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http://zeneucrnom.org/en/

WOMEN'S FEMINIST - ANTIMILITARIST PEACE


ORGANIZATION
Women`s Feminist - Antimilitarist Peace Organization
From the beginning of our work (October 9, 1991), we have:
MADE VISIBLE NONVIOLENT RESISTANCE to militarism, war, sexism, nationalism.
In short, all aspects of violence towards and discrimination against women and all those
people different ethnically, religiously, culturally, sexually, ideologically. Up to now we have
organized around 700 peaceful actions on the street (protests, performances, campaigns…).
BUILT A WOMEN'S SOLIDARITY NETWORK, PEACE COALITION AND
ALLIANCE
against all patriarchic political control over women, all kinds of ethnic homogenization,
independent of all state and ethnic borders and divisions. Our goal is to prevent conflicts, to
resolve conflicts through dialogue, and above all instigating the active participation of women
in the building of peace, in peaceful processes, and demilitarization. We began the
International Network of Women in Black and organized ten meetings of that network. We
founded the Women’s Peace Network/Network of Women in Black in Serbia. we are active
members of a number of international peace networks. Towards this work we have received a
number of international recognitions (including the first Millennium Peace Prize for Women
from UNIFEM, the UN Development Fund for Women), and we have been nominated
numerous times for the Nobel Peace Prize.
DEMANDED A PERMANENT CONFRONTATION WITH THE PAST
accountability for war and war crimes, trying all those suspected of war crimes in the Hague
tribunal. But also a confrontation with both the moral and political collective responsibility,
though street actions, appeals, petitions, campaigns, attendance at commemorations, seminars,
and conferences.

PRODUCED A WOMEN'S ALTERNATIVE HISTORY AND RECORDED THE


OTHER THER INTO HISTORY
by means of extensively publishing, works (ten books in the series "Women for Peace", many
monographs, peace planners, calendars, and readers—altogether around fifty titles).

ORGANIZED PERMANENT PEACE EDUCATION


by means of seminars, workshops, courses about feminism, pacifism/antimilitarism,
nonviolence, interethnic/intercultural solidarity, reproductive rights, and alter/globalization.
Up to now we have held tens of international conferences, many seminars, hundreds of
workshops, etc.

DEMANDED DEMILITARIZATION AND DISARMAMENT


by means of complete acknowledgement of all kinds of conscientious objection through peace
education, campaigns, actions of civil disobedience, etc.
WE CHOOSE
ANTIMILITARISM
Antimilitarism and non-violence are our spiritual orientation and our political choice. We
reject military power and the production of arms for the killing of people, of human working
nature, and for the domination of one sex, nation, or state over another.
We speak out for recognition of difference, reciprocity, respect for nature, and for
development in accordance with the needs of the civil population, and not the civil and
military oligarchy and their national interests.
Women have always defended their homelands by their work—the raising of children, giving
emotional and material support to the elderly and powerless, all through their invisible and
unpaid work in the home. Therefore, we think that our attachment to and love for our
countries (homelands) in general does not require that we espouse whatever view held by in
the army. We do not what to attain equality with men in that way. On the contrary, men must
achieve equality with women by not exerting violence over women and not to making use of
the army, but rather through participating in the bringing up of children, in housework, to care
for the elderly and powerless….
The participation of women in the army, military institutions, or arms training—whether
voluntary or obligatory—displays neither sexual equality nor military democratization. We
advocate not only for a society without soldiers (male or female), but also for a society
without the militaristic (soldierly) values which produce war, discrimination, violence, and
aggression.

WE CHOOSE ANTIMILITARISM
Women in Black

Trad
Women`s Feminist - Antimilitarist Peace Organization
Féministe des femmes - Antimilitarism Peace Organization
Groupe de paix féministe - orientation antimilitariste

Depuis le début de nos travaux (9 octobre 1991), nous avons:


A RENDU UNE RÉSISTANCE NON VIOLENTE VISIBLE au militarisme, à la guerre, au
sexisme, au nationalisme. En bref, tous les aspects de la violence à l'égard des femmes et de la
discrimination à leur égard et toutes ces personnes diffèrent sur les plans ethnique, religieux,
culturel, sexuel et idéologique. Jusqu'à présent, nous avons organisé environ 700 actions
pacifiques dans la rue (manifestations, performances, campagnes…).
CONSTRUIRE UN RÉSEAU DE SOLIDARITÉ POUR LES FEMMES, LA COALITION
DE LA PAIX ET L'ALLIANCE
contre tout contrôle politique patriarcal sur les femmes, toutes sortes d'homogénéisation
ethnique, indépendamment de toutes les frontières et divisions étatiques et ethniques. Notre
objectif est de prévenir les conflits, de résoudre les conflits par le dialogue et, surtout, de
susciter la participation active des femmes à la construction de la paix, aux processus
pacifiques et à la démilitarisation. Nous avons lancé le Réseau international des femmes en
noir et organisé dix réunions de ce réseau. Nous avons fondé le Women’s Peace Network /
Network of Women in Black en Serbie. nous sommes membres actifs d'un certain nombre de
réseaux internationaux pour la paix. Pour ce travail, nous avons reçu un certain nombre de
reconnaissances internationales (y compris le premier prix du millénaire pour la paix pour les
femmes de l'UNIFEM, le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme), et nous
avons été nominées à plusieurs reprises pour le prix Nobel de la paix.
A DEMANDÉ UNE CONFRONTATION PERMANENTE AVEC LE PASSÉ
la responsabilité pour la guerre et les crimes de guerre, jugeant toutes les personnes
soupçonnées de crimes de guerre par le tribunal de La Haye. Mais aussi une confrontation
avec la responsabilité collective morale et politique, à travers des actions de rue, des appels,
des pétitions, des campagnes, la participation à des commémorations, des séminaires et des
conférences.

A PRODUIT UNE HISTOIRE ALTERNATIVE POUR LES FEMMES ET ENREGISTRÉ


LES AUTRES DANS L'HISTOIRE
au moyen de nombreuses publications, des ouvrages (dix livres de la série "Women for
Peace", de nombreuses monographies, planificateurs de la paix, calendriers et lecteurs - au
total une cinquantaine de titres).

ÉDUCATION ORGANISÉE À LA PAIX PERMANENTE


au moyen de séminaires, ateliers, cours sur le féminisme, le pacifisme / antimilitarisme, la
non-violence, la solidarité interethnique / interculturelle, les droits reproductifs et l'alter /
mondialisation. Jusqu'à présent, nous avons organisé des dizaines de conférences
internationales, de nombreux séminaires, des centaines d'ateliers, etc.

DEMILITARISATION ET DÉSARMEMENT DEMANDÉS


par la reconnaissance complète de toutes sortes d'objections de conscience par l'éducation à la
paix, des campagnes, des actions de désobéissance civile, etc.

NOUS CHOISISSONS
ANTIMILITARISME
L'antimilitarisme et la non-violence sont notre orientation spirituelle et notre choix politique.
Nous rejetons la puissance militaire et la production d'armes pour tuer des personnes, de
nature humaine, et pour la domination d'un sexe, d'une nation ou d'un État sur un autre.
Nous plaidons pour la reconnaissance de la différence, de la réciprocité, du respect de la
nature et du développement en fonction des besoins de la population civile, et non de
l'oligarchie civile et militaire et de leurs intérêts nationaux.
Les femmes ont toujours défendu leur patrie par leur travail - élever des enfants, apporter un
soutien émotionnel et matériel aux personnes âgées et impuissantes, tout au long de leur
travail invisible et non rémunéré à la maison. Par conséquent, nous pensons que notre
attachement et notre amour pour nos pays (les patries) en général ne nécessitent pas que nous
adoptions la position de l'armée. Nous ne voulons pas atteindre l'égalité avec les hommes de
cette manière. Au contraire, les hommes doivent parvenir à l'égalité avec les femmes en
n'exerçant pas de violence sur les femmes et non en recourant à l'armée, mais en participant à
l'éducation des enfants, aux travaux ménagers, aux soins des personnes âgées et
impuissants….
La participation des femmes à l'armée, aux institutions militaires ou à l'entraînement aux
armes, qu'elle soit volontaire ou obligatoire, n'affiche ni égalité sexuelle ni démocratisation
militaire. Nous plaidons non seulement pour une société sans soldats (hommes ou femmes),
mais aussi pour une société sans les valeurs militaristes (militaires) qui produisent la guerre, la
discrimination, la violence et l'agression.

https://www.mediapart.fr/journal/international/140711/en-serbie-et-bosnie-les-femmes-en-
noir-pourchassent-les-haines-national?onglet=full

En Serbie et Bosnie, les «Femmes en noir» pourchassent les haines


nationalistes
15 juillet 2011 Par La rédaction de Mediapart
Comme chaque année, des «Femmes en noir» à Srebrenica viennent témoigner de leur lutte
contre le nationalisme et la guerre. D'autres ONG demandent une «commission vérité et
réconciliation» pour toute l'ex-Yougoslavie. Une entreprise qui paraît désespérée tant les
nationalismes restent vivaces. Un article de Jean-Arnault Dérens.

http://www.irenees.net/bdf_fiche-dph-3744_fr.html

Odile ALBERT, septembre 1996

Femmes en Noir : ‘Nous sommes toujours dans les rues à Belgrade’


A Belgrade, depuis le 9 octobre 1991, chaque mercredi matin, des femmes se rassemblent
dans les rues et les places de la ville, habillées de noir. C’est le groupe des Femmes en Noir.
A l’occasion de leur cinquième anniversaire, fêté le 12 octobre 1996 sur la grande place de
Belgrade, elles ont fait une déclaration dont voici de larges extraits :
« Nous savions que le désespoir et la douleur avaient besoin d’être transformés en action
politique […]. Avec nos corps […], nous déclarions notre amertume et notre hostilité à
l’égard de tous ceux qui désirent et font la guerre. Pendant les rassemblements, nous restions
silencieuses, chuchotant parfois entre nous pour nous encourager et nous soutenir
mutuellement quand les mots des passants nous injuriaient ou nous mettaient en colère. C’est
ainsi que nous avons continué chaque mercredi avec des signes, en distribuant des tracts
[…]Aux rassemblements, nous étions parfois peu nombreuses, parfois nombreuses, des
femmes différentes. Chaque femme, seule, individuellement, n’aurait pas tenu le coup.
Ensemble nous avons persévéré […].
« Nous n’avons pas arrêté la guerre. Mais nous n’avons pas succombé non plus à
l’impuissance et à la résignation […].
La politique alternative des femmes
« Bien que le nationalisme ne nous ait pas divisées, il a créé différentes sortes de vulnérabilité
parmi les femmes originaires des régions de l’ex-Yougoslavie. Nous avons voulu rétablir la
confiance le plus vite possible, au moyen de lettres, de « petites » rencontres, de « grands »
meetings internationaux […]. Depuis août 1992, nous organisons des rencontres
internationales du « Réseau de solidarité des femmes contre la guerre » et ainsi nous rendons
visibles les liens et la résistance non violente des femmes. Nous recommandons la solidarité,
l’échange, le soutien mutuel et les stratégies communes. Lors de la cinquième rencontre, en
août 1996 à Novi Sad, nous avons été ravies que nos amies vivant en Bosnie aient pu nous
rendre visite pour la première fois depuis ces années de guerre […]: deux cents femmes de
plus de vingt pays et de toutes les républiques de Yougoslavie. Nous nous sommes mises
d’accord pour que cette année, dans chacune de nos villes, nous organisions des
manifestations simultanées contre la guerre et le militarisme.
Les déserteurs sont nos alliés
« Notre anti-militarisme n’est pas une activité supplémentaire à l’objection de conscience.
Notre vie quotidienne confirme combien le budget militaire et la mobilisation forcée nous
concernent et combien cela nous affecte. Nous ne voulons pas faire de l’expérience des
femmes l’unique « problème des femmes », car tous les problèmes concernent les femmes.
Nous ne consentons pas à être victimes du militarisme ; au lieu de cela, nous voulons plutôt
interpeller le système de valeur militariste au moyen de petits actes continus de résistance
non-violente.
[…]
Réfugiés en quête de retour
« Depuis deux ans, nous allons dans les camps de réfugiés. Nous n’avons pas été les
dispensateurs classiques d’aide humanitaire (charitable), mais plutôt des amies des gens et des
témoins de la dégradation de leurs conditions, aux mains de ce régime et de beaucoup de
grandes organisations humanitaires internationales. Partout où cela a été possible, nous avons
dénoncé leurs systèmes de répression. Après la signature des accords de Dayton, l’exil n’est
plus seulement une attente de retour au pays, mais aussi une peur plus grande du futur. Le
désespoir profond et la dépression sont la réalité des réfugiés qui n’ont nul endroit où rentrer.
Ils ne veulent pas que le destin de leur vie soit déterminé par leur prénom et leur nom de
famille. Ils ne veulent pas servir d’instrument à la colonisation de nations ethniquement pures
[…]
Nous nous souvenons, disons et écrivons
« Nous nous souvenons, disons et écrivons afin que les expériences des femmes ne restent pas
ensevelies dans le silence, afin que nous n’oubliions rien de ce qui s’est passé pendant la
guerre, parce que, en occultant la mémoire, les dirigeants espèrent effacer la violence et les
crimes qui ont été commis. Nous publions des revues, des bulletins, des livres…
La paix armée
« Avant les accords de Dayton, nous devions traverser quatre pays pour atteindre la Bosnie,
soit environ cinquante heures de voyage. Ce voyage demande maintenant beaucoup moins de
temps, mais les frontières sont gardées par des soldats. Quelle sorte de paix est cette paix
maintenue par les armes ? Pour nous, il n’y a rien de pire qu’une « paix armée ». La paix
signifie désarmement, ou ce n’est pas la paix.
[…]« Ceux d’entre nous qui vivent dans la « paix armée » se demandent : ‘Est-ce une période
d’après-guerre ?’ ou ‘Est-on en train de créer les structures militaires, les structures de la
société et les hypothèses idéologiques pour une nouvelle guerre ?’ Nous avons peur que cette
soi-disant période d’après-guerre dure si longtemps qu’elle se transforme elle-même en pré-
guerre. Avons-nous vraiment appris à reconnaître les signes et les mots qui préparent la
guerre ?
« Depuis Dayton, la guerre a continué d’une façon différente. La logique de guerre et le
militarisme sont partout autour de nous, parce que le régime serbe n’a toujours pas renoncé à
ses prérogatives territoriales envers la Bosnie, parce qu’il envisage toujours « tous les Serbes
dans un seul Etat », parce qu’il opprime toujours la population albanaise du Kosovo. Et une
guerre future n’est pas vraiment improbable…
« Cinq ans ont passé et nous continuons toujours notre protestation.
« Nous continuons parce que nous refusons la militarisation grandissante, parce que ce régime
continue à faire la guerre contre les autres, par la peur, la répression et le chantage. Nous
continuons notre protestation parce que nous vivons dans un pays où la peur et la pauvreté se
propagent dans la vie de la majorité des citoyens. Nous continuons parce que ce régime est
prêt à tout sacrifier pour maintenir son autorité, au prix de millions de sans-emploi, d’une
guerre civile, du chaos et d’une dictature évidente. »
Commentaire
Les manifestations du mercredi matin sont l’occasion pour les Femmes en Noir d’apporter
leur soutien à d’autres luttes qui rejoignent les leurs. C’est ainsi qu’elles ont, entre autres,
soutenu la grève des ouvriers de l’usine d’armement de Kragujevac et mis sur pied le
« marathon anti-guerre de Belgrade » pour soutenir les hommes qui s’opposent au service
militaire et les déserteurs revenus du front.
Notes
Source : Déclaration diffusée par le réseau <Femmes sous lois musulmanes>, BP 23, 34790
Grabels, France.
Contact : Femmes en noir : Belgrade, Serbie. Tél/Fax 381 11 347 877
http://zeneucrnom.org/en/about
De Wiki srb zene u crnom
Women in Black (hébreu: ‫ נשים בשחור‬Nashim BeShahor) est un mouvement anti-guerre des
femmes qui rassemble environ 10 000 militantes dans le monde. Le premier groupe a été
formé par des femmes israéliennes à Jérusalem en 1988, lors du déclenchement de la première
Intifada.

Ils ont également des versions aux États-Unis et en Serbie: l'ONG basée à Belgrade a été
fondée le 9 octobre 1991 et défend les droits de l'homme. Le représentant de l'organisation est
Stasa Zajovic. Ses principaux objectifs sont la résistance non violente au militarisme, à la
guerre, au sexisme, au nationalisme et à d'autres formes de violence et de discrimination à
l'égard des femmes et de tous ceux qui sont différents et différents en termes ethniques,
religieux, culturels, sexuels et idéologiques. Au cours des 20 dernières années, "Women in
Black" a organisé plus d'un millier d'actions de paix dans la rue, sous forme de manifestations,
de campagnes ou de représentations.
Vues
Des femmes en noir lors d'une manifestation à New York.

L'un des types d'activisme les plus importants de la version serbe de l'organisation est
l'insistance sur la confrontation de la Serbie avec le passé de la guerre, pendant la
désintégration de la RSFY, en particulier pour punir tous les criminels de guerre et rendre
hommage aux victimes du conflit. [1] Dans le cadre de cela, ils se sont rendus à plusieurs
reprises à Vukovar pour rendre hommage et maintenir la mémoire des souffrances de cette
ville pendant le siège de 1991 et des souffrances d'Ovčara [2] [3].

Des membres de l'organisation ont également visité Srebrenica, [4] Visegrad [5], Suva Reka,
[6] Vlasenica et d'autres villes qui ont été détruites lors du conflit des années 1990. À l'instar
du Humanitarian Law Center, ils ont rencontré des réactions parfois violentes en Serbie [7].
Ils plaident également contre l'occupation de Gaza et de la Cisjordanie, la violence et la guerre
en Colombie et la paix au Moyen-Orient.

Un autre jalon de l'organisation est qu'elle est imprégnée de théorie et d'activisme féministes,
et est donc radicalement anti-patriarcale et anti-homophobe, mais aussi laïque (séparation de
l'Église et de l'État) et anti-mondialiste ("au lieu d'une mondialisation néolibérale injuste, elle
prône la justice sociale "). [8

http://www.florencelazar.fr/fr/4-Les-Femmes-en-noir
min
En octobre 1991, les Žene u crnom protiv rata (« Femmes en noir contre la guerre »)
organisent leur première manifestation de rue, sur la place de la République, au cœur de
Belgrade. Déçues par le langage et le comportement patriarcaux au sein du mouvement anti-
guerre initial auquel leurs membres fondateurs ont adhéré, elles s’inspirent d’un groupe de
féministes italiennes qui a pris contact avec elles pour les soutenir. Celui-ci, Donne Nero, a
repris le nom d’un mouvement antimilitaire féministe israélien, sur lequel il s’est aligné.
Formé en janvier 1988 en réaction à la première intifada, « Femmes israéliennes en noir » a
commencé par tenir des veillées hebdomadaires dans le centre de Jérusalem pour protester
contre les violations des droits humains qui se multiplient alors dans les Territoires occupés.
Ce groupe, d’abord anonyme, adopte bientôt le nom de
« Femmes en noir », celui que le public et les médias leur ont donné en référence à la couleur
des vêtements qu’elles portent lors de ces veillées en signe de compassion pour les victimes
palestiniennes de l’armée israélienne. Comme d’autres groupes se forment à leur tour, d’abord
nationalement puis internationalement, en solidarité avec ces Israéliennes, le mouvement
étend son activité à d’autres causes, la plus connue étant celle défendue à Belgrade. À l’image
des veillées israéliennes, les Žene u crnom instituent donc des veillées hebdomadaires, en
vêtements noirs elles aussi, à Belgrade et à travers la Serbie et le Monténégro durant les
guerres de Croatie, de Bosnie et du Kosovo et leurs prolongements. Peu à peu, elles sont
devenues l’une des plus importantes sources de résistance civile de l’ère Milošević et, encore
actives aujourd’hui, l’un des rares collectifs de Serbie prêts à affronter une société qui
répugne toujours à assumer une responsabilité collective de la guerre et, détail significatif, à
faire le deuil des victimes de son passé récent – comme l’indique le nom de leur mouvement.

http://obsarm.org/publications/damocles/versionpdf/damo%2084/Damocles%2084.22.pdf

http://mayougoslavie.canalblog.com/archives/2012/07/16/24719328.html
Les femmes en noir (Belgrade) N'oublions jamais
Srebrenica
Pour les 17 ans de Srebrenica, les femmes en noir (Serbie) ont tenue à dire dans les rue de
Belgrade "Srebrenica nous n'oublirons jamais - 8372"
 
Oui en Serbie les responssabilités doivent être connues, il n'est pas possible de fermer les
yeux, merci aux femmes en noir ...

 
 
 
 
Posté par : IloveYu à 19:00 - Infos - Commentaires [0] - Permalien [#]
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