Selon D. Widtscher, i
| hologigsn oe it de préciser les mécanismes psy
|
|
eee empathie qui doit étre considé
iser ig gy Processus de communication dont il Pepi he
Préccros rowes do dont il s'agit d
Pour enter da
Bonn ane #6 le sentimeos de
ute sans fe impligé én.
Pur reprende a +p
= Gniton de Greenson, nous fast
‘htm paar A Plc de Mage Hag dune en
“ABE mpuhie», Reve tanga de pana, 1, 1999.
Cet construction imaginaire dau
trai nécessite la mise en
‘actes de process
us inférentiels
ine tentative de « ressentir
Cest-iedire Pimaginer « Que pouraisje
Lk. Pose ttoudre x probleme
an
identification du elinicien
identifi favorise également un_mouve
pret om ’ ment pychique densification ches koe chat
‘empathique. Une telle attitde ince Ie ‘Patient & désirer (par
calme, 2 apprécier interrogation positive
Sentrée sur soi, le mouvement d'intévioritébénééque resent *
' clans ce contact, ce temps de répit et de repos par port aos
‘lations sociales bruyantes et assourdissantes et surreot coves
libertéd'expression et de pensée qui la est see,
&_Ilreste sans doute & analyser davantage ce processus de com
munication qu’es
‘empathie/ct qui semble consttuer lan
des critéres de réussite de Ta psychothérapie ;en effet,
Yaux montrent que ce sont les patients ayant reeene ie
thérapeute comme chaleureux et proche de leurs préoceups.
tions qui connaissent les améliorations les plus nettes
(P. Gérin et A. Dazord, op. cit).
Sms sur cet enfant « énigmatque » qui ils vont « nécessi
|. AVEC LE BEBE ET SES PARENTS.
a dyade mere
Le bébé nfexie que dant le content de la dyade m
cine capstan gi pou D Wi, an Bee
fave puem. Ona pst dan onc an enn
Sins les pazens, ePaucanc que les désordes és ax dy
Ionics interacives parcatrenfint sont partculerement
tmobiisables deer aged cut de enfant come du cue des
patents en fonction des aménagements paychiques que
Tenve da bebe nécesse processus de" paren
“tranaparence peychique » (Monique Byslows
‘evel de ipe parental te
Mais, plas encore, Pepérience des consultations e+ des the
rapes meres enfants rend compte dit que les troubles se
situent non pas chee les parents ni ches les enfants mais dans
leur relation, dans leurs interactions, dans leurs liens fans
roatiguss. La « ers » fvorise les cpactés de changement
Des auteurs comme D. Wincor. (1969) et 5: Lcbovc
(4983, 1989, 1992) 1 arement bien th
rement » préter des intentions pour le comprendre, Ains, les
parents donnent des soins en éprouvant et en fantasmant,
Lentretien est indiqué pour un grand nombre de woubles
fon structurés chez enfant et surtout quand is répondent
tune situation des parents dont Panaiété et/ou la dépression
TEESE FTE DEE EEE RSET STC TAPPLa théorie psychanalytique sert toujours de base, de suppoFt
bénéfices secondaires, en par
parents et d’empécher leurs relations nocturnes.
Les troubles de 'appétit, du gommeil,'anxiété ou la dépres
sion du bébé stexpriment j travers la dysharmonie interactive
‘comportementale, affective et fantasmatique. La dépressic
‘et l'anxiété parentales, la crainte de ne pas savoir éles
bébé transforment vite ua entretien clinique en « consult
tificatoizes
le bebe en
3t. Le désinvestssement des pare
jon a haut risque psychopathologique d:
foie Aéployer un travail fasidieux pour, m:
aur exister.
aux divers aménagements que nécesste la situation d’entre-
tien § quatre ou 3 trois. Les interactions intrafamilales et les
‘relations intersubjectives s'y déroulent dans un bain @’affets
(les projections sur le bébé permettent de reconnaitre ou
d'émettre des hypothéses sur la place fantasmatique qu'il
‘occupe dans la payché de la mére et du pére. Si bien que l'in-
terdépendance étroite entre le symptéme de l'enfant et I'in-
vestisement des parents peut ée plus facilement ques-
tionné et mis au travail dans un but thérapeutique.
Les troubles fonctionnels et les roubles duu comportement
de Venfane ts jeune expriment souvent avec force les parti-
cularités des projections de ses parents. L’enfant ne peut que
maternelle, changemen'
‘ont un puissant moyen PF
les.
on or
MI, AVEC ENFANT 010%
‘Yentf des pathologies mental
fant ets famille 3 3°
sine tongue experience
fot Mig dunnosab du
apérauve ainsi qu'une €xPS
de communiquer: avec Tren! i.
cunément wulisee avec |'3
échange prion
Bhs Pe cae
Penk
agit essentellement dut
ee indique plus haut, Ventre
individuel et ill vise la comprélens
«mais aussi face & des situations imaginaires 4 trave
2 jarios hudiques que propose la situation de rencontr
enfant.
4
a#8 | Centrenen cunique
analyser les
ervateur et celle foun pire ene,
: evoir qu'un autre (un inconnu)
Duisse aider leur enfant alors qu’il ne le connalt pas. Ils fort
Pourtant appel & un professionnel mais préferent niet ceste
situation dans la mesure od
mémes («
cela les renvoie op 4 eux
Je suis un mauvais parent puisque mon enfant nc
va pas bien ») mais aussi leurs propres parents et ainsi aux
conflits qu’ils ont eux-mémes vécus auparavant.
ant de ne pas ێtre fou. Lorsqu
part de leur réalité psychique a ainsi &€ entendue et rec
z nue, ils peuvent plus facilement
loureuses de leur histoire. Cela rassure et permet sou
ontinuer de cheminer avec eux dans une comprehension
plus profonde de leurs conflis. Les consultations ont be:
ler sur plusieurs séances en(dédramatisantyet en pre~
* ant le temps d’écouter et de penser ensemble sur ce que
cette situation bouleverse chez chacun.
1. Particutarités de la psychopathologie infantile
(Chez enfant, un certain nombre de problémes sont posts.
Les systémes de classification sont nombreux, du fait qu'ls
sont issus de perspectives différentes : assistance, de critéres
| ‘moraux. De certe confusion entre les plans symptomatique,
3
i
i
i
|
dryer et édologiae
wasn ben speciigus Tora
infin
Taendance x desires es mates d
safle comme, hstnquement les Ee
lB ae jee tableaux cliniques infa es wee
ealtes ob P jon de découverte anabyiques effec:
dads oe es eet rnné vers dee enfants: Ta
tion est d’autant plus grande que l'observateur es
van adulte.
Lesis ota pee
mee eo a
reat cate pa foe
se ta ee Siete
ee Zc
rere phénomene pathologique n’est plus consid
ifficultés sont liées & la nature des -
rage ente
See
La pathologie ne peut se comprendte que par rapport 3 un
Séseloppement puree que chaque enfant un sy cor
arce que le développement ¢st influen
neurobiologiques, psycho-affectifs ct
Tis sont invoqués par entourage soit & ttre
explicatif, soit 3 titre défensif parce qu’il peut y avoir des
des fixations qui posent le probléme du normal ou
non, et parce que le développement ne se fait pas
synchrone comme nous T'avoys
affecif, physique, cognitivo-intel
il existe des tensions et des co
(les phobies sont banales a 3 ans)
La symptomatologie varie avec age, un méme conflit
Vadulte). La pathologie de Penfant ne peut pas tre isolée du
milieu,Tay
20 | LenTREnEN cuwou
mount 9D yy
2. Exemple du jeu comme
Exempl ‘mode de relation
‘Le jeu enfantin correspond souvent a
spond souvent ila mise en seine d'un
drame of le désir de enfant transparsit i travers een
sus actuel de défense du Mok Man dy riders
tuels de M importe de considérer
gue Vexpérience ludique hic et mune de Penfant est mints
mis en scéne, peut &
sexprime en présence du
Hnicien en disant « un loup, ga n'existe pas... On va jouer 3
n'awWOir peur de rien» (Philippe Gutton, 1970)
par cette chaine associative qu'il ena peur
‘Mais le jeu est aussi un moyen de nier le dialogue avec le
nicien et peut lui-méme devenir un procédé defen
enfant joue alors pour « ne pas re avec » ke
maftriser"angoisse que #2 présence déclench
parler de lui. La verbalisation de ce phénoi
Féajuste Bien souvent la situation.
NVoublions pas non plus que le jeu est une activité de pl
qui permet & enfant de maitrser des impressions et des.
ements au liew de les subir. Comme Pexprime P. Gu
(op. cit), il wansforme « une séquence passivement subie de
fagon désagréable... en séquences de plaisir répétées », Cela
‘montre sa grande valeur symbolisante et thérapeutique.
AVEC L'ADOLESCENT
La qualité du « contact» lors des premiers entretiens avec un
adolescent est fondamentale dans la mesure oi elle peu faci-
rentielle peut dere massive, tré
mouvements de haine que d'amour.
Les premiers entretiens peuvent at
pengue Lststacnt ate Feapeece ave 3
Leta de ses doutes, de ses ar
met ainsi de ne plu
hhonte de ses ressentis ent
cst en rupture (elation non symétrique) avec, ce a
yanat et avec ce qu'il a auparavant expérimenté
So avec ly ales, reps
relationnel
intrafamilial peut étre facil
é « cons
encore, comme pour le bébé ex Penfnt 5
°{D. Winszony 1969) ne sont
ve allance de tava» ex
Par exemple,
ls capacié de Padolescent :
monde psychique interne, sa capacité a acceprer lorigine intra
psychique de ses dificultés et la mobilisation récle de ses parents
pour Paider en acceptant les entretiens seront déterminans
i escent
Par ailleurs, la particularité du travail avec adolesce
qu'une relation assez semblable 3 celle de Vadulte s'
alors qu’ est néanmoins dépendant de ses parents. Cela
idences au pln pratique. C'est ans gu
réferable que le premier entreticn ait lieu avec ladolesc:
eng geet porte de
de connaitre ses parents, davoir leur p
situation, de savoir comment ils comprennent et per2 | Ventrenen cumque
configuration familiale avec unc intrication de troubles psy: |
chopathologiques ancicns d'un ou plusieurs membres aurres
que Vadolescent, le clinicien ne doit surtout pas hésiter 4 se
faire aider par des collégues. Ces derniers pourront prendre
‘en charge un parent ou le couple att besoin. Dans le cas ot
‘adolescent présente une organisation psychopathologique |
serrée ct grave, il importe d’en rendre compte 4 adolescent
lieméme et 8 ses parents afin de proposer le traitement le |
plus adéquat. L’évaluation de la qualité des interrelations
familiales et sociales pet meilleu é
de la psychopathologie ;
fonctionnement psychique, le travail du clinicien est aussi de
‘elier ce Fonctionnement aux interactions families, i
La dynamique du premier entretien dépend de la nature du |
contact avee Padolescent et du
mais le caractére d?urges
jours de saisir si une
famille est possible. I
suivants pour aborder les
Certains entreticns peuvent prendre ne valeur thérapeu:
Ligue quand ils donnent « sens » au cenilit interacifsctuel
Par exemple, la compréhension empsihique qui se déve
loppe entre adolescent et ses parents fret mesure que
ces derniers évoquent les diffcultés ( rentuellement assez
semblables 2 celles de leur enfant) quills rencontraicnt i
Padolescence avec leurs propres parent
Au total, retenons la grande prudence -t clairvoyance que
clinicien doit adopter en situation d’eretien avec Padote
ent ainsi que Iurlité de confronter set vensées et sentiments
8 cour de ses collégues afin de trouve~Ia juste mesure dans
"appréciation des élémenis objectif et subjects du cas,
Ladulte peur ph tune
‘demande expl
A
IV, AVEC L’ADULTE, 3
i
iB
é le jew
eNTRENEN CLINQUE ET AGE OE LA VIE
iconscient de masquage du désie eles
se dense gut ecuveon danse but, si bien que ders
eee isée » trouvons-nous souvent des
des dass inavouables. Nous pou
shee dole «a
Sth Pant
aint eens
var n deme abi re cies q'l
ic ane surdétermination psychologique parsers (ca, 8
et Tenc El gute an consis os
Sees Sec, pr empl os
ee
Pere ul apimenepascu de couber de are
wen ee tient pig
Devote nant e demandes bein de nie e
Le courant dela psychologic existentille, se raliant au mou
dele poeholope humane {C. Rogers 1966,
rement céfléchi sur la technique d'entre
idee qu'l faut comprendre le pro
t 'éprouve, Cente attitude implique
s-vis de Pautre sans pré
prior d'aacune sorte. sagt @une maniére @etre
4qui soit un encouragefnent contina 3 Pexpression
Spor ange d'autri et qui passe par
in attitude de non-jugement, qui permettant de recevoir,
's¢:acllir sans entique ni culpabilisation ni conseil ;
Tun Mon-directivité, qui signifie Pabsence de présupposé &
chercher ow a vérifier ; la personne a initiate complete
fin: 1a présentation du probléme et dans son itinéraire ,
~ Ur intention authentique de comprendre antrui dans sa
rojve langue, de penser dans ses termes, de découvt
"1 subjectf,c'est-i-dire de sasir les significations quie la
situ, ion a pour le client ;~un effort contin pour rester f
Du cété du clinicien, cela demande done :
cmon ure pra lt cn
Sana Comprendre empathiquement. Le but est de el
‘quérir une expérience nouvelle, de changer les agra
tions de son univers vécu, de résoudre des conf inne
Ses eee de i
= certaine capacité de réflexion et de ti
Prouve a un degré varable son impuissance 4 comprendee
ct ise comprendre, 3 fire fice, «¥en sortie Keene
majeur est dinterpréter, de comprendre d edté, de projeces
implication affective personnelle dans la situation. Les
conséquences en sont le bisis de la subjectvité, ot Ton
donne des significations personnelles, des distorsions du:
récl, des déformations professionnelles, intervention de
significations intellectuelles, de la résonance émotionnelle,
du désir sur Pautre, voire la non-disponibilté.
Les états affects s’ofitent & notre perception (sourir
colére, agacement, exaspération, angoisse, peur, trac, déplai.
sir, plaisit-satisfaction, honte, chagrin). Ti est important de
Stobserver soi-méme pour ne pas projeter ses opinions, son
vécu, ses croyances, son systéme de valeurs, et pour sasir ce
ui, dans les réactions de sujet, est produit, consciemment
ou non, par le sens que le sujet ateribue aux gestes et aux
paroles du clinicien. Sur ce plan, observation de evolution
de la situation relationnelle elle-méme, ici et maintenant,
écessite une décentration : saisit le vécu d'autrui. Toute
situation de communication implique des communications
verbales (langage) et non verbales (ton, mimiques, pos
tures), mais il existe une asymétrie fondamentale dans la
situation d’entretien clinique qui correspond, dun c6té, 3
un effort pour écouter et comprendre et, de Pautre, 4 un
effort de formulation et de clarification da sujet sur lui-
‘méme. Il faut prendre en compte le temps, Pespace, le cadre,
Page, le sexe, ldée que chacun s'est faite 3 Pavance de l’en™
uetien, les réactions affectives immédiates, etc.
Leffort du clinicien est également un effort de centration
qui suppose une attitude d’accueil, de réceptivité, invitant 3
ENTHETIEN CLINIQUE ET AGE DE LA Vie | 95
se mettre a Paise, ex qui stoppose a une posture d’
qui mettrait la personne dans Pobligation de répondre a
{questions et de réagir. La centration s'effectue sur ce qui
éeu parla personne et non sur les fits évoqués, sur les éve
ements eux-mémes. Ainsi le clinicien s'intér ala
personne du sujet et non au probléme lui-méme, Respecter
le sujet et lui manifester une considération réelle au lieu des
sayer de lui démonteer la pertinence de ses propos (attitude
d'hyper-intellectualisation), lui permettre d’expérimenter
récllement que l'on respecte sa fagon de vivre, de com
prendre, de sentir : attitude d’écoute suppose Ia facilitation
de la communication et de ’expression émotionnelle. $i l'at-
titude visible du clinicien lors de entretien est importante,
ses pensées donc ses conduites internes non visibles sont fon-
damentales. Lattitude externe est facilitatrice, elle doit favo-
riser des formulations toujours plus explicites avec une cen
tration sur le vécu et la personne
Mais considérons que Pabsence de clarification dés le départ
risque d’engendrer une situation paradoxale, ambigué, qui
aura des répercussions négatives ultéricurement. Elle n’aura
pas permis au sujet de se déterminer face 4 ce qui lui est
propose,
L'éconte suppose un nécessaire renoncement & parler, 3 se
ster, 1 expliquer, tconvaincre, 4 répondte. Hl sagit
d'un acte de décentration (sortir de soi), de differentiation,
‘intentionnalité (se mettre 4 disposition), de proximité et
conjointement de distance. Répondre a l'autre, c'est parler
ex stopper ainsi le processus d’écoute alors qu'il s’
endre le sujet dans sa propre langue, de l'amener a se dite,
exprimer sa perception de la réalité, & partager son
informer sans prendre le risque de déranger.
Le clinicien qui ne dit pas n’est pas dans le non-dit. En effet,
le non-dit est su sans Petre ~ i! est d’ailleurs parfois énoncé
dans in dit imprévisible comme Freud nous lenseigne
quand il parle des formations de l'inconscient (lapsus, acte
manqué, etc.), tandis que ne pas dire dans le cadre de la
«< neutralité bienveillante » est un acte d’affirmation et aussi
de cléture par rapport aux propos de lautre. Cela renvoie &
tune pensée suspensive qui renvoie elle-méme & l'implicite : lerésoudr :
fe son ou ses problémes de
mnéme. OF, le plus souvent recherche une solaton ise