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Les Instruments de La Finance Islamique
Les Instruments de La Finance Islamique
FINANCE ISLAMIQUE
Préparé par: Fatma SNOUSSI
INTRODUCTION
La finance islamique est fondée sur les principes de la loi
islamique, la charia, et cherche à transmettre une vision de
justice, d'équité et de transparence. La finance islamique se
distingue de la finance conventionnelle par la mise en avant
d'idée d'éthique et de morale islamique en puisant leurs sources
dans la révélation divine, dans la sunna (tradition prophétique) et
dans les pratiques économiques et financières à l'époque du
prophète Mahomet. Elle est notamment fondée sur l'interdiction
de l'intérêt et la responsabilité sociale de l'investissement. Elle se
caractérise par des instruments spécifiques et differents aux
autres instruments de fiancement
4. Conclusion
Concernant les bénéfices, une clé de répartition est fixée suite aux
négociations entre les deux parties. La rémunération de la banque
varie entre 40 % et 55 % des bénéfices nets. En cas de faillite, la
banque supporte les pertes financières et le promoteur ne subira que
des coûts d’opportunité c’est-à-dire son temps et ses efforts.
Cependant si la faillite est due à une négligence ou une faute de
gestion de l’entrepreneur, celui-ci devra assumer sa part de
responsabilité.
Le contrat de Mousharaka dégressif est un prêt participatif où le remboursement se fait selon un plan défini dans le contrat.
A l’échéance, la banque cède ses parts à l’entrepreneur et se retire complètement du projet au bénéfice de ce dernier. Un
contrat de Mousharaka respect dans toutes ses lignes les règles du droit contractuel et islamique et est soumis aux mêmes
conditions que le contrat de Moudaraba. Le Mousharaka peut s’appliquer aux activités du commerce, de l’industrie et de
l’agriculture. Les banques islamiques du Soudan utilisent cette technique de financement dans le milieu agricole, elles
fournissent aux paysans tous les outils, les semences, les engrais, le carburant… A la vente des récoltes les fermiers
empochent 30 % et les 70 % restant sont répartis entre la banque et le cultivateur selon les termes du contrat
LE MOUREBAHA