ISSN 0335.3931
normalisation X50-109
frangaise
Décembre 1991
Management de projet
Recommandations pour I’analyse et
la modélisation graphique d’actions et
son utilisation pour une meilleure
communication entre les acteurs
d’un projet
Aitiographie
E: Project Management — Recommendations for the analysis and the graphic
modelling of actions and its use for better communication between the
project participants — Graphic etiology
D: Projektsfdhrung — Empfehlungen fUr die Analyse und das Verleihen
plastischer Aussehen der Aktionen und seinen Gebrauch fur bessere
Kommunikation zwischen den Projektteilnehmern — Graphische Atiologie
Fascicule de documentation publi¢ par I'afnor en décembre 1991.
correspondance
Ala date de publication du présent fascicule de documentation, il n’existe pas
de travaux européens ou internationaux sur le sujet.
analyse
descripteurs
Le présent fascicule de documentation présente les principes de I'aitiographi
Cette méthode de modélisation graphique d’actions est utilisable comme out
de communication ou d’analyse au cours d'un projet
‘Thésaurus International Technique : gestion de projet, modéle, graphique,
analyse, ingénierie.
modifications
corrections
édité ot dtfusé par association frangaise de normalisation (afnon) tour europe cedex 7 92089 paris la défense — tél, :(1) 4291 55 55,
afnor 1991
@afnor 1991 1 tirage 91-12Management de projet et aitiographie AFNOR Z90B
Membres de la commission de normalisation
Président : MVILLEMAIN
Secrétaire : MDENIS—AFNOR
ELDIN
GONSON
LE BISSONNaIS
MINANA,
VENISSE
VILLEMAIN
ye cet
THOMSON CSF
AFITEP
UNIVERSITE D’ANGERS.
ime—3- % 50-109
Sommaire
Page
Avant-propos 3
1 Objet 4
Dom:
e d'application
Références normatives
Définitions
Mise en ceuvre de la méthode ..
Présentation des schémas ..
‘Types d'applications .
eran eon
Implication du présent fascicule de documentation
Annexe A Exemples de cellules
Annexe B Bibliographie et adresses utiles : woe 19
Avant-propos
Le développement actuel en nombre et en importance des projets, eux-mémes générés & I'intérieur de
programmes prospectifs plus vastes, implique l'usage de méthodes de conception et de gestion de plus
en plus rigoureuses. Mais a difficulté de communication des impératifs de ces projets aux divers parti-
cipants et celle d'un dialogue constructif entre eux s‘accroit dans le méme temps. Le présent fascicule
de documentation propose l'utilisation d'une méthode graphique d'aide a 1a fois & la conception initiale
des projets et & leur mise jour, a la communication aux intéressés, et 4 la planification des projets.X 50-109 -4-
1 Objet
Le présent fascicule de documentation est un guide a I'usage des participants & un proje
Vouvrage, maitres d’ceuvres et exploitants.
Il présente :
— les principes généraux de la méthode,
— les principales recommandations d'utilisation,
— des exemples d'application de cette représentation dans la ge
i maitres de
2 Domaine d’application
Le présent fascicule de documentation s‘adresse & toute entreprise ou administration ayant & dévelop-
per des projets de type industriel, informatique, organisationnel ou autres.
3. Références normatives
X 50-105 1991 Le management de projet : concepts.
Vocabulaire de gestion de projet — AFITEP — Ed. AFNOR 1989.
4 Définitions
4.1. Aitiographie
Technique de schématisation pour représenter graphiquement les actions, selon leurs constituants,
n (de aitia = cause et
leurs moyens et leurs produits, quelle que soit |a complexité de leurs interact
grapho = j'écris).
Tout concept ou réalité identifiable apparaissant comme cause ou effet d'une action.
43 Sc
a aitiographique
Représentation de tous les éléments entrant dans un sujet, & partir de cellules élémentaires liées entre
elles, visualisant de fagon claire et non ambigde un enchainement d'actions, chaque élément étant & la
fois cause de ceux qui le suivent et effet de ceux qui le précédent (on dit également «schéma de
causalités»).
4.4 Cellule élémentaire (voir annexe A.0.1)
Représentation appliquable & n‘importe quelle action. Elle comporte obligatoirement, autour d’un
rectangle figurant l'intérieur de I'action, d'une part, des éléments périphériques passifs amont : une
entrée dite «le constituant», et aval, une sortie dite «le produit» et, d’autre part, un élément
périphérique actif lateral : 1e moyen, qui est le moteur de l’action.
Par ailleurs, ces divers éléments pris individuellement peuvent étre multiples.
Lrcintérieur» de l'action est fait d’actions plus détaillées ou «sous-actions». De plus, toute action
posséde une situation espace-temps qui lui est propre.—5- X 50-109
45. Cellule centrale d’un sujet
Application d'une cellule élémentaire & un sujet donné, en particulier & un projet, ce qui permet d’en
er provisoirement :
— es limites amont et aval (objet) et latérales (moyen),
— Ia liste des sous-actions internes au sujet,
— Ia situation lieu-époque.
4.6 Cellule globale d’un sujet
Apras étude d’extension du sujet 4 l'amont et a l'aval (voir 4.8), on peut repousser les limites de ce
sujet. Celles-ci sont alors fixées par une cellule dite «globale» qui résumera la structure de base du
travail du projet telle qu'elle apparait en planification opérationnelle (voir annexe A.0.2).
4.7 Composantes, ou sous-éléments, d’un élément
Concepts ou réalités internes & un élément donné tels que la réunion des sous-éléments reconstitue
élément.
4.8 Réseaux
itiographiques
lis sont de trois sortes :
Les réseaux «origine et destination» schématisent soit
—le développement des éléments passifs : l'objet (1° principe de développement, dit «en ligne»)
(voir annexe A.1),
— le développement des éléments actifs : le moyen (2° principe de développement, dit «en surfacen)
(voir annexe A.2).
Les réseaux «internes» schématisent
— le développement des sous-actions du sujet a des niveaux de détail croissants : zéro, un, deux... (3°
principe de développement, dit «en profondeurm) (voir annexe A.3).
Les réseaux «analyse des moyens» schématisent soit :
le développement des composantes du moyen de faire (4° principe de développement, dit «en
épaisseur) (voir annexe A.4),
— le développement des composantes du moyen de faire-faire (5° principe de développement, dit «en
6lévation») (voir annexe A.B).
5 Mise en ceuvre de la méthode
5.1 Contexte général d’un projet ou programme
Un réseau de cing cellules composé de la cellule centrale et de quatre cellules explicatives de la
provenance et de la destination des éléments périphériques permet de situer d’embiée le contexte
général du sujet, c’est-a-dire ses raisons d’étre en amont et ses finalités en aval (réseau dit «de niveau
1») (voir annexe A.2).
C'est la réponse a la question : pourquoi ce projet ?X 50-109 —6—
5.2. Présentation générale du sujet a traiter
Une cellule globale permet de représenter le sujet a traiter : objet et moyens de faire ot de faire-faire,
lieu et époque. Mais cette cellule n’est plus limitée & la seule cellule centrale. Elle intégre les cellules
obtenues par les développements en ligne et en surface, considérées comme faisant partie du sujet.
Crest une cellule de delimitation du sujet (voir annexe A.2). C’est la réponse & la question : quel sujet ?
5.3. Présentation interne du projet
Le projet, habituellement représenté par une liste d’objectifs ou par une arborescence du type structure
de base de travail, apparait ainsi comme un réseau de cellules homoganes dites de «niveau 1» repérées
par un chiffre (voir annexe A.21, puis chacune des cellules peut faire l'objet de réseaux de detail de
niveaux successifs repérés par le nombre de chiffres des sous-cellules homogénes correspondantes
(voir annexe A.3).
5.4 Analyse de I'adaptation des moyens
Les réseaux d'analyse des moyens permettent de présenter les différentes composantes du moyen de
faire, identifiées par des verbes terminés en «oir». Les quatre principales composantes le plus
communément utilisées rendent compte des aspects :
— physique : le pouvoir-faire et le faire-mouvoir correspondant a identification et la présence des
moyens humains et des équipements mis & disposition de I'action,
—volontaire : le vouloir-faire direct par la volonté des exécutants ou indirect par les ordres recus,
— cognitif : le savoir-faire de connaissances, compétences et méthodes nécessaires,
—rationnel : le devoir-aire de l'action c’est-a-dire les finalités immédiates définissant le produit de
action.
Le moyen de faire-faire est analysé en paralléle. On remplace alors le mot «faire» par «faire-fairen.
Crest la réponse & la question : qui fera et qui fera faire ce projet ?
5.5 Obtention des informations pour la schématisation
On peut procéder, soit & partir:
— d'un texte initial traduit en schémas avant de conduire des réunions de groupe,
— d'une structure de base du travail établie en groupe,
— des entretiens individuels.
Dans ce dernier cas, chaque participant expose ses responsabilités dans le projet et explicite ses
interfaces, avant que toutes les responsabilités ne soient reliées entre elles dans un schéma établi en
réunion de groupe.
On utilise ainsi toutes les compétences des participants du groupe.
5.6 Maitrise de la mise @ jour
Chaque modification demandée verbalement doit étre exprimée schématiquement. La nouvelle
proposition ne se subsitue pas généralement a I'ancienne mais provoque son enrichissement.
Les conséquences de tout changement volontaire ou aléatoire apparaissent de fagon évidente.j= X 50-109
6 Présentation des schémas
Format a titre indicati
— des schémas généraux de format Ad ou proche,
— des schémas détaillés de format A1 ou proche.
Informatisation :
— par logiciels graphiques permettant, éventuellement, une projection sur grand écran.
7 Types d’applications
En gestion de projet l'aitiographie s’applique utilement :
— & a définition de 'ouvrage pendant la période de gestation ou les concepts généraux de finalités
de l'ouvrage sont difficiles bien cerner puis pour I’établissement du cahier des charges fonctionnel
et, éventuellement, pour préciser certaines spécifications détaillées, dans ses finalités d’exploitation :
usage, estime et prestige attendus,
— A l'ceuvre pendant sa période de conception car elle facilite 1a communication entre les divers pa
cipants : ingénierie, entreprises, fournisseurs, prestataires divers, dans ses finalités d’exécution : effi-
cacité, qualité et gestion optimale,
— a l'exécution de I'ceuvre en permettant une communication efficace entre les divers intervenants,
& la gestion du projet lui-méme en facilitant les relations entre mattre de l'ouvrage et maitre
d’couvre dans leurs directions de projet respectives, l'ensemble des schémas devenant un instrument
cartographique de gestion et de direction du projet,
— a lexploitation de l'ouvrage et a la réalisation des objectifs recherchés par Iexploitant.
7.1 Planification
A chaque phase, la présentation de la structure du projet selon une logique d’espace (spacialisation)
permet de saisir sans ambiguité ce que I'on doit planifier. L’aitiographie permet, en particulier, de
vérifier la cohérence des objectifs ou objets de la structure de base du travail. Elle fait apparaitre la
logique de définition de 'ouvrage depuis la conceptualisation jusqu’a l'exploitation pour toute la vie du
projet dans le cadre éventuel d’un programme plus global.
Pour chaque phase secondaire du projet elle permet la vérification de la pertinence des réseaux PERT
habituels, des interfaces d’entrées-sorties, ainsi que des plannings de détails concernant l'avant-vente,
Kaprés-vente (exploitation maintenance et logistique) et le retour-vente (maintien de la clientélel.
Les principes de développement les plus souvent utilisés sont les trois premiers : «en ligne», «en
surfacen, «en profondeur.
7.2. Projets informatiques
Lutilité essentielle de I'aitiographie réside dans la possibilité de mise a plat du processus a informatiser
pour les divers modules de traitement de l'information. Cette visualisation permet de distinguer sans
confusion possible l'information circulante que l'on traite, de l'information de position par laquelle on
traite la précédente (banques de données, par exemple).x 50-109 —8—
7.3. Communication
Toute forme de communication ou formation interne ou externe a l'entreprise concernant le projet est
facilitée par les propriétés de visualisation cartographique de I'aitiographie. On peut montrer I'intérét
d'un projet ou d'un programme et y intéresser un public important. On peut accepter et rendre positif
tout dialogue avant, pendant et aprés le projet.
UI faut noter que tout nouveau venu dans un projet en cours peut se situer rapidement et passer
action sans période de flottement. Enfin explication des processus de communication eux-mémes
peuvent étre visualisés utilement (application fréquente du quatrieme principe «en épaisseum).
7.4 Capitalisation du savoir
La présentation possible d'un sujet & tout stade de synthése ou d’analyse désiré permet un
enregistrement de tous les sujets traités sans codification préalable astreignante.
Par contre, les repérages des cellules en disposition «gigogne» permettent une recherche immédiate
dans toute partie du sujet.
Les qualité de la méthode (adaptabilité, souplesse) permettent des mises a jour fréquentes soit par
Evolution de chaque cellule elle-méme, soit par évolution des composantes internes de chaque cellule.
7.5 Plan qualité
La représentation de l'ensemble du projet permet au plan qualité d’exprimer ce qui fait sa spécificité
C'est-a-dire vérifier & tout moment {a satisfaction du besoin, Chaque intervention des services de la
qualité (mesure, décision, action aprés décision), peut étre prévue et enregistrée aprés exécution. Une
monographie des interventions de la qualité peut donc se constituer au fur et & mesure de I'exécution
du plan. Le cinquiéme principe «en élévation» rend ici de grands services, en particulier, dans
expression claire de la volonté du maitre de I'ouvrage.
7.6 Applications quantitatives
La méthode décrite ici ne comprend que ses cing premiers principes de développement qui restent
qualitatits.
Ses prolongements quantitatifs permettent la visualisation des tendances et mesures, physiques ou
économiques, aboutissant & la modélisation et la simulation,
8 Implication du présent fascicule de documenta’
Prérequis nécessaires a l'utilisation de la méthode :
— pour les utilisateurs de schémas : quelques heures de documentation générale ou de présentation
de la méthode pour une bonne compréhension des symboles et de leur usage,
— pour les concepteurs de schémas : quelques semaines de formation sur des cas concrets dans la
discipline choisie,
— pour les réalisateurs de schémas : quelques mois de familiarisation a I'usage des logiciels graphi-
ques et & leur application a l'aitiographie ainsi qu’a leur présentation aux intéressés.—9— X 50-108
Annexe A
Exemples de cellules et de réseaux
AO Types de cellule
A0.1 Cellule élé
jentaire et cellule centrale
a) La cellule élémentaire d'une action quelconque présente comme suit les quatre éléments essentiels
de cette action
effet :
causes passives :
le produit
Te constituant
sous-actions
8 = | = causes actives: tL é
Je moyen
Figure A.1 : représentation standard d'une action par une cellule élémentaire
Les causes d'une action sont nécessairement divisées en deux sous-ensembles
— les causes passives dites «le (ou les} constituant(s)»,
— les causes actives dites «le (ou les) moyen(s}n.X 50-108 —10—
La cellule centrale d'un sujet : quels sont les «éléments» qui entrent dans un sujet, lui-méme identifié &
une action, que nous devons arranger de nouveau selon une logique de cheminements ? Par exemple,
pour le sujet «édaction d’un rapport limité a son exécution». Ce sont :
— la situation de action : 'époque et le lieu :
— objet de l'action, c'est-a-dire :
avant I'action : de quoi l'on part ? Par exemple, des informations et des consignes. Ce sont les
éléments «constituants»,
- aprés action : 8 quoi l'on arrive ; par exemple, & un rapport (ou plusieurs). C'est «le produit» ;
— le moyen d’exécution de l'action ; par exemple, un ingénieur et un ordinateur. C'est une personne
ou un équipement ou l'ensemble des deux. Comment arranger ces éléments ? En donnant & chacun
une place stable dans un dessin :
- d'abord nous situons I'action dans un champ représenté par un rectangle tireté,
- puis objet est représenté
* par ses éléments constitutifs & 'amont,
* par son produit 4 aval,
* par un rectangle encore vierge qui répond ultérieurement & la question «comment ?»,
- ainsi que le moyen considéré a [état présent (donc en train de faire) par un élément placé
latéralement au rectangle central,
enfin, la situation est mentionnée par un rectangle situé au commencement de action et,
éventuellement, un autre rectangle a la fin de l'action,
Le dessin obtenu est la cellule «centrale» du sujet ainsi tradult (voir figure A.2).
(ot)
semaine
(quand )
1
“N" chapitres ;
- ébauche
oad) - rédaction
— “correction
information
(fond ) (comment )
Figure A2 : représentation de la cellule centrale d'un sujetie X 50-109
A.0.2 La cellule globale du sujet
Le projet pris dans sa totalité peut ne pas se limiter & Ia seule exécution d'un rapport mais concerner
également sa conception et son utilisation.
De plus, le moyen (ici ingénieur) peut nécessiter une mise a disposition et une réaftfectation.
Aussi la cellule centrale étendue se transforme dans ce cas en une cellule globale, qui sera le point de
départ du «projet» et donc de la structure de base de travail appelé organigramme des taches en
planification,
Par exemple, on peut avoir le projet suivant (voir figure A.3).
CAT PROJET DE RAPPORT
peraceg acl action globale )
services centraux
$1aSn
I
1
semaines I
|
I
|
1
1L-préparation
2-exécution
3-utilis
4-mise a disposition
d'un ingénieur
S-nouvelle affectation
de Vingénieur
informations
nécessaires
Figure A.3 : représentation de la cellule global
du sujet
Il arrive que, méme aprés que le sujet ait été ainsi élargi et ses limites clairement fixées, on désire
explorer l'environnement du sujet par d'autres cellules connexes (par exemple, on pense a la remise 2
jour ultérieure du rapport). Le réseau ainsi constitué «hors sujet» est dit de «niveau O»,X 50-109 -—2—
A.1 Réseau de développement de l'objet — Développement «en ligne» — Premier principe de
développement
A partir de la cellule centrale qui consiste & exécuter le produit, on développe en amont ou en aval les
ulimites de visibilité» de la vie du produit.
Ainsi, on représente dans une cellule n° 1 la provenance des éléments constituants. Car il a bien fallu
les mettre a disposition de I’exécution par une action préalable de préparation.
Puls on représente dans une cellule n* 3 utilisation qui est faite du produit.
Notons que
— les moyens de préparation, d'exécution et d'utilisation sont supposes, ici, différents,
— Ia situation de l'action de base est étendue,
— le champ de l'objet a augmenté, c'est devenu le domaine de l'objet.
Le fait d'articuler des éléments «amont» qui sont en quelque sorte des «causes», avec des éléments
caval» qui sont eux-mémes des «effets», justifie le néologisme «aitiographie» (de aitia = cause). Ces
trois cellules en série constituent un début de «réseau» (voir figure A..).
Etablissement d’un rapport
e------ ee e----- --
|-PREPARATION 2-EXECUTION 3-UTILISATION
ot oi] (action centrale ) [_ od on
quand ‘quand quand quand
1
I
|
Gay - yt ts
Figure A.4: développement en ligne de l'objet
e----—23— % 50-108
A2 Réseau de développement du moyen — Développement «en surface» — Deuxigme
principe de développement
A partir de la méme cellule centrale, on développe la «visibilité» du probleme selon le moyen : dou
vient le moyen (ici l'exécutant du rapport), ol ira-t-il aprés exécution du rapport ? D’ou deux cellules :
—n° 4: mise & disposition du moyen,
— n° 5 : nouvelle affectation du moyen.
Ces nouvelles cellules et le moyen lui-méme ont un champ qui constitue le domaine du moyen, de
nature essentiellement différente du domaine de l'objet. Si l'on arréte Ia la description du probleme, la
limite extérieure de l'ensemble des deux domaines constitue la frontiére du sujet pris en compte et du
non-sujet qui ne l'est pas.
Ces cing cellules forment un «réseaun aitiographique. Celui-ci est dit de niveau 1. Elles caractérisent un
double développement «en ligne» et «en surface» (voir figure A.5).
Etablissement d'un rapport
@------ oe e-------
1-PREPARATION, 2-EXECUTION 3-UTILISATION
ob ob (action centrale) [ob
|
S-REAFFECTATION
ot
“quand
pau
1
besoin igénicur mis exécutant exécutant
a disposition experiments réaffocts
' 1 I !
1 1 I '
\ 1 1 !
Gays -- Gerd
jéveloppement du sujet «en surface» (cellules 4 et 5)
Figure A.50-109 —u4—
3 Développement «en profondeur» — Troisime principe de développement
Nous n’avons pas expliqué, dans la cellule centrale, comment s‘exécutait I’action.
Or, on ne peut expliquer comment se fait une action qu’en donnant la liste des actions de moindre
importance qui la constitue. Disons des «sous-actions»
Dans un premier temps, lister les sous-actions relatives a la cellule n° 2 dans le rectangle laissé blanc &
cet effet et repérons-les par deux chiffres.
Par exemple:
#21: ébauche du rapport,
* 22: rédaction,
+ 23 : correction.
Dans un deuxiéme temps, articuler ces sous-actions en un sous-réseau. Nous obtenons ici un réseau de
niveau 2 composé de sous-actions en série.
Nous pouvons positionner ce sous-réseau au-dessous de la cellule centrale et dans le méme champ
(voir figure A.6),
21-€bauche
22-r6daction
23-correction
Figure A.6 : développement «en profondeur» (cellules 21, 22, 23) —
Cellule de niveau 1 et sous-réseau partiel de niveau 2, relatif a a cellule centrale156 - X 50-109
A4 Développement «en épaisseur» — Quatriéme principe de développement
Supposons que le moyen de travail soit constitué d'un poste de travail sous sa forme classique
homme-machine. Nous pouvons nous intéresser au poste de travail dans son ensemble, sous la forme
d'un moyen de faire global comme précédemment, mais nous pouvons aussi nous intéresser
séparément a I'homme et a la machine. Ce qui peut, par ailleurs, nous conduire & prendre en compte
Vadaptation homme-machine. Dans ce cas, I’élément poste de travail sera décomposé en trois,
«sous-éléments» obtenus par soustractivité et tels que leur réunion reconstitue le tout : I'homme, la
machine, leur adaptation.
On peut également isoler des sous-¢lements entigrement abstraits comme la volonté de I'homme & son
poste de travail ; laquelle fait partie sans conteste du sous-éléments «homme».
Nous pouvons alors schématiser lorigine, la modification dans I'action centrale ou la réutilisation de
toute partie concréte ou abstraite du moyen de faire & laquelle nous nous intéressons.
Ainsi chacun des éléments (en particulier le moyen d’exécution) entrant dans I’action centrale, ou dans
toute autre action, peut étre décomposé en sous-éléments, par exemple :
— un ingénieur a un «pouvoir-fairen, Iui-méme et I'équipement dont il dispose,
— puis un «vouloir-faire», qui est son planning & court terme,
— ila aussi un «savoir-fairen constitué de ses compétences, de sa méthode,
— un «devoir-fairen qui est le cahier des charges du rapport.
Ces sous-éléments peuvent se dessiner sans analyse de leur provenance en les rattachant au centre
d'action par des symboles spécifiques comme suit (voir figure A.7).
Savoir-faire Vouloir-faire Pouvoir-faire
Figure A.7 : sous-éléments du moyen «ingénieurm décrivant des composantes
appartenant au «moyen de faire»X 50-108 — 6
Si au fieu d'un développement limité aux sous-6léments du moyen, nous développons les
sous-domaines de chacun des sous-éléments qui le composent, nous obtenons une description trés
fouillée de celui-ci (voir figure A).
Le repérage de ces sous-élements et des actions descriptives de leurs provenances est précédé de la
lettre «m» pour éviter toute confusion avec l'analyse des actions propres au projet Iui-méme. Par
exemple «m2.2» est la deuxidme cellule du moyen 2. Elle décrit fa provenance du planning, expression
du vouloir-faire de l'ingénieur.
Cellule n° 2 — Exécution du rapport
composantes du moyen de faire
sous-domaines
igure A.8 : provenances de quatre sous-éléments du moyen m2 «ingénieur»Se X 50-109
AS Développement «en élévation» — Cinquiéme principe de développement
Si toute action implique nécessairement un moyen direct dit moyen de faire, elle implique aussi un
«moyen indirect» de direction ou gestion dit «moyen de faire-fairen.
Si l'on désire I'expliciter on le représente latéralement aux cellules d'action, mais sur le c6té supérieur
de chacune des cellules intéressées.
Deux cas se présentent, ils concernent :
a) les actions intervenant sur l'objet, quelque soit le niveau. On complete alors les schémas
développés selon les trois premiers principes. Le repérage des actions correspondantes se fait & la
suite des précédentes. Mais elles sont placées & part dans la partie supérieure du centre d'action (voir
figure A9).
tC temas Fy
2
24 planifcation |
eo
forme oleh ce a apport
et fond Fae exécut
Bédaction
23 conection
Figure A.9 : cellule centrale du sujet avec sous-actions concernant
Te umoyen de faire-faire» et le «moyen de fairenX 50-109 — 68 —
b) L’analyse ou la provenance des éléments ou sous-éléments du moyen de faire-faire lui-méme.
On procéde comme précédemment dans un développement en épaisseur selon le quatrigme
principe de développement. Les composants du moyen de faire-faire sont analogues & ceux
propres au moyen de faire, mais la compréhension des concepts qu'lls recouvrent est beaucoup
plus large (voir figure A.10).
Devoir-faire-faire Savoir-faire-faire Vouloir-faire-faire Pouvoir-faire-faire
4
Figure A.10 : sous-éléments du moyen «direction et gestion»
décrivant des composantes appartenant au «moyen de faire-
Si !'on désire développer chacun des sous-domaines du moyen de faire-faire, on procéde comme
pour ceux du moyen de faire (voir figure A.8). Mais on remplacera la lettre «m» par la lettre «M»,—19— X 50-109
Annexe B
Bibliographie et adresses utiles
«Vocabulaire de gestion de projet» — AFITEP/AFNOR — 1989.
«La planification opérationnelle : objectifs, méthodes et métiers de la planification de projet» — AFNOR
— 1991.
«Le management de projet : principes et pratique» — AFITEP — Ed. AFNOR — 1991.
X 50-108 «Le management de projet : concepts» — Aodt 1991.
Association Frangaise des Ingénieurs et Techniciens d'Estimation, de Planification et de Projets —
AFITEP, 3 rue Francaise — 75001 PARIS.
Institut de Méthodologie Fondamentale — IMF, 6 villa St Symphorien — 78000 VERSAILLES.