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Fiches Soprel
Fiches Soprel
DA 100
Domaines d’utilisation
Tous les planchers • immeubles de bureaux, d’activités, Mais aussi :
courants sont et d’archives, • hôtels,
réalisables en dalles • parkings, • logements individuels et collectifs,
• bâtiments scolaires, • gradins de stade,
alvéolées SOPREL :
• planchers industriels (usines, entrepôts), • parois verticales : murs de soutènement,
• hôpitaux, silos, bardages, murs coupe-feu, etc...
• commerces,
• bâtiments publics.
Une grande variété de Toutefois, les planchers recevant des éléments lourds ponctuels, ou des charges dynamiques
charges est applicable importantes nécessitent une étude particulière par le Bureau d’Etudes SOPREL pour la
conception et le dimensionnement (cloisons lourdes, machines fixes, chariots élévateurs...).
sur les dalles
alvéolées SOPREL. Les portées usuelles sont comprises entre 5 et 17 mètres. Le record de portée est détenu
par SOPREL avec 19,50 m !
Même en petite portée (entre 4 et 7 m), la solution dalle alvéolée est souvent la plus
économique, et tout particulièrement dans les cas suivants :
• fortes surcharges (supérieures à 500 kg/m2)
• degré coupe-feu élevé (2 heures ou 3 heures)
• grande hauteur (absence d'étaiement)
• délais d'exécution courts
Les planchers en dalles alvéolées SOPREL sont généralement prévus avec une dalle
collaborante rapportée ou une chape permettant notamment :
• d’obtenir une surface finie rigoureusement plane pour recevoir un revêtement de sol collé
• de noyer fourreaux et canalisations.
Lorsqu’il est possible de s’affranchir de la nécessité d’une chape ou d’une dalle collabo-
rante, c’est-à-dire lorsque la surface des dalles SOPREL peut être utilisée directement comme
surface finie, la solution dalle alvéolée SOPREL devient particulièrement économique :
• planchers techniques ou informatiques
• planchers avec chape flottante
• planchers terrasses
Utilisation en terrasse : Pour la réalisation de toiture terrasse, DTU 20-12 (gros oeuvre de maçonnerie
l’emploi des dalles SOPREL sans destiné à recevoir un revêtement
dalle collaborante rapportée constitue d’étanchéité article 1.513). Ils peu-
la solution la plus économique. vent donc (article 2.27 du DTU 20-12)
Les planchers réalisés en éléments être utilisés comme supports directs
SOPREL sont du type D au sens du d’étanchéité.
Étanchéité
isolant
pare vapeur
longueur
largeur maxi non limitée
120
Les trémies pour lanterneaux peuvent être réservées jusqu’à 1,20 m de largeur (pour
les terrasses jardin, consulter le Bureau d’Etudes SOPREL).
Aspect des dalles Deux types de finition pour la surface des dalles SOPREL peuvent être obtenus en fonction de
Surface : l’utilisation du plancher :
1) Surface rendue rugueuse : pour accrochage du béton complémentaire d’une chape
de finition ou d’une dalle collaborante rapportée.
2) Surface lissée : pour utilisation sans chape ne nécessitant pas une planimétrie
parfaite (terrasse, dalle sous plancher informatique, isolant sous chape flottante
etc...).
Dalle collaborante
rapportée Surface lissée Chape
Chape ou dalle La chape de finition, réalisée avec un treillis soudé, a une épaisseur d’au
collaborante simple mortier non armé est consi- moins 5 cm.
dérée comme un poids mort. Son Elle “ collabore ” à la résistance du
rapportée ?
épaisseur peut être réduite au mini- plancher, ajoutant sa propre épaisseur
mum nécessaire. Dans certains cas à la hauteur résistante de la dalle
bien particuliers (portées inférieures à alvéolée.
7-8 mètres, faibles surcharges), elle Le plancher “ composite ” ainsi obtenu
peut même être réduite à un ragré- est souvent économiquement intéres-
age épais pour un revêtement souple sant pour l’Entreprise.
(solution à adopter après avis du De plus, ce montage composite permet
Bureau d’Etudes SOPREL). souvent d’utiliser des dalles SOPREL
La dalle collaborante rapportée, réali- moins lourdes et de limiter ainsi la
sée in situ avec un béton de résistance puissance des engins de levage.
garantie et généralement armée d’un
Exemple comparatif
Chape
Dalle collaborante rapportée
4
5
24
20
Dessin A Dessin B
Dessin A Dessin B
Epaisseur SOPREL 20 24
Hauteur résistante 25 24
Hauteur totale du plancher 25 28
Poids propre dalle SOPREL 271 daN/m2 316 daN/m2
Poids propre plancher résistant (compris clavetage) 412 341
Charges permanentes (poids mort) 0 100
Poids total plancher 412 daN/m2 441 daN/m2
Exemple d’utilisation
des planchers SOPREL
120
16
à
24
28
à
40
SOPREL DCS Les éléments sont dénommés DCS T (par Les éléments coupe-feu 3 heures sont
exemple DCS 24 T pour un élément de dénommés DCS T3 (par exemple DCS
24 cm d’épaisseur). 28 T3 pour un élément coupe-feu
3 heures de 28 cm d’épaisseur).
120
12
à
34
(1)
Fédération de l’Industrie du Béton
23, rue de la Vanne - 92126 MONTROUGE CEDEX
Performances
Pour choisir un élément dans la gamme SOPREL, il est nécessaire d’avoir connaissance des
charges supportées par le plancher, par exemple :
Charges de cloisons • 100 daN/m2 pour une répartition normale de cloisons carreaux de plâtre de 7 cm sur
(en particulier y a-t-il 2,50 m de hauteur
des cloisons lourdes • 50 daN/m2 pour des cloisons légères amovibles.
localisées ?)
Charges variables Elles doivent être relevées dans le Cahier des Prescriptions Techniques de l’Opération.
(souvent appelées Elles figurent également dans la norme NFP 06001
surcharges) • 100 daN/m2 en terrasse non accessible
• 200 daN/m2 en terrasse privée accessible
• 400 daN/m2 en terrasse publique accessible
• 250 daN/m2 en bureaux
• 350 daN/m2 en bureaux paysagers
• 250 daN/m2 en salles de classe des établissements scolaires
• 250 daN/m2 en parking pour véhicules légers.
Les tableaux de portées limites présentés dans les pages suivantes, permettent un
dimensionnement aisé pour les cas courants.
Ces tableaux ont été réalisés à partir des règles énoncées plus haut, avec une autolimi-
tation de l’épaisseur du plancher fini au 1/50è de la portée (au-delà, la maîtrise des
contreflèches est plus difficile).
Les planchers sont supposés isostatiques, dépourvus de trémies ou de percements
significatifs.
Les résultats sont donnés à titre indicatif. En cas de doute, il est fortement conseillé de
consulter le Bureau d’Etudes SOPREL.
Celui-ci, au moyen d’un outil informatique puissant, est en mesure, à tout instant, sur
simple demande téléphonique, d’effectuer tous les dimensionnements optimisés qui vous
seraient nécessaires, et de vous apporter tous les conseils pour la recherche de la
solution technique adaptée.
Utilisation en L'utilisation des dalles SOPREL en zone I et II de sismicité (donc sur la totalité de la France
zone sismique : métropolitaine) est possible à condition d’adopter les dispositions décrites au chapitre
113 du CPT planchers titre 3.
Sécurité au feu
Réaction au feu : Les dalles SOPREL sont fabriquées en béton, donc classées MO et INCOMBUSTIBLES vis-à-
vis de la réaction au feu.
Résistance au feu : Les dalles SOPREL vérifient les trois critères suivants :
• le degré de stabilité au feu (SF) pour lequel seule la stabilité mécanique est exigée
• le degré pare-flammes (PF) pour lequel l’étanchéité aux flammes et aux gaz inflam-
mables est exigée en plus de la stabilité mécanique
• le degré coupe-feu (CF) pour lequel sont exigées à la fois la stabilité mécanique,
l’étanchéité aux flammes et aux gaz inflammables, ainsi qu’une isolation thermique qui
consiste à limiter l’échauffement de la face non exposée à 140 °C en moyenne et à
180 °C en un point.
Les dalles alvéolées SOPREL assurent un degré COUPE-FEU pouvant atteindre 2 heures, et
3 heures pour la gamme DCS T3.
Les calculs au feu sont effectués par application des REGLES DE CALCUL FEU BETON du
C.S.T.B. (DTU d’octobre 1987).
Les dalles alvéolées SOPREL permettent donc le respect des règlements de sécurité
(y compris dans les établissements recevant du public) sans protection complémentaire.
Acoustique
Bruits aériens et Des mesures en laboratoire (CSTB) ont été effectuées sur les dalles SOPREL :
Bruits d’impacts : • DAP 16
• DAP 24
• DAP 24 + dalle collaborante rapportée d’épaisseur 60 mm
L’interprétation de ces valeurs montre qu’un plancher réalisé à partir de dalles alvéolées se
comporte mieux (quelques dB ou dB(A)) qu’une dalle pleine de même masse.
Dans la pratique on peut considérer que le comportement vis-à-vis des bruits aériens et des
bruits d’impacts est celui d’une dalle pleine de même masse sachant qu’on se situe ainsi du
côté de la sécurité.
Transmissions latérales : Les transmissions latérales aux jonctions des planchers avec les éléments verticaux du gros
œuvre ont été mesurées sur le site dans le cadre d’un chantier expérimental. Les résultats
ont montré qu’en retenant les valeurs établies pour la dalle pleine de même masse on se
situe également du côté de la sécurité.
Références Techniques : • Procés verbal n° 2671 établi par le CSTB le 28 avril 1967 - dalles DCS 20.
• Rapport d’essais n° AC97-180 établi par le CSTB le 28 janvier 1998 - dalles DAP 24
et montage DAP 24+6.
• Rapport d’essais n°AC97-185 établi par le CSTB le 9 janvier 1998 - dalles DAP 16.
• Des dalles alvéolées dans le logement, cahier Expérimentation, REX Cormontreuil,
Plan Construction et Architecture - Chantiers 2000, Ministère du Logement.
• Nouvelle Règlementation Acoustique, Exemples de solutions, CSTB
Isolation thermique
Pour l’application de la Réglementation Thermique 2000 les valeurs numériques suivantes
peuvent être retenues :
R en m2.K/w
DAP 16 0,14
DAP 20 0,16
DAP 24 0,18
DAP 28 0,19
DAP 32 0,21
DAP 36 0,23
DAP 40 0,25
important.
Le transport La livraison est harmonisée au planning du chantier, ce qui permet d’éviter un coûteux
et la livraison : stockage intermédiaire et de conserver la qualité des produits.
Le transport à partir de l’usine de fabrication est effectué au moyen de remorques de charge
utile 25 tonnes.
Le chantier communique 3 jours ouvrés à l’avance, les dates et heures de livraisons, ainsi que
l’ordre de pose des éléments.
Au chargement des camions, il est tenu compte de l’ordre de pose, afin de permettre une
pose rapide sans manutentions inutiles.
Le tableau ci-dessous donne pour chaque type de dalle la surface et le linéaire maximum
théorique que l’on peut charger sur une remorque.
Le choix du mode de manutention est défini dans la commande en fonction des critères
techniques et économiques, notamment :
• capacité des moyens de levage : ne pas oublier d’ajouter au poids de la dalle
(calculé avec les poids au m2 de la fiche 300), le poids éventuel des pinces, du
palonnier, des élingues
• longueur de la dalle : au-delà de 12 mètres de longueur, nous préconisons la
pose avec élingues
• possibilité de rebouchage des trous en sous-face.
Dans certains cas particuliers, d’autres moyens peuvent être utilisés. Consulter le
Bureau d’Etudes de SOPREL.
La pose : Les dalles sont posées jointivement sur leurs appuis qui peuvent être une maçonnerie,
un chaînage sur maçonnerie, un voile en béton, une poutre en béton armé ou précon-
traint, une poutre métallique...
Etaiement : D'une façon générale, les dalles SOPREL ne nécessitent aucun étaiement, elles sont
calculées pour assurer sans étai la résistance du plancher.
Lorsque dans quelques cas exceptionnels, il est nécessaire de disposer une file d’étais,
à mi-portée, les données utiles figurent sur les plans établis par SOPREL.
Il peut également être nécessaire d’étayer quelques dalles particulières d’un plancher
lorsque la découpe pour des percements rend la dalle instable ou trop fragile, les
données utiles figurent alors sur les plans établis par SOPREL.
Sauf indications contraires sur les plans, il est possible de retirer les étais après
durcissement des bétons de chaînage et de clavetage entre éléments.
1) Pose d’un filet • le filet peut être fixé ; il est alors tendu et accroché à des points de la structure du
sous plancher : bâtiment,
• le filet peut être mobile ; il est alors généralement accroché à une structure tubulaire
équipée de roues, il est déplacé à l’avancement (il est souvent appelé trempoline).
2) Pose d’un Les montants sont pincés dans les rainures de clavetages des dalles SOPREL.
garde-corps fixé
par pincement
Dispositions d’appui
Principes : jeu théorique longueur théorique
L’espace d’appui est à définir par le Bureau d’Etudes concepteur des supports.
Espace d’appui = repos théorique + jeu théorique
(un jeu théorique d’au moins 2 cm est souhaitable).
Le repos réel est le repos effectif mesuré sur le chantier au moment de la pose. Le repos réel
doit être supérieur au repos réel minimum qui est :
longueur théorique
jeu théorique
• Dalles à torons dépassants
Repos avec lisses
- repos théorique 2 cm,
- espace d’appui ; prévoir au moins 4 cm,
- repos réel minimum 0.
lisse
espace
d'appui
support stable
repos
théorique
2 cm
longueur théorique
jeu théorique • Dalles à torons dépassants
Repos sans lisses
- repos théorique selon le tableau ci-
après,
- espace d’appui ; prévoir au moins le
repos théorique du tableau ci-après plus
repos réel minimum
2 cm,
repos théorique
- repos réel minimum selon le tableau
espace d'appui ci-après.
Si le repos réel est inférieur au repos réel minimum, ne pas poser la dalle sur ses appuis
et mettre en œuvre une lisse étayée stable avant de poursuivre la pose. Contacter le
Bureau d’Etudes de SOPREL pour validation.
Dispositions d’appui
Principes : jeu théorique longueur théorique
L’espace d’appui est à définir par le Bureau d’Etudes concepteur des supports.
Espace d’appui = repos théorique + jeu théorique
(un jeu théorique d’au moins 2 cm est souhaitable).
Le repos réel est le repos effectif mesuré sur le chantier au moment de la pose. Le repos réel
doit être supérieur au repos réel minimum qui est :
longueur théorique
jeu théorique
• Dalles à torons dépassants
Repos avec lisses
- repos théorique 2 cm,
- espace d’appui ; prévoir au moins 4 cm,
- repos réel minimum 0.
lisse
espace
d'appui
support stable
repos
théorique
2 cm
longueur théorique
jeu théorique • Dalles à torons dépassants
Repos sans lisses
- repos théorique selon le tableau ci-
après,
- espace d’appui ; prévoir au moins le
repos théorique du tableau ci-après plus
repos réel minimum
2 cm,
repos théorique
- repos réel minimum selon le tableau
espace d'appui ci-après.
Si le repos réel est inférieur au repos réel minimum, ne pas poser la dalle sur ses appuis
et mettre en œuvre une lisse étayée stable avant de poursuivre la pose. Contacter le
Bureau d’Etudes de SOPREL pour validation.
Dispositions d’appui
L < 10.00 3 7
10 < L < 12.50 4 7
12.50 < L < 15.00 5 8
15.00 < L 6 9
longueur théorique
jeu théorique
• Dalles sans torons dépassants
- repos théorique, il figure sur les plans
SOPREL,
- espace d’appui ; prévoir au moins le
repos théorique augmenter de 2 cm,
- repos réel minimum, il figure sur les
repos réel minimum
plans SOPREL.
repos théorique
espace d'appui
Si le repos réel est inférieur au repos réel minimum, ne pas poser la dalle sur ses appuis
et informer le Bureau d’Etudes de SOPREL qui indiquera la marche à suivre.
! Attention • Lorsque les files d’appui ne sont pas parallèles (dalles à coupe biaise) tout décalage
des dalles à la pose modifie le repos et le jeu, il est souhaitable d’adopter des repos
théoriques et des espaces d’appuis plus importants.
• Lorsque la hauteur sous plancher est importante, il sera difficile d’étayer la dalle pour
laquelle exceptionnellement le repos réel minimum ne serait pas respecté, il est
également souhaitable dans ce cas d’adopter des repos théoriques et des espaces
d’appuis plus importants.
• Repos théoriques et espaces d’appuis confortables apportent une meilleure sécurité à
la pose, il faut les retenir chaque fois que cela est possible.
Dispositions d’appui
Exemples de Appui de rive sur maçonnerie avec lisse
repos avec lisses : 6 12 2
chaînage
20
chaînage
4
chaînage
20
2
2 16 2
2 16 2
20
2
20
Dispositions d’appui
Exemples de Appui intermédiaire sur poutre sans lisse,
dalles avec torons dépassants
repos sans lisses : 7 16 7
2 18
Bouchon d'alvéole
9
30
7
Appui glissant
20
Appuis sur poutres métalliques,
dalles sans torons dépassants
cheminées de bétonnage
50
Dispositions d’appui
L’ancrage (avec torons dépassants) sur des poutres noyées ou consoles courtes dans
l’épaisseur du plancher est possible.
L’attention est toutefois attirée sur les difficultés :
• de conception pour le Bureau d’Etudes concepteur des supports,
• d’exécution pour l’Entreprise.
HA 12 minimum
20 ou plus
selon le cas
La dalle Lorsqu’elle est nécessaire, la dalle collabo- surfaces, l’étude d’un panneau spécial
collaborante rante rapportée (épaisseur minimale 5 cm) peut être étudié avec le Bureau d’Etudes
figure sur les plans établis par SOPREL, SOPREL.
rapportée ainsi que le treillis soudé disposé à mi- Le béton (B25 sauf indication contraire)
épaisseur. aura une granulométrie en rapport avec
Généralement, le treillis soudé nécessaire l’épaisseur de la dalle collaborante rappor-
pour s’opposer au retrait du béton, est tée (gravier 15 mm maximum).
un panneau type PAF R. Pour de grandes
Treillis soudé type PAF R
Poids nominal au m 2 1,042 kg
treillis soudé
largeur
maxi 40
longueur
non limitée
Les grandes trémies (1,20 m de large maxi) sont généralement réalisées dans le prolongement
d’une “ dalle suspendue ”, étayée en phase provisoire et prenant appui en phase définitive sur
un chevêtre en béton armé coulé sur place.
120 maxi
120 maxi
Exceptionnellement, les grandes trémies peuvent être réalisées “ à cheval ” sur deux dalles.
Les schémas de principe des chevêtres figurent dans les Avis Techniques SOPREL DAP et
SOPREL DCS. Les détails d’exécution sont donnés sur les plans fournis par le Bureau
d’Etudes de SOPREL.
120 120
120 maxi
17
SOPREL DAP 28 à DAP 40
Quel que soit le nombre de fils, un percement de largeur
28 12 cm est toujours possible à condition de l’axer, selon un
à gabarit, sur une alvéole.
40
17 21
position des
armatures
minimum 15 mm
Contreflèches
Sous l’effet de la précontrainte, tous les Le niveau d’appui est égal au niveau fini
éléments présentent une contreflèche, diminué de la contreflèche, de l’épaisseur
dont il y a lieu de tenir compte lors de la de l’élément fini et, s'il y a lieu, de l’épais-
détermination du niveau de l’appui et s’il y seur de la chape ou de la dalle collaborante.
a lieu de l’épaisseur minimale de la dalle
collaborante ou de la chape de finition au
Plus la contreflèche est importante, plus
centre de la portée.
le risque de contreflèche différentiel est
important.
niveau fini dalle collaborante rapportée
ou chape de finition
50
Une série de facteurs tels que précon-
contreflèche en mm
Porte-à-faux
Il est possible de couler un porte-à-faux (pour la réalisation de balcons par exemple) en
prolongement d’un plancher constitué de dalles SOPREL.
Porte-à-faux parallèle au sens de portée des SOPREL sans dalle de compression collaborante.
alvéoles ouvertes
à la fabrication
épingles mises en
œuvre sur le chantier
Porte-à-faux parallèle au sens de portée des SOPREL avec dalle de compression collaborante.
épingles mises en
œuvre sur le chantier
épingles mises en
œuvre sur le chantier
La faisabilité des porte-à-faux nécessite dans tous les cas une étude particulière du Bureau
d’Etudes de SOPREL.
Revêtements - Plafonds
1) Revêtements : Les dalles alvéolées peuvent rester lisses tements scellés, Cahier des prescriptions
sans revêtement, notamment pour utilisa- techniques pour les revêtements collés).
tion en parking, stockage, terrasses, sous Lorsque les joints sur appuis intermé-
chape flottante, etc... Voir fiche DA 100. diaires ne peuvent être réalisés, il est
possible pour les planchers avec dalle
Différents type de revêtements peuvent être
collaborante rapportée de prévoir des
appliqués.
chapeaux (cette solution n’est toutefois
pas la plus économique).
a. revêtements de sols durs (carrelages) :
• pose scellée (généralement en adhérence) b. Revêtements de sols souples (plastiques
sur chape rendue rugueuse, ou textiles).
• pose collée sur chape rapportée ou sur Ils peuvent être posés sans problème
dalle collaborante rapportée. particulier sur chape ou dalle collaborante
Dans tous les cas il faut se reporter aux rapportée.
règles applicables (DTU 52,1 pour les revê-
2) Plafonds : Les sous-faces des dalles SOPREL peuvent Les joints entre éléments peuvent être
recevoir : laissés apparents (les angles des dalles
• un faux-plafond, présentent un chanfrein arrondi pour un
meilleur aspect) ou fermés (les produits
• une peinture, qui peuvent être utilisés sont les même
• un revêtement plâtre. que pour les joints entre prédalles). Dans
Dans les deux derniers cas, les contre- ce dernier cas, il est conseillé de prévoir
flêches différentielles doivent avoir été une peinture épaisse du genre goutelette.
traitées (voir fiche DA 1500) et un
traitement de surface préalable doit être
prévu (enduit bouche-pore pour les légers
bullages de fabrication).
Données économiques
Le canevas ci-dessous permet au descrip- Il ne faut pas oublier que le critère écono-
teur ou à l’entreprise de faire un choix entre mique n’est pas toujours déterminant.
2 technologies de plancher à prédalles et le Des impératifs techniques tels que les
plancher à dalles alvéolées précontraintes. grandes portées peuvent imposer le choix
Dans le premier cas nous proposons les du plancher à dalles alvéolées. La rapidité
SOPREDALLE, dans le deuxième les dalles de mise en œuvre, qui a par ailleurs une
SOPREL DCS, SOPREL DAP. répercussion économique, peut également
amener à retenir la solution dalles alvéolées.
BÉTON
dalle reportée €/m2 €/m2
clavetages sans objet €/m2 quantité voir DA300
ACIER
chapeaux €/m2 généralement sans objet
pontages €/m2 sans objet
T.S. sans objet €/m 2
généralement 1kg/m2
MAIN D’ŒUVRE
pose €/m2 y compris étaiement €/m2 voir nota 1
clavetages sans objet €/m2 voir nota 2
acier €/m2 €/m2
dalle reportée €/m2 €/m2
¢Nota 1
6 à 8 dalles à l’heure à 4 hommes plus le grutier pour des dalles de 7 m de longueur soit :
• 0,08 à 0,12 h/m2 pour les dalles SOPREL DCS ou DAP
¢Nota 2
ratios pour une définition courante :
• 0,08 h/m2 pour les dalles SOPREL DCS ou DAP
à ne pas comptabiliser si les clavetages sont exécutés en même temps que la dalle colla-
borante rapportée.
Descriptif type
Nous vous proposons, ci-après, une serie Elles peuvent également être utilisées par
de prescriptions qui peuvent être incorporées les entreprises dans le cadre d’une consul-
aux pièces écrites d’une opération par les tation de fournisseurs.
maîtres d’œuvre (architectes, économistes
de la construction, bureaux d’études).
Fixations en sous-face :
- il devra être possible de mettre en place, en tout point, des chevilles de longueur
maximum … cm.
¢Nota : Cette prescription peut amener un surcoût, il est donc conseillé de ne l’imposer que si
elle est impérativement nécessaire.
Réservations, trémies :
- les réservations et trémies, communiquées en temps utile, devront figurer sur
les plans de coffrage et être exécutées à la fabrication des dalles alvéolées.
Acoustique :
- la masse du montage retenu (dalle alvéolée + dalle collaborante rapportée)
devra permettre de répondre aux exigences acoustiques formulées en ….
Abouts
abouts sciés DA200
Lanterneaux
trémies pour lanterneaux DA100
abouts à torons dépassants DA200 Levage DA1000
Acoustique Livraison DA1000
bruits aériens DA800
bruits d’impacts DA800 Manutention
Appuis avec élingues DA1000
repos sur appuis DA1200 avec palonniers et pinces DA1000
sur consoles courtes DA1200 poids des éléments à manutentionner DA300
sur poutres noyées DA1200
Armatures de la dalle Palonnier DA1000
de compression DA1300 Parking
Aspect des dalles poussées des terres DA700
sous face DA200 utilisation en parking DA100
surface DA200 Peinture DA1700
Avis techniques Percements
liste des avis techniques CSTB DA400 dimensions DA1400
en zone sismique DA400 percements à postériori DA1400
Pièces écrites
Béton descriptif type DA1900
de la dalle collaborante DA1300 Pinces
des clavetages DA1300 manutention avec palonnier à pinces DA1000
Bruits aériens DA800 Plafonds DA1700
Bruits d’impacts DA800 Poids
poids des éléments préfa. DA300
Calcul poids mort du plancher DA300
acoustique DA800 Portes à faux DA1600
charge à prendre en compte DA500 Poussées des terres DA700
poussées des terres DA600 Poutres noyées DA1200
règles de calcul DA400 Protection contre les chutes de hauteur DA1100
résistance au feu DA700
sismique DA600 Qualité
tableaux de portées limites DA500 assurance de qualité DA400
thermique DA900
Carrelages DA1700 Revètements de sol
Chape ou dalle collaborante ? DA200 Résistance au feu
Charges à prendre en compte DA500 gamme DCS coupe feu 3 h DA300
Clavetages réaction au feu DA700
exécution des clavetages DA1300 résistance au feu DA700
litrages au m2 DA300
Comparatif économique Sismique
dalles alvéolées/prédalles DA1800 avis Technique CSTB DA300
Consoles courtes utilisation en zone sismique DA600
appuis sur consoles courtes DA1200 Sols DA1700
Contreflèches DA1500 Sous face
Contreventement DA600 aspect des dalles sous faces DA200
Cpt planchers DA400 fixation en sous faces DA1400
isolant en sous face DA900
Dalles collaborante plafonds DA1700
armatures DA1300 Stockage sur chantier DA1000
chape ou dalle collaborante ? DA200 Surface
exécution DA1300 aspect des dalles surface DA200
Descriptif type DA1900 surface rendue rugueuse DA200
Diaphragme surface lissée DA200
fonctionnement en diaphragme DA600
Données économiques DA1800 Terrasse
utilisation en terrasse DA100
Élingues Transport DA1000
manutention avec élingues DA1000 Trémies
Étaiement chevètres pour trémies DA1400
étais intermédiares DA200/DA1000 largeur maximum DA1400
rattrapages des contreflèches DA1500 trémies pour lanterneaux DA100
Trous d’évacuation d’eau DA1300
Fixations
fixations en sous face DA1400 Utilisation
domaine d’utilisation DA100
Gamme utilisation en parking DA100
garde-corps DA1100 utilisation en terrasse DA100