Cerveau vcs. § intelligence —wewperser DOSSIER SPECIAL LES POUVOIRS EXTRAORDINAIRES DU CERVEAL © Concentration Intuition Intelligence Memoire Création... Devenir plus intelligent, c’est possible ! SV capacités COGNITIVES Elles évoluent LES POUVOIRS DE LE SENS DES L’INCONSCIENT EMOTIONS La face cachée de Entretien avec nos compréhensions Idriss AberkaneQUAND VOUS REFERMEZ UNE UNE NOUVELLE VIE S°OUVRE A ELLE. EN TRIANT VOS JOURNAUX, MAGAZINES, CARNETS, ENVELOPPES, PROSPECTUS ET TOUS VOS AUTRES PAPIERS, VOUS AGISSEZ POUR UN MONDE PLUS DURABLE. DONNONS ENSEMBLE UNE NOUVELLE VIE A NOS PRODUITS. CONSIGNESDETRI-FR Ell TEO Le nouveau nom d'Eco-Emballages et EcofolioCerveau Sommaire Timestiel-N'12- Dhembre 2019 Janvier - Fle 2020 intelligence AF a8) an ss Ser sore ice won Hea a a2 Ben. 7 rife Yet: 210 Sao ic cane uC Poy ery ate Lia EEagertoe ney hetero me ‘feta coma Oe eine a pt 0198102128 ‘roves ov 6 02100 ‘Soe aires Epon 7a 0146302108, i eee Sesames “= DU CERVEAU Eteetowennet isto Tver ae) oa ooo 4m Pexsen mieux ‘54 Comment utter contre es pers muscular? SPEEA Le développement du cerveau 56 m Lisénez vorae cenvenu ! Sairemeremaawa 6 m Doren sow cenveau 58 Iariss Aberkane, neuroscientiique : HARRI aa 6 Pr Helene Amieva: "Nos capacités ‘La solution a intobésité, c'est foubll” Sees cognitives évoluent avec "age" 62 Notre cerveau est-il trop encombré ? ecamuagecememersccnssmae's —OMémoire : Comment ca marche ? 65 Gym cérébrale : Muscler son cerveau, ale ‘renee 11 Les mystéres du cerveau humain est possible ! earl te ‘7 Restaer'sa concentiaton 70 Lavis des experts: Neurosciences 5 sormmmE PT (TT3) 19 Cerveau humain : Les avancées & cerveau Les magazines positifs | bresse (meat 72 m Neurosciences Alire sur lafontpresse.fr 21 Entretenir sa mémoire au quotidian Des chercheurs de génie ! feta sarees ssiearast 24m Arrnevone we & mux 78 wm L'nrevucevce rene she Gti 26 Gerveau & apprentissage Les femmes : Plus inteligentes ou ahaa deans a Les clés de la mémorisation plus intuitives ? 34 La concentration, ga s'apprend ! azw ones 38 Mémoriser & tout age ? Passionnantes curiosités 42 Boostez vos capacités ! 46 Avis dexperts : Des pistes pour CNT hae doper nos capacités aia 48 Livres : Matire& mémoire OU jem aonve Corea 4 noigene Goner¢ ianaTaa) ear SiaGanueme pourteacevt chez ma (10 suméos, don gratuls, nur 18¢) Mesa PST UEToA ae LES CHERCHEURS SE METTENT A TABLE | Nor Prom: J Cats intel Sa SE $2 Les polyphenols au secours aoe aa ; sare Cue rapa tne de notre squelette ‘Telephone ‘Date de naissance eon Satine se a maa a im ‘53 Un cerveau rajeuni Sota 7 cise nee emreaenree sstoedthnin Vor 22088: Bolgne lancet Geox > Bien vieillir est une préoccupation majeure aussi bien a l'échelle individuelle que sociétale. Si beaucoup efforts sont faits pour mieux comprendre ce qui est commu- nément appelé le vieillissement éussie c'est-A-dire, une avan- en sans altération des fonctions cognitives, beaucoup de ques- tions se posent a commencer par une des plus essentielles + Peut-on vieillir en préservant sa mémoire ? Eléments de réponse avec le Professeur Héléne Amieva dans le cadre de la premiére « Semaine de la Mémoire ». Selon le Professeur Helene Ama, Le marive scope 90% des stivteeDoper son cerveau 4. mémoire est un phénoméne com- L plese. La recherche. fondamentale doit Sappuyer sur des études qui ortent des preuves, qui permettent de vétifier des hypothéses, en sinsrivant dans Je temps et aupris d’échanillons de popu- lation importants et bien ciblés. Ce nest pas toujours le cas et le Professcur Héléne Amieva combat les approximations en par- ticipane 3 la mise en eeuvre de grandes co- hotes(échanillone’éudes) prospectives au cours de tts longue période, pour prendre en compte Ia dimension dynamique des érolutions 2° ETUDIER LE FONCTIONNEMENT COGNITIF Professeur de psychogéronologie 3 Tu versité de Bordeaux 2ctchercheur dans une tunité Inseem,appelée« La_mémoire déclarative ou mémoire explicte repose sur un enregistrement de connaissinors culrurlles ou générales quan individu peur faire émexger consciemmont avec la mémoire sémantique La mémoiresé- :mantique conceme le lobe temporal et fon- cal Parlement, la mémoire explicit ate de souvenis personnels datés ec localisés avec la mémoire épisodique. Les eégions du cer- ‘eau impliquces dans la mémoireépisodique Aépendent du contenu de lexpétience dor gine. Ains les experience pludevisuelesac- tivent sare visuelles du cerveaualrs que se rappeler ba voix d'une personne solicite plu tot le cortex audiié La memoir épisodique mplique la structure de Thippocampe, du lobe frontal ec des gions cortical > La mémoire non déclarative, appelée :mémoire procédurale ou implicit nest pas accesible & la conscience contraiement 3 La _mémoiredéclarative. Il Sagi de souvenirs qui concernent des asocations et des savois faire comme par exemple faire du vlo, Ces gstes sont apprisgric leur repetition puisstockes dans le mémoire procédurale & long terme Ele ne nécessie pas un rappel conscenc de Vapprentissage des gests. Elle enveloppe le cervelet, lenoyau caudé ot le putamen, Nous disposons tous de cesciflérentes foemes «de mémoice mais nous ne sommes pas éaux face au mécanisme de la mémorisation ! LA MEMORISATION EN QUESTION La mailleute pétiode pour mémoriser se situe avant 30 ans, car Cest & cette pétiode que nos capacités de concentration sont les meilleurs. Un lyeéen peut apprendre ses cours en écoutant de la musique, alors qulune personne de 40 ans aura besoin de plus de silence, Lig nest pas le sculfacteur enter en cause : la mémorisation dépend aussi du sexe et de nowe bagage génétique. Les femmes ont une milcure” mémoice lorsque le langage entre en jeu, alors que les hommes sraient plus fficaces pour retenir tune vison spatiale de leur environnement. Léducation et le métior exerets condi- tionnent également les capactés de mé- moire. Quelqu'un qui a fui des érudes su- peéricures et qui utilise son incellect dans son travail mémorisera mieux. Mais tout mest pas fixé d avance. La mémoire seneretient et se trail, et ce dés I coe primaire, avec la fameuse réciation de poémes. LE ROLE DES NEURONES A Timeésieur du cerveau, les informations cinculent grace aux connections neuronales, IMPORTANT. CE QU'IL FAUT RETENIR, Lamémoite humaine est mull elle n'est pas constituge un soul bloc. En oflet, i faut dliferencier la mmoie 4 court terme, dite emémoire de travails, e celle long terme. La premiere permet de retnir une information our un temps ts limite, pour par exemple Fetenir un chiie afin e'ffectuer un ealel manta. Cast I mémoite lang terme dont on patie genéralamant lorsque 'on évoque communément la amémoie>, C'est elle, tn effet, qui constrit notre personnalté Ele se divise en deux partes: la mémoire cexplicte, errespondant aux souvenirs autobiographiques eta la culture générale tla memoir implite, qui regroupe tout ce que nous apprenons sans en avoir conscience (comme le velo ou Ia marche) Lee humain posséde environ quarante nilliards de neurones qui permettent Ia transmission d'informations. Lors du pro- cesus de mémorisition, chaque souvenir correspond 3 un groupe de neurones qui ot fonctionné ensemble pendant que Ton vivait oct instant. Un premier neurone est activé par une image : un beau paysage, par exemple Plus Factvation ext intense, plus le nombre de neurones mis en fonction est important, plus le souvenir est intense. Cette activation se fait grice 4 des messages chimiques, acéylcholine et le glutamate La plstcité eérébrae, quant 3 elle, est la capacité du cerveau 4 remoxtler les bran- chements entre ses neurones par formation cu dispartion de synapses. Elle est la base du processus de-mémoire et dapprents- sage, mas intervient également paris pour compenser ls offers de Kisions céébrales en aménageant de nouveaux réseaux. Ces m0- difications locales de a structure du cerveau pendent de Venvironnement et lui per- rettent des adapter. On a encore beaucoup 3 apprendre sur le cerveau humain, Chaque décennie nous ap- porte grce la Recherche des informations précicuses qui nous permettront peut-éee tun jour de séparer nas fonctions cognitives comme on répare un véhicule. En tout eas, fauclTespérer... Ml IN.Ew Les mysteres du cerveau humain Le cervean est Porgane du systéme nerveux central qui régule toutes les fonctions vitales. Un cerveau d’homme adulte moyen, c'est 1,4 kg de matire pour 100 milliards de neurones. Méme si les neurosciences nous en ont déja beaucoup appris sur lui, il reste de nombreuses zones ombre A découvrir et encore bien des mystéres & décrypter.Doper son cerveau 2 «© cerveau appartient au systéme ner- veux central. Situé dans la boite er rican, il es le siége des fonctions supéricures (fonctions cognitive, sens, ré- ponses nerveuses) et végtatves. UN ORGANE ESSENTIEL est done un organe essentiel qui assure 1a ségulation de toutes les fonctions vitals. Le cerveau regoit des informations prove- nant de l'ensemble du corps humain via des nerf afferents, les intégre et les analyse puis répond en émettant de nouveaux si sgnaux qui cedescendene vers les paries du comps concernées par les nerfs eférents. Le ceeveau est ainsi responsable du zythine cardiaque et respiratoire, des fonctions qui pour nous sont inconscientes, Mas il est aussi impliqué dans la prise de décsion, dans la motricité du corps, le comporte= sent, la mémoire, la conscience... Le cer- eau a été cartographic cc certaines zones semblent associges i des fonctions précises (aire de la parol...) alors que les fonctions plus complexes (a mémoire, la conscience) semblene etre beaucoup plus réparties LA STRUCTURE DU CERVEAU HUMAIN Le cerveau humain comporte environ 100 nilliaeds de neurones et posside un poids moyen de 1 300 3 1 400 grammes. Il contient également des xls glaks ot des astrocytes. I! baigne dans le liquide cépha- lovrachidien, Le cervean est comp deux hémisphéres, droit et gauche, connec- és entte eux par le comps alleux composé de substance. blanche. (axones gainés de snyélne). Divsés en lobes, les héenisphires sont les parties es plus développées cher les marmite. Le cerveau ost divsé fonction de leur on plusieurs parties, en ine embryonnaire ____COMPRENDRE DEUX CHIFFRES + 30 illsecondes: ces e temps que met le VELECTROENCEPHALOGRAMME ‘Appalé aussi EEG, cestlenregistrement de Factiva électrique du corveau: ces a Somme de tou les patenties d'action qui ntl. lest mesuré avec un scllascope. > LE SCANNER Dont le vai nom est tomedensitométrie (ou TDM), ¢ est une imager en noir et blane apparue dans les anges 1970.1 sagt de radiographies aux rayonsX faites sous divers angles (le récepteurtourne autour de Is personne). Ensuite, 3 part de ces images en coupe, i est possible de ralser une image tridimensionn reconstiction informatique, > LIMAGERIE PAR RESONANCE MAGNETIQUE NUCLEAIRE Limagere par résonance magnétic ruclésire, ov IRM, est une imagero en couleur qui permet de dstinguer beaucoup autes organes, Ce yoe dimagerie est bien adapte pour les organes mous, transparents aux rayons X, comme le cerveau, La résolution de image ext ‘énéralement bonne, voire tes bonne pour les appareils puissats, > LATOMOGRAPHIE PAR EMISSION DE POSITRONS Appelée TEP clest un type dimageria tres dificil 8 réalse (ole nest faite que dans des centres qui peuvent produire du carbone 13 radioact, celui ayant Lune durée de vie tres courte) Le carbone radioactl ox incorporé dans du glucose, «t'on mesure les zones ot le glucose est tls, ce qui donne une idée des zones setives du cerveau. On peut modiier les conditions de mesure: a personne patle, écoute, bouge, ete ; on vot alors Sppaaite des zones du cervest oui Sllumentsignes facivté. Ces ins {qu'on peut fare une cartographie du ‘cerveau. Son principal défaut est que la résolution et faible,Restaurer sa concentration Selon le Pr. Francis Eustache, « la mémoire effectue un travail de synthese au jour le jour, a notre insu. Elle va choisir de retenir certaines choses et d’en oublier d’autres ». Réussir & focaliser son attention, 4 se concentrer semblent dont étre au ceur du processus. fue mémoire ne se mesure pas N sissies ranger de Tinformation ct & la ‘eteni, mais auss 3 notre aptitude a évacucr Finformation non pertinent qui risque de encombrer et d'empécher desraire les in- formations utiles. REUSSIR A FOCALISER NOTRE ATTENTION Questce gui fat que ceraines informations aqui tanstent parla mémoire de travail vont continuer leur chemin vers la mémoire & Jong terme, tandis que d'autres vont passer aux oublietes ? C'est Fattention | Elle ext Je moteur indispensable de la mémoire de aval Selon le Pr. Eustache, de nombeeus facteurs coniribuent &atirer et focaliser nore atten - Les facteurs psychophysiques Plus les éléments apparatront sous leur nillur aspect (couleur, contrast, lumino- sit), plus ils eapreront notre attention, - Les facteurs physiologiques Comme la fatigue par exemple. Plus on est farigué, moins on es attentif. - Les facteurs environnementaux Plus ily a de bruit, plus il sera difcile de focalisee son atenti _____ARETENIR LAREGLE DES 3 UNITES En fait, tre concentra, c'est obir la rigle des 3 units: 1V Unité de personne: je suis contré sur moi 2/ Unité de lieu je suis ick 3/ Unite de temps je suis dans le présent. / re wrvtallei - La motivation Si vous aver une grande connaissance du domaine en question ou de Vintérét pour lui, information sineégrera mieux & votre réseau de connaissances; sinon, elle restera plus soe FAIRE ATTENTION ASON ATTENTION Dans son dernier ouvrage « Le cerueau at- temif » (Ed, Odile Jacob), Jean-Philippe Lachaux, chercheur en neurosciences co gnicves,explique « comment faire atention 4 som attention», Dans coc esa « grand pu lie», ce directeur de recherche & Flnsesm a chrche i faite le Hien entre « Fattention tlle qe je avs, du moraene oc je me lve a cel tit je me couche, et Tacencion tele que je bt sis, dans mes données de laboraoire». Eoare les connaissances théoriques et les retours expérience tant des laboratoites que de la vie quotidienne. Savoir que « fatention cst un phénomine biologique », comprendte comment ele fonctonne, permet 3 la fois de lui donner tout Tespace quille métte et de mieux en acceptr les limites et les dé- failanees. Comme Findique le soustere de ouvrage « Contre, mars et lcher-prise auteur, au-dolt de Fanalyse des mécanismes cérebraus, propose quelgues pistes pour «apprendre i apprivaierVastention ». Car ba rmaiwise de Fattention siese pas un simple processus chimique, est «tout iar! CAPTER ET RETENIR LATTENTION Dis son plus jeune age, enfant va apprendre «cette diffrence fine entre entendre et canter, cenire wor et regarder» l= découvee quil ext * conceniré » ec que la rupture involontaire doce cat sappull se lever distr, Tits il va cgalement asvocier Fatention une attitude du comps, & une posture. Vi quelques rcetes éprouvécs par les pe gus, e¢ validées par ls expérences scien Fiques, pour caper ec retenir Vattention des Exercice n° 1 Prenee une balle de tennis par exemple, Poscrta devant vous. Fxce cete halle im- mobile. Focaliser-vous sur elle. Laisser-la cceuper la toralté de voare espace mental. Entrainez-vous 8 fare ce exercice pendant tun temps de plus en plus long > Exercice n° 2 Fermez. les yeux. Imagines sur vo renal fy balle de tout a Pheure. tuce-vous sur eette image viruelle. Augm {ee progresivement la durée de exercice > Bxercice n° 3 ‘marche. Fixez votre attention sur les batte- ments réguliers de ce métronome. Laisez rythme sonore oceuper la roralieé de vorre espace mental. Sides pensées vous viennent, Tasser-les passer comme un muage qui pase. ne. Mettezle en > Exercice n° 4 CChoisissez un mot (ou une phrase) posit de préfécence (un forme de mantra). Répéte-le intéieurement, Faitesle passer et repasser dans votre espace mental comme un disque rayé. Entrainez-vous 2 allonger de plus en pls la durée de cer execice. > Exercice n° 5 Mettezvous 3 Técoure de votre respira. tion, Prener contact avec la sensation de Pair qui entce ec qui sore de vos poumons. Laisse-vous bereer par youre respiration CChaque inspiration amplifie vor éat de concentration. Chaque expiration chase les ppensées parasites qui pourraient survenie Inspirer par lenez. Expitez parla bouche Rene enfin, comme le rapplle Jean lippe Lachaux,« ce que nous appelos la ca- acid de concenraion repose done suru en- semble de mécanismes permetant av cerveau de prfirer une réeompense abst oignée 4 une récompense immnédiate et conte». Catt concentration, ce» conte vloncire de Vatention» es avant rout «wn conte de attention par ds object at long terme». WL LN,CERVEAU HUMAIN Les avancées de la recherche Plus d’un Francais sur dix souffre d’une maladie du cerveau. Grace a la recherche croisée en neurosciences, en neurologie et en neuropsychologie, notre connai ince sur le cerveau avance 4 pas de géants et permet aujourd'hui d'espérer de belles avancées médicales, notamment dans le traitement des maladies neurodégénératives dans avenir. fomprendrc et tracer ls maladies et les traumatismes du systéme ner veux constituent un enjou majeur a Téchelle mondiale pour le XI stele. Au- jourdhei, la médecine soulage.... Demain, 41 fauc prévenis, guérir et répacr. Dot importance de la recherche sur Ie cerca Voici plusieurs beaux exemples d'avancées sécentes en la mate. NOTRE CERVEAU AHORREUR DU VIDE Lorsque nous portons notre attention vers ce qui nous entoure, certaines régions du cerveau Sactivent: Gest le réseau de Fatien- tion, bien connu des neurobiologstes. Mais autres régions intertompent danse méme temps leur activi ontinaite Foviencation de | Je monde exéricu. Ces régions forment un eau tbs étudié en neurobiologe, et appe- comme si elles génaient A SAVOIR ZOOM SUR LAFRC Fondée en 2000, la Fédération pour lo Recherche surle Cerveau poursuit un but précis stimuler une recherche appliquant diferentes approches pour explorer et ccomprendie le cerveau, son fonctionnement, ses maladies, Ele a done 2 missions: nancer ds programmes de recherche, sensibilier et informer le pubic sur les bescins et avancées des neurosciences, Plus dinfor sur: wwwuireasso.ft 1é-communément aréseau par d quil a longtemps semble sactiver quand le cerveau na Hen de particulice& five. Cette interpettaion a été afinge par dix ans de recherche en neurvimagerie, qui ont fini par associer oe réseau mystévieus (v Ménegie noire di cerseau » ston Yun de ses décou- veeuss, Mareus Raichle) 3 de nombre phénoménes intimes et privés de notre vie mentake: perception de soi, évocation de souvenirs, imagination, pense. Une éude rai par une équipe du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon 2 revelé en 2011 comment ce réseau inerre avec notre capacité & porter attention, en rmesuranc pour la premitre fois Vactivité des neurones du réseau par défaut dans le veau humain 4 échelle dela miliseconde. Les résultats montient sans ambigiité que lorsque nous cherchons un objet autour de nous, les neurones de ce réseau par dé faut inteerompent leur activité, Mais cette A SAVOIR LE ROLE CLE DU CNRS Avec quelques 1100 agents statuaires (Chercheurs, Ingénieurs ot Techiciens) ceuvrant dans le domaine des neurosciences tet dela cognition, le CNRS est un acteur majeur du domaine, en France et en Europe LLessentil des forces (82 8) est regrounés, fon clusters d'excellance, Pour tous ce= acteurs dela recherche, le méme enjeu est partage : explorer organisation et le fonctionnement du cerveau et disystéme ”20 interruption ne dure que le temps stiete ment nécessaire & la recherche + aussie objet trouvé, ct en un dixitme de seconde 4 peine, le réseau par defaut reprend son activité comme avant. Ec si parfois notre réseau par défaut ne se désactive pas suf- fisamment, nous mettons plus de temps pour trouver Fobjet. Ces résu une competition féroce au sein du cer- eau pour nos ressources attentionneles, quis lorquelles ne sont pas utilisées pour Vanalyse active de noue environnement sensoriel, sont instantanément reditigées vets des processus mentaux plus interes Le cerveau a donc horteur du vide et ne reste jamais sans vin faire, pas méme pen ddanc un disitme de seconde, FACE ALA MALADIE D'ALZHEIMER Les dquipes de vcherche du Pr Hampel & VICM ec & IM2A (nsiuc de la Mémoire cde la Maladie Alzhcimes) et du De chel Thichaut de Schotten 3 PICM qui collaborent sur le site: Hosptalo-Univeri- ‘aire dela PitieSalpetire, ule des mé- thodologies inédites de ncuro-imageric de pointe pour la découverte de nouvelles em- prcintes, comme des réseaux anatomiques nerveux endommagés, spécifiques ds diffé- rents stades de la maladie Alzheimer. Cosempreintes permentaient poentellement de modliser et de prédire ln conversion dan stade silenciews dit de “normalité cognitive” vers ds tadessymptomatiques de la maladie Alobeimet. Le Pe Hamp, le Dr Thiebaut de Schowen ec leurs équipesplacent beaucoup dfespoir dans ces tchnologis de neuroima- geri novatrices, Lemprunte du réseau neu ronal “signature” éable pa le Pr Hampel et Je Dr Thichaue de Schott, pour un patient spéifque 4 un insane donné de la maladie, pouraic offic des posites novatices pour ta détction précace tle traitement efficace de come maladie nourodgénerativ. QUAND RESPIRER NOUS LIBERE 'ESPRIT Cercaines activités, comme la marche ou Ja respiration, présencent a propriété galitre de pouvoir ére alsées de manitre ‘olontaire ou automatique. Par exemple, il est possible 4 chacun entre nous de dé- cider de prendre une grande inspiration et de gander les pours condes pour ens gonflés quelques se- -expirerlentement. A Tinverse, nous respirons la plupart du temps sans y penser, et cest dailleurs ce qui se passe chaque nuit. Si les structures nerveusesen charge dela respiration auto satique situges dans le trone cérebral sont assez bien connues, celles qui sous-tendent la respiration volontaie demeurent davan- tage mystricuses. Une équipe de recherche de TICM it la sie Salpérivedirgge par le Professeur nel Naceache (UPMC, ICM, INSERM) vient de publeren octobre 20134 dans are- vue PLoS ONE une observation originale qui ‘met en évcence les mécanismes cérebraux de la rspiraton volontare et qui surtout révle pou le premite fos le coi eogniif qui la est associ. Cs résultats écairent nite originale les mécanismes automatiques (crone cérebeal) et volonaies (cortex) de la respiration, et nous informent sur le coi co- gif associé a respiration volontaire, qui estconrBlée pa le cortex. DES AVANCEES SUR LES MALADIES A PRIONS. ‘Au sein de Institue du Cerveau et le la Motlle épiniére (ICM), Véquipe de Sté- pphane Hai ct Marie-Claude Potier die les maladies & prions et la maladie d’Alzhei- rer en parllle du fac des grandes ana- logis biologiques quelle, partagent. Les avancees faites récemment sur les maladies 4 prions dont la forme la plus lréquente est, la maka de Creutefeld aide précicuse pour micux comprendre kes _nécanismes biologiques de développement dela maladie d’Alzhcimer. kob, some d'une Cette équipe de recherche sintérese pari- culirement aux mécanismes moléculaives impliqués dans la propagation des prions phénoméne de conversion de la protéine nomale vers une forme toxique condui- sant la mort des neurones. Ce phénoméne de propagation ayant été mis en évidence dans dautres maladies neurodégénécatives comme la maladie d Alzheimer, 1 compré- hension reprisente un enjew majeur pour renter de Te bloquer et de trouver des tai- ements adaprés& ces pathologies. Oui, la recherche avancée, & condition d'etre soute- nue et Finance. A IN. EXPERT, PROFESSEUR HUGUES DUFFAU, NEUROCHIRURGIEN, PIONNIER EN EUROPE DE LA « CHIRURGIE EVEULLEE » ‘Vous opérez vos patients du cerveau en lee gardant éveillés:iln'y a plus d'anesthésie ? « Je pratique cette chirurgie évellée ‘depuis 17 ans avec dja plusieurs centaines de patients opérds.IIn'y a plus canesthisie: quand on opére un patient dl corveau, on souhaitepréserve sa qualité dd ve, faut eérer les zones & éviter pour ne pas générer de séqueles. Lecerveau ne peut pos ressentrs9 dovleur Le patient ‘ous aide § chaque instant en nove cist, dans le boc, sion peut continue 8 opérer 8 enlever plus de tumeur ou sl faut s'aréte. ly a.une participation trés importante de ‘eurepeychologues et orthophonstes (on presente des tests au patient pendant epération, nous avons un retour permanant avec des taches faites en temps reel pour savoir si on artive dans une région 3 risques, Si faut s'aréter, si faut continue Cette Imathode est de plus en pls connue, 3) {eu occasion de former 300 centres de reurechirurgi dans 45 pays en 17 ane! fs ‘eproduisent les mémes résultats: en dehors de 1% daléas, 99% des patents récupérent ‘aprés intervention chirugicale. On peut enlever un lobe 3. un patent et pour autant {ul tprenne une via tatalement normale! A RETENIR LA SEMAINE DU CERVEAU La 18" dition de a Semaine du cerveau sist tenue en mats damier, parout en France. Prochaine éltion: Du 16 au 22 mars 2015 Plus d'infos sur: wowsemaineducervesufePISTES DE PROGRES Entretenir sa memoire au quotidien En matiére de mémoire et de maintien de ses capa 's cognitives, la prévention doit se concev ir tout au long de la vie. Voici des pistes a suivre a partir des conseils du Professeur Héléne Amieva. « viellisement est un processus qui démarre dés la naissance. La perte de lk mémoire nest absolument pas iné Tuctabl, En revanche, les changements dans Ja manigre dont fonctionne notre mémoire sont cus ingluctables Contrairement aux piles, la mémoire ne suse que si Ion ne sen sert pas. Alors pour la protéger il faut en user et méme en abuser. >> (Professeur Blanchard, chef de service de ‘gériatrie du CHU de Reims) TRAVAILLER PLUS LONGTEMPS. En exploitant les données de grandes en quétes européennes ecaméricaines, plusieurs Gaudes ont suggété Fexistence d'un lien ene retraite ct cognition, Ces études moncrent par exemple quiune personne de 60 ans, professionnel tes performances cognitives qu'une personne rent active, a de « retraitée du méme age, toute variable so- raphigque é lobalemen, La mémoire procédurale Elle représente les habitudes, les automa- tismes. Elle ext la mémoire permetant acquetir des competences motrices et o- ganitives, comme de savoir fire du vélo sans avoir répprendre & chaque fis, ou dee capable de lacer ses chausures, par exemple La mmore procedural x spi da lare-meémoration de procs epctvs ex automatisbles, Elle valle de POUR ALLER PLUS LOIN UN CHEMIN DE MEMOIRE sont les synapees qui établissent een lente les neurones pour leur permetie @aborer un tea de connexiont complexe. Ce circuit nerveux représente une trace mnésique. Pour ance: durablement une information d ‘mémote, faut bien sir un apprentissage ar on lstingue deux types dansla mémoite. Una court terme et un autre & long terme. Pour stocker une information dans 53 ‘mémaire long terme, ilest important {que Fapprentissage ou que le souvenir cit sufsamment précis differents lobes da cere booster sa mémoire i pratiquer un travail de mémor cd établirune sorte de Stratégie de mi plusours repéres tun son, une couleur vénement, nhésitez pas & tavalervore mémoire en exergant vos sen,Apprentire vite & mieux 20 consciente, lidgrant nos ressources pendant lesactviés routinites de la vie quocidienne Sa formation, lene et progressive, demande de nombreuses repetitions ct implique Pen semble de nos ressources cognitives. > Lamémoire pereeptive Ele repose sur des mécanismes complexeset nous permet de faire deux choses i a fois. Elle permet le maintien en mémoire de sen- sations perceptives et la reconnaissance des formes, des sons, des gots Elle donne des informations sur la forme et la structure des mots et des objets, sans notion de sens. Il yen aurait une par modalité sensorille (vi- suclle, aut > La mémoire sémantique Elle est mémoire des connaissances apprises sur le monde ou sur soi (on pase alors pour ce demier cas de mémoire sémantique per sonnelle). Plus généralement, elle permet avoir des connaissances tes que cles de Tusage dun objet ou du sens d'un mot ; elle se décrit comme &ant mult-sensorele, codant nos connaissances générales et abs des mors. Connaite 1 date de fu swvoir que le Nil est un fleuve d’Fgypte, qui se néfee & Pensemble des concepts et connaissances générales sut le monde, > La mémoire de travail Elle est une mémoire & court terme. Elle permet de garder les informations en tet pour cilcuer, répondre & une question ou résoudee un probléme. La mémoire de a= vail mainsient ec manipule de fagon tem. portire ls informations nécesaires & nos activités cognitves. Elle peut comporter des informations nouvelles (perceptions) et des perception caistence a été proposée par le paycholo anglais Allan Baddeley cn 1974, La capaci- céde la mémoite du taval est exteémement limi ong terme réactivées. Son > La mémoire épisodique Elle représente la memoir nits évoqués avec déals ce placés dans un contexte précis, nous dotant ars du pou- voir de rewnit des évtnements uniques, «ds que le déroulement de son mariage, un voyage, ou ee que Yona ft la vile, nous permettant deneegister les personnels. Elle nous perme également de ous pojeter dans le atu des souve- PROCESSUS DE MISE EN MEMOIRE Les informations «mises en mémoire> ne sont pas stockées physiquement 2 un en- APROPOS LA METHODE PATHOLOGIQUE Cost Théodule Ribot, philosophe et considéré ‘comm ie fondateu ’ della psychologic francaise (1839-1916) aul afrma, alain da X0K* side, ou'étusier les maladies de la sémoire permettrait de rrioux la comprendre la méthode pathologique présenterat ainsi Ln intérét majeur pour comprendee le sujet ‘Théodkle Ribot Schacter (professeur de paychologie Univers de Horace, par ‘exemple, put décrie an professeur histoire armésique qu avait oublié tout ce quil avait fat avec ss proches, mais Stat encore en mesure de raconter tous les dvenaments du XIX siecle '08 Is conclusion logique qu'il existe plusieurs types de mémaire. ins, ila newropsychologie se defi comme la science dtuckant le cerveau tla mémoite (et autres fonctions mentale) la méthode pathologique instourée por ‘Théodle Ribot semble bien hi corresponde complétement, vec les mémesfnalités.