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Le sujet historiographique de la violence faite aux femmes demande que nous

nous interrogions sur plusieurs aspects. Tout d’abord l’histoire général de la violence
entant que phénomène social. Dans son ouvrage publier en 2011 1, l’historien
moderniste Michel Nassiet propose l’hypothèse que la baisse de la violence,
notamment l’homicide, n’est pas uniquement liée à la monté en puissance d’un état
centralisé mais d’une évolution dans les rapports sociaux et des mœurs. Le but de
cet ouvrage est traité la violence comme sujet de sociologie et de comprendre les
facteurs et processus sociaux qui créer cette violence et comment elle se manifeste.
Cella permet de mettre en avant l’évolution de cette violence et de comprendre la
place des femmes au sein de cette violence et suivre sont évolution. Bien que la
femme soit rarement une place active dans la manifestation de cette violence elle
reste très souvent une actrice de premier plan, pouvant être à la fois origine,
responsable ou sa victime. Pour répondre à ces question Nassiet fait appel à des
sources juridiques. Ces sources sont la matière première pour étudier la violence
dans la société mais plus spécifiquement la violence faites aux femmes. S’intéressé
aux périodes antérieures à la révolution est intéressant car si cette dernière créer
une rupture dans le fonctionnement de la politique du pays, la sociabilité ne subit pas
une pareille altération. Nous pouvons donc nous penchez sur ces évolutions sociales
à cheval entre le XVIIIe et le début du XIXe.
Le second aspect sur lequel il est important de s’interroger est la relation entre
les hommes et les femmes. Ce point peut sembler évidant car dans le contexte que
nous étudions la femme est systématiquement dominé et suppléé à l’homme, or le
rôle de ce dernier dans la violence dépend du rapport qu’il entretien avec la femme.
Le lien marital est le premier qui viens à l’esprit et qui correspond en lui-même à un
type de violence. La notion pénale de violence conjugal se créer dans au XIXe siècle
grâce l’évolution de société. Cette création permet de mettre en avant cette violence
dans les archives juridiques, qui encore une fois, foisonne. L’ouvrage de Victoria
Vanneau2 document particulièrement bien ce phénomène. L’ouvrage met en avant
l’évolution pénal autour de la violence conjugale au cours du siècle ainsi que les
changements dans les sociabilités qui permettent cette évolution. En plus de la
reconnaissance de cette violence on assite aussi à la prose ne compte de la violence
morale de ces abus. Cette reconnaissance de la violence conjugale est tout de
même contrastée par la réalité de la cour qui puni rarement. Ce phénomène est
parfaitement exposé dans l’article de Gemma Gagnon 3 qui replace des cas de

1
Michel NASSIET, La violence, une histoire sociale. France  : XVI-XVIIIe siècles, Seyssel, Camp
vallon, 2011, 377 p.

2
Victoria VANNEAU, La paix des ménages. Histoire des violences conjugales, XIXe-XXIe siècle, Paris,
Anamosa, 2016, 363 p.

3
Gemma GAGNON. « L’homicide conjugal et la justice française au XIXe siècle » dans : Femmes et
justice pénale  : XIXe-XXe siècles [en ligne]. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2002 (généré
le 15 octobre 2022). URL : http://books.openedition.org/pur/16174.
violence conjugal concrets pris dans les archives dans leurs contextes. Ainsi nous
pouvons voir des affaires de meurtres et de violences classé sans suite ou des
procès où l’accusé est acquitté malgré une reconnaissance de la responsabilité par
du parti. Ainsi un paradoxe existe dans la société et la justice du XIXe siècles. La
justice se veut extrêmes stricte mais reste laxiste sur ce genre d’affaire.
Les cas des violences sexuelles sont également à prendre en compte. Dans
l’histoire de la violence faite aux femmes ce type de violence reste singulier. Enfaite
la très large majorité des victimes de violence sexuelle sont des femmes. Un peut
observer une certaine proximité avec les violences conjugales dans le cadre pénal
grâce aux sources. Le taux de condamnation est très faible. Les procédures
judiciaires sont complexes, les plaintes mènent rarement à des procès et les
revendications des victimes très largement éconduite. Dans sont article, tiré de la
même revue que celui de Gemma Gagnon, Laurent FERRON 4 propose une analyse
de ce phénomène au travers de témoignage de femme victimes et disponibles aux
archives. Les sources juridiques sous forme de témoignage recueillie lors de procès-
verbaux, dépôt de plainte ou enquête permettent de faire un pas dans une histoire du
point de vue des femmes mais reste très encré dans une histoire des femmes par le
prisme de la justice, milieu uniquement masculin et qui leurs peut favorable.
En 2021 Maëlle Bernard5 propose une approche nouvelle dans l’histoire des
femmes. Le consentement possède un lien étroit avec les violences sexuelles. Cet
ouvrage propose une histoire du point des femmes. En plus de cela Maëlle Bernard
propose de s’éloigné quelque peu des sources juridiques pour s’intéressé la
littérature privée. En cela elle met un pied dans une histoire intime fort utile pour
comprendre la vision des femmes dans ce contexte.
Cette historiographie est dans l’ensemble recémente. Elle est liée par essence
à l’histoire des femmes dans sa globalité, à l’histoire social et des relations homme
femme mais aussi à l’histoire juridique dont les sources foisonnent. En complément
de ces sources juridiques l’apport de sources privée plus général apporte un point de
vue plus direct de la violence et de comment elle est perçue par les victimes.

4
Laurent FERRON, « Le témoignage des femmes victimes de viols au XIXe siècle » dans : Femmes et
justice pénale  : XIXe-XXe siècles [en ligne]. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2002 (généré
le 15 octobre 2022). URL : http://books.openedition.org/pur/16173.

5
Maëlle BERNARD, Histoire du consentement féminin : du silence des siècles à l'âge de la rupture,
Arkhe, 2021, 192 p

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