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cours outils et instrument

d’aménagement et
d’urbanisme en Algérie

Promotion L3 architecture
2021-2022
Les politiques urbaines en Algérie
De 1962 à 1990 :
La politique nationale en matière
d’urbanisme fut marquée par un grand
volontarisme de l’état ; par des moyens
financiers disponibles : hydrocarbures et
politique socialiste autoritaire. C’était destiné
aux activités productives et les industries de
mécanique lourde, sidérurgie…etc.
Qui ont eu des retombées directes sur
l’aménagement de territoire national avec
production faible de l’habitat urbain.
Donc les dysfonctionnements et les
retards de la ville algérienne en qualité
des espaces urbains et la difficulté à
satisfaire la demande en logements et
en équipements, sinon à drainer une
forte population rurale dans les activités
industrielles.
La centralisation du développement
par les acteurs de base : l’état et ses
organisme, a favorisé la notion de la
bureaucratie surtout du budget de l’état.
La centralisation du système de la
planification algérienne dans cette
période a marqué des défaillances
surtout dans la qualité des espaces
urbains et de l’environnement.
Le premier plan de
développement triennal 67-70 :
était d’ordre d’investissement
industriel et économique, avec une
urbanisation des grands centres
urbains côtiers déjà créé avant
l’indépendance (infrastructure de
transport qui existait avant).
Au cours du II plan quadriennal et le
I plan quinquennal 1980 : à soutenir
les villes de l’intérieur pour l’option
des hauts plateaux et la
décentralisation marquante et
l’équilibre régional. (Batna, Sétif,
Médéa, Tiaret…)
Avec une amélioration du réseau routier
et autoroute, aéroports, électrifications…
et amélioration des équipements de
santé, éducation, université…
Les PUD plans directeurs
d’urbanisme :non opposable au tiers
par leur faible contenu spatial et leur
faiblesse juridique.( opposable au tiers :
quant à des personnes qui ne l’ont pas
signé et les acteurs concernés doivent
tous le respecter.)
Après 1970 :malgré la promotion des
grands ensemble et de lotissements
d’auto-construction le PUD n’as pas
résolu la satisfaction en besoins de la
population croissante en Algérie.
La maitrise foncière était par les
réserves communales en consommant
les sols urbains irrationnels avec
négligence des acteurs spécialisés
(architectes, aménagistes,
urbanistes…).
LE PUD
Etablit pour 10à15ans
Une corrélation entre :
-besoins démographiques.
 -socio-économiques
-l’occupation des sols.
Selon les activés de la ville :
Industrielle.
Résidentielle
Services et réseaux.
 
PUD qui est instruments spatial a alloué des
budgets et des programmes
d’investissement par PMU et PCD
Les enveloppes budgétaires à court terme
étaient définit par les PMU et PCD depuis
1974.
PMU : plans de modernisation urbaine pour
les villes à développement rapide et
importantes.
PCD : plans communaux de développement
pour les villes moins importantes.
PUD avait comme acteurs administratifs et
techniques des pouvoirs publics (services
ministériels, wilaya, daïra, commune,) et
organismes publics, la commune qui
approuve le PUD et établi un bureau d’étude
tels que :
CADAT (caisse algérienne d’aménagement
de territoire) , ETAU( bureau d’étude
étranger des travaux publics d’architecture
et d’urbanisme) , COMEDOR(d’Alger),
CNERU (centre d’étude et de réalisation du
territoire depuis 1980.).
Pour le PUD l’approbation finale par le
ministère de l’urbanisme sous contrôle
du wali et la DUCH avec enquête
publique sommaire.
En plus des programmes de
développement (PMU-PCD) pour les
zones spécifiques ZHUN (zone d’habitat
urbain nouvelle) et ZI (zone industrielle).
Les ZHUN : C’est une procédure technique et
administrative dont l’objectif de réalisation de
logements collectifs (aux seuil de 400
logements pour atteindre 100000 logt) avec
équipements et services en assiettes foncières
importantes ; implique les acteurs tels que :
Ministère de l’habitat ou collectivité locale.
(maitre d’ouvrage)
Bureau d’étude étatique tel que CADAT
(maitre d’œuvre).
Et des entreprises de réalisation.
Avant 1990 :l’urbanisme n’était pas fondé
sur des plans qui rationnalise le sol mais sur
des programmes économiques et d’habitat,
ce qui a mené un dysfonctionnement entre
l’ancien tissu et nouveau tissu, avec un
empiètement important sur des terres
agricoles en périphérie ce qui a accentué la
difficulté de la gestion et l’insuffisance des
infrastructures et des équipements.
Après 1990 : période marquée par limitation
du rôle de l’état, à celui régulateur et
contrôleur donc vers le libéralisme et la
décentralisation.
c’est la concrétisation des schémas
d’aménagement à différentes échelles depuis
la promulgation de la loi 97-03 des SNAT,
SRAT,PAW et SDAL après 1990, avec la prise
en conscience des nouveaux instruments
d’urbanisme avec le support de la loi 90-29 :
-PDAU son rôle prévisionnel à long terme
-POS son rôle réglementaire au moyen terme.
Une vrais planification spatiale avec ces
deux instruments ; avec délimitation des sols,
usage et propriété et surtout rationalisation de
l’occupation des sols.
Par opposition du PUD le PDAU peut
concerner un groupement de
commune(l’intercommunalité) pour le
réequilibrage des activités de la commune ou
l’agglomération.
Le POS est instrument opérationnel et
de composition urbaine, s’applique à
une commune ou une partie de la
commune, avec une prise en charge
des actions de nouvelles urbanisations
les interventions des opérations
d’urbanisme ( rénovation,
réhabilitation..) à l’échelle quartier,
habitat, espace public et notions
sociales( identité, image…).
PDAU et POS avec l’application aux
administrations sont opposable au
tiers et devant faire l’objet d’une
enquête publique.
Cette décentralisation de
l’aménagement implique la
concertation et la réintégration du
citoyen dans le processus de décision
en aménagement.

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