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CREATION D’UNE JONCTION PN

ID
ZCE Electrons majoritaires

Trous majoritaires
Im

A l’équilibre:

l ID l = l Im l  I = l ID l - l Im l = 0

I = l ID l - l Idrift l = 0
1
GHOUALI Samir
Semi-conducteurs extrinsèques

dopage
‘n’ et ‘p’

Si(IV) - Sb(V) Si(IV) - B(III)

EF
Nd
Na
EF

GHOUALI Samir
p bc n
Jonction p-n
EF

EF

Si/B bv Si/P

Courbure de bande

n
eV0

EF EF

p
d

GHOUALI Samir
Diffusion des porteurs de charge majoritaires
qui laissent des sites ionisés localisés

p n
e-
p+ p+ e-
B- p+
e-
P+
e-
p+ p+ e-

p barrière de potentiel n

B- P+

p+ B- P+ e-

B- P+

zone dépeuplée
GHOUALI Samir
CARACTERISTIQUE STATIQUE I(V)

Relation représentant les deux états de la diode SC

 Vd  + Vd -
VT anode cathode

e 1
I d  I S  
 
Is est le courant inverse de saturation .
VT est la tension thermodynamique qui vaut VT = kT/e (k est la
constante de Boltzmann= 1,38064852 × 10-23 m2 kg s-2 K-1
 T la température absolue en K et e la charge électrique élémentaire. A
 25°C, VT = 25mV;
n est le coefficient d’émission. Il dépend du matériau, voisin de 1
5
dans les diodes au Ge, et compris entre 1 et 2 dans les diodesGHOUALI
au Si. Samir
CARACTERISTIQUE STATIQUE I(V)

Relation représentant les deux états de la diode SC

Polarisation directe  Vd 
VT
e 1
I d  I S  
 
sens passant: Vd > 0 ; Vd >> VT
 VVd 
Id  IS  e T 
 
 
 sens bloquant: Vd < 0 ; Vd << VT
Id = - IS

6
Polarisation inverse GHOUALI Samir
CARACTERISTIQUE STATIQUE I(V)

Caractéristiques réelle et idéale d’une diode SC

Polarisation directe

i
+ i
i i +

Is
ideal
v v v
- -

Caractéristique réelle d’une diode SC Caractéristique idéale d’une diode SC

7
GHOUALI Samir
Diodes électroluminescentes

Light Emitting Diodes

GHOUALI Samir
DIODES ELECTROLUMINESCENTES
Les D.E.L éclairent lorsqu' elles sont parcourues par un courant de
l'anode vers la cathode.

ROUGE, VERT, JAUNE, ORANGE, BLANC


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• La LED émet un rayonnement incohérent issu d’émissions spontanées de
photons

Structure de base d’une diode électroluminescente DEL


• La diode électroluminescente fonctionne sous polarisation directe

• Lorsque la tension d’alimentation est assez importante, la LED doit être


protégée par une résistance pour limiter le courant qui la traverse à des
valeurs inférieures à l’intensité maximale de courant tolérée GHOUALI Samir
Circuit de polarisation de la LED

La tension directe appliquée à la LED doit être supérieur à V th , elle :


- Est de l’ordre de 1,1 V pour les diodes à émission dans l’infrarouge
- Varie de 1,8 V à 2,5 V pour les LED à émission dans le rouge, le jaune et le vert
- Supérieur à 3,5 V pour l’émission dans le bleu est le violet.

GHOUALI Samir
Le courant nominal d’une diode électroluminescente est de l’ordre de 10 à 50
mA, pour les LED usuelles, suivant la couleur de la radiation.

En polarisation inverse, la LED est plus fragile qu’une diode classique. Elle tolère
des tensions inverses de l’ordre de 4 à 5 V.

GHOUALI Samir
Lorsque la DEL est polarisée dans le sens direct (figure 6), sous l'effet de la
tension appliquée, les électrons (de plus grande mobilité) de la région n sont
injectés vers la région p où ils sont minoritaires et se recombinent avec les trous
dans une région au voisinage de la jonction, limitée par leur longueur de
diffusion, appelée zone active. Ils donnent ainsi lieu à un faisceau lumineux
incohérent, de couleur, donc de longueur d’onde , conditionnée par la
composition et l'état du matériau de type p dans lequel se produit l’essentiel des
recombinaisons. La lumière émise peut ainsi être du domaine de radiations
proche infrarouges, visibles ou ultraviolettes.

GHOUALI Samir
Diodes électroluminescentes
Polarisation directe
LED = Light Emitting Diodes + _
p n

Injection d’électrons et de trous p e-


+
dans la jonction
_
n
p+

Recombinaison radiative
e-
électron-trou dans la jonction

hn = DE

p+

GHOUALI Samir
Diodes électroluminescentes

LED = Light Emitting Diodes + _


p n

recombinaison électron-trou e-
dans la jonction +
avec émission de lumière _
p+

hn = DE p n

GaAS DE = 1,4 eV rouge


GaP DE = 2,3 eV vert GaAs, GaP, AlAs, AlP
GaAsxP1-x gap variable

GHOUALI Samir
GaX Eg (eV)
GaP 2,25 vert
GaAs 1,43 rouge
La lumière émise dépend du gap
GaSb 0,68
I.R.

GaP GaAs
Eg = 2,3 eV Eg = 1,4 eV
vert (gap indirect) rouge (gap direct)

GaAs1-xPx
GaN 1,4 ≤ Eg ≤ 2,3 eV

GHOUALI Samir
Les types de substrats possibles
L’efficacité d’extraction de la lumière de la LED varie avec la nature du substrat
sur lequel est déposée la jonction PN. Les diodes peuvent être réalisées à
partir de substrats qui sont :

Absorbants : les rayons qui Transparents : les rayons qui se propagent


se propagent dans le substrat dans le matériau vont se réfléchir sur le fond
ne sont pas réfléchis, mais d’un substrat recouvert d’un contact
absorbés par le matériau. LED à réfléchissant. Ce qui permet de le récupérer et
faible rendement d’améliorer le rendement.

GHOUALI Samir
Le spectre d’émission de la LED

La lumière émise d’une LED étant principalement due à des recombinaisons


spontanées, sa caractéristique spectrale (intensité émise – longueur d’onde),
illustrée sur la figure est continue. Elle est de type sensiblement gaussien et
relativement large (l’émission de la LED n’est pas rigoureusement
monochromatique).

Le maximum d’intensité correspond à des photons d’énergie :

Ce qui correspond à une longueur d’onde au sommet

GHOUALI Samir
Spectre d’émission d’une
diode électroluminescente
La largeur à mi-hauteur en énergie est de l’ordre de 1.8KT ce qui
correspond à une largeur à mi-hauteur, sur la caractéristique (Intensité-
longueur d’onde) , de:

GHOUALI Samir
Spectres d’émission de LED pour différentes énergies de gap

ref : Z. Toffano,« Optoélectronique, Composants photoniques et fibres


optiques », Edition Ellipse, 2001, page 160
GHOUALI Samir
Groupe GAZ
1A

V. Semiconducteurs : Matériaux
RARES
1 1,008 2 4,003

H He
1s 1 1s2
1 Hydrogène 2A numéro atomique masse atomique 3A 4A 5A 6A 7A Hélium
3 6,939 4 9,012 4 9,012 5 10,81 6 12,01 7 14,01 8 15,99 9 18,99 10 20,18

Li Be Be B C N O F Ne
1s 22s 1 1s 22s 2 structure électronique 1s 22s 2 symbole solide artificiel 1s 22s 22p1 1s 22s 22p2 1s 22s 22p3 1s 22s 22p4 1s 22s 22p5 1s 22s 22p6
Lithium Beryllium Beryllium liquide Bore Carbone Azote Oxygène Fluor Néon
2 11 23,00 12 24,31 nom gaz 13 26,98 14 28,09 15 30,97 16 32,06 17 36,45 18 39,95

Na Mg Al Si P S Cl Ar
(Ne)3s 1 (Ne)3s 2 (Ne)3s 23p1 (Ne)3s 23p2 (Ne)3s 23p3 (Ne)3s 23p4 (Ne)3s 23p5 (Ne)3s 23p6
3 Sodium Magnésium 3B 4B 5B 6B 7B /------------------------8------------------------\ 1B 2B Aluminium Silicium Phosphore Soufre Chlore Argon
19 39,10 20 40,08 21 44,96 22 47,90 23 50,94 24 52,00 25 54,94 26 55,85 27 58,93 28 58,71 29 63,55 30 65,38 31 69,72 32 72,59 33 74,92 34 78,96 35 79,91 36 83,80

K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
(Ar)4s 1 (Ar)4s 2 (Ar)3d14s 2 (Ar)3d24s 2 (Ar)3d34s 2 (Ar)3d54s 1 (Ar)3d54s 2 (Ar)3d64s 2 (Ar)3d74s 2 (Ar)3d84s 2 (Ar)3d104s 1 (Ar)3d104s 2 (Ar)3d104s 24p1 (Ar)3d104s 24p2 (Ar)3d104s 24p3 (Ar)3d104s 24p4 (Ar)3d104s 24p5 (Ar)3d104s 24p6
4 Potassium Calcium Scandium Titane Vanadium Chrome Maganèse Fer Cobalt Nickel Cuivre Zinc Gallium Germanium Arsenic Sélénium Brome Krypton
37 85,47 38 87,62 39 88,91 40 91,22 41 92,91 42 95,94 43 98,91 44 101,1 45 102,9 46 106,4 47 107,9 48 112,4 49 114,8 50 118,7 51 121,8 52 127,6 53 126,9 54 131,3

Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
(Kr)5s 1 (Kr)5s 2 (Kr)4d15s 2 (Kr)4d25s 2 (Kr)4d45s 1 (Kr)4d55s 1 (Kr)4d55s 2 (Kr)4d75s 1 (Kr)4d85s 1 (Kr)4d105s 0 (Kr)4d105s 1 (Kr)4d105s 2 (Kr)4d105s 25p1 (Kr)4d105s 25p2 (Kr)4d105s 25p3 (Kr)4d105s 25p4 (Kr)4d105s 25p5 (Kr)4d105s 25p6
5 Rubidium Strontium Yttrium Zirconium Niobium Molybdène Technétium Ruthénium Rhodium Palladium Argent Cadmium Indium Étain Antimoine Tellure Iode Xénon
55 132,9 56 137,3 57 198,9 72 178,5 73 180,9 74 183,9 75 186,2 76 190,2 77 192,2 78 195,1 79 197,0 80 200,6 81 204,4 82 207,2 83 209,0 84 210 85 210 86 222

Cs Ba La* Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
(Xe)6s 1 (Xe)6s 2 (Xe)5d16s 2 (Xe)4f 145d26s 2 (Xe)4f 145d36s 2 (Xe)4f 145d46s 2 (Xe)4f 145d56s 2 (Xe)4f 145d66s 2 (Xe)4f 145d76s 2 (Xe)4f 145d106s 0 (Xe)4f 145d106s 1 (Xe)4f 145d106s 2 (Xe)4f 145d106s 26p1 (Xe)4f 145d106s 26p2 (Xe)4f 145d106s 26p3 (Xe)4f 145d106s 26p4 (Xe)4f 145d106s 26p5 (Xe)4f 145d106s 26p6
6 Césium Barium Lanthane Tantale Tungstène Rhénium Osmium Iridium Platine Or Mercure Thalium Plomb Bismuth Polonium Astate Radon
87 223 88 226 89 227

Fr Ra Ac**
(Rn)7s 1 (Rn)7s 2 (Rn)6d17s 2

7 Francium Radium Actinium

* 58 140,1 59 140,9 60 144,24 61 145 62 150,35 63 152,0 64 157,3 65 158,9 66 162,5 67 164,9 68 167,3 69 168,9 70 173,0 71 175,0

Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
Lanthanides (Xe)4f 25d06s 2 (Xe)4f 35d06s 2 (Xe)4f 45d06s 2 (Xe)4f 55d06s 2 (Xe)4f 65d06s 2 (Xe)4f 75d06s 2 (Xe)4f 75d16s 2 (Xe)4f 95d06s 2 (Xe)4f 105d06s 2 (Xe)4f 115d06s 2 (Xe)4f 125d06s 2 (Xe)4f 135d06s 2 (Xe)4f 145d06s 2 (Xe)4f 145d16s 2
6 Cérium Praséodyme Néodyme Prométhium Samarium Europium Gadolinium Terbium Dysprosium Holmium Erbium Thulium Ytterbium Lutétium
** 90 232,0 91 231 92 238,0 93 237,1 94 244 95 243 96 247 97 247 98 251 99 254 100 257 101 256 102 254 103 257

Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No (Lw)
Actinides (Rn)5f 06d27s 2 (Rn)5f 26d17s 2 (Rn)5f 36d17s 2 (Rn)5f 56d07s 2 (Rn)5f 66d07s 2 (Rn)5f 76d07s 2 (Rn)5f 76d17s 2 (Rn)5f 76d27s 2 (Rn)5f 96d17s 2
7 Thorium Protactinium Uranium Neptunium Plutonium Américium Curium Berkélium Californium Einsteinium Fermium Mendéléviuml Nobélium Laurencium
Rendements de la diode électroluminescente

Outre la longueur d’onde du rayonnement et sa largeur spectrale, un paramètre


essentiel dans le fonctionnement de la DEL est son rendement de puissance

Les photons générés au niveau de la jonction sont émis dans toutes les
directions, mais seule une fraction peut émerger en dehors de la surface et peut
donc être utile. On définit alors le rendement de puissance de la LED par :

Le rendement global de la DEL est calculé à partir de ses différents rendements


qui sont :

GHOUALI Samir
Diode bleue 1992

(Nichia Chemical - Japon)

GaN - InGaN

LED bleue : GaN

445 - 485 nm Nakamura


GHOUALI Samir
Diodes électroluminescentes

réflecteur

GHOUALI Samir
Diodes
électroluminescentes

GHOUALI Samir
Décoration de Noël 2004

vitrine de ‘Sachs’
5th Avenue - N.Y.

50 flocons de neige géants


72.000 LEDs

7m

GHOUALI Samir
Les OLEDs
(Organic Light Emitting Diodes)
Principes de base
plan
Les Organic Light Emitting Diodes...

• Qu’est-ce que c’est ?

• Comment ça marche ?

• Quelle est la différence avec les LEDs


(à semiconducteurs inorganiques) ?

• À quand la DIODE LASER organique ?

GHOUALI Samir
L’OLED

Organic : molécule à base de carbone et d’hydrogène (couche mince)


Light
Emitting génération de lumière sous l’application d’un champ électrique.
Diode
GHOUALI Samir
1962 : Invention de la LED (General Electrics)
1963 : Electroluminescence dans l’anthracène (Pope)
1977 : Découverte de la conduction électronique dans les
films de polyacétylène A. Hegger
A. McDiarmid Prix Nobel de Chimie 2000
Qu’est-ce H. Shirakawa

que c’est ?
1987 : Première diode électroluminescente organique multi-
Comment ça couches (Tang et Van Slyke, Eastman Kodak)
marche ?
1990 : Electroluminescence dans
≠ avec LED ?
les polymères (Friend, Cambridge)
À quand la DL Industrialisation
Organique ? 1997 : Premier produit commercial (Pioneer)
2002 : Ecran plat 15” (Kodak, Sanyo) 2002
Polymères
Films minces Hétérojonctions 1997
Cristaux 1977 1987 1990

1962
1963
GHOUALI Samir
Description

Cathode
métallique Matériaux organiques
(petites molécules ou
polymères)
Anode
transparente
et
conductrice =
ITO

Epaisseur totale ~
Substrat 200 nm

Lumière

GHOUALI Samir
Les Produits
• Affichage bas-coût : polymères
Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?

À quand la DL
Organique ?

GHOUALI Samir
Les Produits
Petit affichage (déjà commercial) :
téléphones portables

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?

À quand la DL
Organique ?

GHOUALI Samir
Les Produits
• Moyen affichage (prototypes)

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?

À quand la DL
Organique ?

Sony 13”

GHOUALI Samir
Les Produits
… Et grand affichage, livré avec le sourire

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?

À quand la DL
Organique ?

Samsung 41”

GHOUALI Samir
Le Marché

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?

À quand la DL
Organique ?

GHOUALI Samir
Avantages/inconvénients des OLEDs
Propriétés des écrans OLEDs
(comp. Ecrans LCD)
luminance uniforme (180° angle vision)
1000 fois plus rapides (temps réponse ~µs / ~ ms pour
LCD) OLED

faibles consommateurs en énergie


plus minces, potentiellement réalisables sur substrats
souples (plastiques)
moins chers (technos « faciles », matériaux bon marché)
matériaux en général non polluants
durée de vie (2000 h pour les émetteurs bleus, LCD
jusquà 20000 h pour verts et rouges…) et robustesse
GHOUALI Samir
Le Futur
◙ OLED
transparentes
◙ Ecrans Souples
Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?

À quand la DL
Organique ? ◙ Eclairage
économique et ◙ Diode laser ??
écologique

GHOUALI Samir
Back to basics…
• Liaison σ et liaison π
*

*
Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?

À quand la DL H H
Organique ? C C
H H

Liaison σ (forte)  assure le maintien de la molécule (transition σ→σ* dans l’UV


lointain)
Liaison π (faible)  transition π→ π* dans l’UV-visible

GHOUALI Samir
Les molécules conjuguées
Conjugaison = alternance de simples et doubles liaisons

Exemple : Le benzène C6H6

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?
6 électrons délocalisés sur
À quand la DL
Organique ?
toute la molécule

GHOUALI Samir
Molécules conjuguées
Que se passe-t-il lorsqu’une molécule conjuguée capture un
électron ?
Un jeu de bascules… (ici sur un polyacétylène)
H H H
H H
Qu’est-ce H
que c’est ? C C C
C C H
Comment ça H
marche ? C
H
C C C C
≠ avec LED ? H
H H H
H
À quand la DL Formation d’un radical-
Organique ? ion
…Ou bien une vision plus
« quantique » : l’électron est
délocalisé sur l’ensemble de la
molécule comme un électron dans
un puits quantique (ici sur
l’anthracène)

GHOUALI Samir
Les molécules conjuguées
La conjugaison en termes de niveaux d’énergie

π* π* = « bande » de
conduction
LUMO
Qu’est-ce
que c’est ? HOMO
Comment ça pz π = « bande » de
marche ? π valence
≠ avec LED ?

À quand la DL HOMO = Highest Occupied Molecular Orbital


Organique ?
= la plus haute orbitale π occupée par une paire d’électrons

LUMO = Lowest Unoccupied Molecular Orbital


= la plus basse orbitale π* inoccupée

Liaison p  HOMO  Bande de valence


Liaison p*  LUMO  Bande de conduction
GHOUALI Samir
Une OLED simple
• Schéma de l’OLED la plus simple
ITO = Idium Tin Oxide (transparent +
conducteur)
Qu’est-ce
que c’est ?
Métal (Mg, Al…)  Ça marche mal
Comment ça (rendement max 0,1 %)
marche ?
mais ça marche
≠ avec LED ?  pas de matériaux
Matériau dopés, pas de jonction PN
À quand la DL
organique !
Organique ?
conjugué  ça ne marche que si les
Substrat métaux d’électrodes sont
~100 nm (verre) différents…

10 V sur 100 nm = champ ~


106 V/cm ?
GHOUALI Samir
Injection des électrons
Qu’appelle-t-on « électron » dans un semi-con organique ?

Métal

Qu’est-ce (Al)
+
que c’est ?
+
Comment ça
marche ?
+
E
≠ avec LED ?
1) Un électron libre du métal saute sur une
À quand la DL molécule
2) L’électron se délocalise grâce LUMO
Organique ?
au caractère conjugué. La molécule
est donc chargée négativement HOM
3) L’électron supplémentaire induit une O
déformation de la molécule et une
polarisation des molécules avoisinantes

GHOUALI Samir
Injection des électrons
Qu’appelle-t-on « électron » dans un semi-con organique ?

Métal

Qu’est-ce (Al)
que c’est ?
Comment ça
marche ? E
≠ avec LED ?
1) Un électron libre du métal saute sur une
À quand la DL molécule
Organique ? 2) L’électron se délocalise grâce
au caractère conjugué. La molécule
est donc chargée négativement
3) L’électron supplémentaire induit une
déformation de la molécule et une
polarisation des molécules avoisinantes
4) l’électron saute de molécule en molécule
(« hopping ») par effet tunnel ou en s’aidant de
phonons
GHOUALI Samir
Injection des électrons
Qu’appelle-t-on « électron » dans un semi-con organique ?

Métal

Qu’est-ce (Al)
que c’est ?
Comment ça
marche ? E
≠ avec LED ?
1) Un électron libre du métal saute sur une
À quand la DL molécule
Organique ? 2) L’électron se délocalise grâce
au caractère conjugué. La molécule
est donc chargée négativement
3) L’électron supplémentaire induit une
déformation de la molécule et une
polarisation des molécules avoisinantes
4) l’électron saute de molécule en molécule
(« hopping »)

GHOUALI Samir
Injection des électrons
Qu’appelle-t-on « électron » dans un semi-con organique ?

Métal

Qu’est-ce (Al)
que c’est ?
Comment ça
marche ? E
≠ avec LED ?
1) Un électron libre du métal saute sur une
À quand la DL molécule
Organique ? 2) L’électron se délocalise grâce
au caractère conjugué. La molécule
est donc chargée négativement
3) L’électron supplémentaire induit une
déformation de la molécule et une
polarisation des molécules avoisinantes
4) l’électron saute de molécule en molécule
(« hopping »)

GHOUALI Samir
Injection des électrons
Qu’appelle-t-on « électron » dans un semi-con organique ?

Métal

Qu’est-ce (Al)
que c’est ?
Comment ça
marche ? E
≠ avec LED ?
1) Un électron libre du métal saute sur une
À quand la DL molécule
Organique ? 2) L’électron se délocalise grâce
au caractère conjugué. La molécule
est donc chargée négativement
3) L’électron supplémentaire induit une
déformation de la molécule et une
polarisation des molécules avoisinantes
4) l’électron saute de molécule en molécule
(« hopping »)

GHOUALI Samir
Injection des électrons
Qu’appelle-t-on « électron » dans un semi-con organique ?

Métal

Qu’est-ce (Al)
que c’est ?
Comment ça
marche ? E
≠ avec LED ?

À quand la DL
Organique ?
Électron + champ de contraintes et de
polarisation = POLARON négatif (ou
« électron » par abus de langage)

GHOUALI Samir
Injection des trous
• Qu’est-ce qu’un « trou » ?

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?
E ITO

À quand la DL
Organique ?
1) Un électron du niveau HOMO saute dans le métal  un trou
est injecté depuis l’ITO
LUMO

HOM
O

GHOUALI Samir
Injection des trous
• Qu’est-ce qu’un « trou » ?

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?
E ITO

À quand la DL
Organique ?
1) Un électron du niveau HOMO saute dans le métal  un trou
est injecté depuis l’ITO

2) La molécule est chargée + ; le trou migre de


molécule en molécule en sautant

GHOUALI Samir
Injection des trous
• Qu’est-ce qu’un « trou » ?

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?
E ITO

À quand la DL
Organique ?
1) Un électron du niveau HOMO saute dans le métal  un trou
est injecté depuis l’ITO

2) La molécule est chargée + ; le trou migre de


molécule en molécule en sautant

GHOUALI Samir
Injection des trous
• Qu’est-ce qu’un « trou » ?

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?
E ITO

À quand la DL
Organique ?
1) Un électron du niveau HOMO saute dans le métal  un trou
est injecté depuis l’ITO

2) La molécule est chargée + ; le trou migre de


molécule en molécule en sautant

GHOUALI Samir
Injection des trous
• Qu’est-ce qu’un « trou » ?

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?
E ITO

À quand la DL
Organique ?
1) Un électron du niveau HOMO saute dans le métal  un trou
est injecté depuis l’ITO

2) La molécule est chargée + ; le trou migre de


molécule en molécule en sautant

GHOUALI Samir
Injection des trous
• Qu’est-ce qu’un « trou » ?

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?
E ITO

À quand la DL
Organique ?
1) Un électron du niveau HOMO saute dans le métal  un trou
est injecté depuis l’ITO

2) La molécule est chargée + ; le trou migre de


molécule en molécule en sautant

GHOUALI Samir
Injection des trous
Qu’est-ce qu’un « trou » ?

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?
E ITO

À quand la DL
Organique ?

POLARON positif = « trou »

GHOUALI Samir
Recombinaison electron/trou
• Formation d’un exciton : quand les deux polarons + et – se
retrouvent sur la même molécule…

Qu’est-ce électrons trous


que c’est ?
Comment ça
marche ? Exciton de Frenkel
≠ avec LED ?
localisé sur la molécule

À quand la DL
Organique ?

LUMO
Gap Seulement 25% des
optique excitons se désexcitent
HOM radiativement (excitons

O singulets)

GHOUALI Samir
Diagramme énergétique
Evac = énergie du vide

W AE EF = niveau de Fermi du métal


Qu’est-ce W = travail d’extraction du métal
que c’est ? EF LUMO
Comment ça
(énergie qu’il faut dépenser pour
marche ?
PI
arracher un électron)
≠ avec LED ? HOMO AE = affinité électronique
À quand la DL (énergie gagnée par la molécule en acceptant
Organique ?
un électron sur sa LUMO)

PI = potentiel d’ionisation
(énergie à fournir pour arracher
un électron de l’HOMO)

GHOUALI Samir
Une OLED idéale…
Evac = énergie du vide • le caractère « diode » est
dû à la différence des
Wcathode travaux de sortie des
métaux choisis pour les
Qu’est-ce électrodes
que c’est ? EF
Comment ça
marche ? • mobilité des trous ~ 100 
Métal mobilité des électrons 
≠ avec LED ? Wanode
recombinaison sur
hν l’interface du métal 
À quand la DL
Organique ? quenching

• on veut hν dans le visible


Métal  il faut des différences
transparen
t (ITO)
Wanode – Wcathode ≥ 3 eV :
ça n’existe pas !!

GHOUALI Samir
… Et une OLED réelle

Alq3

Qu’est-ce 2,9 eV
que c’est ?
1ère OLED réalisée
Comment ça
marche ?
à 100% au LPL !
Al/LiF
≠ avec LED ?

À quand la DL
4.7 eV
Organique ?
ITO

NPB (4.7 eV)

N N

Accumulation de trous
à la barrière
GHOUALI Samir
OLEDs à hétérostructures

Qu’est-ce
que c’est ?
Comment ça
marche ?

≠ avec LED ?

À quand la DL
Organique ?

Objectifs des hétérostructures :


- Confiner les excitons, essentiellement en bloquant les
trous
- faire des « paliers » pour les électrons et les trous, pour
éviter les marches trop brutales
GHOUALI Samir
Limitations théoriques

Qu’est-ce • 1ère limitation : rendement de luminescence limité à 25% car


que c’est ? seules les transition SINGULET – SINGULET sont permises
Comment ça
marche ? Solution ? Les matériaux phosphorescents

≠ avec LED ?

À quand la DL • 2ème limitation : toute la lumière créée dans la structure ne SORT


Organique ? pas !
Solutions ? Les microcavités et les nanostructurations de
surface

GHOUALI Samir
Highly Efficient Triplet Emitter
Idée : incorporer un élément lourd pour contourner
la règle de sélection ! (le couplage spin-orbite
devient non négligeable et les transitions Triplet-
singulet deviennent un peu permises)
N
Qu’est-ce O
que c’est ? Blue emitter Triplet Emitter
Comment ça Ir
marche ?
S1 O N
≠ avec LED ?

À quand la DL
Organique ? S1, T1 FISC 1

Emission
S0 S0

Mixing of S & T in organic metal


complexes
GHOUALI Samir
Que peut apporter l’OPTIQUE ?
Substrat de verre ~
Modes non
2 mm ; n = 1,5
guidés

Qu’est-ce Modes guidés


que c’est ?
dans le
Comment ça substrat
marche ?

≠ avec LED ? Modes guidés dans


les organiques+ITO
À quand la DL
Organique ?

Couches organiques+ITO ~ 300


cathode nm
indice ~ 1.7
Zone de confinement des excitons (~ quelques 10 nm)

GHOUALI Samir
 Que peut apporter l’OPTIQUE ?

Fraction émise
vers l’extérieur
Qu’est-ce
que c’est ?
1
Comment ça
 2  20% pour n  1,7
4n 2
marche ?

≠ avec LED ? En comptant la réflexion sur


le miroir supposé
À quand la DL
Organique ? parfaitement réfléchissant
et en négligeant les pertes
 Rendement théorique max d’une OLED « classique » :

nombre de photons émis à l ' exterieur


ext   quantiqueextraction  5 %
nombre d ' electrons injectés

GHOUALI Samir
Comparaison LEDs versus OLEDs
• Les matériaux organiques conjugués sont des
semiconducteurs : on peut parler d’électrons, de trous, de dopage,
de polarons, d’excitons, de niveau de Fermi (?)…
• Certains composants (opto-)électroniques classiques ont leur
Qu’est-ce
équivalent organique : diodes, transistors, cellules
que c’est ? photovoltaïques…
Comment ça
marche ?
MAIS :
• le transport des charges obéit à des mécanismes différents (électrons
≠ avec LED ?
et trous localisés sur une molécule, transport par sauts)
À quand la DL
Organique ? • La notion de « bande » de valence/conduction est discutable surtout
pour les petites molécules
• Dans une OLED (non dopée), les charges viennent uniquement des
électrodes et pas des impuretés dopantes : pas de jonction PN
• Mobilités des porteurs beaucoup plus faibles dans les organiques
(10-5 à 1cm2/V.s, 103 dans Si)  courants élevés, faible temps de
réponse (µs), mais très bonne proba de recombinaison…
GHOUALI Samir
Conclusion
Les matériaux organiques conjugués sont très prometteurs :
Aujourd’hui : pour les écrans plats faible durée de vie
(<2000h)
Demain : pour les écrans TV et l’éclairage…
Après-demain : pour une optoélectronique « tout
organique » : diodes laser, « fils » moléculaires…
De nombreux domaines à approfondir et à explorer…
- Compréhension des mécanismes d’injection et de transport

- Recherche de nouveaux matériaux (phosphorescents, dopants…)

- Amélioration de l’extraction lumineuse (nanophotonique)

- Amélioration de la durée de vie (effets thermiques, photodégradation,etc.)


Etc.

GHOUALI Samir

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