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SCPO - Approfondir La Séance 1
SCPO - Approfondir La Séance 1
– les titres autres que de capital émis par un État membre ou par l’une des
autorités régionales ou locales d’un État membre, par les organisations
publiques internationales auxquelles adhèrent un ou plusieurs États membres,
par la Banque centrale européenne ou par les banques centrales des États
membres ;
– les parts de capital dans les banques centrales des États membres ;
– les valeurs mobilières émises par des associations bénéficiant d’un statut
légal ou par des organismes à but non lucratif, reconnus par un État membre,
en vue de se procurer les moyens nécessaires à la réalisation de leurs objectifs
non lucratifs ; et
– les parts de capital non fongibles dont le but principal est de donner au
titulaire le droit d’occuper un appartement ou une autre forme de propriété
immobilière ou une partie de ceux-ci, lorsque les parts ne peuvent être
vendues sans renoncer au droit qui s’y rattache.
Condition d’autorisation
Principe : L’article L.411-1 du CMF interdit à toute personne ou entité n’y
ayant pas été autorisée par la loi de procéder à une offre au public de titres
financiers ou de parts sociales.
Dérogations : Par dérogation à l’interdiction édictée à l’article L.411-1 du
CMF, l’article L.411-2 du même code autorise toute personne ou entité à
procéder aux offres au public dans les cas suivants :
• une offre de titres financiers ou de parts sociales qui s’adresse
exclusivement à un cercle restreint d’investisseurs[4] agissant pour
compte propre ou à des investisseurs qualifiés[5];
• une offre au public relevant du financement participatif dont le
plafond est fixé à 8 millions d’euros ; et
• une offre de titres de capital ou de parts qui s’adresse exclusivement
à des personnes ou entités qui ont déjà la qualité d’associés de la
société émettrice des titres de capital ou des parts sociales offerts.
La nouvelle rédaction de cet article apporte des clarifications sur la possibilité
pour les sociétés de personnes (SNC et SCS) et les SARL de procéder à une
offre de leurs parts sociales dans ces trois hypothèses. En effet, l’ancien article
L.411-1 du CMF, auquel renvoyait l’ancien article L.411-2 du même code,
faisait uniquement référence aux offres de titres financiers, et non de parts
sociales.
– les valeurs mobilières proposées qui sont acquises pour un montant total
d’au moins 100.000€ par investisseur et par offre ;
L. 621-18 (LOI n°2016-1691 du 9 décembre 2016 - art. 42) : POUVOIRS / EMETTEURS (sociétés cotées)
L'Autorité des marchés financiers s'assure que les publications prévues par les dispositions
législatives ou réglementaires sont régulièrement effectuées par les émetteurs mentionnés à l'article
L. 451-1-2 ou les émetteurs dont les titres sont admis aux négociations sur un système multilatéral de
négociation soumis aux dispositions du II de l'article L. 433-3. Elle vérifie les informations que ces
émetteurs publient. A cette fin, elle peut exiger des émetteurs, des personnes qui les contrôlent ou
sont contrôlées par eux et de leurs commissaires aux comptes ou contrôleurs légaux ou statutaires
qu'ils fournissent tous documents et informations utiles. Elle peut ordonner à ces émetteurs de
procéder à des publications rectificatives ou complémentaires dans le cas où des inexactitudes ou
des omissions auraient été relevées dans les documents publiés. Faute pour les émetteurs concernés
de déférer à cette injonction, l'Autorité des marchés financiers peut, après avoir entendu l'émetteur,
procéder elle-même à ces publications rectificatives ou complémentaires. L'Autorité des marchés
financiers peut porter à la connaissance du public les observations qu'elle a été amenée à faire à un
émetteur ou les informations qu'elle estime nécessaires. Les frais occasionnés par les publications
mentionnées aux deux alinéas précédents sont à la charge des émetteurs concernés.
L'Autorité des marchés financiers évalue les risques que pourrait entraîner le recours à l'effet de
levier par un FIA ou sa société de gestion. Elle peut, lorsqu'elle le juge nécessaire, pour assurer la
stabilité et l'intégrité du système financier, après notification à l'Autorité européenne des marchés
financiers, au Comité européen du risque systémique et aux autorités compétentes dont relève le FIA
concerné, imposer des limites au niveau de levier auquel elle a habilité un FIA ou sa société de
gestion à recourir ou d'autres restrictions pour limiter la mesure dans laquelle le recours à l'effet de
levier contribue à l'accroissement des risques systémiques dans le système financier ou aux risques
de désorganisation des marchés. L'Autorité des marchés financiers informe l'Autorité européenne
des marchés financiers, le Comité européen du risque systémique et les autorités compétentes dont
relève le FIA des mesures prises selon les modalités prévues aux articles L. 632-1, L. 632-6 et L. 632-8.
Le présent article est applicable aux sociétés de gestion des FIA et aux FIA : 1° Relevant du II de
l'article L. 214-24, à l'exclusion de ceux mentionnés à son dernier alinéa, et à l'exclusion des FIA
relevant du I de l'article L. 214-167 et de ceux mentionnés au second alinéa du III de l'article L. 532-9
; et 2° Relevant du 1° du III de l'article L. 214-24.
I. - Après en avoir informé l'émetteur, l'entreprise de marché peut suspendre, pour une durée
déterminée et dans le cadre des règles du marché réglementé qu'elle gère, la négociation d'un
instrument financier admis aux négociations sur ce marché, lorsqu'un instrument financier ou les
conditions de sa négociation n'obéissent plus aux règles du marché réglementé, sauf si une telle
mesure est susceptible de léser d'une manière significative les intérêts des investisseurs ou de
compromettre le fonctionnement ordonné du marché.
La suspension de la négociation d'un instrument financier peut être requise auprès de l'entreprise
de marché, par le président de l'Autorité des marchés financiers ou son représentant légalement
désigné.
L'émetteur d'un instrument financier admis sur un marché réglementé peut demander à l'entreprise
de marché la suspension de cet instrument afin de permettre l'information du public dans des
conditions satisfaisantes.
II. - La radiation d'un instrument financier peut être décidée par l'entreprise de marché lorsqu'il ne
remplit plus les conditions d'admission fixées par les règles du marché sauf si une telle mesure est
susceptible de léser d'une manière significative les intérêts des investisseurs ou de compromettre le
fonctionnement ordonné du marché.
La radiation peut également être requise auprès de l'entreprise de marché par le président de
l'Autorité des marchés financiers.
III. - Les décisions d'admission, de suspension ou de radiation d'un instrument financier des
négociations sont rendues publiques par la personne qui les a prises, dans les conditions fixées par le
règlement général de l'Autorité des marchés financiers. Lorsqu'une décision de suspension ou de
radiation est prise par l'entreprise de marché, celle-ci en informe l'Autorité des marchés financiers.
IV. - Dès que l'Autorité des marchés financiers est informée de la décision d'une autorité
compétente d'un autre Etat membre de la Communauté européenne ou d'un autre Etat partie à
l'accord sur l'Espace économique européen de demander la suspension ou la radiation d'un
instrument financier des négociations sur un marché réglementé, son président requiert la
suspension ou la radiation de cet instrument, sauf si une telle décision est susceptible d'affecter les
intérêts des investisseurs ou le fonctionnement ordonné du marché.
Si la suspension sur une plateforme de négociation a duré plus de deux jours de négociations
consécutifs, les opérations en cours à la date de suspension peuvent être compensées et
liquidées dans les conditions définies par les règles du marché.
NOTA (Hors texte, FP) : cette faculté n’a pas été utilisée, ni lors de la crise des subprimes, ni
lors du premier confinement Covid en mars 2020.
II. - Pour la mise en œuvre des mesures d'urgence prévues aux articles 18 à 21 du règlement
(UE) n° 236/2012 du Parlement européen et du Conseil, du 14 mars 2012, sur la vente à
découvert et certains aspects des contrats d'échange sur risque de crédit, le président de
l'Autorité des marchés financiers ou le représentant qu'il désigne peut prendre une
décision pour une durée n'excédant pas vingt jours. Cette décision peut être prorogée et ses
modalités peuvent être adaptées par le collège de l'Autorité des marchés financiers pour
une durée n'excédant pas trois mois à compter de la décision du président.
Le collège de l'Autorité des marchés financiers peut renouveler les mesures d'urgence pour
des périodes supplémentaires ne dépassant pas trois mois.
NOTA ( Hors texte, FP) : cette faculté a été utilisée pour les valeurs bancaires lors de la crise
des subprimes, et lors du 1er confinement (mars 2020), à l’instar d’autres régulateurs
européens, sans que la mesure ait été utilisée par tous les régulateurs européens (par exemple,
les Pays-Bas n’ont pas suspendu les VAD en 2020)
III. - Pour la mise en œuvre des restrictions temporaires des ventes à découvert prévues à
l'article 23 du règlement (UE) n° 236/2012 du Parlement européen et du Conseil du 14 mars
2012 sur la vente à découvert et certains aspects des contrats d'échange sur risque de crédit, le
président de l'Autorité des marchés financiers ou le représentant qu'il désigne peut prendre
une décision et la prolonger dans les conditions fixées par ce même règlement.