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Ks
CaF2(s) Ca 2 2F , K s [Ca 2 ] [F ]2 1010.4 , [F ] 2[Ca 2 ] 2 3 et S 2.15 104 mole.l1
4
2
10
pM 2pH pK s 28
Appliqué aux différents ions : 5
2 pKs
pBe 2pH 7
0
2
pMg 2pH 16.85
2
pPb 2pH 12 -5
2
pFe 2pH 13 pM2+=3
-10
2+
On trace le graphe pM2+=f(pH). pM =0
On peut séparer Be2+ (fin de précipitation avant celle de Pb2+ ), et -15
Mg2+ (début de précipitation après la fin de précipitation de Fe2+ ).
0 2 4 6 8 10 12 14
pH
Université du Maine - Faculté des Sciences Précipitation et solubilité 2/5
matière et les coefficients de formation de chacune des formes sous lesquelles on retrouve le cation Mn+ :
n n
[M] [ML] [MLn ]
[M] [MLi ] c0 et 0
c0
; 1
c0
; .......; n
c0
avec i 1
i 1 i0
.................
[MLn 1] [L] n 1 [L] 0 [L]n
KD n
n
[MLn ] n K D KD K D
1 2 n
2
[L] [L] [L]n
1 ; 2 ; ; n On pourrait tracer i f(pL)
KD D KD KD D n
1 1 2
D KD i
i 1
-3
Ag(NH3 ) NH3 Ag(NH3 )2 pK D 3.83
log S
[Ag(NH3 ) ] [Ag(NH3 )2 ]
S [Agtotal ] [Ag ] [Ag(NH3 ) ] [Ag(NH3 )2 ] [Ag ] 1
[Cl ]
[Ag ] [Ag ]
[NH3 ]
[NH3 ]2
S2 [Agtotal ] [Cl ] [Ag ] [Cl ] 1
KD KD
0
Ks
KD
1 1 2
1 [NH3 ] [NH3 ]2
log S (log(1 ) pK 0s ) ; On trace log S f(pNH3 )
2 KD KD KD
1 1 2
Université du Maine - Faculté des Sciences Précipitation et solubilité 3/5
On constate bien que plus la concentration en NH3 augmente (plus pNH3 diminue), plus la solubilité d’AgCl
augmente. On peut ainsi évaluer la quantité de NH3 nécessaire à la dissolution d’une masse donnée de AgCl :
(A. N. : pour pNH3=0 ([NH3]=1 mole/l) S=0.04 mole/l à comparer à la valeur trouvée en I - 1. ).
+
Etude des coefficients de formation des complexes : Coefficients de formation des complexes Ag(NH3)n
. ; A. N .: c0 10 2 mole l 1
pK D1 3.2 ; pK D2 383
1
2
[NH3 ] [NH3 ] 0
ici D 1 2
KD KD KD
1 1 2
1 [Ag ]
0
D c 0
[NH3 ] [Ag(NH3 ) ]
1
D KD c0 1
1
2
[NH3 ] [Ag(NH3 )2 ]
2 0
D KD KD c0
1 2
0 1 2 3 4 5 6 7
On constate que le complexe Ag(NH3)+ participe peu ; pNH3
dès que [NH3]>10-2, l’argent se trouve sous la forme Ag(NH3)2+ .
Exemple du thiosulfate d’argent.
Les émulsions photographiques contiennent essentiellement des particules de AgBr dispersées dans de la gélatine. Les
grains de AgBr touchés par un photon lors de l’exposition à la lumière subissent une réduction Ag h Ag* , la
phase de révélation consiste à transformer les zones initiées en Ag0. Cependant il reste de grandes quantités de AgBr
(peu soluble pK s0 121
. ) non exposé qui reste sensible à la lumière. Il est nécessaire de « fixer » (extraire puis
récupérer) cet argent inutile et dommageable pour la conservation du film (c’est en même temps une bonne affaire).
C’est la fixation. L’argent est complexé par l’ion thiosulfate S2O32 (le fixateur contient Na 2S2O3 ) qui forme des
complexes solubles du type Ag(S2O32 )n(2n 1) avec n=1, 2, 3 (respectivement pK Dn 8.82 , 4.64 et 0.69
Solubilité de l’argent (issu de AgBrs) : un traitement analogue à celui réalisé pour AgCl en milieu ammoniacal,
conduit à l’expression suivante de la solubilité :
1 [S2O32 ] [S2O32 ]2 [S2O32 ]3
log S (log(1 ) pK 0s ) ; On trace log S f(pS2O32 )
2 KD KD KD KD KD KD
1 1 2 1 2 3
n 3 2 1
2 2
Ag(S2O3 ) Ag S2O3 avec pK D 8.82
1
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On vérifie qu’à pS2O32 4 l’argent se trouve alors solubilisé essentiellement sous forme Ag(S2O32 )23 .
La connaissance des domaines de prédominance complète celle de la solubilité qui reste cependant la grandeur la
plus intéressante.
[H ] [Hm 2 A 2 ]
Hm 1A H Hm 2 A 2 avec K a KD
2
[Hm 1A ] ( n 1)
[H ] [Am ]
HA(m 1) H Am avec K a KD
m
[HA(m 1) ] 1
im
[M ] n [H Ai
(m i)
]
La solubilité du sel peut alors s’écrire : S i0
avec K s [Mn ]m [Am ]n tant que la solution est
m n
saturée. On remarquera l’analogie avec la complexation décrite au II (la particule est ici H+).
Eau pure : on obtient l’expression de la solubilité en négligeant la formation du complexe Ca( HCO3 ) :
H2CO3 (CO2 ,H2O) H HCO3 pK a 6.4
1
HCO3 H
CO32 pK a 10.3
2
0
S [CO32 ] [HCO3 ] [CO2 ,H2O] Solubilité de CaCO3
1 [H ] [H ]2 -1
log S (log(1 ) pK 0s )
2 Ka Ka Ka
2 2 1
-2
On trace log S f(pH) pour Ca 2
log S
log S
2
la solubilité s’écrit : S [Ca ] [Ca(HCO3 ) ] ; si on néglige
le complexe Ca( HCO3 ) alors :
-10
[H ]2 K s
S [Ca 2 ]
K a K a c0 -15
2 1
La courbe de solubilité de CaCO3 dans l’eau pure a été reportée avec celle obtenue en solution saturée en CO2.
L’eau pure carbonatée naturellement par le gaz carbonique de l’air a un pH5.5 , la zone grisée représente le
domaine de pH des eaux qui ont dissous du CO2 (par barbotage de gaz) ou des ions HCO3 ou/et CO32 en traversant
des sols riches en carbonates minéraux. On peut faire les remarques suivantes :
la dissolution de CO2 dans l’eau provoque la diminution de la solubilité du calcaire (si on fait barboter du CO2
dans une solution contenant des ions Ca2+, on précipite CaCO3 ).
les eaux pétrifiantes correspondent à l’intersection à pH=2.72 avec la courbe noire ; du CO2 se dégageant (pour
des raisons d’équilibre avec l’atmosphère, ou par choc) la concentration en CO2 diminue, le pH augmente, la
solubilité de CaCO3 diminue : le calcaire se dépose.
Pour dissoudre du calcaire, il faut diminuer le pH (attaque acide).
Solubilité Exceptions