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Rane Fidafrica (eeyome Voy] 2) ey ner eee ae ed Cede eel OTe rena eee oeco Pe Taya N° 09 / 2006 @ Chronique de jurisprudence Droit du Travail Transaction et rupture du contrat de travail @ Etudes C7 Fiscalité Aménagements des régles de territorialité de cer s pres- tations de services en matiére de TVA: abrogation de l'article 353 du Code général des Impéts (CGI) CG Fiscalité Modalités de remboursement des crédits de TVA: arrété du 10 aodt 2006 @ Guides 7 Fiscalité Déclaration spéciale des sociétés civiles, sociétés en com- mandite simple, sociétés de fait et indivisions propriétaires diimmeubles batis 7 Fiscalité Déclaration fonciére 2007 des entreprises @ OHADA Droit commercial général Comment rendre efficace un contrat d'agent commercial ? @ Actualité ois et reglements Voir sommaire au verso Sommaire Actualité ‘Douane Bon a enlever aFi RRetrait de la note n°0454/MEF/DGI-DLC du 07 avril 2006 relative au régime des opérations de fagon, de conditionnement et de conservation de café et de cacao au regard de la TVA 1Raglement de I'Union Economique et Monétaire Quest Africaine (UEMOA) Libre circulation et établissoment des Avocals au sein de 'UEMOA Chronique de jurisprudence Droit du Travail ‘Transaction et rupture du contrat de travail Etudes OFiscalité ‘Aménagements des régles de territoralté de cortaines prestations de services ‘en matiare de TVA : abrogation de l'article 388 du Code général des Impéts (CGI) ‘Fiscal Modalités de remboursement des crédits de TVA : arrété du 10 aodt 2006 Guides OFiscalité Declaration spéciale des sociétés civiles, soolétés on commandite simple, ‘sociétés de fait et indivisions propriétaires dimmeubles baltis OFiscalité Déciaration fonciére 2007 des entreprises OHADA 1 Droit commercial général Comment rence efficace un contrat d'agent commercial ? Lois et réglements @ Raglement n° 10/2006/CMIUEMOA relatif la libre circulation et & 'établissement des Avocats au sein de 'UEMOA © Circulaire n° 1328 /DGD du 05 septembre 2006 relative au "Bon a Enlever" (inf 2008-71 ; p 289) (int 2008-72 ; p 289) (inf 2008-78 ; p 290) (int 2008-74 ; p 291) (inf 2006-75 ; p 293) (int 2008-76 ; p 296) (in 2006-77 ; p 300) (int 2006-78 ; p 303) (int 2008-79 ; p 307) (inf 2006-80 ; p 312) (inf 2006-81 ; p 314) > Revue Fidatrica Actualité Douane Bon a enlever Circulaire n° 1328/DGD du 05 septembre 2006 La circulaire susmentionnée émanant de la Direction générale des Douanes, informe qu'il est mis fin au Bon 2 enlever (BAE) ou permis d’enlever physique « pa- pier », désormais remplacé par un Bon a cnlever magné- tique. Cette décision a été prise par la Direction de la Fiscalité N° 09 / 2006 289 2006 - 71 Douane a effet d’accélérer enlévement des marchandi- ses, En conséquence des aménagements ont été apportés ala procédure, ‘Vous trouverez dans notre rubrique "lois et réglements” (inf 2006-81, p 314), le texte de cette circulaire, 2006 - 72 Retrait de la note n°0454/MEF/DGI-DLC du 07 avril 2006 relative au régime des opérations de fagon, de conditionnement et de conservation de café et de cacao au regard de la TVA Note de service n° 1208/MEF/DGI-DLC/ay du 09 aot 2006 Lanote de service n? 0454 du 07 avril 2006 a été retirée par [a Direction générale des Impots. Cette note faisait obligation aux contribuables se livrant & des opérations de conditionnement et de conservation de café et de cacao pour le compte des exportateurs, de soumettre ces opéra- tions a la TVA. Prato Du fait de ce retrait, les opérations de conditionnement, et de conservation de café et de cacao sont, au méme titre que ces produits agricoles, exonérées de TVA. 290 N° 09 / 2006 Reéglement UEMOA Actualité Revue Fidafrica 2006 - 73 Libre circulation et établissement des avocats au sein de I'UEMOA Reglement n° 10/2006/CM/UEMOA du 25 juillet 2006 Leréglementn® 10/2006/CM/UEMOA signé le25 juillet 2006 par le président du conseil des ministres de I'UE- ‘MOA autorise les avocats inscrits aux Barreaux des Etats membres de "Union & circuler et s*établir dans tout Etat del’espace UEMOA. Ceréglement, i ceteffet, précise les conditions de libre circulation et établissement des avo- cats, et institue la Conférence des Barreaux aux fins d'une meilleure application de ses dispositions. Tout avocat ressortissant d'un Etat de l'Union a désor- mais le droit d’exercer son activité professionnelle dans tun autre Etat membre autre que celui auguel appartient son Barreau. Cette liberté est soumise aux obligations suivantes : = lire domicile chez un confrére inscrit au barreau accueil, sauflorsqu'il sagitd’une juridiction com- munautaire ; — se soumettre dans les mémes conditions aux régles dSontologiques et aux prescriptions légales du barreau d'accueil Par ailleurs le réglement donne droit & Mavocat de s’établir soit & titre principal ou de créer des cabinets secondaires dans tout autre Etat de l'Union. I! définie, & cet effet, les formalités & observer. Las régles de procédures, les sanctions disciplinaires et les recours prévus dans le pays d’ accueil sont applicables a l'avocat en circulation ou établi. La conférence des Barreaux instituée se compose de batonniers et de deux avocats de chaque pays membre. Cet organe revét le caractére consultatif ou délibérant suivant les compétences que lui détermine le réglement. Vous trouverez dans notre rubrique "lois et réglements" (inf 2006-80, p 312), le texte de ce réglement, Prceneuse ores Fidafrica Revue Fidatrica N° 09 /2006 Chronique de jurisprudence Droit du Travail Transaction et rupture du contrat de travail arrive souvent que l’employeur ete salarié concluent une transaction pour régler ou prévenir les différends liés aux conséquences (générale- iment pécuniaires) de la ruptured ‘un contratde travail. Cette transaction he porte que sur lee points pour lesquels chactne des parites a accepts de concéder quelque chose. Toutefos, il peutarriver u tla suitede la rupture effective du contrat de travail, 'unedes parties remette en cause la transaction qu'elle avait pourtant acceptée et signée. Elle peut également prétendre attribuer & ledite transaction, un objet autre que celui qui avait été prévu par les parties. Ils pose alors dans ces circonstances la question dela valeur ‘S.accorderé une telle transaction. objet dela présente chronique est de vous préciser Ia position de a Cour Supréme sur des cas de transactions remises en cause par des salariés aprés respectivement un départ la retraite amticipée et un 291 2006 - 74 cenciement pour motif économique, Employé mis & la retraite anticipée - perception diindemnités suite a une transaction conclue avec remployeur — Itige — transaction non rescindée ~ rglement définitf du itige Un employé mis & la retraite anticipée, a pergu des indemnités de départ & la retraite aux termes d'une tran- saction conclue entre son employeur et Ini sous I'arbi- tage de Vinspecteur de travail. En dépit de cette transac- tion, l'employé a porté le litige devant le juge en récla- ‘mant des dommages intéréts pour licenciement abusif et pour non déclaration & la CNPS. La Cour d’ Appel, @ fait, droit & sa demande au motif que la transaction intervenue {qui portait, sur les indemnités de départ 2 la retraite, les, congés payés tla gratification, n’ avait pas prisen compte les dommages-intéréts pour licenciement abusif et pour non déclaration & la CNPS. L’employeur a en consé- Praceneriust(Gores Fidafrica quence saisi la Cour Supréme, lui exposant ainsi le probléme suivant Un employé mis & la retraite anticipée, peut-il, aprés avoir pereu des indemnités de départ a la retraite au titre «une transaction conclue avec son employeur, saisir les tribunaux pour tout litige résultant de son départ a Ja retraite négocié ? La Cour Supréme répond par la négative en affirmant ‘que la transaction a définitivement réglé le litige né du départ ala retraite anticipée du salarié dans la mesure ob illn’apparait nulle part que cette transaction aété annulée pour une des causes prévues par les dispositions des articles 1134, 2052 et 2053 du Code civil Cour Supréme, Chambre judiciaire, Formation Sociale ~arrée 1° 244 du 20 avril 2000. NB. CCes dispositions et notamment celles de Varticle 2053, précisent {que « (.) une trnsacton peut ttre rescindée, lorsquly a erreur dans le personne ou sur objet de In contestation, Elle peut U're dans tous lez ea¢ 08 i y a dol o4 violence, » 292 N° 09/2006 Employé licencié - protocole de transaction - objet ~ transaction ne portant pas sur le licenciement pour motif économique - mesure d'accompagne- ment du licenciement Une employée a été licenciée par son employeur pour baisse du volume des activités et pour non rentabilité du service de recouveement. Il est ensuite intervenu entre le comité des délégués de Ientreprise et'ex-employeur, un protecole de transaction, Nonobstant ce protocole, I"ex- employée qui estimaitnonfondé le motif de licenciement aux difficultés économiques, a sollicité la condamne- tion de son employeur au paiement de dommages-intérets| pour licenciement abu Condamné par la Cour d’Appel pour inexactitude du motif économique du licenciement, l’ex-employeur re- prochait & celle-ci, devant la Cour Supréme, d'avoir Transaction et rupture du contrat de travail Revue Fidafrica admisle caractére abusif dulicenciement ans tenir compte du protocole de transaction intervenu entre lui et Ie comité ées délégués. Il soutenait que dans ce protocole, Tex-employée reconnaissait la situation économique de entreprise comme cause de son licenciemeat Le probléme posé ainsi A la Cour Supréme était le suivant : un licenciement peut-il étre légitimé par une transaction qui lui est postérieure ? La Cour Supréme a répondu par la négative en révélant le véritable objet du protocole de transaction. Selon Ia juridiction supréme, le protocole intervenu aprés te l- ‘cenciement de 'employé n’a pas pour objet de transiger sur le licenciement mais vient comme une mesure d’ac- compaguement dudit licenciement visant @ octroyer au travailleur licencié, une somme d'argent en sus de ses droits de rupture, Elle a parla suite confirme la décision de la Cour d’ Appel condamnant I'ex-employeur & payer des dommages et intéréts pour licenciement abusif. Cour Supréme, Chambre judiciire, Formation socinle = art n? 370 du 23 juin 2008, Pacaerwous(@ores Fidafriea Revue Fidafrica Etude Fiscalité N° 09 / 2006 293 2006 - 75 Aménagements des régles de territorialité de certaines prestations de services en matiére de TVA : abrogation de l'article 353 du Code général des Impdts (CGI) ‘Liarticle 09 de annexe fiscale d ordonnance n°34-2006 du 2 aoit 2006 portant loi definances pour! année 2006, aabroge l'article 383 duCGI. Cetarteleinstituait une rbgle dérogatoire au principe général de teritorialité en matiére de TVA, Selon cette rigle dérogatoire, le liew d'imposition de certaines prestations de services était répulé se situer @I'endroit oi leprenewra établilesiégede son activité économique ox un établissement stable pour lequel la presiorion a éié rendue ou, 4 défaut, le Tew de sa résidence habituelle, Le prencur dela prestation s'entendait du client direct, celui a qui ta prestation est facturée, Les prestations viséespar la régle dérogatoire étaient des prestations inmatérielles Selon lexpasé des motifs sous Varticle 09 de Vannexefiscale 2006, Varticle 353 du (CGn’est pas prévu par la Directive n® 02/98 del UEMOA sur Vharmonisation des Legislations en matiérede TVA etentraine des pertes de recetesfiscales pour Etat Lobjetde la présente étude esta! apprécier les motifsde 'abrogation de 'article 353, du CGI et préciser les conséquences qui découlent de cette abrogation. limitativement énumérées & article 353. Il s‘agit des prestations suivantes: restations informatiques restations de publicité; iprestations de conseils, ingéniews, bureaux "études. avocats, experts-comp- ‘ables et prestations similaires ‘mise & disposition de personnel ; ‘eession ot concession de brevets, marques de fabrique et de commerce, licences ecautres droits similaires _prestations des intermédiaires intervenant aw nom et pour le compte d autrui dans la fourniture des prestations susvisées. Appréciation des motifs de Vabrogation de l'article 383 du CGI ‘Au regard de la Directive de !UEMOA Motif tiré de evasion fscale Conséquences l'abrogation de l'article 383 Pcterous (Gores Fidafrica N° de page Risque d’atteinte dla competitvité 294 de certains prestataires de services ivoiriens 204 Difliclté de application du entered Kew “exéoution aux prestationsimamatérielles 294 ‘visées l'article 353 abrogé 204 Impossbiité de I'essimilation aus exportations N° de page 294 295 295 294 N° 09/2006 ‘Aménagements des ragles de territorialité de certaines prestations de services en matire de TVA : abrogation Revue Fidafrica de Varticle 353 du Code général des Impbts (CGI) Appréciation des motifs de l'abrogation de article 353 du CGI Au regard de la Directive de ' UEMOA Selon l'exposé des motifs sous T'article 09 de annexe fiscale 2006, l'article 353 du CGI n'est pas préva par la Directive n° 02/98/CM/UEMOA sur harmonisation des égislations en matiére de TVA. Or, aux termes de article 13 de cette Directive, « lorsque Ja prestation est utilisée dans un lieu autre que celui de son exéeution, imposition s'effectue a son lieu d’ utili sation». Cette disposition est conforme & T'article 353, equel précise que : "le lieu d'imposition pour les presta- tions énumérés ci-dessus, sont reputées se situer & Ien- droit od Ie preneur a établi le sigge de son activité économique” .Ainsi donc, contrairement & la précision faite dans cet exposé des motifs, la régle dérogatoire de Varticle 353 du CGI est prévue par la Directive n°02/98/ CM/UEMOA du 22 décembre 1998. L’article 353 (article 226 Hil ancien) a été cré6 par l'annexe fiscale pour la gestion 2000, précisément pour conformer la Iégislation ivoirienne & la Directive susvisée, en ce qui concerne notamment la territorialité des prestations de services en matigre de TVA (voir exposé des morifs sous article 1"'de Vannexe fiscale pour ta gestion 2000). NB. Dans Ia note de service do 26 févier 2001 sur annexe fiscele 4 Ta oi de finances 2000, "Administration fiscale précse nete- ment que les aménagements relatifs la TVA (2ont institution de Fartite 353 du CGN résultem de Tadoption de Ia Directive de YUEMOA précité. Motif tiré de évasion fiscale Selon l'exposé des motifs sous Varticle 9 de P annexe fiscale 2006, l'article 353 abrogé entrainerait des pertes de recettes fiscales pour I'Etat. L'abrogation de cette disposition visait en conséquence & mettre fin & cette évasion fiseale. Ces pertes fiscales invoquées pour justifier abrogation de Varticle 353, ne sont pas fondées. D'abord, par ce que Ja non imposition, sur la base de Vrarticle 353, des prestations exécutées en Cate d'Ivoire ‘mais utilisées &I'étranger, se justifiait par leur assimila- tion & des exportations. Ensuite, l'article 353 abrogé permettat d'imposer 41a TVA les prestations de services visées par cette disposi tion qui sont exécutées 8 I’étranger mais facturées une centreprise installée en Cote dIvoire. Conséquences I’abrogation de l'article 353 Risque datteinte a la compétitvité de certains prestataires de services ivoiriens L’abrogation de Particle 353 du CGI, risque de rendre moins compétitives les entreprises installées en Cote d'Ivoire qui sont prestataires des services concemés par cette abrogation (expertise comptable, prestations de conseils, avocats, bureaux d’étude notamment). Ces prestations sont en effet exposées & un risque de double imposition de la TVA si elles sont exécutées en Cote d'Ivoire et utilisées par une entreprise installée dans tun Etat qui retient le lieu d'utilisation comme le liew imposition des prestations de services et notamment celles visées & l'article 353 abrogé. Il en est ainsi : ~ du Bénin, du Burkina, du Mali, du Niger et du Togo, dans Ia zone UEMOA (exclusion faite seu- Jement du Sénégal) ; — etde la France, en dehors de la zone UEMOA. Pour les Etats susvisés membres de la Zone UEMOA, il est prévu que toute opération autre que les ventes (et les travaux immobiliers pour certains), est réputée se situer sur le territoire de ces Etats lorsque le service rendu, le droit cédé ou l'objet loué sont utilisés ou exploités dans ces Etats, En général, le critére utilisation ou d'exploi- tation dans ces Etats est admis dés lors que la prestation est facturée ou refacturée & unc entreprise qui y est située. La législation francaise prévoit la méme disposition que Particle 393 abrogé, Ainsi done, dans le cas par exemple d’une prestation de conseil rendue en Céte d'Ivoire par une entreprise ivoi- ricnne et utilisée dans l'un des Etats susmentionnés, la TVA sera appliquée en Cote d'Ivoire en tant que liew @exécution et dans l'autre Etat en tant que lieu d’utli- sation dela prestation. La TVA supportée en Cote d'Ivoire par lentreprise non-résidente sera une charge définitive pour celle-ci. Sous l'article 353 abrogé, cette prestation était soumise Ala TVA seulement dans’ Btat du bénéficiaire ;ce dernier pouvait déduire cette TVA selon les conditions prévues par la législation de son Etat de résidence. PremennouseGo7es Bh Fidafrica Revue Fidafrica Aménagements des régles de territorialité de certaines N° 09/2008 295 prestations de servines en matiére de TVA : abrogation de larticle 353 du Code général des Impéts (CGl) Difficulté de l'application du critére du liew d'exécution aux prestations immatérielles visées a l'article 353 abrogé Labrogation de l'article 353 peutentratnerdes difficul- ‘és pour la détermination du lieu d’exécution des presta~ tions qui étaient visées par cette disposition. Du fait de cette abrogation, ces prestations sont désormais imposa- bles en Céte d'Ivoire dés lors qu’elles sont exécutées en Céte d'Ivoire. Généralement, une prestation est exécutée en Cote d'Ivoire lorsqu’elle est matériellement effectuée en Céte d'Ivoire. Partant, lecritére du lieu d’exécution ne pose pas de difficultés particuliéres lorsqu’il s’agit de prestations matériellement localisables. Par contre, pour des prestations immatérielles telles que celles antérieu- rement visées @ Uarticle 353 abrogé, comment détermi- ner le lieu oi elles sont matériellement effectuées ? Sous article 353 abrogé, le probléme ne se posait pas puisque dans tous les cas, le lieu d"imposition de ces prestations immatérielles était réputé se situer & endroit ob le pre~ neur a établi le siége de son activité économique ou un Stablissement stable pour lequel la prestation a été rendue ou, & défant, le lieu de sa résidence habituelle. Impossibilité de assimilation aux exportations Avec abrogation de 'article 353 du CGI, les presta- tions immatérelles visées par ce texte ne peuvent plus tre assimilées & des exportations. Certes, Varticle 357- 13° du CGI précise que les prestations visées & l'article 353 du CGI sont assimilées & des exportations lorsqu’el- Jes ne sont pas imposables en Cote dIvoire. Mais cette non imposition n’était concevable que sous l'article 353 du CGI : les prestations exécutés en Cote d'Ivoire n'y Etaient pas imposables lorsqu'elles étaient utilises & Pétranger. Liassimilation ne peut plus étre admise avee I'abroga- tion de V'article 353 puisque ces prestations, dés lors qu'elles sont exécutées en Cote dIvoire, elles sont dans tous les cas imposables en Cote d'Ivoire. PrcawnencessGores Fidafrica (© Prévision sur ta notion dutlication La notion d’utlisation pour Ia determination dy ley ¢'imposi- tion det prestations de services a lé definie par Ia cirevlaire n°2001/MEFPDGUDGA 2/MS du 28 juin 1994. Cette cteulare 4 G16 prise par la Direction Générale des Impéts, suite aux laménagements de annexe ficale & la loi de finances pour la gestion 1994 2 Panicle 226 ancien du CGI celatf&latertioriaite fen matiere de TVA, Les précsions de la circulaire susvsée sur 1a notion ¢utlisation ou exploitation en Céte d'Ivoire restet applicabes, mais seulement a défaut de céfinition précse du lew ‘imposition des presttions de services ot si Ia prestation n'est, pas exécutée en Cate dIvoire, Crest le cas des prestations lmmatéicles visées par Varticle 353 abroge et qui sont exéew- iées 2 Métanger. La citculaze du 28 juin 1994 donne une définition générale de Ja notion d'utilisation de prestatons en Core d'ivoire et une éfintion spécifique 2 certaines prestations. Selon cette definition générale, ext consderée comme utlisée en Cate Ivoire * Une prestation de services rendue pour les besoins de Vexercice d'uie activité professionnelle en Core d'Ivoire En conséquence, un service ne peut éue considéré comme ulsé A évanger que si le béndfcisire y déploie une activte professionnelle laquelle se ratache le service rendu. Dans ce cas, la prestation ne sera pas imposable en Cte dIvcire si elle est exéeutée 4 Métranger, Selon la circulaire, le bénéficaire de Ta preston s'entend en toute hypothese du client direct du prestatare a qui est factuée In prestation, quelque soit 1a pertonne qui en definitive, recueille le Déndfice du service rend, Une prestation rendue pour la satisfaction de besobns privés Une prestation rendve en Cte d'Ivoire 8 dot personnes n'y ‘xereant pas une activité professicmelle est en toute hypo- thise, considécées comme utilisées en Cote d'Ivoire Les prestations de services dont le len d'utilisation a fit Pobjet ‘une definition pariculiére sont les suivances = Location ou mise 2 disposition de perronnel en Core @hvoire : le lies d'uilsation de personnel se situe ob le Detsonnel execute le cravail qui lui est confié par Venveprise aupres de Taguelle i est place ~ Cessions et concessions de Licences d'esploitation, de bre vets de marques de fabrication, procedés ou formules de fabrication : imposition se fait en Cote Ivoire s es droits ‘édés ou concedes sont exploits en Cote d'Ivoire = Cession et concession du droit de diffusion des cuvres cinématographigues, andio-visueltes, literires, musicales, artistiques: la cession ou la concession du droit de diffuser en Cote C'Ivoire est imposable ea Cate d'ivoire : ~ Prestations de public : le lew d'utilisation correspond a lieu d'exéeution. WL 296 N° 09 / 2006 Etude Fiscalité Revue Fidafrica 2006 - 76 Modalités de remboursement des crédits de TVA : arrété du 10 aodt 2006 Lannexe fiscalea l'ordomancen® 2006-234 du 02 aoa 2006 portant loi de Finances de l'année 2006, a abrogé le décret n® 808 du 1 décembre 199] relatif auxmodalités de remboursementdes erédits de TAmodifé par ledseretn®03-676du 19 aod 1993. L’arrété n°00241/ MDPMEF/DGI/DGTCP du 10 aoitt 2006 pris en application de lar- ticle 7 de Vannexe fiscale @ l'ordonnance susvisee, a introduit des aménagements significatife aux décrets précités. Ces aménagements concement = les entreprises concernées par le remboursement — les éléments constitutifs du dossier de remboursement ; le dépot et Vinstruction des demandes de remboursement ; = lepaiement; ~ etles sanctions. L arrété susmentionné a été publié dans la revue n°07/2006, N° de page N° de page Entreprises concernées par Te remboursement 297 Demandes de remboursement de exéditsde TVA 298 Eléments constitutifs du dossier de remboursement 297 ee as Procédure aoélrée 298 lémentsconstitutifs de droit commun 21 ‘Demandes de remboursement de TVA. Suse ea eae oad acquitiée sur des projets exenérés 239 certaines entreprises as eae Ere tet instruction des demandes 298 ae Sanctions 299 Peceose Cores Fidafrica Revue Fidatrica Modalités de remboursement des crédits de TVA N° 09 / 2006 297 arrété du 10 aot 2006 Entreprises concernées par le remboursement En plus des cas de remboursement prévus al'article 382 du CGI, d'autres entreprises sont concemées par le rembousement de crédits de TVA. II s'agit: = des entreprises dont les programmes de construc- tion de logements caractére économique et social ‘ont étés agréés ou qui réalisent de grands investis- sements dans I’habitat ; = des entreprises éligibles au Code des investisse- ments pour leurs achats locaux ; = des entreprises réalisant des projets dans le cadre des conventions signées avec le gouvernement de Cote d'Ivoire, > Remargue Les entreprises nowvellement concernées par Je remboursement fu credit ce TVA, sont celles dont le mode de gestion des exonérations a été modifié par anicle 8 de Fannexe fiscale 2006. Ces exonérations étaient mises en auvre par la procedure A'attestaion dexonération qui permetient & ces entreprises ‘acquére (Gur présentation de ces attestations) des biens et des Services en franchise de TVA dts lors que ces acquisitions étient faites pour les besoins de leurs acuvivés exonerées. La proceécure attestation é'exonération, en ce qui concerne les entreprises suivieees, a 4 femplacée par un systeme de remboursement de Ia taxe aequitée ; ce qui oblige désormais ces entreprises 3 supporter la TVA sur lcure acquisitions de biens et services se fapporant 4 des projets cxonérés de TVA, Elémenis constitutits du dossier de remboursement Pour la constitution du dossier de remboursement, deux catégories d’éléments constitutifS du dossier sont pré- — Pune de droit commun, comprenant les éléments, constitutifs exigés de toutes les entreprises ; = et l'autre particuligre a certaines entreprises. Eléments constitutifs de droit commun Pour bénéficier du droit au remboursement, l'entreprise concernée doit établir un dossier de remboursement com- prenant les éléments suivants Q_Une demande de remboursement au Directeur général des Impérs Cette demande doit mentionner Presse ores & Fidarica — le montant réclamé, — la période de remboursement, = les numéros de compte bancaire et de compte contribuable du requérant, 1D Copies des déclarations de TVA et des états des taxes déductibles Ce sont ces éléments qui attestent du montant du crédit de TVA demandé en remboursement. Les états de taxes déductibles dont il s’agit ici sont ceux joints aux décla- rations mensuelles de TVA, ainsi que les états récapitula- tifs trimestriels jusqu’a l'entrée en vigueur de I'annexe fiscale 2006. = Précision La declaration rimestille des eats sécapitulaife des achats de hiens et services 2 été supprimse par l'annexe fiscale 2005 (article 17-15%) Q Caution dun établissement baneaire ou financier Cette caution est destinée & garantir le reversement des sommes que le requérant aura obtenues indiment en remboursement d'un crédit de TVA. La caution doit tre accordée pour un montant égal & 25% des sommes demandées en remboursement. Elle n'est cependant pas exigée des entreprises éligibles a la procédure accélérée de remboursement decrédits deTVA. (voir article 5 de Parrété). = Renargues Sous le déeret de 1991, la caution devaitétre secordée pour un ‘montant égal aux sommes 1éclamées en remboursement Par ailleurs, contrairement au décret du 11 décembre 1991, Fareté du 10 aoit 2006 ne prévoit pas de délai de valigié de Incation. Ce délai de valicits tit Fins pour trois mois &compter de la edcaption dela demande de remboersement par Adminis 1. Une attestation de sincérité des sommes demandéesen remboursement Cette attestation doit étre présentée sur un formulaire fourni par la Direction générale des Impats. |G Pour les importations et exportations — Pour les biens acquis & I"importation, le dossier de remboursement doit comprendre une attestation <élivrée parle Directeur général des Douanes(DGD) certifiant que le montant de la TVA a'importation a été effectivement payée ; — Pour les exportations, une attestation de la DGD. certifiant que les montants figurant sur Tes décla~ rations & titre d’exportation sont exacts. = Prévision Les attestation déliveées par la DGD ne sont pas exigées lorsqa'au terme d'un délai de 10 jours & compter de ta date de reception de la demande, aucune suite ne lui a 6 xésevée 298 Ne 09/2006 Modalités de remboursement des crédits de TVA. Revue Fidafrica arrété du 10 aout 2006 @ Acquittement d'un droit de recherche Le droit de recherche & acquitter pour I'obtention d'un certificat de remboursement (de crédits TVA) est fixé par article 20 de l'annexe fiscale pour la gestion 1999 ainsi qu'il suit: = 100000 francs si le montant demandé en rembour- sement n'excéde pas 30 000 000 de francs ; = 20.000 francs si le montant demandé en rembour- sement n'excéde pas 100 000 000 de francs ; = 30.000 francs si le montant demandé en rembour- sement n'excéde pas 100 000 000 de franes. Elements visant particuliérement certaines entreprises Outre les éléments constitutifs du dossier de rembourse- ‘ment, les entreprises nouvellement visées par la procé- dure de remboursement de erédits de TVA, doivent pro- duire = un devis initial chiffré du projet avec indication des quantités de matériaux utilisés et le montant de la TVA correspondante, = une copie de I’arréié d’agrément, = un état récapitulatif des quantités et de la valeur des produits ainsi que le montant de la taxe ayant grevé les biens affectés a la réalisation du projet. Depot et instruction des demandes Les régles régissant le dépat et instruction des deman- des different selon que ces demandes concernent le rem- boursement des crédits de TVA ou le remboursement de TVA acquittée sur des projets exonérés Demandes de remboursement de crédits de TVA Le déctet du 11 décembre 1991 prévoyait que les de- andes de remboursement pouvaient étre déposées cha- {que semestre, Cependant, les exportateurs devaient dépo- ser des demandes trimestrielles. L'arrété du 10 aodt 2006 institue désormais une procé- dure normale et une procédure accélérée pour le dépot et instruction des demandes de remboursement de crédits deTVA Procédure normale Laprocédure normale est la procédure de droit commun. Selon cette procédure de droit commun, le dossier de remboursement doit étre déposé — & la Direction des Grandes Entreprises pour les entreprises dont les dossiers sont gérés par ce service ; = ou auprés des Directions régionales des Impéts, pour les autres. Les demandes de remboursement doivent étre déposées Alafinde chaque trimestre civil. Elles sontinstruites dans, Iedélai maximum de deux mois a compter de leur date de réception, Procédure accélérée La procédure accélérée est subordonnée a lobtention aun agrément accordé par le Directeur général des im- pots. La demande d’agrément doit étre faite auprés de la Direction générale des Impéts avant le 31 janvier de chaque année, Pour étre éligible a la procédure accélérée de rembour- sement, les entreprises doivent remplir les conditions cumulatives suivantes : = réaliser a I'exportation au moins 75% de leur chiffre d'affaires ; — ne pas faire l'objet d’une procédure de redresse- ‘ment ayant révélé des pratiques frauduleuses lors des cing(5) demiéres années. L*agrément est accordé par le Directeur général des Impéts pour une période de douze mois. La demande doit par conséquent étre renouvelée aprés cette période. Pour les entreprises éligibles & Ia procédure accélérée. instruction des demandes est effectuée dans un délai maximum de quinze (15) jours (contre deux mois dans la procédure normale, = Pricision La procédure accélérée de remboursement de erédits de TVA @ 6 inttuée par Vanticle 7 de 'annexe fiscale 2006, Elle a cv ‘our consequence la suppression de la retenue & la source de le ‘TVA, Cotte teennigue permetai¢ sux exportateurs qui opérzieat cette etenue d'acquérir en franchite de TVA des biens et Services dans le cadre de leurs activités d' exportation. L'agrément ne fait pas obstacle & l'exercice par |" Admi- nistration de son droit de contrdle. Aussi, lorsque les contréles révélent des manceuvres frauduleuses donts’est rendu le contribuable en matiere fiscale, l'agrément lui est retir€ par le Directeur général des Impots, = Remarque Lee manceuvres fraudaleuses dont il est question, ne pas sont seulement celles affrentes & ls TVA, mais géaéraloment toutes celles qui sont révélées en mative fiscale Prcerwesncost Gores B Fidafrica Revue Fidafrica Modalités de remboursement des crédits de TVA : N° 09 / 2006 299 arrété du 10 aolit 2006 Demandes de remboursement de TVA acquittée sur des projets exonérés Sont visées, les demandes de remboursement relatives aux logements & caractére économique et social et aux exonérations conventionnelles. Le traitement de ces dossiers releve de la compétente de la Direction des Opérations d’ Assiette (DOA). L’instruc- tion des dossiers est effectuée dans le délai de 30 jours. La périodicité des demandes de remboursement de TVA. est de trois (3) mois. En conséquence, si au-dela de la période de trois mois, la demande de remboursement n'a pas eu d’issue favorable, elle doit étre renouvelée. = Remarque Les exonérations de TVA dant accordées aux enieeprises con- cemées dis lors qu'lles remplistent les conditions exonéra- tion, ces entreprises n'ont pas besoin d'agrément pour bénéficier dd remboursement de In TVA acquitige sur les projets exonérés. Aussi, la demande ¢exonération devrait en principe suffice pour bénefieier de ce remboursement. Devraient ire également vise, bion que I'are8té ne le précise pas, les demandes afferentes aox grands investissements dant habitat et aux exonérations de TVA accordées dans le eadre du Code det Investissement Prenienwouse Gores Fidafriea Paiement Dorénavant le paiement intervient dans un délai de huit (8) jours suivant la date de réception de 1a décision d'acquittement, au lieu de quinze comme il était prévu par Je décret du 11 décembre 1991 Le paiement est exécuté par le régisseur d'avances chargé du remboursement des crédits de TVA dans le délai de 8 jours susvisé & compter de Ia date de réception de ordre de virement Ne. ‘Sur la ségic d/avances poar le remboursement des erédits de TVA, vole arété n* 242 du 10 aoit 2006 revue n° 08/2006 « lois et eplements » Sanctions Dans tous les cas de procédure de remboursement, lors que les contrdles révélent que le contribuable a obtenu indent le remboursement de TVA acquitté, lessommes ainsi pergues feront l'objet de répétition sans préjudice ddes sanctions prévues par la réglementation en vigueur. A 300 N° 09 / 2006 Guide Fiscalité Revue Fidatrica 2006 - 77 Déclaration spéciale des sociétés civiles, sociétés en commandite simple, sociétés de fait et indivisions propriétaires d'immeubles batis Cette déclaration a été instituée par 'annexe fscale d la lol n°75-935 du 26 décembre 1975 portant foi de finan- ces pour la gestion 1976, en son article 4. Ce texte a été intégré dans le Code général des Impots (art. 237). N° de page Date de déclaration - Personnes devant souserire 301 Societésciviles 301 ‘Sociétés en commandite simple 301 301 Socigtés de faite indivisions N° de page CContenu et modalités dea déelaration at Sanctions 302 En cas de dfaut de déclaration 22 302 En as de retard dans la déclaration PrcenntwoustCores Fidafrica Revue Fidafrica Déclaration spéciale des sociétés civiles, N° 09 / 2006 301 sociétés en commandite simple, sociétés de fait et indivisions propriétaires d'immeubles batts Date de déclaration - Personnes devant souscrire Les sociétés civiles, les sociétés en commandite simple, les indivisions et sociétés de fait, lorsqu'elles sont pro- priétaires @'immeubles batis, sont tenues de souscrire ‘chaque année au cours du mois de janvier une déclara- tion. Sociétés civiles Notons que les sociétés civiles tenues de souscrire cette ‘déclaration, sont les sociétés civiles immobiligres (SCI) de location, les SCI de copropriété régies par le Décret 1n°49-259 du 23 février 1949, et également les SCI de construction-vente, Les SCI de copropriété ont pour objet la construction 'immeubles en vue d'attribuer & leurs membres, en jouis- sance ouen pleine propriété, les immeubles auxquels leur participation dans le capital leur donne droit. ‘Quant aux SCI de location, elles ont pour objet soit la location dimmeubles nus soit, la location dimmeubles Equipés ou meublés a titre habituel. Les SCI de construction-vente ont pour objet de cons- truire des immeubles en vue de leur vente: elles doivent souscrire la déclaration tant que les constructions leur appartiennent. Peu importe le caractére civil ou commercial de Vopéra- tion immobiliere Enrevanche, les SCI de gestion (agences immobiliéres) qui ont pour objet la gestion des immeubles qui leur sont confiés par des propriétaires indépendants, ne sont pas tenues de souserire cette déclaration spéciale : elles ne sont pas propriétaires des immeubles dont elles ont la gestion. NB. Les socstésimmoblitres constituges également sous la forme de ‘0eidté anonyme ne sont pas concernées parla déclaraton spécile Sociétés en commandite simple U1s'agitde soviétés commerciales parla forme régies par 'Acte Uniforme sur les sociétés commerciales en ses articles 293 & 309. Celles-ci doivent souscrire la déclaration spéciale dés lors qu'elles sont propriétaires dimmeubles bats. Pacenrienoust ores & Fidafrica Sociétés de fait et indivisions La société de fait est celle = résultant de deux ou plusieurs personnes se com- portant comme associés sans avoir constitué entre elles une des sociétés commerciales par la forme régies par l'Acte Uniforme sur les sociétés com- merciales ; = reconnue par I'Acte Uniforme mais n’ayant pas donné lieu aux formalités légales constitutives ; non reconnue par I'Acte Uniforme susvisé, Ainsi, une société immobiliére en commandite par ac- tions (non reconnue par I'Acte Uniforme sur les sociétés commerciales) ou sous la forme d'une société anonyme non immatriculée, doit souscrire la déclaration spéciale. Liindivision est la situation juridique des personnes exercant des droits de méme nature sur un méme bien ou tune masse de biens, sans qu'il y ait division matérielle de leurs parts. I] en est ainsi des cohéritiers d'un bien. Ceux- ci sont tenus de souscrire la déclaration ds lors que Vindivision porte sur des immeubles batis. Contenu et modalités de la déclaration La déclaration contient : = Larraison sociale ou la désignation de la société = Liadresse de la société ; — Le revenu net foncier de celle- cis = L’adresse topographique et éventuellement les ré- férences cadastrales de chacun des immeubles pos- séaé: = Les nom et prénoms de chaque associé — L’adresse de chaque associé ; = Et, la partie du revenu net revenant & chacun des associés, exprimée en nombre de parts, fraction, ou pourcentage. Ces différentes informations sont a fournir sur deux imprimés distincts a I'Administration fiscale : — Tun des imprimés est & remplir par les sociétés concernées; — et!autre, surlequel doit éire précisé la situation de famille des personnes concernées, sera rempli par chaque associé de ces société. Cette double déclaration est & déposer au service des impéts fonciers du lieu de situation des immeubles, cha- que année au cours du mois de janvier. 302 N° 09/2006 Déclaration spéciale des sociétés civiles, Revue Fidatrica sociétés en commandite simple, sociétés de fait et indivisions propriétaires d'immeubles batis Sanctions En cas de défaut de déclaration Dans ce cas, ces sociétés sont personnellement assujet- ties a "impOt général sur le revenu 2 raison du montant global de ce revenu. La taxation est établie sous une cote unique et compte tenu d’une seule part L’imposition établie est définitive, En cas de retard dans la déciaration Les déclarations déposées tardivement ou par voie de réclamation n'ont d’effet que pour l'année suivante. NB. La declaration spéciale ne dispense pas les socetéscviles immobi Titres de sousrire la déclration fonciereannvetl. Prcensemcest Gores Fidafrica Revue Fidafrica N° 09 / 2006 303 Guide 2006 - 78 Fiscalité Déclaration fonciére 2007 des entreprises La déclaration onnuelle des propriétés bdties et non batles des entreprises commerciales, industrielles ou professionnelles, com'- prend les informations servant & la détermination des contributions Foncieres que sont = Ia contribution fonciere des propriétés bates ; = la contribution fonciére des propriétés non baties ; Ia toxe de votrie, d'hygione et dlassainissement Cette déelaration doit é1re souscrite par toute enireprise (exploltant individuel ow société) au plus tard le 31 janvier 2007. IN? de page NP de page Personnes devant souscrire la déclaration 304 ‘Valeur locative des constructions aoquises par eréit-bail, 305 ay ‘Valeur locative des constructions sur sol dautrai 305 Pour les propriétés non baties 304 Valeur locative des immeubles ‘Pour les propriétés passibles de la taxe sous bail emphytéotique 306 devoirie, diygiéne et dassainissement 304 Pour les propriétés non baties 306 Declaration fonciére des entreprises nonésidentes 304 Pour les proprités passibles dela taxe de voirie dnygiéne et dassanissement 305 Forme et contenu de a déclaration 308 Sanctions relatives ila déclaration fonciére 305 Forme 308 Conteau de la déclaration 305 econ ee ed i En cas de retard dans la déclaration 306 Rese dpeste 2, Encasd insuffisances de décleration 306 Concemant les proprstés baties 305 En cas d’ubsence de déclaration 306 NAL tae ee aoe Sanctions pénales 306 cetaffection de Fimmenble déclaré 305 Pcewatraouse Gores Fidafrica 304 N° 09 / 2006 Personnes devant souscrire la déclaration Pour les propriétés baties Ce sont les entreprises : = propriétaires d'immeubles passibles de la contri- bution foncitre des propriétés baties y compris les terrains nus affectés a un usage industriel ou com- ‘mercial (chantiers, terrains d'usine, dépots de mar- chandises, etc..) — propriétaires du sol objet d'un bail & construction: Ta contribution foncire sur les constructions de- vant leur revenir & lexpiration du bail & construc- tion sont leur charge a compter du ler janvier de année qui suit celle des constructions édifiées par le locataire (article 155 du CGI) ; ~ possesseurs d'immeubles susvisés ; — locataires principaux en cas de sous-locations ; = gérants d'immeubles & titre d'intermédiaires ; = usufruitiers, en cas dusuftuit : éotes,en cas de bail emphytéo- = preneurs ouemphy tique ; = locataires en cas de bail ordinaire: lorsqu'elles ont procédé dans les locaux loués, & des améliorations ‘ou additions de constructions, passibles de la con- tribution fonciére.

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