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LES DIFFERENTES TECHNIQUES D’ACQUISITION NUMERIQUE LA FLUOROGRAPHIE NUMERISEE ECRANS RADIO LUMINESCENTS DETECTEURS PLANS SOMMAIRE Intérét de Vimage numérisée Caractéristiques des détecteurs Analyse comparatif au couple éeran / film Différents types de numérisation Fluographie numérisée RLM Détecteurs sélénium Détecteurs plans Domaine d'application de ces détecteurs Schéma type dune installation numérisée Les différents statifs 1-L’image numérique 1-1 Apport de la numérisation Depuis l'utilisation des rayons X en imagerie, le film photographique remplit trois fonctions : la capture, la visualisation et l'archivage de l’imagerie. La qualité, la mise en ceuvre et le coat du film en font le support idéal pour les meédecins. Grice aux avancées technologiques importantes réalisées depuis, 1980dans le domaine de I’électronique et I’informatique une nouvelle technique est (marge de la tomodensitomeétrie utilisant des détecteurs linéaires, la fluographie numérique, les plaques photo stimulables sont arrivées permettent la radiologie de franchir un palier vers une numérisation compléte de l'image. Une autre étape arrive actuellement : les détecteurs plans, constitués de matrice de la c*micro détecteurs. Cette véritable révolution permet d’entrevoir importantes modifications dans la pratique quotidienne de la radiologie. Actuellement, ces capteurs sont utilisés en imagerie statique ; des progrés sont encore nécessaires pour unc utilisation en dynamique de ces détecteurs, mais déja des sites d’évaluation sont en essai dans le domaine de la cardiologie. Les différents points d’intéréts de la numérisation sont : 1 Amélioration des performances des machines Contréle de la qualité d’image 2 Analyse quantitative des informations 3. Archivage 4 Réseaux, échange 1-2 Definition de Vimage numérisée Une image est la représentation en deux dimensions d’une grandeur physique mesurée point par point sur une surface. C’est done un ensemble de mesures physiques. Chacune de ces mesures correspond 4 chacun des points élémentair de l'image ct fixe une valeur d'intensité, Une image numérisée sera done définie par ces points elémentaires, appelés pixels lesquels seront réguligrement espacés selon un réseau périodique, de maniére ranger les nombres suivant des tableaux ayant les proprigtés mathématiques des matrice Le réseau le plus fréquemment employé est le réseau carré. Une image sera représcntée sous sa forme matricielle, caractér le nombre de lignes et de colonnes (exemple : 512.512 ; 1024. 1024) Chaque point ou pixel de la matrice correspond un nombre qui peut prendre n'importe quelle valeur, Pour des traitements informatiques, ces nombres doivent étre représentés en numérisation binaire ; on compte le nombre sée par éléments binaires ou bits pour présenter le contenu de chaque pixel sachant que n bits permettent d’écrire 2. valeurs La matrice image numérique sera donc caractérisée par ses dimensions et par le nombre de bits ; on en déduit le nombre total de bits de cette matrice, qui détermine la quantité maximale d’informatiot contenir (le nombre de bits donnera les valeurs de gris, ex : Sbit gris) ns qu’elle peut 5-256 niveau de 2 Caractéristiques des détecteurs Aprés avoir traversé le corps, les rayons X sont arrétés par les détecteurs. La conversion des rayons X peut se faire soit : ‘grace A un phénomene physico-chimique (émulsion film) sous forme de photons lumineux (amplificateur de luminance) sous forme de charges électriques (détecteurs sélénium) Tous ces capteurs ont des paramétres communs : la résolution spatiale indiquée par la fonction de transfert (FTM) : mesure de la variation de contraste d'une image efficacité quantique de détection (EQD): aptitude d'un systéme convertir fidélement l'image radiante sans la distordre en comparant le rapport $/B entrée par rapport S/B sortie la sensibilité : plus petite variation Rx mesurable la dynamique : échelle de niveaux de gris ‘ourbe de réponse la plus linéaire Luniformité de réponse : réponse sur toute la surface la résistance : utilisation durable (temps et dose) 3 Analyse couple écran-film Rappel Réle des écrans : la sensibilité des films aux rayons X étant trés faible, il est nécessaire de transformer ces rayons en lumiére visible griice & utilisation d’écrans luminescents qui convertissent les rayons X en rayons de plus grande longueur d’onde, dans le spectre visible, pour lequel les films sont beaucoup plus sensibles. Efficacité diagnostique HM Réalisation d’image grand champ Hi Résolution spatiale élevée $ a 10 plmm Mm Faible dynamique niveaux de gris 10* Pas de cadence dimage Productivité H Nombreuses manipulations et déplacements ® Rejets par sous ou surexposition ou autre non négligeable Archivage important 4 Les différents types de numérisation 4-1 Apostériori Lecture du film par une caméra vidéo classique ou un appareil vidéo équipé d’un capteur CCD 1 Camera vidéo : systéme peu couteaux mais aux performances limitées, matrice utilisée : 512.512 ; 2. Appareil photographique : performances intéressantes, Matrice : 1024.1024 niveau de gris 3. Lecteur du film par microdensitométrie : systéme utilisant un laser haute intensité et un photomultiplicateur mesurant avec précision la densité optique en tout point du film, numérisation haute performance mais lent et couteaux. 4-2 Indirecte 4 La fluographie numérisée C’est l'association d'un amplificateur de luminance et d’une camera vidéo ou maintenant d’une caméra munie de capteurs CCD. L’écran primaire de l’amplificateur muni d'une couche luminescent recevant les photons X renvoie l'image sur un écran secondaire formant ainsi une image lumineuse. Celle-ci est reprise par une caméra de technologie tube télévision ou de plus en plus par une caméra de type CCD. Malgré sa trés bonne sensibilité, l'amplificateur présente des inconvénients et des limitations bien conus : un champ image 4 40cm, une résolution spatiale modeste (2 4 6pl/mm suivant les champs utilisées). 5 L’écran radio luminescent 4 mémoire L'image latente est "stockée" sur un écran a mémoire lequel est placé dans une cassette aux formats usuels. Cette image est révélée par un systéme de lecture associant laser et photomultiplicateur .Si la résolution spatiale (345 pl/mm) est inférieur a celle de film. L’avantage de cette technique est que le détecteur est plus sensible et présente une plage de linéarité bien supéricure a celle d'un couple écran-film. Ce gain permet une plage élargie des conditions d’irradiation, et grande flexibilité d'emploi, en particulier, il permet la réalisation des clichés a tres faible dose. 4-3 Directe scteur au sélénium Le développement de détecteurs lingaires en radiologic a été introduit par la tomodensitométrie (scanner). Issus de ces développements, des détecteurs ont été proposés a certaines applications de radiologic conventionnelle : en particulier la radiographie thoracique et osseuse. Le sélénium est photomultiplicateur présentant une conductibilité ctrique proportionnelle a l’intensité de radiation, Cette technique est utilisée sur statif pulmonaire. Le sélénium, déposé en couche sur un tambour en aluminium, est exposé l’image radiante comme une cassette. Une série de sondes de type micro électrométres mesure Ie potenticl de surface par un couplage capacitif. Le signal électrique est ensuite amplifié et numétis ‘Actuellement des détecteurs plans utilisant le sélénium permettent de numériser directement une surface utilisable de 36.43. 6 Ecran radiologique lu par caméra CCD . C’est l’association d’un écran luminescent et caméra couplée optiquement. La solution consiste 4 déposer directement une couche luminescente sur le citeuit CCD. La taille limitée des circuits restreint utilisation de ce principe & l'application petites champs comme Ta radiologie dentaire, Pour des champs plus grands, une réduction optique est nécessaire, soit par un systéme de lentilles, soit par un faisceau de fibre optique réductrice. 5 La fluographie numérisée 5-1 Création de l’image : lamplificateur de luminance Le tube amplificateur de luminance est un tub vide, muni de deux écrans, 'un appelé écran primaire ou d’entrée, le second appelé éeran de sortie. La détection s’effectue par une couche d’écran luminescent, déposée a intérieur du tube. Les photocathodes déposées sur un scintillateur libérent des lectrons porteurs de l'information, Ceux-ci sont ensiite ‘accélérés par un champ Slectrique de ordre de 20 & 30 KV et par une réduction de diametre de image, et viennent alors former une image lumineuse sur le deuxiéme écran (fluorescence jaune/verte). 5-2 Transformation de image L’image lumineuse en sortie d’amplificateur de luminance est reprise soit par une caméra de technologie télévision permettant une définition de 1249 lignes, soit maintenant par une caméra munie de capteur CCD permettant une matrice de 1024x1024. Une caméra analogique ¢ d’amplification et mise en forme du signal video. Fonctionnement Le tube analyseur est un tube a vide con itué par une surface conductrice transparente portée 4 un potentiel positif sur laquelle est déposée une couche photoconductrice. Lorsque celle-ci regoit une image, cette couche devient plus ou moins condictrice dans Jes parties éclairées de image. Le potentiel positif de plaque signal se transmet dans les parties conduetrices a surface explorée de la couche. Un faisceau électronique atteignant ces parties Jeur céde un certain nombre d’électron qui sont ensuite absorbés par la source positive. Le nombre d’électrons cédés dépend de la résistance, cest-a-dire de st constituée : d'un tube analyseur ot d'un systeme 6 Véclairement des Points concernés faisant naitre un signal vidéo aux bornes de la résistance, -CaméraCCD Les caméras munies de capteurs CCD remplacent maintenant les caméras analogiques. Le capteur CCD est un assemblage de photodiodes, chacune d’elle délivrant une intensité proportionnelle a la luminance de chaque pixel, La charge analogique de chaque élément est convertic en valeur numérique dans la caméra, 5-3 La numérisation : principe -Systéme de traitement numérique Dans les systémes de traitement analogique, les signaux sont des fonctions du temps t définies et continues pour toutes les valeurs de t. Ce sont alors des signaux analogiques. Ils gardent ce caractére au cours de tous les traitements qui leur sont appliqués : Sous certaines conditions, I’information que contient un signal analogique peut étre transportée par un signal numérique Equivalent ou signal discret qui est alors une séquence "temporelle" de nombre. On peut alors imaginer de substituer un traitement analogique, qui opére directement sur un signal analogique, un traitement équivalent opérant sur le signal, c'est-a-dire sur des nombres. Le traitement, méme sous sa forme la plus élaboré, se raméne alors 4 une séquence d’opérations logiques et arithmétiques associges A des mises en mémoire. Le systéme de traitement obtenu est alors dit systéme de traitement numérique ou systéme de traitement discret. Le plus souvent, les signaux de départ sont de nature analogique. II faut done les transformer en signaux equivalents discrets : c'est le réle des"'systéme d’acquisition". De méme le signal discret résultat doit ére souvent traduit sous forme analogique : le systéme de traitement numérique doit étre suivi d’un"systéme de restitution”. LES ECRANS RADIO LUMINESCENTS A MEMOIRE Ecran de la forme d'un écran standard mémorisant l’image radiante lecture de |’écran point par point par un lecteur laser qui restitue l'image radiante en photons lumineux Photons lumineux captés par un photomultiplicateur puis eonvertit en image numérique association série algorithmes de pré- et post-traitement numérique sur Timage numérique -Composition ERLM Plaques au phosphore * Utilisation de la plaque comme un couple écran-film traditionnel * Stockage de limage latente dans |’écran au phosphore CODY relarese lM EMU Tete oDesCe{= fl se OC fT ee UM Te TMT CSN LEM EN ole Uo SIN See oI Protection mécanique eae eRe neste} Matiere élastique Couche de cellulose noire} ‘Mince couche de plomb, Supporten aluminium Protection mécanique CYCLE DE FONCTIONNEMENT D’UN LECTEUR |S EFFACEMENT ectem alee eee UR TIL eee ie a. lo Cycle de (E-R-L. faible (Siena Sy Tae Sele MEN ae Creation'de) l'image Jatente { Ree OT ely Ey Tete) ele|=) ECU «i Effacementde la PI: Sissicsotke es signauxiresiduels Bruta (originale) Brutainivelee tele chelonnage 3, Rehaussement EuRIE NBC ah aL LA NUMERISATION DIRECTE Tape proceing eroaiar I stoee ean locos eoe Image data processing DETECTEUR SELENIUM DETECTEURS PLANS -Description du détecteur plan Un détecteur plan est constitué d'une matrice active de pixels qui convertit les rayons X en signaux électriques stockées sur pixcl, et d'une électronique de commande et de lecture permettant @acquérir Minformation sous forme numérique. Pour répondre au probléme de la capture électronique des images, les différents industriels ont adopté différentes technologies qui sont Tegroupées en deux grandes familles, > Capture directe : transformation des photons X en photons électriques, > Capture indirecte : transformation des photons X en photons lumineux puis en photons électrique. -Capture directe La détection des rayons X est assurée par une couche de sélénium amorphe couplée 4 une matrice active : couche de semi-conducteur formée de transistors en un film mince. Le systéme fonctionne suivant ce processu Avant lexposition, un champ électrique est appliqué a travers la couche de sélénium amorphe. Quand les photons X sont absorbés par “élément les charges électriques sont attirées par des électrod couches de semi conducteurs, Le signal stocké dans une capacité est alors dirigé a travers un transistor vers l'extérieur pour étre ampli, Chaque pixel individuel est réalisé en associant une électrode et un commutateur tel qu'une diode de commutation ou un transistor en film mince ; ce commutateur permet le transfert des charges stockées sur un électrode jusqu’a un amplificateur de sortie par l’intermédiaire de la colonne de la matrice. La lecture complete de la matrice commutateurs qui commandent le transfert du signal vers les colonnes. -Capture indirecte La détection des rayons X est assurée par un écran scintillateur en iodure de césium ou oxyde sulfure de gadolinium couplé & une matrice de photodiodes en silicium amorphe selon le processus suivant : 1 Absorption des rayons X par I’écran scintillateur 2. Emission de lumiére visible par fluorescence dans la région verte du spectre 3. Détection de la lumiére par photodiode qui génére un signal électrique et le stocke sur sa propre capacité. Cette structure permet doptimiser séparément absorption des rayons X et la conversion en signal électrique. Le scintillateur présente une microstructure colonnaire qui réduit la diffusion de lumiére dans I’épaisscur de la couche, ce qui permet de conserver une résolution élevée quand l'épaisscur augmente. Chaque pixel individuel est réalisé en associant une photo diode et un commutateur Tel qu’une diode de commutation ou un transistor en film mince ; ce commutateur permet le transfert des charges stockées sur la photodiode jusqu’a un amplificateur de sortie par l’intermédiaire de la colonne de la matrice se fait & ligne en adressant parallélement une ragée de commutateurs qui commandent le transfert du signal vers la colonne. lo ello Kel Merete Obert DIC a) aba) -Electronique de commande et de lecture Des circuits intégrés sont connectés a la périphérie de la matrice de détection Des circuits d’adressage permettant de commander la lecture en paralléle des pixels d’une ligne. Des amplificateurs & faible bruit électronique convertissant les charges électriques fournies par chaque pixel en tension au niveau de chaque colonne, cette tension est en suite amplifiée et convertie en données numériques sur 14 bits lee Duct teen mie! Comparaison des détecteurs numériques DN en (LECTURE DIRECTE) (LECTURE DIFFEREE) Coni=rsion Sm! DIRECTE © Coes senin tae RX RX RX INTERACTION DES scintillateur scintillateur [Praque CR ] CTV ipe photo os [Photo | conducteur freee optus stimulation (aSe) SES ae = = ae __| photodiode {| asi | eae USS) matrice matrice Electronique} ee ual ue analogique ' ‘ | ADC Les différents statifs Table télécommandéc équipée d'un détecteur plan scintillateur, ccD Statif équipé d'un détecteur plan scintillateur, matrice de photo diodes. SOCIETE DMS APPELEM Statifs équipés d'un détecteur scintillateur, matrice de photo diodes. SOCIETE GEMS REVOLUTION XQ/i diodes. SOCIETE PHILIPS SM Statifs équipés d'un détecteur scintillateur, matrice de photo diodes. SOCIETE SIEMENS

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