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Fie, 3.13, Te Ferd) Imfoence de Moy sss tds counts de Fos Fe. 34 Fe 315 srieuraZ angle ¢ est un peu inférieur a $- Nous pouvons i rapport a linduction, I'hystérésis ep ieee ape ino, yee avant d’un angle a (fig. 3.13). 3 Schéma équivalent. 2) Le plus simple est de considérer que le total des pertes par hystérésis et courants de Foucault Se Produit, non dans le circuit magnétique, mais dans un résistorfictif Ry, placé en parallele avee 'a bobine d'inductance L (fig. 3.14). Soumis 3 Ig Einsion U, ce résistor consommera une puissance Seale aux pertes dans le fer si sa résistance est. (3) Le schéma équivalent est ole courant i, réellement entre deux dérivations - — Ke courant réactif (ou i cian ‘magnétisant) i, dans le — Ie courant actif i, Dans la mesure oi est sensiblement si tions suiv: (fig. 3.15): celui de la figure 3,14 consommé, se partage Le circuit magnétique e. courant total 7 rier nétique est redevenu idéal mais le Supérieur come Magnétisant 1, ales b) Les puissances consommées sont : 6) P=Ul cos et o Q=UI sing. . Si l'angle vaut 75°, le circuit reste nettement réactif cosy ~0,26 et sing ~ 0,96 c) Remarque : par suite de la saturation, la valeur efficace du courant n’est pas proportion- nelle a celle de la tension, et les paramétres Rr et L varient avec celle-ci. Un couple de valeurs numériques {Rr, L} n’est donc valable que pour une seule valeur efficace U de la tension (et une seule valeur de la fréquence). 4° Influence de la résistance de la bobi a) Traversée par le courant i, la résistance crée une chute de tension RJ, il faut donc, pour avoir une tension utile U, appliquer entre les bornes de la bobine une tension U’ telle que = =O0+Ri. Compte tenu des valeurs numériques usuelles, la valeur efficace U’ n'est supérieure & U que de quelques pour cent. ) Le schéma équivalent complet comporte trois éléments R, Ry et L (fig. 3.16). Le graphique de Fresnel (fig. 3.17) permet de trouver facilement la tension U’ siles trois paramétres précédents et la tension U sont les données. La détermination inverse de U connaissant U’ ne peut, en principe, s'effectuer que par tatonne- ment puisque les valeurs de Ry et de L (qui dépendent de U) sont inconnues. i —— cI R wu Pio. 3.16. Fic. 3.17. — Construction de U" (pour la clarté de a figure, ona dooné RT une valeur excessive). 6, Determination d'un bobinage. ) En général, Ia tension U’ est imposée et la fréquence f est connue. En confondant U et U’, i restera trois inconnues (B, N,S) dans la for- mule de Boucherot : U'~U=444BNjS > BNS=755 fed >) La valeur maximale de induction est cee GunEe Par les pertes totales que ron Pout er ies fats Ie fer. La courbe P(B) est donnée Pl ces ‘abricants de tles (fig. 3.08). Rappelons ae Be iS SOnt & peu prés proportionnelles au © de Vinduction maximale. Diautre part, du fait de la saturation, une trop Grande valeur B nécessiterait un SS tisant J, excessif Suivant les utiisations, la Valeur de B est variable mais reste comprise entre 1 et 2T. ©) Quand B est choisie, le produit NS est connu : ng=—U 4,44 Bf Le partage du produit NS en ses deux facteurs N ct S est effectué & partir de considérations tech- nologiques : dimensions raisonnables du circuit magnétique, logement du fil dans la place dispo- nible, résistance de 'enroulement et pertes par effet Joule. Les calculs sont effectués pour Plusieurs valeurs de la section $ et 'une des solutions obtenues est retenue, 7, Comportement avec ampéretours Continuse», eit 1" Notions de perméabilité dynamique, 2) Considérons un circuit magnétique (ig. 3.18 sur lequel sont placés deux enrouleme® ee portant N. et N. spires, par exemple pe 5000", N. 00. _ et (1) Ce paragraphe est desting aux classes (erminales ment Ne avec un ¢ Lee aa donne une force r Alimentons 2A, ce eoatiow f= fometrice Fe correspondant (fie. 3.19). Pie A et appelons = 10 courbe | d'zima Fig. 3.18, b eae a par Maximate de Minduction est os dans Te geylS Pertes totales que a reat toler fabric’ {F- La cont? P(B) est donnée par le abricants de tOles (fig. 3.05), Rappelons que ces BETS sont a peg Prés proportionnelles au carré © Vinduction maximale. D'autre part, gu fait de la saturation, une trop 8rande valeuy j nécessiterait un courant magné= tisant 1, excessit Suivant les utilisations, la valeur de B est Variable mais reste comprise entre 1 et 9-7 ©) Quand B est Choisie, le produit NS est connu : u NS =—S_ 4,44 BF mb tiaue, logement du fil dan la place dispo- nible, résistance de Nenroulement et pertes par effet Joule. 7. Comportement avec ampéretouts continus, RE contiuse 1° Notions de perméabilits dynamique, 2) Considérons un circuit magnétique (ig. 3.18) sur lequel sont placés deux enroulements portant N. et N. spires, par exemple my N,= 100. AE PaROON ei de mig com. = 5000 et 46 tons Fenroulement N- avec un ¢, ‘Alimen Ouran {.=02 A, cequi donne une force mag! (onotrice F.=1000 A et appelons P 1c int tomotrice Fe P corespndant de 18 courbe d'simangy (fig. 3.19) Fic. 36 > Alimentons également N, mais avec un courant sinusoidal de valeur maximale 7,=2A. La force magnétomotrice alternative f, a une valeur may male : F,=N,7,=200 A. A chaque instant, f. s‘ajoute algébriquement & F. et la force magnéto- motrice totale varie entre 1000-200=800 A et 1000-+200= 1200 A. Sur la courbe, le point correspondant «excur- sionne » entre les deux points extrémes A et A’. I] est évident que la perméabilité moyenne qui intéresse ce mode de fonctionnement en alterna- tif n'est pas mesurée par le coefficient directeur de la droite OP mais par celui, trés différent, de AA’. Cette perméabilité est appelée dynamique. b) Definition : la perméabilité dynamique abso- lue moyenne est le quotient de la variation AB de induction par la variation AH de champ qui l'a produite = _ AB ®) Ms= 5 c) Nous constatons que j1s dépend et du point P de « repos » correspondant a la force magnétomo- trice continue et de l’amplitude de « l’excursion » due & la force magnétomotrice alternative. 2° Variations de la perméabilité dynamique et de la réactance de lenroulement alternatit. Nous avons schématisé la courbe d’aimantation des matériaux habituellement utilisés dans ces circuits (fig. 3.20). — Si P est sur la portion OS, la perméabilité dynamique absolue est grande : de l'ordre de 10000 fois jz» (et méme davantage). — Si P est sur Sy, la perméabilité dynamique absolue ne vaut plus que quelques dizaines de fois po Fee. 3.20. Le rapport de ces deux valeurs peut done attein- dre 500. Ilen est de méme des inductances et des réactances correspondantes de l'enroulement alternatif. EXEMPLE : la valeur efficace de la tension est U=220 V. Si la réactance X= 5000 0 pour la partie OS, la valeur efficace du courant sera : 220 5000 ,044 A. Au contraire sur Sy nous aurons X’ et: Nous voyons l'intérét d'un tel dispositif : faire varier l'impédance et le courant du circuit alter- natif en agissant sur un courant continu de faible valeur. On dit que la bobine alternative est un «réactor saturable» («self » saturable). a Sur tae , TT COurbe i Re 1.67 P correspond A= $000 4/1. done SUeeessivement Pe - so00s0.5 -2500= Ni F 3s00 N 1000 i 25A. ¢ 1 comme si Ie 3. a End, Tehran LES Pertes dans le fer du circuit précédent Bohl me 08) s'elevent 3 40 We Caleuler la résistance ~. du resistor fictif equivalent, le courant actif et le Courant total Solution abrégée WA RESOUDRE. ; ique bobine a noy, { fabriquer une noyau g 3.07, — On Wer efer, courbe A) pouvant etre uti (ere oD Vv, 50 Hzet en 127 V,25 Hy. Calcute, ® la foi : : ction qu'il faut donner au fer poy, a TH 50 Hz, si N= 500 spires av * rancité efficac courant magnétisan, * Lintensité efficace du courant magnétisan, eet de la ligne de champ moyenne est de 08 a hy 3° L'induction maximale et l'intensité Cfficace « 25 Hz. / 4° Les puissances réactives consommées dans le deux modes d'utilisation, N.B. — Pas de pertes, le courant est Supposé sinusoidal. 1 3.08. — Une bobine est placée SU un circuit €n fer doux. Sa résistance est de 50. Un essai 4 50 Hz Sous 127 V a donné : 1=2A P=g0w Calculer : I° Les pertes Par effet Joule. 2 Les pertes dans le fer. 3° Le facteur de Puissance, 4 NOTIONS SUR LE TRANSFORMATEUR qf 4, Intérét 1° Réle. — Le transformateur permet d'obtcnir un changement de tension alternative avec un excellent rendement. On pourra, par exemple, passer de 5000 V a 220 V ou inversement avec des pertes trés faibles, Dans les gros transforma- teurs, elles n’atteignent pas 1% de la puissance transformée. 2 Nécessité. — Le transport de l’énergie électri que ne peut s’effectuer qu’en haute tension; il faudra done élever la tension fournie par les ‘g26nérateurs (5 A 20 kV) avant de la transporter. La haute tension étant trés dangereuse et néce tant une isolation exceptionnelle, il est hors de question d’alimenter une installation domestique en 220 kV! Il sera donc nécessaire, aprés port, d’abaisser la tension avant de distribuer Pénergi sent le plus économiquement ces opérations. 3° Impossibilité du transport en basse ten- ion. — Avec un exemple extravagant dont Pabsurdité sera convaineante, nous allons mon- trer cette impossibilité. Soit & transporter une puissance P= 2000 kW a une distance de 50 km (100 km de fil). Fixons nous une tension au iew de distribution a) Premier choix tension a Parrivée U = 200000 V. Courant : Résistance de la ligne en prenant p = 2X 10* Qm, pour les deux fils Chute de tension en ligne : BU = RI = 1000 10= 10000 V, soit 5% de la tension & larrivée; la tension au départ devra @tre Uy = 210000 V. Calculons la puissance perdue dans la ligne : P= RP= 1000 10 10 = 100000 W = 100 kW, soit 5% de la puissance distribuée. Les valeurs que nous venons de trouver sont raisonnables et proches de la réalité. st ©) Deuxieme choix tension a Varrivée U'=200 V. Courant : = 2.000000 _ 0000 A Section du fil : $7 = 10,000 900 mm. Résistance : R ef 210° 10 9, 2000% 10 Chute de tension : 8U'=R'T’=1x 10000= 10000 V. Puissance perdue P'=R'T?= 100000 kW. Les pertes par effet Joule seraient done égales & 50 fois 1a consommation! Le transport de I" éner impensable, aie dans ces conditions est ©) Troisieme choix : nous conservons la tension U'~ 200 V, mais nous nous imposons une chute de tension égale & 5% de cette valeur (comme celle du premier choix) soit 8U"= 19 V. Résistance de Ia ligne Reel On imaginer: ‘ans peine le cov d'une tlle ligne, Nous pouvons conelure de fagon certaing . Zz, Bi basse tension, i es impossible de transp. ter énergie Glectrique a grande distance 52 2, Desetipion. —_— — Le transformateur compon, Jn. : eae r Cees lectriquement indépen, = am un circuit magnétique unique, et pla 2 Circuit magnétique. — Il est traversé par ty flux alternatif. — Pour réduire les pertes par courants de Foy, cault, il est feuilleté : tiles minces de O34 0,5 mm °épaisseur, isolées l'une de Mautre pa du vernis ou par une oxydation superficielle — Pour réduire les pertes par hystérésis, ces téles sont en fer additionné de silicium et, le pias souvent, & grains orientés. — Leensemble des pertes précédentes est inté. ricur a 1 watt par kilogramme pour une induction maximale de 1 T et une fréquence de 50 Hz. Pour les plus gros transformateurs, on utilise des tdles 40,6 W/kg. — Le circuit magnétique est fermé, lentrefer (inutile) est réduit au minimum par l’enchevétre- ment des téles (fig. 4.01). Deurieme choix tension a Varrivée U’=200 V. Courant : 1 =2.000000_ 19000 A. Section du fil : 8° = 10.000 3009 mm’. Résistance : pe _2x10"*x 10° 200010 Rr 19. Chute de tension : 8U'= RT’ =1 10000= 10000 V. Puissance perdue : '=R'I*= 100000 kW. Les pertes par effet Joule seraient donc égales & 50 fois la consommation! Le transport de I énergie dans ces conditions est impensable, Troisieme choix c nous conservons la tension U’=200 V, mais nous nous imposons une chute de tension égale @ 5% de cette valeur (comme celle du premier choix) soit 6U" =10V. Résistance de la ligne 10 10.000 ~ | m0. Section pl DO KIO SR gah On imaginera sans pein le coi une tele ligne Nous pouvons conclure de fagon certaine — Bin basse tension, il est imposible de transpor. ter Pénergie électrique & grande distance. 52 rigtion. 1 bes n, — Le transformateur com, ‘ents électriquement indépen uit magnétique unique, + constitutio Jeux enroulements € et placés sur un 2° Circuit magnétique. — Il est traversé par ,, flux alternatif. — Pour réduire les pertes par courants de Foy, cault, il est feuilleté = toles minces de 0,3 4 0,5 mm d’paisseur, isolées Mune de autre par du vernis ou par une oxydation superficielle — Pour réduire les pertes par hystérésis, ce, téles sont en fer additionné de silicium et, le ply, souvent, grains orientés. — L’ensemble des pertes précédentes est inté. rieur & 1 watt par kilogramme pour une induction maximale de 1 T et une fréquence de 50 Hz. Pour les plus gros transformateurs, on utilise des tales 40,6 W/kg. — Le circuit magnétique est fermé, lentrefer (inutile) est réduit au minimum par enchevétre- ment des tdles (fig. 4.01). Fo. 401, — 1, |: ~ Lrenchevétrement des ties. I A “Oo. ao Fic. 4.02, —Les deux enroulements ‘dutransformateur — Compte tenu de l’épaisseur de I'isolant entre t6les, la section d’encombrement est supérieure & la section réelle du fer, ily a foisonnement’. La section utile représente environ 95% du total. 3° Bobinages. — Les nombres de spires sont différents. Lenroulement qui en comporte le plus est dit «haute tension», il est en fil plus fin que l'autre enroulement appelé « basse tension ». Pour la clarté des dessins nous plagons les deux enroulements sur des noyaux différents (fig, 4.02). Dans la réalité, pour réduire les fuites magnétiques, les deux enroulements sont répartis sur les deux noyaux; ils sont soit concentriques (fig. 4.03), soit disposés en galettes alternées (fig. 4.04), 4 Réles des enroulement: 2) Lun des enroulements est alimenté par une source de tension sinusoidale alternateur, réseau; il est appelé primaire et toutes les gran- deurs le concernant sont affectées de I" Le primaire d'un transformateur fonctionne en récepteur. ©) Lrautre enroulement n'est pas électriquement relié A une source, il est appelé secondaire et (1) Foisonnement : augmentation de volume. Fic, 403, — Enroulements concentriques. Pio, 4.04, — Galette aternées. toutes les grandeurs qui le concernent sont affec- tées de l’indice 2. C’est entre les bornes du secon- daire que nous branchons les appareils que nous voulons faire fonctionner : le secondaire d'un transformateur est un générateur. c).Si la tension appliquée au primaire est plus Alevée que celle délivrée par le secondaire, le transformateur est abaisseur de tension; dans le cas inverse, il est élévateur de tension. d) A lacondition de respecter la tension primaire nominale, le transformateur est théoriquement réversible : si ces tensions sont 5000 V et 220 V (fig. 4,05), il peut indifféremment : 5000V 8O0kVA 5OHz 5% 200V Fic. 4.05. — Les deux symboles d'un transformateur $000/220 V. 50 Hz, de puissance appareate 80 kVA (pour le $5, voir chap. 5) 33 fonctionner en abaisseur de 50 — fonctionner en elevatenr de 23 Toutefois, & cause de ta chute de teat de fonctionnement est, et fait, fabrication. 5° Principe du fonctionnement. Lrenroulement primaire est soumis 16 bol Te il est done traverse Par En premiere Jes chutes ers Ie sion sinusoi courant sensiblement_ sinusoidal. approximation, nous pouvons négliget de tension et admettre que le flux A trav circuit magnétique est sinusoidal aussi, en QU Grature arrigre de la tension (chap. 3) Ce flux engendre. dans chacun des deux ‘enroulements, une force électromotrice sinusoidale. Ainsi, apparait entre les bores du secondaire tune tension sinusoidale, qui peut étre visualisée & oscilloscope, et dont nous pouvons mesurer la valeur efficace. ) L’origine de la force électromotrice induite dans le secondaire est due 3 un phénoméne que ‘nous connaissons : la liaison magnétique entre les deux bobinages: c'est une fm, mutuelle induite. Grace & la présence du fer, la liaison magnétique est excellente et le coefficient K de couplage est a peine inférieur a uni Etude expérimentale & vide 4° Matériel utilisé. — Nous utisons un circuit Jnagnétique dont armature est démontable et w jeu de trois bobines. Nous avons ainsi fa pessinn [ite de changer les nombres de spies Net Nedeg deux enroulements. Un tel transformatcureees. tmiauvaive qualité et le files magnétiques ot oo s4 ren charge fAUSSEFAIENE NOY jen s Ce ‘My prod! vche a vides celles-ci seront Convenat ee oo tensions 1 jes ten te pour gu fonctionnement & vide, _ 1 vide quand Menrouten’® ente aucune charge (fig, 4.09)" st un générateur circuit ou, Os qui va étre mesurée est gale i! ension Us Electromotrice Us raversé par aucun courant, Ie Secondaie Nepeut participer & [a magnétisation du cia, were’ est done assurée par le primaire qui ey seul relié A la source d’alternatif. Ce primaire vy one se comporter comme le réactor réel dy hapitre 3 (8 5) placé dans les mémes conditions nous pourrions enlever l'enroulement secondaire sans modifier ce comportement. Les et lat force Nvetant tl Fro. 4.06, — Mesures & vide 3° Table — lest dressé pour une tension primaire de fréquence 50 Hz et de valeur efficace U,= 120 V. ly | Pe Ux | m: | u: a | Us | Ne | Us (ay | omy [°°F1 vy | ow | 6 | 120] 05 | 12 | 02 | 20 2 600 | 200 | 0,5 2] 02 40 | 0,333 | 0,333 1200} 600} 0,125} 3 | 02 | 6 Jos jos 4° Interprétation des résultats. — Nous raison- rons sur ceux de la premiére ligne. a) Courant a vide : il est relativement devant le courant I) charge nominale, ible A qui correspond & la Iw & vide te rapport de transformation est égal au rapport des nombres de spires secondaires et primaires, sion appliquée au primaire est la méme A vide et en charge, il est done inutile de noter Us. 35 Ete theosge du tnt ect ~ ANSE thorue du ans en ae s © tnventaire des impertections d'un transform teur, 2) Nous venons de Voir qu’a vide, le Prima SOMPorte comme un rérctor imparfait et ay CREM un courant’ bien qu'il ny ait bate charge. La composante reactive de ce courant es Cekessitée par la magnétisation du circuit et : foe POSante active correspond aux peres dans 157-4 Vide, te transformateur consomme done de 's Puissance active et dela pulsance reactive Pere hasun des deux enroulements a, inévtabe- Tegats Une résistance qui produit une chute de tension et lune consommation de puissance active. ©) Malgré tout le soi ‘uit magnétique. tout en ch: in apporté & la réalisation du + des fuites se produisent, sur- ‘arge. Ten résulte ‘une consommation de Pagsance réactive pour magnétiser air au vist ré 2 Hypotheses simpliticatrices, _ néeliger tous les phénoménes qui vi cités; nous obtiendrons idéal qui ne consomme plus de Courant a vide (ni Véquivalent en charge) Nous allons iennent d’étre P=Ps Q=9, 56 jetés qui en résulteront sera, riétés qui ni Les prop! t erent simples et DUS Permettronr hy, Tiere evidence les corections Se net mettre en du transformateur idéaj a yr passer H = mateur réel (chap. 5). Propriétés du transformateur idéai, s stor a) Puissances : puisqu TY @ pas dep, Pi=P, @ et =Q:. ® Q=Q. Ces deux égalités entrainent celle des Puiss, apparentes : Saga, PRQPHO > SS > Urey, 5) Tensions : il n'y a pas de chute de te : sion, le rapport m de transformation en charge et i méme qu’a vide : 4) m=m, c) Courants Uh=U.h > Le courant primaire est done : (5) etily a égalité entre Secondaires : 6) ham. es ampéretours primaires et Nh=Nih. REMaRQUE a vide 1, = 1.=0, 0, nous retrouvons biea @) Déphasages”.- teg Eealités entre puissances Sntrainent égalité deg angles de déphasage. 0 Pe, = Séphasage est Iangle algebras See Ci PR eee charge inductive et négabf 1° oy Readement — La puissance absorbée par le transformateut est Pet sa puissance utile est Ps, Legalite de ces deux valeurs conduit 4 un rende- ment egal A unite : ae ” Le transformateur est auto-régulateur : de courtot Pégalité 1) =m. 1 montre que le courant absorbe J, double si le courant appele double bp) de puissance la puissance P, prélevée sur le reseau est, pour Loute charge, égale ala puissance appelee P: 5° Formule de Boucherot. — Puisque les chutes de tension sont nutes, les valeurs des tensions sont egales A celles des forces electromotrices UF et UB, La formule de Boucherot peut done étre utilisée avec la tension primaire et avec la tension secon: daire : Uy =444 BN Sf et U;= 4.44 BN, 6 Adaptation d'impédance. — Soit Z le module de Fimpedance de change placée au secondaire, entre sa valeur et les valeurs efficaces nous avons zt La mise en place de Z produit au primaire un appel de courant I, sous la tension Uj. Nous obtiendrions ce méme courant en placant directe- ment sur le réseau qui alimente le primaire une impedance Z' telle que : ° Ye 408 — De Gguivalent An transformateur él Zest Vimpédance image de Z; on dit aussi que Z" est |lmpedance Z réduite au primaire ou yue du primaire (@ travers le transformateur), Pour le reseau, le transformateur et sa charge (fig. 4.084) sont équivalents un dipdle (fig, 4.08 b), Exercices AVERTISSEMENT = Tous les transformateurs sont parfaits et pour les tensions et pour les courants. 4.01. — Compléter le tableau ci-dessous ; v cisdessous j way] PD sso | 490 3500 Is 40 Se Cees ative, reactive et oe cee gen, Ce =240 V, 1.=30 A et m=0,2. de Timpédance de ‘charge rame- 4.05.1, Primaire d'yn transformateur idéal absorbe Sanat R124 woes” tension Us= 127 y. Sachant jue » Calculer Je module Z de Vimpé- lance de chan Problémes 1. AVEC SoLUTION hes 2 et doriner ay fension de 220 V" Le fer ¢ ne section doit « travaitier . ‘une induction de | 1 I Le nombre de spires dU primaire es puissank Onda Len différentes puissanees primar A sous lun egt® gui correspondent 9 ductive, . de 0,9 avec 4° Le courant primaire. Solution 20000, BS ee tag r Nay 444% 1,1 X5% 10 50 640 spire U; 1640x570 18 spires Us =220% 150 Usk cose. coe p00 Se Il A RESOUDRE, 4.07. — Le se {ransformateur idéa (=0) débite 154 sous une tension de 5000 V et aver mn facteur de puissance vos val hae Potton dans Je tattea les resil Nuvante Rapport im — O° ges tensions R 1 ants: Rapron x = 1 des coura Po, Facteur de puissance primaite 808617), Rendement en puissance active £7 Chute de tension au secondaire : AU:= Us - Us Les valeurs constantes figurent en téte du tableau 2. Analyse des résultats, Ee alas 1° Tension secondaire, ~ Elle di charge augmente. La chute de Produite par la résistanc IMiNUe quand Ia ‘ension AU, est © des enroutements of ar 60 my aca ' $ t ‘ 0 Ty Fo. $02. — Rapport de transformation, les fuites magnétiques. Toutefois, pour lac nominale (30 A), AU;=6 V ne Teprésente que 5% de la tension secondaire A vide. 2 Rapport de transformation m, — Quotien, de U: qui diminue par U, qui est constante, j diminue ‘aussi. Nous avons done en charge (fig. 5.02) : Nous voyons que J, est toujours plus grand que 1:=0,545 I, mais qu’il tend & se rapprocher de cette valeur quand la charge croit (tig. 5.03 bomb > fom > Beh L’écart entre le courant réel et la valeur théorique est di la magnétisation du circuit et aux pertes dans le fer. Si le courant appelé pour ces phéno- mines est le méme en charge et A vide, nous devons retrouver J, par la construction de Fresnel = Oy La vérification est excellente (fig. 5.04) et la relation qui précéde est jus 4° Puissances. a) Puissance apparente. — Multiplions mem- : U; 1 bre & membre [' g1> Pe c) Puissances actives : les pertes dans le fer et les pertes par effet Joule dans les enroulements Fro, $08 La valeur efficace de I, tend ers mI M™PFormmrcun reed | Teaneformatent ial Mb 4 mb hema ho mh Pp ° Attention. ay PeUvent ctre megane “HATE capacitive, Q, et g fs Jes dey Sontag \ demicres relations alechriques Primaire Y tension ae secondaire 1 Me seule sales et donnee a theoriques sont 1 wen} Funité, it est possible de contondre jg os magnétisant fh, Sings. et le courant vig valeur de 1, ne donne une idée de Iq bah transformateur que si nous la rapportoyt tant primaire nominal fiw. Nous Vexprimes pourcentage de ce dernier. Relativementt i rant a vide est d'autant plus petit que jo tra oO mateur est plus grand : stor, In=10% & 2% de 4, 3° Chute de tension, obtenir dans le secondaire en court-circuit un courant Ix égal au courant nominal Iy. La tension de court-circuit s'exprime en pourcentage de la tension primaire nominale. Elle est souvent de ordre de 5% : Uren =5% de Um. 6, Rendement. * Définition. — C'est le rapport 7» =? des puis- sances actives du secondaire et du primaire. Ce rendement est de 90% pour les petits transfor- mateurs (de quelques kVA) et dépasse 99% pour les plus gros. a Le rendement dun transformateur est supérieur Acelui d’une génératrice ou d'un moteur (continu ou alternatif) de méme puissance. La raison en évidente : il n'y a pas de pertes mécaniques n’y a aucune partie tournante. Pour cette raison, on l'appelle quelquefois « transformateur statique ». 2 Mesure directe. — Les puissances absorbée (P) et utile (P,) ne different que de quelques pour cent. Si elles sont relevées avec un wattmétre donnant une mesure 2 1% prés, les résultats n’auront guére de sens et nous pouvons méme arriver A un résultat expérimental paradoxal P.>Pi! Par exemple, si nous lisons 100 W a 1% prés pour P,: 99< P< 101 et 99 W a 1% prés pour P; : 98 < P< 100. La valeur mesurée du rendement est comprise entre : 98 100 jor => 91% et 99 De telles mesures sont sans intérét. > 101%. 3° Bilan des pertes. a) Pertes dans le fer (F). — Elles sont dues & Vhystérésis et aux courants de Foucault : Pr=K BV et p= KB PV K,, K2 coefficients V volume en m’ et ne dépendent que de V'induction B et de la fréquence f; — la fréquence est invariable; — induction maximale est sensiblement la méme & toute charge puisque la tension primaire est constante. Les pertes dans le fer sont donc indépendantes de la charge : F=C' b) Pertes dans le cuivre (C). — Ce sont les pertes par effet Joule dues aux résistances des enroulements : PHRL+R aa done : i= (mR +R) B=kR=C. —> Les pertes dans le cuivre sont proportioaneltes au carré du courant secondaire. “Expression au rendement Po Pos pertes = Pet EHC Nec PL= Usb cases, o Maximum du rendement. — Nous pouvons ecrire ” he FE Ur coset +kh Ta tension U: variant peu, our un facteur de ne. U: cos; est constant et le maximal quand le dénominateur est minimal done pour le ‘minimum de la somme Etkh gaux F - Le produit 7,) (kby= F est constant, la somme j tk est minimate quand F 2 h FRkRD=C. quand ses pertes dans Pertes dans Je fer, 6° Essais condui: &) Essai a vide. — iH est effectué en i le primaire sous sa tension (fig. 5.08). La puissance consom int au rendement, 66 ans Ie fer et dey s pertes dans le fer et des 5. eat PeacetiaralletecdlT ieee avec jf by eff ae fi, c¢ dernier terme est ng = FER Pos € neg Peinsde %de P.) et n0Us powvare cringe ni : sai en court-circuit. — Pour ung r peed ferme P= RDA te at théoriquement les pertes dans le Suivre; 0 fait existe dans celui-ci des pertes Supple; me non calculables, dues aux courants de Fou, le total des pertes doit donc étre déterming pat essai. cy Le secondaire du transformateur (celyj Gant en court-circuit sur alimentons le primaire so réglable (fig. 5.09), U,.. : arent ot 4 un ampérematre, us Une tension réduig Dice Tuc | Tne Pree i Is | gas 8 30 | 0,550 30 | 16,5 16 120 | 0.559 Analysons les résultats des mesures pour 30 A: He rapport de la tension de courcencoy sb tension nominate est -U: ~ Nous trouvons he 0,550 c'est-a-dire sensible- a) & additionner les flux : — chaque spire du primaire est traversée par Uh et le flux total est Ny (q+ dn); — chaque spire du secondaire est traversée par Ws et le flux total est Nsw +4). B) Aassocier & chaque flux de fuites une induc- tance de fuites constante”, soit respectivement Go Miter g=Nuts pondent des réactances de fuites : Rntia t Sa6e c) Les fuites seront done matérialisées par ces réactances qui produiront dans chaque’ circuit (primaire et secondaire) une chute de tension réactive qui s'ajoutera — vectoriellement — a la chute ohmique. ~ Aces inductances corres- 4° Schéma équivalent (fig. 6.06). 4) Primaire : la tension du réseau est appliquée & trois éléments placés en série : la résistance, la réactance et la source de tension E\. b) Secondaira: la source de tension E, alimente trois éléments en série : la résistance, la rénec- tance, la charge dont la tension est U, 5° Relations. — Nous appliquons Ia loi des mail les aux deux circuits et avec les valeurs com- plexes : a) Primaire W-RL-iXL+ Bs =0 soit : GB) U1 = B+ R N+ iM b) Secondaire E:~ Rih-j%l- Us =0 soit : 4 Fic. 6.06, — Schéma équivalent (1) Rappelons ta formule générale # = LI Nous Sea R, et X, respectivement, la résistance totale et la réactance t it é y . réduites au primaire. Male de fuites La relation devient : Us ER LIX. un m, La charge Z du secondaire consomme un courant sous une tension A ces trois grandeurs correspondent au primaire : —m. Is; Nous poserons faudrait appliquer au primaire s'il n’y avait pas de chutes de tension e) Relation finale : q) U, = Us + Ryd + iXod. La tension primaire est donc égale & la somme de la tension «utile» de la charge réduite au primaire et de la chute de tension interne (R,+jX;)L, du transformateur. L’impédance interne du transformateur (réduite au primaire) est : | (8) R,+ iX». 3° Schémas équivalents. Pimpédance interne Z, est en a) Pourle réseau © Zo | ge réduite au primaire Z’ série avec la char (fig, 6.08.4). b) Pour la charge réduite au primaire, le trans- formateur est équivalent a un générateur de force {lectromotrice U, et dimpédance interne Z, (fig. 6.08 b). 4 Graphique de Fresnel. — Il est tracé pour une charge inductive (fig. 6.08). Fo. 6:08, — Schémas équivalents pour le réseau (a) et pour la charge reéduite au primaire (b) oO Fic. 6.09. — Graphique des tensions au primaire

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