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Calgaro Etude Du Cisaillement Des Poutres Minces Coll La Resistance Des Materiaux en Questions Problemes Resolus Et Commentes
Calgaro Etude Du Cisaillement Des Poutres Minces Coll La Resistance Des Materiaux en Questions Problemes Resolus Et Commentes
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Poutres à parois minces
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© Editions HERMES, Paris, 1998
Editions HERMES
8, quai du Marché-Neuf
75004 Paris
ISBN 2-86601-670-X
Catalogage Electre-Bibliographie
Calgaro, Jean-Armand
Poutres à parois minces étude du cisaillement. - Paris : Hermès, 1998.
ISBN 2-86601-670-X
RAMEAU : structures à parois minces : essais
résistance des matériaux
DEWEY : 691 : Matériaux de construction
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Poutres
à parois minces
étude du cisaillement
Jean-Armand Calgaro
HERMES
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EXTRAIT D U CATALOGUE G É N É R A L
R u p t u r e p a r fissuration d e s s t r u c t u r e s , N a m a n RECHO, 1 9 9 5 .
C o m p o r t e m e n t m é c a n i q u e d e s m a t é r i a u x - volume 2, viscoplasticité,
endommagement, mécanique de la rupture, mécanique du contact,
D o m i n i q u e FRANÇOIS, A n d r é PINEAU, André ZAOUI, 1 9 9 2 .
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Table des matières
Préface 7
Avant-propos 9
Guide de lecture 11
C h a p i t r e 1. R a p p e l s d e r é s i s t a n c e des m a t é r i a u x 13
1.1. Notations et conventions de signe 13
1.2. Caractéristiques géométriques usuelles des sections à parois minces . . . 14
1.3. Contraintes normales dues à la flexion c o m p o s é e dans une section
à parois minces 17
1.4. Contraintes dues à l'effort tranchant dans une section à parois minces
ouverte 18
1.5. Contraintes dues à l'effort tranchant dans une section à parois minces
fermée 19
1.6. Section réduite à l'effort tranchant 21
1.7. Caractéristiques sectorielles des sections à parois m i n c e s ouvertes . . . . 21
1.8. Centre de flexion d'une poutre à parois minces, de section ouverte . . . 23
1.9. Caractéristiques sectorielles des sections à parois m i n c e s fermées . . . . 24
1.10. Centre de flexion d'une poutre à parois minces, de section fermée . . . 25
1.11. Torsion libre des poutres à parois minces, de section ouverte 26
1.12. Torsion libre des poutres à parois minces, de section fermée 27
1.13. Torsion non uniforme ou gênée des poutres à parois minces,
de section ouverte 29
1.14. Torsion non uniforme ou gênée des poutres à parois minces,
de section fermée 33
1.15. Calcul pratique des intégrales de Mohr 35
1.16. Formules pour le calcul des anneaux 39
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6 Poutres à parois minces
C h a p i t r e 3. F l e x i o n t r a n s v e r s a l e d e s p o u t r e s à p a r o i s m i n c e s 101
P r o b l è m e n° 3 . 1 . - F l e x i o n transversale d ' u n e p o u t r e à section o u v e r t e . . . . 101
P r o b l è m e n° 3.2. - F l e x i o n transversale d ' u n e section f e r m é e 107
Problème n° 3.3. - F l e x i o n transversale d'une poutre-caisson 113
Problème n° 3.4. - F l e x i o n transversale d'un tube à moitié rempli d'eau . . . 119
Problème n° 3.5. - F l e x i o n transversale d'une cheminée cylindrique 125
Problème n° 3.6. - Ovalisation d ' u n arc à section tubulaire 135
C h a p i t r e 4. T o r s i o n g ê n é e et torsion n o n u n i f o r m e 139
P r o b l è m e n° 4 . 1 . - T o r s i o n gênée d ' u n e poutre en I 139
P r o b l è m e n° 4 . 2 . - Torsion gênée d ' u n e poutre en U 147
P r o b l è m e n° 4 . 3 . - T o r s i o n gênée d a n s un tablier de p o n t 155
P r o b l è m e n° 4 . 4 . - E t u d e du tablier d e l'aérotrain 161
P r o b l è m e n° 4 . 5 . - P o u t r e - c o n s o l e e n torsion g ê n é e , à section circulaire . . . 169
P r o b l è m e n° 4 . 6 . - Torsion gênée d a n s d e s é l é m e n t s d e c o u v e r t u r e
industrielle 176
P r o b l è m e n° 4 . 7 . - S e c t i o n rectangulaire - C o n d i t i o n d e
non-gauchissement 187
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Préface
Il y a des disciplines, plutôt théoriques, qui exigent que l'on s'y essaye ou, pour employer
un terme plus sportif, que l'on s'y mesure.
- de mieux exploiter et de mieux justifier des résultats en vue d'une évaluation plus
active de la sécurité des constructions.
Il s'agit alors de mettre la théorie non seulement à l'épreuve du nombre, mais aussi à
l'épreuve de l'art de l'ingénieur.
Jean-Armand Calgaro fait d'ailleurs remarquer avec beaucoup de pertinence que « l'art d e
l'ingénieur tient plus à son sens de la modélisation, sens qui ne peut s'acquérir qu'avec
l'expérience, qu'à son aptitude à faire des calculs compliqués ».
Voilà donc un livre qui s'inscrit dans un cadre pédagogique tout à fait maîtrisé, où le
dynamisme et l'interactivité du propos trouvent leur élan premier dans le choix et
l'intelligence des solutions et des commentaires.
Ce livre veut apporter aux étudiants et aux ingénieurs une autre vision de la théorie. Il
veut fonctionner comme un écran d'ordinateur, où les fenêtres seraient ouvertes sur
l'espace des solutions, avec deux fonctions principales : l'aide en ligne et le zoom.
Replacées dans le contexte du livre et centrées sur les difficultés, ces deux fonctions
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8 Poutres à parois minces
Parmi les thèmes abordés, il en est qui restent encore peu traités, c o m m e ceux relatifs à la
torsion et/ou à la flexion transversale des ponts en caisson (structures en profilés fermés)
ou des ponts à poutres sous chaussée (structures en profilés ouverts), et pour lesquels il
n'existe pas de d o c u m e n t s de référence présentant des solutions originales et permettant
d'enrichir la pratique de l'ingénieur ou d'apporter un réel soutien à l'étudiant qui veut
approfondir le c h a m p de ses connaissances scientifiques et techniques. Le livre de Jean-
A r m a n d Calgaro vient à point nommé combler cette lacune.
Assimiler efficacement les principes des théories les mieux adaptées aux projets de génie
civil...
Premier livre d'une série intitulée « La résistance des matériaux en questions » dans la
collection « Ouvrages en génie civil », j'ai l'honneur de saluer un livre qui va droit à
l'essentiel, pour ceux qui veulent savoir c o m m e n t savoir-faire !
Michel P R A T
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Avant-propos
Rappelons qu'une poutre à parois minces est une poutre dont l'une des dimensions en
section transversale, l'épaisseur, est essentiellement plus petite que l'autre, la longueur du
contour. Cette dernière est elle-même nettement plus petite que la longueur de l'axe de la
poutre. Dans la mesure où les sections transversales peuvent être considérées c o m m e
indéformables, les modèles classiques de calcul des contraintes et déformations établis
pour les poutres à section pleine peuvent être employés. Cependant, du fait de leurs
rapports géométriques particuliers, le principe de Saint-Venant ne leur est pas toujours
applicable et, sous certains modes de sollicitation c o m m e la torsion, les sections droites
sont le siège de contraintes dont la répartition est tributaire de leur gauchissement.
Les questions relatives à la torsion gênée et, surtout, à la flexion transversale des poutres
à parois minces mettent souvent les étudiants dans l'embarras. Cela tient probablement au
caractère tridimensionnel du fonctionnement de ce type de poutre, caractère que l'on
approche à l'aide de modèles partiels beaucoup moins intuitifs que les modèles
classiques.
Les problèmes contenus dans ce livre se veulent être autant de sujets de réflexion qui
permettent d'assimiler plus rapidement les méthodes d'analyse particulières au type de
poutre considéré. Le premier chapitre rappelle (sans aucune démonstration) un certain
nombre de résultats directement utilisés pour la résolution des problèmes. Le second
chapitre est consacré à la détermination des contraintes tangentes dans les profils minces
dues à l'effort tranchant et à la torsion libre, de leur centre de flexion et de certaines
caractéristiques sectorielles. Le troisième chapitre propose plusieurs problèmes portant
sur la flexion transversale des poutres à parois minces. L'un d'entre eux s'intéresse plus
particulièrement aux cheminées cylindriques soumises à des systèmes de pressions
symétriques (par exemple, pressions dues au vent) : des résultats étonnants sont établis
concernant l'influence des différents termes du développement en série de Fourier de ces
pressions. Enfin, le quatrième chapitre contient plusieurs problèmes relatifs à la torsion
gênée ou non uniforme, certains d'entre eux dérivant directement de l'étude de structures
réelles (tablier de l'Aérotrain, élément de couverture industrielle, etc.). Us permettent, en
particulier, d'apprécier la validité des hypothèses relatives au gauchissement des sections,
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10 Poutres à parois minces
Jean-Armand C A L G A R O
Août 1997
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Guide de lecture
Le présent livre fait référence aux structures à parois minces (ces structures sont
également appelées poutres en profilés minces, ouverts ou fermés, ou poutres en voiles
minces) et il traite plus particulièrement de l'effort tranchant, de la torsion libre, de la
torsion gênée et de la flexion transversale.
Chapitre 2 : Effort tranchant et torsion libre dans les poutres à parois minces ;
caractéristiques sectorielles
Il s'adresse également à ceux qui veulent se familiariser avec les problèmes proposés aux
épreuves des écoles d'ingénieurs, notamment du Centre des Hautes Etudes de la
Construction (CHEC), et qui ont à cœur de comprendre les subtilités du calcul des
structures, pour mieux contribuer à la qualité des projets de génie civil.
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Chapitre 1
En résistance des matériaux, les notations et conventions de signe sont différentes d'un
auteur à l'autre, en particulier pour l'étude des poutres. D a n s le présent ouvrage, les
principales notations sont conformes aux normes internationales et les conventions de
signe sont celles qui sont les plus fréquemment employées par les ingénieurs.
La section droite courante d'une poutre est décrite par rapport à un repère Gxyz (système
d'axes (Gx,Gy,Gz), issu de son centre d'inertie G (ou de gravité)). L'axe Gx est tangent à
la fibre moyenne, les axes Gy et Gz, contenus dans le plan de la section, sont les axes
principaux d'inertie. Gxyz est appelé repère principal d'inertie.
1
Les sollicitations sont les éléments de réduction, projetés suivant les axes du repère
Gxyz, du torseur des actions appliquées par la partie de poutre correspondant aux
abscisses curvilignes inférieures à celle de la section considérée à la partie de poutre
correspondant aux abscisses curvilignes qui lui sont supérieures (fig. 1.1).
On note :
tranchant ;
moment fléchissant.
T = M X +z V
0 y -y V 0 z
1
Le terme « sollicitation » a été remplacé, dans l'Eurocode 1 « Bases de calcul », par le
terme « effet des actions ».
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14 Poutres à parois minces
D a n s le cas des poutres droites à fibres parallèles et à plan moyen sollicitées dans leur
plan, les composantes du torseur des sollicitations se réduisent à :
• l'effort normal N ;
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Rappels de résistance des matériaux 15
(1.1.)
Les moments statiques de la section par rapport aux axes Oy et Oz sont définis par :
(1.2.)
D a n s les axes Ouv déduits des axes Oyz par une rotation d'angle a (fig. 1.2), les
m o m e n t s statiques de la section par rapport à ces nouveaux axes ont pour expression :
définies par :
(U.)
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16 Poutres à parois minces
Ces formules peuvent, bien évidemment, être lues dans l'autre sens, ce qui permet de
calculer aisément les moments statiques d'une aire, dans les cas simples, par rapport à un
système d'axes donné :
S 0 y - Sz G S 0 z - Sy G
En d'autres termes, et compte tenu des effets d'une rotation des axes, le moment statique
de la section par rapport à un axe quelconque passant par G est nul.
Dans le repère Oyz, les moments d'inertie par rapport aux axes de ce repère sont définis
par les expressions suivantes :
2 2
ïoz = |y (s)e(s)ds I 0 y = Jz (s)e(s)ds I 0 y z = j " y(s)z(s)e(s)ds (1.4.)
r r r
Dans le repère Gyz dont les axes, issus du centre d'inertie G, sont parallèles à ceux du
repère Oyz, les moments d'inertie sont calculables par les relations suivantes, constituant
le théorème d'Huygens :
ÏGz _
IQZ V
CJS IG.V _
*Oy Z
GS ^Gyz-Ioyz v Z
G G^ (1.5.)
Les moments d'inertie d'une section sont minimaux par rapport à des axes passant par le
centre d'inertie. Dans le repère Guv issu du repère Gyz par une rotation d'angle a (fig.
1.2), les formules de changement de repère sont les suivantes :
l
Gu = I
Gy c o s 2 a + I
Gz s i r
> 2 a _ I
Gyz sin2a
2 2
I G v =I G y sin oc + I c o s G z a + I G y z sin2a
I I s i n 2 a + I c o s 2 a
ÏGuv = T ( G y - G z ) G y z
La quantité I c + I = I + I est constante puisque l'égalité est vraie pour tout angle
u G v G y G z
a. Chacune des grandeurs passe par un extremum (l'une est maximale tandis que l'autre
est minimale) lorsque a prend la valeur vérifiant :
(1.6.)
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Rappels de résistance des matériaux 17
Les axes tels que I G = 0 sont appelés axes principaux d'inertie. Les m o m e n t s d'inertie
U V
correspondants sont appelés moment principaux d'inertie et sont alors calculables par les
formules :
(1-7.)
La quantité :
(1.8.)
La section est rapportée à son repère principal d'inertie. La contrainte normale o(y,z) au
point courant de coordonnées (y,z), comptée positivement en compression, a pour
expression (fig. 1.3) :
(1.9.)
Cette formule ne diffère en rien de celle des poutres à section pleine. Pour les poutres à
parois minces, elle n'est correcte que si les sections droites sont indéformables.
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18 Poutres à parois minces
Les contraintes x(s) dues à l'effort tranchant sont contenues dans le plan de la section
droite de la poutre et sont uniformément réparties dans l'épaisseur e(s) des parois. Dans
le repère principal d'inertie, le flux de cisaillement O (= Te) au point courant (abscisse
curviligne s) a pour expression :
(1.10.)
où S v = zeds et S =
z yeds sont les moments statiques par rapport aux axes Gy et Gz
de la partie (r*) de la ligne médiane d e la section (r) comprise entre une extrémité libre
2
et le point courant considéré (fig. 1 A) ; V et V , les composantes de l'effort tranchant
y z
L e flux O est compté positivement lorsqu'il « sort » de la partie dont on calcule les
m o m e n t s statiques S* = f z e d s et S* = fyeds.
2
D'une façon général, l'astérisque (*) est affecté à une grandeur relative à une partie
seulement de la section considérée. La m ê m e grandeur sans astérisque concerne
l'ensemble de la section. Par exemple, (r) représente le contour moyen d'une section à
parois minces dans sa globalité, (r*) représente la portion de contour moyen comprise
entre une extrémité libre et le point courant d'abscisse curvilignes.
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Rappels de résistance des matériaux 19
C o m m e dans le cas de poutres à section ouverte, les contraintes dues à l'effort tranchant
sont contenues dans le plan de la section droite de la poutre et sont uniformément
distribuées dans l'épaisseur des parois. Pour calculer le flux de cisaillement, on effectue
une coupure longitudinale dans chacune des n cellules que comporte la section afin de
libérer le gauchissement dû à l'effort tranchant, et lui seul (fig. 1.5). On applique aux
lèvres de chaque coupure un flux, a priori inconnu, noté Oj = Xj <pj :
(1.11.)
<J> est le flux de cisaillement dû à l'effort tranchant, calculé dans la section rendue
iso
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20 Poutres à parois minces
(1.12.)
Détail
En adoptant la même convention de signe sur le sens de rotation des flux dans toutes les
cellules, par exemple le sens de rotation direct relatif au repère orthonormé Gxyz, et dans
la mesure où e = e(s) est une fonction arithmétique :
(1.12bis)
où è désigne une intégrale portant sur le contour complet de la cellule n°i ; I , une
les diverses parties des contours des cellules, des signes homogènes à la convention faite
sur la circulation des flux dans les dites cellules.
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Rappels de résistance des matériaux 21
tranchant de la poutre.
Dans le cas des sections ouvertes, on les calcule par les expressions :
(1.13.)
D a n s le cas des sections fermées, les expressions générales sont les suivantes :
(1.14.)
Dans le plan rapporté aux axes (Oy,Oz) faisant partie d'un repère Oxyz orthonormé
direct, on représente une section de poutre à parois minces ouverte par sa ligne médiane
( O dotée d'une abscisse curviligne s et d'une épaisseur e(s) (fonction arithmétique).
z e s t
l(yo> o) l'origine des abscisses curvilignes, M(y,z) est le point courant, P(yp,zp) est le
pôle (point du plan) (fig. 1.6).
(1.15.)
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22 Poutres à parois minces
dcûp PM A ds r.ds
M m = to eds P
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Rappels d e résistance des matériaux 23
!„ = co„eds
co eds = 0
r (1.17.)
Dans la pratique, seul le moment d'inertie sectorielle d e pôle C intervient dans les
équations de la torsion non uniforme ou gênée. Si le pôle P est quelconque, le m o m e n t
d'inertie sectorielle correspondant n'est d'aucune utilité.
Le centre d e flexion (ou de cisaillement) C(yc,zr.), est le point où le moment des forces
engendrées par les contraintes dues à l'effort tranchant est nul. Sa position peut être
déterminée directement, une fois calculées les contraintes en tout point, ou à l'aide des
formules suivantes (méthode sectorielle) :
(1.18.)
Le plan est rapporté aux axes principaux d'inertie de la section (Gy et Gz) ; P est un pôle
quelconque de coordonnée (yp,Zp) à partir duquel on construit l'aire sectorielle Cûp. Les
symboles I et I désignent toujours les moments principaux d'inertie.
y z
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24 Poutres à parois minces
Les intégrales J z u ) e d s et J yco eds peuvent, dans de nombreux cas pratiques, être
P p
r r
calculées c o m m e des intégrales de Mohr (cf. §.1.15, ci-après).
E n torsion non uniforme ou gênée, on démontre que le centre de flexion est confondu
avec le centre de torsion (cf. §.1.1), c'est-à-dire la trace de l'axe longitudinal autour
d u q u e l tournent les sections d'une poutre sous l'effet de la torsion.
L a fonction sectorielle de pôle P d'une section fermée à parois minces a pour expression :
y ( s ) = a)p(s)-f(s)
P (1-19.)
où (Bp est l'aire sectorielle de pôle P, construite à partir d'une origine I quelconque ; f(s),
est u n e fonction scalaire continue, indépendante du pôle P, construite à partir de la m ê m e
origine I et dont la dérivée est égale à :
(J.20.)
(1.21.)
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Rappels de résistance des matériaux 25
(7.22.)
où D représente le double de l'aire délimitée par le contour moyen de la section (Fig. 1.7).
Fig. 1.7 - Aire délimitée par le contour moyen d'une section fermée unicellulaire.
moment des forces engendrées par les contraintes dues à l'effort tranchant est nul. Il peut
être déterminé directement, à partir des contraintes, ou à l'aide des formules suivantes
(méthode sectorielle) :
(1.23.)
où P(yp,Zp) est un pôle quelconque. C o m m e dans le cas des sections ouvertes, le plan est
rapporté aux axes principaux d'inertie de la section.
En torsion non uniforme ou gênée, on démontre que le centre de flexion est confondu
avec le centre de torsion, c'est-à-dire la trace de l'axe longitudinal autour duquel tournent
les sections d'une poutre sous l'effet de la torsion.
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26 Poutres à parois minces
D a n s une section d e poutre à parois minces ouverte, les contraintes dues à la torsion libre
sont contenues dans le plan de la section (contraintes tangentes ou de cisaillement) et
distribuées linéairement suivant l'épaisseur des parois en s'annulant le long du contour
m o y e n (fig. 1.8).
Contour moyen
d e la section
Répartition d e s
contraintes d u e s à
la torsion libre
Fig. 1.8 - Répartition des contraintes dues à la torsion libre dans l'épaisseur d'une paroi
de section ouverte.
3
O n considère une poutre résultant de l'assemblage de voiles plans d'épaisseur c o n s t a n t e :
sa section droite est donc composée d e n segments de longueur Lj et d'épaisseur ej
(supposée constante). Son m o m e n t d'inertie de torsion est :
(1.24.)
(1.25.)
1
O n rappelle que la validité, pour la section considérée, du théorème de sommation des
m o m e n t s d'inertie d e torsion ( K = £ Kj ) doit être vérifiée, par exemple à l'aide de
l'analogie de la m e m b r a n e .
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Rappels de résistance des matériaux 27
La plus forte contrainte tangente est donc obtenue sur les bords de l'élément le plus épais.
Dans le cas d'une paroi d'épaisseur e(s) modérément variable, le moment d'inertie de
torsion Kj de la dite paroi est calculable par l'expression :
(1.26.)
Dans une poutre à parois minces de section fermée, les contraintes dues à la torsion libre
sont contenues dans le plan de la section droite et, en première approximation,
uniformément distribuées dans l'épaisseur des parois (fig. 1.9). Le produit t e de la
contrainte de cisaillement par l'épaisseur de la paroi est appelé flux de cisaillement.
É l é m e n t de paroi
d e la section
Répartition des
contraintes dues à
la torsion libre
Fig. 1.9 - Répartition des contraintes dues à la torsion libre dans l'épaisseur d'une paroi
de section fermée.
(1.27.)
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28 Poutres à parois minces
(1.28.)
(1-29.)
L e problème comporte (n+1) inconnues : les n flux qui viennent d'être introduits et le
m o m e n t d'inertie de torsion K.
(1.30.)
D a n s ce système, les coefficients 8jj sont positifs, les coefficients 5jj sont négatifs. La
convention de signe sur les flux est contenue dans l'orientation des cellules : un m ê m e
sens de circulation est choisi dans toutes les cellules, identique au sens de rotation positif
du système d'axes (Gy,Gz).
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Rappels de résistance des matériaux 29
P o u r calculer K, on résout le système suivant, qui n'est autre que le système (formule
1.20) déjà explicité :
Les flux de cisaillement <î>j, sont liés aux grandeurs Xj, par les relations :
(1.31.)
Alors :
(1.32.)
Dans le cas particulier d'une section unicellulaire, on retrouve les résultats précédemment
rappelés :
Sous l'effet de la torsion, toutes les poutres à parois minces subissent un gauchissement.
Cela signifie q u e leurs sections droites ne restent pas planes : un point quelconque
d'abscisse curviligne transversale s appartenant à la section d'abscisse x se déplace
longitudinalement (fig. 1.10).
(1.33.)
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30 Poutres à parois minces
• Û J ( S ) est l'aire sectorielle de pôle C , centre de torsion (encore appelée aire sectorielle
C
• 0(x) est l'angle de rotation des sections autour de l'axe longitudinal Ox.
(1.34.)
G a u c h i s s e m e n t de
la section droite
Elles sont uniformément distribuées dans l'épaisseur des parois de la poutre et leur flux a
p o u r expression (fig. 1.11) :
(1.35.)
où r* est la portion de contour moyen de la section comprise entre une extrémité libre et
le point de la section où l'on calcule le flux en question.
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Rappels de résistance des matériaux 31
(1.36.)
• Iy) est le moment d'inertie sectorielle : = [ c o - e d s (il est calculé à partir de l'aire
r
sectorielle principale et sa dimension est homogène à L ) ;
Le couple de torsion T est équilibré à la fois par des contraintes de cisaillement réparties
antisymétriquement dans l'épaisseur des parois et par des contraintes de cisaillement
uniformément réparties dans la dite épaisseur. Les premières équilibrent la fraction T j de
T, les secondes équilibrent la fraction T 2 (avec T = Tj + T 2 ) :
(1.37.)
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32 Poutres à parois minces
(1.35bis)
Cette expression est construite à partir de la solution générale de l'équation sans second
m e m b r e (faisant intervenir trois constantes d'intégration A, B et C) et d'une solution
particulière de l'équation avec second membre (celle choisie ici s'annule ainsi que ses
d e u x premières dérivées pour x = 0 ; dans la pratique, la solution particulière est choisie
d e façon à faciliter au m a x i m u m les calculs).
• rotation e m p ê c h é e : 9 = 0 ;
• gauchissement e m p ê c h é : 0' = 0.
1.13.4. Bimoment
2
L e b i m o m e n t est u n e grandeur auto-équilibrée, exprimable, par exemple, en M N x m , qui
n e peut être déterminée à l'aide des équations de la statique. Son expression est :
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Rappels de résistance des matériaux 33
D e la m ê m e manière que dans le cas des sections ouvertes, les sections fermées subissent
un gauchissement sous l'effet de la torsion. On pose :
(1.38.)
(1.39.)
Les équations différentielles de la torsion non uniforme ou gênée sont les suivantes :
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34 Poutres à parois minces
(7.40.;
(1.41.)
C o m m e dans le cas des sections ouvertes, le couple de torsion T est repris à la fois par
des contraintes de cisaillement correspondant à la torsion libre (équilibrant la fraction T])
et des contraintes de cisaillement secondaires liées aux contraintes normales dues au
gauchissement non uniforme ou gêné de la section (équilibrant la fraction T 2 ) . Toutes ces
contraintes sont uniformément distribuées dans l'épaisseur des parois (T = T[ + T 2 ) :
(1.42.)
(1.43.)
1.14.4. Bimoment
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Rappels de résistance des matériaux 35
(1.44.)
Xj est une grandeur scalaire représentant le facteur sollicitant (a priori inconnu) appliqué
au droit de la liaison supprimée n" i dans la structure isostatique associée à la structure
hyperstatique (degré n) de départ.
La matrice (nxn) des coefficients ôj^ de ce système est appelée matrice de souplesse. Elle
est symétrique :
5
ik = S i
k
(1.45.)
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36 Poutres à parois minces
actions extérieures ;
telles intégrales portent sur des poutres droites d'inertie constante (ou, plus généralement,
de caractéristiques constantes), elles peuvent, dans les cas simples, être calculées par une
méthode « géométrique ». Considérons l'intégrale :
où l'une au moins des deux fonctions f(x) et g(x) est linéaire. Supposons, pour fixer les
idées, q u e :
f(x) = ax + b
Alors,
Traçons (fig. 1.12) les courbes représentatives des fonctions f(x) et g(x). On suppose que
sur l'intervalle (0,L), la fonction g(x) reste de signe constant. Cette condition n'est pas
strictement nécessaire pour les développements qui suivent, mais elle permet d'utiliser
directement un certain nombre de résultats classiques concernant le centre d'inertie de
figures géométriques simples.
L e terme représente l'aire Q délimitée par la courbe g(x) avec l'axe Ox sur
(0,L). Cette aire est positive si la fonction g(x) est positive, négative dans le cas contraire.
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Rappels de résistance des matériaux 37
De même, le terme x.g(x)dx représente le moment statique de cette aire £1, par rapport
J = £ 2 ( a x + b) = f > f ( x )
G G (1.46.)
Cette formule fournit une méthode de calcul pratique et rapide des intégrales du type J, et
donc de certaines intégrales de Mohr. Pour cela, il est utile de connaître l'aire et la
position du centre de gravité de certaines figures. Les formules données d a n s le
tableau 1.1 ci-après permettent de calculer les intégrales de Mohr les plus courantes.
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38 Poutres à parois minces
Diagramme rectangulaire
£2 = M L
Diagramme triangulaire
Diagramme trapézoïdal
Diagramme parabolique
Diagramme semi-parabolique
Diagramme semi-parabolique
Diagramme trapézoïdal
M, M „ , M A de m ê m e signe
Tableau 1.1
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Rappels de résistance des matériaux 39
Les problèmes 3.4 à 3.6 sont consacrés à l'étude de la flexion transversale de poutres
tubulaires soumises à diverses conditions de chargement. Afin d'éviter de fastidieuses
répétitions, nous établissons ci-après les principales formules permettant de calculer les
sollicitations dans un anneau soumis à un système de charges symétrique.
L'anneau considéré est de rayon moyen R et d'épaisseur e, faible devant R (fig. 1.13). On
appelle E l sa rigidité de flexion transversale.
On lève l'indétermination statique (de degré 3) de cet anneau en pratiquant une coupure
en A et en introduisant les efforts réciproques inconnus X | et X tels que représentés sur
2
m,(<p)= R(l - c o s ( p ) m 2 =1
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40 Poutres à parois minces
En négligeant, selon l'usage, les déformations d'effort normal et d'effort tranchant devant
celles de flexion, on calcule les coefficients du système d'équations issu d e la méthode
des forces :
S,,X, + ô 1 2 X 2 +8, j s o =0
8 X, + ô
2 1 2 2 X 2 +8 2 i s o =0
El5 =37iR
n
3
; EIÔ 2 2 = 27iR ; EIÔ 1 2 =27tR :
(1.47.)
(1.48.)
(1.49.)
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Chapitre 2
On demande de déterminer :
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42 Poutres à parois minces
SOLUTIONS
• A i r e de la section
On peut calculer directement I^j, OU déduire son expression de celle du moment d'inertie
Ioy par rapport à l'axe de la membrure inférieure, à l'aide du théorème d'Huygens
(formule 1.5). Selon cette démarche :
D'où :
Par ailleurs,
3. J ) Flux de cisaillement dû à V z
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Effort tranchant et torsion libre 43
• Branche 1 :
• Branche 2 :
• Branche 3 :
Il est rappelé que le signe affectant le flux de cisaillement résulte d'une convention : le
flux est positif lorsqu'il « sort » de la partie dont on calcule le moment statique. Par
exemple, dans la branche n° 1, S* est positif, donc <t> est négatif, ce qui signifie que le
flux de cisaillement réel « entre » dans la portion de section d'aire es] '.
locales. V = 1.
z
Sur les figures 2.3 et 2.4, les flèches indiquent le sens réel des contraintes de
cisaillement.
C e flux s'exprime c o m m e :
(formule 1.10)
1
On remarquera que le point d'abscisse locale S; isole deux portions de section
complémentaires. On peut calculer aussi bien le moment statique de l'une ou de l'autre :
ces deux moments statiques, et donc les flux de cisaillement correspondants, sont de
signes opposés. Le sens réel des contraintes est de ce fait déterminé sans ambiguïté : il
revient au même de dire que les contraintes « entrent » dans une portion ou « sortent » de
la portion complémentaire.
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44 Poutres à parois minces
• Branche 1 :
Pour
• Branche 2 :
• Branche 3 :
Pour
Par symétrie, le centre de flexion se trouve sur l'axe Gz. Pour mettre sa position en
évidence, il convient de considérer le flux de cisaillement créé par la composante V dey
l'effort tranchant (fig. 2.4). Les résultantes du flux de cisaillement dans les membrures de
la section valent :
- pour la m e m b r u r e supérieure :
- pour la m e m b r u r e inférieure :
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Effort tranchant et torsion libre 45
La figure 2.5 fournit les diagrammes de l'aire sectorielle de pôle (et d'origine) O et de la
fonction ye (ce qui permet de calculer l'intégrale par la méthode des intégrales de Mohr).
On calcule alors :
D'où
On détermine l'aire sectorielle principale en plaçant le pôle (et l'origine, par exemple) en
C, centre de flexion. Son diagramme est représenté sur la figure 2.6.
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46 Poutres à parois minces
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Effort tranchant et torsion libre 47
2) La poutre considérée est soumise à l'action d'une force Q dont la ligne d'action passe
par G et est dirigée en sens contraire de Gz (fig. 2.8).
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48 Poutres à parois minces
SOLUTIONS
1 ) Moments d'inertie
L e s m o m e n t s d'inertie ont pour expression :
Les axes principaux d'inertie se déduisent des axes du repère Gyz par une rotation
d'angle a tel que :
(formule 1.6)
(formule 1.7)
Application n u m é r i q u e pour k = 2. Les axes principaux font un angle de 45° par rapport
aux axes du repère Gyz. Et l'on obtient :
(formule 1.10)
A v e c les notations de la figure 2.10, on calcule les m o m e n t s statiques dans les branches
1 et 2 de la section dotées des abscisses locales % \ et s : 2
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Effort tranchant et torsion libre 49
Branche n° 1
Branche n° 2
Branche n° 1 :
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50 Poutres à parois minces
2
• Branche n° 2 : * = ^ % ( a + 8 a s , - 8 s ? )
3
7a
Le diagramme du flux de cisaillement est représenté sur la figure 2.11.
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Effort tranchant et torsion libre 51
Pour obtenir l'aire sectorielle principale, il faut satisfaire la condition (1.17), donc
ajouter à CÛQ Q(S) une constante K telle que :
avec :
D'où :
L'un ou l'autre des points d'aire sectorielle nulle apparaissant sur la figure 2.13 peut être
considéré c o m m e représentant l'origine des abscisses curvilignes.
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52 Poutres à parois minces
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Effort tranchant et torsion libre 53
SOLUTIONS
/ ) Méthode directe
(formule 1.10)
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54 Poutres à parois minces
• Branche n°l :
• B r a n c h e n°2 :
• B r a n c h e n°3 :
L e centre de cisaillement étant sur l'axe Gy, calculons le moment en O des contraintes de
cisaillement : seules interviennent les contraintes parcourant les membrures horizontales
et il est facile d'en calculer la résultante :
O n en déduit :
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Effort tranchant et torsion libre 55
La détermination du centre d'inertie est immédiate : O G = a/4. Sur cet exemple, on peut
noter la grande distance séparant le centre de flexion du centre d'inertie (fig. 2.16). Cela
signifie, en particulier, que si l'on veut faire simplement fléchir (donc sans torsion) une
poutre-console ayant une section en U analogue à celle étudiée dans ce problème, il
convient, par exemple, d'appliquer un effort dont la ligne d'action suivant z passe par C
(fig. 2.17).
2) Méthode sectorielle
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56 Poutres à parois minces
D'où :
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Effort tranchant et torsion libre 57
SOLUTIONS
Le moment d'inertie de la section par rapport à l'axe Gz a pour expression :
/ ) Méthode directe
raisons de symétrie).
Les valeurs de S* (moment statique) pour chaque branche sont (fig. 2.20) :
• Branche n° 1 :
• Branche n°2 :
• Branche n°3 :
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58 Poutres à parois minces
(formule 1.10)
D'où :
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Effort tranchant et torsion libre 59
Application numérique :
2) Méthode sectorielle
On détermine donc (fig. 2.22) les diagrammes de l'aire sectorielle, de pôle et d'origine O,
et de la fonction y(s).
On en déduit :
D'où
On notera, pour cette section, que le centre de flexion est situé au-dessus du hourdis.
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60 Poutres à parois minces
O n pose : S s = Be s S a = he a oc = — .
Sa
4) Déterminer l'ordonnée du centre de flexion C (situé sur Gz, par symétrie) en fonction
de (h, a ) à l'aide de la méthode sectorielle, et en supposant toujours B = 3b.
SOLUTIONS
/) Aire de la section
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Effort tranchant et torsion libre 61
On en déduit :
On en déduit :
Par ailleurs :
V .
La formule générale est O = -S y (formule 1.10).
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62 Poutres à parois minces
Fig. 2.26 - D i a g r a m m e de 0 ) .
o
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Effort tranchant et torsion libre 63
2
On calcule l'intégrale : | y c o e d s = - S h b
0 a et on en déduit l'ordonnée du centre de
flexion :
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64 Poutres à parois minces
1) Calculer les moments principaux d'inertie de la section par rapport aux axes
(principaux) Oy et Oz.
SOLUTIONS
3
=> 1 = 1 = 7ieR
y *
2) Méthode directe
Le centre de flexion est situé sur l'axe Oy pour des raisons de symétrie. Pour le localiser,
il convient donc de déterminer le flux de cisaillement O dû à la composante V de l'effort
z
tranchant :
(formule 1.10)
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Effort tranchant et torsion libre 65
2 2
dS* = e R s i n ( p d ( p => S* = dS* = e R (1 - cos 0)
D'où :
C e flux est représenté, en valeur absolue, sur la figure 2.30. Les flèches indiquent le sens
des contraintes réelles.
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66 Poutres à parois minces
O n en déduit : y r = -2R
C o m m e dans le cas du problème n° 2.3, pour soumettre à une flexion sans torsion une
poutre-console dotée d'une telle section, il faut lui appliquer une force suivant z dont la
ligne d'action passe à une distance R à l'extérieur de la section (fig. 2.31).
3) Méthode sectorielle
On c o m m e n c e par déterminer l'aire sectorielle de pôle O, car ce pôle conduit aux calculs
les plus simples, et d'origine, par exemple, l'une des extrémités de la section :
2
co 0 = R 6
co zeds=
0 R - 6 x R s i n 9 x e x R d e = eR" 6.sin6de
D'où :
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Effort tranchant et torsion libre 67
SOLUTIONS
/) Méthode directe
C o m p t e tenu de la symétrie de la section par rapport à l'axe Oz, le centre de flexion peut
être déterminé en considérant les contraintes de cisaillement dues à la composante V de y
l'effort tranchant.
La section étant fermée, il convient de pratiquer une coupure, par exemple au milieu du
hourdis supérieur, selon la méthode décrite en 1.5 (chap. 1). Le flux de cisaillement
isostatique est donné par la formule :
(formule 1.10)
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68 Poutres à parois minces
Les valeurs du m o m e n t statique pour chaque branche sont données par (f'ig. 2.33)
• Branche n° 1 :
• B r a n c h e n° 2 :
• B r a n c h e n° 3 :
• Branche n° 4 :
5 X + 5
l l l,iso =°
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Effort tranchant et torsion libre 69
figure 2.35.
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70 Poutres à parois minces
M b h
iso/o =
M h v n p r / n = 2Xbh = - 6 4 , 5 4 5 - ^
M / Q = 30,655-i-
3 3 2
2eb eb e'hb 4
4
I 7 = + + = 21,6 m
z
3 12 2
O n en déduit la distance du centre de flexion au point O :
Issue d'un calcul classique, la distance séparant le centre d'inertie du point O est égale à
1,22 m. L a distance entre les deux centres est donc de 0,197 m.
O n remarquera que :
- le centre de flexion est, dans les cas usuels, m o i n s éloigné du centre d'inertie dans
les sections fermées que dans les sections ouvertes ;
2) Méthode sectorielle
La m é t h o d e sectorielle consiste à appliquer la formule (1.13), faisant intervenir la
fonction sectorielle. Pour établir le d i a g r a m m e de cette dernière, on convient d'adopter le
point O c o m m e pôle et origine pour l'établissement de l'aire sectorielle (mais ce n'est
qu'une hypothèse, d'autres hypothèses sont possibles et aboutissent aux mêmes résultats).
Les notations sont celles du §.1.9.
Q = 2 A = 24
Les d i a g r a m m e s des différentes grandeurs sont donnés sur les figures 2.36 et 2.37.
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Effort tranchant et torsion libre 71
On calcule alors :
D'où :
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72 Poutres à parois minces
En son extrémité libre, la poutre est soumise à l'action d'une force verticale Q, appliquée
suivant l'hypothénuse.
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Effort tranchant et torsion libre 73
SOLUTIONS
1
On en déduit la position du centre d'inertie :
La section étant fermée, nous la coupons, par exemple en A, de façon à tirer parti de la
symétrie de la section par rapport à Oy. Avec les conventions et notations du chapitre 1,
la poutre est soumise à un effort tranchant égal à Q, dirigé suivant Gz. Le flux de
cisaillement total a pour expression :
= ( I > + X (
° iso P
1
Souvent dans ce problème, la position du centre d'inertie d'une section triangulaire
« pleine » (effectivement situé au point de concours des médianes du triangle) est
confondue avec celle du centre d'inertie d'une section triangulaire à parois minces. Il faut
toujours prêter attention aux calculs que l'on développe, m ê m e et surtout lorsque le
résultat paraît évident !...
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74 Poutres à parois m i n c e s
• Branche n°l :
• B r a n c h e n°2 :
• B r a n c h e n°3
Les flèches indiquent le sens des contraintes de cisaillement réelles dues à l'effort
tranchant.
avec l
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Effort tranchant et torsion libre 75
Toutes les parois ayant même épaisseur e, la contrainte de cisaillement maximale est
obtenue en O, où elle vaut 0,561 — .
ae
M / 0 =Qa(l-l/V2)
Le point C, évidemment placé sur l'axe de symétrie Oy, doit être tel que :
—> —> -> —>
M/c = M / O - O C A Q = 0
ce qui donne :
OC = a ( l - l / V 2 ) s O , 2 9 3 a
T = Q.OC = Q a ( l - 1 / V 2 )
La section étant fermée, il lui correspond un flux de cisaillement égal, en valeur absolue,
à :
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76 Poutres à parois minces
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Effort tranchant et torsion libre 77
d'où
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78 Poutres à parois minces
section.
SOLUTIONS
Aire d e la section : S = e R ( 7 t + 2 ) .
2 2 2
dS v = e R sincpdq) => S = [ e R sinq>d(p = 2 e R
On en déduit :
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Effort tranchant et torsion libre 79
3
principal d'inertie d'un cercle complet vaut I y = I z = rceR . Donc, dans le cas présent :
La section étant fermée, on pratique une coupure, par exemple, en son sommet. Il est
préférable de situer la coupure sur l'axe de symétrie, mais ce n'est pas une obligation. La
solution du problème passe par celle du système linéaire (1.12) réduit à la seule
équation :
8 x + 5
n i,iso = °
Notons cp un angle de paramétrage auxiliaire (0 < q> < 8). On obtient pour chaque branche
les expressions du moment statique :
• Branche n° 2 :
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80 Poutres à parois minces
O n calcule alors :
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Effort tranchant et torsion libre 81
Pour le calcul de 5j j , O j est une grandeur positive puisque les contraintes tangentes
S 0 s o
D'où
On en déduit :
z c = z 0 +0.530R
2
Q = 7tR
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82 Poutres à parois minces
Finalement :
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Effort tranchant et torsion libre 83
L'épaisseur de toutes les parois est constante, égale à e, à l'exception de l'âme centrale
dont l'épaisseur vaut ke.
SOLUTIONS
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84 Poutres à parois minces
avec
• Branche n° 1 :
• Branche n°2 :
• Branche n°3 :
• Branche n°4 :
sur la figure 2.49 et les flèches indiquent le sens réel des contraintes de cisaillement.
J5,|X, + 5 1 2 X 2 +5, i s o =0
|5 X, + 8
2 1 2 2 X 2 +8 2 i s o =0
avec :
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Effort tranchant et torsion libre 85
Fig. 2.49 - D i a g r a m m e de S*
2) Application particulière
Ecrivons alors que les contraintes de cisaillement sont identiques dans les trois â m e s au
niveau du centre d'inertie.
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86 Poutres à parois minces
2
ce qui conduit à : 4k - 8k = 0, soit k = 2.
L e diagramme du flux de cisaillement total, dessiné p o u r V / I = 1, est représenté sur la
y 2
figure 2 . 5 1 .
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Effort tranchant et torsion libre 87
SOLUTIONS
Pour déterminer le centre de cisaillement, on rend la section « isostatique » en ouvrant
les deux cellules, par exemple en pratiquant deux coupures au milieu du hourdis
supérieur des deux cellules.
- de la fonction f(s) ;
Pour déterminer la fonction f(s), on commence par établir et résoudre le système des
équations ( 1.20) :
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88 Poutres à parois minces
D'où le système :
56k- 1 2 ^ = 24
-12A.J + 5 6 ^ = 24
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Effort tranchant et torsion libre 89
SOLUTIONS
D a n s un but purement pédagogique, on détermine la fonction sectorielle pour une origine
des abscisses curvilignes qui n'est pas située sur l'axe de symétrie. Dans le cas présent,
nous prenons cette origine I à l'extrémité "droite" du hourdis supérieur ; les cellules sont
ouvertes en pratiquant des coupures au milieu de la portion de hourdis supérieur qui leur
appartient. Les cellules étant disjointes, le système des équations (1.20) est établi c o m m e
suit :
Du fait de l'absence de paroi commune entre les deux cellules, les deux équations du
système sont indépendantes :
56A., = 24 et 5 6 ^ = 24
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90 Poutres à parois minces
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Effort tranchant et torsion libre 91
- de la fonction f(s) ;
On calcule alors :
Dans le cas présent, le centre de flexion est situé à plus de 80 cm au-dessus du centre
d'inertie G.
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92 Poutres à parois minces
fonction de e, R et V . z
SOLUTIONS
2
dS* = e R s i n y d y
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Effort tranchant et torsion libre 93
2 2
D'où : S* = e R Jsinv|/d\)/ = e R ( l - c o s ( p ) .
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94 Poutres à parois minces
2.59.
2) Détermination de I v
L e moment d'inertie I pour la seule partie circulaire vaut rceR . Le moment d'inertie total
y
vaut :
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Effort tranchant et torsion libre 95
SOLUTIONS
Sous l'effet de la composante V de l'effort tranchant, les contraintes de cisaillement sont
z
nulles au droit de l'axe Gz. On peut donc calculer la section réduite S i à l'aide de la
z
formule (1.13) :
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96 Poutres à parois minces
Posons b = h :
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Effort tranchant et torsion libre 97
SOLUTIONS
L e problème est résolu à l'aide des formules (1.30) et (1.32).
A, = a A 2 = ka
On en déduit :
Les flux de cisaillement dans les cellules ont pour expression (formule 1.31) :
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98 Poutres à parois minces
Pour
Tout se passe c o m m e si l'on était en présence d'une seule cellule carrée de côté a,
possédant trois côtés d'épaisseur e et un côté d'épaisseur 2e.
ESS
Tout se passe maintenant comme si l'on était en présence d'une section unicellulaire
rectangulaire de dimensions a et 2a (la paroi c o m m u n e n'intervenant pas).
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Effort tranchant et torsion libre 99
SOLUTIONS
La résolution du problème suit la méthode rappelée au §. 1.12.
2 2
[7t(R, + R ) + 2 ( R , - R ) ] A , , - 2 ( R , - R ) X .
2 2 2 2 -7tR A.
2 3 = 7te(R -R )
2
- 2 ( R , - R ) A . | +[7i(R, + R ) + 2(R, - R ) ] l
2 2 2 2 -TIR A, 2 3 = 7te(R -RJ)
-7tR À! -7tR X
2 2 2 + 2 T C R X = 27reR
2 3 2
J(R, + R )A., - R A .
2 2 3 =e(R - R ^ )2
[-A., + À. 3 =eR 2
D'où :
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100 Poutres à parois minces
O n calcule alors :
3 3
K = 2IA. Ai i =27te(R +R )
3
= 2 r c e R et, de même : K 2 = 2rceR .
2
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Chapitre 3
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102 Poutres à parois minces
3) O n suppose la poutre remplie d'eau (masse volumique p) sur toute la hauteur (notée a)
de la section et on considère une tranche de poutre de longueur unité. On néglige le
poids propre de la structure ; le poids du volume d'eau contenu dans la tranche
2
considérée est égal à p g a (g = accélération de la pesanteur) ; il correspond à l'effort
tranchant différentiel entre les deux faces de la tranche.
SOLUTIONS
2) Détermination de
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Flexion transversale 103
• Paroi n° 1 : S ,
• Paroi n° 2 :
• Paroi n° 3 :
Le diagramme du flux de cisaillement pour V = 1 est représenté sur la figure 3.3. Les
z
Fig. 3.3 - Flux de cisaillement et sens des contraintes dus à l'effort tranchant V = 1.
z
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104 Poutres à parois minces
Les efforts appliqués à l'élément de poutre sont dus à la pression de l'eau et au flux de
cisaillement dû à l'effort tranchant différentiel, régnant dans les différentes parois.
L'effort tranchant différentiel vaut V = pga". La résultante du flux de cisaillement dans
7
, . , 1 a 3 2 3 2
• parties latérales : — x — x — x p g a
F K
=—pga
2 2 8a 32
• m e m b r u r e inférieure : 0
La figure 3.4 représente l'ensemble des efforts à considérer pour l'étude de la flexion
transversale.
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Flexion transversale 105
Les expressions analytiques dans les différentes parois sont les suivantes :
3.3) Diagrammes
Si l'on considère une tranche de poutre sur deux appuis simples, le diagramme du
moment fléchissant ne résulte que de la pression hydrostatique (absence de flux de
cisaillement dans les parois).
Fig. 3.7 - Moment de flexion transversale pour la section sur appuis simples.
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106 Poutres à parois minces
Note : ce calcul montre l'erreur commise si l'on étudie la flexion transversale d ' u n e
poutre à parois minces «en o u b l i a n t » de tenir compte des cisaillements d'effort
tranchant. D a n s le cas examiné, du fait de la présence des encorbellements latéraux,
l'ouverture effective de la section est plus du double de celle calculée avec une
tranche de poutre sur deux appuis simples.
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Flexion transversale 107
Densité uniforme de c h a r g e q
La poutre est supposée soumise à une densité uniforme longitudinale de charge, notée q,
située à une distance transversale r| de l'axe Gz de la section. On isole la tranche de
poutre comprise entre les sections d'abscisses x et x + dx (fig. 3.9).
1) Cette tranche, soumise à la charge qdx, est en équilibre sous l'action de contraintes
tangentes, dues à l'effort tranchant et au couple de torsion différentiels, affectant les
sections droites qui la délimitent. Après avoir précisé les sollicitations différentielles
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108 Poutres à parois minces
SOLUTIONS
V - qdx - V - d V = 0 =>
T-T-dT-qr|dx = 0 =>
A p p e l o n s <p et <p les flux de cisaillement dus à V = 1 et T = 1 dans une section droite
v T
quelconque. Tout se passe comme si la tranche de caisson était en équilibre sous l'effet
de qdx et des flux de cisaillement appliqués dans la section d'abscisse x+dx, dus à dV et
dT.
D é t e r m i n o n s les d i a g r a m m e s de <p v et l p .
T
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Flexion transversale 109
1.2) Diagramme de ( p v
avec
• Branche 1
• Branche 2 :
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110 Poutres à parois minces
Pour effectuer le calcul de flexion transversale, on « ouvre » le cadre, qui est trois fois
hyperstatique, par exemple au milieu de sa membrure supérieure. Les diagrammes de
m o m e n t s unitaires et isostatiques sont données sur la figure 3.15.
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Flexion transversale 111
Les forces dans les différentes parois du caisson sont obtenues par réintégration des flux
de cisaillement. On calcule :
Dans ces expressions, I est le moment d'inertie de flexion transversale (sous l'hypothèse
D'où
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1 1 2 Poutres à parois minces
3) Détermination de la variation A
Pour calculer la variation de longueur des diagonales, on applique deux efforts opposés
égaux à l'unité suivant l'une des diagonales dans le système isostatique de référence. On
obtient le d i a g r a m m e de la figure 3.17.
On en déduit :
pour
L a déformée du tube, représentée sur la figure 3.18, est établie en supposant fixe, l'arête
supérieure « gauche » du caisson.
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Flexion transversale 113
On considère une tranche de caisson de longueur unité comme un cadre soumis à des
charges linéairement réparties et aux cisaillements équilibrant ces charges. Pour un
caisson symétrique à deux âmes, le schéma statique équivalent correspond à deux appuis
placés sous la ligne moyenne des âmes (fig. 3.19).
B = 7,60
b = 5,80
h = 5,13
e = 0,25
s
ei = 0,50
ea=0,45
Fig. 3.19 - Définition de la section transversale (les dimensions sont exprimées en m).
On considère des charges sur le hourdis supérieur, disposées symétriquement par rapport
à l'axe vertical du caisson. D a n s la structure à noeuds bloqués, ces charges induisent des
couples Mo et -Mo appliqués aux noeuds 1 et 2.
Le caisson est modélisé par un cadre formé avec des barres de section constante liées aux
noeuds 1,2,3,4 appartenant aux lignes moyennes des parties courantes (donc sans tenir
compte des goussets de raccordement des différentes parois). On appelle respectivement
I , Ij et I les moments d'inertie de flexion transversale du hourdis supérieur, du
s a
- barre 1 -2 : 0,25 m
- barre 1 -3 : 0,45 m
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114 Poutres à parois minces
Les barres se rejoignent au droit de blocs de dimension finie, constituant des ensembles
rigides.
2.1) Etablir l'expression de la matrice d e rigidité réduite, c'est-à-dire la relation entre les
vecteurs
"M "0
et
A," (moments - rotations), pour une barre de longueur L flanquée de
M,
d e u x blocs rigides identiques de longueur « a » c o m m e représenté sur la figure 3.20.
2.2) Pour ne pas trop compliquer les calculs, on néglige la présence des goussets et on
définit n u m é r i q u e m e n t la géométrie des noeuds rigides c o m m e indiqué sur la figure 3.21.
Afin d'exploiter les résultats de la question 2.1 qui établit les formules pour une poutre
symétrique, les noeuds 1 et 2 sont supposés placés à 0,25 m de l'arase supérieure du
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Flexion transversale 115
tablier. Les noeuds 3 et 4 sont situés à l'intersection des lignes médianes du hourdis
inférieur et des âmes. Les blocs rigides sont représentés en grisé sur la figure 3.21.
2.3) Calculer numériquement les moments nodaux et comparer ces nouvelles valeurs à
celles établies à la première question.
SOLUTIONS
Les relations issues de la méthode des rotations (méthode des déplacements) sont les
suivantes :
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116 Poutres à parois m i n c e s
247(0, + 116,6ro = M 3 0
116,6co, + 3 7 7 c o 2 =0
O n en d é d u i t :
3 3
œ, = 4 , 7 4 . 1 0 M 0 co, =-0,3\.a 1 =-1,47.10" M 0 (co en rd, M 0 en M N m )
l ' e n s e m b l e de la barre en fonction de X = -jj (ce n'est pas la méthode manuelle la plus
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Flexion transversale 117
D'où
M10 EI 40 + 3A. + 3A ) 2
2(1 + 6A. + 6A, ) 2
[COQ
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118 Poutres à parois minces
avec h ' = h - 2 a . , et X^ = —
N u m é r i q u e m e n t , cela d o n n e :
2
l + 3A, +3X.
a a = 1,168
311,489m,+ 169,806co = M 3 0
169,806to, + 452,873co 3 =0
4
O n en d é d u i t : co, = 40,352.1 O^MQ co = - 0 , 3 7 5 ( 0 , = - 1 5 , ! 3 0 . 1 0 " M
3 0
L e s m o m e n t s nodaux sont :
et correspondent à des écarts respectifs, par rapport aux valeurs calculées en 1.3, de
9 , 2 % ; 0 , 6 % ; 12%.
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Flexion transversale 119
figure 3.22 : la poutre, à fibres parallèles, a une section droite circulaire de rayon moyen
R et d'épaisseur e très petite devant R.
Liquide
On considère la tranche comprise entre les abscisses x et x+dx avec dx = 1 : elle est
assimilable à un anneau que l'on paramètre à l'aide de l'angle <p compté, à partir de l'axe
vertical Oz, dans le sens trigonométrique positif (le repère spatial Oxyz est supposé
orthonormé direct, Ox étant porté par l'axe de la poutre). Le point courant est noté P
(fig. 3.23). Le poids de liquide contenu dans cette tranche est équilibré par la résultante
des cisaillements dus à l'effort tranchant différentiel entre les deux sections qui
délimitent la dite tranche.
2) D a n s le cadre d'un calcul de la section à l'aide de la méthode des forces, donner les
expressions du m o m e n t « isostatique » de flexion transversale engendré au point courant
par le flux de cisaillement dû à l'effort tranchant différentiel et par la pression du liquide
sur la paroi intérieure du tube dont on cherchera préalablement l'expression p(q>) pour
3) Calculer alors les termes EIS, j et EIÔ2,i des équations canoniques de la méthode
S 0 SO
des forces avec le moment « isostatique » total appliqué à la section rendue ouverte,
c'est-à-dire le moment dû aux cisaillements d'effort tranchant différentiel et à la pression
du liquide. En déduire le moment total de flexion transversale.
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120 Poutres à parois minces
SOLUTIONS
Le flux d e cisaillement <I> induit en P p a r l'effort tranchant V est nul en A. Il peut donc
z
D'où :
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Flexion transversale 121
En employant l'angle auxiliaire v|/ (point intermédiaire M), le moment, au point courant P,
du flux de cisaillement parcourant l'arc A P est égal à (fig. 3.26) :
dM =-|<D|dsA
v A = R(l-cos(cp-\|/))
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122 Poutres à parois minces
L a convention de signe adoptée est celle d ' u n moment positif lorsqu'il tend la fibre
intérieure de la section. C o m p t e tenu de l'expression de V : z
n
— < <p< 71 :
R c o s
P(<P) = - Y w <P
9 TC T.
d M ( c p ) = R p(\|/)sin(<p- — -\|/)d\|/ = - y R "
w w sin\|/.cos((p-y)dy
SIN
= - ^ yw ( R 3 c o s
<P + (<P " Y) 9)
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Flexion transversale 123
hig. 5 . 1 1 - Notations.
3.2) Contribution de M K
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1 2 4 Poutres à parois minces
3.3) Total
O n en déduit :
4) Application numérique
3
P o u r R = 0,5 m, y w = 1 OkN/m , e = 10 m m :
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Flexion transversale 125
Pression
P(<P)
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126 Poutres à parois minces
1 ) Questions préliminaires
1.1) calculer le moment M (<p) dû à la pression p(<p), que l'on compte positivement
iso
1.4) calculer l'effort normal concomitant (compté positivement en traction), après avoir
établi une relation simple entre Mj (ip) et Nj ((p).
so so
Pour le calcul des inconnues hyperstatiques, on néglige, selon l'usage, les déformations
d'effort tranchant et d'effort normal devant celles de flexion.
4) L'action du vent sur une cheminée est représentée par une pression p((p) (avec les
notations de la figure 3.28) qui est une fonction symétrique de l'angle d'incidence (p. Elle
est liée à une grandeur à caractère relativement conventionnel appelée pression
1 n
dynamique : p ^ = —pV . p étant la masse volumique de l'air et V sa vitesse. On peut
donc écrire, de manière générale, p((p) = Pd f(<p) avec f(- (p) = f(cp). Sur l'intervalle
vn
71 71
< (p < — , on peut représenter la pression appliquée par le vent sur la construction
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Flexion transversale 127
SOLUTIONS
En utilisant l'angle auxiliaire i|/ tel q u e défini sur la figure 3.30, le moment fléchissant
« isostatique » est le suivant :
<p
2
M (<p) = R J p ( i ) / ) s i n ( 9 - v | / ) d y
1S0
o
<p
2
Pour le terme de rang n, p(i|/) = p n cosni|/ et M i s o (tp)= p R
n Jcosnysin(<p-i|/)di|/.
o
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128 Poutres à parois minces
Pour n = 0 :
2 2
M ( i p ) = p R Jsin(cp - V|/)a> = p R (1 - cosip).
iso 0 0
Pour n = 1 :
n M i s o
0 2
p R (l-coscp)
0
1
— P|R cpsincp
>1 1 2
p R n (cos(p - cos ncp)
2
n -1
Tableau 3.1
En utilisant les formules (1.48) et (1.49), on calcule les inconnues hyperstatiques. Les
résultats sont rassemblés dans le tableau 3.2.
Tableau 3.2
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Flexion transversale 129
Finalement, le moment fléchissant total dans l'anneau est calculé à l'aide de la relation :
M(<p) = M 1 S 0 + X , R( 1 - cos <p) + X 2
n M((p)
0 0
1 1 9
— p i R ~ (2 - cos (p - 2cp sin (p)
4
>1
z p R n cosncp
2
n -1
Tableau 3.3
1.4) Effort normal concomitant
Le résultat du calcul pour les différents termes du développement en série est fourni dans
le tableau 3.4.
n N(q»
0 PoR
1
~ p j R(cos (p + 2q> sin cp)
>1
^ — p R c o s n<p
n
2
n -1
Tableau 3.4
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130 Poutres à parois minces
N o t e : tous les autres termes sont auto-équilibrés. Ils n'interfèrent donc pas d a n s le
calcul des contraintes selon la théorie classique des poutres. Cependant, ils peuvent
interférer dans la région voisine des sections d'appui.
0 = p , sin cp
Fig. 3.31 - Flux de cisaillement d û à l'effort tranchant différentiel sur une portion de
poutre de longueur dx = 1.
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Flexion transversale 131
On peut alors calculer la flexion transversale d ' u n e section droite sous l'effet des actions
extérieures (pression radiale) et des cisaillements d'effort tranchant. En se reportant à la
solution du problème n° 3.4, le moment « isostatique » dû au flux de cisaillement O a
pour expression :
Par ailleurs, le moment isostatique dû au terme pjcostp a déjà été calculé (tableau 3.1) :
M 2
iso = PiR (l-cos<p)
En se reportant aux résultats des tableaux 3.1 et 3.3, on voit que le moment fléchissant
total associé à ce moment isostatique est nul. Le terme (picoscp) ne donne donc aucun
moment transversal ; seul règne un effort normal d'expression (-pjRcosqj).
Chacun des autres termes (en dehors de p ) donne dans le profil annulaire une flexion
0
transversale de somme :
et un effort normal de s o m m e :
Fourier :
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1 3 2 Poutres à parois m i n c e s
Or:
D'où :
En particulier :
fO = - 0,25465
fi =0,30315
f2 = - 0,70736
f3 = - 0,57875
f4 = 0,16324
f5 = - 0,08488
f6 = 0,0535
En A, n o u s avons :
s'écrire :
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Flexion transversale 133
soit :
On en déduit :
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Flexion transversale 135
SOLUTIONS
/) Contraintes normales
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136 Poutres à parois minces
Si on isole par la pensée une petite bande de largeur Rdcp le long de la « génératrice »
repérée par l'angle (p, les contraintes normales induisent une densité de forces égale à :
Cette densité de forces est de direction verticale, dirigée vers le « haut » si 0 < cp < TC/2, et
vers le « bas » si TC/2 < cp < TC (fig. 3.33).
3) Moment d'ovalisation
La poussée au vide sur les génératrices de l'arc induit une flexion transversale que l'on
étudie par la m é t h o d e des forces et en appliquant les résultats déjà établis pour les
anneaux.
p =p 0 coscp avec p 0
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Flexion transversale 137
2
3RX( + 2 X 2 =--p R0
2RX, + 2 X 2 = — p R'0
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Chapitre 4
1 ) L'épaisseur e étant constante et identique dans toutes les membrures, déterminer, pour
cette section :
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140 Poutres à parois minces
3) L a poutre est en acier E 3 6 0 dont la limite d'élasticité est égale à 355 MPa. Déterminer
la valeur de M pour que la valeur absolue de la contrainte normale maximale dans la
section origine soit égale à cette limite élastique.
Pour cette valeur de M, tracer les courbes représentatives des fonctions T i ( x ) et T2(x).
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Torsion gênée et non uniforme 141
SOLUTIONS
1 "ï 7
K = Z — S j e ; = a e ' en application de la formule (1.24).
La section étant symétrique, le centre de torsion C est confondu avec le centre d'inertie
G. En choisissant l'origine des abscisses curvilignes en ce point, on peut déterminer
directement le diagramme de l'aire sectorielle principale.
Application numérique :
6 6 4 4
1 = -10~ = 1,167.W m K = 8.10"'°m
y A
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142 P o u t r e s à parois minces
avec or-
2
Application n u m é r i q u e : a = 0,369231 (d'où a = 0,60764).
E n résumé :
O n en déduit :
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Torsion gênée et non uniforme 143
Ainsi,
Alors :
Application numérique :
La rotation réelle de la poutre est beaucoup plus faible que celle calculée en torsion de
Saint-Venant.
6
Pour loi = 355MPa = 3 5 5 . 1 0 P a , M = 132,55 N m .
avec c h a L = 1,19036
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144 P o u t r e s à parois minces
(car e = constante)
r*
calcul des contraintes dues à l'effort tranchant, en partant des extrémités de la section, ce
qui d o n n e le d i a g r a m m e de la figure 4 . 5 .
Fig. 4.5 - D i a g r a m m e de co ds .
r
E n effet, l'expression analytique de l'aire sectorielle principale COQ dans l'aile gauche de la
m e m b r u r e supérieure, paramétrée en s, est :
D'où
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Torsion gênée et non uniforme 145
On constate que l T l
2 «
m a x ^[\ m a x , sauf au voisinage de la section origine puisque T 2 y
est pratiquement égal à T.
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Torsion gênée et non uniforme 147
La section droite de la poutre est à parois minces en forme de U. L'épaisseur des parois
est constante, notée e, et faible devant les autres dimensions (fig. 4.7).
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148 Poutres à parois minces
SOLUTIONS
L e centre de flexion (et donc de torsion) est situé à u n e distance de O égale à 3a/8 (Cf.
problème n° 2.3).
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Torsion gênée et non uniforme 149
M o m e n t fléchissant : M ( x ) = - Q ( L - x )
Les contraintes normales maximales dues à la flexion sont obtenues sur les fibres
extrêmes :
T = T =Qd=^Qa
0
d9 3 Qa
On en déduit : — = Achcxx + B s h a x
A„ o nv
C o m p t e tenu des conditions aux limites (w(0,s) = 0 et 0(L,s) = 0), il vient :
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150 Poutres à parois minces
2 2
a = 7 , 0 3 2 9 7 . 1 0 " => a = 0,2652
9 4
K = 1,06667.10^ m
O n en déduit :
4) Angles de rotation
L'intégration de l'équation différentielle de torsion gênée permet de calculer l'angle
rotation des sections autour de l'axe longitudinal :
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Torsion gênée et non uniforme 151
On constate qu'en torsion gênée la poutre est beaucoup moins déformable qu'en torsion
de Saint-Venant pure (cette dernière approche étant incorrecte dans le cas présent).
Fig. 4.10 - D i a g r a m m e des contraintes normales totales dans la section origine (MPa).
Pour x = L ,
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5 2 Poutres à parois minces
f ( a s
2 2 "\
. , • 5 2 f 5a"s
• dans la branche supérieure : CÙ (S)
C = — a -Has => co eds = e
c .
r. V y
Cette quantité passe par un minimum en s = 5a/8, où elle vaut
3 S 3 a S 3
, L • . , s 3 a
/ f
• dans la branche verticale : co (s) = — ( a - s ) r => c o e d s = ea
r H .
c
8 c
J l 16 8 8
Cette expression passe par un maximum positif pour s = a, où elle vaut : ea /l 6.
Finalement, la contrainte de cisaillement maximale de torsion gênée est obtenue dans les
membrures horizontales :
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Torsion gênée et non uniforme 153
On constate dans le cas présent que la contrainte de cisaillement de torsion non uniforme
n'est pas négligeable devant la contrainte maximale de torsion de Saint-Venant. Cela
provient du fait que la part du moment total correspondant aux contraintes de Saint-
Venant est faible. Mais les contraintes de cisaillement changent néanmoins de signe dans
l'épaisseur de la paroi :
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Torsion gênée et non uniforme 155
La travée est simplement appuyée en flexion et encastrée en torsion. Elle est soumise à
un système de charges antisymétrique tel que représenté sur la figure 4.14, appliqué au
droit des poutres.
Dans toutes les questions de ce problème, les résultats seront fournis sous forme littérale,
puis, chaque fois que demandé, sous forme numérique à partir des données suivantes :
E = 40000MPa;v = 0,15;
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156 Poutres à parois minces
4) Calculer l'angle de rotation 9(L/2) d e la section médiane dans le cadre d'un calcul en
torsion de Saint-Venant. Application n u m é r i q u e .
5) On étudie maintenant la travée en torsion non uniforme. Les extrémités sont toujours
encastrées en torsion, mais libres de se gauchir (les entretoises d'about, non représentées
sur la figure 4.14, ne sont pas aptes à s'opposer au gauchissement des sections). On
rappelle que l'équation différentielle de torsion non uniforme est de la forme :
E n intégrant cette équation et en tenant compte des conditions aux limites, établir
l'expression littérale de la fonction 9(x), puis celle de l'angle de rotation 8(172) à mi-
, ^ 2 GK
portée. O n posera a = .
7) Calculer les contraintes normales maximales dues à la torsion non uniforme au droit
d e s fibres extrêmes de la section médiane. Application numérique.
SOLUTIONS
v. = h - v = 2,1665 m
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Torsion gênée et non uniforme 157
Par ailleurs,
dT
= - qb d'où T(x) = T - qbx
0
dx
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158 Poutres à parois m i n c e s
D'où :
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Torsion gênée et non uniforme 159
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160 Poutres à parois minces
Les contraintes normales dues à la torsion non uniforme sont calculables par la formule
(1.34) qui d o n n e , dans le cas présent :
Pour x = L/2 :
O n e n déduit :
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Torsion gênée et non uniforme 161
- l'aire S,
3) La structure est rapportée au repère orthonormé direct Oxyz tel que Ox soit porté par
la fibre m o y e n n e de la poutre conformément à la figure 4.19.
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1 6 2 Poutres à parois minces
1
Les notations classiques (formule 1 . 3 7 ) ont été modifiées du fait de l'introduction des
couples réactifs TQ et T j .
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Torsion gênée et non uniforme 163
SOLUTIONS
2) Caractéristiques sectorielles
On détermine l'aire sectorielle de pôle et d'origine I (fig. 4.20).
Le centre de flexion se trouvant, par symétrie, sur l'axe Oz, on calcule aisément :
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164 Poutres à parois minces
6
= J Weeds = 0,07739 m
t(x) = m ( l - Y(x-L)) + T ] . 5 ( x - L )
6(x) = A + B c h a x + C s h a x + 9*(x)
9 * (x) = ( c h a ( x - u) -1 )T(u)du
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Torsion gênée et non uniforme 165
(1)
(2)
(3)
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166 Poutres à parois minces
3 (\)
2 = - C.GKoc.chax - T ( c h a x - 1) - — ( s h a x - a x ) - Ti [cha(x-L) - 1] Y(x-L)
0
+ — [ s h a ( x - L ) - a ( x - L ) ] Y(x-L)
On en déduit :
T = - 9,23487 m
n T , = - 11,53027 m C = 21,48907 7 ^ 7
1
- — = -3,95633.chax+4,07103.shax-[ 11,53027cha(x-20)+4,07103sha(x-20)]Y(x-20)
= + 3 , 9 5 6 3 3 . c h a x - 9 , 2 3 4 8 7 - 4 , 0 7 1 0 3 ( s h a x - 0,24564.x)+{ 1 l , 5 3 0 2 7 [ c h a ( x - 2 0 ) - 1]
+ 4 , 0 7 1 0 3 [ s h a ( x - 2 0 ) -0,24564(x - 20)]}Y(x-20)
On peut constater, en particulier, que la répartition du moment de torsion total n'est pas la
m ê m e qu'en torsion pure. En effet, dans ce cas, nous aurions déterminé une fonction T(x)
telle q u e :
0 pour x > 20 m
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Torsion gênée et non uniforme 167
2 J M
a(x,s) = | - G ) { -0,97180shocx+chax-1 -[2,83230sha(x-20)+cha(x-20)-1] Y(x-20)}
C
CT(20,s)= 198,135 m ( ù ( s )
c
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Torsion gênée et non uniforme 169
Dans toutes les questions de ce problème, les résultats seront fournis sous forme littérale,
puis, chaque fois que demandé, sous forme numérique à partir des données suivantes :
Saint-Venant). Les calculs seront conduits en assimilant les sections droites à des
sections à parois minces. Application numérique.
2) Calculer les contraintes normales de flexion sur les fibres extrêmes dans la section
origine de la poutre. Application numérique.
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170 Poutres à parois minces
6 ) O n étudie maintenant la poutre en question en torsion gênée. Les sections droites sont
supposées convenablement raidies de façon à pouvoir être considérées comme étant
indéformables, mais le raidissage transversal (non représenté sur la figure 4.24) n'est pas
apte à e m p ê c h e r leur gauchissement. La section origine (x = 0) est parfaitement encastrée
(gauchissement e m p ê c h é ) et la section d'extrémité (x = L) est libre de se gauchir. On
rappelle que l'équation différentielle de torsion gênée est de la forme :
En intégrant cette équation et en tenant compte des conditions aux limites, établir
l'expression littérale de la fonction 9(x), puis celle de l'angle de rotation 9(L) de la
GK
section extrémité. On posera a " = . Application numérique : calculer a et G(L).
E I
co
SOLUTIONS
- Aire : S = rcRe
2
- M o m e n t statique par rapport à Oz : M/Qz = e R ^ [coscpdcp = 2 e R
2
OG = - R = 6,366.10 m
TT
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Torsion gênée et non uniforme 171
- M o m e n t s principaux d'inertie :
3 6 4
I = - eR = 7,854.10" m
Gy 2
- M o m e n t d'inertie de torsion :
M = - QL = - 1 kNm
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172 Poutres à parois minces
O n en déduit :
Par symétrie, le centre de torsion se trouve sur l'axe Gy. Dans le but d'appliquer la
formule ( 1.18), on calcule donc :
Application n u m é r i q u e :
y c = 0,1273 m.
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Torsion gênée et non uniforme 1 7 3
En torsion de Saint-Venant :
1 0
G = 1,538.10
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174 Poutres à parois minces
D'où :
7) Contraintes normales
L e s contraintes normales sont données par l'expression :
Les contraintes normales totales dans la section origine ont donc pour expression :
Application n u m é r i q u e :
4
o ( 0 , s ) = 10 (38,506 tp - 50,300 sintp) kPa
L'allure de la répartition des contraintes normales est représentée sur la figure 4.27.
8) Couples de torsion
L e c o u p l e de torsion T est repris par deux familles de contraintes assurant, chacune,
l'équilibre des fractions :
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Torsion gênée et non uniforme 175
Sa plus forte intensité est, en principe, obtenue pour x = L, mais elle n'a pas de
signification physique puisque, dans cette section, est appliqué l'effort extérieur. L'ordre
de grandeur est néanmoins intéressant :
4
I x,l m a x = 3 , 0 4 7 . 1 0 kPa = 30,47 M P a
On en déduit :
D'où:
3
I T, M J = 3,576 1 0 kPa = 3,576 M P a
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176 Poutres à parois minces
PREAMBULE
Pour réaliser des couvertures de bâtiments industriels ou à vocation culturelle ou
sportive, on peut utiliser des éléments en béton précontraint préfabriqués en forme de
voile cylindrique, par exemple à base circulaire. C e s éléments peuvent être reliés entre
eux p a r des éléments translucides assurant l'éclairement de la surface couverte. Deux
types d e dispositions peuvent être envisagés (fig. 4.28).
Éléments translucides
É l é m e n t s porteurs
Type I
Éléments porteurs
Éléments translucides
Type II (shed)
Pour le type I, seules les dissymétries dues aux charges (faibles au demeurant, neige à
2
0,5 k N / m ) peuvent solliciter les éléments à la torsion. En revanche, pour le type II, les
éléments sont soumis, en plus, à un couple de torsion dû au fait que la résultante du
poids propre de l'élément ne passe pas par le centre de torsion du profil. Un équilibre de
torsion-flexion en résulte dans la poutre, qu'il convient donc d'étudier.
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Torsion gênée et non uniforme 177
PREMIERE PARTIE
1) La section transversale de l'élément étudié est représentée sur la figure 4.29. Il s'agit
d ' u n voile d'épaisseur constante « e » dont la ligne médiane est un arc de cercle de rayon
R. On suppose que e « R.
- d e l'aire S de la section,
- du m o m e n t d'inertie sectorielle I .
œ
DEUXIEME PARTIE
2) On considère une poutre de portée L constituée par un élément de voile possédant la
section précédemment définie. L'espace est rapporté au repère absolu (XYZ). La poutre
est dotée d ' u n repère local Gxyz tel que les axes X et Gx soient confondus (fig. 4.30 et
4.31).
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178 Poutres à parois minces
Densité m
L a poutre est simplement appuyée en ses extrémités vis-à-vis de la flexion autour des
axes Y et Z , mais bloquée en rotation autour de l'axe X (ou Gx). Le plan principal Gxz
fait un angle P avec la verticale. Le poids, par unité de longueur, est noté q : il se
d é c o m p o s e en deux densités uniformes :
q =-qcosfi
z q =-qsinfj
y
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Torsion gênée et non uniforme 179
TROISIEME PARTIE
Le béton constitutif de la poutre a un module égal à 4 0 000 MPa et un coefficient de
Poisson égal à 0,15.
3.5) Tracer les diagrammes des fonctions T/m, T j / m et T2/1TI, T[ et T étant les fractions
2
3.6) La densité de moments m est due au moment du poids propre par rapport au centre
de torsion, la poutre étant dans la position définie dans la deuxième partie. Avec (3 = 4 5 ° ,
calculer numériquement m, puis donner l'expression numérique des contraintes normales
dans la section médiane dues à la torsion non uniforme. Calculer, en particulier, ces
contraintes en A et B . C o m m e n t se combinent-elles aux contraintes de flexion ?
- Aire : S = — e R .
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180 P o u t r e s à parois minces
M o m e n t s principaux d'inertie :
On en déduit :
2TC •>
- L e m o m e n t d'inertie de torsion pure a pour expression : K = — Re .
- Par symétrie, le centre de flexion C est situé sur l'axe Gz. On trace l'épure de 1'
sectorielle de pôle O et d'origine I (fig. 4.33) :
co (6) = R 9
0
2
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Torsion gênée et non uniforme 181
On en déduit :
2 2
CÛ = o ) - X R
c 0 sin 8 = R ( 9 - A . , sin 0)
- M o m e n t d'inertie sectorielle :
Application numérique :
2 4 4
S = 0,268 m IG = 0,277 m I G z = 0,201 m I G y = 0,0157 m
4 4
X= 1,1151 z c = z - 1,7841 m
0 K = 5.719.10" m
3 6
1(0= l,623.10" m
On établit aisément :
Pour x = L/2 :
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1 8 2 Poutres à parois minces
D e façon générale :
D'où :
Pour
* 2
dS z = eR sinqxlip
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Torsion gênée et non uniforme 183
On en déduit :
Ainsi :
- 6,0992 M P a en A ;
- 4,0083 M P a en B.
- 0,0473
d'où :
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184 Poutres à parois m i n c e s
E n particulier,
P a r ailleurs d'où
Application numérique :
T = 1 1
max i 9 m avec m en M N m / m
avec
On en déduit :
Achax -
d"6 L oo
x = 0 : — 7 = 0 (gauchissement libre) x= —:— = 0 (gauchissement nul)
ce qui donne :
avec
Application numérique :
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Torsion gênée et non uniforme 185
3.5) Diagrammes
T(x)
T1/m
T2/m
3.6) Contraintes normales dans la section médiane dues à la torsion non uniforme
o ( 8 ) = - 2 0 , 5 3 1 2 ( 6 - 1 , 1 1 5 1 sin 6)
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1 8 6 Poutres à parois minces
C e t t e fonction est impaire. Sur (0,TC/3) elle c o m m e n c e par croître j u s q u ' à la valeur 0,7195
p o u r 0 = 0,4584 rd, puis elle décroît j u s q u ' à la valeur - 1,6732 MPa, lorsque 9 = n/3.
U n e recherche numérique du maximum de cette expression montre qu'il est obtenu pour
0 = ± 0,800 rd, ce qui d o n n e :
kmJ =0,1263 M P a
O n vérifie bien q u e les cisaillements secondaires sont d'intensité nettement plus faible
q u e le cisaillement m a x i m u m de Saint-Venant. Ils sont également plus faibles, mais dans
une moindre mesure, q u e les cisaillements d'effort tranchant.
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Torsion gênée et non uniforme 187
Ses parois verticales ont une hauteur h et une épaisseur constante e. Ses membrures
horizontales ont une longueur b et une épaisseur constante ke (k > 0). C o m p t e tenu de sa
symétrie, son centre de torsion est confondu avec son centre d'inertie.
SOLUTIONS
Détermination des constantes de torsion
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1 8 8 Poutres à parois m i n c e s
X
i|/„(s) = m i s ) - f(s) avec df = — ds
D a n s le cas présent :
En choisissant l'origine des arcs sur l'axe de symétrie (pour satisfaire à la condition
( £ \ | / e d s = 0 ), on trace successivement les diagrammes de co (s) et f(s) (fig. 4.37) :
0 0
A noter que :
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Torsion gênée et non uniforme 189
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CET OUVRAGE A ÉTÉ COMPOSÉ
PAR LES ÉDITIONS HERMÈS
REPRODUIT ET ACHEVÉ D'IMPRIMER
PAR L'IMPRIMERIE FLOCH À MAYENNE
EN FÉVRIER 1998.
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