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Chapitre 1: La monnaie ja monnaie Crest un instrument 8 Lit Tiquide qui assure 3 miques. Tout act f qui ne remplit pas tions éeonon ations n’est pas une monnaie, fon simult © Lamonnai anément C&S fon est définie Pi intermédiaire dans le sation des transactions) et réserve ar les fonctions qu'elle assume s échanges, unité de économie: compte (ou de compte liquide) de valeur (acti moderne (papier-monnaie), sa valeur © Dans sa version qu'intermédiaire dans fe son acceptabilité générale en tant Jes échanges dépend uniquement di (confiance) comme moyen de paiement © Crest Ia raison pour laquelle | masse monétaire est eomposée de ja monnaie moderne est dite «fiduciairen et que lar billets de banque et surtout de dépdts bancaires. 1.2. Formes de la monnaie un bien © La monnaie marchandise (sel, thé, bétail-. donné pour payer un achat © — Monnaie métallique (or, argent) © Monnaie manuelle * monnaie ) ivisionnaire (pigees de monn * monnaie fiduciaire (billets de banques) © Monnaie seripurate: apd & yg imclers : plus de 80% de | monnaie Aupres, W'etablissements. fina masse (en écriture » (cheques, monétaire virements...) @ Monnaie électronique ou monnai dématérialisée (ex cartes de paiement, télépaiement...) 1.3, Fonctions de la monnaie © Lamon Flle permet de mes ew de compt ou étalon de valeur : turer Ia valeur des biens échangés et de comparer leurs valeurs: respectives. le permet aus faciliter les échanges marchands, © La monnaie intermédiaire des éehanges : Fonetion que remplit la monnaie lorsqu’elle serve au riglement N achat ou extinetion d'une dette, Ain: contrairement au troc. oft Méchange se fait directement andise contre marchandise, dans une éeonomie monétaire, la monnaie s'intercale entre les deux, permettant de de De ce fa est pos ler dans le temps acte de vente de lacte dachat. i, la monnaie a un pouvoir libératoire illimité : cela ible, 4 condition que le eréancier donne son accord de régler ses dettes avec d'autre marchandises, seule 1a ‘monnaie peut te faire de fagon illimitée ct sans son accord préalable, © La monnaie en tant que réserve de valeur : Capacité que doit avoir Ia monnaie de préserver sa yay leur dans le temps, cest-i-dire d°une transaction & une autre S'il est vrai que la monnai est qu'un -moyen pari autres de conserver la valeur et la richesse, elle présene ‘néanmoins certains avantages par rapport aux autres moyens (les immeubles, les valeurs mobiles, les bijoux,..) gui rendent plus recherchée en tant qu’instrument de réserve de valeur. 1.4. Pouvoir dachat et valeur de la monnaie © Pouvoir dacha Le pouvoir d'achat d'une unite monétaire, est déterminé en fonction des quantités des biens que Ton peut acquétir en échange de cette unité. © On peut ainsi dire, que le pouvoir dachat est inversement propo jonnel au prix des biens; On aura alors deus situations, dans lesquelles on va situer notre pouvoir achat: Prix bas et prix élevés. @ LP Lorsque les prix sont bas sur le marché, nous pouyons nous bas : permettre certains luxes; Avec peu d'argent nous pouvons pratiquer beaucoup dachats, on dit dans ce eas que " pouvoir d'achat est élevé". © 2. Prix glevés : Si les prix montent, avec la méme quantité «argent, o ‘argent, on ne peut plus payer suffisamment des biens, oi on dit que it que “le pouvoir dachat a diminué ou est bas © _ Valeur monétaire et niveau des prix : Nous avons beaucoup parlé des prix; En fait le “prix” cest quoi? Le prix est lexpression de la valeur monétaire dun bien. © La valeur monétaire d'un bien (prix) varie au cours d'une ou plusieurs périodes données, on peut élaborer un de référence des fins statistiques, c'est prix moyen. un pri Je niveau des prix. © Ce prix moyen mous permet de trouver monétaire quest le pouvoir /Niveau des prix s réels, mathématiquement Ja valeur @tachat ; On aura ainsi : Pouvoir d'ach: © Le niveau des prix est élaboré a partir des donnés indices des prix récoltés sur les mar les différents "pouvoi ccilement dégager le rchés. ir d'achat” selon © En comparant niveau de certaines périodes, on peut fa vie des populations... 1.5. La mesure du coat de la vie : L’indice des prix a la consommation Dans cette partie on va mesurer l’indice des Prix a Ig consommation (IPC), avant de traiter Vinflation e sa mesure. 1.5.1. L’indice des prix 4 la consommation L’indice des prix a la consommation mesure I’évolution du cofit de la vie dans le temps. Lorsque l’IPC augmente, les gens ont besoin de dépenser plus pour maintenir le méme niveau de consommation. Dans ce cas, le niveau moyen des prix augmente et il y a inflation. Pour calculer PPC, on doit : ~ Choisir un panier de biens et services représentatif, ~ Trouver les prix ~ Calculer le coat du panier - Choisi é . "rune année de base et calculer Pindice de prix La formul . ede IPC se présente comme suit : IPC cour * Q, Brae Qhase 100 1.5.2. Calcul du taux d’inflation L'inflation est un processus par lequel le niveau moyen des prix augmente ou la valeur de la monnaie diminue. Crest un des indicateurs importants en macroéconomie. Le taux d’inflation est le taux de croissance du niveau général des prix. Ce taux est mesuré sur 12 mois. Sa formule se présente comme suit : Taux d'inflation = IPC, Exemple de calcul du taux d’inflation Coat du Taux Années | Prix A | Prix B IPC (2) panier (1) inflation 2003 | 1 2 8 100 20042 3 4 175 | 75% | 2005/3 4 20 250 |43% T: Le panier est défini comme 4 unités de A et 2 unités de B 2: L'année de base est 2003. | faut premigrement calculer le cout du que Von divise par le cot Pour calculer l’IPC, i it du panier 4 l'année courante ce que c'est un indice). panier & l'année de base (x100 pat 8DH Coat du panier 2003 = IDH x 4+ 2DH x 2= Coat du panier2004 = 2DH x 4 + 3DH x2= \4DH 10 Coat du panier2005 IDI A ADIL ~ 20D 1PC2003 ~ (Cont du panier2001/ Coat dy PANICR2O03) gy (8 DH/8 DID 100” 100 1PC2004 — (Coat du panier2004/ Coat dy Panicr2003) x 149 (4 DH/ 8 DID x 100 175 1PC2005 ~ (Cott du panier2005 / Coat du Panier2003) x09 = (20 DH/8 DH) x 100 © 250 Pour calculer le taux inflation (TE) & partir de VIPC, il faut simplement calculer le taux de croissance annuel de [pC entre deux périod arées par 12 mois. ‘TF 2004 = (1PC2004 ~ 1PC2003)/ 1PC2003 x 100 = ((175 ~ 100)/100) x 100 = 75% TF2005 = (IPC2005 — 1PC2004)/ 1PC2004 x 100 = ((250 - 175/175) x100 =43 1.6. Les agrégats monétaires © Les agrégats — monétaires sont opérationnelles de la masse monét des mesures aire; au Marve les plus importants sont M1 et M3 © Lamasse Mondtaire au sens étroit: MI = Billets de banque en circulation dans te public + 4EPOtstranstérab © cheques La masse Monétaire 3 =) épa M3 = My * depots agp, Préavis autres que ey AU Sens plus hinge: MEME des particuticns | dépots a UX deg Particuliors, Les contreparties de la masse monétaire : © Elles permettent de savoir quels agents économiques ont contribué a la formation de la masse monétaire. @ Cesont les crédits accordés : - a l’Etat par le Trésor Public pour satisfaire ses besoins de financement - Aux entreprises et aux ménages par les organismes financiers (banques...) -al’extérieur du pays aux non-résidents - Les avoirs gérés par la Banque centrale (or, devises) pitre 2: La eréation de la monnaie 2.1, Définition La création de monnaie est basée sur_un py cipe fondamental: les bangues ne conservent en réserves qu'une proportion des dépats qui leur sont configs par leurs clients sence de cette condition, il n’y a pas de eré ire possible Les réserves bancaires sont maintenues sous forme de billets de banque et de dépots a la banque centrale, Celle-ci n'est des banques» pas une banque ordinaire, elle est la «bangu elle a le monopole de émission des billets et celle accepte uniquement les dépots des banques, Bilan lypique d'une Bilan typique d'une banque banque commerciate Aclif Passi Tiles ]Depans au > Bille du Dépdt & ta public nc public et des| banque - Preis + Dépéis des banques | Les reserves bancaires sont conserves. sous la forme de pitlets et de dépots & la banque centr _ La masse monélaire est égale a la somme des billets distenus par le public et les dépots du public, 1 constitu = La base monstaire re de Per smble des billets cen circulation et dépots des banques commerciales. Imaginons ane Economie oii les agents ne transigent que par rtes de débil. Dans ce eas, la masse monétaire cheques etc est uniquement constituée de dépéts baneaires; il n’y a done pas de billets en circulation dans cette économie. De plus, les bangues maint nnent des réserves représentant 10 % des. dépots du publie et les conservent sous la forme de dépéts & Ta banque centrale, ne bancaire: + Voici le bilan de départ du sys Bilan T Passif Actif + Reserves : 100000 | Dgpéts du public : 1000000 Prats: 900000 [Toate 7000000 |Total: 1000000 Totals Ee a 2.2, Les mécanismes de la création 2.2.1. La et Considérons la eration monétaire & partir d'un exempy jonétaire ion de monnai par le erédit simple : un particulier, M. Aziz. a be: dun pret de sy 000. pour s‘acheler un appartement, if souhaite obs prét auprés du Crédit Agricole qu taux d'intérét attractif sur 10 ans. Le pret octroyé. les écritures comptables suivantes vont étre AZIZ Compte au Crédit Agricole [Dette a P'égard du Crédit +50 000. C'est une eréance | Agricole : 50.000 Le crédit a bien &é accordé sans dépdt préalable, Done & un agent quand une banque commerciale accorde un cr Economique (particulier, entreprise), elle eréée dela monnaie scripturale en portant la somme correspondant au erédit accordé sur le compte a vue du client bénéficiaire ement du prét, Il y a destruction monétaire lors du rembou 4u prét (débit du compte du client de la bang pique ps Tout octroi de erédit par les banques foreément une eréation monéiaire. Dans rexemple que 80° dire venons de voir le erédlit cect, ‘hilo, ons de voir le erédit accordé se fait ex nihilo, ¢' 5 4 partir du rien, il y @ done bien eréation de monnai . Par contre il n'y a pas de création monétaire lorsqu/une banque jove un simple role dintermédiaire Financier entre des agents qui placent leur épargne et ceux qui empruntent, on parle 14 d'un systéme de crédit réel dans lequel on ne peut investir que ce que dautres ont préalablement épargné, 2.2.2. La eréation de monnaie par les devises Lors de Venvoi de marchandises l'étranger, lexportateur pourra se fera payer en devises et changer ces devises contre des euros auprés de sa banque. La encore de la monnaie est créée car le compte de I portateur est crédité. Au contraire les importations payées en euros donnent Tew a une destruction de la monnaie car le compte de Vimportateur est debité, 2. . La création de monnaie par les avances A "Etat Les ménages et les entreprises ne sont pas les seuls agents Economiques a stendetter auprés des banques. La mauvaise gestion du budget de I'Etat le conduit a rechercher des financements pour compenser le déficit budgétaire (dépenses publiques > recettes publiques). Ce financement du déficit budgétaire passe ordinairement par l'émission de bons du Trésor, coux-ci seront achetés par les banques qui devront créer de la monnaie seripturale & hauteur de leurs achats- Monnaie créée |Contreparties de la massg | monétaire | [Comptes a vue des agents |- Créances sur les | non baneaires (monnaie | entreprises non fnancigzes scripturale). “et les ménages (85 % de la création monétaire) | = Devises = Créanees sur le Trésor | Public 2.3. Les limites & la eréation monétaire 2.3.1. La demande de crédit Lémission de monnaie par les bunques commerciales n'est . Di bord, elle dépendra de la demande de pas ill ine consentiront cerédits par les agents économiques. Coun. & Sendetter que pour des achats ou des investissements ‘mtérat réel et de leur prévus en tenant compte du taux volonté de consommation ou de croissance. 2.3.2. Les fuites jmité, A_n'importe Le pouvoir de création monétaire est quel moment, le détenteur de monnaie seripturale peut lets). Si demander a étre remboursé en monnaie centrale ( v Ia banque crée trop de monnaie, elle a des problemes pox uren assurer ln convertbilité. Les risques de fuite auxguels el Is elle doit faire face sont de trois ordre: = Les fuites en billets liges aux habitudes des usagers (achat sa als en liquide ...) lesquels vont retirer de la monnaie fiduciaire auprés des DAB (di ributcurs automatiques de billets), = Les fuites en réserves : la Banque Centrale impose aux banques de second rang (bangues commerciales) des réserves obligatoires, ¢°est a dire des comptes non rémunérés en monnaie centrale & la banque centrale. Toute banque se doit done de conserver une étroite proportion entre sa jon monétaire afin réserve de monnaie centrale et sa erga @eviter tout risque d'illiquidité et done d’assumer dans la iance ». Ce eritére mesure du possible un phénoméne de «de de solvabilité a été renforeé par la réglementation Cooke qui enorme minimale de capitaux de base ou de en fonction du fonds propres - 8 % des actifs ponder risque. gent eréé par les tion interbaneaire + L as sur les dépats & vue de = La compen banques commerciales ne restera pi ses clients, il servira en partie 4 effectuer des cheques, des, 1 que se devront Ies vVirements vers d'autres banque: a le recours a Ia monnaie banques entre elle nécessiter ant un maxirnur banque centrale, D’abord les banques annul de leurs dies et er6anees réciprogus (chia chacune delles, remis & ses concurrenes par g Mis pap liens) aérauN (entre Gtabsiss pris deux a deux), puis un arbitrage muttit On proctde aux échanges bil s lateral (Si A. diy 100 4 B qui doit 100 & C qui doit 100 & A, on ; mle les ehéques). Les dees non compensées sont honors g, monnaie banque centrale (billets). Exemple : Situations éditrices et débi ices des banques avant compensation { Situations | débitrices | BNP BNP cL 5 [Sno] iW La Banque Nationale de Paris aprés compensation @ ‘une position créanciére nette de [1 - 8 = 3 milliards. i © position * Le Crédit Lyonnais aprés compensation a une posit débittice de 12 - 135-1 milliard, * La Société Générale aprés compensation a une posit débittice de 12 — 14 = 2 milliards 3a. Le multiplicateur de erédit te mutilicateur de eri permet de comprendre comment fonctioane fa eréation de monnaie lige aux créitssceordés par les banques commereals. 1 exprime fe Hn qu exist cnire Pevcédent de liquidités des banques et les offres de cqéait des banques auprés des agents économiques (done la réation monétaire). C’est un procédé qui permet aux tanques de préter plus d'argent qu‘elles n’en détiennent en réserve. Dans notre exemple relatif au prét de Monsieur Aziz auprés du Crédit Agricole, le erédit est accordé & Monsieur Aziz sans quil ait effectué de dépét préalable sur son compte courant auprés du Crédit Agricole. Monsicur Aziz uti Jes $0 000 euros pour s'acheter un appartement, il versera done cette somme sur le compte du vendeur. jt attribué a Monsicur Aziz va tre & Vorigine d'un nouveau dépét qui Iui-méme donnera naissance & un nouveau erédit, Ainsi contrairement a ee que on croit ordinairement ce ne sont pas les dpdts qui font les crédits (Monsieur Az! a obtenu son prét_ sans _dépdt préalable) mais les crédits qui font les dépats. Les org ts donnent liew & des dépots qui engendeeront de nouveaux erédits mais dun montant_moindre toutes Puisgue Ia bangue commerciale va eonserver une partie du 20 mnaie banque centrale pour faire face pit sous forme de mo set régler ses dettes vis a vis des aux besoins de ses client sanques. Le apport ene la mona scriptural ere autres atta monnae fiduciaire ngeesslte a Ia couverture des fuites apple le multiplicateur de credit. Exemple : Supposons que les futes en mone Fidueiaire représentent ne 20 % des erédits octroyés. en moyen 50.000 donnant lieu d de nouveaux dépots Pour un prét de puis de nouveaux erédits ete .. 20 % des sommes seront retires des circuits de financement pour faire face aux fuites, donc la somme de tous les crédits accordés serait : 50 000 + 40 000 + 32 000 0,8%..cF 0,8" ) = 50 O00 x 1/1-0s 5 - 250 000 50 000 x (1+ 08 + 50 000 x 1/0,2 = 30 000 x D'un dépét initial de 50 000 €, on aboutit a une 0 000 €. 250 000. augmentation de la monnaie bancaire de 2: Dans la formule 50 000 x 5 30 000 représente le erédit initial ; 5 est le coefficient ‘multiplicateur noté k ; 250 000 est Taugmentation de la ‘monnaie baneaire. k se cale le a partir du coefficient des futes en billets notées b. Effectivement k= 1/ Exereice z quelle est ta quantité de monnaie bam créée dans les conditions suivantes ? ire __ erédit initial 1 000 € coefficient de billets de 12 % _ erédit initial 18 000 € coefficient de billets de 20% _ erédit initial 29 000 € coefficients de billets de 35% Chapi cs théories monét 3.1. La théorie quantitative de ka monnaie Les prin pales ides de ce courant de pi sé SOML + La monnaie n'a pas d*utilité propre, elle ne procure aucun avantage, il n'y a done aucune raison de conserver de la monnaie. Toute Mépargne étant dans ces conditions nécessairement placée, kt confrontation de offre de capital (constitude par I'épargne) a la demande de capital (pour financer Pinvestissement) détermine le prix du capital (le prix des fonds prétables), qui n’est rien d’autre que le taux d'intéret. © Consommer tout de suite apport plus dutilité que consommer plus tard. puisque consommer plus tard c'est prendre le risque que cette consommation ne soit plus possibl on dit que les wgents ont une préférence pour le présent (recevoir 1000 euros aujourd'hui est toujours préfé recevoir 1000 euros dans un an), Wn’est pas rationnel de conserver de monnaie mployé (ou bien on consomme ou bien on place). Pour connaitre le taux de préfé un individ rence pour le présent il suffit de lui demander quelle somme il faut {wi donner dans un an pour qu'il soit aussi heureux que sion lui donnait 1000 euros aujourd hui, . Stil répond 1100 euros 2 alors son taux de préférence pour Te présent va 10.4, si répond 150 euros alors le tas de préference pour le présent yaut 5%. « Siun ividu & un taux de préférence pour le présent salant 5%, alors il épargnera dés que Te taux d"intéré est upérieur 2.5% et il Gpargnera A°autant plus que te taux rimérét sora plus élevé. Pour un revenu donné, Mépargne «un individu est une fonction eroissante du taux: intr, re © Taux di rendement du capital et investissement + Pour qu'une entreprise décide d'emprunter pour financer un investissement il faut que le rendement escompté de cet achat d°équipement soit plus él sé que Vintérét qu'il faut payer aux préteurs. Si le taux d'intérét est de 5% alors que le rendement anticipé est de 7%, un emprunt de 1000 euros cofitera 50 euros mais rapportera 70 euros. Il est rationnel d’emprunter dans ce cas. Toutes choses égales par ailleurs, la demande de capital augmente quand le taux intérét diminue. + Hexiste un taux d’intéret d’équilibre qui égalise Moftre slobate de capital (I’épargne de ensemble des agents) et la demande globale de capital (Ia demande de capitaux pour financer investissement). Ce taux dintéret dépend des individus, du systeme des prix Seulement des préféren a a curs réelles (quanti . reais et des grandes Gees (quantiles produits, ry, réel). + Dans ectte conception de Mépargne ey, Vinvestissement le taux d’intéret est une grandeur séeljy nent indépendante de la quantité de monnaie part mise . La confrontation de cette offre par les autorités monétaire: de monnaie exogtne et d’une demande de monnaie entigrement déterminge par la valeur des transactions ‘orie quantitative : 1"=P.Q7V =M"= P. Q/V implique que toute s‘exprime par equation de ka th 1 * Cette equation: M augmentation de la quantité de monnaie en circulation *M" entraine une augmentation du ni iu des prix "P" si la quantité produite "Q" est indépendante de la quantité de monnaie en circulation et si la vitesse de irculation de la monnaie "V" est constante. Ces deux conditions sont remplies dans Manalyse classique et néoclassique "basiqu Pour laquelle Ia monnaie est simplement un instrument Permettant de facliter les échanges. La théorie Keynésicnne Maynard Keynes (1883-1946) dans 3.2. John Théorie générale de l'emploi de Vintér son ouvrage, ta ef de la monnaie, it propose une analyse économique fasant une place nowelle ila monnaie, La théorie keynésienne affirme que la monnaie présente un avantage important : Ja monnaic est un actif sans risque présentant avantage d'etre médiatement disponible. On peut conserver de la monnaie parce que ln Fiquidité est un avantage qui compense le fait que fa monnaie ne permet pas de percevoir un revenu. Cette conception de la monnaic compléte analyse keynésienne du partage du revenu entre consommation et épargne. Pour Keynes, le taux d’intérét ne sert pas A décider si on affecte le revenu a la consommation ou a ’épargne, e¢ n'est pas le prix qu’il faut payer pour compenser la préférence st le prix qu'il faut payer pour pour le présent du préteur. C's compenser la préférence pour la liquidité, autrement dit pour que I’épargnant décide de placer son épargne- Dans Ianalyse keynésienne les habitudes de consommation sont stables. La consommation est propostionnelle yest revenu, et 1a relation entre consommation et reve mer. Cell mesurée par la propension a consomn moven terme ce qui revient & dire que les Ménageg changent pas facilement leurs habitudes de consoninag Une modification du taux d’intérét_ n’affecte que tr modérément Ie comportement de consommation et dope dépargne puisque Mépargne c'est le revenu qui nest py consommeé. Si I'épargne ne dépend pas du taux d'intérét celuici ne pew plus étre le prix du capital (équilibre entre épargne investissement) comme dans la théorie traditionnelle. Le taux d’intérét dans I’analyse keynésienne a une autre fonction pour les épargnants. I est le prix qu’ils demandent pour renoncer la liquidité, Plus le taux dintérét est élevé et plus la demande de monnaie correspondant au motif de spéculation (arbitrage entre liquidité et placement) est faible, Pour la relation entre taux. d"intérét_ et investissement Vanalyse keynésienne, par des moyens différents de analyse traditionnelle des libéraux, obtient les _mémes ‘aux dintéret résultats. L'investissement est favorisé par des faibles et pénalisé lorsque le taux d'intérét augmente. Le taux d"intérét est présent dans Jes deux mondes 4? Vanalyse libérale séparait, Dans le monde monétaire il est ur des composames de It demande de monnaie, Et dans le monde réel il est une 4 ra posses de 1a demande de produits (investir c'est co! geeter des équipements) tranalysedchotomique est done remplaeée par celle d'une eononie monétaire de production. L'augmentation de ti quantité de monnaie circulation, toutes choses gales par ailers, entraine une baisse des taux d"intéret, ce qui stimule tissement, fa production et emploi, La monnaie n'est plus neutre, Elle est activ 33. L’apport de Milton Friedman Mitton Friedman (1912-2006) propose une nouvelle formulation de la théorie quantitative de la monnaie: Selon cette approche In demande de monnaie dépend de la richesse des individus et des rendements anti ipés des autres actifS comparés & celui de In monnaic. Friedman cherche une relation déterminant la valeur désirée des encaisses réelles (le pouvoir d'achat que les agents détiennent sous forme monétaire). La demande de monnaie pour une période donnée dépend selon lui du revenu permanent, du rendement antiipé de la duu rendement ant pé des actions, du rendement Amicipé des autres titres, et du taux d’inflation antciP® Quand tes rendements des actions des titres et des actif Autres que la monnaie augmentent, Ia demande de monnal= diminue, puisque la comparaison entre rendement de la 2% autres actif monnaie et rendements des devient moins favorable a la monnaie. Quand [inflation anticipée augmente la ‘aleur des actity détenus ne se déprécie pas alors que celle de la monng diminue, done il est plus rentable de détenir des actifs réets "ass que de la monnaie. On se débari de la monnaie parce qu'elle perd de sa valeur. Quand le revenu augmente la demande de monnaie augmente parce que plus de revenu permet plus de ions. transa La principale nouveauté dans analyse de M. Friedman est Je remplacement du revenu courant par le revenu permanent, Le revenu courant est le revenu pergu pendant la période. IL est sensible aux évolutions conjoncturelles. Le revenu permanent : est un indicateur de la richesse. La richesse d'un individu c’est son patrimoine, ¢’est un stock résultant de l'accumulation de ressources pendant toute la vie. Le revenu permanent c'est’ le reventi qu'un consommateur peut consommer en maintenant constante la valeur de son capital, ou bien encore, si la richesse d’un individu vaut 200 000 ei de 5 %, uros et si le taux d’intérét annuel est le revenu permanent vaut 10 000 euros. Pour Friedma i riedman, la consommation n'est pas proportionnelle au revenu lu courant, elle est Proportionnelle au revenu 29 Un individu ne modifie pas sa consommation permanent , . pituelle parce que son revenu varie accidentellement. II habit . ae tas dapte 54 consommation @ ce qu'il considére étre son al standing d¢ V de lien stable entre consommation et revenu courant. je habituel, son revenu permanent. II n'y a done pas Si permanent elle est beaucoup plus stable que si elle Ja demande de monnaie dépend du revenu dépend du revenu courant qui est sensible 4 la conjoncture et comporte une composante aléatoire. Comme par ailleurs Milton Friedman montre que les mouvements du taux dintérét. ne modifient pas beaucoup les écarts entre les rendements des autres actifs et celui de Ja monnaie. il peut conclure en disant que la demande de monnaie ne dépend pas (ou tres faiblement) du taux d’intérét. Dans ces conditions la demande de monnaie ne dépend que du revenu permanent et une augmentation de Voffre de monnaie qui dépasserait celle de la production réelle ne peut avoir qu'un seul effet : l'augmentation du niveau général des prix, On retrouve le résultat de la théorie quantitative de la Monnaie. Mais, pour Milton Friedman, Fanalyse doit étre Complétée par la prise en compte des effets déstabilisants de Vinflation, 30 L'inflation a des conséquences dans l'économie réelle 4 a court terme. En conclusion pour M. Friedman, la monnaie n'est pas neutre elle est dangereuse quand elle est manipulée sans précaution. a Chapitre 4: La politique monétaire Le niveau de la masse monétaire dans une Sconomie doit are adapté & ses besoins réels, car une expansion exe ive des moyens de paiement par rapport 4 loflre de biens et services engendre Tintlation. alors qu'une émission trop faible provoque un ralentissement de la croi: nee économique. D'ot la nécessité d'un organisme chargé du controle du processus de la création monétaire atin d’atteindre certains objectifs d°ordre interne et externe. 4.1. Définition et objectifs de La politique monétaire Au Maroc, comme ailleurs, la gestion monétaire reléve du gouvernement. Ce dernier délégue cette responsabilité 4 la banque centrale. soit la Banque du Maroc. De maniére plus précise, les missions de la Banque centrale sont les suivantes : 1- La banque des banques : Elle accepte les dépdts des banques & titre d’encaisses de réglement et de réserves en plus d’étre le préteur de dernier ressort du systéme bancaire; - Le régulateur de la masse monétaire: la banque centrale a un contréle direct sur les liquidités du systéme bancaire en vertu de son monopole sur I’émission des billets ct du ur les banques systéme de réserves défini. par la loi 32 (nécessité d'avoir des dépots a la Banque du Maroc Pour Je bon fonctionnement du systéme de paiements et pour le réglement des transactions financiéres avec la banque centrale). En vertu de son réle de «régulateur de la masse monétairey, la banque du Maroc est responsable de la formulation et de la mise en ceuvre de la politique monétaire. Cette dernigre consiste a utiliser délibérément les instruments dont elle dispose dans le but d’atteindre une cible en matiére d’inflation. Pour contréler la croissance monétaire, la banque centrale doit étre en mesure d’influencer |"expansion des dépéts bancaires, puisqu’elle a le monopole de I’émission des billets de banque. Or l’expansion des dépéts dépend de Vexpansion du crédit (préts); ainsi, la banque centrale peut faciliter le crédit en injectant des liquidités nouvelles dans le systéme bancaire. La politique monétaire désigne "ensemble des moyens mis en wuvre par les autorités monétaires, pour agir sur l'oflte fs d°ordre de monnaie dans le but de remplir certains objecti interne et externe, Elle vise quatre objectifs finaux 4 travers des objectifs qualifiés d’intermédiaires, Les objectifs finaux sont : - Croissance forte et durable 3 Stabilité des prix - Plein emploi Equilibre extérieur Les objectifs intermédiaires : Fixation d’un niveau de croissance de stock de monnaie: Il s‘agit d’ajuster Ie stock de monnaie en circulation 4 la croissance présumée du PIB majorée du niveau général des prix et en tenant compte des prévisions du budget et de I"évolution de la balance des paiements. t: Tidée est qu'une baisse de Niveau de taux ’inté conduire a une reprise de taux diintérét doit Kactivité ance économique, a contrario, une restriction de la crois nécessite un taux élevé. La banque centrale doit Stabilité du taux de change nges chaque fois que le cours nir sur le marché des char ¢ 4 se modifier intervei de sa monnaie a tendane que monétaire re, la Banque 4.2. Les instruments de Ia po! de Ia création monétai ouvoirs publ nétaire * Pour maitriser le rythme concertation avec les P nts de politique mo a priori dispose Centrale en de deux types d’instrume! ‘Actions sur les 4.2.1. Les moyens directs 04 anques commerel volume des i : La Banque crédits distribués par les bé jales : La Bana! * 5 crédits a Centrale arréte un plafond du conomie qu'elle souhaite voir se réaliser se réaliser, et elle répary; parti | le différentes banques commerciales montant entre les Tout dépassement des encours étant sanctionné Par des réserves supplémentaires non rémunérées, Outre l’avantage qui se présume dans un contrdle efficace et immédiat de la création monétaire tout en évitant une hausse des taux d’intéréts, la politique d’encadrement du crédit est ctitiquée pour les raisons suivantes : > Elle affaiblit, la concurrence entre es intermédiaires financiers; - L’encadrement est sélectif; > Les banques donnent importance aux grandes entreprises, les PME sont remises en cause. 4.2.2. Les moyens indirects ou a postériori : Qui sexercent sur la liquidité des banques commerciales : Une fois la monnaie est créée, il ne reste a I'institut d’émission qui a une action indirecte pour modifier Ia quantité de monnaie en circulation. Il s‘agit de faire varier la liquidité des banques, pour éviter toute situation de déséquilibre. Pour la Banque centrale dispose de deux réaliser cet object possibilités : - L’action sur les taux d’intéréts : d’une part 4 travers le réescompte. En effet, la Banque centrale fournit des liquidités aux banques commerciales en échange de quo! 35 elle acquiert des titres (effets de commerce, bons du Trésor), en modulant le taux et le niveau d'escompte, la Banque Centrale influe sur la création monétaire. Cependant le réescompte n'est efficace que : - Si les banques commerciales font appel de fagon permanente au refinancement de la BC; - Le taux ne détermine pas toujours le volume des crédits désiré par les investisseurs, car la décision dvinvestir dépend beaucoup plus des perspectives du profit: - Des taux élevés, peuvent susciter et attitrer les capitaux flottants sur le territoire national, ce qui accroit la liquidité des banques. Diautre part a travers open Market. Ainsi par ses achats ou ventes de titres publics ou privés sur le marché secondaire a des taux variables et pour des montants quelle fixe elle-méme a son gré, Ia Banque Centrale affecte la liquidité des banques et influence a base monétaire. La politique d’open Market affronte des limites du fait les banquiers et les quelle ne décourage pas ; cas de tensions investisseurs d’emprunter en "= é yolitique inflationnistes. elle est également une P a re et financiére dépendante de Ja_ situation monétai 36 internationale qui risque de fuir ou affluer les capitauy Nottants. Cependant, cette politique est avantageuse tant qu'elle détermine un taux d’intérét par le jeu de l’offre et de la demande et qui permet a la Banque centrale de gérer plus prudemment ses liquidités et pratiquer une auto- limitation du crédit. ~ Les réserves obligatoires : C’est un mécanisme qui oblige banques de déposer en comptes non productifs d’intéréts l’institut d’émission, une fraction déterminge de leurs dépéts ou parfois de leurs concours de crédits, Cette technique empéche les banques de créer autant de monnaie, en cas de dépassement, des pénalités sous forme de réserves obligatoires supplémentaires sont généralement prévues, Cette technique rend le systéme bancaire plus dépendant de la BC. Elle absorbe rapidement |’excés de monnaie centrale émise en contrepartie des avances sur le Trésor Public et de Pexcédent de la balance des paiements. Mais cette Politique suppose exogéne, or dans une base monétaire les économies d’endettement, les banques commerciales accordent des préts et c’est ensuit "elle: Nsulle qu’elles recherchent des liquidités, 37 TRAVAUX DIRIGES TD n° : Monnaie et création monétaire Exercice 1 Vous déposez une somme sur un compte courant : 1000F. La banque vous doit donc 1000F. 1 - Etablir le bilan actif / passif de la banque et celui du déposant. Remarque : I’actif et le passif sont toujours équilibrés. Au passif, se trouvent les ressources de agent, a l’actif les emplois. 2 - Quel type de monnaie possédez — vous ? Avec cet argent, si vous ne le retirez pas, la banque va pouvoir le préter. C’est Pintermédiation : la banque préte Vargent qu’elle regoit en dépot La banque préte 900F a une entreprise : la banque lui fait un crédit, que l’entreprise prend sous forme de billets, 3. - Etablissez les 3 bilans. 4 - Quel est le nouveau montant de la masse monétaire ? De combien at ~ elle augmenté ? L'entreprise rembourse une partie de sa dette : 400F. 5. - Etablissez les 3 bilans, 6 - Quel est le nouveau montant de la masse monétaire ? De combien a t — elle baissé 2 9 vous avez Vhabitude de retirer 10% du montant de votre compte en billets au bout d’une semaine. 7 -Combien la banque peut — elle préter au maximum ? Exercice 2 Nous avons supposé que la banque prétait directement les pillets qu’elle recevait. Ce n’est évidemment pas ainsi que se passent les choses : la banque accorde des préts des agents non financiers qui sont ses clients et qui ont un compte chez elle. Aussi n’a-t-elle pas besoin de leur donner des billets : elle crédite leur compte. L’emprunteur dispose désormais de monnaie bancaire avec laquelle il peut procéder a ses transactions. § = La banque a-telle besoin de billets pour pouvoir faire un prét ? La banque préte 2000 F a une entreprise et crédite son entreprise. té la masse monétaire ? jout_ moment de transformer sa - reprise pe! Lente ie fiduciaire. ¢ agents économiques relirent 20% du le leur comple courant, quel doit étre le montant 4 par ta banque dans Te cas précédent 2 80 Exercice 3 Une bangue posside des billets retirent en moyenne |0* du montant 1- Quelle quantté de monnsie peut créer la bangue pour SOUF, si les agents fe eur compte. {Si une banque est en manque de billets, que peut — elle faire pour en obtenir ? Exercice 4: L'équation des échanges Nous considérons une é données suivantes : Vofire de monnaie : $00. le niveau général des prin :4, et le PIB réel = 800, ion de Is 1) Quelle est Ia valeur de Ia vitesse de i itesse de circulation 2) Nous supposons que Ia valeur de de Ia monnaie passe & 7. que le PIB rée %e. A quelle valeur se fixe le niveau général des prin Exercice $ : Le multiplicateur mone! cateur monetaire (defini 2300 etls Soit une situation oa, le multi Pour M1) est &g: ant des billets dans MI est de 20%, a 4. la base monétaire est éyt Quelles sont les valeurs de MI et du montant des réserves obligatoires détenues par les bangues de droit commun ‘upres de la bangue centrale ? Exercice 6: En appliquant la formule suivante: AM AM = variation de la monnaie bancaire KAW k > coefficient multiplicateur SH = variation du dépét initial en monnaie centrale b= coefficient de billets Quelle est la quantité de monnaie bancaire eréée dans les, conditions suivantes (AM) ? = dépét initial 800 Euros : coefficient de billets de 30% = dépat initial 10.000 Euros : coefficient de billets de 20% - dép6t initial 30.000 Euros: coefficients de billets de Exercice 7: En appliquant fa formule suivante: AH = Vk. AM Calculer pour une banque qui a accordé pour 600.000 Euros de crédits, le diviseur de erédit, sachant que le eoefficient de billet est de 5%. a Exercice 8: Les agré Hs monétaires dans la zone Fy, i Euro 2007 en milliards se présente comme suit ‘Montants | Montants La en milliards 2007 Billets et pitces en/ 638, circulation + "73262 au moins ‘avec préavis [1539.7 au moins 3 mois 2 + Pension + Tires POPCVM | 660.6 monétaires et Instruments du_ marché monétaire 1) Calculer les agrégats MI, M2 et + M2 et M3 pour les de "UX années 1997 et 2007 2) Caleulez les parts dans M1, dans M2 puis dans MB, 3) calculer le taux de croissance de M3 entre 1997 et 2007 1p n°2 : Les opérations d’open market jécide de retirer des liquidi La banque centrale du marché par voie d’émission de certfieats de dene selon une procédure d'appel dvoffres & taux sariable. Elle décide dadjuger un montant nominal de 30 millions d’euros. Deus contreparties ont soumis les offfes suivante Tauxd'interet | BanqueA | Banque B (%) 3.75 - 3 3.16 3 7 317 9 12 378 5 3 Les données concernant Tes banques A et B sont exprimées en millions W'euros, 1) Calculez le montant adjugé a la banque A et celui adjugé a la banque B. 2) Quel taux est appliqué a la banque A si Vadjudication se fait la « hollandaise » ? 3) Quel taux est appliqué a la banque Asi Vadjudication se fait a I'« améticaine » ? 8s TD 3: Financement de économie 1- Que signifie “marché _interbancaire" = T it propose aux ménages une gamme variée de titres (bons a moyen terme négociables, certificats de dépots...) T~ marché ouvert depuis 1982 od les tablissements bancaires échangent leurs excédents ‘ou leurs besoins de liquidités. 2. Sont des — financements intermédiés = es! Le crédit bancaire [Les achats de de [La négociation des a 3. A quelle notion correspond la définition suivante iaios. Téconomie monétaire peut fonetionner sans fntermédiaire obligé_-— des banque. Ta marcheisation! — Ia désintermédiation! Ia titrisation. 44. Que signifie un taux dintermédiation baneaire gal a 60 % 2 que 60 % des demandes de crédits sont effectués: par les ménages TF que 60 % des crédits sont effectués par les banques cela mesure la part des financement nde par FapPOM 20 Tansemeny directs que 60 % des financements provienne jutofinancement des atreprises. $+ A quelle notion correspond la définition suivante + contrat par lequel le erédit-bailleur (établissement financier) achéte_un bien pour le compte dune enireprise atin de le lui louer avee possibilité pour cette demigre den devenir __proprietaie, ite T erédit de campagne! tafiacturage erg tail I~ erédit a la consommation [ erédit immobile. 6 Qui 7 ice que la capacité de financement ? est quand épargne est supérieure aux investissements nécessaires pour les préteurs est quand les dépenses sont supéricures aux revenus pour I! les. besoi tat et les entreprises" c'est quand S dinvestissement sont supérieurs a "épargne pour Les emprunteurs © st quand le ‘evenu est supérieur aus dépenses pour les ménages. 7 Questce que ta 2 nance te est la finance intermédiée ™ est te taux: Gimerme, fon bancaire il existe des sxemsiires financiers ere Tes prters et fs cemprunteurs T gest la mesure de la part des Financements indicts par rapport aux fnancements directs fg est un marché ouvert aux établissements de qi, av Trésor Public, & Ta Banque de France, la Caisse des Dépots et Consignations et au service financier de la Poste. Fat sagit du marché financier [ill Sagit du marché monétaire [il Sagit_ du marche des opcyM T™ ir sagit du marché bancaire 9. Definir « financement interne ” = = est le recours aux banaes eat la meme elose ae financement direct = est Fautofinancement oe reeours au spsteme BTANES to péfinir "valeus mobitires de placement” = cestl ex dactions, obligations & we gepeésemtant un placement ves aot copostes aes eels rice apcaire cates debt dies ye de raat 12 dae dene i ta banque) Fettes sont composées des credits & court tere cetroyés aun agents économiques ayant un besoin et nomie dendettement : Les entreprises des banques et les baniques se tournent alors vers. fa banque centrale, Les ts se font done par Fintermédiaire des financem credits bancaires. fas Teal 12. A. quelle notion correspond la définition suivante : Téconomie monétaire repose de plus et les titres © plus ta titrisation marehéisation fésintermédiation a 13- Qu'apporte a fentreprise son introduction en Bourse r Permet diuméliorer son prestige aupres des Partenaires économiques © tui permet dussurcr te éveloppement des setivité en fisamt des 7 I des augmentations de capital fréquentes wi permet dere présente sue te a mmongtaire™ lui permet de renouveler les dirigeants ai tes statégies price a Tarrivée de nouveau actionnaires F jul permet de faite appel a Pépargne publique ncer les investissements, pour 14 Ligconomie de marché : Les financements se font directement sur les marchés financier s par l'émission de titres sur ces marchés. Vrai ou faux ? 1 ives de = Quelles sont les conséquences ng Vintroduction en Bourse pour lentrepris T fempéche d'améliorer son prestige auprés des partenaires économiques et des consommateurs ri doit étre “ouverte” : publication entreprise ny de ses résuillats, de son financiére, publica chiffre d'affaires. F emtraine des modifications dues & Farivés te nouveau actionnaires et des sae de changement de Fentrept des dirigeants et de fa Sace! in risque de perte de son autonomic de F entraine qe dassurer fe développement de son pe ‘ ant des augmentations de capital fréquentes. 16- Cest le marché des valeurs mobiligres de placement nicied il Sagit du marché interbancaire [it sagit du marehé ti il Stagit-du marché monétaire 17- OPCVM. F marché des A court et a moyen terme™ organismes de placement collectif’” en valeurs mobiliéres st une forme rts particuliére de compa nie dassurance, 18 Le finane nent del ‘ous les agents économiques les ressources dont ils ont vrai faux 19. Le ert & moyen terme : quelle est sa durde ? FT ae2 47 ans! moins de 2ans! plus de 5 T de 23 and plus de 7 ans, * CORRECTION TD n° Exercicel I Déposant Banque |Actif Passif’ lActif [Passi Billets: - TF] Compie D> 1000 1000 Compte : + 1000 00 00 1000 1000 L 7 ~ Quel type de monnaie possédez.— vous ? : De la monnaie scripturale. 3- Les 3 bilans : Bilan du Déposant [ Bilan de la Banque Act] Passit| ‘Acti Passif| Comptes Billews: +100 [Comptes * 1000 iCréance: +1000 900 1000 1000 4- Quel est le nouveau Montant de fa Masse monétaire ? De combien at — elle augmenté ? Masse monétaire en circulation : 1000 + 900 900F La masse monétaire a augmenté de 900P. L’entreprise rembourse une partie de sa dette : 400F. ~ Les 3 bilans : Déposant Banque Actif| Passi [Actif Passi Compte : + | [Biles ; Compt 1000 + 500 \* 1000 |Créance : | | |+ 500 00 j00 | j1000 ~/1000 Entreprise ‘Billet 7500 [Dene 500 500 500 Be 5- Quel est le nouveau montant de la masse Monétaire ? De combien at — elle baissé ? Masse Monétaire : 1000 + S00 = 1500P. La masse 93 onétaire a baissé de 400F ; c’est un processus de m “ destruction monétaire. Vous avez I’habitude de retirer 10% du montant de yotre compte en billets au bout d°une semaine, 6- Combien la banque peut maximum ? 10/100 * 1000 = 100F 1000 — 100 = — elle préter au 900F. La banque peut préter au maximum 900F. Exercice 2 : 8- La banque a t — elle besoin de billets pour pouvoir faire un prét ? Non, a deux conditions : Quelle fasse le prét au moyen de monnaie scripturale (elle crédite le compte du préteur), - que le préteur utilise le chéque, la carte bancaire ou le virement pour dépenser son argent, La banque préte 2000 F a une entreprise et crédite son compte. ~ Etablissez le bilan de la banque et de Ventreprise : Banque) Actif Passif Billets : 0 Compte: + Créance : +]e 2000 2000 00 00 | [ —”~—~””:sCWE ntreprise SY Actif Passi’ Compte : + Dette: + 2000 2000 2000 [2000S 9- De combien a augmenté la masse monétaire ? La masse monétaire a augmenté de 2000F. Un_ probleme : Ventreprise peut exiger a tout moment de transformer sa monnaie scripturale en monnaie fiduciaire. 10- Si, en moyenne, les agents économiques Tetirent 20% du montant de leur compte courant, quel doit étre le montant de billets possédé par la banque dans le cas précédent 2 2000 * 20/100 = 400F. 95, Exercice 3+ Une banque posséde des billets pour S008, si les agents ratirent en moyenne 10% du montant de leur compte. j- Quelle quantité de monnaie peut eréer la banque ? 500 = X * 10/100 xX = 5 OOOF, La banque peut créer 5 OOOF de monnaic. Si b = coefficient de billets, M = masse monétaire ct H = quantité de billets M=I/b* H. 2. Si une banque est en manque de billets, que peut — elle faire pour en obtenir ? Elle a deux solutions : = emprunter aux autres banques de second degré (en passant par Je marché inter bancaire). emprunter auprés de la bandue centrale. 96 Exercice 4 : Sur l’équation des échanges - Nous considérons une économie caractérisée par les données suivantes : l’oftre de monnaie : 300, le niveau général des prix : 4, 800. et le PIB réel : 1) Quelle est la valeur de la vitesse de circulation de la monnaie ? - L’équa =PxT jon des échange est donnée par: M x - Avec M Voffre de monnaie, V la vitesse de circulation de la monnaie, P le niveau général des prix et T le PIB réel (les transactions). > Onen déduit done queV=PxT/M=4 x 800 / 300 = 6.4. 2) Nous supposons que la valeur de la vitesse de circulation de la monnaie 5 47. que le PIB réel augmente de 25% et que loftre de monnaie augmente de 10%. A quelle valeur s général des prix ? fixe le niveau 1,025 = 820 -M 500 x 1,1 = 550 ~ Le niveau général des prix se fixe donc ala 97 valeur suivante : - P=MxV/T=550x7/820=4,7 Exercice 5 : Le multiplicateur monétaire - Soit une situation ot, le multiplicateur monétaire (défini pour M1) est égal a 4, la base monétaire est égale 4 300 et la part des billets dans MI est de 20%. 1) Quelles sont les valeurs de M1 et du montant des réserves obligatoires détenues par les banques de droit commun auprés de la banque centrale ? - Nous supposons que le secteur bancaire bénéficie d'une nouvelle ressource de 100. Cette ressource est utilisée par les banques de droit commun pour accroitre leur activité de crédit. — Onsait que : M=kx BM, - avec M_ la masse monétaire (MI), k le licateur monétaire et BM la base monétaire. multip! On sait également que : k=1/(b+r(1 -b)), avec b la part des billets dans M1 et r le taux de réserves obligatoires. On peut donc déduire que : M = 4 x 300 = 1200. _ La base monétaire se compose de billets et de réserves obligatoires. Le montant de billets (B) est donné par B = b x M = 0,2 x 1200 = 240. 98 - Le montant de réserves obli atoires (RO) est done donné par : RO = BM - B = 300 - 240 = 60, - Il est également possible de calculer le taux de réserves obligatoires. La masse monétaire (M1) se compose de dépéts (D) et de billets. On a done D = M —-B = 1200 — 240 = 960. - Onen déduit donc que r = 60 / 960 = 6,25% - Une autre solution pour calculer le taux de réserves obligatoi urait consisté a se servir de la relation du multiplicateur k = 1 /(b + r(1 - b)). Les informations dont nous disposons _permettent d’écrire: 4 = 1 / (0,2 + 0,8 x r), ce qui permet de déduire que r= 6.25%. = Nous supposons que le secteur bancaire bénéficie d’une nouvelle ressource de 100. Cette ressource est utilisée intégralement par les banques de second rang pour accroitre leur activité de crédit. 99 CORRECTION TD No i) Taux — d'intérét] Offre totale Offre cumulée (%) 5 3 10 1s 4 3.77 21 36 3,78 13 49 3.79 5 ad La banque centrale souhaite retirer 30 millions d'euros de liquidités du marché. Elle doit donc proposer un taux de 3.77%. A un taux de 3.76%, seulement 15 millions d’euros pourraient étre retirés, Au taux de 3.77% les banques A et B souhaitent céder une offre cumulée de liquidité de 36 millions d°curos. La banque centrale va done appliquer la régle suivante + - les offres proposées a un taux inféricur 43,77% seront satisfaites intégralement * 15 millions d’curos sont ainsi retirés. - la banque centrale doit encore retirer 30-15 = 1s millions d’euros. Les offres proposées au taux de 3,77% seront done satisfaites a hauteur de 15/21 = 0,71%. On obtient ainsi pour les banques A et B : 17% _ Banque A 3 9x 0,71 = 94 on | Banque B 12 2x071=| 20.6 8.6 2) Dans le cadre d’une adjudication a la hollandaise, un taux unique est appliqué qui sera done dans le cadre de I’exercice de 3,77%. Dans le cadre dune adjudication a I'américaine, différents taux sont appliqués en fonctions des différentes offres qui ont été satisfaites. Le taux moyen appliqué pour la banque A sera done : (3 x 3,76% + 6,4 x 3,77%)/9,4 = 3.7668%. 101 CORRECTION TD N°3 : FINANCEMENT pg L’ECONOMIE 1- Que signifie "marché interbancaire" 9 Fil propose aux ménages une gamme variée de titres (bons & moyen terme négociables, certificats [marché ouvert depuis 1982 oi les de dépat Gtablissements bancaires éhangent leurs excédents ou leurs besoins de liquidités, 2- Sont des financements __intermédiés I Les achats de devises!” Le crédit bancairel La négociation des agios. Rep: B 3- A quelle notion correspond la définition suivante : économie monétaire peut fonctionner sans Vintermédiaire —obligé ~—des_-—_—bbanques. 1 tamarchéisation! — la désintermédiation Fda titrisation Rép:B 4- Que signifie un taux — d'intermédiation bancaire de 60 % ? "que 60 % des demandes de crédits sont effectués par les ménages. 102 Fest quand le revenu est supérieur aux dépenses pour Fes ménages, Rep: ActD 7 Queest-ce que la F Gest Ia finance intermédige F cest le taux finance indirecte ? tintermédiation baneaire Til existe des intermédiaires financiers entre les préteurs et Tes emprunteurs ™ ceest la mesure de la part des financements indireets par rapport aux financement iret. Rep: Act 8. Cest un marché ouvert aux établissements: de cerédit, au Trésor Public, & la Banque de France, a la Caisse des Dépots et Consignations et au service financier de a Poste. Tit vagit du marché financier Fil s'agit du du marché des marché monétaire [il Sagi OPCVM! — il sagit du marehé baneaire, Rep: B 9. Définir "financement interne” c'est le recours aux banques | est Ia méme chose que le financement direct 15 Quelles sont les conséquences négatives, le Vintroduetion en Bourse pour tentrepri a Gxpemgihe di ; Nempéche dlaméliorer son prestige auprés dey partenaires économiques et des consommateurs . ‘entreprise doit étre "ouverte": publication financiére, publicatio . de ses résultats, de son chifire dat entraine des modifications dues a Varrivée de nouveaux actionnaires et des is et de la risques de changement des dirig stratégie de entreprise™ entraine un risque de perte de son autonomie de gestion! 1 le développement de son activité en augmentations de capital fréquentes, Rep: B,Cet D 16- Crest le marché des valeurs -mobiligres de placement. Fin sagit du marché marché interbancaire monetaire, Rép: 17. Définir opcv marché des capitaux A court et A moyen terme organismes de placement collectif’ en valeurs mobilietes” organismes qui gérent des portefeulles de valeurs mobiligres (SICAV. FCP) est une forme tres particulire de compagnie d'assurance. Rep BC. I Le financement de Féconomie, c'est fourni & tous les agents économiques les ressources dont ils oot bewin, Trad tau Rep: Vea 19. Le credit & moyen terme © quelle est sa durée ? de2a7any — moins de 2 and plus de Sans de2i3and plu

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