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RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL

UN PEUPLE -UN BUT- UNE FOI

Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle

ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ÉLECTRICITÉ, DE BÂTIMENT ET DES


TRAVAUX PUBLICS
Arrêté Ministériel 002049 /MFPAA/SG/DFP du 14 Février 2013

ESEBAT

ÉTUDES TOPOGRAPHIQUES ET AMÉNAGEMENT


D’UN SITE A USAGE D’HABITATION DANS LA
COMMUNE NGUEKHOKH

Présenté par :
YACOUB Ahmed Djama

SPÉCIALITÉ : GÉNIE CIVIL ET CONSTRUCTION


NIVEAU : MASTER II

Travaux dirigés par :


M. Aristide William NGASSA
Ingénieur de conception
Géomètre-topographe

DEC 2017
SOMMAIRE

INTRODUCTION GÉNÉRALE …..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..….. 1

PARTIE I : DESCRIPTION DU MILIEU RÉCEPTEUR ET DES OBJECTIFS DU PROJET

CHAPITRE I : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ÉTUDE …..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..…..….. 2


I. HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE...…..…..……..…..…..….…..…..…..…..…..…..…..………………….. 2
II. POPULATION ET ACTIVITÉ…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..………………………….. 3
CHAPITRE II : LES OBJECTIFS DU PROJET ..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..………….. 4
I. EFFECTUER LES ÉTUDES DES TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX …..…..……..…..………….. 4
II. EFFECTUER LA CONCEPTION D’UN LOTISSEMENT…..…..……..…..……..…..…………….. 4
III. DE MONTER LE PROJET DE VOIRIE…..…..……..…..……..…..……..…..………………………… 4
IV. DE MONTER LE PROJET D’ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES…..…..…………... 5

PARTIE II : DÉVELOPPEMENT DE L’ÉTUDE PROJET

CHAPITRE I : ÉTUDE ET CONCEPTION DU PROJET DE TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX…..…..….. 6


I. LE PRINCIPE DES TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX…..…..……..…..……..…..……………………6
II. CONTRAINTES DE CALAGE DES TERRASSEMENTS…..…..……..…..……..…..………………. 7
III. MÉTHODOLOGIE DES CALCULS DES TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX ET RÉSULTATS..7
1. Ouverture du fichier des points topographiques …..…..……..…..……..…..……………….. 7
2. Modélisation du terrain naturel…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..…………………. 7
3. Choix des cotes projet et interpolation…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..………. 7
4. Modélisation du terrain projeté…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……… 9
5. Calcul des cubatures…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..…………. 10
6. Courbes de niveaux…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……………………… 11
IV. DEVIS ESTIMATIF DES TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX …..…..……..…..……..…..……..… 12

CHAPITRE II : LA CONCEPTION DU LOTISSEMENT…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..…….. 13


CHAPITRE III : ÉTABLISSEMENT DU PROJET DE VOIRIE…..…..……..…..……..…..……..…..……..…. 14
I. LES PRINCIPES GÉOMÉTRIQUES …..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……………… 14
II. MÉTHODOLOGIE DE CONCEPTION ET DES CALCULS DE LA VOIRIE ET RÉSULTATS. 15
1. Conception plane …..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..…. 15
2. Conception longitudinale…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..…. 16
3. Conception transversale…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..…... 18
III. DEVIS ESTIMATIF DE LA VOIRIE …..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……. 19

CHAPITRE IV : MONTAGE DU PROJET D’ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES…..…..……. 20


I. DONNÉES GÉNÉRALES DE L’ASSAINISSEMENT…..…..……..…..……..…..………………….. 20
II. CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DU RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT DES EAUX
PLUVIALES. …..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..…………………………………. 21
1. Conception …..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..………………………………….. 21
1.1. Système d’assainissement retenu…..…..……..…..……..…..……..…..………………. 21
1.2. Découpage du lotissement en bassins versants …..…..……..…..……..…..………. 21
1.3. Traçage du réseau…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……………………………. 21
1.4. Les ouvrages d’assainissement …..…..……..…..……..…..……..…..……………………. 21
2. Paramétrage des données pour le réseau…..…..……..…..……..…..……..…..…………….. 22
2.1. Exploitation de la barre d’outils Covadis Assainissements et réseaux divers.. 22
3. Dimensionnent…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..…………………………….. 23
3.1. Calcul des débits des eaux pluviales …..…..……..…..……..…..……..…..………….. 23
3.1.1. Formule de Caquot…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..…………………. 23
3.1.1.1. Choix de la période de retour …..…..……..…..……..…..……..…..………….. 24
3.1.1.2. Validité de la formule …..…..……..…..……..…..……..…..………………………. 24
3.1.1.3. Coefficient de ruissellement …..…..……..…..……..…..……..…..……………. 24
3.1.1.4. Paramètres pondérés …..…..……..…..……..…..……..…..………………………. 25
3.2. Dimensionnement des canalisations …..…..……..…..……..…..……..…..…………... 26
3.2.1. Formule de Chézy-Basin…..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……………………… 26
3.2.2. Formule de Manning & Strickler…..…..……..…..……..…..……..…..…………………….. 26
3.2.3. Conditions limites de vitesse …..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……………… 27
3.2.4. Les contraintes à respecter …..…..……..…..……..…..……..…..……..…..………………… 27
3.2.5. Choix des matériaux et de type de conduite …..…..……..…..……..…..……………… 27
4. Dessin des Profils …..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……………………….. 28
4.1. Profil en long …..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..………………………. 28

CONCLUSION …..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..… 29
ANNEXES ..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…..……..…… 30
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L'accroissement vertigineux et le développement fulgurant de la ville de Thiès (Sénégal) se
manifestent principalement dans le domaine de l'habitat et des infrastructures ainsi
l'orientation et la volonté des autorités à créer un espace urbain sain et adapté aux usages et
à la modernité occupés une place importante dans les plans du gouvernement.

C’est ainsi que s’inscrire ce présent projet de classe qui a pour thème « l’étude topographique
et aménagement d’un site à usage d’habitation dans la commune de NGUEKHOKH ».
Mon projet avait comme objectif principal la conception et l'estimation des coûts des réseaux
de voirie; d'assainissement (appelés communément réseaux VRD) du lotissement dans la
commune de NGUEKHOKH.

Le projet sera axé sur 2 parties :


 Description du milieu récepteur (zone d’étude) et du projet (feuille de route)
 Développement de l’étude projet

La méthodologie suivie pour le développement de l’étude projet comporte :


 La réalisation des études des terrassements généraux
 La conception du lotissement
 L’établissement du projet de voirie
 La réalisation du montage du projet d’assainissement des Eaux Pluviales

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YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
PARTIE I : DESCRIPTION DU MILIEU RÉCEPTEUR ET DES OBJECTIFS
DU PROJET

CHAPITRE I : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ÉTUDE

I. HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE

Nguékhokh (ou Nguekokh) est une ville de l'ouest du Sénégal, d'abord communauté rurale,
Nguékhokh a accédé au rang de commune à part entière lors de la décentralisation en 1996.
Elle est rattachée au département de M'bour, qui est une subdivision de la région de Thiès.

La ville de Nguekokh se situe à 70km au sud de Dakar près de la côte et couvre une superficie
de 135 km², elle se trouve sur la route nationale N1 entre M'bour et Rufisque.
Les localités les plus proches sont Nguekokh Ouolof, Segueul, Keur Gonde, Medinatoul
Mounawara, Diamm Bougoum, Tiekes, Ngaring et Ndaring Serere.

Nguékhokh est jumelée à trois bourgs français du département de l'Allier : Brugheas, Saint-
Yorre et Le Donjon, par l'intermédiaire de leur comité de jumelage Teraanga.

Image 1 : Carte des régions du Sénégal ; (Source : Google Maps)

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YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Image 2 : Localisation de Nguékhokh (Sénégal) ; (Source : Google Maps)

II. POPULATION ET ACTIVITÉ


Lors du recensement de décembre 2002, la ville comptait 16 911 habitants, en 2007 la
population était estimée à 20 031 personnes et en 2017 la ville compte plus de 40 000
habitants dont plus de 60 % ont moins de 25 ans. 75 % de la population réside dans la zone
urbanisée.
La vie économique de la commune est dynamique, la moyenne d’âge des actifs étant environ
35 ans.
Nguékhokh est proche de plusieurs centres d'intérêt touristiques, par exemple les plages
de Saly ou plusieurs aires protégées, telles que la réserve de Bandia, ou la réserve naturelle
d'intérêt communautaire de la Somone.
L'usine de production d'eau minérale naturelle sous la marque Mana
L’ouverture prochaine du nouvel aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à 20 km de la
commune va créer une dynamique de développement de ce territoire.
Ces paramètres propices à un développement économique durable ont incité l’ensemble des
partenaires à renforcer les compétences des acteurs locaux des communes de Nguekokh et
de Mbour, particulièrement des jeunes, dont les compétences sont réelles mais doivent être
structurées et soutenues.

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YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
CHAPITRE II : LES OBJECTIFS DU PROJET

Le travail à effectuer consiste à monter un projet d’aménagement tout en effectuant les


études de viabilisation. Pour cela il faudra :

I. EFFECTUER LES ÉTUDES DES TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX


 Établissement du plan coté
Le plan coté permet de faire une représentation altimétrique d’un relief donné à partir d’un
modèle numérique de terrain et des courbes de niveau. Il fait partie des éléments de base
fournis par le topographe dans un projet de viabilisation.

II. EFFECTUER LA CONCEPTION D’UN LOTISSEMENT

 Superficie des parcelles (15m*10m)


 Largeur des rues 10m
 Aménagements des espaces vertes

III. DE MONTER LE PROJET DE VOIRIE

Le montage du projet de voirie consistera à :


 Effectuer les tracés des axes en plan
 De générer les profils en long TN et projet
 De concevoir le ou les demis profils en travers types
 De générer les profils en travers du projet
 De calculer les cubatures
 De produire un devis estimatif du projet de voirie

La structure de la chaussée : le rapport des études géotechniques effectuées sur le site nous
impose à adopter la structure suivante :
 Couche de roulement en béton bitumineux, épaisseur = 6cm
 couche de base en grave bitume, épaisseur = 15 cm
 couche de fondation en latérite, épaisseur = 15 cm

Les contraintes à respecter pour la structure sont :


 Largeur de la chaussée l = 6m
 Pente transversale unique, orienté vers la gauche p = 1.5%
 Largeur trottoirs l = 1.5m ; pente transversale p = 1%
 Ouvrage hydraulique prévu à gauche de l’axe de la chaussée

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IV. DE MONTER LE PROJET D’ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES

Pour la conception du projet d’assainissement des eaux pluviales on procédera tout


simplement à l’étude topographique qui consiste à :
 Délimiter les bassins versants
 Tracer les axes des canalisations
 Générer les profils en long et en travers des canalisations

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PARTIE II : DÉVELOPPEMENT DE L’ÉTUDE PROJET

Pour faciliter l’exploitation de ce rapport vis-à-vis des conceptions et calculs menés sur
AutoCAD et Covadis, en cas de nécessité à la fin de chaque chapitre un petit résumé illustre
les calques créés et le cheminement suivi. Les calques créés manuellement ont comme
préfixe « yac ».

CHAPITRE I : ÉTUDE ET CONCEPTION DU PROJET DE TERRASSEMENTS


GÉNÉRAUX

Un terrain tel qu’il se trouve dans la nature n’est pas souvent apte à recevoir l’emprise d’une
opération de construction notamment si celle-ci est d’une grande envergure ; car les
caractéristiques du terrain naturel ne correspondent pas en général à la géométrie conçue
pour la construction en question. En outre, le « bon sol » sur lequel la construction devrait se
tenir stable est loin d’être rencontrée sur la surface du terrain naturel. De ce fait, la
modification du terrain naturel pour l’adopter à la construction s’avère nécessaire, voire
inévitable. C’est pourquoi on fait appel aux terrassements généraux afin de régler ce
problème.
Ces terrassements constituent les travaux de préparation de l’infrastructure des ouvrages de
génie civil. Ils consistent à déplacer des quantités importantes de matériaux (sols, roches, etc.)
dans divers buts. Ils ont donc pour objet de mettre le terrain naturel en état de recevoir les
bâtiments, la voirie et les différents réseaux publics compte tenu de leur importance dans une
opération de viabilisation. Le remaniement des terrains naturels entraine généralement une
modification de la topographie et du paysage, en créant des ouvrages en terre soit en remblai
soit en déblai. D’une façon générale, tout mouvement de terres (remblai ou déblai) constitue
un terrassement. Mais ces derniers sont généralement précédés par des opérations
d’implantation et de piquetage destinées à matérialiser les mouvements de terres en fonction
des nivellements définitifs à obtenir.

I. LE PRINCIPE DES TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX

Le principe des terrassements généraux consiste à chaque fois qu’il est possible à assurer un
équilibre entre déblais et remblais quand les caractéristiques géotechniques du matériau le
permettent. Mais également de permettre surtout le drainage des eaux pluviales suivant les
bassins versants et les exutoires.
Un terrassement par déblai consiste à enlever des terres initialement en place.
Un terrassement par remblai consiste à apporter des terres en général préalablement
prélevées, par rapport au dépôt (zone d’emprunt). Dans la réalisation des terrassements
généraux, il faut également :
 Éviter des terrassements inutiles : position proche de la surface du terrain naturel ;
 Minimiser le mouvement des terres ;
 Favoriser les remblais pour un mauvais matériau ou un matériau d'extraction onéreuse ;
 Privilégier les déblais pour un matériau qui peut être réutilisé ;

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YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
Mais dans le cadre de ce projet, on va chercher l’équilibre entre déblais et remblais dans les
opérations de terrassement est de permettre une réutilisation du sol enlevé pour le remblai
afin de minimiser les coûts des terrassements.
II. CONTRAINTES DE CALAGE DES TERRASSEMENTS

La conception de tout projet de terrassement doit respecter certains principes et paramètres.


Ce qui peut parfois engendrer certaines difficultés qui peuvent être liées à la nature du terrain
devant abriter le projet (le relief), au type de sol rencontré, à la nature du projet, etc. Essayant
de tenir en compte ces paramètres, de ce fait on a rencontré certaines contraintes pour bien
caller le projet. Ces contraintes peuvent être présentées comme suit :
 Respecter la pente du terrain naturel. Étant donné que le drainage des eaux de
ruissellement doit se faire par écoulement gravitaire, les côtes projet les plus basses
devraient se trouver dans les lieux où les cotes TN sont plus faibles ;
 Les cotes projet de manière générale, doivent être au-dessus des cotes projet des voies afin
de permettre un ruissellement vers les chaussées ;

III. MÉTHODOLOGIE DES CALCULS DES TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX ET RÉSULTATS

J’ai effectué le projet de terrassements généraux par la méthode des prismes. Le logiciel
Covadis m’a permis de définir l’enchainement des calculs qui se décline comme suit :

1. Ouverture du fichier des points topographiques

2. Modélisation du terrain naturel


La modélisation du terrain naturel se fait à partir du calcul d’un Modèle Numérique de Terrain
(MNT). Un MNT n’est rien d’autre qu’un réseau de triangles accolés. Le logiciel Covadis utilise
le principe de la triangulation de Delaunay pour effectuer le calcul (interpolation). La
triangulation de Delaunay consiste à diviser une surface avec quelques points connus, en
réseaux de triangles quasiment équilatéraux dont les cercles circonscrits à ces triangles ne
contiennent que les sommets des triangles. Celui-ci a été généré grâce à la commande
cov3D/calcul de MNT/calcul et dessin de MNT.
3. Choix des cotes projet et interpolation
Le plan coté du terrain naturel m’a permis de mieux voir la variation des cotes TN. Les cotes
projet ont pu de ce fait être fixées en tenant en compte des différentes contraintes. Grace au
logiciel Covadis, ces points ont pu être positionnés sur le plan coté avec la commande
cov2D/points topographiques/Dessin de points topo. Les cotes de ces points créés ont été
saisies manuellement après analyse des cotes TN avoisinantes et des courbes de niveaux.
L’interpolation de ces points de base a pu de ce fait être effectuée. En reliant les cotes projet
de base, j’ai utilisé la commande polyligne d’autocad pour relier ces points deux à deux. Mais
avant l’utilisation de la polyligne, il faut prendre le soin d’activer « l’accrochage sur points
topo ». Cet accrochage permettra d’avoir des polylignes 3D sur lesquelles on pourra faire une
interpolation.
Les cotes projet de base sont les 80 premiers points qui forment en quelque sorte le contour
de mon projet, ces points sont dans le fichier text : PR complets qui compte l’ensemble des
points projet (381 pts) avant modification, qui se trouve dans le dossier de rapport.

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Avec la commande cov3D/constructions 3D/interpolations 3D sur polylignes de Covadis, j’ai
divisé chaque polyligne en segments. Ce qui a donc permis d’avoir des cotes projet par pas
d’environ 10m. Le même principe a été utilisé sur l’ensemble des points créés, cela a permis
d’avoir un fichier de semis de points projet.
Pour harmoniser les segments des polylignes (voir annexe), la première polyligne (148.04m
divisé en 15 segments) m’a servi de référence pour les restes (distance polyligne*15 divise par
148.04) ; voir tableau 1.
Tableau 1 : Interpolation des polylignes.
Distance polylignes (m) Nombre de segments

148,04 15
146,06 15
144,6 15
143,58 15
140,54 14
139,71 14
133,08 13
126,93 13
120,7 12
113,13 11
115,25 12
142,39 14
155,16 16
140,73 14
184,17 19
193,21 20
187,81 19
171,21 17
111,76 11
108,43 11
97,73 10
31,56 3
32,95 3
33,99 3
34,7 4
35,33 4
35,12 4
35,28 4
34,85 4

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4. Modélisation du terrain projeté
Le processus de la modélisation du terrain projeté a été similaire à celle du terrain naturel.
Mais le calque des cotes projet (PR) a été choisi à la place de celui des cotes TN (TOPOJIS) ;
voir tableau 2.
Tableau 2 : MNT du Projet.
Points chargés : oui
Provenance des points Base graphique AutoCAD
Points de type topographiques et AutoCAD
dans le(s) calque(s) PR
Filtre altimétrique
Points d'altitude nulle Ignorés
Filtre planimétrique Contour de sélection
Élimination des points doubles Tolérance : 0.001
Mode automatique (indifférent)
Avec création d'un cercle d'erreur

Récapitulatif du chargement
Nombre de points lus 381
Nombre de points lus à Z = 0 0
Nombre de points doubles 0
Nombre de points conservés après 381
filtrage
Nombre de points et sommets 381
utilisables
Distance moyenne entre points 13.586 m
Coordonnées minimales 274551.399 1604790.268 m
Coordonnées maximales 274850.586 1605025.328 m
Altitude minimale 27.615 m
Altitude maximale 48.615 m

Périmètre calculé : oui


Paramètre de hauteur 0.00001
Paramètre de longueur 27.172
Nombre de côtés 36
Nombre de triangles prévus 724
Périmètre dessiné : oui
Dans le calque PR_PERIMETRE

Triangles calculés : oui


724 triangles calculés
724 triangles activés
Aire 2D 45944.751 m²
Aire 3D 46166.391 m²

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Triangles dessinés : oui
Dans le calque PR_MNT
Échelle de dessin 1.000
Dimensions minimales 274551.40 1604790.27
Dimensions maximales 274850.59 1605025.33
Altitude minimale 27.615 m
Altitude maximale 48.615 m

Socle dessiné : oui


dans le calque PR_SOCLE
hauteur : 10.000
échelle : 1.000

5. Calcul des cubatures


Avec les deux MNT obtenus (MNT_TN et MNT_PR), j’ai procédé au calcul des volumes de
cubatures grâce à la commande cov3D/calcul de cubatures par prisme de Covadis ; voir
tableau 3.
Il est à noter que lors du premier calcul des cubatures la différence entre les volumes de
remblai et déblais étaient importante, ce qui m’a conduit à effectuer une modification des
altitudes des points projet (augmentation des altitudes de 1.615 m).
Il faut également noté qu’il existe deux types de calculs de cubatures sur Covadis :
 Le calcul de cubatures par prisme, c’est la méthode de calcul la plus adaptée et la plus
précise pour les projets étendus (terrain de football, aéroport, aménagement urbain,
etc.).
 Le calcul de cubatures par profils, c’est la méthode la plus adaptée pour le calcul de
cubatures pour les projets linéaires (routes, chemins de fer, etc.).

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Tableau 3 : Calculs des cubatures des terrassements généraux.

CALCUL DE CUBATURES ENTRE DEUX MODELES NUMERIQUES DE TERRAIN

 Nom du dessin :
 Ecriture du listing le 19/11/2017 à 14:24:22
 Opération effectuée : calcul brut
Caractéristiques des modèles numériques

Calque MNT1 PR_MNT
Calque MNT2 TN_MNT

MNT 1 MNT 2
Nombre de faces 724 1853
Altitude mini 27.615 m 31.394 m
Altitude maxi 48.615 m 44.115 m
Surface totale 2D 45944.75 m² 45810.83 m²
Surface totale 3D 46166.39 m² 46145.97 m²
Surface utile 2D 42063.32 m² 42063.32 m²
Surface utile 3D 42263.57 m² 42303.34 m²

Résultats du calcul de cubatures MNT1 MNT2

Surfaces 2D Volumes
Avec déblai : 14426.62 m² Déblai : 50139.068 m³
Avec remblai : 27636.70 m² Remblai : 50240.056 m³
Sans écart : 0.00 m² Total : 100379.124 m³
Total : 42063.32 m²

Surfaces 3D
Avec déblai : 14515.26 m²
Avec remblai : 27748.31 m²
Sans écart : 0.00 m²
Total : 42263.57 m²

6. Courbes de niveaux
Le modèle numérique de terrain obtenu, m’a ainsi permis de générer les courbes de niveau
afin de pouvoir mieux apprécier le relief du site. Cette opération a été faite sur covadis grâce
à la commande cov3D/courbes de niveau/automatiques/MNT. Après la génération de ces
courbes de niveau, j’ai procédé à leur cotation (cov3D/courbes de niveau/cotation des
courbes) afin de faciliter leur interprétation.

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Par définition, on peut dire qu’une courbe de niveau est une ligne reliant (joignant) les points
de même altitude ; (voir annexe).
Les terrassements généraux occupent une place importante dans les travaux de viabilisation.
C’est pourquoi leur réalisation nécessite des études approfondies en vue du contrôle de leur
prix de revient ainsi que le choix du matériel et les méthodes de réalisation appropriées.

IV. DEVIS ESTIMATIF DES TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX

Tableau 4 : Terrassements généraux : Devis Estimatif

R Désignation des travaux Unité Quantité P. Unitaire P. TOTAL


(FCFA) (FCFA)
A Aménagement, terrassements généraux
A1 Déblai mis en remblai m3 50 139,07 3 250 162 951 971
A2 Déblai mis en dépôt m3 0,00 3 150 0
A3 Remblai d'apport m3 101 4 200 424 150

MONTANT TOTAL HTVA DES TRAVAUX 163 376 121


TVA 18 % 29 407 702

MONTANT TOTAL TTC DES TRAVAUX 192 783 822

Volumes
Déblai 50139,068 m3
Remblai 50240,056 m3
Remblai 100,988 m3
d'apport

RÉSUME :
a. Ouverture des fichiers (calque : TOPOJIS)
b. MNT du terrain naturel (calque : TN_MNT)
c. Création des points projets (calque : PR)
d. Polylignes d’interpolation (calque : yac10.Polyinterpolation)
e. Délimitation du projet (calque : yac11.Limitesprojet)
f. Cotation du surface projet (calque : Cotation Surface)
g. MNT du projet (calque : PR_MNT)
h. Courbes de niveaux et cotations (calque : CN_01_00 ; calque : Cotation Courbes de
niveau)
i. Cubatures (calque : Zones)

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CHAPITRE II : LA CONCEPTION DU LOTISSEMENT
On désigne par lotissement toute division d'une propriété foncière, en deux ou plusieurs lots
destinés à la construction d'habitations, ou de locaux à usage professionnel.

Dans ce projet on envisage de réaliser un lotissement communal à vocation d’habitation


3 contraintes sont fixées sur la feuille de route :
 superficie des parcelles (15m*10m)
 largeur des rues 10m
 aménagements des espaces vertes

Par des soucis de représentation d’un site à usage d’habitation, j’ai pris l’initiative d’ajouter
d’autres structures ; (voir annexe).
Ainsi l’ensemble de l’aménagement du site est composé :
 76 parcelles (150m²)
 2 mosquées (485 m ² et 525.5m²)
 4 fonctions commerciale (371.76m² ; 316.79m² ; et 2 de 150m²)
 1 centre commercial (465 m ²)
 École primaire (1297.38m²)
 École secondaire (1448.06)
 Terrain (1120m²)
 Stationnement (648m²)
 Poste de santé (1276.50m²)
 Centre socio-culturel (1726m²)
 Espaces vertes

RÉSUME :
a. Dessins des lots et aménagements (calque : yac12.Lots)
b. Dessins des ilots (calque : yac13.Ilots)
c. traçage des axes des routes (calque : yac14.TacésDesAxes)
d. Limites des plateformes des rues (calque : yac15.LimitesPlateformes)
e. Aménagements espaces vertes (calque : yac16.Espace verte)
f. Nominations des lots (calque : yac17.NominationsAmenagements)
g. Nominations des axes des routes (calque : yac18.Nominations_Axes)

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CHAPITRE III : ÉTABLISSEMENT DU PROJET DE VOIRIE
La voirie peut être définie comme étant un ensemble de voies de communication inter reliées
avec leurs dépendances et leurs structures. C’est donc un réseau constitué d’un espace
collectif qui est appelé à couvrir la circulation des différents usagers (piétons, véhicules, etc.)
avec une certaine fluidité. De ce fait, elle doit respecter certains critères :
 Desservir les habitations et groupes d’habitation ;
 Assurer une fluidité de la circulation pour tous les usagers ;
 Garantir la sécurité des piétons ;
 Protéger les habitations riveraines ;
 Tenir en compte les risques d’inondation ;
 Protéger les véhicules en stationnement ;

Dans le cadre de ce projet, en plus de respecter ces différents critères, il a été surtout
question de mettre les voies hors d’eau. Pour ce faire, toutes les voies devraient être conçues
de manière à être légèrement au-dessus des voies de raccordement. En plus du devers
transversale unique de 1.5% qui est fixé afin de faciliter l’écoulement des eaux sur les
bordures des voies.

I. LES PRINCIPES GÉOMÉTRIQUES

La conception d’un projet de voirie dépend étroitement de la configuration du relief. L’étude


géométrique de chaque voie a pour but de définir les caractéristiques de la voie à construire
tel que le tracé en plan, le profil en long, le profil en travers.
 Le tracé en plan

Le tracé en plan est la projection sur le plan horizontal de l'axe de la chaussée. L’axe
étant constitué d’une succession d’alignements droits raccordés entre eux par des courbes
qui peuvent être soit des cercles, soit des clothoïdes, soit une combinaison des deux.
Le tracé en plan doit assurer les conditions suivantes :
- Une bonne visibilité ;
- Un meilleur confort ;
- Une stabilité des véhicules au virage ;
- Une liaison des zones d'habitations ;
Il est à noter que dans le cadre de ce projet, qu’il s’agit plus d’une voirie urbaine et de lors
la nécessité de respecter tous ces contraintes n’est pas primordiale. Toutefois il faut prendre
en compte la configuration du relief pour facilite l’écoulement des eaux pluviales sur la
surface et dans les ouvrages hydrauliques prévus à gauche de l’axe de la chaussée.
 Le profil en long

Le profil en long est une coupe verticale du terrain naturel. C’est un graphique sur lequel
sont reportés tous les points du terrain naturel et de l’axe du projet. On s’appuie sur ce
document pour le dessin des profils en travers. Le profil en long est constitué de segments
de droites raccordés par des arcs de cercles caractérisés par leur rayon. Pour les segments
de droites, on parle de pente ou de rampe (déclivité positive et négative) suivant que la
route descend ou monte dans le sens de la marche. Le profil en long doit :

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YACOUB Ahmed Djama / M.II ESEBAT Dakar
- Répondre à la nécessité de s’adapter au relief du terrain naturel
- Répondre à la nécessité d’écouler les eaux de pluie

 Le profil en travers

Le profil en travers est une représentation de la section transversale du terrain suivant un


plan vertical perpendiculaire à l’axe longitudinale. C'est donc la coupe transversale de la
chaussée et de ses dépendances. Il fait ressortir l’assiette et l’emprise de la route. Les
profils en travers permettent en outre de déterminer le plan général et de calculer les
volumes de déblai et de remblai nécessaires à la réalisation du projet.

II. MÉTHODOLOGIE DE CONCEPTION ET DES CALCULS DE LA VOIRIE ET RÉSULTATS

La conception de la voirie intérieure a été faite à l’aide du logiciel Covadis VRD. La conception
suit le cheminement ci-après :
 Conception plane
 Conception longitudinale
 Conception transversale

1. Conception plane
a. Création des éléments de l’axe en plan, à savoir la construction des alignements droits
au même temps que la conception du lotissement en tenant compte de l’emprise de
la voie à savoir 6m de chaussée et 1.5m de trottoir de part et d’autre ; Voir Fig.
b. Définition simplicité des différentes valeurs des rayons de raccordement (comme il
s’agit d’une voirie urbaine avec des axes presque rectiligne, il n’est pas nécessaire
d’effectuer des longs calculs pour les valeurs des rayons, on se contente de faire des
raccordements simple) ; voir Tableau 5.
c. Mise en place de ces rayons de raccordement (application des rayons de
raccordements (par la commande courbe à sommet symétrique dans la barre d’outils
de projets routiers dans Covadis) entre les différents axes et les alignements de la Rue,
H1 ;
d. Construction de l’axe en plan du projet (commande « Nouveau projet » pour chaque
axe en faisant attention à la précision le calque PR_MNT) ; (voir annexe) ;
e. Tabulation de l’axe (Par la commande « Tabuler l’axe » les lignes de tabulation ont
été placées aux extrémités de chaque axe, à chaque intervalle de 15m, mais
également au croisement des axes «Abscisse». Ces dernières permettront de
respecter les contraintes applicables aux intersections des chaussées ; voir tableau 6
(exemple de listings de la Rue, V1), pour les restes axes leurs listings sont dans le
dossier du rapport.
NB : Pour mieux apprécie les différents axes en plan, et leur tabulation, il faudra active les calques
(ex : RUE V6_PL AXES. pour l’axe et RUE V6_TABULATION. pour la tabulation de l’axe).

Tableau 5 : Rayons des courbures entre axes et alignements droits


Rue, V1
Rue, H3 3.99
Rue, H1 3.87 55.62 79.36

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Tableau 6 : Table des Tabulations – RUE V1
N° Tab. Elt Ac/In Distance Gisement Point d'axe
Origine Elt Cumulée Partielle X Y Z
1 P1 Extremité Clo X 0.0000 0.0000 334.4367 274565.2266 1604932.8321 36.8998
2 P2 Interv AD X 15.0000 15.0000 285.0783 274566.9555 1604918.2626 36.0110
3 P3 Interv AD X 30.0000 15.0000 285.0783 274570.4392 1604903.6728 35.1801
4 P4 Interv AD X 45.0000 15.0000 285.0783 274573.9229 1604889.0829 34.3391
5 P5 Interv AD X 60.0000 15.0000 285.0783 274577.4067 1604874.4931 33.4920
6 P6 Abscisse AD X 80.2796 20.2796 285.0783 274582.1166 1604854.7680 32.3425
7 P7 Interv AD X 90.0000 9.7204 285.0783 274584.3741 1604845.3134 31.7876
8 P8 Interv AD X 105.0000 15.0000 285.0783 274587.8579 1604830.7235 30.8996
9 P9 Interv AD X 120.0000 15.0000 285.0783 274591.3416 1604816.1337 30.0124
10 P10 Extremité Clo X 130.0784 10.0784 237.1594 274595.1242 1604807.0571 29.5009

2. Conception longitudinale
La conception longitudinale se résume à la génération des profils en long TN, au choix des
alignements verticaux et courbes de raccordement. Ces profils en long ont pu être générés
qu’après tabulation des axes.

f. Dessin du profil en long du terrain naturel (commande « Nouveau PL. TN » dans la


barre d’outils COVADIS projets routiers)
 Échelle horizontale 1/1000
 Échelle verticale 1/100
 Plan de comparaison 25m
g. Tracé de la ligne rouge. Pour le tracé de la ligne rouge, j’ai suivi la forme du terrain
naturel dans le but de minimiser les cubatures de terrassements.
 Les axes Rue,H1 ; Rue,H2 ; Rue H3 ont le plus d’intersection, ainsi pour éviter
d’avoir plusieurs contraintes d’altitude à respecter sur ces axes j’ai commencé
par ces derniers en construisant les lignes projets par des alignements droits,
raccorde par des courbes, et enfin j’ai créé la courbe projet, par les commandes
suivantes :
 Alignements droits
 Raccordement parabolique (Tangente Tangente Rayon)
 Création courbe projet
 Une fois les axes ci-dessous dessinés, on prend note des altitudes projet des
profils qui constituent des contraintes d’intersections pour les autres axes; voir
tableau 7.
Par définition deux axes qui se croisent, doivent avoir la même altitude dans cette
zone d’intersection.
La méthode utilisée ici pour respecter ces altitudes imposées se décrit comme suit :
 Repéré les profils qui s’interceptent, et note l’altitude connu (ex : P1 de H1
croise P7 de V5 ; Alt P1 = 42m)
 Faire la différence entre l’altitude connu et le plan de comparaison (Alt-PC :
42-25 = 17m)

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 Effectuer le calcul suivant en tenant compte de l’échelle verticale 1/100
((Alt-PC) / 0.1 = 17 / 0.1 = 170 m)
 Sur le profil en long de l’axe considéré, on crée un cercle de diamètre de
même valeur que celle calculée ci-dessus au point d’origine du profil
considéré (suite de l’ex : profil en long Rue, V5, au niveau des abscisses sur
le profil P7 au point d’origine on crée un cercle de diamètre 170m, ainsi
l’intersection de la ligne verticale du profil et du cercle a la même altitude
que le P1 de H1)
 Une fois les différents points de passage pour la ligne rouge repérés, on
crée les alignements droits, sans pour autant effectuer des raccordements
ce qui pourrait déplacer les lignes rouges. Le plus important reste les
contraintes.
Avec les Rues V1 ; V2 ; V3 et V4 chacune a 3 altitudes imposés, dont la
première est au niveau du profil P1, ainsi on peut créer directement les
courbes projets en effectuant des raccordements paraboliques à 3 points
sans passe par les alignements.

Tableau 7 : Contraintes des altitudes des points de croisement

Plan de
Diff Diamètres
Axes Profils Altitudes Profils Comparaison Axes Profils Altitudes
(Alt-PC) (m)
principales (m) Alt croisés (PC) Imposés
P1 42 P7, V5 25 17 170 P1 37,14
P4 41,25 P1,V4 25 16,25 162,5 V1 P6 32,23
H1 P7 40,15 P1,V3 25 15,15 151,5 P10 29,64
P10 38,73 P1,V2 25 13,73 137,3 P1 38,73
P13 37,14 P1,V1 25 12,14 121,4 V2 P6 34,68
P5 43,11 P3,V6 25 18,11 181,1 P10 31,47
P7 41,25 P10,V5 25 16,25 162,5 P1 40,15
P10 39,23 P4,V4 25 14,23 142,3 V3 P5 37,04
H2
P13 37,04 P5,V3 25 12,04 120,4 P9 33,45
P15 34,68 P6,V2 25 9,68 96,8 P1 41,25
P18 32,23 P6,V1 25 7,23 72,3 V4 P4 39,23
P1 40 P6,V6 25 15 150 P7 35,53
P4 37,73 P13,V5 25 12,73 127,3 P7 42
P6 35,53 P7,V4 25 10,53 105,3 V5 P10 41,25
H3
P9 33,45 P9,V3 25 8,45 84,5 P13 37,73
P12 31,47 P10,V2 25 6,47 64,7 P3 43,11
V6
P15 29,64 P10,V1 25 4,64 46,4 P6 40

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3. Conception transversale
La conception transversale consiste à :
 Concevoir les demis profils en travers types ; (voir annexe).
Les demis profils en travers types doivent prendre en compte la structure et les
caractéristiques de la chaussée à savoir :
 Couche de roulement en béton bitumineux, épaisseur = 6cm
 couche de base en grave bitume, épaisseur = 15 cm
 couche de fondation en latérite, épaisseur = 15 cm
 Largeur de la chaussée l = 6m
 Pente transversale unique, orienté vers la gauche p = 1.5%
 Largeur trottoirs l = 1.5m ; pente transversale p = 1%
 Ouvrage hydraulique prévu à gauche de l’axe de la chaussée
Trois types de demi-profils ont été retenus :
 Un demi profil en travers type à droite de l’axe ; DP.Dr
 Un demi profil en travers type à gauche de l’axe ; DP.Gc
 Un demi profil en travers type à gauche de l’axe qui coïncide avec la disposition du
grille avaloir ; DP.Gc.gr

 Générer les profils en travers du projet


 Une fois les demi-profils types créées, on effectue les opérations suivantes :
 Affecter les profils types au projet
 Calcul le projet
 Dessiner les profils en travers projet
 Calculer les cubatures
 Une fois les profils en travers du projet génères :
 On effectue un listing des résultats pour chaque axe (dans ce fichier de préférence
en Excel on pourra trouve : les données du Profils en travers ; Emprises ;
Cubatures ; Matériaux utilisés ; Points typés ; etc.), ces listings sont dans le dossier
fourni avec le rapport, (ex : _RUE H1_PL.rue.H1_CUBATURES.xls).
 À partir de ces listings on peut faire sortir les cubatures de la voirie mais aussi les
quantités des matériaux utilisés ; voir tableau 8.

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Tableau 8 : Volumes des matériaux et cubatures de la voirie intérieure.
Fondation
Revêtement
en Base en Revêtement en Volume Volume
en Béton
Graveleux Grave Béton Déblai Remblai
Bitumineux
LONGUEUR EMPRIS ASSIETTE Latérite Bitume Bitumineux (m3) (m3)
(m3)
AXE (m) E (m) (m2) (m3) (m3) (m2)
AXE H1 169,89 9,22 1 566,39 152,90 152,90 1019,34 61,16 276,57 96,72
AXE H2 271,67 9,22 2 504,80 244,50 244,50 1630,02 97,80 1 236,64 763,65
AXE H3 203,80 9,22 1 879,04 183,42 183,42 1222,80 73,37 1 444,90 418,82
AXE V1 130,08 9,22 1 199,34 117,07 117,07 780,48 46,83 332,57 53,28
AXE V2 128,80 9,22 1 187,54 115,92 115,92 772,80 46,37 20,91 485,50
AXE V3 116,97 9,22 1 078,46 105,27 105,27 701,82 42,11 10,84 615,71
AXE V4 96,71 9,22 891,67 87,04 87,04 580,26 34,82 415,55 232,76
AXE V5 222,03 9,22 2 047,12 199,83 199,83 1332,18 79,93 1 714,75 23,54
AXE V6 115,97 9,22 1 069,24 104,37 104,37 695,82 41,75 1 253,73 14,90
TOTAUX 1 455,92 13 423,58 1 310,32 1 310,32 8 735,52 524,14 6 706,46 2 704,88

III. DEVIS ESTIMATIF DE LA VOIRIE

À partir des données du tableau 8, on effectue les calculs estimatifs de la voirie intérieure ;
voir tableau 9.
Tableau 9 : Devis estimatifs voirie intérieure.

N° DÉSIGNATIONS U QUANTITÉ P.U P.T


A INSTALLATION DE CHANTIER
Installations de chantier, amenée et repli de
matériel, et élaboration du projet d'exécution ft 1 25 000 000 25 000 000
B TERRASSEMENTS ET CHAUSSEES
2 Décaissement et Préparation plateforme m² 13 423,58 325 4 362 664
3 Couche de Fondation (ép. 15 cm) m3 1 310,32 8 000 10 482 560
4 Couche de Base (ép. 15 cm) m3 1 310,32 9 000 11 792 880
5 Revêtement en béton bitumineux (esp 6 cm) m² 8 735,52 2 800 24 459 456

MONTANT HTVA 76 097 560

TVA 18 % 13 697 561

MONTANT TTC 89 795 120

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CHAPITRE IV : MONTAGE DU PROJET D’ASSAINISSEMENT DES EAUX PLUVIALES
Pour la conception du projet d’assainissement des eaux pluviales j’ai procédé tout simplement
à l’étude topographique qui consiste à :
 Délimiter les bassins versants
 Tracer les axes des canalisations
 Générer les profils en long et en travers des canalisations

I. DONNÉES GÉNÉRALES DE L’ASSAINISSEMENT

L’assainissement liquide est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de
l'environnement dans ses différentes composantes. Il comprend la collecte, le traitement et
l'évacuation des déchets liquides dans le milieu naturel.
1. Collecte:
Le réseau de collecte a pour fonction de collecter les eaux usées et les eaux pluviales et de les
amener aux exutoires (STEP ; fosses septiques ou exutoires naturels), via des collecteurs. Ce
transport se fait le plus souvent par gravité mais peut également se faire par refoulement
lorsque la topographie ne se prête pas à un écoulement gravitaire.
2. Réseau:
L’établissement du réseau d’assainissement d’une agglomération doit répondre à deux
catégories de préoccupation. Il s’agit d’assurer :
 le transit vers l’épuration des eaux usées et, le cas échéant, des eaux résiduaires
industrielles.
 la gestion des eaux pluviales, de manière à empêcher la submersion des zones
urbanisées et éviter toute stagnation non maitrisée dans les points bas après les
averses.
Les réseaux les plus souvent rencontrés sont :
 soit le réseau unitaire,
 soit le séparatif
 soit le pseudo séparatif.
 soit mixte
Le type de réseau d’assainissement dépend de plusieurs facteurs :
 Les données naturelles du site :
La géologie,
La topographie,
La pluviométrie,
L’hydrographie et le régime des nappes
La nature du site de rejet
 Les données relatives à la situation actuelle des agglomérations existantes :
Nature de l’agglomération,
Importance de l’agglomération,
Modes d’occupation du sol,
Assainissement en place
 Les données relatives au développement futur de l’agglomération.

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II. CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DU RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT DES
EAUX PLUVIALES.

1. Conception

1.1. Système d’assainissement retenu

L’examen et l’analyse des facteurs influençant le choix du système d’assainissement pour le


site : les données naturelles du site, les données relatives au développement futur de
l’agglomération, peuvent permettre de retenir un réseau séparatif.

1.2. Découpage du lotissement en bassins versants

Vue la surface du lotissement trop petite (4 hectares), j’ai délimité le site en 3 bassins
versants.

1.3. Traçage du réseau

Le traçage du réseau d’assainissement est réalisé sur la base du plan coté.


Le tracé en plan d'un axe de canalisation est l’un des éléments qui permettent de caractériser
la géométrie de la canalisation. Il est constitué par la projection horizontale de l’ensemble des
points définissant le tracé.
À cet égard, j’ai pris en considération certains critères pour le traçage du réseau :
 Faire passer les conduites via les terrains publics, à gauche de l’axe des chaussées pour
éviter tout dérangement probable avec les citoyens dans le cas des réparations ou de
réhabilitation du réseau en futur ;
 Suivre la pente naturelle du terrain pour que l’écoulement soit gravitaire ;
Les canalisations adoptes ses composent comme suit :
 Conduite Principale (conduite directement relie à l’exutoire)
 Conduites secondaires (conduites desservant les basins) ;
 Conduite tertiaire
J’ai dessiné l’ensemble de 3 canalisations ; (voir annexe), mais le dimensionnement sera
porter sur la canalisation principale et les conduites secondaires qui se trouvent sous le
trottoir à 3.85m de l’axe de la chaussée.

1.4. Les ouvrages d’assainissement

Un regard grille de section minimum 400x500 extérieure dont le couvercle sera situé à
0,55 m du sol ou de la chaussée finie,

Les regards de visite doivent être implantés dans les singularités suivantes :
 Changement de direction ou de pente des collecteurs.
 Changement de diamètre des collecteurs
 Changements des cotes radiers des collecteurs
 Intersection des collecteurs
En alignement droit, la distance maximale entre les regards visites est d’environ 50m,

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2. Paramétrage des données pour le réseau

2.1. Exploitation de la barre d’outils Covadis Assainissements et réseaux divers

 Au niveau du paramétrage général, on précise :


 Le calque des faces MNT : PR_MNT
 La composition de la structure des tranchées (voir Fig. 1) : La largeur des tranchées
pour pose de canalisation est prise égale au diamètre extérieur de la conduite
circulaire augmentée de 50 cm Le
Le lit de pose sera en sable sera mis en place sur une épaisseur de 0,1 m en terrain non
rocheux.
Le lit de pose en gravette sera mis en place sur une épaisseur de 0,15 m en terrain
rocheux ou en terrain engorgé d'eau.

Fig. 1 : Coupe type d’une tranchée de canalisation.

 Au niveau de la bibliothèque on sélectionne :


 Types de réseaux : EP ; Tuyaux par défaut : CR8-400 ; Regard par défaut : REG-600
 Matériaux : Polychlorure de Vinyle ; K=100
 Assainissement EP/EU : Tuyaux Circulaires : CR8-400
 Regards : REG-600
 Contraintes EP : Hauteur minimal de recouvrement =0.8m ; Profondeur minimale =
1m ; Profondeur Maximale = 3 m ; Hauteur de chute Max = 2m ; Pente min = 0.2% ;
Pente maxi = 5% ; Vitesse min = 0.3 m/s ; Vitesse max = 4 m/s
 Coefficient de Montana : on créer une nouvelle région « Thiès » ; Période de retour :
Nombre d’année = 10 ans ; Coefficients de Montana a = 7.17 b = 0.47 ; Coefficients
de Caquot : calcul automatique.
 Coefficient de ruissellement : Zone résidentielle Pavillons groupés = 60%

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3. Dimensionnent

Dans cette partie de l’étude, le dimensionnement des canalisations est effectué


automatiquement (par la commande dimensionnement EP/EU : Calculs des débits et
sections), mais il m’a semblé important de faire un rappel sur les méthodes de calculs de
dimensionnement et d’autres paramètres.

3.1. Calcul des débits des eaux pluviales

Ils existent plusieurs formules d‘évacuation des débits d’eaux pluviales. parmi ces formules,
nous avons deux méthodes qui sont les plus répandus et utilisés actuellement, la méthode
rationnelle et la méthode superficielle.
Dans la présente étude, l’évaluation des débits d’eaux pluviales à l’exutoire d’un bassin
versant est basée sur la méthode superficielle de Caquot.

3.1.1. Formule de Caquot


Elle s'écrit d'une façon générale comme suit :

Qp(T) = K * Cu * Iv * Aw

Qp(T) : est le débit de pointe considéré à un point donné du réseau et correspondant à la


fréquence de dépassement T.
Qp: Débit des eaux pluviales pour une période de retour T en m³/s ;
I : Pente du bassin versant, pente moyenne des plus grands parcours de l’eau en m/m;
A: Superficie du bassin versant en ha;
C: Coefficient de ruissellement
K, u, v et w sont les coefficients numériques de la formule de Caquot.

Il est nécessaire de procéder à la correction du débit calculé par la formule précédente. Cette
correction est réalisée en appliquant un coefficient correcteur "m" qui est égale à :
m = M/2
M:Coefficient d’allongement du bassin versant : (M = L/√A)
L : Longueur du plus long cheminement hydraulique en hectomètre.
A : Surface du bassin versant (en ha).

La formule ainsi corrigée est la suivante:


Qp(T) = K * Cu *Iv * Aw * (L/2√A)

Le coefficient "K" ainsi que les exposants u, v, w, et t sont déterminés à partir des coefficients
a(T) et b(T) des courbes IDF de la zone d’étude, qui sont eux-mêmes les paramètres de la
relation de Montana.
i (t,F) = a(F). tb(F)
Où i (t,F) est l'intensité maximale de la pluie de durée t, de fréquence de dépassement F; i est
exprimé en millimètres par minute et t en minutes.
L'utilisation des modèles de probabilité pour ajuster les courbes d'intensité paramétrées par
le temps permet de déterminer les coefficients a et b.
Les autres paramètres de la formule de Caquot sont détaillés ci-après:

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Tableau 10 : Les paramètres de la formule de Caquot

Le modèle de Caquot a été conçu pour utiliser les coefficients de la formule de Montana qui
exprime les intensités de pluie en fonction de la durée de l’averse.

3.1.1.1. Choix de la période de retour


La période de retour T (récurrence) est l’inverse de la fréquence au dépassement d’un
évènement, c’est la probabilité que cet évènement soit atteint ou dépasse.
En bonne doctrine économique, un accroissement du coût global du projet ne serait justifié
que s'il était inférieur au montant des dommages qu'il permet d'éviter. Il est souvent admis
qu'il est de bonne gestion de se protéger du risque de fréquence décennale pour les
collecteurs principaux et quinquennale pour les collecteurs secondaires et tertiaires.
Pour les périodes de retour quinquennal et décennal, les valeurs de a et b de la région de
Thiès sont les suivantes :
Tableau 11 : Coefficients de Montana adoptes pour l’étude
T (ans) a (T) b (T)
10 7.17 0.47

3.1.1.2. Validité de la formule


Les conditions de validation du modèle de Caquot sont les suivantes :
 La limite supérieure de la surface du bassin versant ou du groupement des bassins est
fixée à 200 ha ;
 La valeur de la pente doit rester comprise entre 0,2 % et 5% ;
 La valeur du coefficient de ruissellement C, doit rester comprise en 0,2 et 1.

3.1.1.3. Coefficient de ruissellement


Le coefficient de ruissellement d'une surface donnée est le rapport du volume d'eau, qui
ruisselle de cette surface, au volume d'eau tombée sur elle. Ce coefficient est assimilé au taux
d'imperméabilisation du site. Il est défini comme étant le rapport de la surface totale des
parties imperméables à la surface totale du bassin.
En pratique, celui-ci est déterminé sur la base du type d'occupation du sol défini dans le plan
d’aménagement, il est évalué de la façon suivante :
 Zone Habitat dense : 0,8 à 0,9
 Zone habitat Économique : 0,6 à 0,80
 Zone Immeuble : 0,6 à 0,75
 Zone villas : 0,3 à 0,4
 Industriel : 0,5 à 0,80
 Voirie : 0,90

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3.1.1.4. Paramètres pondérés
La formule de Caquot constitue un modèle très global qui reflète les phénomènes
d’écoulement pour un bassin homogène ; elle ne peut approcher la réalité que si les bassins
versants présentent des pentes et coefficients de ruissellement de distribution spatiale
homogène.
Afin de prendre en compte les hétérogénéités naturelles de ces variables, l’application du
modèle à un groupement de sous-bassins hétérogènes de paramètres individuels
"Aj","Cj","Ij","Lj"(longueur du drain principal), "Qpj" (débit de pointe du bassin considéré
seul), nécessite l'emploi de formules d'équivalence pour les paramètres "A","C", "I" et "M" du
groupement selon qu’ils soient en séries ou en parallèles.
En général, un collecteur traverse plusieurs bassins versants, donc pour le dimensionnement,
il faut déterminer le débit de l’assemblage des bassins versants desservis par ce collecteur, en
Générale on distingue deux types d’assemblages :
 Assemblage en série ;
 Assemblage en parallèle.

Tableau 12 : les formules d’assemblage des bassins versants

Généralement on effectue un assemblage des bassins versants, en série et en parallèle pour


aboutir aux débits des assemblages.

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3.2. Dimensionnement des canalisations

Les sections à donner aux ouvrages se calculent souvent par la formule de Manning &
Strickler.
Mais dans le cadre de projet on calcul avec la formule de Chézy-Basin

3.2.1. Formule de Chézy-Basin

La formule de Bazin donnée ci-dessus s'utilise de la même manière que celle de Manning.
Le coefficient de rugosité de Bazin varie selon le matériau utilisé pour la canalisation.
Dans la formule de Bazin on retrouve l'expression du coefficient de rugosité de Chézy.

La conversion de "C" (Coefficient de Chézy) en "γ" (Coefficient de Bazin) est donnée par la
deuxième formule.

3.2.2. Formule de Manning & Strickler

La formule sert au dimensionnement des collecteurs est :

Q = K*S*Rn * I1/2

Avec:
Q : est le débit à transiter en m3/s.
K= 60 pour des conduites en béton d’un réseau unitaire ou les eaux pluviales d’un système
séparatif. 70 pour des conduites en béton des eaux usées d’un réseau séparatif.
K = 100 pour canalisation en polyéthylène haute densité PEHD ou polychlorure de
vinyle PVC.
n = 3/4 pour un réseau unitaire ou les eaux pluviales d’un système séparatif.
n = 2/3pour les eaux usées.
R: est le rayon hydraulique en m R=D/4
I : est la pente du collecteur en m/m
S : est la section mouillée en m2. :S = πD2/4

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3.2.3. Conditions limites de vitesse

Afin d'éviter les dépôts des matériaux solides d'une part et d'éviter la dégradation des joints
et l'abrasion des canalisations d'autre part, les vitesses devront être comprises entre les
valeurs limites suivantes : 0,30 m/s < V < 4 m/s.
Cette condition devra être accompagnée des deux conditions suivantes (auto-curage) :
V ≥ 0,60 m/s pour Q = Qps / 10.
V ≥ 0,30 m/s pour Q = Qps / 100 (Équivalent d’une hauteur de remplissage de 2/10 du
diamètre).
Qps : Débit à pleine section.

3.2.4. Les contraintes à respecter

 Diamètre minimal : Les contraintes d’entretien imposent de ne pas mettre des conduites de
diamètre inférieur à 400 mm pour un réseau en unitaire.
 Recouvrement minimal : Il faut assurer que le recouvrement ne doit pas être inférieur à
0.80m au-dessus de la génératrice supérieure afin d’éviter d’une part les surcharges
roulantes et, d’autre part, les encombrements avec les autres réseaux (eau potable,
électricité, téléphone…).
 Respecter surtout la pente minimale de 0,2% pour répondre aux conditions d'autocurage
(pour le cas des conduites en PEHD)
 Respecter surtout la pente maximale de 5%
 Éviter les contre pentes pour minimiser les coûts de terrassements
 Respecter une profondeur maximale de 3 m.

3.2.5. Choix des matériaux et de type de conduite

Il existe différents types de conduites dans le domaine de l’assainissement. Leur choix dépend
de plusieurs facteurs dont les principaux peuvent être énumérés comme suit :
 Nature des eaux à transporter (corrosion, encrassement) ;
 Volume des effluents ;
 Qualité des matériaux utilisés et modes de fabrication ;
 Emplacement (sous chaussée ou sous trottoir) ;
 Résistance aux charges statistiques et dynamiques ainsi qu’à la pression interne ;
 Résistance aux produits chimiques ;
 Homogénéité dimensionnelle;
 Pente du terrain (vitesse et érosion) ;
 Nature du sous-sol (instabilité, corrosion, entrée d’eaux) ;
 Respect de l’environnement.

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4. Dessin des Profils

Les dessins des profils en long et en travers des canalisations sont génères par les commandes
des profils dans la barre-Assainissement et réseaux divers.

4.1. Profil en long

Le profil en long est une présentation graphique d’une coupe verticale suivant le
développement de l’axe longitudinal de la canalisation principale. Il nous permet d’avoir une
idée sur l’allure du terrain naturel ainsi que de notre canalisation et de déterminer le type des
ouvrages annexes qu’il faut envisager.
Un profil en long doit fournir les informations suivantes :
Le profil du projet et de la canalisation ;
Les cotes terrains (CT) pour différents points du terrain naturel et de la voie;
Les cotes radiers (CR) pour chaque conduite ;
La distance de la conduite (du tronçon) ;
La pente de la conduite (du tronçon) ;

RÉSUME :
a. Découpage du lotissement en Bassins versant (calque : yac19.Bassins versant)
b. Traçages des polylignes des canalisations (calques : yac20.Conduite Tertiaire ; yac21.Conduites
Secondaire ; yac22.Conduite Principale). Ces dernières sont convertis pour la création des
canalisations, ce qui donne les calques suivants (calques : EP 1_Canalisations ; EP 1_Regards)

c. Exutoire (calque : yac23.Exutoire).

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CONCLUSION
Le présent rapport représente une étude d’un projet de voirie, d’assainissement des eaux
pluviales et l’aménagement d’un site à usage d’habitation dans la commune de NGUEKHOKH,
rattachée au département de M’Bour à l’ouest du Sénégal.
Le site de mon projet a pour superficie globale 4.03 Ha. Sa consistance se compose de (76
parcelles, deux mosquées, quatre fonctions commerciales, un centre commercial, une école
primaire, une école secondaire, un Terrain, un espace de stationnement, une poste de santé,
un centre socio-culturel et des espaces vertes).

Avec des altitudes minimale de 27.6m et maximale à 48.6m, la nature du relief était
fortement accidenté, ce qui m’a poussé à suivre la pente naturel du terrain pour éviter des
terrassements important, dont l’objectif principal était d’équilibrer les quantités des déblais
et remblais.
En retenant à la fin une quantité des déblais estimés à 50139.07 m3 et de remblais de
50240.06 m3, et un remblai d’apport estimé à 101m3, le montant total TTC des travaux des
terrassements généraux s’élevé à 192 783 822 FCFA.
Pour la voirie neuf axes ont été aménagé sur une longueur totale de 1455.92m, avec un
devers transversale unique vers la gauche pour facilite le drainage des eaux superficielles vers
les ouvrages d’assainissement installés à gauche de l’axe de la chaussée.
Le devis estimatifs de la voirie intérieure s’élevé à 89 795 120 FCFA.

Pour le réseau d’assainissement la collecte des eaux pluviales du lotissement est faite par un
système unitaire.
Trois bassins versants ont été retenus pour l’ensemble du site. En suivant la pente naturelle
du terrain, le nombre des canalisations a été minimisé.
Les débits des eaux pluviales ont été calculs en utilisant la méthode superficielle de
Caquot. Les coefficients de Montana retenus sont ces de la région de Thiès sur une période de
retour de 10 ans.
Le calage du réseau consistait à respecter certaines conditions hydrauliques comme les
vitesses minimales de 0.6m/s et les vitesses maximales de 4 m/s et d’assurer le recouvrement
minimal de 0.80 m.

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ANNEXES

Annexe 1 : Polylignes d’interpolations

Annexe 2 : Courbes de niveaux

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Annexe 3 : Aménagements

Annexe 4 : Tabulations des axes

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Annexe 5 : Demi-profils types

Annexe 6 : Bassins versants

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Annexe 7 : Canalisations et Regards

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