Professional Documents
Culture Documents
2.YACOUB - Ahmed-Rapport-projet Topo - MII-ESEBAT
2.YACOUB - Ahmed-Rapport-projet Topo - MII-ESEBAT
ESEBAT
Présenté par :
YACOUB Ahmed Djama
DEC 2017
SOMMAIRE
CONCLUSION …..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..… 29
ANNEXES ..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…… 30
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L'accroissement vertigineux et le développement fulgurant de la ville de Thiès (Sénégal) se
manifestent principalement dans le domaine de l'habitat et des infrastructures ainsi
l'orientation et la volonté des autorités à créer un espace urbain sain et adapté aux usages et
à la modernité occupés une place importante dans les plans du gouvernement.
C’est ainsi que s’inscrire ce présent projet de classe qui a pour thème « l’étude topographique
et aménagement d’un site à usage d’habitation dans la commune de NGUEKHOKH ».
Mon projet avait comme objectif principal la conception et l'estimation des coûts des réseaux
de voirie; d'assainissement (appelés communément réseaux VRD) du lotissement dans la
commune de NGUEKHOKH.
1
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
PARTIE I : DESCRIPTION DU MILIEU RÉCEPTEUR ET DES OBJECTIFS
DU PROJET
I. HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE
Nguékhokh (ou Nguekokh) est une ville de l'ouest du Sénégal, d'abord communauté rurale,
Nguékhokh a accédé au rang de commune à part entière lors de la décentralisation en 1996.
Elle est rattachée au département de M'bour, qui est une subdivision de la région de Thiès.
La ville de Nguekokh se situe à 70km au sud de Dakar près de la côte et couvre une superficie
de 135 km², elle se trouve sur la route nationale N1 entre M'bour et Rufisque.
Les localités les plus proches sont Nguekokh Ouolof, Segueul, Keur Gonde, Medinatoul
Mounawara, Diamm Bougoum, Tiekes, Ngaring et Ndaring Serere.
Nguékhokh est jumelée à trois bourgs français du département de l'Allier : Brugheas, Saint-
Yorre et Le Donjon, par l'intermédiaire de leur comité de jumelage Teraanga.
2
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Image 2 : Localisation de Nguékhokh (Sénégal) ; (Source : Google Maps)
3
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
CHAPITRE II : LES OBJECTIFS DU PROJET
La structure de la chaussée : le rapport des études géotechniques effectuées sur le site nous
impose à adopter la structure suivante :
Couche de roulement en béton bitumineux, épaisseur = 6cm
couche de base en grave bitume, épaisseur = 15 cm
couche de fondation en latérite, épaisseur = 15 cm
4
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
IV. DE MONTER LE PROJET D’ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES
5
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
PARTIE II : DÉVELOPPEMENT DE L’ÉTUDE PROJET
Pour faciliter l’exploitation de ce rapport vis-à-vis des conceptions et calculs menés sur
AutoCAD et Covadis, en cas de nécessité à la fin de chaque chapitre un petit résumé illustre
les calques créés et le cheminement suivi. Les calques créés manuellement ont comme
préfixe « yac ».
Un terrain tel qu’il se trouve dans la nature n’est pas souvent apte à recevoir l’emprise d’une
opération de construction notamment si celle-ci est d’une grande envergure ; car les
caractéristiques du terrain naturel ne correspondent pas en général à la géométrie conçue
pour la construction en question. En outre, le « bon sol » sur lequel la construction devrait se
tenir stable est loin d’être rencontrée sur la surface du terrain naturel. De ce fait, la
modification du terrain naturel pour l’adopter à la construction s’avère nécessaire, voire
inévitable. C’est pourquoi on fait appel aux terrassements généraux afin de régler ce
problème.
Ces terrassements constituent les travaux de préparation de l’infrastructure des ouvrages de
génie civil. Ils consistent à déplacer des quantités importantes de matériaux (sols, roches, etc.)
dans divers buts. Ils ont donc pour objet de mettre le terrain naturel en état de recevoir les
bâtiments, la voirie et les différents réseaux publics compte tenu de leur importance dans une
opération de viabilisation. Le remaniement des terrains naturels entraine généralement une
modification de la topographie et du paysage, en créant des ouvrages en terre soit en remblai
soit en déblai. D’une façon générale, tout mouvement de terres (remblai ou déblai) constitue
un terrassement. Mais ces derniers sont généralement précédés par des opérations
d’implantation et de piquetage destinées à matérialiser les mouvements de terres en fonction
des nivellements définitifs à obtenir.
Le principe des terrassements généraux consiste à chaque fois qu’il est possible à assurer un
équilibre entre déblais et remblais quand les caractéristiques géotechniques du matériau le
permettent. Mais également de permettre surtout le drainage des eaux pluviales suivant les
bassins versants et les exutoires.
Un terrassement par déblai consiste à enlever des terres initialement en place.
Un terrassement par remblai consiste à apporter des terres en général préalablement
prélevées, par rapport au dépôt (zone d’emprunt). Dans la réalisation des terrassements
généraux, il faut également :
Éviter des terrassements inutiles : position proche de la surface du terrain naturel ;
Minimiser le mouvement des terres ;
Favoriser les remblais pour un mauvais matériau ou un matériau d'extraction onéreuse ;
Privilégier les déblais pour un matériau qui peut être réutilisé ;
6
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Mais dans le cadre de ce projet, on va chercher l’équilibre entre déblais et remblais dans les
opérations de terrassement est de permettre une réutilisation du sol enlevé pour le remblai
afin de minimiser les coûts des terrassements.
II. CONTRAINTES DE CALAGE DES TERRASSEMENTS
J’ai effectué le projet de terrassements généraux par la méthode des prismes. Le logiciel
Covadis m’a permis de définir l’enchainement des calculs qui se décline comme suit :
7
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Avec la commande cov3D/constructions 3D/interpolations 3D sur polylignes de Covadis, j’ai
divisé chaque polyligne en segments. Ce qui a donc permis d’avoir des cotes projet par pas
d’environ 10m. Le même principe a été utilisé sur l’ensemble des points créés, cela a permis
d’avoir un fichier de semis de points projet.
Pour harmoniser les segments des polylignes (voir annexe), la première polyligne (148.04m
divisé en 15 segments) m’a servi de référence pour les restes (distance polyligne*15 divise par
148.04) ; voir tableau 1.
Tableau 1 : Interpolation des polylignes.
Distance polylignes (m) Nombre de segments
148,04 15
146,06 15
144,6 15
143,58 15
140,54 14
139,71 14
133,08 13
126,93 13
120,7 12
113,13 11
115,25 12
142,39 14
155,16 16
140,73 14
184,17 19
193,21 20
187,81 19
171,21 17
111,76 11
108,43 11
97,73 10
31,56 3
32,95 3
33,99 3
34,7 4
35,33 4
35,12 4
35,28 4
34,85 4
8
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
4. Modélisation du terrain projeté
Le processus de la modélisation du terrain projeté a été similaire à celle du terrain naturel.
Mais le calque des cotes projet (PR) a été choisi à la place de celui des cotes TN (TOPOJIS) ;
voir tableau 2.
Tableau 2 : MNT du Projet.
Points chargés : oui
Provenance des points Base graphique AutoCAD
Points de type topographiques et AutoCAD
dans le(s) calque(s) PR
Filtre altimétrique
Points d'altitude nulle Ignorés
Filtre planimétrique Contour de sélection
Élimination des points doubles Tolérance : 0.001
Mode automatique (indifférent)
Avec création d'un cercle d'erreur
Récapitulatif du chargement
Nombre de points lus 381
Nombre de points lus à Z = 0 0
Nombre de points doubles 0
Nombre de points conservés après 381
filtrage
Nombre de points et sommets 381
utilisables
Distance moyenne entre points 13.586 m
Coordonnées minimales 274551.399 1604790.268 m
Coordonnées maximales 274850.586 1605025.328 m
Altitude minimale 27.615 m
Altitude maximale 48.615 m
9
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Triangles dessinés : oui
Dans le calque PR_MNT
Échelle de dessin 1.000
Dimensions minimales 274551.40 1604790.27
Dimensions maximales 274850.59 1605025.33
Altitude minimale 27.615 m
Altitude maximale 48.615 m
10
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Tableau 3 : Calculs des cubatures des terrassements généraux.
Nom du dessin :
Ecriture du listing le 19/11/2017 à 14:24:22
Opération effectuée : calcul brut
Caractéristiques des modèles numériques
Calque MNT1 PR_MNT
Calque MNT2 TN_MNT
MNT 1 MNT 2
Nombre de faces 724 1853
Altitude mini 27.615 m 31.394 m
Altitude maxi 48.615 m 44.115 m
Surface totale 2D 45944.75 m² 45810.83 m²
Surface totale 3D 46166.39 m² 46145.97 m²
Surface utile 2D 42063.32 m² 42063.32 m²
Surface utile 3D 42263.57 m² 42303.34 m²
Résultats du calcul de cubatures MNT1 MNT2
Surfaces 2D Volumes
Avec déblai : 14426.62 m² Déblai : 50139.068 m³
Avec remblai : 27636.70 m² Remblai : 50240.056 m³
Sans écart : 0.00 m² Total : 100379.124 m³
Total : 42063.32 m²
Surfaces 3D
Avec déblai : 14515.26 m²
Avec remblai : 27748.31 m²
Sans écart : 0.00 m²
Total : 42263.57 m²
6. Courbes de niveaux
Le modèle numérique de terrain obtenu, m’a ainsi permis de générer les courbes de niveau
afin de pouvoir mieux apprécier le relief du site. Cette opération a été faite sur covadis grâce
à la commande cov3D/courbes de niveau/automatiques/MNT. Après la génération de ces
courbes de niveau, j’ai procédé à leur cotation (cov3D/courbes de niveau/cotation des
courbes) afin de faciliter leur interprétation.
11
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Par définition, on peut dire qu’une courbe de niveau est une ligne reliant (joignant) les points
de même altitude ; (voir annexe).
Les terrassements généraux occupent une place importante dans les travaux de viabilisation.
C’est pourquoi leur réalisation nécessite des études approfondies en vue du contrôle de leur
prix de revient ainsi que le choix du matériel et les méthodes de réalisation appropriées.
Volumes
Déblai 50139,068 m3
Remblai 50240,056 m3
Remblai 100,988 m3
d'apport
RÉSUME :
a. Ouverture des fichiers (calque : TOPOJIS)
b. MNT du terrain naturel (calque : TN_MNT)
c. Création des points projets (calque : PR)
d. Polylignes d’interpolation (calque : yac10.Polyinterpolation)
e. Délimitation du projet (calque : yac11.Limitesprojet)
f. Cotation du surface projet (calque : Cotation Surface)
g. MNT du projet (calque : PR_MNT)
h. Courbes de niveaux et cotations (calque : CN_01_00 ; calque : Cotation Courbes de
niveau)
i. Cubatures (calque : Zones)
12
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
CHAPITRE II : LA CONCEPTION DU LOTISSEMENT
On désigne par lotissement toute division d'une propriété foncière, en deux ou plusieurs lots
destinés à la construction d'habitations, ou de locaux à usage professionnel.
Par des soucis de représentation d’un site à usage d’habitation, j’ai pris l’initiative d’ajouter
d’autres structures ; (voir annexe).
Ainsi l’ensemble de l’aménagement du site est composé :
76 parcelles (150m²)
2 mosquées (485 m ² et 525.5m²)
4 fonctions commerciale (371.76m² ; 316.79m² ; et 2 de 150m²)
1 centre commercial (465 m ²)
École primaire (1297.38m²)
École secondaire (1448.06)
Terrain (1120m²)
Stationnement (648m²)
Poste de santé (1276.50m²)
Centre socio-culturel (1726m²)
Espaces vertes
RÉSUME :
a. Dessins des lots et aménagements (calque : yac12.Lots)
b. Dessins des ilots (calque : yac13.Ilots)
c. traçage des axes des routes (calque : yac14.TacésDesAxes)
d. Limites des plateformes des rues (calque : yac15.LimitesPlateformes)
e. Aménagements espaces vertes (calque : yac16.Espace verte)
f. Nominations des lots (calque : yac17.NominationsAmenagements)
g. Nominations des axes des routes (calque : yac18.Nominations_Axes)
13
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
CHAPITRE III : ÉTABLISSEMENT DU PROJET DE VOIRIE
La voirie peut être définie comme étant un ensemble de voies de communication inter reliées
avec leurs dépendances et leurs structures. C’est donc un réseau constitué d’un espace
collectif qui est appelé à couvrir la circulation des différents usagers (piétons, véhicules, etc.)
avec une certaine fluidité. De ce fait, elle doit respecter certains critères :
Desservir les habitations et groupes d’habitation ;
Assurer une fluidité de la circulation pour tous les usagers ;
Garantir la sécurité des piétons ;
Protéger les habitations riveraines ;
Tenir en compte les risques d’inondation ;
Protéger les véhicules en stationnement ;
Dans le cadre de ce projet, en plus de respecter ces différents critères, il a été surtout
question de mettre les voies hors d’eau. Pour ce faire, toutes les voies devraient être conçues
de manière à être légèrement au-dessus des voies de raccordement. En plus du devers
transversale unique de 1.5% qui est fixé afin de faciliter l’écoulement des eaux sur les
bordures des voies.
Le tracé en plan est la projection sur le plan horizontal de l'axe de la chaussée. L’axe
étant constitué d’une succession d’alignements droits raccordés entre eux par des courbes
qui peuvent être soit des cercles, soit des clothoïdes, soit une combinaison des deux.
Le tracé en plan doit assurer les conditions suivantes :
- Une bonne visibilité ;
- Un meilleur confort ;
- Une stabilité des véhicules au virage ;
- Une liaison des zones d'habitations ;
Il est à noter que dans le cadre de ce projet, qu’il s’agit plus d’une voirie urbaine et de lors
la nécessité de respecter tous ces contraintes n’est pas primordiale. Toutefois il faut prendre
en compte la configuration du relief pour facilite l’écoulement des eaux pluviales sur la
surface et dans les ouvrages hydrauliques prévus à gauche de l’axe de la chaussée.
Le profil en long
Le profil en long est une coupe verticale du terrain naturel. C’est un graphique sur lequel
sont reportés tous les points du terrain naturel et de l’axe du projet. On s’appuie sur ce
document pour le dessin des profils en travers. Le profil en long est constitué de segments
de droites raccordés par des arcs de cercles caractérisés par leur rayon. Pour les segments
de droites, on parle de pente ou de rampe (déclivité positive et négative) suivant que la
route descend ou monte dans le sens de la marche. Le profil en long doit :
14
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
- Répondre à la nécessité de s’adapter au relief du terrain naturel
- Répondre à la nécessité d’écouler les eaux de pluie
Le profil en travers
La conception de la voirie intérieure a été faite à l’aide du logiciel Covadis VRD. La conception
suit le cheminement ci-après :
Conception plane
Conception longitudinale
Conception transversale
1. Conception plane
a. Création des éléments de l’axe en plan, à savoir la construction des alignements droits
au même temps que la conception du lotissement en tenant compte de l’emprise de
la voie à savoir 6m de chaussée et 1.5m de trottoir de part et d’autre ; Voir Fig.
b. Définition simplicité des différentes valeurs des rayons de raccordement (comme il
s’agit d’une voirie urbaine avec des axes presque rectiligne, il n’est pas nécessaire
d’effectuer des longs calculs pour les valeurs des rayons, on se contente de faire des
raccordements simple) ; voir Tableau 5.
c. Mise en place de ces rayons de raccordement (application des rayons de
raccordements (par la commande courbe à sommet symétrique dans la barre d’outils
de projets routiers dans Covadis) entre les différents axes et les alignements de la Rue,
H1 ;
d. Construction de l’axe en plan du projet (commande « Nouveau projet » pour chaque
axe en faisant attention à la précision le calque PR_MNT) ; (voir annexe) ;
e. Tabulation de l’axe (Par la commande « Tabuler l’axe » les lignes de tabulation ont
été placées aux extrémités de chaque axe, à chaque intervalle de 15m, mais
également au croisement des axes «Abscisse». Ces dernières permettront de
respecter les contraintes applicables aux intersections des chaussées ; voir tableau 6
(exemple de listings de la Rue, V1), pour les restes axes leurs listings sont dans le
dossier du rapport.
NB : Pour mieux apprécie les différents axes en plan, et leur tabulation, il faudra active les calques
(ex : RUE V6_PL AXES. pour l’axe et RUE V6_TABULATION. pour la tabulation de l’axe).
15
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Tableau 6 : Table des Tabulations – RUE V1
N° Tab. Elt Ac/In Distance Gisement Point d'axe
Origine Elt Cumulée Partielle X Y Z
1 P1 Extremité Clo X 0.0000 0.0000 334.4367 274565.2266 1604932.8321 36.8998
2 P2 Interv AD X 15.0000 15.0000 285.0783 274566.9555 1604918.2626 36.0110
3 P3 Interv AD X 30.0000 15.0000 285.0783 274570.4392 1604903.6728 35.1801
4 P4 Interv AD X 45.0000 15.0000 285.0783 274573.9229 1604889.0829 34.3391
5 P5 Interv AD X 60.0000 15.0000 285.0783 274577.4067 1604874.4931 33.4920
6 P6 Abscisse AD X 80.2796 20.2796 285.0783 274582.1166 1604854.7680 32.3425
7 P7 Interv AD X 90.0000 9.7204 285.0783 274584.3741 1604845.3134 31.7876
8 P8 Interv AD X 105.0000 15.0000 285.0783 274587.8579 1604830.7235 30.8996
9 P9 Interv AD X 120.0000 15.0000 285.0783 274591.3416 1604816.1337 30.0124
10 P10 Extremité Clo X 130.0784 10.0784 237.1594 274595.1242 1604807.0571 29.5009
2. Conception longitudinale
La conception longitudinale se résume à la génération des profils en long TN, au choix des
alignements verticaux et courbes de raccordement. Ces profils en long ont pu être générés
qu’après tabulation des axes.
16
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Effectuer le calcul suivant en tenant compte de l’échelle verticale 1/100
((Alt-PC) / 0.1 = 17 / 0.1 = 170 m)
Sur le profil en long de l’axe considéré, on crée un cercle de diamètre de
même valeur que celle calculée ci-dessus au point d’origine du profil
considéré (suite de l’ex : profil en long Rue, V5, au niveau des abscisses sur
le profil P7 au point d’origine on crée un cercle de diamètre 170m, ainsi
l’intersection de la ligne verticale du profil et du cercle a la même altitude
que le P1 de H1)
Une fois les différents points de passage pour la ligne rouge repérés, on
crée les alignements droits, sans pour autant effectuer des raccordements
ce qui pourrait déplacer les lignes rouges. Le plus important reste les
contraintes.
Avec les Rues V1 ; V2 ; V3 et V4 chacune a 3 altitudes imposés, dont la
première est au niveau du profil P1, ainsi on peut créer directement les
courbes projets en effectuant des raccordements paraboliques à 3 points
sans passe par les alignements.
Plan de
Diff Diamètres
Axes Profils Altitudes Profils Comparaison Axes Profils Altitudes
(Alt-PC) (m)
principales (m) Alt croisés (PC) Imposés
P1 42 P7, V5 25 17 170 P1 37,14
P4 41,25 P1,V4 25 16,25 162,5 V1 P6 32,23
H1 P7 40,15 P1,V3 25 15,15 151,5 P10 29,64
P10 38,73 P1,V2 25 13,73 137,3 P1 38,73
P13 37,14 P1,V1 25 12,14 121,4 V2 P6 34,68
P5 43,11 P3,V6 25 18,11 181,1 P10 31,47
P7 41,25 P10,V5 25 16,25 162,5 P1 40,15
P10 39,23 P4,V4 25 14,23 142,3 V3 P5 37,04
H2
P13 37,04 P5,V3 25 12,04 120,4 P9 33,45
P15 34,68 P6,V2 25 9,68 96,8 P1 41,25
P18 32,23 P6,V1 25 7,23 72,3 V4 P4 39,23
P1 40 P6,V6 25 15 150 P7 35,53
P4 37,73 P13,V5 25 12,73 127,3 P7 42
P6 35,53 P7,V4 25 10,53 105,3 V5 P10 41,25
H3
P9 33,45 P9,V3 25 8,45 84,5 P13 37,73
P12 31,47 P10,V2 25 6,47 64,7 P3 43,11
V6
P15 29,64 P10,V1 25 4,64 46,4 P6 40
17
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
3. Conception transversale
La conception transversale consiste à :
Concevoir les demis profils en travers types ; (voir annexe).
Les demis profils en travers types doivent prendre en compte la structure et les
caractéristiques de la chaussée à savoir :
Couche de roulement en béton bitumineux, épaisseur = 6cm
couche de base en grave bitume, épaisseur = 15 cm
couche de fondation en latérite, épaisseur = 15 cm
Largeur de la chaussée l = 6m
Pente transversale unique, orienté vers la gauche p = 1.5%
Largeur trottoirs l = 1.5m ; pente transversale p = 1%
Ouvrage hydraulique prévu à gauche de l’axe de la chaussée
Trois types de demi-profils ont été retenus :
Un demi profil en travers type à droite de l’axe ; DP.Dr
Un demi profil en travers type à gauche de l’axe ; DP.Gc
Un demi profil en travers type à gauche de l’axe qui coïncide avec la disposition du
grille avaloir ; DP.Gc.gr
18
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Tableau 8 : Volumes des matériaux et cubatures de la voirie intérieure.
Fondation
Revêtement
en Base en Revêtement en Volume Volume
en Béton
Graveleux Grave Béton Déblai Remblai
Bitumineux
LONGUEUR EMPRIS ASSIETTE Latérite Bitume Bitumineux (m3) (m3)
(m3)
AXE (m) E (m) (m2) (m3) (m3) (m2)
AXE H1 169,89 9,22 1 566,39 152,90 152,90 1019,34 61,16 276,57 96,72
AXE H2 271,67 9,22 2 504,80 244,50 244,50 1630,02 97,80 1 236,64 763,65
AXE H3 203,80 9,22 1 879,04 183,42 183,42 1222,80 73,37 1 444,90 418,82
AXE V1 130,08 9,22 1 199,34 117,07 117,07 780,48 46,83 332,57 53,28
AXE V2 128,80 9,22 1 187,54 115,92 115,92 772,80 46,37 20,91 485,50
AXE V3 116,97 9,22 1 078,46 105,27 105,27 701,82 42,11 10,84 615,71
AXE V4 96,71 9,22 891,67 87,04 87,04 580,26 34,82 415,55 232,76
AXE V5 222,03 9,22 2 047,12 199,83 199,83 1332,18 79,93 1 714,75 23,54
AXE V6 115,97 9,22 1 069,24 104,37 104,37 695,82 41,75 1 253,73 14,90
TOTAUX 1 455,92 13 423,58 1 310,32 1 310,32 8 735,52 524,14 6 706,46 2 704,88
À partir des données du tableau 8, on effectue les calculs estimatifs de la voirie intérieure ;
voir tableau 9.
Tableau 9 : Devis estimatifs voirie intérieure.
19
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
CHAPITRE IV : MONTAGE DU PROJET D’ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES
Pour la conception du projet d’assainissement des eaux pluviales j’ai procédé tout simplement
à l’étude topographique qui consiste à :
Délimiter les bassins versants
Tracer les axes des canalisations
Générer les profils en long et en travers des canalisations
L’assainissement liquide est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de
l'environnement dans ses différentes composantes. Il comprend la collecte, le traitement et
l'évacuation des déchets liquides dans le milieu naturel.
1. Collecte:
Le réseau de collecte a pour fonction de collecter les eaux usées et les eaux pluviales et de les
amener aux exutoires (STEP ; fosses septiques ou exutoires naturels), via des collecteurs. Ce
transport se fait le plus souvent par gravité mais peut également se faire par refoulement
lorsque la topographie ne se prête pas à un écoulement gravitaire.
2. Réseau:
L’établissement du réseau d’assainissement d’une agglomération doit répondre à deux
catégories de préoccupation. Il s’agit d’assurer :
le transit vers l’épuration des eaux usées et, le cas échéant, des eaux résiduaires
industrielles.
la gestion des eaux pluviales, de manière à empêcher la submersion des zones
urbanisées et éviter toute stagnation non maitrisée dans les points bas après les
averses.
Les réseaux les plus souvent rencontrés sont :
soit le réseau unitaire,
soit le séparatif
soit le pseudo séparatif.
soit mixte
Le type de réseau d’assainissement dépend de plusieurs facteurs :
Les données naturelles du site :
La géologie,
La topographie,
La pluviométrie,
L’hydrographie et le régime des nappes
La nature du site de rejet
Les données relatives à la situation actuelle des agglomérations existantes :
Nature de l’agglomération,
Importance de l’agglomération,
Modes d’occupation du sol,
Assainissement en place
Les données relatives au développement futur de l’agglomération.
20
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
II. CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DU RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT DES
EAUX PLUVIALES.
1. Conception
Vue la surface du lotissement trop petite (4 hectares), j’ai délimité le site en 3 bassins
versants.
Un regard grille de section minimum 400x500 extérieure dont le couvercle sera situé à
0,55 m du sol ou de la chaussée finie,
Les regards de visite doivent être implantés dans les singularités suivantes :
Changement de direction ou de pente des collecteurs.
Changement de diamètre des collecteurs
Changements des cotes radiers des collecteurs
Intersection des collecteurs
En alignement droit, la distance maximale entre les regards visites est d’environ 50m,
21
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
2. Paramétrage des données pour le réseau
22
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
3. Dimensionnent
Ils existent plusieurs formules d‘évacuation des débits d’eaux pluviales. parmi ces formules,
nous avons deux méthodes qui sont les plus répandus et utilisés actuellement, la méthode
rationnelle et la méthode superficielle.
Dans la présente étude, l’évaluation des débits d’eaux pluviales à l’exutoire d’un bassin
versant est basée sur la méthode superficielle de Caquot.
Qp(T) = K * Cu * Iv * Aw
Il est nécessaire de procéder à la correction du débit calculé par la formule précédente. Cette
correction est réalisée en appliquant un coefficient correcteur "m" qui est égale à :
m = M/2
M:Coefficient d’allongement du bassin versant : (M = L/√A)
L : Longueur du plus long cheminement hydraulique en hectomètre.
A : Surface du bassin versant (en ha).
Le coefficient "K" ainsi que les exposants u, v, w, et t sont déterminés à partir des coefficients
a(T) et b(T) des courbes IDF de la zone d’étude, qui sont eux-mêmes les paramètres de la
relation de Montana.
i (t,F) = a(F). tb(F)
Où i (t,F) est l'intensité maximale de la pluie de durée t, de fréquence de dépassement F; i est
exprimé en millimètres par minute et t en minutes.
L'utilisation des modèles de probabilité pour ajuster les courbes d'intensité paramétrées par
le temps permet de déterminer les coefficients a et b.
Les autres paramètres de la formule de Caquot sont détaillés ci-après:
23
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Tableau 10 : Les paramètres de la formule de Caquot
Le modèle de Caquot a été conçu pour utiliser les coefficients de la formule de Montana qui
exprime les intensités de pluie en fonction de la durée de l’averse.
24
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
3.1.1.4. Paramètres pondérés
La formule de Caquot constitue un modèle très global qui reflète les phénomènes
d’écoulement pour un bassin homogène ; elle ne peut approcher la réalité que si les bassins
versants présentent des pentes et coefficients de ruissellement de distribution spatiale
homogène.
Afin de prendre en compte les hétérogénéités naturelles de ces variables, l’application du
modèle à un groupement de sous-bassins hétérogènes de paramètres individuels
"Aj","Cj","Ij","Lj"(longueur du drain principal), "Qpj" (débit de pointe du bassin considéré
seul), nécessite l'emploi de formules d'équivalence pour les paramètres "A","C", "I" et "M" du
groupement selon qu’ils soient en séries ou en parallèles.
En général, un collecteur traverse plusieurs bassins versants, donc pour le dimensionnement,
il faut déterminer le débit de l’assemblage des bassins versants desservis par ce collecteur, en
Générale on distingue deux types d’assemblages :
Assemblage en série ;
Assemblage en parallèle.
25
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
3.2. Dimensionnement des canalisations
Les sections à donner aux ouvrages se calculent souvent par la formule de Manning &
Strickler.
Mais dans le cadre de projet on calcul avec la formule de Chézy-Basin
La formule de Bazin donnée ci-dessus s'utilise de la même manière que celle de Manning.
Le coefficient de rugosité de Bazin varie selon le matériau utilisé pour la canalisation.
Dans la formule de Bazin on retrouve l'expression du coefficient de rugosité de Chézy.
La conversion de "C" (Coefficient de Chézy) en "γ" (Coefficient de Bazin) est donnée par la
deuxième formule.
Q = K*S*Rn * I1/2
Avec:
Q : est le débit à transiter en m3/s.
K= 60 pour des conduites en béton d’un réseau unitaire ou les eaux pluviales d’un système
séparatif. 70 pour des conduites en béton des eaux usées d’un réseau séparatif.
K = 100 pour canalisation en polyéthylène haute densité PEHD ou polychlorure de
vinyle PVC.
n = 3/4 pour un réseau unitaire ou les eaux pluviales d’un système séparatif.
n = 2/3pour les eaux usées.
R: est le rayon hydraulique en m R=D/4
I : est la pente du collecteur en m/m
S : est la section mouillée en m2. :S = πD2/4
26
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
3.2.3. Conditions limites de vitesse
Afin d'éviter les dépôts des matériaux solides d'une part et d'éviter la dégradation des joints
et l'abrasion des canalisations d'autre part, les vitesses devront être comprises entre les
valeurs limites suivantes : 0,30 m/s < V < 4 m/s.
Cette condition devra être accompagnée des deux conditions suivantes (auto-curage) :
V ≥ 0,60 m/s pour Q = Qps / 10.
V ≥ 0,30 m/s pour Q = Qps / 100 (Équivalent d’une hauteur de remplissage de 2/10 du
diamètre).
Qps : Débit à pleine section.
Diamètre minimal : Les contraintes d’entretien imposent de ne pas mettre des conduites de
diamètre inférieur à 400 mm pour un réseau en unitaire.
Recouvrement minimal : Il faut assurer que le recouvrement ne doit pas être inférieur à
0.80m au-dessus de la génératrice supérieure afin d’éviter d’une part les surcharges
roulantes et, d’autre part, les encombrements avec les autres réseaux (eau potable,
électricité, téléphone…).
Respecter surtout la pente minimale de 0,2% pour répondre aux conditions d'autocurage
(pour le cas des conduites en PEHD)
Respecter surtout la pente maximale de 5%
Éviter les contre pentes pour minimiser les coûts de terrassements
Respecter une profondeur maximale de 3 m.
Il existe différents types de conduites dans le domaine de l’assainissement. Leur choix dépend
de plusieurs facteurs dont les principaux peuvent être énumérés comme suit :
Nature des eaux à transporter (corrosion, encrassement) ;
Volume des effluents ;
Qualité des matériaux utilisés et modes de fabrication ;
Emplacement (sous chaussée ou sous trottoir) ;
Résistance aux charges statistiques et dynamiques ainsi qu’à la pression interne ;
Résistance aux produits chimiques ;
Homogénéité dimensionnelle;
Pente du terrain (vitesse et érosion) ;
Nature du sous-sol (instabilité, corrosion, entrée d’eaux) ;
Respect de l’environnement.
27
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
4. Dessin des Profils
Les dessins des profils en long et en travers des canalisations sont génères par les commandes
des profils dans la barre-Assainissement et réseaux divers.
Le profil en long est une présentation graphique d’une coupe verticale suivant le
développement de l’axe longitudinal de la canalisation principale. Il nous permet d’avoir une
idée sur l’allure du terrain naturel ainsi que de notre canalisation et de déterminer le type des
ouvrages annexes qu’il faut envisager.
Un profil en long doit fournir les informations suivantes :
Le profil du projet et de la canalisation ;
Les cotes terrains (CT) pour différents points du terrain naturel et de la voie;
Les cotes radiers (CR) pour chaque conduite ;
La distance de la conduite (du tronçon) ;
La pente de la conduite (du tronçon) ;
RÉSUME :
a. Découpage du lotissement en Bassins versant (calque : yac19.Bassins versant)
b. Traçages des polylignes des canalisations (calques : yac20.Conduite Tertiaire ; yac21.Conduites
Secondaire ; yac22.Conduite Principale). Ces dernières sont convertis pour la création des
canalisations, ce qui donne les calques suivants (calques : EP 1_Canalisations ; EP 1_Regards)
28
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
CONCLUSION
Le présent rapport représente une étude d’un projet de voirie, d’assainissement des eaux
pluviales et l’aménagement d’un site à usage d’habitation dans la commune de NGUEKHOKH,
rattachée au département de M’Bour à l’ouest du Sénégal.
Le site de mon projet a pour superficie globale 4.03 Ha. Sa consistance se compose de (76
parcelles, deux mosquées, quatre fonctions commerciales, un centre commercial, une école
primaire, une école secondaire, un Terrain, un espace de stationnement, une poste de santé,
un centre socio-culturel et des espaces vertes).
Avec des altitudes minimale de 27.6m et maximale à 48.6m, la nature du relief était
fortement accidenté, ce qui m’a poussé à suivre la pente naturel du terrain pour éviter des
terrassements important, dont l’objectif principal était d’équilibrer les quantités des déblais
et remblais.
En retenant à la fin une quantité des déblais estimés à 50139.07 m3 et de remblais de
50240.06 m3, et un remblai d’apport estimé à 101m3, le montant total TTC des travaux des
terrassements généraux s’élevé à 192 783 822 FCFA.
Pour la voirie neuf axes ont été aménagé sur une longueur totale de 1455.92m, avec un
devers transversale unique vers la gauche pour facilite le drainage des eaux superficielles vers
les ouvrages d’assainissement installés à gauche de l’axe de la chaussée.
Le devis estimatifs de la voirie intérieure s’élevé à 89 795 120 FCFA.
Pour le réseau d’assainissement la collecte des eaux pluviales du lotissement est faite par un
système unitaire.
Trois bassins versants ont été retenus pour l’ensemble du site. En suivant la pente naturelle
du terrain, le nombre des canalisations a été minimisé.
Les débits des eaux pluviales ont été calculs en utilisant la méthode superficielle de
Caquot. Les coefficients de Montana retenus sont ces de la région de Thiès sur une période de
retour de 10 ans.
Le calage du réseau consistait à respecter certaines conditions hydrauliques comme les
vitesses minimales de 0.6m/s et les vitesses maximales de 4 m/s et d’assurer le recouvrement
minimal de 0.80 m.
29
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
ANNEXES
30
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Annexe 3 : Aménagements
31
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Annexe 5 : Demi-profils types
32
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Annexe 7 : Canalisations et Regards
33
YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar