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No, a ie U Pale : Bourg A HISTOIRE DE LA GUERRE MECANISEE ET DES ENGINS MILITAIRES ot v " = 1 =". X HOHENSTAUFEN i IAISSANCE ET PREMIERS COMBATS DE LA DIVISION VUS PAR L’UN DE SE! ‘Avec 8 numéro 18, pour son troisiéme anniversaire, « Batailles & Blindés » sfoffre un petit lifting consécutif & adoption d'un nouveau design gra- pique. Avec entre autre le passage en trois colonnes de texte, il sagt plus de réorganiser et de feciliter la lecture de 1nos articles toujours trés denses ainsi que la circulation dans la revue que de la « rjeunir » au sens propre du terme fet pour vous permettre de mieux -appréhender notre nouvelle codification visuelle, nous mettrons prochainement cen ligne, surle site web de la revue, un petit topo explcatif. A ce sujet, 2007 sera aussi l'année durant laquelle nous développerons plus avant la synergic entre le magazine et Internet, notam: ment en y publiant gratuitement des photos inédites ainsi que des articles tirds des numéros épuisés. ‘Autre nouveauté et non des moindres, la naissance ou plutét la renaissance de « Trucks & Tanks » - « TnT » pour les inimes - en version magazine bimestiol. Si nos monagraphies sur le ‘Sherman et le Tiger ont été un succés, beaucoup parmi vous ont exprimé le besoin d'avoir une revue complémen: tire 8 « Batalles & Blinds » disponible fen kiosque. Ce sera bientot chose faite avec le n°1 de « Trucks & Tanks ma: azine » qui sortira courant mars. La revue ne sera pas monothématique. De plus, elle ne se contentera pas d’abor- der les chars et les angins de combat Buisque nous avons aussi décidé de travalller sur les camions, les véhicules légers ou encore les semi-chenillés, co de 1910 & nos jours. Ainsi, au filde ses parutions, « Batailes & Blinds » cont ‘uera @ vous faire pertager le quotidien des tankistes au combat tandis que «Trucks & Tanks » vous présentera histoire de leurs « montures » En attendant, comme & mon habitude, je vous souhsite une trés bonne lecture ! A bientét et une bonne année ! Yannis Kadari Bataille & Blindés 0°18 Fei - Mas 2007 info@earaktere.cam Batailles & Blindés n° 18 6 En jilet 1942, tandis que la 6. Armee de Paulus marche vers Stalingrad la 3 division motorsée italenne est expédiée Serafimovitch atin a’ réuire une téte de pont ennemie, Durant une semaine, les Bersagie von sfemployer & nettoyer la zone et & repoussor les Soviétiques au-deld ‘Don. Malgré leur succés, ce secteur sera repis par I’Armée Rouge et c'es de la que parira Iffensive qui encerclera les troupes de Paulus. 18 Fa automobile apparat sur le champ de bataile en 1914. Toutefos, tris vite, Fenisement sur le front de Fouest diminue de beaucoup le potenti! ‘de catte nouvelle Arme. A contraria, le front de est s'accommode mal de la guerre de positions ot permat aux autos blindées dy gagner ours lettres {de noblesse. Une unité belge va ainsi se distinguer on Gace. Son péripie ‘2 ses aventures sont dignes d'un roman de Jules Verne. 32 Dans l'ombre des combattants mais également sous les ettaques meurtréres de la Luftwaffe, les ti dlartllere ou d'armes légéres, les unités francaises de ravitallement en carburant vont disparait dans les affrontements de mai et juin 1940. Malgré le danger, 8 bord de « camions réservoirs » civ réquisitionnés, elles parviendront tout de méme & diver leur précieux liquide dans das cicconstanc souvent dramatiques. 50 En 1936, & occasion de manoeuvres militares dans la Hesse, une Panzer ‘Kompenie séjoure dans le village du jeune Hans Schwinger: « Je sus fasciné ‘par ces machines et c'est és certainement argine de mon engagement dans Cette Arme. » Devenu adulte, on rerouvera Hans & bord dun Panzer IV de la « Hohenstaufen » prés de Tamopol. Ce texto est un précieux témoignage ‘quant la formation de cette division t son premier engagement au fo. 64 © i Le B1-bis : camouflages ‘Avee cette troisiéme parte de leur étude inécite sur les chars B1-is, Antoine Misner et Jean-Pierre Valant font un point d'étape quant & nos connaissances concernant les camoutlages des « lourds » francais ¢ 1940, Cet article expose le résultat de leurs discussions éclairées par de nombreux documents et d Ccentaines de cichés d'époque passes au « peigne fin » | ‘Querte en combattant sur les frontiées orientaes allemandes. Jugé par contumace pour le massacre d’Oradour-sur-Glane, il sera condarnné & ‘mort par un tribunal frangais. L'Alemagne fédérale refusant de l'extrader vers la France, Lammerding décédera en janvier 1971, & Bad Tolz. Qui était’l ? Quel avait été son parcours ? 16 PANZER PROJEKTE n°G- Leichter Panzer mit 5.5cm Waffe 76 FISHE DE GESTURE «La Guerre comme expérience intérieure » Numéro 1 on kiosgut & 15 wars Renseignements : CARAKTERE - 306, avenue du Prado - 13008 Marseille - FRANCE / Tél: 04 91 41 83 03. COMPLETEZ VOTRE COLLECTION AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD ! DT GOAT MNS) i ‘NuMENOS DISPONIBLES PURE ee Les! TARE BLURU Beye kat arrose TARVIN RMR PRM 18 RCC moron accor «SS cheer oan (1975) RUC ES BATES Sor Beryaubce(P pane) Rast Reo sees es arte NUMEROS HORS-SéRN 1-2 Opdaton Daguet ny Wu is [1 04), je m'abonne & Batailles & Blindés pour une année, soit 6 numéros, & partir du n°19 inclus. France : 39,00 euro - UE, Suisse et DOM-TOM : 40.00 euro - Reste du monde : 45.00 euro [1] Oui, je sounsite recevoir les anciens numéros de Batailles & Blindés cochés ci-contre au prix de 8.00'euro pisee, frais de port inclus pour toutes les destinations, Wi, je souhsite recevoir ie deuxidme hors-série de Batailles & Blindés sur l'Opération Daguet Frange °12.50 euro - UE, Suisse et DOM-TOM : 16,80 euro = Reste du monde : 20.00 euro 1 0, je sounsite recevair le roisidme hore-série de Batalles & Blindés sur le 6° GROI. Frange °12.90 euro - UE, Suisse et DOM-TOM : 16.80 euro - Reste du monde : 20.00 euro oO Ome 1 oui, je sounaite recevoir ies numéros de Trucks & Tanks cochés ci-contre au prix de (par exemplaire Frange : 16.00 euro - UE, Suisee et DOM-TOM': 17.80 euro Roste du monde : 19.00 euro Adresse arte Bancsire (Vea oe postal Numéro L L L Signet Pays OO. E-Mail (facuitatif) Téléphone (facultatt) Ga eee Re Le été 1942, tandis que la 6. Armee de Friedrich Paulus s'engage dans la boucle du Don pour marcher vers Stalingrad, la 3° division motorisée italienne « Principe ‘Amedeo Duca D'Aosta » est expédiée dans le secteur de Serafimovitch afin d’y réduire une téte de pont soviétique. Durant Une semaine, les Bersaglieri, appuyés par une artillerie nombreuse et 6paulés par les soldats allemands de I'Infanterie-Regiment 578, vont s'employer & nettoyer la zone et & repousser les Russes au-dela du Don. Malgré le succes italien, ce secteur sera de nouveau repris par armée Rouge quelques semaines plus tard ; et c'est de la que partira la pince nord qui permetira aux généraux de Staline d’encercler les troupes de Paulus prises au pidge dans la cité industrielle batie sur les berges de la Volga. Nous publions ce texte signé de la main d'un tout nouvel auteur en complément de notre hors-série actuellement en kiosque traitant de la bataille de Stalingrad. disposition de la 6. Armee allemande 29 juillet, vers 14h00. Elle prt alors de Friedrich Paulus matchant vers contact avec I/nfanterie-Regiment Stalingrad, ce dans le but d’éliminer 578 de Oberst Winzer. Réduit & deux la téte de pont soviétique de Serafi- bataillons de 400 hommes chacun, En juillet 1942, le XXXV" corps movitch qui constituait une menace ce régiment appartenant & la 305: datmée italien détaché auprés de sure flanc gauche de cette derniére. _Infanterie-Division avait pour mission a 17. Armee sllemande reprit ses La division se mit en branie das le de veiller sur une ligne de front den: opérations offensives apres avoir lendemain et atteignit les faubourgs viron 25 kilomatres de long... Sur sa recu en renfort de nombreuses sud-est de Vorochilovgrad dans la droite se trouveit la 79. Infanterie Unites d'artilerie tout juste arri- journée. Quelques heures plus tard, Division appartenant elle aussi au vées d'ttalie. La 3° division moto- la. Principe Amedeo Duca D'Aosta » XVII. Anmee-Korps, tandis qu’a sa risée - désignée Celere par les traversale Donets, au sud de Lugans- gauche, aprés un vide d'une tren: Italiens — « Principe Amedeo Duca aia, puis gagna Millerovo et enfin le taine de kilometres, le XXIX. Armee: D’Aosta » du général Matio Maraz- secteur de Bokovskaja-Ponomarevka- Korps se trouvait sous les ordres de zani, en particulier, pouvait compter Nizne Astakof dans la journée du 27. la 8* armée itaienne. Profitant de la sur son 120° régiment d’artilarie Ce méme jour, 'unité italienne passa faiblesse du dispositf axiste dans le ‘au complet, sur le LXII" groupe de sous les ordres du XVII. Armee-Korps secteur de Serafimovitch, les Soviet canons de 105/32 du 30° Raggrup- allemand aux ordres de Karl Adolf ques avaient attaqué dans la matinée pamento artiglieriade corps d’armée Hollidt et qui constituait alle gauche du 29 juillet et étaient parvenus & ainsi que sur un groupe de canons dela 6, Armee. Le 28, ladivision resta _reprendre les localités de Baskovski et de 75/27 modéle 12 d'un régiment cantonnée dans la zone atteinte la Bobrovski puis, dans I'aprés-midi, la d/artillerie hippomobile, veille. Aprés avoir parcouru 440 kilo: cote n® 207,9. Ces positions étaient Le 24 juillet, la « Principe Amedeo métres en seulement quatre jours sur situées & seulement 4 kilométres du Duca D’Aosta », qui se trouvait a ce les véhicules du XIV° Autogruppo, bourg de Verh Fominski servant de moment-la dans le bassin minier du unité transalpine atteignit enfin le lieu de regroupement a la « Principe Mius, recut pour ordre de passer & secteur qui lui avait ét6 assigné le Amedeo Duca D’Aosta » . “ye ry eect une epee ger sous 87. tet 2b tle -60 put 7-7 formera e gros du >, guerre de position comme sir le ee Eee ee ene per lex oitor Veriex doccident, d aitant que CN Ae eee ee ed rastigne are pertes et sawedt parfoie dex Bi Aa Se Papers Mae ree lcd ei Pare gre aged combats sur linmensitté dv terntoire teariste. Le corps des ee Ue eee ieee eed CoM eed EG EE pesky ipa ine enieigles trea share an fe Pe Teg RO aa ered ed ee ee eer Cee ed vagus wheels eee peepee as eae eee eed aes > Thank La photo eeanacten shin Tequipage Col, MRA Brees Cale-ci est toutefois minée par les ef fets dévastateurs de la corruption et incomplatement mobilsée. D’un point de we strictement militaire, les trou: pes des empires centraux sont mieux. Equipées et entrainées que leurs alter ego slaves. De plus, elles bénéficient d'un excellent réseau de chemin de fer qui permet de concentrer tres fa cilement les divisions dans un endroit précis de leur dispositif. Cependant, la marche des troupes russes menace rapidement Kénigsberg, capitale de la Prusse-Orientale. Ceci oblige le Kaiser 2 dresser devant les assaillants certai- nes divisions qu'il destinait au front occidental, décision heureuse lest ‘mais qui sera lourde de conséquences dans la Mame. Survient alors la. vie toite de Paul von Hindenburg & Tan- enberg, le 28 aodit 1914, qui permet de desserrer Iétreinte de 'Armée de Nicolas Il et de stabiliser a partie sep. tentrionale du front est. Plus au sud, le 10 aoc, les troupes austro-hongroises pénétrent en Rus sie. Dix jours plus tard, leur comman. dant en chef, Franz Graf Conrad von. Hotzendorf, ordonne une offensive en direction du nord pour affronter les unités tsaristes aventurées en Ga. licie, une province qui se situe aux confins de la Pologne et de I'Ukraine actuelle. A leur tour, les Armées de VEmperour autrichien sont défaites suite 2 la rapidité de la mobilisation adverse. Dans la journée du 28 aoit, a 27" division austro-hongroise tombe dans une embuscade et perd plus de 8.000 hommes. Deux jours plus tot, Vravance des soldats du Tsar est tele ‘gue les troupes de I'alié de Guillaume Il sont prises de panique et s‘enfuient 2 Lemberg oi le moral de la population Civile s‘effondre. En outre, les soldats d'origine slave de I'Armée austro-hon: {gFoise manifestent leur désapprobation uant a la politique des Habsbourg en Des Betces au service pu Tsar ! ‘se constituant volontairement prison ners des Russes ou en fourissant & ces derniers des renseignements sur le dispositi autrichien, Heureusement pour les Austro-hongroi, les divisions tsaristes du sud-ouest, sous le com: mandement d'lvanov, surestiment la force des troupes qui s‘opposent & elles dans la région de Lemberg. les ne se present done pas pour profiter de 'avantage acquis par la récente vic tore. Les soldats de Nicolas Il perdent, deux préciouses journées pendant les uolles ennemi a tout le loisir de se reconstituer. Toutefois, des informa tions erronées fournies par la recon naissance aérienne qui n’en est qu’a ses balbutiements induisent en erreur les Austrochongrois et, le 30 aod, les forces russes commandées par Brous silov parviennent & percer les lignes de la 2" Armée autrichienne. Lemberg, ca pitale de la Galcie, quatriéme vile du royaume des Habsbourg et centre de communications vital, tombe entre les mains russes. Le 10 septembre, aprés quelques assauts mineurs, les deux armées saffrontent sur un trés large front. Influence par les résultats désas treux de Tannenberg, Nicolas Il décide de concentrer ses forces pour battre en prorité !’Autriche-Hongre avant de sS/attaguer 8 Allemagne. Le 11 sep. tembre 1914, Hotzendort se trouve dans obligation de cesser le combat et deffectuer une retraite au-deld du ‘San. La victoire de Lemberg laisse une Russie triomphante au sud et permet de paller la défsite de Tannenberg, L’Autriche-Hongrie a quant a elle perdu 250.000 hommes, dont 100 000 pri sonniers. La retraite de ses troupes se déroule dans le désordre, voire le cha (0, et dure plus de trois semaines. Le coup porté a I'Armée de Francois Fer. dinand ost grave et sa tentative d'in vasion de la Russie se termine d'une facon pitoyable. A Berlin, on murmure dans I'entourage de Guillaume Il que le Vaterland « s‘est all & un cadavre » Ainsi, soumise & des dissensions inter nes et privée d’un grand nombre de ses éléments les plus valeureux et les plus sors, "Armée austro-hongroise est vaincue et presque toute la Galicie est désormais russe. Par la suite, en mars 1915, importante forteresse de Przomyst est capturée, ce qui permet au Tsar de faire 120 000 prisonniers supplémentaires et de saisir plus de 1.000 pigces d'artilerie. Toutefois, cette brilante situation militaire du printemps 1915 souttre bientot de la désorganisation intérieure qui agite le pays. Mal conseillé, Nicolas Il s'isole dans un sursaut d'absolutisme. Aban. données par une administration gan, ‘renée, ses troupes manquent bientt cde munitions, de nourriture et de soins, Profitant de la situation, le Generaleld- ‘marschall August von Mackensen lan ce douze corps d’armée a la conquéte des Carpates, reprend Preemysl et fran: chit le Dniestr. Pendant la retraite, des compagnies de soldats russes sous ‘équipées se battent avec des batons ! Crest & cette époque que le corps des ‘ACM débarque & Arkhangelsk. LES BELGES DANS L’ACTION Le terrible hiver russe et le dégel don. ont du répit & Armée du Tsar, mais le retour du beau temps ranime les: prit belliqueux des monarques engagés dans le conflt. A la fin du printemps 1916, les Belges sont intégrés au sein {du 6° corps darmée commandé par le {général Goutor. Le 12 mai, dans la ma: tinée, la nouvelle vole de chambre en chambre: le major Semet, qui ramplace Collon rappelé en Belgique, et le capi taine Delporte participent & une recon: naissance dans les lignes avancées. Le soir méme, ils rapportent & leurs horn mes la description de ce no man's land dans lequel, dés le lendemain, les bin és évolueront. Le champ de bataille fest constitué de larges ondulations entiérement recouvertes dargile noire, Tris boisée avant le déclenchement du confl, la région n‘offre plus au regard qu'un paysage lunaire parsemé, ca et 1a, d'arbres mutilés, crblés d’éclats et de ruines calcinées disbas. Voici plan. 16 le décor ol, & quelques kilometres dde Tamopol, les « Bolgiski» recevront leur baptéme du feu. Le 19 mai, 'avia tion ennemie bombarde la ville da Sba. raz servant de cantonnement a lunité. Le lendemain, les Autrichiens passent offensive depuis la grande plaine de Lemberg quils réoccupent depuis leurs opérations de l'année précédente, EE ee ang a ethno pene eas ren eae pple gharmepanls: ‘Le comps des autos canons peut & juste titre étre eu eer SiC eens Se ee eer ui foisonneront dans la British Army tors de la Sa et aes Pe ete ese es Ca eee ee ee ota eerie Cee es er iors David String oi des aristocrates écos sais émoulus d'Oxford cBfoient des cue ees ek ee clog, sont tous issus de infanterie ou de eterna ee er re Cte ny ‘moderne, force est de constater quil est inémé ‘iablement un homme d'une époque ot le cheval Cee ee eee ee a eee ee ue les autres, témoignent de cet état de fait. Ne Gemande-ti pas 8 ses chauffeurs, lors de tune de ses harangues, de mettre de essence dans Io réservoir, de hulle dans le catter, de eau dans le Ca ens ce mete ae eee a Ed See eee Sad are eae tre ea nes Coo aie eet Ty doclecerapes ie ra Uo tng Se ee) Oe aaa a ea es ee te ren ee rs uke a) age a eee es Se ee te CO Og ae eee UN CORPS PDP AA UST Cee Ce ea een Seta ens ee ere tents ‘Semet. Ps exigeart, ce derier ura rhonneur de cee et een Co ee ee nee birey se unité en Belgique restent copendant obscures, Pek taire belge auprés du Tsar y soit pour beaucoup. Epris de faste, Collon ehtend tout dabord cons a eee Ce ee en eo ey Se Substitue & cette volonté désuete : les amis font entrer les amis, Petit 2 petit le nombre des volon Ce ett Vorganigramme. i en résuite une wets ce, ee ‘combat et qui méle toutes les couches de la sociéte blge, en partant du noble eto es ieee Coe aes eee ee cree eer CS pieiad ee eee ee ee ere Or des vétérans de la dura campagne de Ys ee cent ere Ce wate tt eee eee Cee ae eee CO et et aa ara tee en eectanadcose tent eae! ee eed Loe eee ee rae Ce ae Cerone Cetera te ee ea Sete ae trous ou dans vos cantornements, vous fie an eee ae eee ene Lr ne eee eee ere troupe signent un engagement pout la Russie. L Re ee ee Cer et eas ec a er Cae De rar tne en nnert ee eee ee ey ater tee Te Vaocés & certains cafés ou buffets réservés au Ce ene Ce ee ey eee ee tert See ee re le (a qverre dex you ext également présente en Galie Sap SaaS ts Pah an Eee ee a) pee rc Cee ae ee ec ee ee oe ee eee tt 35ov, Les plus puissantes sont réservées & eee ee See eet ee ee ee ee pete et ees ed Coullsant placé entre le cylindre et le piston. eee ee Peete ras Se ee ery ea inn a ee descendons vers le petit lac qui borne la ville ene ae ea ee rr a ‘quel nous remontons ta Strypa. La région est Tee a Peer a etd ee we ea eee re rd ee ee tantét suivant le chemin qui sore de tres prés le ene ee ee Ce et aa Pee ee eee een ee LES VOITURES DU CORPS DES ACM Ces partciperont la campagne de Russie. D’autres eee ete Acquises mais leur capacité de chargementétant ee ote cacy ‘les sont jugéesinaptes au combat et serviont ee aca ee ee forme d'une cuve bindée avec en son centre ee mc ‘de 37mm et une mitrallouse légére, soit deux eee eee recs Rene ee feur et side-chautfeur un peu mieux abrités que Peete ers Cee ee eas ee ee a Cee centers ee ee eee 7.5mm dépaissour. Un essal est effectué pour Par cee ei eee eee gee ed reer ed eee te ety rn as Cer eed eee ee a eee et eer ee ee Thuy, un des membres de expédition : « Les ee a ee eee ee a ad Cad ean ng te fles mettent a dure éoreuve les eer ee ee \ . Rare ed ‘ment juché leur carapace et ees Cee okie Cea Ree na ed PP did rapide av tr eater qu vous Cee cee rd Cet eR cc ea rea a a ed arene erry eee ae ne peut s'élancer. Et, au moment 00 nous nous ee een ee en ea ee ea pee et ee a er arene eee ee Td eel et ye ae eee eee cs ee See ee) tg ete eed ae es Pe en eS eee es eo Pr a renee ee ae ar ne eee eer eee ee eee eee ee eee et te cd eee sa Nonobstant. ces défauts, les vehicules seront pee eee Pee ee eed Or ee ere ee ee ed ‘Austin offerte par le Tsar en personne. Notons ee eo ed eee eer eee eee tet ae hd Petco Be al ee Tao ae pee ETA OO rat ene Aint SOL see) Ca eee ee Pes PB pre pk ay rel Big (portogeat lars bor ’ Oe ey Pao aac aa UN Maen ey aye il Aeoe ie Sane bgp 9 ee Po Leur point de départ est arrosé par d'attente & orée du bois de Czikari deux fleuves : le San et le Bug, coux- tandis que la seconde a détaché deux Gi se jetant dans la Baltique. Les Ar- canons de 37mm et ses mitraileuses mées de Nicolas Il, quant & elles, sont dans les tranchées de premiére ligne stationnées dans la plaine du Driestr en vue de partciper & loffensive. et du Sereth dont le cours prend fin C'est finalement le 4 juin que Wunité fen mer Noire. Une importante crete expéditionnaire regoit son baptéme du ‘montagneuse sillonnée par de rares feu apres une préparation dartillecio vvoies de communication sépare ces de sept heures et d'une intensité crois deux bassins hydrographiques. L'un _sante. Des pidces de tous calbres cra de ces cols montagneux est considéré chent leur mitralle par-dessus le flow comme la voie privlégiée pour une ve Sereth qui fldne, impassible, entre invasion ; il s'agit de la route reliant les deux camps. A 11 heures, c'est Lemberg, alors aux mains des Autri- 'assaut. Le 16° régiment d'infanterie chians, 8 Tarnopol, position clé dans le russe s'étire en de longues files de disposi tsariste. C'est vers ce défilé soldats serpentant dans les tranchées. que le général russe Brousiiff lance Avant d’enjamber le parapet pour mat. ses troupes dans une contie-offensive cher vers leur destin, les moujiks se Vietorieuse. Début juin, les faubourgs toutnent vers Orient, se signent trois de Tamopol se transforment en un fois, puis s‘enfoncent, le dos courb, théatre d’opérations pour le 6° corps dans la plaine marécageuse qui les d'armée russe et c’est dans ce secteur conduira vers leur objectif, le vilage stratégique que les Bolges prennent de lankowce. Celi-ci a 6t6 bati sur position. Dans les deux camps, lalutte un mamelon tout proche. Les petits se prépare fiévreusement. Le choc est canons belges arrosent les positions imminent. L'assaut commence le 3 enemies. L’assaut échoue. La fagon juin 1916. Les Autrichiens sont solide- dont les autos canons sont engagées ment retranchés dans d'inexticables dans cette opération monte bien oyaux que renforcent de nombreux qu’elles ne sont pas utilisées d'embiée abtis et ouvrages bétonnés protégés dans les missions pour lesquelles elles par d'épais réseaux de barbelés. Sous ont &té congues. En effet, le corps le couvert do ce systéme de défense, des ACM a été pensé et constitué ne artlleie bien plus puissante que d'une maniére tlle quill ne peut pas colle du Tsar, tient en respect des Rus étre utlisé seul dans la profondeur du 505 sous-équipés et dont les officiers dispositit ennemi car il est d'une taille avouent volontiers : « Note artilerie bien top réduite pour cela. En outre, lourde, c'est fe courage du fantas- si Vétendue du front se préte bien sin » | Mais c'est aussi dans un régle- aux opérations tolles que avait voulu ‘ment militaire impitoyable accordant Collon, elles sont encore en contradic: ‘aux officiers le droit d’abattre comme tion avec les conceptions militaies de Un chien le soldat qui ne se précipite 'époque. Les voitures restent done pas & 'assaut que I'Armée russe puise liées & des unités russes, régiments ou essence de sa force de frappe. divisions, aupres desquelles elles oc Peafeitiet atte eel gel geet Sifecreelieiarer ttn siete aces (a beeartareae {des ACM sont engagées pour appuyer mila & celui des premiers chars, ainsi les vagues d'assaut de leur allié. La _qu’en témoignent les carnets d’Oscar promiére batterie @ atteint sa position Thiry: « ily a cing lignes successives meré de tranchées russes qui ont été crew ‘sées I'une apres autre, les Russes se rapprochant chaque nuit des positions ennemies. Toutes ces tranchées sont pleines de soldats qui nous font des Signes de té1e quand nous passons. Le champ de bataile sent la poudre, odeur nous en prend & ls gorge dés notre arrivée. 11 y a sur tout le plateau un affreux déchainement d'artilere. Au moment précis ou nous traver ‘sons la passerellejetée sur la tranchée avancée, la vague d'assaut bondi ‘Sans Vattendre nous filons droit dans Ja direction du mamelon qu'on nous @ indiqué. Nous sommes arrétés par un fossé deme lequel les Allemands ont ‘amoncelé le foils des barbelés. Aus Sit6t, nous avons ouvert le feu au ca ‘non contre les tranchées allomandes. ‘Moins vite que nous, qui entrainons, Ja ligne d’assaut s‘avance. Mais elle nest pas @ notre hauteur que nous voyons en face des dizaines, puis des centaines de soldats allemands sortr de leur tranché, les mains hautes, et ‘se mettre & courir dans notre direction is se rassemblent en groupe compact ‘pour traverser les barbelés un endroit 04 is sont détnuts, et c’est 18 que la vague russe, qui ne prend pas garde 4 eux, les croise et continue sa pro gression. Nous allongeons le tit, pour atteindre la seconde ligne, puis nous ‘allongeons encore. La charge russe a dépassé la ligne de créte. I faut faire (demi-tour et rentrer. Mais: nous som: ‘mes littéralement entoures par le flot des prisonniers qui paraissent épou vantés par notre machine. C’est & la biindée qu'is se rendent. » Jusqu’a la fin septembre et pendant toute la durée de cette offensive qui fera 350.000 prisonniors et qui, de Ceemowitz & Loutsk, va pousser pro. fondément dans les positions austro allemandes, los autos canons se tou: \veront en ligne de facon presque inin terrompue dans des engagements tr8s fréquents. Définir une méthode ‘em. plot des autos biindées est tr dificle, feurmos ux ACM or ‘ier corso srt dee Puget Colne ce 2 vavers eu pple auta Call MA Broates La bagnore etl bau detarme papas sot {res Copendar co 3 nner depour dares ‘aptes, beset as Raia tontao ° ROUMANIE Offensive russe 16 juillet 1917 AUTRNCHE: HONGRE Contre-attaque allemande 19 juillet - 3 aodt 1917 Des Beuses au sevice ov Tsar ! A covehicl tips izseanon do 37mm son ‘fenton premre et dered au lence es postions de miraleuses Col MRA Bales lLn’y pas de régles strictes tant la cam- pagne peut étre qualifiée de « guerre variée ». Parfois, devant de forts re- trancherents, les petits canons sont démontés et, depuis la premidre ligne, attaquent de prés des postes de mi- tilleuses. Les cyclistes combattent ‘occasionnellement avec les pointes de cavalerie. II arrve aux voitures dac compagner la vague d'assaut et de Vappuyer par un tir rapproché. Eles devancent aussi linfanterie et vont avec les Cosaques enlever et occu- per un vilage. Pendant le mois daodt 1916, les soldats belges sont méme employés contre un train biindé. Ces * Col Legrand Bedford WTL LD et autres marques et modeles déclings en citerne arment également les sections. De nombreux rapports rédigés par les commandants d'unités rendent compte de la vétusté de certains i véhicules. Dans certains cas, des camions totalisent quelques 160000 kilométres au compteur et en sont & leur troisiémerévisiongénérale, Diautres, de conception plus récente, ont été peu \oire pas entretenus par propriétaices. Be dona 58 ol Legrand om cx, Campagne de 1940 | As om | De plus, des anomalies plus ou mains constatées sur certaines marques telle que Delahaye et Rochet-Schneider dont les boites de vitesses et ponts s‘avérent délicats et pou résistants. Les ressorts sont également faibles. Des probiémes d équilibrage de citerne sur le chassis, Provoquent quelques frayeurs & leurs conducteurs, surtout lorsqu‘ls, doivent circuler sur les _chemins cahoteux permettant d'accéder aux dép6ts secondaires. L’absence totale dlextincteur est aussi fréquente, Parmi les militaires, d’aucuns vont jusqu’a penser que les commissions de réquisition ce sont montrées par trop laxistes envers les compagnies pétroléres civiles bien que des conventions avaient été signées afin, dTentretenir un pare mobilsable fen bon état. Dans la réalité

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