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RISSA = Prof SiS eenete ‘ Misborareice 28 ceurate Organiersite FAH-B SOMMAIRE -~ ecueg Chapitre 1 : Généralités sur la chimie organique Chapitre 2 ; Liaisons en chimie organique. ..........+ patna Chapitre 3 : Nomenclature systématique.... wht Chapitre 4 : Effets électroniques. 235 Chapitre 5 : Détermination de formule de composés organiques et isomérie plane. : 46 Chapitre 6 : Stéréochimic. ECUEL Chapitre 7 : Reactions de substitution et d’élimination, mn Chapitre 8 : Réaction d’addition électrophile (AE) et nucléophile (AN)... .80 Chapitre 9 : Les réactions radicalaires............::ccsssesseeseseeseeees 90 Chapitre 10 : Substitution électrophile en série aromatique............... 92 Chapitre 11 : Substitution nucléophile en série aromatique... 103 ECUE 1 CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LA CHIMIE ORGANIQUE 1 Qu’est-ce-que la chimie organique? La chimie organique est I’étude des composés qui contiennent du carbone (a exception des composés tels que CO, CO2, COs"). Le terme organique montre le réle essentiel de ces composés pour les phénoménes de la vie. Science historique, la chimie organique s'est organisée et développée au cours des demiers sidcles, Les composés organiques vont © des composés simples comme le méthane. © Ades composés plus complexes tels que 'ADN, qui contient des millions d’atomes de carbone, mo Nb-O ° Scie hi A 7 +6 I Ps. \ WEN 4 Ee NY NS ong Se ? n= ph, ine : DD) 2-rescay- frente tuanne No oo y cyresine Prosphate “3-0 ge I On 1-1 Origine et utilisation des composés organiques Les composés organiques trouvent origine dans la photosynthése. Ils sont intimement liés .au cycle du carbone 6CO, + 6H,0 60, + Cy Hy205 ’ Cellulose & Amidon carburant & im produits de Charbon & consommation ~ : pétrole Les composés organiques nous entourent. Ils se présentent et sont utilisés sous diverses formes. Les systémes vivants produisent et utilisent des carbohydrates (les sucres), lipides, protéines, et des acides nucléiques. Nous modifions et utilisons les produits pétrolicrs (carburanis, huiles), les plantes (coton, papier, bois), et les produits animaliers (cuir, viande, laine). Nous eréons également une grande variété de composés comme © [es produits pharmaceutiques, plastiques, © peintures, colorants, fibres synthétiques, engrais, parfums, © cosmétiques, détergents, saveurs, et produits sucrants. I-2 Abondance des composés organiques Il y a des millions de composés organiques connus. Pourquoi cette variété? Deux raisons majeures l’expliquent * Le Carbone peut former, des liaisons simples, doubles, et tiples liaisons avec de nombreux éléments tels que H, N, O, P. S, et les halogénes. * Le Carbone peut former des chaines ot des eycles. Chaine Liaison Acide Folique ou Vitamine M 1-3 Nature des composés organiques Les composés organiques appartiennent & moins une des grandes familles ou groupements fonctionnels, Un groupement fonctionnel est un groupe d’atomes qui présente des propriété physiques et chimiques uniques. On distingue: Les Alcanes Les Aleenes Les aleynes Les aromatiques Les dérivés halogénés Les aleools Les éthers Les amines Les aldéhydes Les cétones Les Acides carboxyliques Les esters Les anhydrides Les halogénures d’acide Les amides Nitrile R4RA44445 44544545, Etc. Le développement concerne aussi bien le domaine de la recherche que de industrie, Les principaux sectcurs intervention de la chimie organique sont énumérés ci-dessou IL- PRINCIPAUX SECTEURS D’INTERVENTION DE LA CHIMIE ORGANIQUE IL-1 L'ENERGIE CHIMIQUE. Les sources de I'énergie chimique sont le carbone fossile: charbon, lignite, tourbes, gaz, pétrole, le bois et dérivés, alcools etc, Le charbon reste, au niveau mondial, la source d'énergic 1a plus importante, avec 40% de consommation. Le bois est aussi fondamental, car les calculs économiques se font sur la base des échanges commerciaux, qui ne prennent pas en compte l'utilisation locale. 1-2 MATIERES PREMIERES AUTRES QU’ENERGETIQUES. I s'agit de l'exploitation des composés organiques contenus dans des ressources naturelles telles que la résine du pin, la seve de 'hévéa, Ja gélatine des os, le furane de paille, les huiles essentielles tirées de plantes aromatiques par un entrainement a la vapeur, ete II-3 LA CHIMIE DE BASE Aujourd hui on désigne par ce'terme ou par chimie lourde, la production en masse de molécules de taille faible destinées 4 étre modifiées avant d’étre mises sur le marché. On retrouve Véthyléne, Ie propéne, le benzéne, le méthanol, !'éthanol, le phénol, Vacétyléne etc. IL-4 LA CHIMIE FINE Il Sagit de la production, & partir des molécules “de base” de molécules plus élaborées. Elle concerne les domaines tels que la parfumerie, les vernis, les colorants, la cosmétique, les polyméres, les fluides frigorifiques ete. U-5 LA PARACHIMIE s'intéresse 4 différents produits comme la peinture, Pencre, les supports de films, les bandes magnétiques, les savons, les colles, les explosif, les insecticides, les engrais etc IL-6 LA PHARMACIE Bile concerne aussi bien la synthése de molécules biologiquement actives et l'cxtraction de substances naturelles dont ’intérét biologique est démontré IL- Comment aborder la Chimie Organique? 1- Apprendre les faits : Formation des liaisons ct leurs conséquences, Régles de Nomenclature, Stéréochimie et Mécanismes ==> COURS 2- Appliquer les faits pour résoudre les problimes maamaaa>TD CHAPITRE 2 : LIAISONS EN CHIMIE ORGANIQUE I. GENERALITES Les propriétés de molécules sont liges A certains concepts comme celui d’électronégativité d’un atome, de polarisation d'une liaison ov du caractére ionique d'une liaison covalente qui sont eux-mémes ligs 2 1a formation des liaisons. La théorie la plus récente concernant le modéle atomique, initiée entre autres par Albert Einstein et Louis de Broglie, associe & toute particule matérielle, done A l’électron, une fonction d’onde ‘w(x.y,2)- Cette fonction n'a pas de signification physique concréte. Seul son carré y2(x,y.z).dv représente la densité de probabilité dP de trouver le particule dans un volume dy de I’espace, autour dun point donng, & un instant donné, Cette théorie physique est basée sur la résolution d’une équation complexe, ’équation de Schrédinger, équation que l’on ne sait résoudre exactement que dans le cas de l’atome d'hydrogéne, atome le plus simple de la classification périodique. 1-1 Nombres quantiques et orbitales atomiques Lors de larésolution del’ Equation de Schridinger, apparaissent trois paramétres qui sont des nombres entiers nommés : n, Jet m, et qui ne peuvent prendre que certaines valeurs, contrainte nécessaire si Yon veut que les solutions de I’équation aient une signification physique concréte (probabilité = 1 de trouver la particule dans tout l'espace, par exemple). 1 peut prendre toute valeur entiére positive. Ipeut prendre toute valeur entre 0 et n — 1, pour chaque valeur den. 'm peut prendre, pour chaque valeur denn, toute valeur comprise entre fet + { soit2 /+ 1 valeurs. Ceci peut étre illustré par le tableau page suivante : a 1 2 3 1 0 0 1 0 1 2, 0 @ 1 i) HO 1 Ee A E20 a OA Is 2s 2p 3s 3p 3d Régles de sélection sur les nombres quantiques caractérisant un électron > n: le nombre quantique principal definit In couche électronique @ Jaquelle appartient Télectron : n= I couche K, n= 2 couche Lete. > Ie nombre quantique secondaire définit la sous-couche électronique. 1= 0 sous- couche s 3 = 1 sous-couche p ; [= 2 sous-couche d. > m se nomme le nombre quantique magnétique Un triplet de valeurs de n, 7 et m données, définit une fonction d’onde ypim, solution de Véquation de Schrédinger, qui est nommée fonction orbitale ou orbitale. On remarque dans le tableau ci-dessus que les régles de sélection sur les nombres quantiques conduisent au fait qu'il n’existe qu’une seule orbitale s, dans une couche donnée, mais 3 orbitales p ct 5 orbitales d, Les twois nombres quantiques m, / et m définissent donc état dun électron, c'est-A-dire plus précisément lorbitale dans laquelle il se trouve mais aussi lui associent une énergie, Pour l'atome @hydrogéne, cette énergie ne dépend que de m et croft avee lui a 1-2 Géométrie des orbitales atomiques s et p : Seuls les électrons des orbitales s et p de la couche externe interviennent couramment dans les liaisons en chimie organique. Les orbitales s ont une symétrie sphérique. Quant aux orbitales p (Px, py et pz). elles sont directionnelles, la densité électronique est maximale dans une direction privilégiée et les 3 directions privilégiées des 3 orbitales p sont les 3 axes orthogonaux dun triddre eartésien. Orbitale 1s orbitale 2s Orientation spatiale des 2 lobes pour chacune des 3 orbitales p de la couche II- Hybridation des orbitales atomiques La forme des orbitales atomiques s, p, d, f. est le nésultat mathématique de 'équation de Schrédinger. C'est une équation différentielle dont les solutions retenues sont des fonctions indépendantes. La disposition géométrique des liaisons n'est pas toujours conforme & la réalité observée. Pour retrouver des résultats mathématiques conformes a T'observation, on peut combiner linéairement les solutions d'une équation différentielle, la combinaison est aussi solution de l'équation, on ajustera les coefficients de fagon retrouver les angles de liaisons compatibles avec l'expérience. Cette opération s‘appelle 'hybridation. Elle aboutit a la formation de différentes liaisons UL- Les liaisons en Chimie Organique : IIL.1- Les liaisons de FORTE ENERGIE : UL1.1 La liaison COVALENTE : Crest la liaison essentielle de la chimie organique. On la trouve sous 2 "formes" Ao + BD AB AUG ches eRe once hee anaes coordinence) a- Liaison sigma 6: Elles proviennent du recouvrement de deux orbitales s ou dune orbitale s avee une orbitale p (p2) ou de deux orbitales p (pz). Le recouvrement s’eflfectue de telle sorte que les deux orbitales atomiques mettent en commun leur axe de symétrie (ou un de leurs axes de symétric), qui devient celui de I’orbitale moléculaire, il s'agit d°une liaison cc E=348 kJ/mol b- Liaison Ti: Elles proviennent du recouvrement de deux orbitales p (px+px, py*py). Le recouvrement s‘effectue perpendiculairement a l'axe de symétrie de la molecule. Ordres de grandeur de LONGUEUR et d ENERGIE des liaisons C=C d= 134A E = 606 ki/mol —esc— d= 102A E=811 ki/mol ¢ Cas particulier de la liaison DATIVE B, qui a un doublet électronique libre sur sa couche de valence, est une base de Lewis (détinition : tout corps capable de céder un doublet électronique libre); il est dit réactif NUCLEOPHILE (aime les noyaux « + »). Notation: Nw. anions, alcools, amines, cétones. ‘A qui a une case quantique vide sur sa couche de valence est un acide de Lewis (définition tout corps capable de capter un doublet électronique libre pour former une liaison) ; il est dit réactif ELECTROPHILE (aime les électrons). Notation : E*. Ex: AIX3, carbocations, BF WF, ne TI1.1.2- La liaison IONIQUE : Cest une liaison minoritaire : on la trouve entre une espéce organique chargée et un ou plusieurs contre-ions pour assurer I'électroneutralité de l'ensemble (A*; B+) forme un sel dans lequel A est 'atome le plus électropositif et B est celui le plus Glectronégatif. A* et B> sont liés par interaction purement électrostatique. Ex : sel d'acide organiques : éthanoate de sodium : CH,COONa c’est-A-dire CHsCOO- et Na* IIL2 Les liaisons de FAIBLE ENERGIE On rencontre les 2 types - liaison H (elle consiste & une interaction électrostatique entre un H porté par un atome Glectronégatif (en général O ou N) et un autre atome électronégatif) - liaison de Van der Waals :lles se manifestent sous forme intermoléculaire et intramoléculaire. fo", a, Beth Ors Elles permettent d’expliquer beaucoup de propriétés : constantes physiques (température de fusion, d’ébullition, solubilité, etc...) IV- L’ATOME DE CARBONE — Quelques rappels fondamentaux L'atome de carbone est l'atome fondamental des structures vivantes. L’étude des molécules complexes & base de carbone est l'objet de 1a chimie organique dont nous allons étudier ici les bases fondamentales. Historiquement le mot chimie organique signifie chimie de la vie, on ccroyait en effet que seuls les étres vivants pouvaient synthétiser de tels composés. Les propriétés remarquables du carbone qui en font la particularité sont directement liges A sa position «centrale » dans la classification périodique. IV-1 Rappels sur le carbone Numéro atomique : Z = 6 Configuration électronique : 1s* 2s” 2p? Position dans ta classification périodique : Ligne 2 Colonne 14 Schémas de Lewis : Dans son état fondamental, le carbone posséde deux électrons célibataires et sa valence est donc de deux Atome de carbone dans son état fondamenta| el vce 2s? 2p’ | Scheme de Les «c 2s quentiques Schema de Lewis simph fre | seer iee et Mais il est trés généralement dans son état excité 2s! 2p’, il posséde alors quatre électrons célibataires et sa valence est de quatre. Atom de carbone dans son état excité et tt 2s) 2p* Schéma de Lewis « cases quontques » Schéne de Lems sa phfre 10 Dans la tres grande majorité des cas qui vont nous intéresser ici, |’atome de carbone utilisera son état excité de valence 4. Charge nucléaire effective de Slatter : C:: Is? 2s? 2p? Z8c= 6-3 * 0,35~2 * 0,85 = 3,25 Rayon atomique Le rayon atomique se calcule dans le modéle de Slatter par R = ao n°/Z* Re 0,529 * 4 / 3,25 = 0,65 A° Rayon de covalenee : Par définition c'est moitié de Ia longueur de la simple liaison C-C. o’est une grandeur expérimentale. Les tables donnent Re = 0,77 A° On peut caleuler approximativement sa valeur par la formule empirique R=0,215 n® /* + 0,148 n + 0,225 = 0,215 *4/3,25 + 0,148 *2+0,225 Soit un écart de 2% avec Ja valeur tabulée. De par sa position centrale, l'atome de carbone ne peut facilement atteindre la structure d'un gaz rare par ionisation. Il lui faudrait pour cela capter ou perdre 4 électrons pour donner les ions Ct ou C*. Un tel processus n’est pas trés facile d’un point de vue énergétique et ne se produit done que trés rarement. Energies d’ionisation successives en eV : i ELL B12 3 E14 ELS E16 na3 baa 79 45 392, 89 1V-2 Molécules organiques : Une autre possibilité pour le carbone d’obiir a la régle de l’octet est de former des liaisons de covalence avec d'autres atonies. La chimie du carbone sera une chimie de covalence, les composés du carbone seront essentiellement des composés moléculaires. Le carbone va donc donner facilement des liaisons de covalence avec énormément d’éléments différents. En particulier, le carbone peut trés facilement se lier & lui-méme pour donner une liaison covalente C-C. II pourra ainsi se former de trés longues chaines trés stables. Cette facilité et cette diversité des liaisons de covalence que peut donner le carbone avec Iui-méme et avec un grand nombre d’éléments chimiques différent est a origine de l'infinie variété des molécules de la chimie organique u Longueur des liaisons Les diverses longueurs moyennes de liaisons sont données dans des tables. On peut aussi les estimer par la formule empirique : Lan (A°) = 1,11 (Ra+ Ra) ~ 0.203 Ra et Ra sont es rayons de covalence de A et B exprimés en A® et calculé par la formule précédente. Pour les liaisons multiples on prendra 86 % pour la liaison double et 78% pour la liaison triple, Valeurs estimées par la formule : (178s proches des valeurs moyennes tabulées) cc cH CO CN Simple 156 105 143 148 [~~ Double 134 1.23 1.30 Triple im 113 1.16 Valeurs moyennes des énergies des liaisons CX en kJ.mol-1 CH CC simple ‘CC double CC triple CF simple AIS 347 6ll 837 490 CO simple CO double CNsimpie [CN double CN triple 350 728 290 65 891 IV-3 Le Carbone tétragonal ou carbone sp* : Quand un atome de carbone est lié A quatre autres atomes on dit qu’il est tétragonal. Il est alors lig par 4 liaisons simples a ses 4 voisins. Il utilise ses quatre lectrons de valence pour former les quatre liaisons et ne posséde done pas de doublet libre. Le type moléculaire est AX, et la méthode R.P.EC.V (ou V.S.EP.R) prévoit une géométrie tétraédrique avec des angles entre liaisons de 109°, Dans le modéle quantique on utilise une combinaison linéaire des 4 orbitales de valence 2s , 2p,, 2py et 2p, qui vont donner 4 orbitales hybrides notées sp* pointant dans les 4 directions du tétraédre. Ces 4 orbitales hybrides vont ensuite former les 4 liaisons $ par recouvrement axial avec les orbitales atomiques des 4 atomes voisins. [ Atome de carbone hybridé sp* [eae (tall [its 4 orbitales hybrides sp* 4 ctbiteles atomiques hybrides sp. Schéma de Lewis . a Di 2 La molécule type de ce cas de figure est le méthane CH; E>“ [4 +l @® = tit CH, + molécule de type AX; Geometric tétraédrique @ ele “Ts 1@ a on | ea (Be | SS «t L’angle entre les différentes liaisons est de 109,5°. Le carbone a une géométric tétraédrique ou tétragonale. 109,5°, an IV-4 Le Carbone trigonal ou carbone sp? Quand un atome de carbone est lié & 3 autres atomes on dit qu’il est trigonal. Il est alors lié par 3 liaisons a ses 3 voisins. Puisque le carbone avec ses 4 électrons est tétravalent, une des liaisons est une liaison double. Il utilise ses quatre électrons de valence pour former les quatre liaisons et ne posséde done pas de doublet libre. Le type moléculaire est AX; et la méthode R.P.E.C.V (ou V.S.E.P.R) prévoit une géomeétrie triangulaire plane avec des angles entre liaisons de 120 ®°. Dans le modele quantique on utilise une combinaison linéaire des 3 orbitales de valence 2s , 2p, et 2p, qui vont donner 3 orbitales hybrides notées sp” pointant dans les 3 directions du triangle équilatéral. Ces 3 orbitales hybrides vont ensuite former les 3 liaisons s par recouvrement axial avec les orbitales atomiques des 3 atomes voisins. L’orbitale 2p, non utilisée pour former les orbitales sp* est toujours présente et assurera la formation de la liaison x supplémentaire. Cette orbitale p restante est perpendiculaire au plan des trois orbitales s 1B Atome de carbone hybridé sp Cette eae 3 orbitales hybrides sp° — ovbitee p Scheme de Lewis Exemple : le méthanal ou formol HCHO ‘Nous supposerons que l'atome d’oxygéne utilise lui aussi un état d'hybridation sp”. Atome de corbone <1 foxygine hybridés sa! | 3 onlatales hybnides ep! rave» Exemple : un alcéne : l’éthyléne CoHs Deux atomes de carbone en état d’hybridation sp? sont unis par une double liaison, chacun est ensuite relié a deux hydrogénes, La molécule est constituée de deux « morceaux » de géométrie triangulaire plane reliés entre eux. La théorie V.S.E.P.R n’indique pas si les deux triangles sont ounon dans un méme plan, a priori leur orientation peut étre quelconque. En réalité la molécule est totalement plane et les deux triangles sont coplanaires. Cela s'explique aisément dans le cadre du modéle quantique, en effet la liaison m ne peut se faire que par recouvrement latéral des orbitaies p «non utilisées », pour que ce recouvrement puisse se faire, il faut obligatoirement que ces deux orbitales soient parallales entre elles. Puisque ces deux orbitales sont perpendiculaires au plan des orbitales sp, ces deux deniers sont obligatoirement co- planaires. 4 mes de carbone hybe cit) oo | 9 vebwates thbeides ap tail = ¢ |] Tt) tt i ite ale . Pee oe 5 r ws AS IV-5 Le carbone digonal ou carbone sp Quand un atome de carbone est lié 2 autres atomes on dit qu’il est digonal, Il est alors li¢ par 2 liaisons a ses 2 voisins. Puisque le carbone avec ses 4 électrons est tétravalent, il manque deux liaisons. Il y a deux possibilités pour faire les 4 liaisons : ‘+ Une liaison simple et une liaison triple : c'est le cas le plus courant + Deus liaisons doubles : Ce cas est trés rare Le carbone ses quatre électrons de valence pour former les quatre liaisons et ne posséde done pas de doublet libre. Le type moléculaire est AX2 et la méthode R.P.E.C.V (ou V.S.EP.R) prévoit une géométrie linéaire des angles entre liaisons de 180 °, Dans le modéle quantique on utilise une combinaison linéaire des 2 orbitales de valence 2s et 2p, qui vont donner 2 orbitales hhybrides notées sp pointant & 180° l'une de l'autre, Ces 2 orbitales hybrides vont ensuite former les 2 liaisons 7 par recouvrement axial avec les orbitales atomiques des 2 atomes voisins. Les orbitales 2p, et 2py non utilisées pour former les orbitales sp sont toujours présentes et assureront la formation des liaisons 7 supplémentaires. Ces orbitales p restantes. sont perpendiculaires entre elles et perpendiculaires aux orbitales sp. Atome de carbone hybridé sp et It] 2 onbitoles hybrides sp crbitale p Orbvtale , - Scheme de Lew Orbstoles cromguss =p et p Exemple :Acétonitrile CHsCN Groupe méthyle : Cs 7 woe fet Ce eer cua ire in | Hsp 2 orbitoles hybeides ep In [te] 44] t!] [+ | 2 cebitotes ybrides =p Atome dazore hybridé sp IV. - Cas des autres atomes (O et N) Les hybridations sp3, sp2 et sp peuvent étre envisagées pour I’atome d’azote. Quand a l'atome doxygen, il en existe doux : sp3 et sp2. 180" ® 120° ® ror 107° 16 CHAPITRE 3 : NOMENCLATURE SYSTEMATIQU! La chimie organique est la chimie des composés dorigine naturelle ou synthétique qui contiennent I’élément carbone. Les premigres molécules organiques étaient extraites de produits naturels et portaicnt Ie nom de leur découvreur ou un nom rappelant leur origine, Ce nom ne renscignait en rien sur la structure de la molécule. Avec l'explosion des méthodes d’extraction et surtout de la synthése organique, un nombre considérable de molécules a fait son apparition, nécessitant introduction de régles de nomenclature systématique. Le nom de la molécule doit contenir toutes les informations sur Vorganisation des atomes dans la molécule : - nombre d”atomes de carbone dans la chaine carbonée; - ramifications ; -nature, nombre ct position des fonctions organiques. Cos régles permettent d’associer & chaque formule développée un nom qui ne peut appartenir qu’a elle et, inverscment, d’établir sans ambiguité, & partir d’un nom, la structure du composé qu’il désigne. Ces régles sont élablies par un organisme international, 'UICPA (Union Intemational de Chimie Pure ct Appliquée, souvent désigné parson terme anglais IUPAC). On utilise cependant aussi des noms particuliers, consacrés par Tusage, mais non conformes a la nomenclature systématique. Principe général : Le nom attribué d une molécule se construit par la réunion, dans un ordre et selon des regles d'écriture strictement déterminées, d'éléments traduisant chacune de ses particularités, Cente construction s'effectue en deux évapes - On établit d‘abord le nom de la chaine carbonée qui constitue la base du nom du composé. - On ajoute ensuite des préfives evou suffixes, ainsi que des indices numériques, indiquant la nature et la position sur la chaine des atomes ou groupes particuliers, I- NOMENCLATURE DES HYDROCARBURES. 1-1 NOMENCLATURE DES ALCANES. Terminaison des noms : -ane, Formule générale : Cull2n12, Symbole RH Les alcanes sont des hydrocarbures saturés. Les noms des 20 premiers aleanes linéaires sont donnés dans le tableau 1, Leurs racines révélent le nombre d'atomes de carbone présents dans la chaine, excepté pour les 4 premiers qui ont regu des noms spéciaux intégrés dans Ia nomenclature systématique. 7 ‘Tableau 1: Nom des alcanes A chaine linéaire CoH2n2 n Nom 1 Méthane 2 Bthane 3 Propane 4 Butane 5 Pentane 6 Hexane 7 Heptane 8 Octane 9 Nonane 0s Décane 1 Undécane Formule CHs GH Hy Cilio CsHe Cols Cis Calis CoHa0 ‘CioH22 Cus n 12 B 4 15 16 a7 18 19. 20 30 40 Nom Formule Dodécane CHa Tridécane Ci3Hos: ‘Tétradécane Cua Pentadécane CisHe Hexadécane Cust Heptadécane Cite Octadécane isles Nonadécane CoH Eicosane CxoHa2 Triacontane CooHe ‘Tétracontane CyoHe2 Les groupes alkyles résultent de lenlévement d'un hydrogéne & partir d'un alcane. Ils sont nommés en remplagant la terminaison ~ane par -yle. Le tableau 2 présente quelques groupes alkyles ramifiés possédant des appellations courantes.. Tableau 2 : Groupes alkyles ramifiés Structure Hye Hye—o— pee #yc—c~ch, / Hye Nom courant Isopropyle Isobutyle Sec-butyle Tert-butyle Néopentyle 18 Nom systématique _Dérivé du L-méthyléthyle Propane 2-méthylpropyle — 2-méthylpropane (isobutane) I-méthylpropyle Butane 1,1-diméthyléthyle 2-méthylpropane (tertiobutane) 2,2-diméthylpropyle 2.2- diméthylpropane (néopentane) Remarque : préfixes sec- tert- Un carbone primaire est un carbone lié sculement & 1 autre atome de carbone: les atomes Ahydrogéne attachés a pareil carbone sont appelés des hydrogénes primaires et un groupe alkyle provenant de I'enlévement d'un hydrogéne primaire est dit, lui aussi, primaire. Un carbone secondaire est attaché A 2 autres atomes de carbones et un tertiaire l'est & 3, Leurs hhydrogénes sont qualifiés de méme. Comme le montre le tableau 2 V'enlévement d'un H secondaire aboutit & un groupe alkyle secondaire et l'enlévement d'un tertiaire & un groupe alkyle tertiaire, Enfin un carbone porteur de 4 groupe alkyle est qua carbone du méthane est dit unaire, ainsi que Ihydrogene fixé de méthane. ifié de quatemnaire. Le ssus dans les dérivés du Comment nommer les alcanes ramifiés . Regle 1: Repérer et nommer la chaine la plus longue que Von puisse trouver au sein de la molécule, Si une molécule présente deux ou plusieurs chaines d’égale longueur, on choisit comme substrat la chaine qui porte le plus grand nombre de substituants. Régle 2 : Nommer tous les groupes carbonés greffés sur la plus longue chaine en tant que substituants alkyles. Si la chaine du substituant cst-elle méme ramifiée la méme régle s'applique : on recherche ethyl 4: Lette Dans ft p29 0, Gommen 5 pumscete’ “ollie (7 bx pamificokion jb maith Formule générale : Cullon Suffixe : -ene, Groupe fonctionnel C=C Régle 1: Rechercher la plus longue chaine qui contient le groupe fonctionnel, c'est a dire la C=C. Regle 2 : Indiquer, & Vaide d'un nombre, la localisation de la double liaison dans ta chaine principale, en commencant le numérotage par Vextrémité la plus proche de la double liaison, Ex : CHy-CH=CH-CH2-CHs pent-2-tne (et non pent-3-ene) Régle 3 : Les substituants et leurs positions sont ajoutés sous forme de préfixes au nom de Valcene. Si la chaine de Talcene est symétrique, il faut numéroter ladite chaine dans le sens qui donne au premier substituant rencontré le plus petit chiffre possible. Ragles 4 et 5 = concerne la stéréoisomérie Régle 6 : Lors du numérotage ‘de la chaine, le groupe fonctionnel hydroxyle est prioritaire par rapport & la double liaison. Les alcools contenant des doubles liaisons dans leur squelette moléculaire sont nommeés en tant qu‘alcénol et la souche incluant les 2 fonctions est numérotée de manidre tt ce que le carbone porteur du groupe OH présente le plus petit indice locatisareur possible. Ragle 7 : Les substiuants qui conienent ype doable Halen som sepelés des groupes alcényles Par ex : CH: =CH- Ethényle (vinyle) (Cis=CH-CHo- prop-2-gnyle (allyle) CHs-CH=CH- prop-I-gnyle CHs-CH=CH-CH2- But-2-Ggyle (crotyle) Le numérotage de la chaine du substituant commence au point d'attache & la souche fondamentale, Remarque : Les noms courants de certains alcénes sont toujours employés, Dans ceux-ci, le suffixe est -yléne. CH2=CH-CHs : propyléne; CH>=CHh : éthyléne Formule : CoFlan2, Suffixe : -yne, Groupe fonctionnel ~ Des noms courants sont encore employés pour de nombreux aleynes. IIs comprennent le mot acétyléne, qui est le nom courant du plus petit aleyne CaHe. Les autres alcynes sont ainsi traités comme ses dérivés, par ex les alkylacétyléne. Nomis courants pour certains alcynes: pp ™ 0 Ho=cH wii Beet acétyléne but-2-yne ou diméthylacétylene H pent-1-yne ou propylacétyléne ~ Les raégles TUPAC de nomenclature des alcénes s‘appliquent également aux alcynes, étant centendu que le suffixe -ene est remplacé par -yne, La position de la triple liaison dans la chaine principale est indiquée par un nombre, ~ Les substituants comportant ne ligison triple sont appelés des groupes aleynyles. Ainsi le substituant dont la structure est “C ™ CH est appelé éthynyle. \ H.C-C=CH —c=CH Propargyle Ethynyle ~ Dans la nomenclature IUPAC yn hydrocarbure contenant & a fois wae double et ne triple liaison gst appelé un aleényle. La chaine est numérotée & partir de lextrémité la plus proche de Tun gu Vaults de ces groupes fonetionnels. Lorsque la liaison double et la liaison triple sont & 22 oe. mileenge ale clocbe sole Lriph Lasaiber' Conment trims’ ogy Lebomane- bos priletel yi dle bar jComanen port ax. Complion he te == stole Cx == plot wr dena fo. prucile’ Bcc e yy winits pile nll pat he tah pled or ppromd be 5. hed sndites fb pee free. des distances égales au niveau des extrémités, on attribue a la liaison double le plusxindice Jocalisateur. peut 2,% “fas g9* 4 means - Les alcynes contenant une fonction hydroxyle sont appelés des alcynols. Lorsqu'une telle chaine est numérotée, le groupe OH est prioritaire tant par rapport 4 la double liaison qu'a la triple liaison. 1-6 NOMENCLATURE DES COMPOSES BENZENIQUE: ° Le benzéne est considéré comme étant la molécule aromatique parentale. Chaque fois que le noyau benzénique est symbolisé par un cycle comportant 3 doubles liaisons on gardera & esprit quun tel cycle n'est qu'une structure parmi la paire de structures de résonance dont la contribution représente la molécule, C'est pourquoi le cycle benznique est parfois dessiné sous Ja forme d'un hexagone régulier dans lequel est inscrit un cercle. De nombreux dérivés monosubstitués sont nommés en ajoutant simplement le nom du substituant sous forme de préfixe au mot benzéne. - Il y a3 arrangements possibles pour les dérivés disubstitués du benzéne. Les substituants peuvent étre adjacemts, ce que l'on désigne par le préfixe 1,2- (ou encore ortho- ou o-), positionnés en 1,3- (préfixe méta- ou m-), ou bien en 1,4- (préfixe para- ou p-). Les substituants sont énumérés par ordre alphabétique. Lorsqu'il faut nommer les dérivés tr et polysubstitués supérieurs, on numérote les 6 carbones du cycle de maniére 2 avoir le jeu de chiffre localisateurs le plus petit possible lors de T'énumération des substituants. Ry OH OCH; NH) CHO \ (or Ce er Méthylbenzene —-Hydroxybenzéne —Mthoxybenzéne .aminobenzane _—-Benzenecarbaldéhyde CHs ouTolusne ou phenol ou anisole ouantine ou benzaldehyde OOH Nop Soon COOH COOH 0 O ae 2 2 ‘OH Nitrobenzéne qui ar Acbenzciaue —ecorthohycroxy Ac méta hycroxy AC para hyroxy benzoique’ benzoique benzoique Le terme générique relatif aux benzénes substitués est ardne. Lorsquiun aréne est a considérer ‘comme substituant, on le nomme un groupe aryle, en abrégé Ar. Le substituant aryle parental est le phényle, CsHs. Le groupe CsHsCHz- se nomme phénylméthyle (benzyle). 23 Il- NOMENCLATURE DES COMPOSES FONCTIONNALISES 5.1. Détermination du nom d’une molécule fonctionnalisée 1) Déterminer la fonction principale : suffixe 2) Déterminer la structure de base : chafne ou cycle 3) Nomumer les substituants 4) Numéroter 5) Assembler les noms des substituants selon ordre alphabétique. - Les différents groupes fonctionnels sont classés dans le Tableau | sclon l'ordre de priorité - On choisit comme groupe principal celui qui se trouve le plus haut dans le Tableau 1. Il est désigné par le suffixe correspondant. ~ Tous les autres groupes sont désignés par des préfixes 2) Fonctions prioritaires Les molécules organiques peuvent renfermer une ou plusicurs fonctions. Ces fonctions peuvent étre principales ou secondaires. La fonction principale ou prioritaire est désignée par un suffixe et toutes les autres par des préfixes, Nomenclature des composés fonctionnels En général, le nom d'un composé fonctionnel se forme 4 partir de celui de Thydrocarbure correspondant y compris les insaturations, auqucl on rajoute des préfixes et / ou des suffixes. Le nom d'un composé fonctionnel peut comporter quatre parties. + ie Préfixe A Chaine principale | | suffixes d’insaturation| |Sufixes de la fonction B c principale |e D Le sens de numérotation de la chaine principale doit affecter par priorité décroissante l'indice de position le plus petit & D (sill y a lieu), puis C (sil y a lieu) et enfin a A. IL-1 NOMENCLATURE DES ACIDES CARBOXYLIQUES Comme dautres composés organiques, de nombreux acides carboxyliques ont regu diverses appellations courantes que Ton retrouve fréquemment dans la littérature (voir tableau ci- dessous). ‘Tableau : Noms courants et systématiques et sources naturelles des acides carboxyliques Structure ‘Nom IUPAC Nom courant | Source natural | HCOOH Acide méthanoique Acide formique Fourmis [—cu.coon ‘Acide éthanoique | Acide acétique Vinaigre CH3CH;COOH | Acide propanoique | Acide propionique [ Produits laitiers CHsCH2CHCOOH| Acide butanoique [Acide butyrique Beurre CH(CHb)COOH | Acide pentanoique | Acide valérique [Racine de valérianel CH(Cia)sCOOH | Acide hexanoique | Acide caproique [” Odcurs de bouc Le systtme IUPAC construit les noms des acides carbox yliques en remplacant la désinence -e du nom de lalcane par -oique et en faisant précéder le tout par le mot acide. La chaine de T'acide alcanoique est numérotée en assignant le n° au carbone carboxylique et en positionnant tous les substituants tout au long de la plus grande chaine carbonée incluant obligatoirement le groupe COOH. Ex : CHsCHsCOOH acide propanoique La fonetion carboxylique est prioritaire vis-a-vis de tous les groupes fonctionnels dont il a été question jusquiici. Dans le cas d'acides carboxyliques contenant d'autres fonctions, on veille ce que Ia plus longue chaine choisie comprenne le plus grand nombre possible des autres groupes fonctionnels. Les acides cycliques saturés sont nommés en tant quiacides cycloaleanecarboxyliques. Leurs pendants aromatiques sont les acides benzoiques. Dans ces composés c'est le carbone auquel le groupe fonctionnel carboxyle est attaché qui est le C1. Les acides dicarboxyliques sont dénommés en tant qu’acides dioiques. Les appellations courantes de ceux-ci reflétent leurs origines naturelles. Tableau : Noms courants et systématiques et sources naturelles de quelques acides dicarboxyliques Structure. Nom IUPAC Nom courant _| Source naturelle HOOC-COOH Acide éthandioique Acide oxalique HOOC-CH2-COOH ‘Acide propanedioique | Acide malonique HOOC-(CH2)2-COOH | _Acide butanedioique | Acide suceinique ambre HOOC-(CH2)3-COOH | Acide pentanedioique _| Acide glutarique HOOCACH2)}4-COON | _Acide hexanedioique Acide adipique HOOC-CH=CHCOOH | Acide but-2-énedioique-cis | Acide maleique | Plante : fumaria Z 2 | Acide but-2-enedioique-trans | Acide fumarique Remarque: le groupe RCOO- est nommé comme suit R—-0O—co- R—co—o- alkyl oxy carbonyl alcanoyl oxy aryl acyl cycloalkyl 11-2 NOMENCLATURE DES ANHYDRIDES. Les anhydrides carboxyliques, ROCOCOR, sont tout simplement nommés en faisant précéder Te nom de Tacide (ou les noms des acides dans le cas des anhydrides mixtes) par le terme anhydride. Cette méthode s'applique également aux dérivés cycliques 2 0 2 0 nA AK Oxyde dacétyle ou oxyde de pentanoyle ou anhdride acétique anhydride pentanoique TI-3 NOMENCLATURE DES ESTERS Les esters sont nommeés en tant qu’alcanoates d'alkyle. Lorsaus le esupe ester (-COOR)) doit ue considéré comme substituant, gn V'appelle un alkoxycarbonyle. Un ester cyclique est appelé yne lactone; le nom systématique serait une oxacycloalcan-2-one. Diaprés la taille du cycle, son nom peut étre précédé par le préfixe a, B, 7, etc. Il-4 LA NOMENCLATURE DES HALOGENURES D'ACIDE (OU D'ACYLE) Le remplacement dans yn acide carboxylique, du groupe QH par un halogéne X engendre un halogénure dacide, R-CO-X. Les groupes RCO portant le nom générique de groupes acyles, ces composés sont également appelés halogénures d'acyles. Les noms des groupes acyles dérivent de ceux des acides en remplacant la terminaison -ique par la terminaison -yle. Les groupes acyle qui dérivent des acides cycloaleanecarboxyliques sont nommés en remplacant la terminaison -xylique par la terminaison -nyle. Les halogénures d'acyle sont nommés en faisant précéder le nom du groupe acyle des mots fluorure de, chlorure de, bromure de ou iodure de. Ex. : CHsCH:COCI chlorure de propionyle (ou de propanoyle) 1-5 NOMENCLATURE DES AMIDES Les amides sont appelés des alcanamides, en remplacant la terminaison -e du nom de l'aleane par -amide. Dans les noms courants, la terminaison -ique du qualificatif de l'acide est remplagée par le suffixe -amide. Dans le cas de systémes cycliques, la désinence -carboxylique est remplacé par -carboxamide. Les substituants attachés a 'azote sont indiqués par le préfixe N- ou N,N- selon le nombre de ceux-ci. Il existe des amides primaires, secondaires et tertiaires. 26 Les amides cycliques sont appelés des lactames et les régles pour les nommer sont analogues celles s'appliquant aux lactones. me (OMENCLATURE DES ALCANt ITRILES Les nitriles répondent a la formule : RC =N ‘Une maniére systématique de nommer cette classe de composés consiste a les considérer comme des alcanenitriles. Dans les noms courants, la désinence -ique de l'acide carboxylique est remplacé par -nitrile, avec suppression du mot acide. La chaine est numérotée comme dans Ja nomenclature des acides carboxyliques. Le substituant -CN est appelé cyano. Les cyanocycloalcanes sont en fait des cycloalcanecarbonittiles. CHsCH:C = N propanenitrile II-7 NOMENCLATURE DES ALDEHYDES, -Les noms systématique siobtiennent en considérant les aldéhydes comme des dérivés des aleanes, la terminaison -c de ces derniers étant remplacée par -al. Ainsi un alcane devient un alcanal On numérote la ch: \¢ porteuse de substituants en attribuant le n°1 au carbone carbonylique. Les aldéhydes qu'il est ditt comme des carbaldthydes. ile de nommer par référence & des alcanes sont plutét décrits -Pour des raisons historiques, de nombreux aldéhydes ont gardé leurs appellations courantes, Celles-ci dérivent du morphéme rappelant le nom courant de l'acide carboxylique correspondant en remplagant la désinence -ique par -aldéhyde et en supprimant le mot acide. H CHO CHO HO, one’ Ay ew lee oy Pent-3-en-t-al 2-methylpentanedial butane-1,2,4-Iricarbaldehyde —_cyciohexanecarbaldehyde Le nom systématique du fragrinent de la formule générale RCO- est appelé alcanoyle, bien que le terme plus ancien acyle soit encore largement employé. Les noms courants formyle et acétyle ont été retenu par IUPAC, 27 IL-8 NOMENCLATURE DES CETONES ~ Les cétones sont appelées des alcanones, la terminaison -e du nom de l'alcane étant remplacée par -one. On aumérote la chaine de maniéze a attribuer Ie plus petit nombre possible au carbone carbonylique, sans regarder a la présence d'autres substituants ou d'autres groupes fonctionnels. Les cétones aromatiques sont nommées en tant quialcanones substitués par un groupe aryle. Les cétones serties dans un cycle sont appelées des cycloalcanones. -Un certain nombre de eétones ont également regu des noms courants, oit lon voit apparaitre les noms des deux substituants suivis du mot cétone. SS hexd-en-z-one “ThYdroxybutan-2-one —3.(prop-t-enyl)eyelopentanone _1-cyclohexyibutan-2-one ‘Noms secondaires : oxo, carbonyl, aleanoyl Le terme oxo désigne la localisation d'un groupe carbonyle de type e¢tone lorsque celui-ci est une fonction secondaire. 1-9 NOMENCLATURE DES ALCOOLS. Symbole ROH Le nom de l'alcool dérive de la chaine la plus longue contenant le substituant OH. Cette chaine peut trés bien ne pas étre la plus longue chaine de la molécule. Pour localiscr les positions tout au long de la chaine on numérote chaque atome de carbone en commencant par I'extrémité la plus proche du groupe OH. Ce sont des aleanols. Les noms des autres substituants qui sont fixés sur la chaine sont ajoutés au substrat alcanol en tant que préfixes. -Les alcools cycliques sont qualifiés de cycloalcanol. Lorsqu’ils sont substitués, ils sont numérotés de maniére & ce que le porteur du groupe fonctionnel regoive d'office le n° L. En tant que substituant, le groupe OH est appelé hydroxy. Tout comme dans Ie cas des halogénoalcanes, les alcools peuvent étre subdivisés en alcools primaires, secondaires et tertiaires Dans la nomenclature courante le nom alcool était suivi du nom du groupe alkyle écrit séparément. Il est préférable de ne pas en faire usage mais il est utile de les connaitre. 28 Dans ces noms courants la position d'un substituant est indiqué par une lettre greeque. Selon Tordre alphabétique le carbone portant le groupe hydroxyle est désigné par o |, le carbone voisin par ! et ainsi de suite, I-10 NOMENCLATURE DES ANALOGUES SOUERES DES ALCOOLS ET ETHERS Les analogues souftés des alcools, R-SH, sont appelés des thiols. Le suffixe thiol est ajouté au nom de 'alcane, ce qui fournit appellation alcanethiol. Le groupe SH est désigné par le terme ‘mercapto et sa localisation est indiquée grace au numérotage adéquat de la plus longue chaine, comme dans la nomenclature des alcanols. Les analogues soufrés des éthers sont appelés des sulfures, comme dans la nomenclature des oxydes dalkyle. Le groupe RS se nomme alkylsulfanyl, tandis que le groupe RS" est un aleanethiolate. CHsSCHsCHb: sulfure d'éthyle et de méthyle CHS": ion méthanethiolate I-11 NOMENCLATURE DES AMINES Les amines sont des dérivés de Tammoniac (NH3), dans lesquels un (primaires), deux (Secondaires) ou trois (tertiaires) des hydrogénes a (ont) é€ remplacé(s) par un (des) groupes(s) alkyle ou aryle. RNEb:: amine primaire, RR'NH : amine secondaire, RR'R"N : amine tertiaire Le systéme de nomenclature des amines est rendu confus par la diversité des noms courants qui apparaissent dans la littérature, La meilleure fagon de nommer les amines aliphatiques est de Jes nommer en tant qu’alcanamine, dans lesquelles le nom du substrat, en occurrence F'alcane, est modifié en remplagant le -¢ final par -amine. La position du groupe fonctionnel est indiquée par un préfixe désignant Yatome de carbone auquel celui-ci est attaché. (CH3NEG méthanamine Les substances qui contiennent 2 fonctions amines sont des diamines. Les amines aromatiques, ou aniline, sont appelées des benzenamine. Pour les amines secondaires et tertiaires, le substituant alkyle le plus important de lazote est choisi pour former Ie nom de T'alcanamine de base et Je(s) autre(s) groupe(s) est(sont) nommé(s) cen tant que substituant(s) 2 la suite de la (des) lettre(s) N- (N.N-). Ex, CHsNHCH>CH»CHs : N-méthylpropanamine Une autre maniére de nommer les amines consiste & considérer le groupe fonctionnel, appelé amino-, tout simple ment comme un substituant du substrat qu‘est lalcane, De nombreux noms courants des amines considérent celles-ci comme des alkylamines Ex. CH:CH2NHb aminogthane 11-12 NOMENCLATURE DES ETHERS. Symbole ROR" Is sont considérés comme des aleanes porteurs d'un substituant alkoxyle. On incorpore le plus petit substituant dans le groupe alkoxyle, tandis que le plus important des substituants sert a définir le substrat. Ex : CHsOCH2CHs méthoxyéthane Les alkoxyaleanes peuvent également cure considérés comme des dérivés alcools dans lesquels Ie proton hydroxylique a été remplacé par un groupe alkyle. Lours appellations courantes sont basés sur ce concept : on fait précéder les noms des 2 groupes alkyles par les mots "oxyde de" Ex : CH;OCH2CHs oxyde d'éthyle et de méthyle Remarque : certains solvants éthérés ont regu des appellations consacrées par l'usage. Le systtme de nomenclature le plus simple relatif aux éthers cycliques repose sur Tapparentement aux oxacycloaleanes, dans lesquels le préfixe oxa indique le remplacement d'un des carbones du cycle par un oxygene. I-13 NOMENCLATURE DES HALOGENOALCANES Symbole RX ; X= atome d’halogéne (F, Cl, Br, I). L’halogene est considéré comme un substituant fixé au squelette de l’alcane. Cos composés sont nommés en harmonie avec les régles qui s'appliquent 4 la nomenclature des alcanes, le substituant halogéné étant considéré de la méme maniére qu’un groupe alkyle. Ex.: bromoéthane : Br-CH2-CH3 Remarques : Avant on considérait les halogénoatcanes comme étant des halogénures d’alkyle On peut done rencontrer des composés nommés selon cette régle 30 I-14 NOMENCLATURE DES ORGANOMETALLIQUES + Les composés organomeétalliques comportent une, ou plusieurs liaisons, carbone-métal. S'ils sont de la forme R-MX (M : métal; X : halogéne), ce sont des "halogénures dalkylmétal", Ex. : CHs-CH-Mgl iodure d'éthylmagnésium Sis sont de la forme R-M-R ce sont des alkylmétal, nommés sur le modéle ci-dessous. Ex. : CHs-Cd-CH; diméthyleadmium 11-15 NOMENCLATURE DES HETEROCYCLES Cette catégorie contient de nombreuses molécules qui ont regu des appellations courantes. De plus, il existe divers systéme de nomenclature des hétérocycles. Ici, on considérera les hétérocycles saturés comme étant des dérivés des carbocycles correspondants et on indiquera a l'aide d'un préfixe la présence ct I'identité de Phétéroatome de remplacement : aza- pour un azote, oxa- pour un oxygéne, thia- pour un souffre, phospha- pour un phosphore et ainsi de suite, La localisation des substituants éventuels est indiquée en numérotant les atomes du cycle a partir de Vhétéroatome. Certains noms d/hétérocyeles insaturés se rencontrent tellement fréquemment quil est préférable de les connailre. ANNEXE 1: Classement des fonctions Dans le tableau ci-dessous, les fonctions sont classées par priorité décroissante de haut en bas FONCTION Acide carboxylique Acide sulfonique Anhydride d’acide Sel d’acide Ester Halogénures dacyle ou d'alcanoyle Amide Nitrile Aldéhyde Cétone Alcools Phénols Thiols Sels métalliques PORMULE 2 a ‘on | SUFFIXE, OiQuE ‘Aleanoique | Acide sulfonique OATE Alcanoate de M ou de Ry OYLE Halogénure aleanoyle AMIDE ou ALCANAMIDE, N alkylalcanamide quand azote est substitut, Alcanone Alcanol Phenol Aleanethiol Alcanolate de M Phénolate de M ‘Acide ou de R’ | Halogénure Alkylate de M | @alkylcarbonyle | Alcane carboxamide | R. Radicaux (Préfixe) aleane- | HOOC- : Carboxy, earboxylique ou | | tiytearbexptique | R-CO-:acylealeanoyle et alkylearbonyle) | Sulfo. | Anhydride alcanoique Alkylcarboxylate de M | R-COO- : alkoxycarbonyle | Ro-co. alkyloxycarbonyle X-CO-: halogénoformyle ‘10 ‘Amido carbamoyl Alcane-carbonitrile NC-: Cyano Cyamure d’atkyle Carbaldéhyde H-CO-: formy! | Diitkylegtone | ‘Alcool alkylique HO-: Hydroxy et RO- alkyloxy | Hydrosulfure Calkyle | H-S- mercapto et R-S-: alkylthio Amine RNc Alkylamine Alkylamine | H2N-: Amino Imine =NR Nealkylamine si N substituué NH : imino | [Ne : nitro Sulfure “SR Sulfures-alkyithio irae Ether oxyde ROR OXY | Oxyde de diaikyle Alkyl oxyaleane Halogénure RX oo | Halogénure d’alkyle / Halogéno Organométallique | R-M-X Halogénure | | dalkyle metal Nitro | NITRO Nitro ANNEXE 3 : Quelques autres fonctions non courantes et noms non courants Acétals : composés de structure R>C(OR')2 dans laquelle R’ = H et, par suite, diéthers de diols géminés. Aeétylures : composés résultant du remplacement de Tun ou des deux atomes d'hydrogéne de Vacétyléne (éthyne) par un métal ou autre groupe cationique (ex. NaC = CH : acétylure monosdique) Aldoses : s res fondamentaux de formule H{CH(OH)]sCOH Allénes : hydrocarbures comportant deux double liaison reliant un méme atome de carbone a deux autres (RxC=C=CR2) Céténes : composés dans lesquels un groupe carbonyle est relié par une double liaison & un carbone (R2C=C=0) Cétoses : sucres cétoniques fondamentaux comportant au moins 3 atomes de carbone ( H- (CHOH],-CO-[CHOH]m-H. Composés diazoiques : composés comportant le groupe divalent diazo , =N’ tome de carbone » fixé sur un Composé époxy : composés dans lesquels un atome d'oxygéne est directement lié a deux ‘atomes de carbones adjacent ou nom d'une chaine ou d'un systéme cyclique, par suite éthers cycliques. Le terme époxyde désigne une sous-classe de composés époxy comportant un éther cyclique & 3 chainons, par suite, dérivé de Yoxirane. Composés hydrazoiques : composés comportant le groupe divalent hydrazo : NH-NH- | alkylamino si N substitue Enols : alcénols; le terme se rapporte d'une manitre spécifique aux alcools vinylique, de structure HOCR'=CR2, Les énols sont tautom@res des aldéhydes ou des cétones. Glycools : alcools dihydroxylés, aussi nommés diols, dans lesquels les deux groupes hydroxyles sont situés sur des carbones différents, en général, mais pas nécessairement adjacent (ex. HOCH2CH2OH éthyléneglycool ou éthane-1.2-diol). Hémicétals : hémiacétals de formule RxC(OH)OR avee R = 1. Hydrazines : I'hydrazine (diazane) H2N-NH2. Hydrazides : Lorsque un ou des substituants de hydrazine sont des groupes acyles. Hydrazone : composés de structures RXC=NNR2. Imides : dérivés diacylés de 'ammoniac ou des amines primaires, en particulier les composés cycliques dérivés des diacides Imines : Composés de structure RN=CRz. Imine est utilisée comme suffixe en nomenclature systématique pour désigner le groupe C=NH, 'atome de carbone n’étant pas pris cn compte. Oléfine : hydrocarbures cycliques ou acyctiques ayant une ou plusieurs doubles liaisons carbone-carbone, & l'exception des composés aromatiques. Orthoesters : composés de structure RC(OR'); avec R’ + H ou C(OR'), avec R’ # H (Ex. TIC(OCHa)s = orthoformiate de triméthyle), Oximes : Composés de structures RxC=NOH, Peroxydes : composés de structure ROOR. Péroxyacides : acides dans lesquels un groupe OH a été remplacé par un groupe -OOH. ANNEXE 4 : Quelques noms courants non systématiques en série aromatique Certains de ces noms seront utilisés fréquemment a la place de leur nom systématique (phénol, aniline, acide benzoique, benzaldéhyde). Les dérivés de ces composés sont nommés en indiquant la (les) position(s) du (des) substituant(s) sur le cycle par un (des) numéro(s) ou a Taide du (des) préfixe(s) 0-, m-, p-. Le substituant qui confére au composé son nom de base est placé sur le carbone n°1. 34 CHAPITRE 4 : EFFETS ELECTRONIQUES I- Rappels sur P’électronégativité des atomes et polarité d’une liaison Une liaison covalente entre deux atomes X-Y peut étre soumise & une répartition électronique inégale favorisant l'un des 2 atomes. Lorsque la liaison est symétrique c’est-a-dire engagée entre des atomes identiques, les électrons seront 2 équidistance des deux atomes. Pour des liaisons hétéroatomiques, on observe une inégalité dans la répartition du nuage électronique. L’atome le plus électronégatif aire les électrons vers Jui entrainant une polarisation de Ja liaison, Il en résulte une densité électronique différente sur chaque atome. Cette propriété est importante car elle engendre la polarité des liaisons. L’Glectronégativité g'yn élément est par conséquent Ja tendance qu’jl posstde 3 attirer les Alectrons d'une liaison covalente. Elle permet de définir le caractére ionique partiel d'une Tiaison covalente. La plupart des échelles d’électronégativité s"appuient sur une définition proposée a l’origine par Pauling, et ce concept a été étendu a d’autres groupements, ‘Tableau 1 : Echelle d’électronégativité des éléments et des groupements. b | | s c F | 40 [7 [25 | Cu, | 23-25 | Et | 26 | cHo| 29 o | 35 | H| 21 [cue] 2,75 | CH,=CH | 29-30| on | 3,7 N | 30] P hatte icL| 28 | cHec | 33 cr | 30 | B | 20 | cc, | 28-30 | CN 33 Br | 20 | cR, [31 eae 2,28 i. | 18 | Ca, [28-30 | NH, 3.35 | 18 | CBr, | 27 | NA, 38 U- Polarité d'une liaison : Moment dipolaire et effets inductifs Pour évaluer quantitativement la polarité d'une liaison, on peut comparer la di ¢’électronégativité des atomes ou des groupements liés. Cette différence est associ grandeur physique importante : moment dipolaire. IL-1- Moment dipolaire L ‘état de polarisation dune liaison est caractérisé par la valeur des charges 8° et 8 mais aussi par la valeur et le sens du moment dipolaire exprimé en Debye (D). Le moment dipolaire est dirigé du5* versled en —ennm — p=48ad Debye E Sonne On peut déterminer les charges partielles portées par les atomes, A partir du moment Gipolaire mesuré pour une molécule ou une liaison Exemples 1- Acide chlorhydrique HCL.

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