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ISSN 0335-3931 normalisation X 50-107 francaise Décembre 1991 Management de projet Certification du personnel en maitrise de projet E: Project management — Certification of project management personnel rojektsfuhrung —Certification vorn Projekt Management Personal Fascicule de documentation publié par!’afnor en décembre 1991 correspondance Ala date de publication, il n'y a pas de correspondance internationale et euro- péenne. analyse descripteurs Ce fascicule de documentation présente un systéme de certification du person- nel en maitrise de projet. Thésaurus International Technique : gestion de projet, personnel, qualifica- tion. modifications corrections dite et ditfusé par association frangaise de normalisation (afnor), tour europe cedex 7 92049 paris la défense —tal.: (1) 42.91 5555 ‘afnor 1991 @afnor 1991 1 tirage 91-12 Gestion de projet AFNOR Z90E Membres de la commission de normalisation Président : MLE BISSONNAIS Secrétaire : MDENIS—AFNOR M BEGUINOT ‘TRANSMANCHELINK M BELICAR Ecole Supérieure de Commerce de Marseille Provence M cAUPIN Ao M CHAUVEL Institut Francais du Pétrole M — COLOMBAIN PIC Ingénierie M_— DESTORS 7 M ESTOUP AFITEP M GARNIER Ecole des Mines de Paris M GIARD AE —Paris 1 M_— GONSON ‘Thomson CSF M GUILLAUME CAPSESA Mo HENIN ASITER mM soLy cecos M KOCH socoD PME M — LEBISSONNAIS —AFITEP M LEROY IE de Lille M_—_LERVILLEANGER Ecole Supérieure de Commerce de Paris MLETELUER SPIE Batignotles M_— MAISONNEUVE —Cabinet Maisonneuve M MINANA M = MONTASTRUC © —TECHNIP ™ — MaRoz SsGTe M PAGERIE Aérospatiale M PIGEYRE BEICIP M QuUINiO TECHNIP MVILLEMAIN Institut de Méthodologie Fondamentale —3- X 80-107 Sommaire 0 Introduction ... 1 Objet Domaine d’application 2 3 Définitions 4 Définitions des compétences requises 5 Systeme de certification 5.1 Certification initiale 5.2 Actualisation de la certification 5.3 Procédure de certification 6... 6 Organisme de certification Annexe A A. Connaissance générale des projets .. A.2 Connaissances en planification opérationnelle 9 A.3 Connaissances en évaluation — Estimation ...ummnnn u A.4 Connaissances en maitrise des couts (ou cottenance) 3 Annexe B Procédures de certification 16 Annexe C Renseignements pratiques 23 X 50-107 —4- 0 Introduction Motivation du document La notion de projet devient de plus en plus générale et actuelle ; lefficacité et la qualité de la gestion des projets dépendent étroitement de 'organisation des entreprises, mais également de la qualification des personnels qui la pratiquent. Le besoin de personnels qualifiés est d’ailleurs largement ressenti aussi bien au niveau national qu’au niveau international et accentue leur mobilité. La qualification des entreprises doit donc aller de pair avec celle de leurs employés, individuellement. Cette qualification est en outre rendue nécessaire par la libre circulation des personnes prévue pour jan- vier 1993 en Europe. Le présent document a d'ailleurs été élaboré conformément aux réflexions en cours dans divers orga- nismes de plusieurs autres pays européens et américains, qui ont procédé a des démarches semblables ot utilisé les mémes criteres. 1 Objet Le présent document et ses annexes définissent les compétences exigibles des personnels affectés a la gestion des projets et les procédures a respecter pour la certification. 2 Domaine d’application Le document concerne les personnes impliquées dans la gestion de tous les types de projets, tels que définis & l'article 3 du fascicule de documentation X 50-105 de I'AFNOR, quelles que soient leur dimen- sion et leur durée. Le terme «gestion de projet» s‘entend pour toutes les fonctions couvertes a l'article 6 de ce méme fasci- cule. ants : «certificat de compétencen, «syst8me de certification», «organisme de certification», corganisme de controlen, «demandeur», sont celles données par la norme EN 45013. NOTE : on entend — par qualification, l'ensemble des compétences acquises par une personne, ensemble constitué de ses connaissances, expérience, formation et habileté dans le domaine de la gestion de projet ; — par certification, l'ensemble des procédures conduisant a I'attribution d'un certificat de compé- tence. 4. Définitions des compétences requises Conformément aux définitions données dans le fascicule en référence, les compétences nécessaires a la maitrise complete d'un systéme de gestion de projet comportent la connaissance : — des problémes techniques généraux de l'environnement dans lequel se déroule le projet, — des principes d’organisation et d’environnement des projets en général (domestiques et a lexpor- tation), — des techniques d'analyse des projets et de leur planification, — des techniques d’évaluation économique et d’estimation des investissements, — des techniques de maitrise des colts (cottenance). ee X 50-107 Le premier point, ci-avant, est spécifique & chaque secteur industriel et ne saurait étre certifié de fagon globale. Les quatre points suivants, par contre, sont communs & tous les types de projets et les connaissances requises sont décrites dans les articles A.1 4 A.4 de I'annexe A. Le niveau d‘approfondissement exigible pour chacun de ces sujets doit étre précisé par le contenu des ouvrages mentionnés dans des références bibliographiques établies par l'organisme de certification et par les annales des examens déja passés. Dans la pratique, a plupart des techniciens travaillant dans le domaine de la gestion de projet n’exer- cent que l'une des trois techniques rappelées ci-dessus. La certification doit donc permettre de distin- guer les personnels spécialisés dans I'une de ces trois techniques et ceux qui peuvent maitriser ensemble de la gestion des projets, ces derniers devant étre susceptibles d’un apport personnel dans ce domaine. 5 Systéme de certification 5.1 Cer ci le En conséquence de article 4, la procédure permettant de certifier ensemble des compétences définies doit prévoir les étapes suivantes — une compétence technique des demandeurs, préalablement établie sur dossier, sur la base, soit de leur expérience, démontrée par une pratique suffisamment longue de la fonction, soit de diplomes reconnus dans la profession, — une connaissance générale des projets et une connaissance particuliére de chacune des spécialités, constatées par des examens écrits ou oraux, organisés par un organisme de contrdle agréé et validés par l'organisme de certification, selon la procédure indiquée. La réussite a I'examen de connaissance générale et a un examen de spéci d'un certificat de compétence dans ladite spécialité.. La réussite 4 l'ensemble des quatre examens, suivie de la présentation @ un jury désigné par Yorganisme de certification d'un travail original, dans le domaine de la gestion de projet, conduisent & la délivrance d'un certificat de compétence en maitrise de projet. lité permettent 'acquisition 5.2 Actualisation de la certification Lévolution rapide des techniques de gestion de projet nécessite une actualisation permanente. Le systeme de certification doit prévoir une procédure d'actualisation compatible avec activité professionnelle des personnes certifides. 5.3 Procédure de certification L’annexe B, ci-aprés, propose une procédure de certification conforme aux exigences ci-dessus. 6 Organisme de certification Le systéme de certification ainsi défini doit étre administré par un organisme de certification respectant les exigences de la norme EN 45013 et les exigences complémentaires définies par le présent fascicule de documentation. NOTE : 'organisme de certification est un organisme national sans but lucratif, qui n’est pas impli- qué directement dans la formation du personnel de gestion de projet et qui est reconnu comme représentatif de la profession, X 50-107 —6— Annexe A A1 Connaissance géné le des projets AA Structure de entreprise — Principales fonctions de I'entreprise : - administration, + finance, “R&D, - inggnierie, - marketing, - vente, - construction, - production ; —réles respectifs et interfaces ; — «projet d’entreprisen, — processus de motivation et productivité : - influence sur les codts et délais ; — aspect international des projets : - sélection des marchés, - implantations locales, ete. A.1.2 Organisation des projets — Différents types d’organisation de projets : - higrarchique, - matricielle, par «task-forcen ; - avantages et inconvénients : - interprétation des organigrammes fonctionnels ; — insertion et efficacité de la maitrise de projet dans ces différentes structures ; — phases d'un projet ; — constitution d'une équipe de projet et son articulation avec les structures fonctionnelles ; — directives de projet et procédures : - plan directeur de projet, - procédures internes et externes. -7- X 50-107 A1.3. Opérateurs d'un projet — Maitre de rouvrage : — maitre d'ceuvre ; — ingénierie ; — entrepreneur ; — consultant ; — divers types de contrats qui peuvent les lier (clé en main, prix maximum garanti, etc.) ; — taches et responsabilités respectives dans les divers cas ; — aspect juridique des relations ; — documents précontractuels - appel d'oftres, - conditions générales, - spécifications, + lettre d'intention, etc; — documents contractuels et les clauses principales : - garanties — cautions — assurances — taxes — pénalités — réclamations, - responsabilité et transfert de propriété, - modifications et avenants ; — position et réle de la maitrise de projet chez les divers opérateurs ; — provisions et aléas & prendre en compte par les uns et les autres dans les divers cas ; — intégration des taches d’étude, d’approvisionnement et de travaux dans un processus continu de maitrise de projet. Ald Ques ns économiques et financiéres — Investissement et intéréts - intéréts composés, amortissements, cout du temps ; —colit global ; — actualisation et comparaison des valeurs actuelles d’un méme bien selon les dates d’acquisition et d'utilisation ; —seuil de rentabilité et principaux critéres de rentabilité —trésorerie : comment la maitrise de projet doit en tenir compte, son influence sur les résultats — choix entre achat, crédit-bail, location ; — mode de paiement + comptant (quand et quel échéancier 7), - crédit documentaire, - orédit bancaire ; — montages financiers ; opérations a crédit : crédit acheteur et crédit fournisseur, role de la COFACE, des banques, des accords inter-états ; — problémes fiscaux ; — problémes de compensation. X 50-107 —8— rie AAS Questions diingé — Divers documents d’ingénierie : - forme, contenu et usage dans la maitrise de projet ; — problémes de codification et de découpage de l’ouvrage et de I'ceuvre : - organigramme des taches et niveau utile d’analyse pour les colits et délais ; — definition des prestations : fiches programme, fiches de taches ; — analyse du risque propre & l'ingénierie ; — modifications : raisons, modalités et conséquences sur les téches de la mattrise de projet ; divers degrés de gravité ; méthodes pour la maitrise des modi — assurance de la qualité de l’ingénierie ; — poids des contraintes externes : sdreté, environnement. A.1.6 Questions a’ — Appel d'oftres, réquisition et spécification ; — marchés libres et marchés obligés + politique d’achat, - achats a 'étranger : part francaise, part étrangére, problémes de pavillon ; —interprétation des offres et de leurs conditions : options, conditions de paiement, clauses de révision et de pénalité, etc. ; — influence des conditions de livraison sur les coats et les délais : - transport, emballage, mode, lieu, etc. ; — conditions de réception et réclamation : - garanties réciproques, transfert de propriété ; — assurance de la qualité des approvisionnements ; — analyse des risques liés aux approvisionnements. A.1.7 Questions de travaux — Marchés de travaux ; = génie ci + rOle de la maitrise de projet dans chacune de ces phases ; il, montage, essais : — administration des chantiers ; — problémes liés aux travaux a I'étranger : - expatriation, localisation, adaptation aux usages, etc. ; — analyse des risques propres aux travaux sur sit — temps de travail normal et supplémentaire ; — méthodes de mesure de I'avancement physique sur les chantiers ; — assurance de la qualité des travaux. —9- X 50-107 A.1.8 Controle de projet — Planning et budget — indicateurs ; — rapports périodiques — tableaux de bord ; — détermination des provisions pour aléas (codts et délais) ; — retards et écarts : - cause et traitement ; — concept de gestion intégrée de projet (domaine d'application, objectifs et réalité).. ‘A.1.9 Apport de I'informatique — Configuration d'un syst8me informatique (micro, mini, systémes centralisés) : - avantages et inconvénients ; — notion sur les langages et progiciels utilisés couramment en ingénierie de coat. Termes usuels ; — banques de données ; — exemples d’applications et limites. A110. Notions générales — Connaissance générale du glossaire ; — conversion systéme métrique/mesures anglaises courantes ; —notions élémentaires de statistiques et probabilités (moyenne, médiane, fractile, écarts, distribution, combinaisons, permutations, etc.) ; — relation codt-délai et optimisation : - analyse mathématique et non mathématique ; critéres de choix ; — notions sur les problémes et méthodes de l'analyse de la valeur ; — processus de prise de décision. A2 Conn ances en planifica A2.1 Objectifs de la planification 22 Planification en fonction du déroulement du projet — Phase exploratoire ; — avant-projet, proposition ; — realisation ; — historique. A23 Planification selon les intervenants — Maitre d'ceuvre, maitre de 'ouvrage, entrepreneur, ingénierie ; —conséquences de la planification sur le résultat d'une affaire. X 0-107 — 0 A.24 Les concepts a traiter — Buts, objectifs, objets ; — étapes, événements, taches ; durées, marges ; — moyens, ressources, charges ; — dates, déla — liaisons, contraintes, etc. A25 Métiers de la planification — Conception : - animation et travail de groupe, adéquation besoin-solutions ; — analyse: - organigramme technique et organigramme fonctionnel, analyse logique, temporelle, quantitative, économique : — rédaction : - description, représentation graphique, programme prévisionnel ; — controle - avancement, = tableaux de bord, - rapports et mesures correctives ; — modélisation - planning standard, - traitements informatiques, - modélisation et simulation ; — coordination : - diffusion des documents, - retour d'information in situ. A26 Méthodes de la planification — Plannings a barre (Gantt, gammes} — réseaux avec étapes (PERT, CPM) ; — réseaux par objet (PERL) ; — méthodes des potentiels et des précédences ; — comparaison de ces divers types et exemples ; — plans de charge et histogrammes ; — plannings financiers et courbes en S — adéquation et limites des méthodes par rapport aux projets et aux phases. A27 Niveaux de planification — Mise en couvré des méthodes précédentes ; — plannings généraux, documents de synthase ; — plannings par phase (études, offres, travaux) ; — plannings par grandes unités ou corps d'état ; — plannings d’équipes opérationnelles ; — planning d'exécution détaillée & court terme. ue X 50-107 A28 Outils de la planification — Réle de l'ordinateur ; — logiciels et bases de données ; — critéres de choix des progiciels. A.29 Relation avec les coats — Optimisation ; — méthode «Pert-cost». A2.10 Impact des modifications A2.11 Exercice de la planification — Connaissance technique du domaine ; —collecte des données ; — relations humaines et techniques d’interview ; — aléas, risques et marges. A3 Connaissances en évaluation — Estimation A3.1. Nature et déroulement des projets — Types de projets + projet de recherche et projet industriel ; — phases principales : ~ chronologie, - définition technique ; — domaines et apports respectifs de I’évaluation et de l'estimation ; — acteurs d'un projet. A3.2. Approche et méthodologie de I'évaluation — Emploi des critéres de rentabilité comme révélateur économique et outil de comparaison ; — types de critéres utilisés : = empiriques (POT et RO!) et liés & la notion d'actualisation des revenus (bénéfices actualisés et taux de rentabilité interne) ; — rentabilisation d'un investissement ; — prix de vente minimum rentable ou prix de revient rentabilisé ; — coat opératoire/prix de revient - charges variables ou proportionnelles, charges fixes, main-d'ceuvre, + taux d'utilisation des installations ; — charges d'investissement : - définition des investissements en - prise en compte globale des autres charges (services généraux et stockages, redevances, charges nitiales, etc.) ; ites des unités de fabrication, — réle particulier des investissements en limites des unités de production ; —facteur de marche. X 50-107 a A33 Déten des unités de production — Structure des investissements en limites des unités de fabric — équipements principaux : - nature et importance, - paramétres dimensionnels caractéristiques, - limites d'utilisation, dimensions standard. — typologie des méthodes de calcul des investissements ; — éléments d'information disponibles : crédibilité, degré d’élaboration ; — précision des méthodes de calcul des investissements. A324 Méthodes de calcul des investissements en limites des unités de fabrication — Méthodes globales (ou de similitude) ; — méthodes exponentielles ; — méthodes multiplicatives (ou factorielles) ; — méthodes modulaires ; — méthodes semi-détaillées ; — méthodes détaillées. A35 Effet de inflation sur les investissements — Inflation et sa mesure ; — indices industriels — formules de révision de prix et application ; — révision de prix du projet ; — mise & jour des investissements. A366 Effet de l'évolution des parités entre les monnaies sur les investissements — Evolution des parités entre les monnaies ; — analyse du phénomene ; — concept de parité technique ; — prévision de I'évolution des parités, prise en compte dans I'estimation ; — prise en compte de I’évolution des parités dans la mise a jour des investissements. A3.7 Effet de la tocalis — Notion de facteur de localisation ; — développement des pays et facteur de localisation ; — développement des pays et niveau de la part locale et étrangere ; — méthode d’évaluation du facteur de loc ion sur les investissements 3.8 Postes constituant le budget d'un projet — Codes comptables et les «cost codes» ; — dépenses propres du client dans le développement d'un projet ; — investissements du projet. —3— X 50-107 A3.9 Techniques d'estimation — Services d'études et d'approvisionnement, estimation du temps ; — codt horaire (structure-limites), autres coats ; — équipements et matériels, coats de base, paramétres d’extrapolation ; — travaux de construction, estimation des quantités mises en ceuvre ; — codt des travaux (structure-limites), coats directs/coats indirects ; — colt du transport. A3.10 Passage du codt technique au prix du contrat — Risques et aléas dans le développement d'un projet ; — effet du type de contrat sur la prise de risque : — risques directement liés aux clauses contractuelles ; — risques directement liés aux acteurs extérieurs ; — couverture du risque, assurances ; — provisions et imprévus (définition-évaluation). A3.11 Stati iques sur les projets/banques de données A4 Connaissances en maitrise des coiits (ou cotitenance) AAO Introduction — Objet ; — principes : - savoir oon en est et ol! I'on va, = comparaison de la réalité et de la prévision avec l'objectif. A4.1 Budget initial — Réestimation de l'offre en fonction des documents contractuels et de la situation réelle (application du plan directeur de projet et des fiches programme) ; passage de I'estimation au budget initial ; — découpage, structure et code des colts, lignes budgétaires ; — découpages par objet et par nature de dépenses ; — courbes prévisionnelles d’avancement (CBTP) ; — provisions techniques, inflation et imprévus ; — annualisation du budget. A42 Budget a date — Modifications et révisions techniques ; — redistributions internes. AA3 Coat pré — Coot engagé, encouru, facturé — Le reste a... — risques résiduels et évolution des provisions ; — prévisions pour t'ingénierie, les approvisionnements, les travaux ; — phase finale et prévision par différence. X 50-107 —4— A44 Compa —Ecarts : - courbes CBTP/CBTE/CRTE ; ison budget/coat — dérives et tendances. AAS Traitement de inflation — Bases économiques ; — francs courants et francs constants ; — formules et indices. A46 Traitement des devises — Devises et taux de change ; —monnaie de compte et monnaie de paiement. A4.7 Controle des recettes et résultats — Recettes : - forfaits, - suppléments, - révisions de prix, + recettes variable: — suivi des facturations ; — marge brute et marge nette — Cas des recettes en devises ; —fiscalite. A4B Controle des coits d'ingénierie — Frais de personnel et autres frais ; — frais d’environnement ; — élaboration du budget initial ; — mesure de la production et codts encourus ; — cobts prévisionnels ; — ratios de productivité ; — facteurs affectant la productivité. AA9 Contréle des cots d’appro — Elaboration du budget initial des équipements ; — engagements et leur suivi ; — avancement physique des fabrications et coats encourus ; — établissement des codts prévisionnels ; — gestion des quantitatifs : - matériels principaux et matériels banalisés ; jonnements — gestion des fournisseurs : - mandatement et réserves. a X 50-107 A.4.10 Controle des codts de chantier — Différents types d’activités et de marchés, leurs modes de control — cots communs de chantier ; — suivi de 'évolution : - avancement physique et quantitatif ; — ratios de productivité et facteurs les affectant ; — gestion des ordres de modification. A.4.11 Outils de controle des cots — Apport informatique et logiciels spécialisés ; — outils de chantier ; — procédures de diffusion et de collecte de l'information : - réunions périodiques, - forme et circulation des documents. A412 Rapport — Consolidation des données et leur traitement ; — rapports de cottenance — tableaux de bord ; — organisation du retour d’expérience — rapport historique. A.A.13 Relations avec les autres services — Roles respectifs —liens : - avec la comptabilité * intervention du codteneur dans les paiements (entrées-sorties) et dans la gestion de trésore - avec la planification = controle de l'emploi des ressources, = avec le controle budgétaire : + cohérence interne des entreprises, ‘+ charge des unités opérationnelles, ~ avec les services approvisionnements : * circulation des commandes et facture, ‘ traitement des factures. X 50-107 —16— Annexe B Procédures de certification B.1 Administration Llorganisme de certification administre le syst8me au moyen d'une commission de certification décrite ci-dessous. B.1.1 Commission de certification La certification en maitrise de projet (CMP) est administrée par une commission, appelée «Commission de certification», constituée par 'organisme de certification. Le mode de désignation des membres de cette commission doit lui assurer d’étre représentative de l'état de l'art en matiére de gestion de projets et d’étre indépendante et objective par rapport a tous les intéréts particuliers. La commission de certification —veille & la mise a jour des procédures d’examen ; —veille & la mise en place des organismes de contréle ot a celle de leurs subdivisions, si nécessaire ; — désigne les jurys qual —confirme et enregistre les certifications en maitrise de projet ; —tient & jour la liste des centres d'examen agréés et des responsables des examens dans ces centres. '$ pour recevoir les mémoires du CMP ; La commission de certification délegue & des comités sectoriels les actions spécifiques a chacune des techniques spécialisées : planification, estimation, cottenance. Le président de chaque comité sectoriel est, de droit, membre de la commission de certification. La commission de certification : — approuve la création et la composition des comités sectoriels ; — examine leurs comptes rendus ; — arbitre, en dernier ressort, tout litige éventuel entre les comités sectoriels. La commission de certification a qualité pour négocier les conditions d’équivalence entre cette certification nationale et la certification obtenue selon d'autres systémes nationaux ou multinationaux. La commission de certification se réunit au moins deux fois par an. Elle fait annuellement rapport de son activité & organisme de certification. 7 X 50-107 B.1.2 Comités sector Les opérations de certification sont gérées, pour chacune des techniques de gestion de projet, par un comité sectoriel. Les conditions particuliéres de certification, établies par chaque comité sectoriel, sont ‘soumises & l'approbation de la commission de certification. Dans son domaine de compétence, le comité sectoriel : — établit le programme des connaissances exigibles des candidats 4 la CMP, qui est publié dans la procédure —tient jour ce programme et le modifie autant que de besoin en fonction de l'état de l'art ; — prépare une liste de références, od I'on peut trouver les matiéres de ce programme ; — rédige les sujets d’examen, les exercices et veille & leur confidentialité avant les épreuves ; — désigne (en son sein ou en dehors) un ou des examinateurs, pour chaque session ; — examine et approuve, s'il y a lieu, les conditions pratiques d'examen (date, lieu, modalités, etc.) ; — émet les certificats de qualification délivrés au nom de 'organisme de certification ; — statue en dernier ressort sur les appels élevés contre les décisions des examinateurs et des comités d'examen Is de certification Chaque comité sectoriel précise les relations avec les centres d'examen agréés de son ressort, au m: en ce qui concerne — V'agrément des centres et la supervision de leur activité ; — la tenue des dossiers des personnes habilitées en tant qu’examinateurs ; — a tenue d'un répertoire des personnes qualifiées pour une unité de valeur a lissue des examens subis dans les centres agréés ; —la tenue d’un répertoire complet des questions d’examen dont les centres agréés peuvent faire usage ; — la centralisation et, éventuellement, la vérification sur place des informations en provenance des centres agréés concernant les candidatures, l'organisation et les résultats des sessions, ainsi que les questions posées ; — orientation des candidats vers le centre agréé adéquat. B.1.3 Centres agréés Les centres agréés sont des organismes de controle de la certification. Pour chaque secteur d’application ou, s'il y a lieu, pour plusieurs secteurs d’application, des centres agréés par les comités sectoriels de certification concernés sont organisés afin d’assurer les examens de certification. Des centres agréés peuvent étre établis soit au sein d'entreprises industrielles, d’orga ou d'organismes de formation, soit indépendamment. mes techniques Les examens qui ont lieu dans les centres agréés sont conduits par un ou plusieurs examinateurs nommément désignés pour cette fonction par les comités sectoriels concernés. Pour les candidats ayant subi avec succes I’examen, les questions posées, les réponses obtenues et les notes attribuées font l'objet d'un compte rendu qui est adressé au comité sectoriel avec une proposition de décision. Les dossiers de tous les candidats sont tenus 4 la disposition du comité sectoriel. Chaque centre agréé informe le comité sectoriel dont il releve des candidatures qui lui sont présentées et le tient au courant du calendrier des examens et de la correction des épreuves. De son cété, le comité sectoriel transmet aux centres agréés les informations dont il dispose concernant les candidats. Les opérations des centres agréés peuvent étre vérifi¢es sur place par un membre du comité sectoriel dont relévent ces centres. A Voccasion de chaque operation, le centre agréé ou le comité sectoriel peuvent percevoir une Participation aux frais, dont le montant est communiqué & la commission de certification. X 50-107 —~8— B2 Eligibilité des demandeurs Pour étre admis présenter sa candidature, un demandeur doit se prévaloir d'une expérience professionnelle suffisante en présentant au centre agréé un dossier d'éligibilité accompagné, si nécessaire, de justificatifs. D'une fagon générale, toute personne ayant sept années pleines d’expérience dans l'un des domaines de l'ingénierie de coat peut présenter sa candidature & la CMP. En raison du niveau de connaissances générales acquis au cours de leurs études, les titulaires d'un dipiéme d'ingénieur, grande école de commerce, DEA ou DESS (niveau bac + 5) peuvent se présenter apres trois ans d’expérience pratique, les titulaires d’un diplome intermédiaire (niveau bac + 2 8 + 4), apres huit ans d'expérience plus étude cumulée. = <> Premiére UV ‘Autres UV =< Mémoire et CMP Non diplimé bac Ingénieur diptémé Figure B.1: schéma du cursus de qualification Est considéré comme preuve d’expérience pratique, l'exercice d’une des fonctions suivantes : — emploi direct dans un service d’estimat n, de codtenance ou de planification ; — supervision directe d’un service impliquant la pratique de lingénierie de coat ; — enseignement des techniques appliquées dans ces se — consultant indépendant sur les matidres considérées. es; En cas d'emploi @ temps partiel (mais supérieur 3 50 %) dans les fonctions ci-dessus, la durée de Vexpérience valable est proiongée proportionneliement. Le candidature & chacune des unités de valeurs, définies ci-aprés, peut étre présentée dans les mémes conditions, avec trois années d'expérience en moins (voir figure B.1). Pour les candidats titulaires de diplémes étrangers, des équivalences seront considérées par la commission. Dans des circonstances exceptionnolles et, pour des personnalités dont la compétence particuliére en gestion de projet sera reconnue selon des critéres rigoureux, la commission pourra décider d'attribuer ta CMP sur titre, sans examen. —9w— X 50-107 B.3_ Principe des certifications Dans ia mesure oi les conditions ¢'éligibilité sont remplies : —la CMP est décernée par I'accumulation des quatre unités de valeur (connaissance générale des projets, estimation, codtenance, planification) complétée par la rédaction d’un travail ori d'un sujet relatif aux techniques de l'ingénierie de coat ; —le certificat de compétence dans une spécialité (estimation, codtenance, planification) est décerné par I’'accumulation de I'unité de valeur générale et de I'unité de valeur de la spécialité ; — chaque unité de valeur est obtenue a la suite d'un examen. B.4 Modalités pratiques de I'examen d’une unité de valeur B.4.1 Candidatures Les candidats & chaque unité de valeur peuvent retirer, en temps utiles, le dossier de candidature auprés du secrétariat du comité sectoriel. Le comité fait connaitre son accord sur I’éligibilité des candidats au moins un mois avant la date prévue pour les épreuves, ou, au plus tard, quinze jours aprés réception des dossiers, en cas de candidature tardive. B.4.2 Principes Les épreuves se déroulent dans les centres d’examen agréés, définis au paragraphe 1.3, & des dates dont les demandeurs pourront prendre connaissance au moins six mois a l'avance, auprés du secrétariat de la commission de certification, Les épreuves se déroulent par écrit et en francais. Elles comportent des questions et des exercices d'application, avec un choix permettant 2 des candidats d’origines et de formations trés diverses de s'exprimer. Le niveau acceptable est déterminé par le comité sectoriel. Les examinateurs désignés par le comité sectoriel constatent la conformité des candidats avec ce niveau. Les candidats refusés peuvent faire appel devant le comité qui statue en dernier ressort. B.4,3. Déroulement des épreuves Les sujets des épreuves sont préparés par le comité sectoriel et placés sous envelopes scellées, qui sont ouvertes par I'examinateur en présence des candidats au début de chaque épreuve. B44 Durée Pour chaque unité de valeur, I'examen comporte deux parties, la premiére durant 30 min, la seconde 2h 30 min, séparées par une pause d’au moins un quart d’heure. BAS Sujets 1" partie : examen écrit (coefficient 1), qui comportera une série de 20 questions & réponses multiples, ou par vraiffaux (une réponse juste = 1 point, une fausse = - 1 point, pas de réponse = 0 point). Aucune documentation n’est acceptée pour cette partie. 2° partie : examen écrit ou oral, portant sur deux ou trois questions de cours ou exercices simples, au choix du candidat dans une série tres diversifiée, avec utilisation de la documentation apportée par le candidat. Cette deuxieme partie sera notée sur 60, selon un baréme défini avec I'énoncé des questions. B.4.6 Correction Les épreuves écrites, collectées par I'examinateur seront soumises en comité sectoriel, ou @ un jury spécial délégué par celui-ci ; les épreuves orales seront rapportées au jury par les examinateurs. X 50-107 — 20 — B47 Sanction La sanction, (regu ou refusé), est décidée par le jury apres correction des épreuves et signifiée au candidat par courrier dans un délai maximal de 40 jours ouvrables apres I'examen. Uladmission est prononcée pour tout candidat ayant obtenu un total égal ou supérieur 4 50 points sur Vensemble des épreuves. Le certificat de qualification pour I'unité de valeur sera adressé ultérieurement par courrier aux candidats admis. Il ne comporte ni classement ni mention et les notes obtenues resteront confidentielles. Les candidats n’ayant pas atteint le niveau de 50 points sont autorisés & se présenter 2 une session ultérieure. Sauf cas d'appel soumis a arbitrage du comité sectoriel, les copies des candidats sont détruites dans un délai de deux mois aprés la communication des résultats de l'examen. B.5 Obtention de la certification en m: e de projet 8.5.1 Tout titulaire des trois unités de valeur de spécialité et de l'unité de valeur générale, satisfaisant aux conditions d’éligibilité précisées dans la procédure peut demander & présenter un mémoire de mattrise de projet. Pour ce faire, il adresse au Président de la commission de certification une demande sur papier libre, en précisant : — les dates et lieux d’obtention des unités de valeur, — les conditions d’éligibilité (C.V.), — le sujet de son mémoire, —la date a laquelle il prévoit de le soutenir. La commission désigne alors un conseiller, qui suit la préparation du mémoire par le candidat, le guide pour autant que de besoin et rapporte & un jury désigné par la commission. B.5.2 Aprés délibération, le jury prononce la certification en mattrise de projet. Le certificat correspondant sera adressé au candidat accepté, dans un délai maximun de 30 jours ouvrables. Nl pourra, éventuellement, étre contresigné par un autre organisme (université, école, etc.) ayant concouru & son obtention. B.6 Maintenance de la certification En raison de I’évolution rapide des techniques de gestion, les titulaires de la CMP sont invités a faire preuve des qualités d’adaptation nécessaires face & cette évolution et de leur intérét soutenu aux problémes de la maitrise des projets et l'ingénierie de codt, en procédant une validation quinquennale. Cette validation, destinée & manifester aux employeurs et clients éventuels que la qualification du titulaire est toujours actuelle, peut étre acquise par I'accumiulation de vingt «crédits» obtenus dans au moins trois des catégories suivantes, par période de cing ans : — activité (maximum douze crédits, trois par an} = emploi permanent en tant que praticien, dirigeant, consultant ou expert dans l'une des spécialités de la maitrise de projet ; — formation (maximum six crédits) = présence 4 des réunions techniques, conférences, séminaires, ateliers, symposiums, stages, reconnus par la. commission qui fixe, cas par cas, les crédits correspondants ; — enseignement (maximum six crédits) + participation en tant que formateur dans I'une des actions de formation mentionnées ci-dessus ; a X 50-107 — publication (maximum huit crédits) - publication d'article dans un journal professionnel reconnu par la commission (deux orédit article), - intervention dans un congrés, convention, forum, colloque ou autre manifestation reconnue par la commission (deux crédits par intervention), - publication d'un ouvrage ou d'une these touchant l'ingénierie de codt (quatre & six crédits par ouvrage) ; par — service (maximum huit crédits) - participation & des travaux de commissions professionnelles ; - service de la profession dans des circonstances & apprécier par la commission de certification. Les candidats & la validation adresseront a la commission un dossier appuyant leur demande, avec les justificatifs appropriés. Cette validation est, en particulier, nécessaire pour obtenir le certificat international de I'ICEC. B.7_ Droit d’examen En fonction des conditions de passage et de préparation des épreuves, le comité sectoriel fixera le montant des droits d’examen, qui devront étre conus au plus tard au moment de la publication des lieux et dates des épreuves. Ces droits sont valables pour une session et non remboursables, sauf cas de force majeure empéchant de tenir les épreuves. B.& Publicité Le comité sectoriel rend public en temps utiles, par tous moyens appropriés, les dates, lieux et modalités des épreuves qu'il organise, ou reconnalt. Le secrétariat de la commission de certification tient la liste & jour et & disposition de toute personne intéressée. Le secrétariat de la commission de certification publie les noms des personnes qui ont satisfait 8 cos Epreuves et en tient la liste & jour, et & disposition du public. Les mémoires ou articles remis pour justifier la qualification ou la maintenance pourront étre mis & la disposition du public et/ou publiés dans les revues spécialisées. Les personnes ayant obtenu les certifications mentionnées peuvent en faire tout usage compatible avec les lois en vigueur dans le pays ou elles exercent ; la certification est strictement personnelle et ne saurait s’étendre aux employeurs ou associés des personnes certifiées. B.9 Suspension ou révocation La commission de certification peut prononcer la suspension ou la révocation de la certification en cas, de faute grave, violation de I’éthique professionnelle ou informations fausses fournies pour l'obtention de la certification. L'organisme de certification statue en dernier ressort en cas d'appel d'une telle décision. X 50-107 2 B.10 Procédures de recours Les demandeurs, dont la candidature & un examen d'unité de valeur aurait été contestée par le centre agréé sollicité, peuvent faire appel de cette décision au comité sectoriel, qui tranche en dernier ressort. Les candidats qui estimeraient que les épreuves ne correspondent pas aux programmes annoncés, ou qui contesteraient les conditions dans lesquelles les épreuves se sont déroulées, peuvent déposer leur réclamation auprés du comité sectorie! concerné dans la quinzaine suivant ’examen. En cas de rejet, ils peuvent faire appel de cette décision, dans les deux semaines suivant sa notification, par lettre recommandée adressée au secrétariat de la commission de certification. Les candidats refusés & un examen d'unité de valeur, qui s'est déroulé dans des conditions incontestées, peuvent faire appel de la décision du jury dans un délai d'un mois aprés la notification de cette décision, auprés du comité sectoriel, qui statue en dernier resort. Les candidats refusés @ la CMP, aprés soutenance de leur mémoire, peuvent faire appel de cette décision dans un délai d'un mois auprés de la commission de certification qui statue en dernier ressort. len est de méme pour la validation quinquennale de la CMP et pour tous autres litiges qui pourraient survenir au sujet de la certification en maitrise de projet. — 23 — X 50-107 Annexe C Renseignements pratiques AFITEP Association Frangaise des Ingénieurs et Techniciens d’Estimation, de Planification et de Projets 3, rue Frangaise 75001 PARIS Tél. : (1) 42 36 36 37

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