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‫‪« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer‬‬

‫» ‪pour ne pas perdre l’équilibre‬‬ ‫‪Albert Einstein‬‬

‫‪« La folie, c’est se comporter de la même manière et‬‬


‫‪s’attendre à un résultat différent » Albert Einstein‬‬
‫‪Si vous voulez devenir physicien, il faut faire trois choses :‬‬
‫‪Premièrement, étudier les mathématiques,‬‬
‫‪Deuxièmement, étudier les mathématiques,‬‬
‫‪Et troisièmement, continuer à faire la même chose.‬‬
‫‪Hernn Sommerfeld‬‬

‫التوزيع السنوي للدروس والفروض‬

‫نسبة األهمية‬ ‫مكونات الفرض‬ ‫تصحيح الفرض‬ ‫مدة اإلنجاز‬ ‫تواريخ الفروض‬ ‫نوع الفرض‬ ‫الدورة‬
‫‪50%‬‬ ‫االتصال‬ ‫أسبوع ‪4‬‬ ‫أسبوع ‪2‬‬ ‫منزلي ‪1‬‬
‫‪50%‬‬ ‫االشتقاق‬ ‫أسبوع ‪6‬‬ ‫ساعتان‬ ‫أسبوع ‪5‬‬ ‫محروس ‪1‬‬
‫‪40%‬‬ ‫أسبوع ‪9‬‬ ‫أسبوع ‪7‬‬ ‫منزلي ‪2‬‬
‫دراسة الدوال‬

‫األولى‬
‫‪45%‬‬ ‫المتتاليات العددية‬
‫الدوال األصلية‬ ‫أسبوع ‪12‬‬ ‫ساعتان‬ ‫أسبوع ‪11‬‬ ‫محروس ‪2‬‬
‫‪15%‬‬
‫‪40%‬‬ ‫الدوال اللوغاريتمية‬ ‫أسبوع ‪14‬‬ ‫أسبوع ‪12‬‬ ‫منزلي ‪3‬‬
‫‪60%‬‬ ‫األعداد العقدية‬ ‫أسبوع ‪16‬‬ ‫ساعتان‬ ‫أسبوع ‪15‬‬ ‫محروس ‪3‬‬
‫‪70%‬‬ ‫الدوال اللوغاريتمية‬ ‫أسبوع ‪4‬‬ ‫أسبوع ‪2‬‬ ‫منزلي ‪1‬‬
‫‪20%‬‬ ‫والدوال األسية‬ ‫أسبوع ‪6‬‬ ‫ساعتان‬ ‫أسبوع ‪5‬‬ ‫محروس ‪1‬‬
‫المعادالت التفاضلية‬
‫‪10%‬‬
‫الحساب التكاملي‬ ‫الثانية‬
‫‪30%‬‬ ‫الحساب التكاملي‬ ‫أسبوع ‪10‬‬ ‫أسبوع ‪8‬‬ ‫منزلي ‪2‬‬
‫‪70%‬‬ ‫الهندسة الفضائية‬ ‫أسبوع ‪12‬‬ ‫ساعتان‬ ‫أسبوع ‪11‬‬ ‫محروس ‪2‬‬
‫‪20%‬‬ ‫الهندسة الفضائية‬ ‫أسبوع ‪14‬‬ ‫أسبوع ‪12‬‬ ‫منزلي ‪3‬‬
‫‪80%‬‬ ‫حساب االحتماالت‬ ‫أسبوع ‪16‬‬ ‫ساعتان‬ ‫أسبوع ‪15‬‬ ‫محروس ‪3‬‬

‫تاريخ االمتحان الوطني لشهادة البكالوريا‬

‫▪ اختبارات الدورة العادية أيام ‪ ...........‬و ‪ ...........‬و ‪ ...........‬و ‪ ...........‬يونيو ‪2020‬‬


‫▪ اختبارات الدورة االستدراكية أيام ‪ ...........‬و ‪ ...........‬و ‪ ...........‬و ‪ ...........‬يوليوز ‪2020‬‬
‫▪ سيتم اإلعالن عن نتائج الدورة العادية المتحان شهادة البكالوريا يوم ‪ ...........‬يونيو ‪،2020‬‬
‫▪ نتائج الدورة االستدراكية يوم ‪ ...........‬يوليوز ‪2020‬‬

‫‪Pr: BELKHYR ABDELAZIZ‬‬ ‫‪2019/2020‬‬


‫‪10/03/19 ( site maths en fr : www.mathsbiof.com ) - 0 -‬‬
Etude de fonctions
I) Limite d’une fonction (Rappel)
Limite d’une fonction polynôme Limites usuelles
Soit n  IN *
on a:
•Si f est une fonction polynôme alors lim f ( x ) = f (a).
x →a • lim x = +
n
x →+
• La limite d ’un polynôme en +  ou −  est celle de son
terme de plus haut degré • lim x n = − si n est impair
x →−

Limite d’une fonction rationnelle • lim x n = + si n est pair


x →−
• La limite d’une fonction rationnelle en +  ou −  est celle 1
du quotient des termes de plus haut degré. • lim =0
x → xn
p( x)
▪ Soit f une fonction rationnelle tel que : f ( x) = Limites trigonométriques
q( x)
sin x tan x
p ( x)  0  lim = 1 ; lim =1
▪ Si lim =   forme indéterminée . C’est à dire a est x →0 x x →0 x
x →a q ( x)  0  1 − cos x 1
une racine de p( x) et q( x) lim =
x →0 x2 2
p ( x) ( x − a) p1 ( x) p ( x)
donc lim = lim = lim 1
x →a q ( x) x →a ( x − a ) q ( x) x →a q ( x) Formes indéterminées
1 1

+ + (−) et 0 
Limite d’une fonction irrationnelle
▪ Si lim f ( x ) = a , avec ( a  0 ) alors lim f ( x) = a . 0 
x →? x →?
  et  
▪ Si lim f ( x ) = +
x →?
alors lim
x →?
f ( x ) = + 0 
Operations sur les limites Limites et ordre.
Dans ce paragraphe, a désigne un nombre réel ou Dans ce paragraphe, a désigne un nombre réel
+  ou −  , L et M sont deux nombres réels. ou +  ou −  .
Limite de la somme de deux fonctions. Théorème1: Soient f et g deux fonctions
lim f ( x) L L L + − + définies sur un intervalle I.
x →a

lim g ( x)
x →a
M + − + − − ▪ Si ( x  I ) ; f ( x )  g ( x ) et lim g ( x ) = +
x →a

lim ( f ( x) + g ( x) ) L + M +  −  +  −  F. I alors lim f ( x ) = + .


x →a x →a

▪ Si ( x  I ) ; f ( x )  g ( x ) et lim g ( x ) = −
Limite du produit de deux fonctions. Le signe se x →a

lim f ( x) L L 0  0
détermine alors lim f ( x ) = − .
x →a en x →a

respectant ▪
lim g ( x)
x →a
M    la règle des THÉORÈME DES GENDARMES : Soient f , g et
lim ( f ( x)  g ( x) ) L  M   F. I signes h trois fonctions définies sur un intervalle
x →a
I. et k un réel.
Limite du quotient de deux fonctions. Si ( x  I ) ; g ( x )  f ( x )  h ( x )
lim f ( x)
x →a
L L0   0 et lim g ( x ) = lim h ( x ) = k Alors lim f ( x ) = k
x →a x →a x →a

lim g ( x)
x →a M0 0 M  0
Lemme :
 f ( x)  L Si ( x  I ) ; f ( x ) − k  g ( x ) et lim g ( x ) = 0
lim 
x →a g ( x)
   F. I F. I x →a
  M Alors lim f ( x ) = k
x →a

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EXERCICES ET PROBLÈMES Exercice2 :
3x − 1
Exercice1: Calculer les limites Soit f la fonction définie sur l’intervalle I = ]0 ; 3[ par: f ( x) =
x 2 − 3x
1) lim 2 + 3 x 2 − x 3 1) Etudier le signe de f sur l’intervalle I.
x → +

2) lim x − 2 x + 5
3 2) Calculer les limites de f aux bornes de I.
x → −

3) lim ( x 4 − 2 x + 1)
Exercice 3 :
x3 − 1
Soit f la fonction définie sur IR\ 3 par f ( x) = 2
x → −

2 x2 − 5 x − 6x + 9
4) lim
x→ −  x − x 2 + 9
1) Etudier le signe de x − 6 x + 9 .
2

2 x3 − 5 2) Calculer les limites de f aux bornes du domaine de définition.


5) lim 2
x →+  x − 6 x + 9 f ( x)
3x − 1 3) Calculer : lim et lim f ( x) − x
6) lim 2 x → + x x → +
x →+ x − 3 x
Exercice 4 :
2
x x
7) lim Soit f la fonction définie sur IR par : f ( x) =
x → + 4 x2 + 1 x +1 + x
2

x +1 1 1
8) lim+ 2 1) Montrer que, ( x  0 ) ; f ( x) −  2.
x →1 x − 1 2 x
x2 − 5x + 4 2) En déduire lim f ( x)
x →+
9) lim
x →1 x2 − 1 Exercice 5 :
x−3 Soient ( C f ) et ( C ) les courbes représentatives respectivement des
10) lim g
x →3 x ² − 4 x + 3
fonctions f et g .
4x + 5 − 3
11) lim
x →1 x −1
12) lim 4 x ² + 3 − 2 x 1) Conjecturez
x →+

13) lim 4 x² + 3 + 2 x a) ( D f ) et ( Dg )
x →−
x3 − 8 b) lim f ( x) et lim+ g ( x)
x→4 x→0
14) lim
x →2 x 2 − 4

15) lim 4 x ² + 3 − x
c) f (0;2) et g (0;9)
x →+ d)Le signe de f ( x) .
16) lim 4 x² + 3 + x e) Le signe de g '( x) .
x →−
x ( x − 3) f) Le tableau de variation de f.
17) lim 2) Quelles sont les solutions des équations:
x − x +1 −1
x →3
f ( x) = g ( x) ; f ( x) = 0 ; f ( x) = −1 et g ( x) = 1
18) lim x 2 + x − 1 − 3 x
x →+ 3) Soit m un réel donné, donnez le nombre de solutions de l’équation
1 − cos x 2
f ( x) = m.
19) lim
x →0 x2 4) Résoudre graphiquement l’inéquation: f ( x)  g ( x) .
20) lim
x2 + x + 3 + x − 5 5) Supposons que D f =  −9; 9 et f est une fonction paire .
x →2 x−2 a) Donnez la valeur de: f (−4) et f (−7)
1
21) lim x sin   b) Complétez la construction de la courbes ( C f ) .
x →+
x
tan x − sin x 6) Construire la courbe de la function f sur l’intervalle  0; 9  .
22)lim
x →0 x3
1 − cos x
23) lim
x →+ x Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour
1 + cos 2 x
24)lim 2
x →0 x +2
après jour. Leo Robert Collier

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II) Continuité d’une fonction.
1) Continuité en un point- continuité à droite - continuité à gauche
Définition1: Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et a  I .
On dit que f est continue en a si lim f ( x ) = f (a )
x →a

Attention: Une fonction ne peut pas être continue en un point qui n'appartient pas au domaine de définition,
cela n'a aucun sens.

Définition2: Soit f une fonction définie sur un intervalle de la forme  a ; a +   avec   0 .


On dit que f est continue à droite en a si lim f ( x ) = f (a )
x →a +

Propriété1: Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et a  I .


On dit que f est continue en a si lim f ( x ) = lim f ( x ) = f (a )
x →a + x →a −

Théorème: Si f est dérivable en un point a, alors f est continue en a.


Attention : La réciproque est fausse.
2) Continuité sur un intervalle
Définition : On dit qu’une fonction f est continue sur un intervalle ouvert si elle continue en tout
point de l’intervalle.
Remarque : Dire que f est continue sur I signifie que l’on peut tracer sa courbe sans lever le crayon.

La fonction f est La fonction f est


discontinue en 2 car continue en 2 car
lim+ f ( x) = 3  f (2) lim f ( x) = 2 = f (2)
x →2 x →2

Propriétés : - Toute fontion polynôme est continue sur IR.


- Toute fonction rationnelle est continue sur les intervalles où elle est définie.
- La fonction x x est continue sur 0,+ .
- Les fonctions sinus et cosinus sont continues sur IR.
- La fonction tangente est continue sur ses intervalles de définition.
- Toutes les fonctions construites par somme, produit, quotient ou par composition des fonctions
précédentes sont continues sur leur domaine de définition.

Théorème: Si f est dérivable sur I, alors f est continue sur I.


Attention : La réciproque est fausse.
Exemple : la fonction x x est continue, mais n’est pas dérivable en zéro.
3) Image d’un intervalle et d’un segment par une fonction continue.
Propriétés : L’image d’un intervalle I par une fonction continue f est un intervalle f(I).
▪ L’image d’un segment par une fonction continue est un segment.

Remarques : f (a ; b ) =  m; M  tels que m est le minima et M est le maxima de f sur le segment  a ; b .
- Si l’intervalle I n’est pas fermé, alors son image est un intervalle qui peut être fermé, ouvert ou semi-ouvert.

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Cas particulier :
L'image d'un intervalle I par une fonction f continue et monotone est un intervalle J= f(I).
f(I) est l'intervalle:
Si I = … f est croissante sur I f est décroissante sur I
 a ; b  f (a ); f (b)  f (b); f (a )
a ; b  lim f ( x ); lim f ( x ) 
 x →a + x →b− 
 lim f ( x ); lim f ( x ) 
 x →b− x →a + 

−;b  lim f ( x ); f (b) 


 x →− 
 f (b); lim f ( x ) 
 x →− 
a; +  lim f ( x ); lim f ( x ) 
 x →a + x →+ 
 lim f ( x ); lim f ( x ) 
 x →+ x →a+ 

4) Théorème des valeurs intermédiaires.


Théorème : Soit f une fonction continue sur un intervalle Interprétation
graphique:
 a ; b .Pour tout réel k compris entre f(a) et f(b), il existe La droite (D): y=k
de l’intervalle  a ; b tel que f (c) = k
coupe la courbe
au moins un réel c de f en au moins
Autrement dit : l’équation f ( x) = k admet au moins une un point dont
l’abscisse est
solution sur l’intervalle  a ; b . comprise entre a
et b.

Corollaire1 : Si f est une fonction continue et strictement Interprétation :


monotone sur un intervalle  a ; b , alors, pour tout réel k coupe la courbe de
La droite (D): y=k

compris entre f (a) et f (b) , l’équation f ( x ) = k admet une f en un seul point


dont l’abscisse est
solution unique dans a ; b . comprise entre a et b.

Corollaire2 : Si f est une fonction continue , strictement monotone Interprétation : la courbe de la


sur un intervalle  a ; b et f(a).f(b) < 0 alors l’équation f ( x ) = 0 admet fonction f coupe l’axe des
abscisses en un seul point dont
une solution unique dans l’intervalle a ; b . l’abscisse est comprise entre a et b.
Méthode d’encadrement d’une solution par dichotomie

5) Fonction réciproque d’une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle


Soient f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I et J=f(I ).
La fonction réciproque de la fonction f est la fonction notée f −1 définie sur J à valeurs dans I, telle que :
f −1 ( x ) = y  f ( y ) = x avec x  J et y  I .
Corollaires : Si f est continue et strictement monotone sur un intervalle I , alors :
1) f admet une fonction réciproque notée f −1 définie sur J=f(I ) à valeurs dans I
2) ( x  I ) ; f −1 ( f ( x )) = x et ( y  J ) ; f ( f −1( y)) = y .
3) La fonction f −1 est continue et strictement monotone sur J=f(I).
(de même sens de monotonie que k ).
4) Dans un repère orthonormé, (C f −1 ) et (C f ) sont symétriques par rapport à la
première bissectrice. (la droite d’équation y = x ).

Théorème(important): Si f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I et k  f ( I )


Alors l’équation f(x) = k admet une unique solution dans I.

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III) Dérivabilité d’une fonction.
1) Dérivabilité d’une fonction en un point.
Définition1 : Soit f une fonction définie sur un Définition2 : Soit f une fonction définie sur un intervalle
intervalle ouvert I. et a un élément de I. de la forme  a ; b  avec b  a .
On dit que f est dérivable en a, s’il existe un nombre
On dit que f est dérivable à droite en a, s’il existe un
f ( x) − f (a) f ( x) − f (a)
réel ℓ tel que: lim =ℓ = ℓ.
x →a x−a nombre réel ℓ tel que: lim+
x →a x−a
Le nombre ℓ s'appelle alors le nombre dérivé de f en a
Le nombre ℓ s'appelle alors le nombre dérivé à droite en a,
et on le note f  ( a ) .
et on le note f d ( a ) .

Propriété : f est dérivable en a si est seulement si f est dérivable à droite en a, f est dérivable à gauche
en a et f d ( a ) = f g ( a )
Interprétation géométrique du nombre dérivé.
1) Si f est dérivable en a alors ( C f ) admet une tangente en A ( a; f ( a ) ) d’équation: y = f  ( a )( x − a ) + f ( a )
2) Si f est dérivable en a alors x f  ( a )( x − a ) + f ( a ) est la fonction affine tangente à f au point a.
3) Si f est dérivable à droite en a alors ( C f ) admet une demi-tangente en A ( a; f ( a ) ) de coefficient
directeur f d ( a ) .
4) Si f est dérivable à gauche en a alors ( C f ) admet une demi-tangente en A ( a; f ( a ) ) de coefficient
directeur f g ( a ) .
5) Si f est dérivable à droite en a et à gauche en a et f d ( a )  f g ( a ) alors A ( a; f ( a ) ) est un point anguleux.
f ( x) − f (a)
6) Si lim+ =  alors f n’est pas dérivable à droite en a, Cependant, la courbe admet au point
x →a x−a
d'abscisse a une demi-tangente verticale.
2) Dérivabilité sur un intervalle - Fonction dérivée d’une fonction.
Définition: Soit f une fonction définie sur un intervalle I.
▪ On dit que f est dérivable sur I si elle est dérivable en tout réel x de I. Dans ce cas, la fonction qui à tout
réel x de I associe le nombre dérivé de f en x est appelée fonction dérivée de f et se note f’.
▪ On dit que f est dérivable sur  a ; b si elle est dérivable sur a ; b , dérivable à droite en a et dérivable à
gauche en b.
Propriétés : Toute fonction polynôme est dérivable sur IR .
▪ Toute fonction rationnelle est dérivable sur tout intervalle inclus dans son ensemble de définition.
▪ Les deux fonctions sin et cos sont dérivables sur IR.
▪ La fonction x x est dérivable sur 0;+   .
Théorème (Dérivation d’une fonction composée) :
Si u est une fonction définie et dérivable sur I et v une fonction définie et dérivable sur J tel que u( I )  J ,
alors v o u est dérivable sur I et on a : ( x  I ) ; ( v o u) '( x) = v ' ( u( x))  u '( x)
Théorème (Dérivation d’une fonction réciproque) :
Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I et a  I .
▪ Si f est dérivable sur I et (x  I ); f '( x )  0 , alors f −1 est dérivable sur J = f ( I ) et on a :

( x  J ) ; ( f −1 ) '( x ) =
1
f ' ( f −1 ( x ) )
et si f '(a )  0 alors ( f ) '( f (a )) =
−1 1
f '(a )

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• Soient u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I, et k un réel alors :
Opérations sur les fonctions dérivées Dérivées des fonctions usuelles
f ( x) f '( x ) f ( x) f '( x )
u( x ) + v( x ) u '( x ) + v '( x ) k 0
 .u( x )  .u '( x ) ax a
u( x )  v( x ) u '( x )  v( x ) + v '( x)  u( x) ax n n.ax n−1

u( x ) u '( x )  v ( x ) − u( x )  v '( x ) 1
v( x ) ( v( x ) )
2 x
2 x
1 − u '( x ) 1 1

( u( x ) )
2
u( x ) x x2
u v( x ) u '(v( x ))  v '( x ) sin x cos x
u '( x )
n u( x ) cos x − sin x
n n u( x )

( u( x ) ) n. ( u( x ) )
n n −1 1
 u '( x ) tan x 1 + tan 2 x =
cos2 x

3) Applications de la fonction dérivée.


▪ Dérivée et variations. Théorèmes admis
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. Remarque :
• Si ( x  I ) ; f  ( x )  0 , alors la fonction f est croissante sur I.
Si ( x  I ) ; f  ( x )  0
• Si ( x  I ) ; f  ( x )  0 , alors la fonction f est décroissante sur I. et f ' s’annule en des
• Si ( x  I ) ; f  ( x )  0 , alors la fonction f est strictement croissante sur I. points isolés alors la
fonction f est
• Si ( x  I ) ; f  ( x )  0 , alors la fonction f est strictement décroissante sur I strictement croissante
• Si ( x  I ) ; f  ( x ) = 0 , alors la fonction f est constante sur I. sur I

▪ Extremums d’une fonction.


Propriété : f est dérivable sur un intervalle ouvert I et a  I. Remarque : Si f  ( a ) = 0 et f ' ne
• Si f  s’annule en a en changeant de signe, alors f ( a ) est (
change pas de signe, alors A a; f ( a ) )
un extremum local de la fonction f sur I. est un point d’inflexion.

▪ Concavité et dérivée seconde


Définition : Soit f une fonction deux fois dérivable sur un intervalle I. et (C f ) sa courbe représentative.
• On dit que la courbe (C f ) admet une concavité dirigée vers les ordonnées positives (convexe), s’elle est
entièrement située au-dessus de chacune de ses tangentes.
• On dit que la courbe (C f ) admet une concavité dirigée vers les ordonnées négatives (concave), s’elle est
entièrement située au-dessous de chacune de ses tangentes.

Propriété : Soit f une fonction deux fois dérivable sur un intervalle I.


• Si ( x  I ) ; f " ( x )  0 , alors la courbe (C f ) admet une concavité dirigée vers les ordonnées positives.
• Si ( x  I ) ; f " ( x )  0 , alors la courbe (C f ) admet une concavité dirigée vers les ordonnées négatives.
• Si f " ( a ) = 0 et f " change de signe, alors A ( a; f ( a ) ) est un point d’inflexion.

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IV) Les branches infinies
Si La droite d’équation est une asymptote horizontale à en

Si La droite d’équation est une asymptote verticale à .

La droite d’équation est une asymptote oblique à en

admet une admet une


branche parabolique branche parabolique
de direction l’axe des de direction l’axe des
admet une admet une
ordonnées au abscisses au
voisinage de branche parabolique de asymptote oblique voisinage de
direction la droite d’équation
d’équation au
au voisinage de
voisinage de

V) Axe de symétrie - Centre de symétrie


Soit f une fonction définie sur un ensemble D.
On dit que la droite ( ) : x = a est un axe de On dit que le point I ( a; b ) est un centre de symétrie
symétrie de (C f ) si pour tout x de D on a : de (C f ) si pour tout x de D on a :
(2a − x )  D et f (2a − x ) = f ( x ) (2a − x )  D et f (2a − x ) = 2b − f ( x )

VI) Fonction paire - Fonction impaire


On dit que f est une fonction paire : Si pour tout On dit que f est une fonction impaire : Si pour tout x
x de D f on a : − x  D f et f (− x ) = f ( x ) de D f on a: − x  D f et f (− x ) = − f ( x )
Remarque : La courbe d’une fonction paire est Remarque : La courbe d’une fonction impaire est
symétrique par rapport à l’axe des ordonnées. symétrique par rapport à l’origine du repère.

VII) Fonction périodique


On dit que f est une fonction périodique s’il existe un réel positif T tel que : pour tout x de D f on a:
( x + T )  D f et f ( x + T ) = f ( x) (T est appelé une période de la fonction f )

VIII) Position relative d’une courbe et d’une droite


Pour étudier la position relative d’une courbe (C f ) et d’une droite ( ) : y = ax + b sur un intervalle I,
on doit étudier le signe de f ( x ) − (ax + b) sur I .
• si (x  I ); f ( x ) − (ax + b)  0 , alors (C f ) est strictement au-dessus de (  ) sur I.
• si (x  I ); f ( x ) − (ax + b)  0 , alors (C f ) est strictement au-dessous de (  ) sur I.
• Les solutions de l'équation f ( x ) − (ax + b) = 0 sont les abscisses des points d'intersection de (C f ) et (  ) .

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IX) Fonction racine nième
Définition : a désignant un réel positif et n un entier naturel non nul.
( a)
n
On appelle racine nième de a le réel positif noté n
a tel que n
= n an = a .

Propriétés : Pour tous réels x et y positifs et pour tous entiers naturels m et n on a :


• x n
x est la fonction réciproque de la fonction x x n sur l’intervalle  0;+ .
x =n y x= y x  n y  x y x = y  x = yn ( x)
m
● n
● n
● n
● n
= n xm

● n
x = nm x m ● n m
x = nm x ● n
x  n y = n xy ● n
x
= n
x
/ y0
n y y

Remarque. Les règles de calculs sur les racines nième sont les mêmes que celles sur les racines carrées.
X) Puissance d’exposant rationnel d’un réel strictement positif.
p 
Soient x un nombre réel strictement positif et r un nombre rationnel tel que : r = avec ( p; q )   .
q
q

( )
 qp  p p
q q
xp = xq .
q
On remarque que :  x  = x = xp x p = x p donc
q q
et
 
 
Propriétés : Pour tous réels x et y strictement positifs et pour tous nombres rationnels m et n on a :
● x n  y n = ( xy )n ● (x ) = x
m n mn
● x m  x n = x m+ n
n

● xn  x  xm ● 1
= 
yn  y 
● n = x m−n xn
= x−n
x
Remarque. Les règles de calculs sur les exposants rationnels sont les mêmes que celles sur les exposants entiers.
……………………………………………………………………………………………………
EXERCICES ET PROBLÈMES Exercice3 :
Soit f la fonction définie sur IR par :
Exercice 1 :
Soit f la fonction définie sur IR par :

 f ( x) = 3 − 3 x − x
3
si x   −  ,1 

 x3 − 8  f ( x) = x − 1 − 1

2
si x  1, +  
 f ( x ) = si x   −  , 2 
 x−2 et (C f ) sa courbe dans un repère orthonormé (O; i ; j )
→ →

 f ( x ) = x + 2 + 10 si x   2, +  
 1) Etudier la continuité de f à droite et à gauche en 1.
1) Calculer f (2) et lim− f ( x ) 2) a) Etudier la dérivabilité de f à droite et à gauche
x→ 2
en 1. Puis Interpréter graphiquement les résultats.
3) calculer f '( x ) pour x  −  ,1  .
2) Est-ce que la fonction f est continue en 2 ?
3) Etudier la continuité de f sur IR.
4) Etudier la dérivabilité de f en 2, et interpréter 4) Montrer que le point I (0; 3) est un point
géométriquement les résultats. d’inflexion de (C f ) .
Exercice 2 : 5) Donner le tableau de variation de f sur IR.
Soit f la fonction définie par : f ( x ) = x + 3 x − 2 6) Etudier les branches infinies de (C f ) .
3

1) Montrer que l’équation f ( x ) = 0 a une seule 7) Ecrire une équation de la tangente à (C ) au point I
solution  sur  0;+  et que   0;1 .
f

8) Montrer que l'équation f ( x ) = 0 admet une unique


2) Donner un encadrement d’amplitude 0,125 de  . solution  dans  −  ,1  et que   0;1 .
3) En déduire que : → →

(  )
 x  0; ; f ( x )  0 et ( 
x   ; +) ; f ( x )  0 9) Tracer la courbe ( C f ) dans le repère ( O; i; j).

4) Montrer que f admet une fonction réciproque 10) Soit g la restriction de f sur l’intervalle  −  ,1  ,
f −1 définie sur un intervalle J que l’on précisera, montrer que g admet une fonction réciproque g −1
puis calculer f (0) ; f −1 ( −2) et ( f ) '(−2) .
−1 définie sur un intervalle J que l’on précisera, puis
tracer sa courbe dans le repère précédant.

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Exercice4 : a) Montrer que g admet une fonction réciproque
2
x g −1 et préciser son domaine de définition J .
Soit f une fonction définie par : f ( x ) =
x +1 b) Déterminer g −1 ( x ) pour x  J .
1) Déterminer D f , puis étudier les variations de f . Exercice 8 :
2) Soit g la restriction de f sur l’intervalle −; −2 , Calculer les limites suivantes.
3
3x + 5 − 2
montrer que g admet une fonction réciproque g −1 A = lim 3
5 − x3 + x B = lim
x →- x →1 x −1
définie sur un intervalle J que l’on précisera.
3) Calculer g −1  − 9  , puis déterminer g −1 ( x ) .
3
8 x3 + x2 − x 3
x3 − x
C = lim D = lim
 2 x→ +  x x →+
4 x2 + x
Exercice 5 : 3
x3 + 1 − 1 sin( x )
On considère la fonction f définie par : E = lim F = lim
x →0 x² + 1 − 1 x →0 3 x +1 −1
x
f ( x) = a 3 + b3 a 3 − b3
x +1 Rappel : a + b = 2 et a − b = 2
1) Déterminer D f , calculer les limites de la fonction a − ab + b2 a + ab + b2
f aux bornes ouvertes de D f . Exercice 9 :
La courbe si dessous et celle d’une fonction f définie
2) a - Vérifier que ( x   0; + ) ; x
= 1−
1
x +1 x +1 sur −;3 .
b - En déduire que f est strictement croissante sur
I =  0; + .
3) Soit g la restriction de f sur l’intervalle I .
a) Montrer que g admet une fonction réciproque
g −1 définie sur un intervalle J à déterminer.
b) Déterminer g −1 ( x ) pour x  J .
Exercice 6 :
Soit f une fonction définie par : f ( x ) = x + x 2 − 1
1) Déterminer D f , puis calculer lim f ( x ) et
x →−
1) Déterminer f '(2) , (justifier)
lim f ( x ) .
x →+ 2) Donner f d '(1) , justifier.
2) Soit g la restriction de f sur I = 1; + . 3) f est –elle dérivable à gauche en 1, justifier ?
a) Montrer que g admet une fonction réciproque f ( x)
4) Déterminer lim− .
g −1 définie sur un intervalle J que l’on x →1 x −1
précisera. 5) Dresser le tableau de variation de f sur −;3 .
b) Donner le tableau de variation de g .
Exercice10 :
c) Déterminer g −1 ( x ) pour x  J .
x ( x 2 + 1)
Exercice 7 : Soit la fonction : f :x
x2 − 1
On considère la fonction f définie sur  0;+ par :
et (C f ) sa représentation graphique dans un repère
f ( x) = x − 4 x + 3 → →
orthonormé du plan (O; i ; j ) .
1) Calculer lim f ( x ) . 1) Déterminer D f , puis étudier la continuité et la
x →+

2) Montrer que l’équation f ( x ) = x admet une


2
dérivabilité de f sur D f . Justifier les réponses !

solution unique  dans l’intervalle 0;1 . 2) Etudier la parité de f et en déduire un élément de


symétrie de (C f ) .
3) Soit g la restriction de f sur l’intervalle
3) Etudier les limites de f aux bornes du domaine D f
I =  4; +
et en déduire les asymptotes éventuelles à (C f ) .

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4) Etudier les variations de f et dresser son tableau de −2 ( x + 3 )
variations. 6) Montrer que : x  D f ; f  ( x ) = ( x4
)et
5) Etudier la concavité de (C f ) et résumer cette étude
étudier la concavité de (C f ) puis en déduire que
dans un tableau.
(C f ) admet un point d’inflexion I .
6) Déterminer une équation cartésienne de la
tangente (T ) à (C f ) au point d’abscisse 0. 7) Etudier la position relative de (C f ) et de (  ) .
7) Etudier la position de (C f ) par rapport à (T ) . 8) Déterminer une équation de la tangente (T ) à la
→ → courbe (C f ) au point d’abscisse 1.
8) Tracer (C f ) et (T ) dans le repère (O; i ; j ) .
9) Tracer la courbe (C f ) et la droite (T ) .
Exercice 11 : Exercice 13 :
(C) désigne la courbe représentative d’une fonction f Partie 1 :Soit g la fonction définie sur IR par :
dans un repère orthonormé.
x
g( x ) = 1 +
x² + 1
1) Calculer lim f ( x ) .
x →−

1
2) Vérifier que : g '( x ) = .
( x ² + 1) x ² + 1
3) En déduire que : (x  IR): g ( x )  0 .
Partie 2 : Soit f la fonction définie sur IR par :

1
f ( x ) = x − 1 + x² + 1
▪ La droite ( D) : y = − est une asymptote
2 1) Vérifier que pour tout réel x on a : f ’ ( x ) = g ( x ) .
horizontale à la courbe (C) au voisinage de − . 2) Dresser le tableau de variation de f .
1
▪ La droite (  ) : y = 2 x + est une asymptote oblique 3) Montrer que lim f ( x ) = −1 . Interpréter
2 x →−

à la courbe (C) au voisinage de + . graphiquement le résultat obtenu.


Par une lecture graphique. 4) Montrer que la droite ( D) : y = 2 x – 1 est une
1) Déterminer le signe de f ( x ). asymptote oblique à (C f ) au voisinage de + .
2) Déterminer le sens de variations de f . 5) Tracer, (C f ) et ( D ) dans un repère orthonormé .
3) Déterminer lim f ( x ) ; lim f ( x )
x →− x →+ Exercice 14:
Et lim f ( x ) − ( 2 x + 1
2 ). Partie1 :Soit la fonction g définie sur IR par :
x →+
2x
Exercice 12 : g( x ) = −1
x3 + x 2 − x − 1 x² + 3
Soit f une fonction tel que : f ( x ) = 1) Montrer que g est strictement croissante sur IR.
x2
→ → 2) Calculer g ( 1) et en déduire le signe de g( x ) .
Et (C f ) sa courbe dans un repère orthonormé (O; i ; j ) .
Partie2 : Soit la fonction f définie sur IR par :
1) Montrer que D f = −; 0  0; + .
f ( x ) = 2 3 + x² − x
2) Calculer lim f ( x ) ,puis interpréter géométriquement
x →0 1) Etudier les branches infinies de (C f ) .
le résultat.
3) Calculer lim f ( x ) et 2) Vérifier que pour tout réel x on a : f ’ ( x ) = g ( x ) ,
lim f ( x ) .
x →− x →+
puis dresser le tableau de variation de f .
4) a)- Montrer que : x  D f ; f ( x ) = x + 1 − x +2 1
( ) 3) Donner une équation cartésienne de la tangente
x
(T ) à la courbe de f en son point d'abscisse -1.
b)- Montrer que la droite ( ) : y = x + 1 est
4) Tracer la courbe (C f ) .
une asymptote oblique à (C f ) au voisinage
de + et −  .
5) a)- Montrer que :
(
x ( x + 1) x 2 − x + 2 )
( x  D ) ;
f f ( x) =
x
.
4

b)- Etudier le signe de f '( x ) , puis dresser le T.V.


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Suites numériques
I) Définition, vocabulaires et notations.
Définition : Toute fonction u définie sur l’ensemble IN , ou d’une partie I de IN vers IR est dite suite numérique.

Notation et vocabulaire.
▪ L’image de n par la suite u est notée un au lieu de u ( n ) .
▪ La suite est notée ( un )nI (ou plus simplement ( un ) si n  IN ).
▪ un est un « terme » de la suite, et on l’appelle terme général de la suite.
▪ Si la suite commence par u1 , alors un est le nième terme, ou terme de rang n.
▪ Si la suite commence par u0 , un est le terme de rang n + 1 .
▪ On peut définir une suite par une formule explicite, c'est-à-dire par une relation du type : un = f ( n )
▪ On peut définir une suite par récurrence, c'est-à-dire par une relation du type un+1 = f un ou par ( )
d’autres types.
II) Monotonie d’une suite numérique
Soit I une partie de IN tel que : I = n  IN / n  p avec p  IN

Définitions : On dit que la suite ( un )n p est strictement décroissante, si ( n  p ) : un+1  un .


On dit que la suite ( un )n p est strictement croissante, si ( n  p ) : un+1  un .

III) Suite majorée – Suite minorée – Suite bornée


Définitions :
▪ On dit que la suite ( un )n p est majorée lorsqu’il existe un réel M tel que ( n  p ) : un  M .
Le nombre M est alors appelé un majorant de la suite ( un )n p .
▪ On dit que la suite ( un )n p est minorée lorsqu’il existe un réel m tel que : ( n  p ) : un  m .
Le nombre m est alors appelé un minorant de la suite ( un )n p .
▪ On dit que la suite ( un )n p est bornée lorsqu’elle est à la fois majorée et minorée.

Remarques :
• Si ( un ) est une suite croissante, alors elle est minorée par son premier terme u0 .
• Si ( un ) est une suite décroissante, alors elle est majorée par son premier terme u0 .
IV) Suite arithmétique – Suite géométrique.
Suite arithmétique Suite géométrique
S’il existe un réel r tel que : S’il existe un réel q tel que :
( un )n p est une suite (n  p ) : un+1 − un = r ( n  p ) : un+1 = q un
(r est appelé raison de la suite) (q est appelé raison de la suite)
un en fonction de n (n  p ) : un = up + (n − p)r (n  p ) : un = up  qn− p
Somme des premiers  u p + un   1 − q n− p +1 
termes d’une suite S =  ( n − p + 1) S = up   avec q 1
 2   1− q 

Avec S = u p + u p+1 + ........ + un−1 + un

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V) Limite d’une suite numérique .
1) Suites de référence – suite convergente.
Définition : On dit qu'une suite (un) est convergente vers le réel a lorsque tout intervalle ouvert
contenant a contient tous les termes de la suite à partir d'un certain rang. On note alors lim un = a .
n→+

• Une suite est dite divergente lorsqu’elle n’est pas convergente.


 1   1 
▪ Des suites convergentes vers 0 :  p  ;   où p est un entier naturel non nul.
 n nIN   n nIN 

p
Des suites divergentes vers +∞ : (n )n0 ; ( n) n0
où p est un entier naturel non nul.
▪ Limite d'une suite géométrique :
q q  −1 −1  q  1 q =1 q 1
+
n
lim q pas de limite 0 1
n →+

2) Critères de convergence.
Théorème 1 : Soient (un) et (vn) deux suites définies sur IN.
Si, à partir d'un certain rang, un  vn et lim vn = + alors lim un = + .
n→+ n→+

Théorème 2 : Soient (un) et (vn) deux suites définies sur IN.


Si, à partir d'un certain rang, un  vn et lim vn = − alors lim un = − .
n→+ n→+

Théorème des gendarmes : Soient (un) , (vn) et (wn) trois suites définies sur IN.
Si, à partir d'un certain rang, vn  un  wn et lim vn = lim wn = L alors (un) est convergente et lim un = L .
n→+ n→+ n→+

Théorème des gendarmes : Soient (un) et (vn) deux suites définies sur IN .
Si, à partir d'un certain rang, un − L  vn et lim vn = 0 alors (un) est convergente et lim un = L .
n→+ n→+

Théorème 3 :
- Si une suite croissante est majorée alors elle est convergente.
- Si une suite décroissante est minorée alors elle est convergente.
Remarque : Ce théorème permet de s'assurer de la convergence mais ne donne pas la limite.
3) Théorème de convergence des suites récurrentes.
Propriété : Soit (un) une suite définie par :
( n  IN ) ; un+1 = f (un ) et u0  I
Si f est continue sur I , f ( I )  I et (un) est convergente
alors la limite de (un) est une solution de l’équation f (x) = x

On dit que est un "point fixe" de la fonction f.

Principe de récurrence :
Pour démontrer par récurrence qu’une proposition Pn est vraie pour tout entier naturel n, on procède en deux
étapes, puis on conclut.
• Première étape : On vérifie que P0 est vraie.
• Deuxième étape : On suppose que pour un entier naturel n quelconque, la propriété Pn est vraie, et sous
cette hypothèse, on démontre que la proposition Pn+1 est vraie.
• Conclusion : lorsque les deux étapes sont franchies, on conclut que la proposition Pn est vraie pour tout
entier naturel n positif.

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EXERCICES ET PROBLÈMES Exercice4:
Exercice1: Soit ( un ) une suite définie par:
Soit ( un ) la suite définie par : 1
1 u0 = 2 et un+1 = 2 − avec n  IN
( n  IN ) ; un+1 = un + 3 et u0 = 2 un
( n  IN ) ;
2
1) a) Montrer que : un  1 .
1) Calculer u1 et u2 .
2) Montrer que : ( n  IN ) ; un  6 .
b) Etudier la monotonie de la suite ( un ) .

2) Soit ( vn ) une suite tel que : vn = 3 +


1
3) Etudier la monotonie de ( un ) .
un − 1
4) Soit la suite ( vn ) définie sur IN par: vn = un – 6
a) Montrer que la suite ( vn ) est arithmétique dont-
a) Calculer v0 et v1 .
on précisera son premier terme et sa raison.
b) Montrer que ( vn ) est une suite géométrique . b) Exprimer v n puis un en fonction de n.
c) Exprimer v n en fonction de n . c) Déterminer la limite de ( un ) .
d) En déduire un en fonction de n. Exercice5:
5) Exprimer S n et wn en fonction de n : Soit ( un ) la suite réelle définie sur IN par
Sn = v0 + v1 + v2 + .... + vn 1 + un
un+1 = et u0 = 0
wn = u0 + u1 + u2 + .... + un 3 + un2
6) Calculer lim vn ; lim un ; lim Sn et lim wn
n→+ n→+ n→+ n→+ 1) Montrer que : ( n  IN ) ; 0  un  1
Exercice2 :
1 + un
On définit la suite ( un ) par : u0 = 13 et, pour tout 2) a) Montrer que : ( n  IN ) ; un+1 
2
entier naturel n , un+1 = 1 un + 4 . b) Etudier la monotonie de la suite ( un ) .
5 5
1
– la suite ( Sn ) par: pour tout entier naturel n, 3) a) Vérifier que : ( n  IN ) ; 1 − un+1 
2
(1 − un ) .
n
Sn =  uk = u0 + u1 + ... + un
n
1
k =0 b) En déduire que ( n  IN ) ; un    .
 2
1) Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel
c) calculer la limite de la suite ( un ) .
n, un = 1 + 12n . En déduire la limite de ( un ) . Exercice6:
5
On considère la suite réelle ( un ) définie sur IN par :
2) a. Déterminer la monotonie de la suite ( Sn ) .
un
b. Calculer Sn en fonction de n. un+1 = et u0 = 1
2 + un
c. Déterminer la limite de la suite ( Sn ) .
1) a- Montrer que : ( n  IN ) ; un  0 .
Exercice3:
− un (1 + un )
Soient ( un ) et ( vn ) deux suites tel que: b- Montrer que: ( n  IN ) ; un+1 − un =
2 + un
un u +1
( n  IN ) ;un+1 = / u0 = 1 et vn = n c- Etudier la monotonie de la suite ( un ) .
1 + 2un un
2) Soit ( vn ) la suite réelle définie par : vn =
un
1) Calculer u1 et v0 . .
1 + un
2) Montrer que ( vn ) est une suite arithmétique de
a- Montrer que ( vn ) est une suite géométrique
raison 2 .
3) Exprimer v n en fonction de n . de raison 1 .
2
4) En déduire l’expression de un en fonction de n. b- Exprimer v n puis un en fonction de n.
5) Exprimer Sn en fonction n: Sn = v0 + v1 + ... + vn . c- Calculer la limite de la suite ( un ) .
6) En déduire la valeur de S : S = v0 + v1 + ... + v99 .
7) Calculer lim vn ; lim un et lim Sn .
n→+ n→+ n→+

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Primitives d’une fonction
1) Définition. EXERCICES ET PROBLÈMES
Définition : Soit f une fonction définie sur un intervalle I. Exercice 1:
On appelle fonction primitive, ou primitive de f sur I, toute
fonction F définie et dérivable sur I telle que :
Déterminer l’ensemble des primitives de chacune des
( x  I ) ; F ’( x ) = f( x )
fonctions suivantes sur l’intervalle I.
1) f : x  x3 – 2x2 + 3x – 5 sur I=IR.
2) Propriétés. 3
2) f : x  2 sur I=[1 ; +[.
Propriété1 : Toute fonction continue (dérivable) sur x
un intervalle I admet une primitive sur I. 2
3) f : x  sur I= [1 ; +[.
x
Propriété2: Soit F une primitive de f sur un intervalle I. 1
▪ L’ensemble des primitives de f sur l’intervalle I 4) f : x  sur I= ]0 ; +[.

est l’ensemble des fonctions définies sur I par:
5) g : x  3x2  (x3 – 1)2 sur I= IR.
x F ( x ) + k avec k  IR .
▪ En particulier, si a  I et b  IR , alors il existe 6) h : x  22x 3 sur I= [4 ; +[.
une unique primitive de f sur I telle que: f (a ) = b. (x – 3)
x
7) g : x  sur I=IR.
Propriété3: Soit F une primitive de f sur un intervalle x² + 1
I alors G est une autre primitive de f sur l’ intervalle 8) f : x 
3x
sur I=IR.
I si et seulement si : G( x ) = F( x ) + k, où k  IR. x² + 4
9) f : x tan2 ( x ) sur I= IR .
3) Propriétés de calculs sur les primitives.
10) f : x x (2 x − 1)
2
sur I= IR .
Primitives des fonctions usuelles
f ( x) F ( x) Exercice2:
x3 −3 x2 + 7
k k.x + c Soit f : x définie sur I =  3,+  . .
( x −2)
2
n+1
x
xn +c
n+1 1) Déterminer a , b et c de façon que :
r +1 c
xr / ( r  − 0; −1 )
x f ( x) = a x + b +
+c
( x − 2)
2
r +1
1 2) Calculer les primitives de f sur I =  3,+  .
2 x +c 3) En déduire la primitive F de f sachant que
x
sin x − cos x + c F ( 3) =
11
.
cos x sin x + c 2
Exercice3:
1 + tan x 2
tan x + c
1
1) Déterminer les primitive de x sur
- Soient u et v deux fonctions dérivables sur I. 1 + cos 2 x
- U et V des primitives de u et v sur I
 
f ( x) F ( x) l’intervalle  0 ;  .
 4
u( x ) + v( x ) U ( x) + V ( x) + c 2) Déterminer la primitive F de f : x x 3 ( x 4 − 1)
 .u( x )  .U ( x ) + c tel que F ( 0 ) = −1 .
1 2 3) Déterminer a , b et c de façon que :
u ' u u +c
2 F ( x ) = (ax ² + bx + c ) 3 − 2 x soit une primitive
u '( x ) de la fonction f : x x 3 − 2x .
n. n u( x ) + c
n u( x )

u ' ur / ( r  − 0; −1 )


ur +1
+c
r +1 Every one thinks of changing the world , but no one
thinks of changing himself.
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Fonction logarithme
I) Fonction logarithme népérien.
Activité : Conséquences
1
1) Montrer que la fonction x admet une primitive sur l’intervalle 0 ;+  . La fonction ln est définie,
x continue et dérivable sur
sur 0 ;+  qui s’annule en 1 (c’est-à-dire 
1 0; +  , et pour tout réel
Définition: La primitive de la fonction x
x strictement positif on a :
ln(1) = 0 ), est appelée la fonction logarithme népérien, cette fonction est notée ln. 1
ln ( x ) = , de plus.
2) En déduire que la fonction ln est continue et dérivable sur I = 0 ; +  , et que ln x
est strictement croissante sur I . Propriétés algébriques
3) Etudier le signe de la fonction ln sur 0 ;+  . Pour tous réels a et b
strictement positifs, on a :
4) Montrer qu’il existe un, et un seul, nombre e de l’intervalle 2,72 ; 2,73 tel que ▪ ln ( ab ) = ln a + ln b
ln ( e ) = 1
. a
▪ ln   = ln a − ln b
5) Soit f une fonction définie sur 0 ;+  par: f ( x ) = ln(kx ) − ln( x ) et k  0 . b
a- Montrer que f ' est nulle, puis en déduire la monotonie de f. 1
▪ ln   = − ln a
b- Donner f (1) , puis en déduire que ln(kx) = ln(k ) + ln( x) . a
▪ ln ( e ) = 1
c- En déduire que pour tout couple (a; b) de réels strictement positifs et pour
▪ ln ( a ) = n ln a ( n  )
n
a 1
tout relatif n on a : ln ( ab ) = ln a + ln b ; ln   = ln a − ln b ; ln   = − ln a ;
b a
ln ( a n ) = n.ln a et ln ( e ) = n .
n ( )
▪ ln a = ln a
1
2
▪ ln ( e ) = n (n )
n
6) On admet que xlim ln x = + . En déduire que lim+ ln x = − puis interpréter
→+ x →0
Equations et inéquations
graphiquement le résultat. Pour tous réels x et y
ln x
7) Calculer lim et donner l’équation de la tangente de (Cln ) au point A(1; 0) strictement positifs, on a :
x →1 x −1 ▪ ln x = ln y  x = y
ln ( 1 + x )
puis en déduire lim . ▪ ln x  ln y  x  y
x →0 x
▪ ln x  0  0  x  1
8) Considérons la fonction g définie sur 1;+  par g( x ) = 2 x − ln( x ) .
▪ ln x  0  x  1
a) Montrer que la fonction g est croissante sur 1;+  . Limites .
b) Montrer que la fonction g est minorée par 2, et en déduire que • lim ln x = +
x →+
ln x 2
(x  1); 0   . ln x
x x • lim =0
x →+x
ln x • lim+ ln x = −
c) Calculer xlim
→+
et interpréter graphiquement le résultat, puis calculer x→0
x
• lim+ x ln x = 0
lim x ln x . x→0
x → 0+
ln x
9) Etudier la concavité de ln, puis tracer (Cln ) dans un repère orthonormé. • lim =1
x →1 x −1
10) Soit u une fonction dérivable et strictement positive sur un intervalle I de IR. ln ( 1 + x )
• lim =1
ln ( u( x ) ) est dérivable sur I et que ( ln ( u( x ) ) ) ' =
u '( x ) x→0
Montrer que x . x
u( x )

Corollaire :Si u est une fonction dérivable sur I telle que u( x )  0 pour tout réel x de I, alors la fonction
u( x )
f :x admet des primitives de la forme : x ln u( x ) + c où c est une constante réelle.
u( x )

II) Logarithme décimal.


ln x
Définition : La fonction logarithme décimal, noté log, est la fonction définie sur 0; +  par : log( x ) = .
ln10
III) Logarithme de base a avec a  0 ;1  1 ; +  .

ln x
Définition : La fonction logarithme de base a, noté log a , est la fonction définie sur 0; +  par : log a ( x ) = .
ln a
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EXERCICES ET PROBLÈMES 3) a) Déterminer l’intersection de (∆):y = x et (C f ) .
b) Tracer (C f ) et (∆).
Exercice 1:
Simplifier les expressions suivantes. 4) a) Montrer que f admet une fonction réciproque g
définie sur J =  0, + .
( )
A = ln 3 − 3 + ln 3 + 3 ( ) B = ln e3 − ln
2
e
+ ln 2
b) Tracer la courbe (C f ) dans le repère (O, i , j ) .
1
C = 3ln 2 + ln 9 − 2 ln(2 6) 5) On considère la suite ( un ) définie par :
2
Exercice 2: u0 = 0 et un+1 = g(un ) pour tout n de IN.
Résolvez dans IR les équations suivantes. a) Montrer que pour tout n de IN on a : 0  un  e .
1) ln x + ln(3x + 2) = ln(2 x + 3) b) Montrer que la suite ( un ) est décroissante.
2) ln( x − 3) + ln( x + 1) = ln( x + 7) c) En déduire que ( un ) est convergente et trouver sa
limite.
3) 4 ( ln x ) − 4ln x − 3 = 0
2
Exercice 8:
Exercice 3: Partie1 : Soit g la fonction définie sur −1; +  par :
Résolvez dans IR les inéquations suivantes.
2x
1) ln ( 3 − x ) − ln ( x + 1)  0 g ( x) = − ln ( 1 + x )
x +1
2) 4 ( ln x ) − 4ln x − 3  0 1) Dresser le tableau de variation de g.
2
2) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet dans
Exercice 4: l’intervalle −1; +  deux solutions 0 et α et vérifier
Déterminer le domaine de définition de la fonction f. que 3,8 < α < 4.
1) f ( x ) = ( ln( x ) − 2) 4 − x 3) En déduire le signe de g( x ) pour tout x  −1, +
2) f ( x) = 1 − ln x 4) Montrer que pour tout x de −1; +  , on a:
3) f ( x) =
2x g( x )  1
1 − ln x Partie2 : Soit f la fonction définie sur  0, + par :
Exercice 5:
ln ( 1 + x )
Calculez les limites suivantes. f ( x) = si x  0 et f ( 0 ) = 0 .
ln (1 + 3 x ) ln ( x + 3) x
A = lim B = lim On désigne par (C f ) la courbe représentative de f
x →0 x x →+ x
1  ln ( x 2 + 4 x ) dans un repère orthonormé (O, i , j ) du plan.
C = lim x ln  + 1 D = lim
x →+
x  x →+ x 1) Montrer que f est continue sur  0, + .
E = lim+ x ln(1 +
1
) F = lim
( x + 2 ) ln x 2) Etudier la dérivabilité de f à droite en 0.
x →0 x2 x →1x2 −1 g ( x)
 2  2 3) Montrer que (x  0); f ' ( x ) = .
G = lim+ x + 1 −  ln x H = lim x + 1 −  ln x 2x x
x →0  x x →+
 x 4) Dresser le tableau de variation de f
Exercice 6:
2 
Démontrer que la fonction f est dérivable sur 0; +  et 5) vérifier que : f ( ) = .
1+
explicitez f '( x).
6) Tracer la courbe (C f ) dans le repère (O, i , j ) .
1) f ( x ) = x 2 ( 2ln x − 1) 2) f ( x ) = ln 1 + 4 x + x 2 Exercice 8:
x 2 ln x ln(1 + x 2 ) Déterminer une primitive F de la fonction f sur I.
3) f ( x) = 4) f ( x) =
1+ x x 3  1 
1) f ( x ) = ; I =  − ; +  .
Exercice 7: 2x + 1  2 
la fonction f définie sur 1, + par : f ( x ) = x ln x . 2) f ( x) =
4x − 2
; I = IR .
x − x +1
2

On désigne par (C f ) sa courbe représentative dans un 1


3) f ( x) = ; I = 1; + 
repère orthonormé (O, i , j ) du plan. x ln x
ln x
4) f ( x) = ; I = 0; + 
1) Montrer que f est continue sur I = 1; + . x
2) a) Etudier la dérivabilité de f à droite en 1. et  
Interpréter géométriquement le résultat trouvé. 5) f ( x ) = tan x ; I =  0; 
 2
b) Dresser le tableau de variation de f.
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Exercice 9: b) En déduire lim f ( x ) . et interpréter le résultat
x →+
Partie A: Soit g une fonction définie sur 0;+  par : trouvé géométriquement.
g ( x ) = x 3 − x − 2ln( x ) + 1 4) a) Démontrer que ( x  0 ) ; f '( x ) = g( x2 ) .
x
1) Montrer que pour tout x de 0;+  on a : b) En déduire les variations de f.
( x − 1)(3 x + 3 x + 2)
2
g '( x ) =
5) Construire (C f ) dans un repère orthonormé.
x
2) Etudier les variations de la fonction g puis Exercice 11:
déterminer le signe de g(x). Partie A: Soit g la fonction définie sur 0;+  par :
Partie B: Soit f une fonction définie sur 0;+ 
g ( x ) = x + ( x − 2)ln x
1 ln x
par : f ( x) = x + + 2 , et (C f ) désigne
x x  x −1
la représentation graphique de la fonction f dans a) Montrer que : ( x  0 ) ; g '( x ) = 2   ln x
 x 
un repère orthonormal (O, i , j ) . (unité 2 cm)
b) Etudier les variations de g. Puis en déduire que
1) Calculer lim f ( x )
x →+
la fonction g est strictement positive.
2) Calculer lim+ f ( x ) , et interpréter graphiquement.
x →0 Partie B: Soit f la fonction définie sur 0;+  par :
3) Montrer que : ( x  0 ) ; f '( x ) = g( x3 ) , puis
x f ( x ) = 1 + x ln x − (ln x )2 et (C f ) désigne
donner le tableau de variation de f.
la représentation graphique de la fonction f dans
4) Vérifier que la droite (∆) d'équation y = x est
asymptote oblique à (C f ) en + . un repère orthonormal (O, i , j ) . (unité 2 cm)
5) Soit h la fonction définie sur 0;+  par :
1) Calculer lim+ f ( x ) , et interpréter géométriquement
h( x ) = x + ln x x →0

a) Montrer que l'équation h(x) = 0 admet une le résultat trouvé.


solution unique  sur l'intervalle  12 ;1 . Et 2) Montrer que (C f ) admet une branche parabolique
vérifier que e –  =  . dirigée vers l’axe des ordonnées.
b) Etudier la position relative de (C f ) et (∆) . 3) a) Vérifier que ( x  0 ) ; f '( x ) = g( x ) , et
x
6) Construire (C f ) et (∆) dans le repère (O, i , j ) étudier les variations de f.
Exercice 10: b) En déduire que f admet une fonction réciproque
Partie A : Etude d'une fonction auxiliaire. f −1
définie sur un intervalle J que l’on précisera.
g est la fonction définie sur  0;+ par :
4) a- Ecrire une équation cartésienne de la tangente (T)
( )
2
g ( x) =
2x
− ln 1 + x 2 à la courbe (C f ) au point d’abscisse 1.
x2 + 1
1) Démontrer que l'équation g(x)=0 admet une b- Etudier le sens de variation de la fonction h
solution unique  sur l'intervalle 1;+ . définie sur 0;+  par : h(x) = x –1– lnx.
2) Préciser le signe de g(x) sur l'intervalle  0; + En déduire le signe de h(x).
Partie B : Etude d'une fonction. c- Montrer que f ( x ) – x = ( ln x – 1) .h( x ) et en déduire
f est la fonction définie sur I =  0; + par :
la position de la courbe (C f ) par rapport à (T).
ln(1 + x 2 )
f ( x) = si x  0 et f (0) = 0 5) Tracer les courbes (C f ) et (C f −1 ) dans (O, i , j ) .
x
1) Montrer que f est continue à droite en 0.
2) Calculer lim f ( x ) ,et interpréter géométriquement
x → 0+ x
le résultat trouvé.
3) a) Vérifier que:
2ln x 1  1  De la même façon que personne n'est capable d'expliquer
( x  0) ; f ( x ) = + ln  1 + 2  pourquoi les étoiles sont belles, c'est difficile d'exprimer la
x x  x  beauté des mathématiques Yoko Ogawa

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Fonction exponentielle
I) Fonction exponentielle népérienne.
Activité : Conséquences
1) Montrer que la fonction ln admet une fonction réciproque définie sur IR. La fonction exp est définie,
Définition: La fonction réciproque de la fonction ln est une fonction définie continue et dérivable sur IR, et
sur IR est appelée la fonction exponentielle népérienne ou naturelle et se pour tout réel on a :
note exp . donc exp( x) = y  x = ln y avec x  IR et y  0 exp( x ) = e x et ex ' = ex . ( )
2) Calculer exp(0) et exp(1) . ..e  2,7182818284 59045235 ▪ Le nombre e est un nombre
irrationnel tel que:
3) déduire que la fonction exp est continue , dérivable et strictement
croissante sur IR. ▪ Si u est dérivable sur I,
4) Etudier le signe de la fonction exp sur IR. alors la fonction x e u( x )
5) En déduire que pour tout couple (a; b) de réels on a : est dérivable sur I et on a :
exp a 1 ( eu( x ) ) ' = u( x)eu( x ) .
o exp ( a + b ) = exp(a )  exp(b) ; exp ( a − b ) = et exp ( −a ) =
exp b exp a Propriétés algébriques
Pour tous réels a et b , on a :
6) Tracer la courbe de la fonction exp dans un repère orthonormé (O, i , j ) . ▪ ea  eb = ea + b
exp x
7) En déduire les limites suivantes : xlim exp( x ); lim exp( x ) et lim . ea 1
→+ x →− x →+ x ▪ = ea−b et a
= e−a
eb e
8) Déterminer exp'( x) et ( exp(u( x ))) ' tel que u une fonction dérivable .
(e ) (n )
n
▪ a
= e na
exp( x ) − 1
9) Calculer lim
x →0
et donner l’équation de la tangente de (Cexp ) au ▪ e ln b
=b avec b>0
x
Equations et inéquations
point B(0;1) .
Pour tous réels x et y , on a :
10) Montrer que ( r  Q ) :exp(r ) = e r .
▪ ex  0
▪ ex = e y  x = y
Définition :
▪ ex  e y  x  y
On appelle fonction  x = ln y
exponentielle, la ▪ ex = y  
y  0
fonction réciproque Limites ( n  IN  )
de la fonction • lim e x = + • lim e x = 0
x →+ x →−
logarithme népérien. x
e ex
L’image d’un réel x • lim = + • lim = +
x →+ x x →+ x n
par la fonction • lim xe x = 0 • lim x n e x = 0
x →− x →−
exponentielle
e −1 x
est notée e x • lim =1
x→0 x

Corollaire :Si u est une fonction dérivable sur I, alors


la fonction x u( x )e u( x ) admet des primitives de la
forme : x e u( x ) + c où c est une constante réelle.

II) Fonction exponentielle de base a avec a  0 ;1  1 ; +  .

Définition: La fonction réciproque de la fonction log a est une fonction définie sur IR est appelée la fonction
exponentielle de base a et se note expa tel que : expa ( x) = a x = e x ln a .

Dérivée de la fonction x ax : ( x  IR) ;expa'( x) = (a x )' = (e x ln a )' = (ln a).e x ln a = (ln a).a x

logb ( x )
Remarques : expe ( x ) = e x ; loge ( x ) = ln x ; loga (a ) = 1 ; loga ( x ) = (changement de base )
logb (a )

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EXERCICES ET PROBLÈMES Exercice 7 :
Soit la fonction f définie pour tout nombre réel x par:
Exercice 1: f ( x ) = (2 x 2 − 7 x + 5) e x
1) Simplifier les expressions suivantes. 1) Déterminer la dérivée seconde de la fonction f.
A = (e x + e − x ) 2 − (e x − e − x ) 2 2) Vérifier que :
B = (e x − e− x ) 2 (e 2 x + e x + 1) ( x  IR) ; f ( x ) = 4e x + 2 f '( x ) − f "( x )
2) Montre que pour tout x de IR on a : 3) Déterminer une primitive de la fonction f.
e− x − 1 1 − e x Exercice 8:
• −x = Soit la fonction f définie pour tout nombre réel x par:
e + 1 ex + 1
4
1 e− x f ( x ) = x + x , On désigne par (C f ) sa courbe
• x = −x 1+ e
e +1 e +1
représentative dans un repère orthonormé (O, i , j ) .
Exercice 2:
Résoudre dans IR les équations suivantes. 1) Déterminer lim f ( x ) et lim f ( x ) .
x →+ x →−
1) e2 x + e x − 2 = 0 2
 1−e x 
2) e2 x+1 + e x+1 − 2e = 0 2) a) Montrer que: ( x  IR ) ; f '( x ) =  x 
3) e x − 2e− x + 1 = 0  1+ e 
Exercice 3: b) Dresser le tableau de variation de f sur IR.
Résolvez dans IR les inéquations suivantes. c) En déduire que I(0; 2) est un point d’inflexion.
1) e2 x + e x − 2  0 3) Calculer lim f ( x ) − x et interpréter
x →+
e −1
x

2) e2 x + 2e x − 3  0 3) x 0 graphiquement le résultat trouvé.


e −2 4) Montrer que la droite ( D ) d’équation y = x + 4 est
Exercice 4: calculer les limites suivantes.
une asymptote oblique à (C f ) au voisinage de −
e2 x − 1 2e x
A = lim B = lim 2 5) Etudier la position relative de (C f ) et ( D ) .
x →0 x x →+ x + x

C = lim ln x.e− x D = lim x 2 − e x 6) Montrer que l’équation f ( x ) = 0 admet une


x →+ x →+
solution unique α dans IR , et que −4    −3.
E = lim ( x 2 − x)e x F = lim ( 2 − x ) e− x
x →− x →+
7) En déduire que : e = −1 − 4 .
1
e x + x2 
G = lim x(e − 1) x
H = lim
x →+ x →+ x + 1 8) Tracer la courbe (C f ) dans le repère (O, i , j ) .
Exercice 5: Exercice 9:
Démontrer que la fonction f est dérivable sur IR, Soit f la fonction définie sur IR par:
puis calculer f '( x) dans chacun des cas suivants.
( )
2
f ( x) = e− x − 1
1) f ( x) = x.e x
2) f ( x) = e − x .ln x On désigne par (C f ) sa courbe représentative dans
x
e
3) f ( x) = 4) f ( x) = ln(e x + e − x ) un repère orthonormé (O, i , j ) . (unité: 2cm)
1 + e2 x
Exercice 6 : 1) Calculer lim f ( x ) , et interpréter graphiquement
x →+
Déterminer une primitive F de la fonction f sur I. le résultat.
1) f ( x ) = e − x +1 ; I = IR . 2) Montrer que l’axe des ordonnées est une direction
1 asymptotique de (C f ) au voisinage de − .
2) f ( x) = ;
−x
I = IR .
e +1 3) a) Montrer que :
( x  IR ) ; f '( x ) = 2e − x ( 1 − e −2 x )
x
e
3) f ( x) = ; I = IR
e2 x + 1 b) Dresser le tableau de variation de f.
ex
4) f ( x) = x ; I = IR 4) Montrer que (C f ) admet un point d’inflexion .
(e + 1)2
1
5) Soit g la restriction de la fonction f sur  0;+
e x
a)Montrer que g admet une fonction réciproque g −1
5) f ( x) = ; I = IR
x2
e2 x + e x − 1
b) Montrer que: ( x  0 ) : g −1 ( x ) = − ln 1 − x ( )
6) f ( x) = ; I = IR 6) Tracer (C f ) et (C g −1 ) dans le même repère.
ex − 1
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Exercice 10 : (Sujet 2019 Rattrapage) b) En déduire que pour tout x de  2;4 : f ( x )  x .
Première partie: Soit f la fonction définie sur IR par: 3) On considère la suite ( un ) définie par :
 x − 2  x −4 u0 = 3 et un+1 = f (un ) pour tout n de IN.
f ( x) = 2 + 8  e
 x  a) Montrer que pour tout n de IN on a: 2  un  4 .
On désigne par (C f ) sa courbe représentative dans b) Déterminer la monotonie de la suite ( un ) , puis
un repère orthonormé (O, i , j ) . (L’unité: 1cm) en déduire quelle est convergente.
1) a) Vérifier que lim f ( x ) = 2 , et interpréter c) Calculer la limite de ( un ) .
x →−
Exercice 11 :
graphiquement le résultat.
b) Vérifier que lim f ( x ) = + , et interpréter Partie A : On considère la fonction g définie par :
g( x ) = 1 − ( 1 + x ) e x
x →0

graphiquement le résultat.
2) a) Calculer lim f ( x ) . 1) Dresser le tableau de variation de g.
x →+
2) Calculer g(0). Puis en déduire le signe de g(x).
b) Montrer que l’axe des ordonnées est une direction Partie B : Soit f la fonction définie sur IR par :
asymptotique de (C f ) au voisinage de + . f ( x ) = x(1 − e x ) . On désigne par (C f ) sa courbe
3) a) Montrer que pour tout x de IR on a:
représentative dans un repère orthonormé (O, i , j ) .
8( x − 2)( x 2 − 2 x + 4)e x − 4
f '( x ) =
x3
1) Calculer lim f ( x ) et lim f ( x ) .
b) Vérifier que ( x  IR ) ; x 2 − 2 x + 4  0 x →+ x →−

c) Montrer que f est strictement décroissante sur 2) Montrer que la droite ( D ) : y = x est une
l’intervalle 0; 2 , et strictement croissante sur asymptote oblique à (C f ) au voisinage de − .

les intervalles −;0 et  2; + . Et préciser la position relative de ( D ) et (C f ) .


d) Dresser le tableau de variation de f sur IR . 3) Montrer que (C f ) admet au voisinage de +

4) Tracer (C f ) dans le repère (O, i , j ) . une branche parabolique de direction


1 x−4 asymptotique l’axe des ordonnées.
5) a) Vérifier que la fonction H : x e est une
x 4) a) Montrer que pour tout réel x, on a: f ( x ) = g( x )
x − 1 x−4 b) Dresser le tableau de variation de f.
primitive de la fonction h : x e sur
x2 5) Montrer que (C f ) admet un point d’inflexion I
l’intervalle  2;4 .
dont on déterminera ses coordonnées.
b) Vérifier que
( x − 1) x − 4 6) Construire ( D ) et (C f ) .
( x  IR ) ; f ( x ) = 2 + 8e
 x −4
− 32
x2
e Partie C :
On considère la suite ( un ) définie par :

4
c) Calculer l’intégrale e x − 4 dx .
2 u0 = −1 et un+1 = f (un ) pour tout n de IN.
d) Calculer en cm 2 l’aire du domaine plan limité
a) Montrer que pour tout n de IN on a: −1  un  0
par (C f ) et l’axe des abscisse et les droites
b) Déterminer la monotonie de la suite ( un ) , puis
d’équations x = 2 et x = 4.
Deuxième partie : en déduire quelle est convergente.
1) Soit g la fonction définie sur  2;4 par: c) Calculer la limite de la suite ( un ) .
g( x ) = 8 ( x − 2 ) e x − 4 − x 2
a) Calculer g( 4).
b) Vérifier que pour tout x de  2;4 ,
g( x ) = −( x − 4)2 e x −4 + x 2 ( e x −4 − 1)
c) Vérifier que pour tout x de  2;4 :e x−4 − 1  0
puis en déduire que pour tout x de  2;4 : g( x )  0.
2) a) Vérifier que pour tout x de  2;4 :
 x−2
f ( x ) − x =  2  g( x )
 x 

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Calcul intégral

I) Intégrale d’une fonction sur un segment.


Définition : Soit f une fonction continue sur un intervalle [a ;b] et F une primitive de f sur [a ;b] .


b
Le nombre F (b) − F (a) est appelé intégrale de a à b de f , on le note f ( x )dx .
a

Notation: Par commodité, le nombre F (b) − F (a) s’écrit aussi  F ( x )a . C’est-à-dire: a f ( x )dx =  F ( x )a = F (b) − F (a )
b b b

  f ( x )dx = −  f ( x )dx
a b a
Conséquences : f ( x )dx = 0 et
a a b

Propriété1 : Soit f une fonction définie et continue sur un intervalle I, alors quel que soit l’élément a de I,


x
La fonction x f (t )dt est la primitive de f sur I qui s’annule en a.
a

II) Propriétés de l’intégrale.


Si f et g sont deux fonctions définies et continues sur un intervalle I, et a, b et c trois réels de I. et soit k  IR .

a  f ( x) + g( x) dx = a f ( x )dx +  g( x )dx et  k . f ( x )dx = k . f ( x )dx


b b b b b
▪ Linéarité de l’intégrale:
a a a

 f ( x )dx =  f ( x )dx +  f ( x )dx


b c b
▪ Additivité ou relation de Chasles :
a a c


b
▪ Positivité de l’intégrale : Si f(x)  0 sur I et si a  b , alors f ( x )dx  0
a

 f ( x )dx   g( x )dx .
b b
▪ Intégrale et ordre : Si f(x)  g(x) sur I et si a  b , alors
a a


b
▪ Inégalité de la moyenne: Si m f(x)  M sur I et si a  b , alors : m(b − a )  f ( x )dx  M (b − a ) .
a
▪ Valeur moyenne d’une fonction :
1
Si a  b alors le nombre  = 
b
f ( x )dx est appelé valeur
b−a a

moyenne de f sur l’intervalle  a; b .


Remarques :
• La valeur moyenne de f est comprise entre m et M .
• Si le plan est rapporté à un repère orthonormé et si f(x)  0 sur I,


b
alors  est la hauteur du rectangle de base b − a et d’aire : f ( x )dx
a

III) Techniques de calcul d’une intégrale.


▪ Calcul d’une intégrale à l’aide d’une primitive.
La connaissance des primitives de fonctions usuelles permet de calculer des intégrales. (Tableau page 14)
▪ Intégration par parties: Soient u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I.
Alors (uv )' = u ' v + uv ' , donc uv ' = (uv )'− u ' v . Or une primitive de ( uv )' est uv ,

 u' ( x )  v( x )dx =  u( x )  v( x )a -  u( x )  v' ( x )dx


b b b
d’où a a
(Formule d’intégration par parties)

▪ Décomposition de fractions en éléments simples.


▪ Intégrale - Parité : Soit f une fonction continue sur un intervalle  − a; a  .

 f ( x )dx = −  f ( x )dx 
a a a
Si f est paire, alors Si f est impaire, alors f ( x )dx = 0
−a 0 −a

▪ Intégrale – Périodicité : Soit f une fonction continue et périodique sur IR de période T.


b +T a +T b +T
 f ( x )dx =  f ( x )dx  f ( x )dx = 
b
Alors, quels que soient les réels a et b on a : et f ( x )dx
a +T a a b
▪ Linéarisation des fonction trigonométrique. (Nombres complexes)

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IV) Quelques applications du calcul intégral.
Aires de surfaces planes
Supposons que le plan est muni d’un repère orthogonal .
Soient f et g deux fonctions continues sur un intervalle .
L’aire de la surface délimitée par , et les droites et

Est égale à (unité d’aire).

• Cas particulier : L’aire de la surface délimitée par , l’axe

des abscisses et les droites et est


• unité d’aire =

Volume d’un solide de révolution


Le plan est muni d’un repère orthonormé .
Soit f une fonction continue sur un intervalle .
En faisant pivoter la courbe de f autour de l’axe (Ox),
on engendre un solide de révolution, dont
le volume est (unité de volume)
Remarques 1) Déterminer la fonction correspondante au demi-
1) f ne doit pas être nécessairement positive. cercle de rayon r et de centre l’origine du repère.
2) En intervertissant les rôles de x et de y, on obtient un solide
2) En utilisant les intégrales, en déduire la formule
de révolution engendré par une rotation autour de l’axe (Oy)
de l’aire d’un disque de rayon r.
Dans ce cas, on a : 3) En utilisant les intégrales de révolution, en
déduire la formule du volume d’une sphère de
• unité de volume= rayon r.

EXERCICES ET PROBLÈMES .
EXERCICE1 : Calculez les intégrales suivantes . EXERCICE2 :
I1 =  ( −2 x 2 + 4 x )dx
2
I 2 =  ( x + e x )dx
0 Calculer les intégrales suivantes par la méthode
0 1 d’intégration par parties :

I1 =  x e x dx I 2 =  x ln x .dx
1 e
dx
I3 =  I4 = 
1
2
x cos( x 2 )dx 0 1
0
2x +1 0


3 x − 2x
2
x I 3 =  x sin x dx I 4 =  x ² sin x dx
2
I5 =  I6 = 
2
dx dx 0 0
2 ( x − 1) 2 1 ( x − 4) 2 2
I 5 =  ln t .dt I 6 =  x 1 + x dx
x 1

11 1 0
I 7 =  x | x | dx I 8 =  x 3 + 2 x − 5 dx
1
 
I 7 =  x cos x dx I 8 =  2 x ² cos x dx
-1 0 3
2
0 0
t
I 9 =  t ( t ² + 1) dt I10 = 
1 3 1
dt
(1 + t ² ) I9 = 
x ln x
1
I10 = 
0 0 2 e
dx .dx

0
x+2 1 x²
t
I11 =  I12 =  cos x sin 3 x dx
1
2
dt
I11 =  x ² ln x .dx I12 =  xe 2 x dx
e 1

0
1+ t² 4 1 0

I13 =  cos t .e t dt I14 =  sin t .e t dt


x x
I13 =  2t − 1 dt I14 = 
3 5
x − 2 + x − 4 dt
0 −1 0 0

 e2

I15 = 
e ln x
dt I16 =  4 tan x dt I15 =  ( x 3 + 1) ln( x )dx
1
1 x 0

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EXERCICE3 : 2) Déterminer lim S ( ) .
→+
On Considère les deux intégrales :
 
EXERCICE7 :
Soit f la fonction définie sur  0;+ par
1 1
I =4 dx et J= 4 dx
0 cos ² x 0 cos3 x
2(1 − ln x )
1) Calculer I . f ( x) = x + 3 + et (C f ) sa courbe
sin x x
2) Considérons f ( x ) = et f définie sur  0 ;   .
cos3 x  4 représentative dans un repère orthonormé (O, i , j ) .
 
3 2 1) a) Montrer que la droite ( D) : y = x + 3 est
a) Monter que f ' ( x ) = − .
4
cos x cos ² x une asymptote à la courbe (C f ) .
b) Déterminer une relation entre I et J . b) Etudier la position de (C f ) et ( D ) .
c) En déduire le calcul de J . 2) Déterminer l’aire S ( ) de la surface comprise entre
EXERCICE4 :
la courbe (C f ) , la droite ( D ) et les droites
Considérons les intégrales suivantes :
d’équations x = 1 et x =  avec   1 .
I=
1 dx ; J =  1 x ² dx et K =  1 x ² + 2 dx
0
x² + 2 0
x² + 2 0

EXERCICE8 :
1) Soit la fonction f définie sur  0 ;1 par 2x +1
Soit f une fonction définie par : f ( x ) =
( )
f ( x ) = ln x + x ² + 2 . ( x − 2)3
.

a- Calculer la dérivée de f . 1) Déterminer D f


b- Calculer la valeur de I . 2) Déterminer les réels a et b tel que :
a- Vérifier que J + 2 I = K .
( )
2) a b
x  D f : f ( x ) = +
b- Monter que K = 3−J ( x − 2) ( x − 2)3
2


1
c- En déduire les valeurs de J et de K . 3) Calculer f ( x ) dx .
−1
EXERCICE5 :
EXERCICE9 :
1
Pour tout réel positif a, on définit I (a ) =  ln 2x dx .
a
Soit f : x .
e (1 − x )
x
1 x
1) Etudier les variations de f . 1) A l’aide d’une intégration par parties, montrer que
  1 2 ln(a ) − 1
2) En déduire que :  x   0 ;   : 1  f ( x )  . I (a ) = +1.
a2
  2  e
2) En déduire la limite de I (a ) quand a tend vers + .
  1 x² 1
3) a) Vérifier que :  x   0;   : 1 + x + = 3) On définit maintenant J (a ) =  ln(
a x)
dx .
  2  1− x 1− x 2 1 x +1
b) Montrer que : 4) Vérifier que : ( x  1) : x 2
 x 2 + 1  2 x 2 , puis
1
1+ x 1 1
dx
0 e x
2
dx + 02
x ² f ( x )dx = 02 e x (1 − x ) montrer que 1 I (a )  J (a )  I (a ) .
2
1
1+ x EXERCICE9 :
c) Calculer : 
0
2
ex
dx .
a- Vérifier que pour tout réel x on a :
1
1 1
d) Montrer que :   2 x ² f ( x ) dx  . 1 ex ex
24 0
12 e = 1 − − .
(e x + 1)2 e x + 1 (e x + 1)2
EXERCICE6 :
f une fonction définie sur IR par : f ( x ) = ( x + 1)e
dx
b- En déduire la valeur de J = 
−x 1
.
0 ( e + 1)2 x
et (C f ) sa courbe représentative dans un repère
c- A l’aide d’une intégration par parties , calculer
orthonormé (O, i , j ) (unité :4 cm). x ex
l’intégrale suivant K = 
1

1) Déterminer l’aire S ( ) , de la surface délimité par dx


0 ( e x + 1)3

la courbe (C f ) ,l’axe des abscisses et les droites


d’équations x = 0 et x =  (avec   0 ).

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Equations différentielles linéaires
I) Equation Différentielle Linéaire du 1er ordre : y ' = ay avec a  IR
Définitions :
1 - L’équation suivante : ( E ) : y ' = ay + b ou a et b deux constante, est appelé équation différentielle linéaire
à coefficients constants d’ordre un, ou y est la fonction inconnue.
2 - On appelle solution de l’équation différentielle ( E ) , toute fonction f qui vérifie ( E ) .
b
Propriétés : - Les solutions de ( E ) sont les fonctions x ke ax − où k est un réel.
a
- Quel que soit le couple ( x0 ; y0 ) de réels, équation différentielle ( E ) admet une unique solution
f qui vérifie f ( x0 ) = y0

II) Equation Différentielle Linéaire du 2nd ordre : y ''+ ay '+ b = 0 avec (a; b) IR2

Définition :
L'équation r 2 + a.r + b = 0 , s'appelle l'équation caractéristique de l'équation différentielle ( E ) : y ''+ ay '+ b = 0

Exemple :
L’équation caractéristique de y ''+ 8 y '+ 3 = 0 est r 2 + a.r + b = 0
Résolution d’une équation ( E ) : Soit  le discriminant de l’équation caractéristique.

 L’équation caractéristique admet Les solutions de ( E ) sont les fonctions

0 Deux solutions réelles r1 et r2 y:x


r x
ae 1 + be 2
r x
ou (a, b) IR2
=0 Une seule solution réelle r y:x (ax + b)e rx ou (a, b) IR
2

Deux solutions complexes conjuguées


e px ( a cos(qx ) + b sin(qx ) )
2
0 y:x ou (a, b) IR
r1 = p + iq et r2 = p − iq
Rappel : Les solutions de l’équation différentielle y ''+ 2 y = 0 ,
a cos(x ) + b sin(x ) ou (a , b) IR .
2
sont les fonctions y : x
…………………………………………………………………………………………………………………………………………

EXERCICES ET PROBLÈMES 2.Déterminer la solution f de ( E2 ) , qui vérifie les


deux conditions f (0) = 1 et f '(0) = 0 .
Exercice1:
Soit ( E ) l'équation différentielle: y ' = 3 y + 1 . Exercice4 :
Soit ( E3 ) l'équation différentielle : y − 4 y + 4 y = 0
1.Résous l'équation ( E ) .
2.Déterminer la solution f de ( E ) qui prend la valeur 6 en 0 1.Résous l'équation ( E3 ) .
Exercice2: 2.Déterminer la solution f de ( E3 ) , qui vérifie les deux
Soit ( E1 ) l'équation différentielle : y ''+ 16 y = 0 f (0) = 4 1
conditions et f '  = e .
1.Résous l'équation ( E1 ) .  2
3.Calculer l’intégrale I =  f ( x )dx .
1
2.Déterminer la solution f de ( E1 ) , telle que:
0

f   = −2 et f ' (  ) = 8 .
Exercice5 :
 4 Soit ( E4 ) l'équation différentielle: y − 4 y + 13 y = 0 .
   1.Résous l'équation ( E4 ) .
3.Montrez que, ( x  IR ) : f ( x ) = 2 2 cos  4 x −  .
 4  2.Déterminer la solution f de ( E4 ) , qui vérifie les
Exercice3 : deux conditions f (0) = 0 et f '(0) = 6 .
Soit ( E2 ) l'équation : y + y − 2 y = 0 .
3.En déduire l’intégrale I =  f ( x )dx .
1

0
1.Résous l'équation ( E2 ) .

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Nombres complexes
Les nombres complexes prennent naissance au XVIème siècle lorsqu’un italien Gerolamo
Cardano (1501 ; 1576), ci-contre, au nom francisé de Jérôme Cardan, introduit -15 pour résoudre
des équations du troisième degré.
En 1572, un autre italien, Rafaele Bombelli (1526 ; 1573) publie "Algebra, parte maggiore
dell’aritmetica, divisa in tre libri" dans lequel il présente des nombres de la forme a + b -1 et
poursuit les travaux de Cardan sur la recherche de solutions non réelles pour des équations du
troisième degré.
A cette époque, on sait manipuler les racines carrées d’entiers négatifs mais on ne les considère pas
comme des nombres. Lorsqu’une solution d’équation possède une telle racine, elle est dite imaginaire.
La notation i apparaît en 1777 siècle avec Leonhard Euler (1707 ; 1783) qui développe la théorie des nombres complexes
sans encore les considérer comme de « vrais » nombres. Il les qualifie de nombres impossibles ou de nombres imaginaires.
Au XIXe siècle, Gauss puis Hamilton posent les structures de l’ensemble des nombres complexes. Les nombres sans partie
imaginaire sont un cas particulier de ces nouveaux nombres. On les qualifie de « réel » car proche de la vie. Les complexes
sont encore considérés comme une création de l’esprit.

I) Notion de nombre complexe.


1) Définition-Vocabulaire.
Définition : On appelle nombre complexe, tout élément écrit a + ib , dans lequel a et b deux réels et i un élément
vérifiant i 2 = −1 . L’ensemble des nombres complexes est noté .
Vocabulaire :
- L'écriture a + ib d'un nombre complexe z est appelée la forme
algébrique de z .
- Le nombre a s'appelle la partie réelle et le nombre b s'appelle
la partie imaginaire, et on note Re(z) = a et Im( z ) = b .
Remarques :
▪ Si b = 0 alors z est un nombre réel.
▪ Si a = 0 alors z est un nombre imaginaire pur, et on dit que z  iIR .
▪ Dans , on définit une addition et une multiplication qui suivent les mêmes règles de calcul que dans IR.
▪ z = z '  Re( z ) = Re( z ') et Im( z ) = Im( z ')
▪ z = 0  Re( z ) = 0 et Im( z ) = 0 .
▪ est un corps non ordonné.
2) Conjugué d'un nombre complexe.
Définition : Soit un nombre complexe z = a + ib .
On appelle nombre complexe conjugué de z , le nombre, noté z , où z = a − ib .
Propriétés : Soit z = a + ib et z ' deux nombres complexes et n entier naturel non nul.

()  z z
n
1) z = z ; 2) z + z ' = z + z ' ; 3) z  z ' = z  z ' ; 4) z n = z ; 5)   = / z'  0
 z' z'
6) z  z = a 2 + b 2 ; 7) z + z = 2 Re( z ) ; 8) z − z = 2 Im( z ) ; 9) z  iIR  z = − z ; 10) z  IR  z = z

1 z a − ib a b 1
Remarque : Si z = a + ib et z  0 alors = = = − i (forme algébrique de )
z zz a ² + b² a ² + b² a ² + b² z
II) Représentation géométrique d'un nombre complexe.
Définitions : Soient a et b deux réels. Et le plan est rapporté à un repère orthonormé direct (O, u, v ) .
▪ A tout nombre complexe z = a + ib , on associe le point M (a, b) , le nombre complexe z = a + ib est appelé
affixe du point M. Et le point M est appelé image ponctuelle de z = a + ib , et on note M ( z ) .
▪ L’image vectorielle du nombre z = a + ib est le vecteur w = OM , le nombre z = a + ib est appelé affixe
du vecteur w = OM . (Voir figure 1 p26)

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Propriétés :
M ( z ) et M '( z ') sont deux points du plan et w( z ) un vecteur.
a) Le vecteur MM ' a pour affixe z '− z .
b) Le vecteur OM + OM ' a pour affixe z + z ' .
( figure 1)
c) Le vecteur k w , k réel, a pour affixe k . z .
z + z'
d) Le milieu I du segment  MM ' a pour affixe z I =
2

III)Equations du second degré dans .


Considérons l’équation az + bz + c = 0 , où a, b et c des réels avec a  0 . Et soit  = b2 − 4ac le discriminant.
2

▪ Si   0 : L'équation az 2 + bz + c = 0 a deux solutions complexes conjuguées :


−b −  −b + 
z1 = et z2 = avec  =  2 .
2a 2a
IV) Forme trigonométrique d’un nombre complexe non nul.
Dans tout ce qui reste, le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (O, u, v )
Soit M ( z ) un point du plan avec M différent du point O et z = a + ib .
a b
Alors OM = a + b , cos( u, OM ) = et sin( u, OM ) =
2 2

a 2 + b2 a 2 + b2
Définitions : On appelle module de z = a + ib , noté z le réel a + b .
2 2

▪ On appelle argument de z = a + ib , noté arg( z ) tout réel  tel que:


a b
cos  = et sin  =
a +b
2 2
a + b2
2
( u, OM ) = arg z
▪ Si on pose r = z et arg( z ) =  , alors z = r ( cos + i sin )
et cet écriture est dite écriture trigonométrique de z .
Propriétés des modules Propriétés des arguments
Soient z et z ' deux nombres complexes, et n un entier naturel.
arg ( zz ')  arg ( z ) + arg ( z ' )  2 
▪ z = a 2 + b2 z =0 z = −z = z = −z
arg ( z n )  n arg ( z )  2 
; ;
z z
▪ z z' = z  z' zn = z
n
= / z'  0  z
arg    arg ( z ) − arg ( z ' )  2 
; et
z' z'
 z'
▪ z + z '  z + z ' (Inégalité trigonométrique)
1
arg    − arg ( z )  2 
z
Interprétation géométrique
A( z A ) , B( zB ) , C ( zC )et D( z D ) des points , deux à deux distincts. ()
arg z  − arg ( z )  2 
z −z  arg ( − z )   + arg ( z )  2 
▪ zB − z A = AB et ( AB, AC )  arg  C A   2 
 zB − z A  Si a et b deux réels non nuls
z −z
▪ A , B et C sont alignés si et seulement si C A  IR . a  0  arg ( a )  0  2 
zB − z A
a  0  arg ( a )    2 
z −z
▪ Le triangle ABC est rectangle ssi C A  iIR* . 
zB − z A b  0  arg ( ib )   2 
2
z −z z −z
▪ A , B , C et D sont circulaires si C A  B D  IR . 
zB − z A zC − z D b  0  arg ( ib )  −  2 
2

( cos + i sin ) = ( cos( n ) + i sin( n ) )


n
Pour tout réel  et tout entier n on a : Formule de Moivre

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V) Notation r .e i .
Pour des nombres complexes de module 1 et d’argument x et y on peut démontrer que :
( cos x + i sin x )( cos y + i sin y ) = cos( x + y) + i sin( x + y) , Et par analogie avec la propriété e x
 e y = e x+ y

Le nombre cos x + i sin x est noté e ix , notation compatible avec la formule de Moivre.

Donc tout nombre complexe non nul de module r et d’argument  s’écrit r .e i

Propriétés : Soient  et  deux réels et n un entier, alors :


e i 1
(e ) ( Moivre )
n
i i i ( + )
e e = e ; i
= e i ( − ) ; i
= e − i ; i
= e in
e e
e i + e − i e i − e − i
Propriété : Pour tout réel  on a : cos  = ; sin  = ( Formules d ' Euler )
2 2
Remarques : Ces formules permettent de linéariser cos n x et sinn x , c'est-à-dire d'exprimer ces quantités en
fonction de sin ( px ) et cos ( px ) . La linéarisation des fonctions trigonométriques est souvent très utile en
analyse, par exemple pour calculer des primitives de ces fonctions.

▪ La formule de Moivre permet par exemple d'exprimer sin ( nx ) et cos ( nx ) en fonction de puissances
de cos ( x ) et/ou sin ( x ) .
VI) Transformations planes.
Soient M ( z ) , M '( z ') et  (  ) trois point du plan complexe et u(a ) un vecteur .

Translation Homothétie Rotation


Si M’ est l’image de M par Soit k un réel non nul. Soit  un réel
la translation t de vecteur Si M’ est l’image de M par Si M’ est l’image de M par la rotation R la
u(b) , alors : z' = z + a l’homothétie h de centre  et de rotation de centre  et d’angle  ., alors
L’égalité z' = z + a est
rapport k, alors : z' −  = e i ( z −  )
appelé l’écriture complexe z' −  = k ( z −  )
de cette translation. L’égalité z' −  = k ( z −  ) est L’égalité z' −  = e
i
(z −) est appelé

Donc : appelé l’écriture complexe de l’écriture complexe de cette rotation,


donc : R( M ) = M'  z' −  = e ( z −  )
i
t( M ) = M'  z' = z + a cette homothétie.
Donc :
h( M ) = M'  z' −  = k ( z −  )

VII) Ensembles de points .


▪ L’ensemble des points M(z) tels que : z − z A = r avec r  0 est le cercle de centre A et de rayon r

▪ L’ensemble des points M(z) tels que : z − z A = z − zB est la médiatrice du segment [AB]

▪ Parfois pour déterminer l’ensemble des points M(z) , On pose z = x + iy / ( x; y )  IR2 dans la condition et l’on
essaie de se ramener à une équation cartésienne.

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EXERCICE4: (Session normale 2019)
EXERCICES ET PROBLÈMES
1) Résoudre dans l’équation : z 2 − 2z + 4 = 0 .
EXERCICE1:
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal
Déterminer la forme algébrique des nombres
complexes suivants : direct (O, u, v ) , on considère les points A , B , C

( ) 1+ i et D d’affixes respectives : a = 1 − i 3 ;
2
z1 = i 2020 ; z 2 = 3 − 2i ; z3 =
3i b = 2 + 2i ; c = 3 + i et d = −2 + 2 3
(1 − 2 i ) − (1 − i )
2 3
z5 =
1 a) Vérifier que : a − d = − 3 ( c − d ) .
z4 = ;
(1 + 3 i ) 3+ (1 + i ) 2 7 − 4i b) En déduire que A , B , C et D sont alignées.
1+ i 1 1 i 3) On considère z l’affixe d’un point M et z ' l’affixe
z6 = ; z7 = + + .
1− i 1− i 1+ i 2 M’l’image du point M par la rotation R de centre
EXERCICE2: O et d’angle −  .Vérifier que z ' = 1 az
1) Résoudre dans l’équation : z − z + 1 = 0 . 2
3 2
2) On considère dans le plan complexe muni d’un 4) Soit H(h) l’image du point B par la rotation R, et
repère orthonormé (O, u, v ) , les points d’affixes le point P(p), tel que p = a − c
respectives A , B et C , tel que : a) Vérifier que : h = ip .
1 3 1 3 1+ 5 b) Montrer que le triangle OHP est rectangle et
zA = + i ; zB = − i et zC = isocèle en O.
2 2 2 2 2 EXERCICE5:
- Placer les points A, B et C dans le plan complexe. Le plan est rapporté à un repère orthonormal (O, u, v )
3) On désigne par A’ l’image du point A par la
direct. On considère les points A,B, C et D d’affixes

rotation de centre O et d’angle . respectives a = 1 ; b = 3 + 4i ;
2
c = 2 3 + i (−2 − 3) et d = −2 3 + i( −2 + 3) .
- Placer le point A’ et démontrer que le triangle
A A’C est isocèle en A . L’ objet de l’exercice est de proposer une construction
4) On désigne par B’ l’image du point B par la géométrique des points D et C.
 1) a. Montrer que l’image du point B par la rotation de
rotation de centre O et d’angle ..
4 centre A et d’angle 2  est le point D.
3
- Placer le point B’ , et exprimer l’affixe zB ' en
b. En déduire que les points B et D sont sur un cercle
fonction z B . (C) de centre A dont on déterminera le rayon.
- En déduire la forme trigonométrique et la forme 2) Soit F, l’image du point A par l’homothétie de centre
algébrique de zB ' B et de rapport 3 .
2
  zF du point F est −2i.
5) Calculer les valeurs exactes de cos et sin a. Montrer que l’affixe
12 12
EXERCICE3: (Session normale 2016) b. Montrer que le point F est le milieu de [CD].
1) Résoudre dans l’équation : z − 4bz + 29 = 0 2
c − zF
c. Montrer que = − i 3 . En déduire la forme
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal a − zF
direct (O, u, v ) , on considère les points A , B et c − zF
exponentielle de . Déduire des questions
 d’affixes respectives a , b et  telles que : a − zF
a=5+2i ; b=5+8i et  = 2 + 5i précédentes que la droite (AF) est la médiatrice du
a) Considérons u = b −  . Vérifier que u = 3 + 3i , segment [CD].
EXERCICE6:
pois montrer que arg( u)    2  . Le plan est rapporter au repère orthonormé direct
4
b) Déterminer un argument du nombre complexe u . (O, u, v ) .Déterminer l'ensemble des points M ( z ) tels que:
c) Vérifier que: a −  = u , en déduire que 1) z − 1 + 2i = 4 2) z − 2 + i = z + 2 − 2i
 b− 
A = B et que arg     2  . 3) iz − 2 + i = 6 4) z − 1 + 2i = z − 3 − i
 a− 2

d) Soit R la rotation de centre  et d’angle  . 5) zz + i ( z − z ) = −1 6) arg ( z ) =  
2 4
Déterminer l’image du point A par la rotation R.
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EXERCICE7: 
3) Soit le point C d’affixe : zC = ( 2 − 2 i ) . e
i
3
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct .
(O, u, v ) . Soient A, B et C les points d'affixes a- Ecrire zC sous la forme algébrique et sous la forme
respectives a = 2i ; b = − 3 + i et c = − 3 − i . trigonométrique.
1) Placer les points A, B et C sur une figure.  
b- En déduire les valeurs de cos et sin .
2) Soit Z = a − b . 12 12
c−b 4) a- Comparer OA et OC et donner une mesure de
a. Interpréter géométriquement Z et arg(Z) . l’angle (OA , OC ) .
b. Écrire Z sous la forme algébrique et sous la forme b- quelle est la nature exacte du triangle OAC .
trigonométrique. EXERCICE12: (Session normale 2015)
c. En déduire la nature du triangle ABC . 1) Résoudre dans l’équation : z 2 + 10z + 26 = 0
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal
d. Déterminer ( BC , BA) . direct (O, u, v ) , on considère les points A , B , C
EXERCICE8: et  d’affixes respectives : a = −2 + 2i ;
Le plan est rapporté à un repère orthonormé direct
b = −5 + i ; c = −5 − i et  = −3
(O, u, v ) , et f la transformation du plan qui à M
d’affixe z associe M’ d’affixe z’ tel que : z’ = 4z + 6 – a) Vérifier que : b −  = i .
a−
3i . b) En déduire la nature du triangle AB .
Déterminer l’unique point invariant de f et en déduire 3) Soit D l’image du point C par la translation T de
la nature et les éléments caractéristique de f. vecteur u d’affixe 6 + 4i .
EXERCICE9: a) Montrer que l’affixe de D est d = 1 + 3i
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal
b) Montrer que b − d = 2 , en déduire que A est
(O, u, v ) .On considère les points A, B et C d’affixes a−d
respectives : a = 2, b = 1 + i 3 et c = 1 − i 3 . le milieu  BD  .
1) a. Placer les points A, B et C dans le plan complexe. EXERCICE13:
b. Démontrer que les points A , B et C sont sur 1) Linéarisez cos4 x et cos4 x  sin2 x .
2) Calculer les deux intégrales I et J suivants :
un même cercle (  ) de centre O.  

c. Construire le cercle (  ). I =  2 cos4 x dx et J =  2 (cos4 x  sin 2 x ) dx


0 0

2) Déterminer un argument du nombre complexe b, et EXERCICE14:


i z ( z − 1)
avec   0 ,   , on pose Z =
i
Soit z = e
on déduire (OA, OB ) . Quelle est la nature du
.
triangle OAB ? z +1
EXERCICE10: 1) Ecrire sous forme exponentielle chacun des
Soit m un nombre complexe de module 2 , a et b nombres complexes : z + 1 ; z − 1 et Z
deux nombres complexes tel que : x
2) Déterminer la partie réelle de Z et la partie
a = 1 + i + m et b = 1 − i + m
1) Déterminer m pour que a et b soient conjugués. imaginaire y de Z .
2) Déterminer m pour que a et b soient de même module EXERCICE15:
3) Déterminer m pour que a + ib = 0.
Le plan est rapporter au repère orthonormé direct (O, u, v )
EXERCICE11:
z − (4 + 2i )
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé Posons : Z=
direct (O, u, v ) . z + 2i
1) a- Résoudre dans l’équation z ² − 4z + 8 = 0 . a) Déterminer la forme cartésienne de z’ .
b- Ecrire les solutions sous la forme algébrique b) Déterminer l'ensemble des points M ( z ) tels que Z
et trigonométrique. soit réel .
2) On considère les points A et B d’affixes respectives c) Déterminer l'ensemble des points M ( z ) tels que Z
2 − 2 i et 2 + 2 i . soit imaginaire pur .
d) Déterminer l'ensemble des points M ( z ) tels que
a- Placer dans le plan les points A et B .
b- Quelle est la nature du triangle OAB ? Z =1

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Géométrie analytique dans l’espace
1) Rappel
▪ La norme d’un vecteur u = AB est le nombre réel positif u = AB .
▪ Si u et v ont le même sens, alors u  v = u  v
▪ Si u et v sont de sens contraire, alors u  v = − u  v
▪ Si u et v deux vecteurs non nuls, alors: u  v = u  v  cos( u, v )
▪ Si H est le projeté orthogonal de C sur ( AB ) , alors AB  AC = AB  AH

Le produit scalaire u  u est appelé carré scalaire de u et noté u2 = u .


2

▪ u ⊥ v  uv = 0 .
▪ Si u , v et w trois vecteurs et k un nombre réel. On a :
✓ u  v = v  u ; u  (v + w ) = u  v + u  w ; u  ( kv ) = k ( u  v )

(u  v ) = u + v  2u  v (u + v ) (u − v ) = u −v
2 2 2 2 2
✓ et
Dans tout le reste, on considère que le plan est muni d’un repère orthonormé (O, i , j , k ) .
Soient u(a ; b; c ) ; v (a '; b ';c') et w(a ''; b '';c'') deux vecteurs exprimés dans la base (i , j , k ) , on a :
et u  u = a 2 + b2 + c 2 = u u = a 2 + b2 + c 2
2
▪ u  v = a a '+ b b '+ cc' donc
b ' b '' a ' a '' a ' a ''
▪ det(u, v , w ) = a −b +c .
c ' c '' c ' c '' b ' b ''

▪ AB ( xB − x A ; yB − y A ; zB − z A ) ( x B − x A ) + ( yB − y A ) + ( z B − z A )
2 2 2
et AB = AB =
 x = x A + at

▪ Le système :  y = y A + bt / t  IR est une représentation paramétrique de la droite D( A ; u ) .
 z = z + ct
 A

2) Plan et vecteur normal.


a) Vecteur normal à un plan.
Définition :Soit (D) une droite perpendiculaire à un plan (P), tout vecteur non nul directeur de (D) est
appelé vecteur normal à (P).

b) Equation d’une droite définie par un point A et un vecteur normal n(a; b; c )

Théorème : Soit A un point et n un vecteur non nul.


L’ensemble des points M du plan tels que n  AM =0 est
la droite de vecteur normal n et passant par A.

▪ Théorème : soit n(a; b; c ) un vecteur non nul avec (a; b; c )  (0;0;0) . et d un nombre réel.
▪ Une droite admettant n(a; b; c ) comme vecteur normal a une équation de la forme ax + by + cz + d = 0 .
▪ Réciproquement : tout plan d’équation ax + by + cz + d = 0 admet n(a; b; c) comme vecteur normal.

Remarque :
• Deux plans dites orthogonales si leurs vecteurs normaux sont orthogonaux.
• Deux plans dites parallèles si leurs vecteurs normaux sont colinéaires.
c) Distance d’un point à un plan.
Propriété: Considérons un point A( x A , y A , z A ) et un plan ( P ) : ax + by + cz + d = 0
ax A + by A + cz A + d
La distance du point A au plan ( P ) est: d ( A ,( P )) =
a 2 + b2 + c 2

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3) Sphère.
a) Equation cartésienne d’une sphère définie par son centre et son rayon.
Sachant que l’ensemble des points M ( x; y; z ) qui vérifient M = R ( avec R  0 ) est une sphère de centre 
et de rayon R. alors on en déduit la propriété suivante

( x − a ) + ( y − b) + ( z − c ) = R2
2 2 2
Propriété : Le cercle de centre (a; b; c) et de rayon R a pour équation :

b) Equation cartésienne d’une sphère défini par son diamètre.

Propriété : Le cercle de diamètre [AB] est l’ensemble des points M du plan tels que: MA  MB = 0 .

Remarque : MA  MB = 0  ( x − x A )( x − xB ) + ( y − y A )( y − yB ) = 0
4) Positions Relatives d’un plan et d’une sphère .
Pour étudier la position relative d’un plan ( P ) et d’une sphère ( S ) de centre  et de rayon R. Il suffit de
comparer d ( , ( P )) au rayon R.
d ( ,( P )) = R d ( ,( P ))  R d ( ,( P ))  R
Le plan ( P ) et la sphère ( S ) ont un Le plan ( P ) coupe la sphère ( S ) Le plan ne coupe pas la
seul point commun H, le projeté de suivant un cercle de centre H, le projeté sphère
 sur ( P ) . On dit que le plan ( P ) de  sur
( P ) et de rayon r = R − d
2 2

est tangent à la sphère ( S ) .

5) Produit vectoriel.
a) Orientation de l’espace.
L’espace doit être orienté en adoptant le même point de vue qu’en sciences physiques,
on peut notamment utiliser la règle des trois doigts de la main droite
ou le « bonhomme d’ampère » :
On dit alors que le repère (O, i , j , k ) est de sens direct.
b) Notation et définition.
Le produit vectoriel de deux vecteurs non nuls u et v est le vecteur, noté u  v tel que :
Si u et v sont colinéaires alors u  v = 0 ;
Si u et v ne sont pas colinéaires alors :
1) Direction : Le vecteur u  v est orthogonal à u et à v .
2) Le sens de w= u  v est tel que la base (u , v , w ) soit de sens direct.
3) Norme : u  v = u  v  sin u; v . ( )
Remarque : Le produit vectoriel est un vecteur, alors que le produit scalaire est un nombre.
c) Propriétés : Pour tous vecteurs u , v , w et tout nombre réel a,
• ( u  v ) = − ( v  u) • u0 = 0 • a ( u  v ) = u  (av ) = (au)  v • u  ( v + w) = u  v + u  w
b b' a a' a a'
• uv = i − j+ k
c c' c c' b b'
u  AM
• Soient la droite D( A ; u ) et le point M, alors d ( M ;( D ) ) =
u
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d) Positions relatives d’une droite et d’une sphère.
Pour étudier la position relative d’une droite (D) et d’une sphère ( S ) de centre  et de rayon R. Il suffit de
comparer d ( , ( D)) au rayon R.
d ( ,( D)) = R d ( ,( D))  R d ( ,( D))  R
La droite (D) est tangente à la sphère La droite (D) coupe la sphère ( S ) en La droite (D) ne coupe
(S) . deux points différents. pas la sphère ( S )

Propriété : L’aire du triangle ABC est égale à 1 AB  AC


2
…………………………………….………………………………………………………………
EXERCICE3:
EXERCICES ET PROBLÈMES
On donne les points A(1,1,0) , B(1,-1,1) et C(0,1,1) et
Dans tous les exercices, l’espace est rapporté à soit le plan. ( P ) : x +2 y – 2z + 1 = 0
un repère orthonormé direct (O, i , j , k ) .
1) Calculer AB  AC et en déduire que les points A ,
EXERCICE1:
B et C ne sont pas alignés
On considère les quatre points A,B,C et I de
a) Montrer que : (ABC) : 2 x + y + 2z − 3 = 0 .
coordonnées respectives :
A ( −1;2;1) , B(1; −6; −1) , C(2;2;2) et I(0;1; −1) b) Vérifier que les plans (P) ⊥ (ABC) .
c) Donner une représentation paramétrique de la
1) a) Calculer le produit vectoriel : AB  AC
b) Déterminer une équation cartésienne du plan (ABC) droite (D) intersection des plans (P) et (ABC) .
2) Soit (Q) le plan d’équation : x + y – 3z + 2 = 0 d) Soit le point I(2,1,1) et M un point de (D) .
 Déterminer M pour que la distance IM soit
et (Q’) le plan de repère (O, i ,k ).
minimale et en déduire d ( I ,( D)) .
a) Pourquoi (Q) et (Q’) sont-ils sécants ?
2) a) Montrer que les points I , A, B et C ne sont pas
b)Donner une représentation paramétrique de la
coplanaires .
droite d’intersection () des plans (Q) et (Q’).
b) Calculer le volume du tétraèdre IABC .
3) Ecrire une équation cartésienne de la sphère (S) de
c) Calculer d ( I ;( ABC )) et en déduire l’aire du
centre I et de rayon 2.
4) On considère les points J et K de coordonnées triangle ABC.
respectives : J(−2;0;0) et K(1;0;1) 3) Soit l’ensemble (S) des points M(x,y,z) vérifiant :
- Déterminer l’intersection de la sphère (S) et de la 38
x 2 + y 2 + z 2 − 4 x − 2 y − 2z + = 0.
droite (JK). 9
EXERCICE2: a) Montrer que S est une sphère de centre I et
tangente au plan (ABC) .
ABCDEFCH est un cube de côté 1.
L'espace est orienté par le repère b) Déterminer une équation cartésienne du plan
(
orthonormé direct A, AB, AD, AE .) (Q) tangent à la sphère (S) et strictement
I est le milieu de [EF] et K est parallèle à (ABC) .
le centre du carré ADHE.
1) Vérifier que BK = IG  IA . En déduire l'aire du c) Montrer que le plan (P) coupe la sphère (S)
triangle ICA. suivant un cercle ( ) dont on précisera son rayon r
2) Calculer le volume du tétraèdre BICA. En déduire et les coordonnées de son centre K .
la distance du point B au plan (ICA).

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EXERCICE4: a) Vérifier que (S) est une sphère dont on précisera
Considérons les points A (1;1;2 ) ; B ( 0;1;1) et les coordonnées du centre I et le rayon R.
b) Vérifier que les points A, B et C appartiennent à
le vecteur N = i + j − k . (S).
1) Montrer que O , A et B ne sont pas alignés. c) En déduire l’intersection de la sphère (S) et
2) Montrer que le vecteur N est orthogonal aux le plan ( ABC ) .
vecteurs OA et OB . d) Donner des équations cartésiennes des plans (P1)
et (P2) parallèles à ( ABC ) et tangents à (S).
3) En déduire une équation cartésienne du plan ( OAB ) .
EXERCICE7:
4) Soit le plan ( P ) : x + y − z = 0 .
On considère les points A(-1 , -1 , 1) ; B(-1 , 2 , -2)
a- Donner une représentation paramétrique de la et le plan ( P ) dont une équation cartésienne est :
droite (  ) passant par A et perpendiculaire à ( P ) x + y + z − 2 = 0.
b- Déterminer les points M de (  ) tel que 1) Montrer que la droite ( AB ) est parallèle au plan ( P ) .
d ( M ; ( P )) = 1 . 2) Soit  un réel et ( S ) l’ensemble des points
c- Caractériser l’ensemble des points M de ( P ) M ( x , y , z ) de l’espace tel que :
tel que d ( M ;(  ) ) =
2. x ² + y ² + z ² + 2 x − 2  y + 2  z + ² +  = 0 .
4) a- Donner une équation cartésienne du plan a- Montrer que ,pour tout réel  , ( S ) est une sphère
médiateur (Q) du segment  AB  . de centre I et de rayon R = ² −  + 1 .
B - Montrer que (Q) et ( P ) sont sécants. b- Montrer que ,quand  varie dans IR, I  décrit
EXERCICE5 :
la droite ( AB ) .
On considère les points A(2,2,0) ; B(0,2,2) et C(1,0,1).
3) Etudier suivant les valeurs de  , les positions
1) Calculer les coordonnées de u = CA  CB .
relatives de ( S ) et du plan ( P ) .
2) Déterminer une équation du plan (ABC) .
3) (D) étant l’intersection du plan ( P ) et de l’axe 4) Soit I le milieu de  AB  et I 1− le centre de
(O, i ) , E étant l’intersection du plan ( P ) et de la sphère ( S 1− ) .
l’axe (O, k ) . a- Montrer que I est le milieu de  I  ; I1−  .
- Déterminer les coordonnées des vecteurs DE et b- En déduire que les sphères ( S ) et ( S 1− ) sont
AB . Et Calculer DA .DE . symétrique par rapport au point I .
4) Montrer que le triangle ABC est isocèle et calculer EXERCICE8:
son aire. Soit
5) Déterminer les coordonnées du centre de gravité
du triangle ABC. S =  M ( x, y, z ) / x 2 + y 2 + z 2 − 2 x + 4 y + 4z + 5 = 0
6) a) Calculer d ( I ; ( P )) avec I(0 ;2 ;0). On considère A(−2 ;0 ;0),B(0 ; 1 ;0) et C(0 ;0 ;−1)
b) Déterminer le volume du tétraèdre IBCA par 1)Montrer que (S) est une sphère dont on déterminera
deux méthodes différentes. le centre Ω et le rayon R .
EXERCICE6: 2)a) Calculer AB  AC .
On donne les points A(2,1,0) ; B(1,2,2) et C(3,3,1). b) En déduire que : ( ABC ) : x – 2 y + 2z + 2 = 0
1) a) Calculer AB  AC . 3) a) Montrer que les points A, B, C et Ω ne sont pas
b) En déduire que les points A, B et C ne sont pas coplanaires
alignés.
b) Calculer le volume du tétraèdre Ω ABC
c) Montrer que ( ABC ) : x – y + z − 1 = 0 .
c) Calculer l’aire du triangle ABC, puis en déduire
d) Calculer le volume du tétraèdre OABC.
la distance de point Ω au plan (ABC)
2) Soit H le projeté orthogonal du point O sur le plan
d) En déduire l’intersection de la sphère (S) et le
(ABC). Déterminer OH.
plan (ABC) est un cercle dont on précisera le
3) a) Montrer que le triangle ABC est équilatéral.
centre I et le rayon r.
b) Déterminer les coordonnées du point G centre de
gravité du triangle ABC.
4) Soit S l’ensemble des points M (x , y , z) tels que :
x2 + y2 + z2 – 2x – 6y + 5 = 0.
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Dénombrement
I) Cardinal d’un ensemble fini – Parties d’un ensemble.
▪ Soit  un ensemble fini de n éléments,  =  x1 ; x2 ;...; xn  .
L’entier naturel n est appelé cardinal de  . On note : card  = n
▪ A et B désignent deux parties de  . On écrit : A   et B  
▪ card ( A  B) = cardA + cardB − card ( A  B) .
▪ Si A et B sont deux ensembles disjoints (c’est-à-dire A  B =  )
alors card ( A  B) = cardA + cardB
▪ A = {x   : x A}, est le complémentaire de A.
▪ A  A =  et A  A = 
▪ card A = card  − cardA

II) Principe de produit ou principe fondamental de dénombrement.


• arbre de choix
• Principe de produit : Si une expérimentation complexe peut se décomposer en p opérations élémentaires
successives tels que :
- La première opération peut être effectuée de n1 manières différentes.
- La deuxième opération peut être effectuée de n2 manières différentes.
- La troisième opération peut être effectuée de n3 manières différentes. Et ainsi de suite …
- La p ième opération peut être effectuée de n p manières différentes.
Alors l’ensemble de toutes ces opérations peut être effectuées de N = n1  n2  n3  ... n p manières différentes
III)Arrangements et permutation d’un ensemble fini.
• Arrangements sans répétitions.
▪ Notion de factorielle : Soit n un entier naturel tel que n  1
On appelle " n factorielle " le nombre entier noté n! tel que n! = n ( n − 1)( n − 2 )  ..... 3  2 1
Par convention, on pose 0! = 1 et 1! = 1.
▪  étant un ensemble à n éléments, on appelle arrangement de p éléments de  , toute suite de p éléments
p
distincts de  . On le note An .
Il y a n façons de choisir le 1er élément, (n-1) façons de choisir le 2ème élément, …, [n-(p-1)] façons de
choisir le pème . et d’après le principe
n!
Donc Anp = n ( n − 1)( n − 2 ) .....( n − p + 1) = si p  n .
( n-p ) !
An0 = 1 ; An1 = n ; Ann = n ! .
▪  étant un ensemble à n éléments, on appelle permutation, tout arrangement des n éléments de  .
Il y a n! permutations de  si les n éléments sont distinguables entre eux.
• Arrangements avec répétitions.
C’est le nombre d’arrangements que l’on peut faire avec p éléments choisis parmi n éléments, chacun d’eux peut
figurer plusieurs fois dans le même arrangement. Le nombre d’arrangements avec répétitions est np
N. B. :Quand il s’agit de classer k « objets », rangés en p groupes dont les éléments sont considérés comme
indistinguables entre eux à l’intérieur de chaque groupe, il faut trouver le nombre de permutations distinctes de p
objets quand k1 sont d’une sorte, k 2 d’une autre, …, k p de la pème sorte, avec k1 + k2 + ... + k p = k .
k!
Ce nombre est alors : .
k1 ! k2 ! ... k p !

Pr: BELKHYR ABDELAZIZ 2019/2020


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IV) Combinaisons d’un ensemble fini .
 étant un ensemble à n éléments, on appelle combinaison de p éléments de  , toute partie de p éléments de
Ap n!
 . On la note C n telle que : Cnp = n = / 1 p  n .
p

p ! p !( n − p)!
n− p
Formules usuelles : C n = C n
p
; Cn0 = Cnn = 1 ; Cn1 = Cnn−1 = n ; pCnp = nCnp−−11
n
C np = Cnp−−11 + C np−1 (formule de Pascal) ; (a + b)n =  C nk a k .bn− k (formule du binôme)
k =0

V) Types de tirages.
• La plupart des expériences aléatoires peuvent être interprétées comme des tirages de p boules d’une urne qui en
contient n.
•Il y a deux critères pour distinguer ces tirages :
1) L’ordre : Si l’ordre dans lequel on tire les boules est pris en considération, on dit que c’est un « tirage
avec ordre », sinon c’est un « tirage sans ordre ».
2) La répétition : Si on remet chaque boule tirée dans l’urne avant de tirer la suivante, on peut tirer plusieurs
fois la même boule : on parle alors d’un tirage avec répétition ou avec remise. Dans le cas contraire on
parle d’un tirage sans répétition ou sans remise.
 étant un ensemble à n éléments, On tire p éléments parmi n éléments, donc :
Type de tirage Ordre Répétition Nombre de tirages possibles
Successif avec remise Pas important Possible np
Successif sans remise Important Impossible Anp pn
Simultané Important Impossible Cnp pn

. Exercices

Répondre aux questions Précédentes,


Sachant que le tirage est simultané

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Probabilités
I) Vocabulaires.
▪ aléatoire = Lié au hasard ; imprévisible ;arbitraire.
▪ On dit qu’une expérience est aléatoire si on peut déterminer parfaitement, par avance toutes les issues
possibles mais on ne peut pas prévoir par avance, laquelle de ces issues sera réalisée.
▪ L'univers  est l'ensemble de tous les résultats possibles.
Posons  = {1, 2, … , n}. (C’est-à-dire card  = n )
▪ On appelle événement toute partie A de .
▪ Un événement réduit à une seule issue {i} est un événement élémentaire.
▪  est appelé l’événement certain.
▪  est appelée l’événement impossible.
▪ Si A et B désignent deux événements de , l’événement AB est réalisé si l’un au moins des événements
A et B est réalisé.
▪ L’événement AB est réalisé si les événements A et B sont tous les deux réalisés.
▪ L'événement contraire d'un événement A, est A constitué des éléments de  n'appartenant pas à A.
Exemple : Lancer un dé à 6 faces et noter le chiffre apparent sur la face supérieure, est une expérience aléatoire :
- Il y a 6 issues possibles.
- L’univers de cette expérience est  = 1; 2; 3; 4; 5; 6 .
- A :« Le résultat est impair » est un événement qu’on peut exprimer en langage symbolique de la
forme suivante A = 1; 3; 5 .
- B :« Le résultat est un multiple de 5 » , est on peut écrire B = 5 . Donc B est un événement
élémentaire, mais « 5 » est une issue possible et B est un ensemble qui contint cette seule issue.
II) Probabilité d’un événement.
Définition : Pour certaines expériences aléatoires, sous certaines conditions, on peut déterminer en pourcentage
ou par un quotient « la chance » qu’un événement a pour ce réaliser. Ce nombre s’appelle la probabilité de
l’événement.
▪ La probabilité d'un événement A d'un univers fini  est la somme des probabilités des événements élémentaires
qui le constituent.
▪ Par exemple :Si  = 1 ;2 ;3 ;...;n  et A = 2 ;5 ;8  alors : p( A) = p(2 ) + p(5 ) + p(8 )
▪ p() = 1 ; p() = 0 et Pour tout événement A on a : 0  p(A)  1
Propriétés
- Pour tous événements A et B on a : p( A  B) = p( A) + p( B) − p( A  B) .
- Pour tous événements disjoints ou incompatibles A, B on a : p( A  B) = p( A) + p( B)
- Pour tous événements deux a deux disjoints ou incompatibles A1, A2…An on a :
p( A1  A2  An ) = p( A1 ) + p( A2 ) ++ p( An ) .
- Pour tout événement A, p( A) = 1 − p( A) .

III) Equiprobabilité.
Définition : Dans une expérience aléatoire, si tous les événements élémentaires ont la même probabilité d’être
réalisée, on dit qu’on est dans une situation d’équiprobabilité. Donc : si  = 1 ;2 ;3 ;...;n 
1 cardA
Alors p(i ) = ; c’est-à-dire pour tous événement A on a : p( A) = .
card  card 

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Remarque : Dans le cas de l'équiprobabilité la détermination d'une probabilité se ramène en générale à des
problèmes de dénombrement.
Exemple : On lance un dé équilibré (non truqué) dont les faces sont numérotées de 1 à 6. On s'intéresse à
la probabilité de l'évènement : A « le numéro de la face supérieure est multiple de 2 »
on a : A = {2 ;4 ; 6} donc p( A) = cardA = 3 = 1
card  6 2
IV) Probabilité conditionnelle.
Définition : Soit B un événement de l’ensemble  , tel que P ( B )  0 .
P ( A  B)
On définit sur  une nouvelle probabilité, notée PB , en posant, pour tout événement A, PB ( A ) =
P ( B)
On note PB ( A) = P ( A/ B ) qui se lit « probabilité de A que B est réalisé ».

Propriété : Soient A et B deux événements de l’ensemble  , tel que P ( B )  0 .


Alors : P ( A  B ) = P ( B )  PB ( A) .

Définition : On dit que deux événements A et B sont indépendants lorsque . P ( A  B ) = P ( B )  P ( A) .


Remarque : Ne pas confondre indépendant et incompatible
V) Probabilités totales.
1) Arbre de probabilité : C'est un arbre sur lequel on place des probabilités conditionnelles d'événements, cette
présentation permet de rendre plus simple le calcul de probabilité :
Remarque : Arbre probabiliste Arbre à dénombrer
Exemple
Soit p une probabilité sur un univers  et A, B et C trois évènements incompatibles et leur réunion est 
Soit un événement M , donc nous obtenons l'arbre probabiliste suivant :
Remarque : Un arbre de probabilités comporte des nœuds et des branches.
On applique les règles suivantes :
▪ la somme des probabilités marquées sur des branches issues d’un même nœud
est égale à 1,
▪ la probabilité d’un événement qui correspond à un chemin est le produit
des probabilités inscrites sur les branches de ce chemin
▪ la probabilité d’un événement est la somme des probabilités des branches
aboutissant à cet événement.
Donc :
p ( M ) = p ( M  A) + p ( M  B ) + p ( M  C )
= pA ( M )  p ( A ) + pB ( M )  p ( B ) + pC ( M )  p ( C )

2) Formule des probabilités totales.


Théorème : Soit A1, A2, …, Ak, des événements de probabilité non nulle, réalisant une partition de l’univers
. Alors, pour tout événement B de ce même univers, on a :
p ( B ) = p ( B  A1 ) + p ( B  A2 ) +......+ p ( B  Ak )
= pA1 ( B )  p ( A1 ) + pA2 ( B )  p ( A2 ) + ...... + pAk ( B )  p ( Ak )

Exercice : On considère trois urnes respectivement notées U1, U2 et U3. L’urne U1 contient une boule rouge et
cinq boules jaunes, l’urne U2 contient trois boules rouges et une boule jaune, l’urne U3 contient une boule rouge
et deux boules jaunes.
On choisit une urne au hasard et on tire une boule de cette urne.
Quelle est la probabilité que la boule tirée soit rouge ?

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VI) Variables aléatoires.
Introduction : Une variable aléatoire est une variable dont la valeur est déterminée en fonction du résultat d’une
expérience aléatoire.
Activité : On lance trois fois de suite une pièce de monnaie équilibrée. On gagne 2 points pour chaque résultat
« Pile » et on perd 1 point pour chaque résultat « Face ».
L’ensemble des issues est  = {PPP, PPF, PFP, PFF, FPP, FPF, FFP, FFF} et il est de bon sens de choisir
l’équiprobabilité sur .
L’application X :  →  0 ,1 , qui, à chaque issue, associe le gain du joueur, prend les valeurs – 3, 0 3 et 6.
3
Pour chaque valeur, on peut considérer l’événement (X = 3) = {PPF, PFP, FPP} et lui associer sa probabilité
8
On obtient ainsi une nouvelle loi de probabilité sur l’ensemble des gains : X() ={- 3, 0, 3, 6}.
On la nomme loi de X.
gain xi x1 = - 3 x2 = 0 x3 = 3 x4 = 6
p( X = xi ) 1/8 3/8 3/8 1/8

Définition : soit X une variable aléatoire discrète, l’application p est dite loi de probabilité de X,
P : X (  ) →  0,1
définie par :
xi p( X = xi )

Remarque : Si X est une variable aléatoire discrète et p sa loi de probabilité et X (  ) =  x1 ; x2 ; x3 ;.....; xn 


n
Alors :  p( X = x ) = 1
i =1
i

Esperance mathématique :
n
On appelle espérance mathématique de X le nombre, noté E(X), définit par : E ( X ) =  xi p( X = xi )
i =1

Variance et écart type :


▪ On appelle variance de X le nombre positif noté V(X) suivant :
n
V ( X ) =  ( xi − E ( X ))2 P ( X = xi ) = E ( X 2 ) − E ( X )2
i =1

▪ On appelle écart type de X le nombre positif noté  ( X ) suivant :  (X) = V(X)


VII) Loi Binomiale.
Définition : On réalise n fois successivement et d’une manière indépendante une expérience Propriété :
Si X est une
aléatoire qui a deux résultats possibles : succès de probabilité p et échec de probabilité (1-p). variable aléatoire
Donc ( k  X (  ) ) ; P ( X = k ) = Cnk pk ( 1 − p )
n− k binomiale de
paramètre n et p.
X : nombre de succès obtenu est une variable aléatoire binomiale de paramètre n et p. Alors :
X (  ) = 0;1;...; n

Quelques interprétations
E ( X ) = np
▪ E(X) est la moyenne des valeurs xi, pondérées par les valeurs pi.
▪ Dans le domaine des jeux (le terme « espérance » vient de là), E(X) est le gain moyen
V( X ) = np(1 − p )
que peut espérer un joueur sur un grand nombre de parties.
Cela permet de qualifier un jeu d’équitable (ou honnête) lorsque E(X) = 0 ;
lorsque E(X) > 0, le jeu est favorable au joueur, il lui est défavorable si E(X) < 0.  ( X ) = V( X )
▪ La variance et l’écart-type sont des paramètres de dispersion.

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EXERCICES ET PROBLÈMES B « Les 3 boules tirées sont de même numéro »
C « Les 3 boules tirées sont de même numéro et de
Exercice 1 : même couleurs »
On tire simultanément 3 boules d’une urne qui contient 5 1)a) Calculer p(A) , p(B) et p(C).
boules rouges, 3 boules blanches et 7 boules noires.
- Calculer la probabilité des événements suivants : b) En déduire que p(A∪B) = 17 .
60
A: « Obtenir une boule de chaque couleur » 2) Déterminer les probabilités des événements
B: « Obtenir trois boules de même couleur » D « Obtenir au moins une boule numérotée 1 »
C: « Obtenir deux boules rouges et une boule E « La somme de numéros inscrit sur les boules tirée
d’une autre couleur » est égale à 0 »
D: « Obtenir au moins deux boules noires » 3) On considère l'épreuve suivante qui consiste à tirer
Exercice 2 : au hasard 2 boules de l'urne de la manière suivante :
Une urne contient deux boules blanches numérotées 1,2 On tire une première boule :
et trois boules rouges numérotées 1,2,2 toutes les boules ▪ Si elle porte le numéro 0, on ne la remet dans l'urne
sont indiscernables au toucher . et on tire une deuxième boule
1) On tire simultanément deux boules de l'urne.
▪ Si elle ne porte pas le numéro 0, on la remet dans
a) Calculer la probabilité des événements suivants :
A « Tirer deux boules de couleurs différentes » l'urne et on tire une deuxième boule et on considère
B « Tirer deux boules de même numéro » les évènements :
b) Sachant que les deux boules tirées sont de M « La première boule tirée porte le numéro 0 »
couleurs différents calculer la probabilité pour N « La deuxième boule tirée porte le numéro 1 »
qu’elles portent le même numéro. Calculer alors p(N). (Indication : utiliser un arbre de
2) Dans cette question, l'épreuve consiste à tirer probabilité)
successivement et sans remise deux boules de
Exercice 5 :
l'urne soit X l'aléa défini par le nombre des boules
1) Un groupe de 26 personnes dont 10 sont des femmes doit
rouges tirées, déterminer la loi de probabilité de X
et calculer E (X). élire un cornité de 3 personnes.
Exercice 3 : (nationale) Calculer la probabilité de chacun des événements suivants
Une urne contient 9 boules blanches indiscernables au A « Le comité contient au moins une femme ».
toucher :5 boules rouges numérotées 1 ;1 ;2 ;2 ;2 et B « Le comité contient au moins 2 hommes ».
quatre boules blanches portant les nombres 1 ;2 ;2 ;2. C « Le comité ne contient pas à la fois Madame X et
On considère l’expérience suivante : on tire au hasard Monsieur Y ».
et simultanément trois boules de l’urne.
2) Ce groupe de 26 personnes doit élire un comité composé
1) Calculer la probabilité des événements suivants :
A « Les trois boules tirées sont de même couleur » d'un président d'un vice-président et d'un secrétaire.
B « Les trois boules tirées portant le même nombre » ▪ Calculer la probabilité de chacun des événements suivants
C « Les trois boules tirées sont de même couleur et E « Le poste de président doit être occupé par un homme »
portant le même nombre » F « Le président est un homme, le secrétaire est une femme »
2) On répète l’expérience précédente trois fois avec G « Les deux sexes figurent dans le comité ».
remise dans l’urne des trois boules tirées après chaque
Exercice 6 :
tirage, et on considère la variable aléatoire X qui égale
Une urne contient 2 boules noires et 8 boules blanches.
au nombre de fois de réalisation de l’événement A.
1) Un joueur tire successivement 5 boules en remettant
a) Déterminer les paramètres de la variable aléatoire X. la boule dans l'urne après chaque tirage. S’il tire une
b) Montrer que P ( X = 1) = 25 et calculer P ( X = 2 ) . boule blanche, il gagne 2 points dans le cas contraire il
72 perd trois points. Soit X le nombre de points obtenus
Exercice 4 :
par le joueur en une partie.
Une urne contient 6 boules blanches et 4 boules
a) Dresser le tableau définissant la loi de X.
noires, indiscernables au toucher.
b) Calculer E(X) et V(X).
Les boules blanches sont numérotées −1 ,−1,0,1,1, 1 et
2) Le joueur tire 5 boules simultanément, les 10 boules
les boules noires sont numérotées −1 ,0,1,1
de l'urne étant numérotées de 1 à 10.
On tire simultanément et au hasard 3 boules de l'urne,
- Soit Y le plus grand des numéros tirés. Déterminer
et on considère les événements suivants :
la loi de probabilité de Y et calculer E(Y).
A « Les 3 boules tirées sont de même couleur »
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Exercice 7 : C : « la boule extraite n’est pas jaune et sans tache
Dans une usine, on produit chaque jour mille pièces du noire. »
même modèle. Chacune de ces pièces est susceptible
Exercice 10 :
de présenter un défaut A, un défaut B ou Une urne A contient 2 boules rouges et 3 boules noires.
simultanément les deux défauts A et B. Une urne B contient 3 boules rouges et 2 boules noires.
On admet que : On tire au hasard une boule de l’urne A :
8 % des pièces présentent le défaut A.
• Si elle est noire, on la place dans l’urne B,
Parmi les pièces qui ont le défaut A, 15 % ont le défaut B
• Sinon, on l’écarte du jeu.
Parmi les pièces qui n’ont pas le défaut A, 5 % ont le
On tire au hasard ensuite une boule de l’urne B.
défaut B.
On considère les événements suivants :
Déterminer, parmi la production d’un jour, le nombre
R1 : « la boule tirée de A est rouge »
de pièces qui : N1 : « la boule tirée de A est noire »
- Présentent simultanément les défauts A et B R2 : « la boule tirée de B est rouge »
- Présentent le défaut B mais pas le A N2 : « la boule tirée de B est noire »
- Présentent le défaut B et peut-être le A a) Calculer P ( R1 ) ; P ( N1 ) ; PR1 ( R2 ) et PN1 ( R2 )
- Ne présentent ni le défaut A, ni le défaut B
b) En déduire que P ( R2 ) = 27 .
Exercice 8 : 50
c) Calculer P ( N 2 ) .
Une urne contient 2 boules blanches et 4 boules
noires.
Ces six boules sont indiscernables au toucher. Exercice 11 :
Un élève répond au hasard aux dix questions d’un
Q.C.M. Pour chaque question, cinq réponses sont
proposées dont une seule est exacte. X est la variable
1) On tire simultanément 4 boules de l'urne.
aléatoire égale au nombre de bonnes réponses.
Calculer la probabilité d'obtenir une seule boule
1) Montrer que la loi de probabilité de X est une loi
blanche.
binomiale.
2) On effectue 4 tirages successifs d'une boule, sans
2) Calculer la probabilité d’avoir au moins cinq
remise.
bonnes réponses
a. Calculer la probabilité de tirer dans l'ordre une
3) Calculer l’espérance mathématique du nombre de
boule noire, une boule noire, une boule noire et
bonnes réponses.
une boule blanche.
b. Calculer la probabilité de tirer une seule boule
Exercice 12 :
blanche au cours de ces quatre tirages.
3) On effectue maintenant quatre tirages successifs Une urne contient une boule blanche numérotée 1, deux
d'une boule avec remise. boules rouges numérotées 1 et 2 et trois boules vertes
4) Calculer la probabilité de tirer dans l'ordre une numérotées 1, 2 et 3. Les boules sont indiscernables.
boule noire, une boule noire, une boule noire et On extrait successivement deux boules de l'urne sans
une boule blanche. remise dans l’urne de la première boule tirée.
a. Calculer la probabilité de tirer une seule boule
blanche au cours de ces quatre tirages. Trouver la probabilité de chacun des événements
b. Calculer la probabilité de n'obtenir aucune suivants :
boule blanche au cours des quatre tirages. A : « les deux boules sont rouges »
c. Calculer la probabilité de tirer au moins une B : « les deux boules sont de couleurs différentes »
boule blanche au cours de ces quatre tirages. C : « le tirage comporte au moins une boule rouge »
D : « le tirage comporte exactement une boule verte »
Exercice 9 : E : « le tirage comporte une boule verte et une boule
Une urne contient 5 boules rouges dont 2 ont une tache numérotée 1 »
noire et 4 boules jaunes dont une a une tache noire. F : « le tirage comporte une boule rouge ou une boule
On extrait une boule au hasard. numérotée 1 ».
Quelle est la probabilité de chacun des évènements
suivants ?
A : « la boule extraite est jaune »
B : « la boule extraite a une tache noire »
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Soit x un réel Formules de transformation Transformation de produits en sommes
− 1  cos x  1 cos ( a + b ) = cos a .cos b − sin a .sin b
− 1  sin x  1
cos a  cos b =
1
( cos ( a + b ) + cos ( a − b ) )
cos ( a − b ) = cos a .cos b + sin a .sin b 2
sin a  sin b = ( cos ( a − b ) − cos ( a + b ) )
.................................. 1
sin ( a + b ) = sin a .cos b + cos a .sin b
cos ( x + 2k ) = cos x 2
sin ( x + 2k ) = sin x sin ( a − b ) = sin a .cos b − cos a .sin b
sin a  cos b = ( sin ( a + b ) + sin ( a − b ) )
1
tan a + tan b 2
……………………………… tan ( a + b ) = Transformation de sommes en produits
cos ( − x ) = cos x 1 − tan a  tan b
sin ( − x ) = − sin x tan a − tan b a+b a−b
tan ( a − b ) = cos a + cos b = 2cos   cos  
………………………………… 1 + tan a  tan b  2   2 
cos (  − x ) = − cos x
............................................................ a+b a−b
cos a − cos b = −2 sin   sin  
sin (  − x ) = sin x cos x + sin x = 1
2 2
 2   2 
………………………………… sin2 x = 2sin x .cos x a+b a−b
sin a + sin b = 2 sin   cos  
cos (  + x ) = − cos x cos 2 x = cos x − sin x
2 2
 2   2 
sin (  + x ) = − sin x cos 2 x = 2cos 2 x − 1 a+b a−b
sin a − sin b = 2cos   sin  
…………………………………  2   2 
cos 2 x = 1 − 2 sin 2 x
 
cos  + x  = − sin x 2 tan x Pour résoudre : a. cos x + b.sin x = c
2  tan 2 x =
1 − tan 2 x
  Si a  b  c  0
sin  + x  = cos x ...........................................................
Il suffit de transformer a.cos x + b. sin x
2  1 + cos 2 x
………………………………… cos x =
2
Sous la forme a 2 + b2 cos ( x −  )
2
  1 − cos 2 x
Avec :
cos  − x  = sin x
sin 2 x = a b
2  2 cos ( ) = et sin ( ) =
  a +b
2 2
a + b2
2

sin  − x  = cos x
2 
…………………………………

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‫الئحة العطل املدرسية‪ ،‬املوسم الدراس ي‪2020/2019 :‬‬

‫عدد األيام‬ ‫تواريخها‬ ‫العطل املدرسية‬


‫‪01‬‬ ‫فاتح محرم ‪1441‬ه‬ ‫فاتح السنة الهجرية‬
‫‪10‬‬ ‫من يوم األحد ‪ 03‬نونبر إلى يوم الثالثاء ‪ 12‬نونبر‬ ‫الفترة البينية األولى وذكرى املسيرة وذكرى املولد النبوي‬
‫‪01‬‬ ‫االثنين ‪ 18‬نونبر ‪2019‬م‬ ‫عيد االستقالل‬
‫‪01‬‬ ‫يوم األربعاء فاتح يناير ‪2020‬م‬ ‫فاتح السنة امليالدية‬
‫‪01‬‬ ‫يوم السبت ‪ 11‬يناير ‪2020‬م‬ ‫ذكرى تقديم وثيقة االستقالل‬
‫‪08‬‬ ‫من يوم األحد ‪ 19‬يناير إلى يوم األحد ‪ 26‬يناير‬ ‫عطلة منتصف السنة الدراسية‬
‫‪15‬‬ ‫من يوم األحد ‪ 29‬مارس إلى يوم األحد ‪ 12‬أبريل‬ ‫الفترة البينية الثانية‬
‫‪01‬‬ ‫يوم الجمعة فاتح ماي ‪2020‬م‬ ‫عيد الشغل‬
‫‪04‬‬ ‫من يوم ‪ 28‬رمضان إلى ‪ 02‬شوال ‪1441‬ه‬ ‫عيد الفطر‬

‫استعمال الزمن‬

‫‪6-5‬‬ ‫‪5-4‬‬ ‫‪4-3‬‬ ‫‪3-2‬‬ ‫‪12-11‬‬ ‫‪11-10‬‬ ‫‪10-9‬‬ ‫‪9-8‬‬

‫الاثنين‬

‫الثلاثاء‬

‫الأربعاء‬

‫الخميس‬

‫الجمعة‬

‫السبت‬

‫‪Quelques références‬‬
‫▪‬ ‫التوجيهات التربوية‬
‫▪‬ ‫االطار المرجعي لالمتحان الوطني‬
‫▪‬ ‫‪Fractale, Maths obligatoire classe terminale France programme 1998‬‬
‫▪‬ ‫الواضح في الرياضيات‬
‫▪‬ ‫خاص بأساتذة مادة الرياضيات (صفحة فيسبوكية)‬
‫▪‬ ‫‪www.devoir.tn‬‬
‫▪‬ ‫‪www.maths-et-tiques.fr‬‬
‫▪‬

‫‪Pr: BELKHYR ABDELAZIZ‬‬ ‫‪2019/2020‬‬


‫‪10/03/19 ( site maths en fr : www.mathsbiof.com ) 42‬‬
Pr: BELKHYR ABDELAZIZ 2019/2020
10/03/19 ( site maths en fr : www.mathsbiof.com ) 43
Pr: BELKHYR ABDELAZIZ 2019/2020
10/03/19 ( site maths en fr : www.mathsbiof.com ) 44

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