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Ethique Et Culture
Ethique Et Culture
ETHIQUE ET CULTURE
⮚ MOUNCHIGAM RAMATOU
⮚ NOUTSA FRANCK
⮚ FEITON WINNIE
⮚ ISSA MAHAMAT
❑ Introduction générale
❑ Conclusion générale
INTRODUCTION GENERALE
La recherche du profit surtout dans un environnent concurrent tend à
faire naitre chez les individus les comportement malsains. Ces comportements
contribuent à entacher la confiance qui régit les affaires et dans certaines
circonstances; elles sont à l’origine de crises financiers à l’instar de ceux
d ’ENRON; EADS;PARMALAT etc... En son temps, ADAM SMITH soutenait
que nous ne pouvons attendre notre diner ni de la bienveillance du boucher; ni de
la charité du boulanger, mais seulement de la considération qu’à chacun d’eux
de son intérêt. Ces propos étaient révélateurs de la tendance qu’a les individus à
rechercher le profit au détriment de la moral, comportement légitimé au XVI
siècle. Cette absence de considération de l’autre dans la pratique des affaires a
impulsé l’instauration de l’éthique dans les années.
Chapitre1:Généralités sur l’éthique et la
culture d’entreprise
❑ Ethique et morale
Les mots « morale » et « éthique » se rapportent à la sphère des valeurs et des principes moraux. Sont-
ils synonymes? Ont-ils des significations distinctes? Différentes écoles de pensée existent sur cette question.
Pour certains penseurs, « morale » et « éthique » ont la même signification : le premier provient du mot latin
mores et le second du mot grec êthos qui, tous les deux, signifient « mœurs ».
Pour d'autres, ces termes prennent des sens différents et ne sont pas équivalents. Au Québec, notamment, une
distinction s'est imposée :
La morale réfère à un ensemble de valeurs et de principes qui permettent de différencier le bien du mal, le juste
de l'injuste, l'acceptable de l'inacceptable, et auxquels il faudrait se conformer.
• « Ce que j'ai fait en dénonçant le harcèlement dont j'ai été témoin est conforme à la morale. »
• « La morale demande de redonner à chacun ce qui lui revient de droit. »
L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en
particulier. Il s'agit d'une réflexion argumentée en vue du bien-agir. Elle propose
de s'interroger sur les valeurs morales et les principes moraux qui devraient orienter
nos actions, dans différentes situations, dans le but d'agir conformément à ceux-ci.
La réflexion éthique peut se faire à différents niveaux, certains plus fondamentaux et
d'autres plus pratiques. Elle se divise ainsi en différents champs.
Ethique et Ddéontologie
Le terme « déontologie » vient du grec deontos, qui veut dire « devoir ». Dans son sens courant, il
renvoie aux obligations que des personnes sont tenues de respecter dans leur travail.
Il peut s'agir de travailleurs d’une même profession, comme les enseignants ou les ingénieurs; de personnes au
service d’un même employeur, comme les employés de la fonction publique du Québec; de gens exerçant des
fonctions professionnelles semblables, comme les élus municipaux; ou encore de travailleurs d’un même secteur,
comme le milieu des affaires.
Les obligations partagées par un groupe reflètent des valeurs ou des principes jugés fondamentaux. On les
consigne parfois dans un code de déontologie, aussi appelé « morale professionnelle ». Bien que la déontologie
soit très présente dans divers milieux professionnels, beaucoup de travailleurs ne sont pas encadrés par des
codes.
Les codes, généralement fixés par les ordres professionnels, exercent deux fonctions principales : protéger le
public et préserver la réputation des travailleurs. Ces deux valeurs sont menacées lors d’une infraction à un code.
Un premier exemple : les rapports sexuels entre médecin et patient
Rémi souffre de problèmes cardiaques et vit une grande détresse. Il se confie à la docteure Paquet, sa
cardiologue, et trouve réconfort auprès de celle-ci, à qui Rémi lui plaît beaucoup. Elle lui propose d'ailleurs de le
fréquenter à l'extérieur de l’hôpital. Il refuse poliment, car il n'a pas envie de développer une relation personnelle
avec son médecin. Mais elle insiste et il finit par accepter, de peur qu'un refus nuise à la qualité de son suivi
médical. Après un souper au restaurant lors duquel Rémi est visiblement mal à l’aise, elle lui fait comprendre
qu'elle désire qu’il devienne son amant.
La docteure Paquet contrevient ici au Code de déontologie des médecins[Lien externe]. Il prévoit que le médecin
doit s'abstenir d’abuser de la relation professionnelle pour avoir des rapports sexuels avec son patient (article
22).
Un second exemple : la confiance entre le planificateur financier et
son client
Suzanne a un peu d'argent de côté. Elle consulte monsieur Guérin, planificateur financier et représentant
en épargne collective. Elle l’informe qu'elle ne connaît rien du tout en matière de placements. Celui-ci lui vante sans
ménagement sa stratégie de gestion de portefeuilles. Il lui assure que les fonds de placement qu'il lui propose lui
donneront un bon rendement et qu'elle n’a rien à craindre en lui confiant son argent. Il omet toutefois de l’informer
que le capital investi dans ces fonds n’est pas garanti, et qu’en cas de fluctuation des marchés il est possible qu'elle
perde de l'argent.
Monsieur Guérin contrevient à une de ses obligations professionnelles, énoncée dans le Code de déontologie de la
Chambre de la sécurité financière[Lien externe]. Celui-ci stipule qu'il doit exposer à sa cliente de façon complète et
objective la nature, les avantages et les inconvénients de ce qu'il lui propose et s'abstenir de donner des
renseignements incomplets (article 13).
En commettant une infraction à son code de déontologie, monsieur Guérin s'expose à des sanctions
Dans les deux exemples précédents, nos personnages ne semblent pas se
rendre compte qu'ils font chacun face à un dilemme éthique. Dans leur cas, ce
dilemme est d'emblée tranché par leur code de déontologie, mais ce n'est pas
toujours le cas!
L’éthique est une réflexion en amont de l’action. Ces enjeux de la situation pour
déterminer la meilleure façon d’agir sans nécessairement impliquer une dimension
prescriptive en rapport avec l’acteur. L’individu semble être profondément influencé par les
comportements de ceux environnants. L’éthique de l’entreprise fait appel à une politique et à
des normes (parfois écrites) qui définit la manière dont les personnes doivent se conduire au
sein d’une organisation. L’entreprise adopte elle-même un ensemble de valeurs qui
définissent la conduite de ses employés.
selon SCHEIN; elle se définie comme un « modèle de postulats élémentaires, inventés par
un groupe donné, découverts ou développés en vue de résoudre ses problèmes d’adaptation externe
et interne, et qui ont été jugés suffisamment efficaces pour être enseignés à de nouveaux membres
en tant que procédure adéquate pour percevoir, penser et ressentir face aux problèmes posés ». En
somme, la culture organisationnelle est un ensemble complexe de valeurs, de croyances, de
symboles, de pratiques qui définissent la manière dont une entreprise réalise ses activités. C’est une
manière spécifique à l’entreprise de répondre à ses problèmes.
Chaque organisation a une culture. Parfois cette culture peut être fragmentée et difficile à percevoir.
Dans d’autres cas, au contraire, la culture est très forte, cohésive et clairement perçue aussi bien par les employés
que par ceux qui se trouvent à l’extérieur de l’entreprise.
d. Enjeux et dimensions de la culture d’entreprise
La culture organisationnelle est un concept clé pour étudier le comportement éthique. Qu’elle soit forte
ou faible, la culture a une profonde influence sur les employés. Elle touche tous les aspects de la vie
quotidienne : système de promotion, de décision, attitude au travail. Depuis le début des années quatre-vingt, on
reconnaît que les entreprises tout comme les individus ont des personnalités et que la culture joue un rôle
important dans la vie des membres de l’entreprise.
Elle délimite les frontières de l’entreprise, c’est-à-dire qu’elle crée une distinction entre une
organisation et les autres ;
Elle permet de transmettre une certaine identité à ces membres, ce qui facilite la notion d’implication à quelque
chose de plus large que la recherche de l’intérêt personnel. Elle peut donc contribuer à augmenter la stabilité du
système social ;
Elle est un mécanisme de contrôle qui permet de guider et de façonner les attitudes et les comportements des
employés.
d. Enjeux et dimensions de la culture d’entreprise
DEAL et KENNEDY considèrent qu’une forte culture organisationnelle comprend les cinq éléments
qui sont :
• une philosophie largement partagée ;
• la vision du personnel comme ressource fondamentale ;
• des leaders et héros charismatiques ;
• des rites et des cérémonies ;
• des attentes claires à des propos de la direction de l’organisation.
Quand ces caractères sont présents, la culture joue un rôle décisif dans le fonctionnement de
l’organisation. Elle se traduit chez ses membres par un fort sentiment d’appartenance et une affirmation de leur
identité propre par opposition aux autres organisations. Ainsi, toute éthique d’entreprise est enracinée dans sa
culture propre et n’a de sens qu’à travers elle.
Apres cela une question se pose : Une forte culture est-elle toujours une bonne chose ?
L’éthique peut être au cœur de la culture d’entreprise mais les mythes, symboles, rites et coutumes qui
construisent cette culture peuvent aller à l’encontre de l’éthique. Par nature, une forte culture assujettit la
responsabilité individuelle, cette dernière laissant la place à la responsabilité collective.
d. Enjeux et dimensions de la culture d’entreprise
L’éthique d’une entreprise regroupe un ensemble de procédures, de règles qui lui permet d’agir. La
culture est la manière de penser de l’entreprise : elle concerne la manière dont les choses ont été faites, elle
n’explique pas pourquoi. Le lien éthique-culture apparaît quand l’organisation traverse une crise : pour changer
de culture, il faut nécessairement parler d’éthique. Seule la réflexion éthique permet de savoir pourquoi les
choses sont faites.
La culture n’est pas un état, elle évolue en permanence parce qu’elle constitue un processus
d’apprentissage continu de l’organisation qui se construit au fur et à mesure des réactions de l’entreprise face
aux situations nouvelles qu’elle rencontre.
o La notion de climat éthique : le modèle de développement moral de KOHLBERG
La distinction entre climat éthique et culture d’entreprise.
Le climat éthique d’une organisation est une entité complexe, il est en fait, une partie de la culture globale d’une
organisation.
Le climat est un élément ou une manifestation de la culture organisationnelle et est enraciné dans le système de valeurs de
l’entreprise. Dans l’entreprise, le climat éthique est fondé sur les perceptions que les membres ont des normes
organisationnelles (procédures et pratiques) relatives au comportement éthique. Plus précisément, il s’agit des aspects du
climat de travail qui déterminent ce qui constitue un comportement éthique au travail.
d. Enjeux et dimensions de la culture d’entreprise
Le modèle de développement moral de Kohlberg
Il modélise l'aptitude progressive des individus à se dissocier mentalement d’un point de vue égocentrique
pour adopter le point de vue d’un autre. La capacité morale de juger se développe de l’enfance au stade adulte
selon un modèle invariant.
Niveau A — niveau pré conventionnel
Le bien et le mal sont déterminés en fonction des besoins physiques ou d’événements extérieurs et non en
fonction de personnes ou de normes.
Stade 1 : punition et obéissance.
Stade 2 : intérêt et échange.
• Niveau B — niveau conventionnel
La moralité des actions se mesure selon leur conformité avec des rôles sociaux positifs et reconnus. On est
respectueux de l’ordre conventionnel et des attentes des autres.
Stade 3 : attentes et relations interpersonnelles et mutuelles.
Stade 4 : système social et conscience.
Niveau C — niveau post-conventionnel
La moralité des actions se mesure à l’aide de principes, normes ou devoirs supposés généralisables à tous.
Stade 5 : contrat social et droits individuels.
Stade 6 : principes éthiques universels
Avant de ressortir le lien entre l’ethique et la culture, il faut noter de prime à bord l’éthique
a trois niveaux :
• Le niveau personnel
• Le niveau de groupe
I. Le model Japonais.
1. La culture japonaise des entreprises
Elle a été formée sous l’influence du Bouddhisme, du Confucianisme et du Shintoïsme.
Ce sont des religions qui ont favorisé le développement de l’esprit de groupe et de l’harmonie
ainsi que le sens du pragmatisme.
Le Bouddhisme
C’est une religion qui est née en Inde au VIème siècle av. J.C. Elle s’est transmise en
Chine au IIème siècle av. J.C puis au Japon au VIème siècle de notre ère où elle s’est
rapidement développée au travers de plusieurs écoles.
Elle a beaucoup influencé la culture et la conscience du peuple japonais notamment avec le
Bouddhisme zen basé sur deux notions philosophiques fondamentales ;
• L’impermanence des choses c’est-à-dire que selon la loi de cause à effet de la nature, rien n’existe
éternellement. Le monde change continuellement.
• Le vide qui renvoie à l’absence complète des choses substantielles puisque tout se transforme.
Les japonais voient donc le monde sous son aspect dynamique et concret. Par ailleurs, la
notion de vide a contribué à établir l’idée de non-affirmation de soi et donc a favorisé la culture de
l’esprit de groupe.
Dans les entreprises, cette philosophie se reflète par la méthode du Kaizen, une amélioration continue
des produits, des méthodes de travail et des processus de décision.
Le Confucianisme
C’est une religion naturelle née au Japon et dont les principes reposent sur la notion de pur et
d’impur. Le respect de la nature et la valeur de la pureté ont inspiré aux Japonais l’importance de tenir
propre son environnement. D’où la célèbre méthode managériale des 5S considérée comme la base
indispensable à la réussite des entreprises ;
-SEIRI Tri
-SEITON Rangement
-SEISO Nettoyage
-SEIKETSU Propreté
-SHITSUKE Discipline
Autrement dit, un atelier sale et mal rangé ne pourra pas faire de la qualité ni réaliser une bonne
productivité.
Le Shintoïsme
C’est une doctrine philosophique et morale sur la voie éthique que l’homme doit suivre afin
de faire régner la paix. Elle a été fondée en Chine au VIème siècle av. J.C par Confucius (551-449 av.
J.C) et introduite au Japon vers le VIème siècle de notre ère.
Elle est basée sur les principes d’humanité et de respect ; les dirigeants gouvernent avec humanité le
peuple qui, en contrepartie, les respecte en se conformant à la hiérarchie sociale. Ainsi, le pays (la
société voire l’entreprise) reste en paix.
2. Ethique de l’entreprise japonaise
La formalisation éthique dans les entreprises nipponnes peut être décrite comme
un instrument d’identification sociale (appartenance à un groupe) et d’internationalisation c’est-à-dire une
incorporation des valeurs du groupe dans son propre système de valeurs.
Les principes éthiques sont donc considérés comme un fondement de la réussite. Ils comprennent des
valeurs traditionnelles telles que la loyauté envers l’entreprise, le dévouement et l’accomplissement de soi.
L’accent est mis sur la collectivité et la contribution à la nation comme on le retrouve dans le
credo de grand nombre d’entreprises japonaises
3. Incidence de l’éthique et la culture sur le développement
des entreprises ; Cas de HONDA
les prolégomènes d'un intérêt porté à l'éthique dans le milieu des affaires
américain (1961-1976) :
Les premières publications en éthique des affaires sont américaines. Puis, arrive l'un des
premiers scandales d'importance dans le milieu des affaires américain. Le scandale Goodrich (1968)
portait sur la fraude réalisée dans les tests de laboratoire portant sur des freins devant équiper des
chasseurs de l'Air Force américaine
L'éthique semble pénétrer nombre de cultures organisationnelles
aux États-Unis, force est de constater que la résistance envers l'éthique se
fait également sentir. Quoi de mieux que le jeu comme cadre de
référence, si l'on veut évacuer, d'un coup de plume, les responsabilités
éthiques des entreprises . Dans "Is Business Bluffing Ethical?" (1968),
Albert Z. Carr traite de la prétention que les affaires ne constitueraient
qu'un "jeu". Si, demande Carr, les affaires ne sont qu'une sorte de jeu de
poker et que les joueurs connaissent les règles du jeu et que le bluff fait
partie du jeu, est-il éthique de bluffer dans ce contexte? Le bluff est-il
plus qu'une tromperie, ou une forme de mensonge qu'il nous faut éviter?
Carr conclut que les affaires fonctionnent comme un jeu, que les règles
sont encadrées légalement et le but du jeu n'est que le profit.
SECONDE PÉRIODE. L'EFFERVESCENCE D'UNE
PRÉOCCUPATION ÉTHIQUE DANS LES GRANDES
ENTREPRISES AMÉRICAINES (1977-1990)
Durant cette seconde période, les codes d'éthique deviennent de plus en plus "à la
mode". Les codes d'éthique dans les entreprises américaines sont, pour un bon nombre, apparus
au début des années '70. En 1980, l'Opinion Research Corporation effectue une série
d'entrevues auprès de gestionnaires d'entreprises et portant sur les codes d'éthique. Un bon nombre
(58%) avaient un code depuis quatre ans ou moins. Ronald Berenbeim (1988) publie une étude
sur les codes d'éthique d'entreprise. À partir des données disponibles présentées dans ces codes, il
observe que dans 51% des cas, le code a été créé dans une période précédente qui s'étale entre
3 et 9 ans. Dans près de 29% des cas, la période est beaucoup plus longue (entre 10 et 19 ans).
Les codes d'éthique des entreprises américaines semblent être, en bonne partie, apparus dans la
période 1975-1985.
Durant cette période, l'éthique des affaires commence de plus en plus à se référer aux
théories éthiques traditionnelles pour fonder son discours.
SECONDE PÉRIODE. L'EFFERVESCENCE D'UNE
PRÉOCCUPATION ÉTHIQUE DANS LES GRANDES
ENTREPRISES AMÉRICAINES (1977-1990)
Pendant cette temps, Peter French (1979) se demande quel est exactement le
statut moral de l'entreprise , en s'arrêtant à la structure de décision interne de
l'entreprise. Puisqu'une personne a un centre de décision, il fallait considérer l'entreprise
de la même manière, si on veut qu'elle se qualifie pour être une "personne morale".
Pour Goodpaster et Matthews (1982), une entreprise peut et même devrait avoir une
conscience parce que ses processus de prise de décision peuvent démontrer à la fois de
la rationalité et du respect. Ni les forces du marché ni la réglementation
gouvernementale ne peuvent pousser les entreprises à prendre des décisions qui sont en
accord avec la moralité et ce, sur la plupart des préoccupations d'ordre moral. C'est
pourquoi les auteurs concluent qu'une entreprise devrait avoir une conscience.
TROISIÈME PÉRIODE. L'INSTRUMENTALISATION DE L'ÉTHIQUE
SUPPORTÉE PAR L'APPAREIL GOUVERNEMENTAL (1991-2002)
Au niveau externe: moraliser les rapports avec les fournisseurs, les sous-
traitants, respecter un code de bonne conduite, bannir les pratiques
frauduleuses et ne plus abuser de sa puissance
b. PRATIQUE DE L’ETHIQUE DANS LES
ENTREPRISES CAMEROUNAISES
La matérialisation de l’éthique dans les entreprises camerounaises porte sur plusieurs
champs:
Nous retenons, dans le cadre de cette réflexion, les deux dimensions que sont l’entreprise
citoyenne et la responsabilité sociale de l’entreprise, sans occulter les autres aspects, tels la
culture d’entreprise, le développement durable. L’intensification du rôle de l’éthique dans la
gouvernance est matérialisée par deux faits:
• La réalité de la citoyenneté de l’entreprise: l’entreprise a considéré sa politique de ressource d’abord
comme une aventure humaine. Toutes les ressources sont égales devant l’emploi ; On assiste à
l’émergence dans les entreprises camerounaises à un mode de management fondé sur des valeurs
éthiques, mais qui n’oublient pas la contrainte de rentabilité. Ce comportement en entreprise citoyenne
améliore son image de marque, lui permet de se différencier par rapport à la concurrence, de mobiliser le
personnel…
• la responsabilité sociale: Ce programme mis en œuvre par les entreprises se résument en une
série d’actions et d’efforts menés en direction des parties prenantes et s’articulent autour de
deux règle majeures :
b. PRATIQUE DE L’ETHIQUE DANS LES
ENTREPRISES CAMEROUNAISES