Les 5 Méthodes Traditionnelles Des CND

LES 5 METHODES TRADITIONNELLES DES C.N.
VISUEL(VT)
RESSUAGE (PT)
MAGNETOSCOPIE
(MT) RADIOGRAPHIE
(RT) ULTRASONS (
UT)
MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 1

LES 5 METHODES TRADITIONNELLES DES C.N.D
Qualité des assemblages soudés

NATURE DES MATERIAUX
FORME DE LA PIECE
QUALITE
FABRICATION TYPE D’ASSEMBLAGE
CLASSE DE CONSTRUCTION
STADE D’INTERVENTION

Contrôle de l’étude
CONTRÔLE Contrôle de l’appareillage
AVANT Contrôle du métal de base
SOUDAGE Contrôle du métal d’apport
Qualification de la main d’œuvre
Qualification du procédé de soudage
Respect des préparation

CONTRÔLE Application techniques & procédures
PENDANT Respect des séquences
Respect dans la disposition des passes
SOUDAGE Application des traitements thermiques
Type et localisation des défauts recherchés

Typologie des défauts
Les défauts de géométrique:
on appelle défaut de géométrie toute forme divergente des
spécification applicables. En soudage, les défauts de
géométrie sont classifiés dans la norme NF EN ISO 6520-1
Les défauts de compacité:
on appelle défaut de compacité les défauts qui affectent
la structure même du matériau, indépendamment des
considérations de forme.
Exemple: fissure, inclusion, soufflure et autres cavités

Localisation des défauts:

Défauts de surface (débouchant ou sous jacents)
Défauts interne (volumique ou plan)

NORMALISATION
Normes générales:
NF EN 473 Qualification et certification du personnel

en contrôles non destructifs
Principes généraux:
NF EN ISO 6520-1 Classification des défauts dans
les soudures par fusion des métaux
NF EN ISO 5817 Assemblages en aciers soudés à l’arc
Guide des niveaux d’acceptation des
défauts
1.ARCHITECTURE DES NORMES EUROPÉENNES EN CND

Architecture des Normes européennes en CND
NF EN 12062 (octobre 97) et NF EN 12062/A1
Contrôles non destructifs des assemblages soudés
Règles générales pour les matériaux métalliques

-1 : liste des termes généraux (08/99)
-2 : termes communs aux méthodes d’essais non destructifs (08/99)
-3 : termes pour le contrôle radiographique industriel (12/97)
NF EN 1330 -4 : termes utilisés en contrôle ultrasonore (07/00)
Contrôles non destructifs -5 : termes utilisés en contrôle par courants de Foucault (10/98)
Terminologie -8 : terminologie (10/98)
-9 : termes utilisés en émission acoustique (04/00)
-10 : Termes utilisés en contrôle visuel

Courants
Contrôle
Technique Ressuage Magnétoscopie Radiographie Ultrasons de
visuel
Foucault
EN 1290 EN 1435 EN 1714

Méthode EN 970 EN 571-1 EN 1711
EN 1290/A1 EN 1435/A2 EN 1714/A1
EN 12517
Niveau EN ISO 5817 EN 1289 EN 1291 EN 1712
EN 12517-1
d’acceptation EN ISO 10042 EN 1289/A1 EN 1291/A1 EN 1712/A1
EN 12517-2

DEFAUT POUVANTAPPARAÎTRE
EN COURS DE SOUDAGE

INTRODUCTION
La présentation des défauts en constructions

soudées reprend la classification, les
descriptifs et la terminologie de la norme NF EN
ISO 6520-1 de 1998.
Ce texte a pour fonction de définir le vocabulaire relatif

aux défauts dans les assemblages soudés par fusion. Elle
remplace la norme internationale ISO 6520 de 1982 et
la norme européenne EN 26520 de 1992 qui en était
issue.

Norme NF EN ISO 6520-
1
• La norme NF EN ISO 6520-1 classe les

défauts en 6 groupes
• 1 - Fissures
• 2 - Cavités
• 3 - Inclusions solides
• 4 - Manque de fusion
• 5 - Défaut de forme
• 6 - Autres défauts

DEFAUTS
DU
GROUPE
• 100 : Fissures
• 101 : Fissures longitudinales
• 102 : Fissures transversales
• 103 : Fissures rayonnantes
• 104 : Fissures de cratère
• 105 : Fissures marbrées
• 106 : Fissures ramifiées
• 1001 : Micro fissures

Défauts du groupe 2
• 200 Cavités
• 201 Soufflures
– 2011 Soufflure
sphéroïdale
– 2013 Nid de
soufflures
– 2014
Soufflure
alignée
– 2016 Soufflure
vermiculaire
• 202 Retassure de
cratère
• 203 Micro
retassure MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 12
• 300 Inclusion solide
• 301 Inclusion de laitier

• 302 Inclusion de flux
• 303 Inclusion d ’oxyde
• 304 Inclusion métallique

• 400 Manque de fusion et

de pénétration
• 401 Manque de fusion

(collage)
• 402 Manque de
pénétration
• 403 Défauts en doigts
de gant

• 500 Forme défectueuse
• 501 caniveau
• 502 surépaisseur excessives
• 503 convexité excessive
• 504 excès de pénétration
• 505 Défaut de
raccordement
• 506
Débordement
• 507 Défaut
d’alignement
• 508 Défaut
angulaire
• 509 MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 15
Effondrement
• 500 Forme défectueuse (suite)
• 510 Trou
• 511 manque d’épaisseur
• 512 défaut de symétrie
• 513 largeur irrégulière
• 514 surface irrégulière
• 515 retassure à la racine
• 516 Rochage
• 517 Mauvaise reprise
• 520 Déformation excessive
• 521 Dimensions incorrectes

• 600 Défauts divers
• 601 coup d ’arc
• 602 projection
• 603 déchirure
• 604 coup de meule
• 605 coup de burin
• 607 défaut de soudure de
pointage
• 608 cordons opposés
décalés
• 614 résidu de flux

CONTRÔLE VISUEL

Conditions du contrôle visuel
 30°  30°
 350 lux avec 500 lux recommandés

Contrôle à distance = prescription supplémentaire
Norme d ’application
Accord entre parties
Source lumineuse supplémentaire si nécessaire
Autre méthode CND de surface si doutes

Le personnel doit
Connaître normes, règles et spécifications
Être informé du mode opératoire de soudage
Avoir une bonne vue ( prescriptions EN
473 )
généralités
Étendue du contrôle définie par:

norme ou accord entre parties
Accès à la documentation applicable

(contrôle et fabrication)
Contrôle des soudures à l ’état brut

pendant accès possible

matériel
• mètre à ruban • profilomètre (conformateur)
• pied à coulisse • matériau pour empreinte
• jeu de jauges d ’ép. • miroirs , endoscopes

fibres optiques …….
• jauge de rayon
• tout instrument agrée par les
• loupe parties contractantes

jauges
Jauge en spirale Jauge à vernier
Jeu de jauges Jauge « maison »

jauges
Jauge à 3 échelles
Jauge à usages multiples

jauges
Jauge d ’écartement Caniveaux ; surépaisseurs...

Autre jauges

LE RESSUAGE

• Le ressuage est une méthode d’examen visuel

basée sur l’observation des discontinuités
débouchantes marquées par un pénétrant dont
le contraste avec le fond est amplifié par un
révélateur.

Les principales phases d’un examen par ressuage sont :
• préparation de la surface,
• application du pénétrant,
• imprégnation du pénétrant,
• élimination du pénétrant,
• séchage de la surface,
• application du révélateur,
• révélation de l’indication,
• nettoyage.

DOMAINE D’APPLICATION
Défauts débouchants
Pas sur matériaux poreux (certaines fontes, matériaux

frittés, alliages légers).

METHODOLOGIE
Nettoyage de la surface Application du pénétrant Élimination de l’excès
Application du examen Élimination des produits

révélateur

NETTOYAGE
PRELIMINAIRE
BUT : éliminer les contaminants et ou

polluants susceptibles d’empêcher
la pénétration du liquide
• Liquides : huiles- eau ……
• solides : calamine – oxydes – résidus…

NETTOYAGE MECANIQUE
• brosse métallique aciers inox
• meulage 1
• sablage
déconseillé
• grenaillage (matage du défaut)
• polissage
• bavures,caniveaux meulage superficiel

NETTOYAGE CHIMIQUE
produits utilisés:
• solvant
. Détergents (décapage de
peinture)
. vapeur d’eau (huiles et

graisses)
Pièces rincées et séchées après nettoyage

LES PENETRANTS
Le pénétrant doit avoir un pouvoir mouillant important de
manière à s’étaler sur toute la surface à examiner et à
pénétrer dans les discontinuités.
 d’utilisation: 10° à 50°C (NF
EN571.1) Produits agrées pour
EDF à 5°C
Temps d’imprégnation: 5 à 60 minutes
Pour l’examen nous prendrons 20

minutes
• Le pouvoir mouillant est la capacité d'un liquide à s'étaler sur

une surface.
• Une faible tension superficielle favorise un pouvoir mouillant élevé.
Pénétrant mercure eau
Le pénétrant doit avoir un pouvoir mouillant important de manière à

s’étaler sur toute la surface à examiner et à pénétrer dans les
discontinuités.

• La capillarité est la capacité d'un liquide à remonter

dans de fines ouvertures.
• permet au liquide pénétrant de s'insérer dans

le défaut, puis de remonter à la surface du
révélateur
LES PENETRANTS
APPLICATION
 immersion trempage 1min. puis égouttage

 brosse application localisée
 pulvérisation bombes aérosols
propulseurs hydrocarbures chlorés (forane) ou non chlorés
répartition homogène
• gaz liquéfiés pression constante
pulvérisation grossière
• gaz comprimés baisse de pression

• Application d'un pénétrant coloré par pulvérisation

ELIMINATION DE L’EXCES DE PENETRANT
• Le but de cette opération est d’enlever tout le

pénétrant en surface sans toucher au pénétrant
retenu dans les discontinuités.
• Le pénétrant et l’eau (lavage ) sont des liquides qui ne

sont pas miscibles (tension interfaciale des deux
liquides est supérieure à 0).

• Il faut donc ajouter un agent de surface

(tensioactif) qui permet de réaliser l’émulsion
eau pénétrant (gouttelette de pénétrant
dans l’eau) afin d’éliminer l’excès de
pénétrant par le lavage.
• Le pénétrant utilisé pour l’application est de
type pré-émulsionné, c’est à dire qu’il contient
le tension actif .

• La principale difficulté de la phase de lavage

est de ne pas « sur-laver » c’est à dire de ne
pas éliminer du pénétrant imprégné dans le
défaut. Il est donc nécessaire de bien
maîtriser la vitesse d’impact de l’eau sur la
pièce.

ELIMINATION DE
L’EXCES DE
PENETRANT
Présence ou non de « bruit de fond »
vérification sous la lampe UV(300W/cm2) pour
fluo absence
rinçage à l’eau de trace rouge sur chiffon
cuve système d’agitation
pour coloré
pulvérisation automatique 3 à 5 bars
pulvérisation 2 à 4 bars
manuelle
 2.105 Pa
eau
ELIMINATION DE
L’EXCES DE
PENETRANT
 de l’eau: 15 à 50°C
1 aciers inox : eau distillée

technique
1
au
durée de rinçage : défaut vidé
perte
solvantsensibilité
papiers ou chiffons absorbants propres secs

et non pelucheux
ELIMINATION DE
L’EXCES DE
PENETRANT
Technique au solvant
essuyage à sec
essuyage avec chiffon imbibé de

solvant
essuyage une nouvelle fois à
sec solvant de ressuage

exclusivement
LES REVELATEURS
Les révélateurs ont pour rôle d’amplifier le phénomène
de capillarité tout en augmentant le contraste de
l’indication (rouge sur fond blanc)
qualités d’un révélateur
 particules de faibles dimensions (1)

 pouvoir d’absorption élevé
 donner une image nette granulométrie
 donner une image contrastée opérateur
 masquer la teinte de la surface (contraste)

LES REVELATEURS
qualités d’un révélateur
 facile à appliquer
 former une fine couche uniforme
(diffusion)
 non fluorescent
 rapide à sécher
 facile à éliminer après examen
 non corrosif, non toxique
LES
REVELATEURS
secs humides
poudre sèche aqueux non aqueux
base eau base solvant
poudre
suspension
poudre soluble
LES REVELATEURS
choix d’un
révélateur
aqueux: en suspension dans l’eau

ou hydrosoluble
séchage
trop
long perte
LES REVELATEURS
choix d’un
révélateur
poudre sèche
 surfaces rugueuses  équipement
 formes compliquées  gouttes
d’eau
 facilement
automatisable
 application très uniforme et
minimale
 si risques d’accumulation
LES REVELATEURS
choix d’un
révélateur humide
non aqueux
 surfaces lisses
 sensibilité
 formes simples
 séchage
rapide
 grandes longueurs
LES
REVELATEURS
application d’un
révélateur humide
aqueux
 directement après lavage
 pulvérisation classique ou pistolet
 immersion à  ambiante

LES
REVELATEURS
application
d’un
révélateur
poudre
sèche
 après séchage de la pièce
 compartiment à
brouillard soufflage de
l’excédent
LES REVELATEURS
application d’un
révélateur
en suspension dans un liquide

organique volatil
 bombe aérosol
 pulvérisation classique
 pulvérisation
MP FPE 0069 FR
électrostatique
Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 54
LES REVELATEURS
application d’un
révélateur
pelliculaire
 bombe aérosol
 pulvérisation au pistolet
DURÉE DE RÉVÉLATION
Le temps de révélation est
généralement compris entre
7 et 30 min.
Les indications apparaissent
sous l'aspect de tâches
continues ou discontinues..
Les critères
sont
d'acceptation
définis suivant les
cahiers des charges
l'aptitude à et des
l'emploi matériels
fabriqués
ETALONS DE REFERENCE

ETALONS DE
REFERENCE
EPROUVETTE CRIQUEE RUNCHEK
Témoin de ressuage réalisé
en matière plastique.
L'une des faces comporte
deux micro-défauts.
LES PLAQUES NICHROME

Ces éprouvettes criquées
de référence sont constituées
de fissures artificielles.
ETALONS DE REFERENCE
Etalon ISO
en fluo /
détail

Exemples d’application pratique:

• Fissures transversales sur un assemblage soudé en acier inoxydable

• Faïençage thermique dû à un refroidissement trop rapide:

• Faïençage thermique dû à un refroidissement trop rapide:


LA MAGNETOSCOPIE

modèles d'électro-aimants portatifs

Aimant permanent

LA MAGNETOSCOPIE
défaut superficiel
Matériau
ouvert, bouché ou maté
Ferromagnétique
détection assurée
défaut sous-jacent
détection satisfaisante
ou aléatoire
Matériaux
défaut interne
métalliques
détection impossible
Matériau non
Détection impossible
Ferromagnétique

LA MAGNETOSCOPIE
1. Nature du Ferro-magnétique
matériau induction magnétique

> 1 Tesla
2. Valeur du champ de travail
Suffisant pour atteindre la saturation magnétique
3. Orientation du Codes : variable entre 2000 et 6000A/m

défaut
Champ perpendiculaire : champ de fuite important
Champ parallèle : champ de fuite très faible

LA MAGNETOSCOPIE
4. Position du défaut
surface : champ de fuite important
Sous-jacent : champ de fuite faible
interne : champ de fuite nul
SURFACE SOUS-JACENT INTERNE
Recherche de défauts superficiels : 1 à 2 mm maxi

Passage de courant entre les électrodes avec maillage

MISE EN PLACE DU TÉMOIN D’AIMANTATION À

LA LIMITE DU CHAMP OPÉRATOIRE.
Le témoin d'aimantation permet de vérifier d'une manière

globale que les conditions d'examen sont bien réalisées :
- Conditions de magnétisation.
- Qualité du révélateur.
- Conditions d’examen.
- Habileté de l’opérateur

Examen à l’aide d’une encre magnétique noire,

témoin AFNOR N° 1

Mesureur de champ tangentiel

Croix de Berthold

Démagnétisation en tunnel ( méthode électrique )

LA RADIOGRAPHIE

PRINCIPE : ABSORBTION DIFFERENTIELLE
QUANTITE DE RAYONNEMENT INCIDENT
soufflure Inclusion de W
QUANTITE DE RAYONNEMENT TRANSMIS

•Tous les matériaux sont contrôlables(papier, plastiques,
métal….)
Compacité, plans, orientés
Paramètres influents:
• ép. et forme du matériau
•nature du matériau
•forme et nature des discontinuités
•position de ces discontinuités dans l ’ép.contrôlée
•nature de la source de rayonnement
•type de film utilisé
•conditions opératoires d’orientation et de distance
focale
• Possibilité de déterminer la nature( forme et procédé

de soudage)
• Difficulté de déterminer la profondeur en un seul
radiogramme (tir complémentaire par parallaxe)

DOMAINE D’APPLICATION, selon EN 1435
• rayons Gamma:
- Se 75: 10 à 40mm
- Iridium 192 : 20 à 100 mm
- Cobalt 60 : 40 à 200 mm
• rayons X classiques:
-de 40 KeV à 400 KeV : 0 à 60 mm, tension maximale
recommandée : U=500 kV pour 50 mm
• rayons X obtenus à l'aide d'accélérateur
-1 à 10 MeV : jusqu’à 500 mm

cible
gaine
faisceau d’électrons
- électrons sont émis à l'intérieur
filament d'une ampoule sous vide.
-Ils sont accélérés grâce à une
DDP
- Ils vont heurter à grande
cathode anode
vitesse une cible en tungstène.
L'énergie résultant de cet
impact, apparaîtra sous deux
D’ou la nécessité: formes distinctes :
-d'un refroidissement 99 % sous forme
efficace de l'appareil, d'énergie calorifique
-une cible à point de 1 % sous forme de rayons
fusion élevé. X

Ampoule et générateurs de rayons X

Tension ou énergie:
- Vitesse des électrons sur la cible
- Rayonnement plus dur
- Joue principalement sur la qualité des rayonnements
- Détermine le contraste
(L’énergie est imposée par la norme NF EN 444)
Intensité ou ampérage:
- Quantité des électrons sur la cible
- Joue sur le temps d’exposition

Les rayons gamma
• Radioélément artificiel rendu instable

• Ils sont obtenus par désintégrations du noyau
d’éléments radioactifs (isotopes), conservés dans un
conteneur de protection.
• Les isotopes les plus utilisés sont le Cobalt-60,
cesium-137, iridium-192.

Projecteur gamma Ir 192 et ses accessoires

• Activité et décroissance radioactive

- l'activité est la quantité de désintégrations
par unité de temps.
• Unité SI : le Becquerel, Bq = 1 désintégration /
s
• Au fur et à mesure des désexcitations
successives, la source perd de son activité, c'est
à dire que le nombre de noyaux préalablement
activés ira en diminuant avec le temps.

•L'activité d'un radioélément décroît selon une loi

exponentielle :
t
At
A 0 .  0 ,5 T
At = Activité au bout d'un temps t

MP FPE 0069 FR Ao = Activité initiale
Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 88
T = Période du radioélément
t = Temps écoulé
Structure du film radiographique
Gélatine
Emulsion
Substratum
Support plastique souple

et transparent

Classification des films
KODAK ASTM ISO 5579 DIN 54117 BS 2600 NF EN 584.1
CX 2 G III G4 FG,HC C6
AX 2 G III G3 FG,HC C5
AA 2 GIII G3 FG,HC C5
T 1 GII G2 UFG,HC C4
MX 1 GI G2 UFG,HC C3
M 1 GI G2 UFG,HC C2
DR 1 GI G1 UFG,HC C1
SR S GI G1 UFG,HC C1
AGFA ASTM ISO DIN BS NF EN 584.1

D2 Spécial GI G1 UFG,HC C1
D3 SC 1 GI G1 UFG,HC -
D3 1 GI G1 UFG,HC C2
D4 1 GI G2 UFG,HC C3
D5 1 GII G2 UFG,HC C4
D7 2 GIII G3 FG,HC C5
D8 2 GIII G4 FG,HC C6

Coefficients de sensibilité
KODAK KK KA AGFA
CX 0.65 0.6 D8
AA400 1 1 D7
T200 1.9 1.6 D5
MX125 3.1 2.6 D4
M 4.4 4.2 D3
DR 9 10 D2
Double M 2.75 2.6 Double D3

Indicateurs de
qualité d’image à fils
NFEN462.1
W 1 FE W 6 FE W 10 FE W 13 FE
n° fils  fils en n° fils  fils en n° fils  fils en n° fils  fils en
mm mm mm mm
W1 3,20 W6 1,00 W10 0,40 W13 0,20
W2 2,50 W7 0,80 W11 0,32 W14 0,16
W3 2,00 W8 0,63 W12 0,25 W15 0,125
W4 1,60 W9 0,50 W13 0,20 W16 0,100
W5 1,25 W10 0,40 W14 0,16 W17 0,080
W6 1,00 W11 0,32 W15 0,125 W18 0,063
W7 0,80 W12 0,25 W16 0,100 W19 0,050

Indicateurs de qualité d’image

à trous et à gradins NF EN 462.2
H 1 FE H 5 FE H9 FE H 13 FE
n° trou  trous = ép n° trou  trous = ép n° trou  trous = ép n° trou  trous = ép
H1 0,125 H5 0,32 H9 0,80 H13 2,00

H2 0,160 H6 0,40 H10 1,00 H14 2,50
H3 0,200 H7 0,50 H11 1,25 H15 3,20
H4 0,250 H8 0,63 H12 1,60 H16 4,00
H5 0,32 H9 0,80 H13 2,00 H17 5,00
H6 0,40 H10 1,00 H14 2,50 H18 6,30

Effets biologiques des rayonnements
EFFETS STOCHASTIQUES EFFET NON STOCHASTIQUES
(aléatoires) (non aléatoires)
Ils ne sont pas prévisibles et peuvent être dus à de très faibles Ils sont prévisibles et dus à des doses d'irradiations aiguës,
doses de rayonnement. globales moyennes ou fortes.
Les maladies qu'ils entraînent sont toujours très graves, et se 0 à 0,5 Sv (0 à 50 rems) :
déclarent longtemps après l'irradiation (en moyenne 7 à 10 Pas de troubles apparents
ans).
0,5 à 1 Sv (50 à 100 rems) :
Parmi ces maladies citons : Modifications possibles de la formule sanguine, pas de troubles
sérieux, pas d'indisponibilité.
cancers 1 à 2 Sv (100 à 200 rems) :

Troubles très sérieux - indisponibilité de longue durée - mort
possible.
leucémies 4 Sv (400 rems) :

La moitié de ces individus recevant cette dose est susceptible de
mourir
(dose létale 50 %) en absence de soins.
risques génétiques Au delà de 6 Sv (600 rems) :

Mort certaine en l'absence de tout traitement médical (dose létale).
Entre 10 à 15 Sv (1000 et 1500 rems) Apparition de brûlures

graves mais guérissables.
A partir de 25 Sv (2500 rems)
Nécrose entraînant la mort de la division cellulaire et donc la mort
progressive de la partie irradiée.
Radiodermites précoces 5 Sv : (500 rems)
Cataractes 500 à 800 rems (5 à 8 Sv).
LES ULTRASONS

MATERIEL DE CONTROLE

LE TRADUCTEUR
L’élément piézo-électrique transforme l’énergie

électrique en énergie mécanique et
inversement
TYPES DE TRADUCTEURS
Traducteur OL mono-élément Traducteur OT
Traducteur OL bi-élément Traducteur focalisé

PRINCIPE
Propagation d’une onde mécanique dans un milieu
élastique
anomalie
Énergie réfléchie captée

par l’élément qui lui a donné
naissance (traducteur) Transformation en signal électrique

0,1MHz 0,5MHz 2 MHz 5 MHz 15 MHz 25 MHz

Béton
Fontes Tôles laminées Mesure d’épaisseur
Matériaux Mesure de fines
Aluminium cuivre Pièces Localisation
réfractaires épaisseurs
Pièces calaminées forgées précise de
Certains
composites soudures défauts
Matériaux métalliques
Contrôle non destructif


Quelques valeurs de vitesse à 20° communément

admise par les normes en onde longitudinale :
Acier : 5900
m/s Eau : 1483
m/s Air : 333
m/s
Dans un matériau hétérogène et/ou anisotrope,

la vitesse est susceptible de varier en fonction
de la taille des grains et du fibrage.
Applications
Le mode d'obtention de ces ondes les rend particulièrement

aptes à la recherche de défauts parallèles à la surface
d'entrée :
Mesure d'épaisseur.
Contrôle de tôles.
Recherche de corrosions.
Contrôle de soudures bout à bout arasées.
Contrôle de soudures d'angle sur tôles.
Contrôle de piquages posés.
Contrôle de piquages traversants.
Étalonnage en OT


Ondes transversales
Généralités
Le matériau est sollicité au cisaillement,

le déplacement des éléments de matière est
perpendiculaire à la direction principale de
propagation. Seuls les solides sont susceptibles de
permettre la propagation des ondes transversales,
les fluides n'ayant pas de réponse élastique au
cisaillement. Il y a changement de forme sans
changement de volume (cf. figures).


Vitesse de propagation
La contrainte appliquée est une contrainte de

cisaillement. C'est donc le module de COULOMB qui
caractérise le phénomène. Seules cette constante a une
influence sur la vitesse de propagation.
Valeur de vitesse dans l'acier à 20°C communément

admise : 3250 m/s.


Applications
La direction de propagation de ces ondes présente

généralement un angle non nul par rapport à la
normale à l'interface à la surface d'entrée, ce qui
les rend particulièrement utile pour la détection
de défauts d'orientations quelconques.
- Contrôle de soudures.
- Contrôle des produits de base.
- Recherche de corrosions


RÉFLEXION
Cette méthode permet de détecter un défaut à condition

que celui-ci présente une surface réfléchissante normale
au faisceau ultrasonore. Un étalonnage correct de
l'appareil de contrôle permet de déterminer la position du
défaut dans l'épaisseur de la pièce. Lors d'un contrôle en
ondes transversales, il est possible d'utiliser un rebond
sur la face opposée de la pièce et ainsi de changer l'angle
d'incidence du faisceau par rapport au défaut ( travail
dans le bond ).


Configuration en V
On utilise deux traducteurs d'angle pour la recherche de
défauts non parallèles à la face d'entrée des ondes ainsi que
pour le calcul de la correction d'atténuation ( estimation de la
différence d'atténuation entre la pièce et le bloc de référence

Configuration Tandem
Recherche de défauts longitudinaux et perpendiculaires à la
face d'entrée des ondes. Cette méthode est appréciée
pour la recherche des manques de fusion dans les soudures
faisceau d'électrons ou LASER.

Les 5 Méthodes Traditionnelles Des CND

Uploaded by

Document Information

Original Title

Copyright

Available Formats

Share this document

Share or Embed Document

Sharing Options

Did you find this document useful?

Is this content inappropriate?

Copyright:

Available Formats

Les 5 Méthodes Traditionnelles Des CND

Uploaded by

Copyright:

Available Formats

LES 5 METHODES TRADITIONNELLES DES C.N.

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 1

Qualité des assemblages soudés

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 2

Respect des préparation

Type et localisation des défauts recherchés

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 4

Localisation des défauts:

Défauts interne (volumique ou plan)

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 5

NF EN 473 Qualification et certification du personnel

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 6

EN 1290 EN 1435 EN 1714

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 7

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 8

La présentation des défauts en constructions

Ce texte a pour fonction de définir le vocabulaire relatif

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 9

• La norme NF EN ISO 6520-1 classe les

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 10

• 1001 : Micro fissures

• 301 Inclusion de laitier

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 13

• 400 Manque de fusion et

• 401 Manque de fusion

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 14

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 16

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 17

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 18

Conditions du contrôle visuel

 350 lux avec 500 lux recommandés

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 19

Connaître normes, règles et spécifications

Être informé du mode opératoire de soudage

Avoir une bonne vue ( prescriptions EN

Étendue du contrôle définie par:

Accès à la documentation applicable

Contrôle des soudures à l ’état brut

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 21

• mètre à ruban • profilomètre (conformateur)

• pied à coulisse • matériau pour empreinte

• jeu de jauges d ’ép. • miroirs , endoscopes

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 22

Jeu de jauges Jauge « maison »

Jauge à usages multiples

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 24

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 25

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 26

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 27

• Le ressuage est une méthode d’examen visuel

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 28

Les principales phases d’un examen par ressuage sont :

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 29

Pas sur matériaux poreux (certaines fontes, matériaux

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 30

Nettoyage de la surface Application du pénétrant Élimination de l’excès

Application du examen Élimination des produits

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 31

BUT : éliminer les contaminants et ou

• Liquides : huiles- eau ……

• solides : calamine – oxydes – résidus…

MP FPE 0069 FR Révision : 01 Date : 23/02/09 Rédacteur : JP.BOURDEAUD’HUI Page : 32

• bavures,caniveaux meulage superficiel