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(ee Os a eee ETRANGES DE meaty (a LAS DES ESPIONS CANADIENS - fi oe EDITIONS POLICE JOURNAL aaa PEP ES ESOS SOI EE PIES OT IOS ITIP TO COT POSIT OIE ODE OT TOOTS ESE SSE LOST SC THIS SSE OPE PUGET POSTS OTST SOS SOTHO SOILD EN VENTE: \ CRSP Gn (ieee acer Cenc ny ie ek CS Vd LUPIN CANADIEN blpnie? Le chevalier ’ 50 Grand roman policier par PAUL VERCHERES Une jeune reporter doit commenter la mort d’un inconnu. Sur les lieux du crime, Raoul découvre que l'amie du mort convient peu au milieu sordide ou elle se trouve. D‘autre part, on découvre bien- 161 qu’en dépit des deux coups de feu entendus, Vhomme a été tué d’un coup de canne. Raoul revient bredouille au bureau pour ap- prendre la disparition du grand patron et le vol de la canne de son chef. Y at-il relations? L’éeriture seeréte CHAPITRE I Marius Lamouche, le Marseillais, frappé & l’épaule par une balle de revolver, se reposait dans un hépital de Montréal. Gisele Tuboeul, Vespionne T-4, fiancée du Canadien Jean” Thibault, DSE-13, s’était foulé le pied et avait peine 4 marcher. ITXE-12 était forcé de demeurer inactif au Canada, ou bien de repartir seul pour l'Europe. Tel était le résultat de la derniére mission d’TXE-13. Mais malgré tous ces petits accidents, l’as des espions cana- diens était heureux. Il avait remporté une nouvelle victoire. Laissant ses deux amis a Montréal, il s’était aussitot rendu 4 Ottawa pour se rapporter au Colonel Boiron. Evidemment, le Colonel Vavait félicité. —Revenez demain, je verrai ce que je pourrai faire pour vous, IXE-13. Le méme soir IXE-13 téléphonait 4 Giséle. —Allo, Giséle, c’est Jean. —Je Vattendais... —II faut que je revoie le Colonel demain. —Ah bon! —Tu as eu des nouvelles de Marius?. . . —Oui, il pourra sortir de ’hépital dans une couple de jours, Ja balle n’a fait qu’effleurer l’épaule. Tl va de mieux en mieux. —Et toi? ... —Oh, pas moi. —Comment cela? —Mon pied enfle toujours et je peux A peine marcher. va falloir que je voie le médecin. -—Tu aurais dai le faire depuis longtemps. Vois-le demain. S’il y a quelque chose de nouveau, je t’appellerai. C'est ca, bonsoir. TXE-13 raccrocha. : —Ca va mal, se dit-il. Maintenant que Marius prend du mieux, c’est Giséle qui devra rester au lit. Le lendemain, il retournait au bureau du Colonel. Ce dernier Inuit demanda: —A-vez-vous eu‘des nouvelles de vos amis?. . - —oui. Tl lui expliqua ce que nous savons déja. —Eh bien, EXE-13, nous avons décidé quelque chose. Je crois qu’il est temps que vous preniez des vacances. 4 fascicule est édité ot imprimé & Montréal par Police-Journal 1130 rue Lagauchetiére est, Montréal. Fr. 1182-3. Tous drolis réa 1950 par I'éditeur, Les noms des personnages de co roman sont fictiis ef ont 66 choisis au hasard. . Mais pas du tout... je n’en ai pas besoin... 3 —Si, si, méme les soldats qui se battent au front revien- nent dans leur foyer. Vous; vous n’avez jamais eu,l’occasion de prendre ce qu’on appelle réellement des vacances. —Si, I'an dernier. —Quelques jours seulement . ner une semaine complete de repos. —Ce sont des ordres? Le colonel sourit: Si vous voulez. Vos amis auront Ja chance de se reposer pleinement et seront en parfaite santé pour les futures mis- sions. —Quand devrai-je me rapporter? —Mereredi prochain. Ca vous donne une semaine exacte- ment. L’entrevue était terminée. TXE-13 salua et sortit. Le méme soir, i] prenait le train pour Montréal. mais 1a, je veux vous don- x «0 ‘Une surprise attendait LXE-13 en arrivant dans la Métropo- le canadienne. Il monta tout de suite 4 la chambre d’hétel de Giséle. Il frappa et ce fut une voix d’homme qui répondit: —Entrez. - TXE-13 ouvrit et reconnut Marius. —Patro —Marius! Giséle! ‘La petite Francaise était étendue dans le lit. —Ca ne va pas mieux - —tIe docteur est venu ... il me veut pas que je marche pendant deux jours ... il faut que je mette des pansements hu- mides... —Cest dangereux? —Non, une foulure simplement. Aprés deux jours, je pour- rai commencer 4 me lever, et ensuite ga prendra encore quatre ou cing jours avant d’étre remise complétement. —Et toi, Marius? —Comme vous voyez, peuchére. On m’a laissé sortir de ’ho- pital. —Complétement remis? —Presque. Il faut, que je retourne 4 l’hépital demain ma- tin... siga va bien, je n’aurai plus besoin d’y aller. : —Tant mieux. : t Giséle demanda: * —Et toi? YXE-13 expliqua A ses compagnons la petite vacance forcée que le colonel Boiron l’avait obligé 4 prendre. —Ca va te faire du bien, conclut Giséle. —Et mol, fit le Marseillais, j’en profiterai pour visiter votre grande ville. x x x —Jean?... —Quoi? ... —Tu n’es pas raisonnable. —Comment cela? —Ga fait deux jours que tu passes A mes cétés ... sans sor- tir. —Je ne suis pas pour te laisser seule, ici. —Qu’est-ce que ca fait? ... Tu as le droit de te distraire. N’oublie pas que tu es en vacances. —Ce sont des curieuses de vacances. —Justement, parce que tu n’en profites pas. Ce soir, je veux que tu sortes. —O1t veux-tu que j’aille?

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