lors du dimensionnement des

canalisations à savoir 0.73.

Pour déterminer la surface active, nous avons multiplié la surface du bassin-versant à savoir environ
0.1 ha par le coefficient Cmoy pour trouver un résultat de 0.08 ha. Ensuite, nous avons calculeé la
hauteur qs en faisant le produit du débit de fuite par la surface active. Nous trouvons 10.63 mm/h

A présent, pour trouver la hauteur d’eau équivalente du bassin, nous avons exercé la méthode des
pluies. Pour cela, nous avons appliqué la méthode de 6 à 240 min et nous avons converti les minutes
en heures dans la colonne suivante. Ensuite, nous avons calculé l’intensité de pluie pour chaque durée
de pluie en prenant les coefficients de Montana qui correspondaient. L’étape suivante était d’évaluer
la hauteur d’eau précipitée en faisant la multiplication de la durée de pluie en heure par l’intensité de
pluie en mm/h. Quant à la hauteur d’eau évacuée, elle se calcule par le produit de la hauteur qs
trouvée précédemment par toutes les durées de pluie en heure. Pour finir, nous devons faire la
5
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

différence de la hauteur d’eau précipitée par la hauteur d’eau évacuée et la valeur maximale
correspond à la hauteur d’eau équivalente Ha. Dans notre cas, il s’agit de 17.163 mm.

Ensuite, nous déterminons le volume de notre bassin en faisant 1.2*10*Sa*ha pour trouver 15.47 m3.
Le volume des granulats s’obtient en divisant cette valeur par 0.45 qui correspond à l’indice des vides
des granulats. Nous obtenons 34.4 m3.

La solution du bassin SAUL uniquement

Le bassin SAUL est composé de casiers qui permettent de réceptionner l’eau qui arrive des
canalisations. L’eau est désormais stockée et elle pourra être restituée dans un milieu récepteur.

Nous devons donc dimensionner le nombre de casiers dont nous avons besoin. Les dimensions d’un
casier sont 1.2 m de long 0.6 m de large et 0.6 m de haut. Nous avons choisi de mettre la première
rangée de casiers à 3.3m de profondeur. En effet, il faut 1.5 m de profondeur de sécurité plus la
profondeur des rangées de casiers.

Le volume d’un casier est donc de 0.41 m3. C’est le résultat du calcul 0.6*0.6*1.2*0.95 ou 0.95
correspond à l’indice des vides. En divisant le volume du bassin trouve précédemment de 15.47 m3
par le volume d’un casier, nous trouvons qu’il nous fait 38 casiers pour récolter les eaux pluviales de
ce lotissement. Cependant, nous choisirons d’en mettre 39 pour disposer 3 plateaux de 13 casiers.

Voici la composition du bassin Saul

Voici la disposition du plateau des casiers SAUL vu de dessus.

6
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

La solution de la noue uniquement

Nous avons commencé par reprendre les surfaces des différents matériaux pour calculer le coefficient
de ruissellement moyen qui est donc égal à 0.727.

Ensuite, nous avons déterminé la surface de bassin-versant. C’est-à-dire la surface totale que
reprendre la noue où les eaux pluviales vont ruisseler. Dans ce cas, elle équivaut à la surface totale du
lotissement et nous avons déduit 1033 m².
La surface active correspond au résultat de la surface du bassin-versant et du coefficient C. Nous
trouvons environ 751 m².

L’étape suivante était de positionner les noues. Nous en avons créé 2 petites à des endroits
stratégiques. En effet, ce sont les endroits des espaces verts où les pentes vont en direction des noues
pour faciliter le ruissellement. Leur surface totale est de 46 m². Vous pouvez voir leur positionnement
ci-dessous.

Pour déterminer le coefficient de perméabilité, nous avons recherché des informations dans le rapport
géotechnique.

Nous avons fait la moyenne des 3 valeurs pour obtenir un coefficient égal à 0.000152 m3/s/m².

7
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

Le débit de fuite correspond à la multiplication de la surface de la noue par le coefficient de

perméabilité. Nous calculons donc le nombre de m3 que peut absorber la noue par seconde et nous
obtenons une valeur de 0.0085 m3/s.

Maintenant, grâce à la surface active, au débit de fuite et au coefficient de Montana, nous pouvons
calculer le temps de remplissage de la noue. Pour les coefficients de Montana nous testons dans un
premier temps ceux issu d’une durée de pluie de 6 à 15 min avec une période de retour de 20 ans.
C’est-à-dire que a = 3.663 et b = 0.424. Nous trouvons un temps de remplissage de 14.51 min donc ces
coefficients sont bien adaptés.

Nous obtenons une intensité de pluie de 0.186 mm/min et donc un volume de noue d’environ 2 m3.
Pour trouver la profondeur de cette noue, nous avons multiplié le rapport du volume par la surface
par 2 pour tenir compte du talus. Nous obtenons une profondeur d’environ 7 cm.
Nous en déduisons que c’est assez peu puisque notre surface de noue semble trop grande par rapport
à la taille du lotissement. Nous constatons donc que nous avons placé des noues à des endroits qui en
réalité ne conviennent pas puisque la surface d’espace vert semble trop petite pour mettre en place
une noue. Cette solution, qui convient à récupérer les eaux de pluies uniquement par des noue s, est
donc compromise.

La solution de la chaussée réservoir

Nous avons fait le choix de placer trois chaussées réservoir au sein de notre lotissement avec une
surface totale de voirie de 69 m².

Pour dimensionner les chaussées réservoir, nous avons utilisé la même méthode pour le bassin-
versant de base cependant, il y a certaines valeurs qui changent comme notre Qf, car nous avons une
nouvelle surface de voirie, notre C moyen qui passe à 0,95. En refaisant les calculs nous trouvons alors
un volume de 22,25 m3 de chaussée réservoir en divisant cette valeur par la surface de chaussée
réservoir nous obtenons donc une profondeur de 32 cm.

8
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

La solution mixte (Noue + Bassin SAUL)

La noue :
La première étape de cette solution est de recalculer les surfaces des différents matériaux. En effet,
nous délimitons le lotissement en 2. La partie haute sera reprise par une noue et la partie basse par
un bassin SAUL.
Surface reprise par la noue Surface reprise par le bassin

Au final, voici les coefficients qui conviennent pour la surface reprise par la noue et le bassin :

Nous avons commencé par dimensionner la noue de la même manière lorsque la noue reprenait les
eaux de tout le lotissement. Il a donc fallu déduire la surface de bassin-versant. Concernant la
surface de noue, nous en positionnons une seule qui fait 26.6 m².

Le coefficient de perméabilité ne change pas à savoir 0.000152 m3/s/m². Ensuite, nous av ons calculé
le débit de fuite puis le temps de remplissage puis l’intensité de pluie, puis le volume et enfin la
profondeur. Pour finir, notre noue à un volume de 3.43 m3 et une profondeur d’environ 26 cm.

9
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

Voici la coupe de la noue :

Le bassin SAUL :
Nous avons procédé de la même manière. Nous avons commencé par déterminer le volume du bassin
grâce à la méthode des pluies. Dans le cas de la solution mixte il n’est que de 5.11 m3 et donc nous
avons besoin de seulement 13 casiers. Ici, le volume réel est donc égal à 5.33 m3. Nous disposons
donc un seul plateau de 13 casiers et la surface de celui-ci est 9.36 m2.

Métré et Quantitatif
La solution mixte :
Pour cette solution, nous travaillons un seul jour donc nous allons louer une seule pelleteuse pour la
journée. La durée des tâches est déterminée en fonction du rendement de celle-ci. Dans notre, cas
nous prendrons la Mecalac AX850 dont son rendement est de 38m3/h. La pelleteuse sera payée dans
la partie terrassement.

Le décapage :

Nous allons décaper 4.94 m3 pour les canalisations, 1.78 m3 pour le bassin SAUL avec une profondeur
de 20 cm et nous admettons l’hypothèse que la noue sera entièrement décapée étant donné qu’elle
n’est profonde que de 26 cm plus 10 cm de lit de pose. Pour le décapage, nous mettons 2 ouvriers sur
place. Le DS total correspond donc seulement au DS main d’œuvre puisqu’il n’y a pas d’engins ni de
matériaux à payer. Soit 27.5 euros.

10
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

Le terrassement :

Nous devons terrasser 32 m3 au niveau des canalisations qui font 23.5 m de long. Comme dit
précédemment, il n’y a pas besoin de terrasser la noue, mais nous devons déblayer 18 m3 au niveau
du bassin SAUL. Pour cette tâche, nous n’avons pas de matériaux à payer. Cependant, nous utilisons
la pelleteuse ainsi que 2 camions pour décharger le déblai. En effet, un camion à un volume de 14
tonnes et nous pouvons faire 6 cycles par jour. Le DS total correspond donc à la location de la
pelleteuse et 2 camions en prenant en compte l’essence plus le DS mains d’ œuvre. Nous obtenons
donc un coût d’environ 1350 euros.

Le lit de pose :

Nous installons un lit de pose d’une profondeur de 5 cm pour les canalisations et le bassin SAUL. La
pelleteuse sera utilisée donc 2 ouvriers seront assignés pour cette tâche. Nous admettons que les
matériaux seront ramenés en double fret avec les camions du terrassement. Le DS total correspond à
la main d’œuvre et au déboursé sec des matériaux. Nous trouvons un total d’environ 150 euros.

Les casiers :

Nous avons 13 casiers à 160 euros l’unité. Pour la durée, de la tâche , nous supposons que l’ouvrier
passe 5 min pour installer un casier. Nous avons besoin d’un autre camion avec un ouvrier. Le DS total
correspond donc à la location du camion plus la main d’œuvre et le prix des casiers. Nous obtenons
un coût de 2643 euros.

Le géotextile :

Nous avons besoin d’installer du géotextile pour la noue et le bassin à hauteur d’environ 37 m2 pour
la noue et 27 m² pour le bassin. Nous assignons 2 ouvriers pour cette tâche et nous n’avons pas besoin
d’engins. En effet, le géotextile sera ramené dans le même véhicule que les ouvriers. Le DS total est
d’environ 145 euros.
Le remblai :

Nous avons besoin de remblayer légèrement les noues pour faire les talus à hauteur de 3.3 m3. Le
remblai des canalisations correspond à volume des canalisations en soustrayant le volume des
canalisations. Nous avons besoin de 34 m3. Enfin, il faudra aussi remblayer le bassin SAUL puisqu’il est
posé en profondeur. Ici nous avons besoin de 14.5m3. Nous utilisons la pelleteuse qui est déjà payée
et les 2 camions du terrassement ramèneront le remblai en double fret. Le DS total correspond donc
à la main d’œuvre qui est constituée de 2 conducteurs de camions du conducteur de la pelleteuse et
d’un ouvrier au sol mais il faut aussi additionner cette valeur au débours é des matériaux. Nous
obtenons un coût total d’environ 2100 euros.

Le grillage avertisseur :

Il se situe au-dessus des canalisations donc nous avons besoin de 23.5 mètres. Il n’y a pas d’engins et
seulement un ouvrier s’occupera de cette tâche. Le DS n’est donc que de 32 euros. Il correspond au
DHMO de l’ouvrier et du prix du grillage qui est de 7 euros. Les avaloirs :

Nous en positionnons 2. Un avaloir coûte 150 euros donc le déboursé sec des matériaux est de 300
euros. Nous estimons qu’un seul ouvrier est capable de poser les avaloirs. Le coût unitaire est de 2
heures donc le DS total est égal à 350 euros puisque nous n’avons pas besoin d’engins.

11
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

Les regards de visite :

Il nous en faut également 2. Cependant, nous avons besoin de la pelleteuse pour les soulever ainsi
que d’un camion. Le camion utilisé est le même que celui qui a apporté les casiers donc nous n’avons
pas à en louer un autre. Un regard coûte 120 euros donc nous devons débourser 240 euros. Au final,
cette tâche nous coûte environ 300 euros.

Les canalisations :

Nous avons 23.5 m de canalisations pour un prix de 10 euros par mètre, soit un déboursé de 235 euros.
Nous avons besoin d’une pelle et d’un camion, mais celui-ci est n’est pas à louer puisqu’on l’a déjà fait
pour l’acheminement des casiers. Au final, on obtient un déboursé sec de 345 euros

Au final, cette solution nous coûte 7 438 euros.

La solution du bassin SAUL :

Pour la solution du bassin SAUL, nous avons besoin de trois jours de pelleteuses nous avons déterminé
cette valeur grâce aux calculs de durée des taches où elle est essentielle.

Le décapage :

Pour le décapage, nous avons deux éléments à décaper. Nous commençons par les canalisations où
nous avons un total de 19,635 m3 à enlever. Nous faisons de même pour le bassin de type SAUL où
nous avons 5,2 m3 à décaper. Pour cela, nous utilisons une pelle ainsi que deux ouvriers un au sol et
l’autre en tant que conducteur d’engin, nous n’avons pas besoin de camions car la terre végétale reste
sur le site. Ce qui nous revient à un DS total de 55 euros.

Le terrassement :

Comme pour le décapage, nous avons les canalisations set le bassin SAUL à terrasser, pour les
canalisations nous avons 127,16 m3 à terrasser tandis que pour le bassin SAUL nous avons 80,60 m3.
Nous utilisons la composition d’ouvrier que pour le décapage cependant, nous savons que la terre du
terrassement doit être acheminée à la carrière. Grâce à notre temps de cycle d’un camion, sur une
journée un camion peut transporter 84 t. Nous avons 415,52 t (127,16+80,60)*2 déblais à transporter
jusqu’à la carrière nous déterminons un besoin de 5 camions pour réaliser cette tâche. Nous payons
donc un total de 4494,23 euros pour cette tâche en prenant en compte le coût de la pelle et des 5
camions en comptant l’essence. Les camions fonctionnent en double fret et ils en profitent pour
ramener le lit de pose et le futur remblai.

Lit de pose :

Concernant le lit de pose, nous avons 1,30 m3 pour le bassin SAUL et 4,21 m3 pour les canalisations,
comme les camions reviennent avec le lit de pose nous n’avons pas à payer leurs frais de transport
une deuxième fois. Pour le prix des matériaux, le lit de pose coûte 20 euros/m3 donc nous avons un
total de 165,23 euros de lit de pose. Nous utilisons deux employés comme pour le décapage. Au total,
cette tâche nous revient à 192,73 euros.

Casiers pour le bassin SAUL :

12
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

Pour cette tâche, nous avons 39 casiers à placé à 160 euros l’unité soit un coût de 6240 euros de
matériaux, nous prenons deux ouvriers au sol qui place les casiers et nous supposons qu’il faut un
camion pour les ramener sur le site. Nous avons donc un total de 308 euros de matériels et la tâche
coûte 6968 euros.

Géotextile :

Nous avons besoin de géotextile juste pour le bassin SAUL, nous avons déterminé que nous aurons
besoin de 75,76 m², nous savons que cela coûte 1,5 euro/m² ce qui nous revient à 113,64 euros. Nous
mettons deux ouvriers pour faciliter la tâche et nous supposons qu'il sera amené dans le même
véhicule que les ouvriers, nous n’aurons pas besoin de pelle ni de camions pour cette tâche. Cette
tâche nous revient à 163,64 euros.

Remblais :

Pour le remblai, il a été acheminé sur le site en double fret pendant le terrassement nous n’avons
donc pas payer les camions une seconde fois. Cependant, nous avons payé une nouvelle fois la pelle
car nous avons dépassé les 7h de tâches journalières au coût de 264 euros. Nous avons deux types de
remblai différents, pour les canalisations, nous avons 135,575 m3 de gravillons de protection 6/10 qui
coûte 25 euros/tonne et 39,43 m3 de GNT 0/31,5 pour le bassin SAUL qui coûte 11 euros/tonne nous
avons pris soin d’utiliser la masse volumique de chaque type de matériaux pour être dans les bonnes
unités pour calculer le prix des matériaux. Soit 5084,06 euros de remblai pour les canalisations et
737,38 pour le bassin SAUL. Pour les ouvriers, nous avons un ouvrier au sol et un dans la pelle
cependant, nous devons continuer de payer les 5 conducteurs de camions qui sont en double fret pour
un total de main d’œuvre de 1297,75 euros. Au final, la tâche équivaut à 7380,39 euros.

Grillage avertisseur :

Nous devons protéger nos canalisations, pour cela nous installons des grillages avertisseurs au -dessus
de celles-ci. Nous avons 93,5 ml de canalisations sur notre projet, nous savons que cela coûte 0,3
euro/ml soit 28,05 euros de grillage pour notre projet. Nous plaçons un ouvrier à cette tâche qui dure
1h, nous avons donc un DS total de 53,05 euros.

Avaloirs :

Nous avons fait le choix de placer 4 avaloirs dans notre projet, nous savons que 1 avaloir coûte 150
euros nous avons 600 euros de matériaux. Nous utilisons un ouvrier pour cette tâche qui viendra avec
les avaloirs. Nous avons un coût de tâche de 700 euros.

Regard de visite :

Nous avons placé 4 regards de visite dans le lotissement au prix de 120 euros/U, soit 480 euros de
matériaux comme ce sont des gros éléments nous avons fait le choix de les faire venir en camion
comme nous avons payé le camion des casiers pour une journée nous en profitons pour qu’il ramène
les regards de visite après. Nous payons donc un chauffeur de camion, un ouvrier dans la pelle et un
au sol. Nous payons aussi une nouvelle pelle car nous avons encore atteint les 7h de tâches. Au final,
la tâche nous coûte 857,33 euros.

Canalisations :

13
Ferrand Hugo BUT GCCD S3 SAÉ 3.2 Réseaux
Chabirand Hugo et gestion des eaux

Pour les canalisations, nous avons suivi le CCTP qui demande des tuyaux en PVC, pour cela nous avons
93,5m de canalisation dans le projet au prix de 10 euros/m soit 935 euros. Elles sont acheminées par
les mêmes camions que les regards de visite et les casiers, nous utilisons un ouvrier au sol et un dans
la pelle pour un coût de tâche de 1375 euros.

Au final, cette solution nous coûte 22 239 euros.

Conclusion
Pour conclure, cette SAÉ nous a permis de découvrir comment gérer les eaux pluviales et
d’approfondir nos connaissances dans la ressource TTP3 avec l’étude d’un lotissement et de ces 4
solutions. La noue, le bassin SAUL, le bassin enterré, la chaussé drainante . Nous avons aussi proposé
une solution mixte avec le bassin SAUL et une noue. Nous avons pu proposer deux solutions pour
projet d’aménagement du lotissement en prenant soin de faire le métré et le quantitatif afin de
pouvoir effectuer un comparatif entre ces deux solutions. Au final, la solution mixte est avantageuse
financièrement parlant devant la solution du bassin SAUL uniquement avec un projet d’environ 7500
euros.

14