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Définition du dictionnaire

Le dictionnaire figure parmi les taches qu’on doit remplir pour décrire une langue à un
moment déterminé de son histoire qui doivent être selon un ordre du plus extérieur à au plus
proche à la signification à savoir : Les moyens matériels d’expression, la grammaire et le
dictionnaire, qui selon le Dictionnaire encyclopédique des sciences du langage « indique-le ou
les sens que possèdent les mots. A ce titre, il apparaît comme la partie sémantique par excellence
de la description. »

Selon le Dictionnaire de linguistique (Larousse) de Jean Dubois : « Le dictionnaire est un

ouvrage didactique constitué par un ensemble d'articles dont l'entrée constitue un mot ; ces

articles sont indépendants les uns des autres (malgré les renvois pratiqués) et rangés par ordre

alphabétique ; son mode de lecture est la consultation ; la lexicographie est la technique de

confection des dictionnaires. »

Typologie de dictionnaires

1)Dictionnaires bilingues ou monolingues


2)Dictionnaires extensifs ou intensifs
3)Dictionnaires encyclopédiques ou dictionnaires de langue
Le dictionnaire de l’académie française

La notion de norme pour la langue française date du début du XVIIe avec la création de
l’académie française en 1635 à l’initiative de Richelieu. Cette création fut imposée par le
foisonnement lexical qui a marqué le XVIe. La mission de l’académie est exprimée explicitement
dans l’article 24 de ses statuts : « La principale fonction de l’académie sera de travailler avec tout
le soin et toute la diligence possible à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre
pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences » (statut, 1635).

La notion de « pureté » entraînera des hésitations sur la formulation des règles qui
aboutissent souvent à des normes fluctuantes. Pour mener à bien la mission de l’académie, ses
membres vont élaborer un dictionnaire et une grammaire. L’opération prendra beaucoup de
temps. Et le dictionnaire de l’académie ne sera publié qu’en 1694. Depuis quand, et pendant des
siècles, il sera une référence privilégiée à visée normative. Il faut signaler qu’avant le DAF,
d’autres dictionnaires étaient parus comme le dictionnaire Della Crusca à Venise en 1612 (un
dictionnaire historique et philologique), et le dictionnaire universel d’Antoine Furetière en 1690.

La première édition du dictionnaire de l’académie française s’est focalisée sur l’usage


contemporain avec une préoccupation principale celle de ne prendre en compte que le bon usage.
Que le définit Vaugelas comme suit : « La façon de parler de la plus saine partie de la Cour,
conformément à la façon d’écrire de la plus saine partie des Auteurs du temps » (1984 : 40-41).
Une telle définition n’évoque pas de manière explicite la notion de forme et de l’emploi du
vocabulaire favorisé. Or, on peut les sentir dans le détail des entrées. Ainsi une constatation se
révèle, c’est que le bon usage se caractérise par des exclusions.

Les exclus du bon usage

Les exclus du bon usage intéressent les éléments du vocabulaire qui appartiennent à
trois domaines lexicaux :
1) Les mots rares et entièrement sortis d’usage ;
2) Les mots et expressions de caractère régional ;
3) Le vocabulaire technique.
Pour que la langue française soit capable de traiter les arts et les sciences, un ouvrage, à part
entière, traitera du vocabulaire technique. Une mission qui sera confiée à Thomas Corneille qui
se chargerait du Dictionnaire des termes des arts et des sciences qui est un complément du
dictionnaire de l’académie.

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