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RAPPORT DE TRAVAIL PRATIQUE DE GÉNIE DES PROCÉDÉS

TP n°1 : POMPES CENTRIFUGES

SOMMAIRE
 
INTRODUCTION ......................................................................................................... 3PAR
TIE 1 : RAPPELS THÉORIQUES ..................................................................... 41.A-
Courbes caractéristiques
d’une pompe
 ............................................................... 41.B- Méthodologie du traitement des valeurs
expérimentales ..................................
5PARTIE 2 : PRÉLIMINAIRES ................................................................................... 62.A-
Description du dispositif expérimental ............................................................... 62.B-
Schéma TI de l’installation
 ................................................................................... 7PARTIE
3 : ÉTUDES EXPÉRIMENTALES ............................................................. 83.A- Étude de
la pompe 1 (P1) fonctionnant seule...................................................... 8

 
1- Démarrage de P1 ............................................................................................ 8

 
2- Tracé des courbes caractéristiques de P1 et interprétations ............................ 8

 
3- Analyse de la dépendance des pertes de charge Jtot en fonction du débit ...... 11
3.B- Étude de la pompe 2 (P2) fonctionnant seule ...................................................... 133.C-
Étude du couplage des deux pompes en parallèle .............................................. 133.D-
Étude du couplage des deux pompes en série .....................................................
16CONCLUSION .............................................................................................................. 17
Bibliographie ................................................................................................................... 17
Annexe 1 :
 
Résultats d’étude de P1 et P
2 ....................................................................... 18
Annexe 2 :
 Simulation de circuit avec la vanne de réglage ............................................ 19
INTRODUCTION
Les pompes sont des machines tournantes qui permettent de fournir de l’énergie à un
liquide pour le faire parvenir d’un point bas à un point haut désiré. Ainsi, elles occupent
une place fondamentale dans de nombreux procédés à l’échelle industrielle ou semi-
industrielle. Il existe une grande variété de pompes que l’on classe en deux catégories
principales : les pompes centrifuges et les pompes volumétriques. La pompe centrifuge reste
le type de pompe industrielle le plus commun à cause de sa simplicité et de sa facilité
d’exploitation. C’est ce type de pompe qui fera l’objet d’étude de ce TP. Cette pompe se
reconnait facilement sur une installation par sa géométrie résultante de son principe de
fonctionnement.
Eneffet,lefluide pompé est aspiré axialement dans la pompe, puis accéléré radialement et enfi
n refoulétangentiellement. Elle est constituée par une roue à aubes tournant autour de son axe,
un distributeur dans l’axe de la roue et un collecteur de section croissante, en forme de spirale
appelée volute .Dans les industries, le domaine d’utilisation des machines centrifuges est
extrêmement vaste et couvre les extrêmes suivants :
* Débits : 0,001 à 60 m3/s
*Hauteurs : de 1 à 5 000 m
*Vitesses de rotation : 200 à 30 000 tr/min
OBJECTIFS DU TP
On se propose d'étudier les principales caractéristiques techniques d’une pompe
centrifuge. On analysera les variations de la hauteur manométrique totale (HMT), de la
 puissance absorbée et du rendement lorsqu’on fait varier la vitesse de rotation du moteur.
Ensuite, nous allons déterminer le point de fonctionnement de cette pompe.
Enfin, on analysera le couplage en série et en parallèle de deux pompes centrifuges
PARTIE 1 : RAPPELS THÉORIQUES
1.A- Courbes caractéristiques d’une pompe
Les principales courbes qui caractérisent les performances d'une pompe pour une vitesse de
rotation donnée sont: la courbe caractéristique H=f(Q) (H ou HMT, étant la hauteur
manométrique totale), la courbe de puissance absorbée Pabs=f(Q),
 la courbe de puissance fournie P=f(Q) (cette courbe ne sera pas tracée dans ce TP) et la
courbe de rendement η=f(Q).Ces courbes peuvent être obtenues pour une pompe donnée, en
faisant varier le débit à l'aide de la fermeture d'une vanne en aval de la conduite (figure
1).Lorsque plusieurs pompes débitent l'une derrière l'autre, ces pompes fonctionnent en série.
Chaque pompe passe le même débit et les hauteurs manométriques s'additionnent. En
revanche quand les pompes sont installées en parallèle la hauteur manométrique reste in
changée et les débits s'ajoutent. La figure 2 donne pour chacun des cas la caractéristique de la
pompe équivalente.
Figure 1 :
 
Principales courbes caractéristiques d’une pompe
 
 
Figure 2 :
 Courbes caractéristiques équivalentes

1.B- Méthodologie du traitement des valeurs expérimentales


 
1)La courbe hauteur manométrique HMT (ou H) en fonction du débit volumique Q ici exprimé
en mètres de colonnes d’eau(m CE)
 correspond à l’énergie gagnée par le fluide (eau)en traversant la pompe. S’il n’y a pas de
variation de section de conduite aux bornes de la pompe, on calcule H à partir des pressions
d’aspiration (Pa) et de refoulement (Pr) comme suit :
H=

  
2) La puissance absorbée
 est la puissance électrique du moteur qui entraîne l’impulseur de la
 pompe. Pour obtenir la courbe de puissance absorbée Pabs en fonction du débit Q, il faut
calculer cette puissance :
Pabs = ×  × √   cos∅  où cos∅ = 0,86
U : tension aux bornes du moteur
I : intensité traversant le moteur
∅: déphasage entre le courant et la tension

3) Le rendement η d’une pompe est le rapport de la puissance utile P (c’est la


 Puissance hydraulique) communiquée au liquide pompé à la puissance absorbée Pa par la
pompe en bout d’arbre. Si Qest le débit volume du fluide, ρ sa masse volumique et H la
hauteur manométrique de la pompe, la puissance P et le rendement η sont donnés par :
 

P =ρ.g.H.Q;

 Remarque :
 la courbe U= f(N) a été fournie et exploitée durant la séance de TP.
 

Tableau 0 : caractérisation des grandeurs rencontrées.

PARTIE 2 : PRÉLIMINAIRES
La première étape de l’expérimentation est la prise de connaissance des organes et circuits de
l’installation.
2.A
-
 Description du dispositif experimental
 
Le banc comporte deux pompes centrifuges travaillan
t en aspiration. Le fluide d’étude est del’eau. La première P1 peut fonctionner pour des
vitesses de rotation N comprises
entre 0 à2900 tr/min
. La seconde fonctionne à la vitesse fixe de
2900 tr/min
.Un jeu de vannes tout ou rien (TOR) pe
rmet d’étudie
r une pompe seule ou le couplage des pompes en série ou en parallèle.
Des manomètres métalliques sont reliés à l’aspiration et au refoulement de chacune des
 pompes pour la détermination de la hauteur manométrique (HMT). Notons que les indices 1
et2 indiquent respectivement les pompes 1 et 2 dans la suite du rapport .Le circuit comprend
en outre un débitmètre à flotteur (rota mètre) et une vanne de réglage du débit.
Il s’agit d’un circuit fermé
2.B- Schéma TI de l’installation On effectue ensuite le
schéma TI de l’installation à l’aide de la schéma thèque 2004.
A l'aide d'un jeu de valves, on peut sélectionner la pompe 1, la pompe 2, ou
uncouplage série ou parallèle (tableau 1).
 
Une série de capteurs avec afficheur analogique ou numérique permet de mesurer les
paramètres de débit, pression, puissance et vitesse de rotation des pompes. Précisons que la
vanne de vidangeV5  situé au pied de la cuve est fermée tout au long de ce TP, on en tient pas
compte dans le tableau 1:

Tableau 1: Manipulations à effectuer selon l’étude menée


Aspect sécurité :
 Une blouse et des lunettes de sécurité sont portés tout au long de la séance de TP.
 
 
PARTIE 3 : ÉTUDES EXPÉRIMENTALES
3.A- Etude de la pompe 1 (P1) fonctionnant seule
 Dans cette première partie, on s’intéresse au comportement des caractéristiques du
circuit en fonction du débit pour trois vitesses de rotations différentes(2000, 2500 et
2900tr/mn).
1- Démarrage de P1
On s’assure que la vanne d’aspiration est totalement ouverte  pour l’unité à étudier avant de
procéder au démarrage de la pompe. En effet, lorsque cette vanne est partiellement ouverte ;
elle représente un accident risquant d’engendrer une perte de charge suffisamment importante
pour entrainer le phénomène de cavitation de la pompe.
Maintenir la performance d’une pompe est assez simple et nécessite de
Surveiller uniquement trois paramètres:
 
le débit(fixé avec la vanne de réglage),
la pression en amont et en aval de la pompe ainsi que
la puissance de celle-ci par le biais de l’intensité traversant le moteur. Les données ainsi
recueillies(cf. Annexe 1 P.18) permettent de tracer les courbes caractéristiques de la pompe
hauteur manométrique totale, puissance absorbée, rendement.
2- Tracé des courbes caractéristiques de P1 et interprétations

Interprétation et commentaires :
On remarque que la hauteur manométrique totale décroît de façon
légèrement parabolique en fonction du débit sur la plage (0-7 m3/h). Ceci est conforme aux
résultats attendus pour une pompe réelle car les pertes de charges sont dues aux frottements
et aux dissipations liées à l’écoulement. Ainsi, plus le débit est important, plus ces frottements
sont élevés donc les pertes de charges aussi .D’autre part, la superposition des différentes
courbes H = f(Q) indique que pour un débit quelconque, la vitesse de rotation augmente
avec la charge aux bornes de la pompe.
 
Il s’agit d’un résultat logique. En effet, le débit d’eau est fixé à l’aide d’une vanne de réglage
dont la fermeture crée une perte de charge singulière. Ainsi, pour un même débit, au
fur et à mesure qu’on augmente la vitesse de rotation ,on est contraint d’engendrer 
 des pertes de charges singulières supplémentaires en fermant la vanne de réglage. On peut
constater visuellement et analytiquement (comparaison des termes des équations
polynomiales d’ordre 2) que les trois courbes caractéristiques à vitesses de rotations
différentes sont quasi parallèles entres elles. Cela signifie qu’il existe une forte corrélation
entre la différence de pression totale et la vitesse de rotation. En effet, toutes les pompes
centrifuges suivent la théorie des similitudes qui prédit les variations des grandeurs
caractéristiques de la pompe en fonction du régime moteur :Q1/Q2 = N1/N2.

Remarque :
  puisque la HMT est maximale pour N= 2900 tr/min, on peut déduire
d’après la définition du rendement que celui-ci sera maximal pour
N = 2900 tr/min. On vérifiera cette hypothèse par la suite.

 
Interprétation :
Logiquement, on trouve que pour un même débit, la puissance absorbée augmente avec la
vitesse de rotation. Cette relation linéaire est due au fait que la force centrifuge entrainant le
fluide augmente lorsque les aubes tournent plus rapidement.

Commentaires: 
Ce graphique montre que le rendement de la pompe croît de façon parabolique lorsque le
débit augmente. En effet, le rendement croît progressivement jusqu’à atteindre une valeur
maximale pour un certain débit(environ 4 m3/h) avant de chuter plus rapidement. On distingue
mieux cette chute de rendement sur la courbe rose (N = 2500 tr/min). Aussi, on observe des
fluctuations de rendement assez importantes sur la plage de variation de débit bien que l’ordre
de grandeur du rendement de la pompe soit relativement faible(20%).
De plus, on remarque que le rendement global est légèrement meilleur dans les grands régims
moteurs et forts débits (3,5 - 5,5 m3/h). En particulier, le rendement maximal
(21%) est obtenu à vitesse de rotation maximale N= 2900 tr/min comme on s’y attendait
 (cf. remarqueP.9).

Discussions:
La puissance absorbée est mesurée en consommation d’énergie du moteur de pompe, le
rapport de la puissance utile par la puissance absorbée donne donc le rendement de pompe,
en incluant le rendement du moteur. Les21% de rendement obtenu sont trop faibles (très
en dessous de 1) et environ trois fois inférieur à l’ordre de grandeur des rendements
de pompes centrifuges fournies par la littérature qui est de60 –  70%. On peut donc affirmer
que la pompe a perdu son rendement. La perte de rendement peut survenir en raison
des facteurs suivants :
La  cavitation  effectivement, le fait d’ouvrir complètement la vanne sur la conduite d’aspiration
ne garantit pas l’absence d’apparition de bulles d’air dans le fluide
 (cavitation). Il convient de vérifier que le NPSH disponible pour le montage expérimental est
supérieur à celui recommandé par le constructeur. La courbe NPSH requis = f(Q)
 ne sera pas tracée dans ce TP mais elle est essentielle car elle permet de savoir la valeur
limite de débit avec laquelle la pompe peut fonctionner sans risque de cavitation.
 L’augmentation de la perte de charge
due aux dépôts dans l’eau qui se fixent sur la surface de la pompe et de la tuyauterie ou
encore une alimentation électrique défectueuse.
3.B- Etude de la pompe 2 (P2) fonctionnant seule
 Dans cette partie on tracera la courbe H=f(Q) de la pompe P2à vitesse de rotation maximale
(N2=2900 tr/min). Le principe est le même que pour la pompe 1 (P1), les valeurs obtenues
sont situées dans l’annexe 1 (P.18).

. Commentaires:
On remarque que P1 avec une HMT max de 13,70 m CE  est légèrement plus performante que
P2(HMT max = 11,80 m CE) dans la gamme de débit considéré. Toutefois,
l’allure voisine des deux courbes indique que les pompes sont d’un modèle identique .C’est
un avantage car vaut mieux travailler avec deux pompes identiques pour éviter lare circulation
d’une pompe dans l’autre lors du couplage en parallèle. Notons que les HMT des pompes
centrifuges ne peuvent pas dépasser quelques dizaines de mètres.

3.C- Etude du couplage des deux pompes en parallèles


On apporte les modifications nécessaires sur l’installation pour faire fonctionner les deux
pompes en parallèle.
 Le débit est réglé grâce à la vanne de réglage. On relève les différentes
valeurs de pression de refoulement (Pr) et d’aspiration (Pa) pour chaque pompe:
Conclusion du couplage en parallèle:
Dans les cas précédents, le couplage en parallèle permet de conserver la même hauteur
manométrique aux bornes des pompes(9,43 9,68 mCE).
 La petite différence observée se justifie essentiellement par les pertes de charges liées à
l’expérience .A près ouverture de la vanne d’isolement
 de P2, on lit sur le rota mètre un débit
Q = 5,80 m3/h (environ 2 fois le débit lu quand P1 fonctionne seul (Q = 3,00 m3/h), ce qui
montre que les débits des deux pompes s’additionnent lorsque celles-ci sont montées en

parallèles .On peut donc construire la courbe expérimentale H=f(Q) de l’équivalente des
pompes branchées en parallèle que l’on comparera avec la courbe théorique construis sur le
même graphique.
CONCLUSION
Ce travail pratique nous a permis de caractériser des pompes centrifuges installées sur un
circuit fermé. On a pu déterminer le point de fonctionnement d’une pompe et préciser
l’influence de paramètres clés tels que la vitesse de rotation sur la hauteur manométrique,
la puissance et le rendement de la pompe. Le rendement obtenu pour le type de pompe étudiée
est faible, environ20%. Dans ce cas, il convient de remplacer la pompe ou de chercher
le problème lié à la pompe et y remédier. Dans le cas où on serait amené à faire un choix de
 pompe sur un réseau par exemple, notre étude montre qu’on peut procéder à la modification
de la vitesse de rotation de celle-ci afin d’amener  le point de fonctionnement sur une courbe
de pompe. Nous avons aussi expérimenté deux types de couplages de pompes (en série et
en parallèle) et juger expérimentalement de l’intérêt de ces modes de fonctionnement. Notons
qu’en pratique, au lieu de monter les pompes en séries on utilise une pompe dite
multicellulaire qui comporte plusieurs roues montées sur le même arbre.

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