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Macroeconomics 1CE
Karlan/Morduch/Alam/Wong
Instructor’s Manual
CHAPTER 2
SPECIALIZATION AND EXCHANGE
Chapter Overview
Specialization and trade can make everyone better off. It is not surprising, then, that in an
economy driven by individuals seeking to make a profit or to make the biggest difference in
their communities, people specialize so as to exploit their comparative advantages. The
principle is as true for countries, like Canada and China, as it is for individuals picking their
careers. No government intervention is required to coordinate production. The great economic
thinker Adam Smith suggested the term invisible hand to describe this coordinating mechanism:
It is not from the benevolence of the butcher, the brewer, or the baker that we
expect our dinner, but from their regard to their [self-interest]. . . . he intends only
his own gain, and he is in this, as in many other cases, led by an invisible hand to
promote an end which was no part of his intention. (A. Smith, An Inquiry into the
Nature and Causes of the Wealth of Nations, 1776.)
The functioning of the invisible hand depends on a lot of other assumptions, such as free
competition, full information, and many others that do not always hold true in the real world.
Later in the book we will discuss these assumptions, and when they work and when they do
not.
Most people take for granted the prevalence of specialization and trade in their everyday lives.
Few stop to think about the benefits and where they come from. In this chapter we tried to dig
down to the bottom of the assumptions people make and expose the logic behind the gains
from trade. As we proceed—especially when we return to topics like international trade and
government intervention in the markets—students must remember the underlying incentive
that drives people to interact with one another in economic exchanges.
Learning Objectives
LO 2.1: Construct a production possibilities graph and describe what causes shifts in production
possibilities curves.
LO 2.2: Define absolute and comparative advantage.
LO 2.3: Define specialization and explain why people specialize.
LO 2.4: Explain how the gains from trade follow from comparative advantage.
Chapter Outline
1. Ask each student to rate their satisfaction with the snack you’ve given them on a scale
from 1-10, with 1 being highly dissatisfied and ten being highly satisfied. Record their
answers somewhere where all students can see.
2. Ask the students if they want to trade, and give them a few minutes to interact and
exchange snacks. (Remind them that it must be voluntary—they do not have to trade if
they do not wish to.)
3. Ask the students about their satisfaction again, this time with their new snack. Have the
students explain any changes in their answer from before.
After trading, students should be at the very least equally as well off in terms of satisfaction as
the first time they answered. This exercise can be used to highlight the gains from trade. You
can also discuss the fact that the original distribution matters as well. This can tie into a number
of discussions, including income distribution and comparative advantage.
Review Questions
1. You’ve been put in charge of a bake sale for a local charity, at which you are planning to sell
cookies and cupcakes. What would a production possibilities graph of this situation show?
[LO 2.1]
Answer: On one axis, the production possibilities graph would show the total number of
cookies you could bake if you spent all of your time and resources baking cookies. The other
axis would show the total amount of cupcakes you could bake if you spent all of your time
and resources baking cupcakes. The two endpoints would be connected by a downward-
sloping line. The slope of this line would represent the tradeoff (opportunity cost) you face
between baking cookies and baking cupcakes. If you bake more cupcakes, you must bake
Karlan 1CE Instructor’s Manual: Chapter 2
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The Project Gutenberg eBook of La chanson de la croisade
contre les Albigeois
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Language: French
Credits: Laurent Vogel (This file was produced from images generously
made available by the Bibliothèque nationale de France
(BnF/Gallica))
V
POÈMES ET RÉCITS DE LA VIEILLE FRANCE
La Chanson de la Croisade
contre les Albigeois
Principaux épisodes
TRADUITS PAR
JEAN AUDIAU
PARIS
E. DE BOCCARD, ÉDITEUR
1, RUE DE MÉDICIS, 1
1924
Il a été tiré de ce volume,
le cinquième de la Collection des
Poèmes et Récits de la Vieille France
50 exemplaires sur papier de Hollande
numérotés de 1 à 50.
AVANT-PROPOS
Le roi des ribauds [5] , lorsqu’il les vit escarmoucher contre l’ost, tuer
et mettre en pièces un croisé français après l’avoir fait par force tomber
d’un pont, appelle tous ses truands et les rassemble, criant à haute voix :
« Allons les assaillir ! » Aussitôt tous vont s’équiper ; chacun prend une
massue, car, me semble-t-il, ils n’ont point d’autre arme. Ils sont plus de
quinze mille qui n’ont rien à se mettre aux pieds ! En chemise et en
braies, ils commencent tous à courir autour de la ville pour en démolir
les murailles : ils se jettent dans les fossés et se prennent à cogner du pic,
tandis que d’autres s’efforcent de faire voler les portes en éclats.
[5] C’est-à-dire le chef des valets de l’armée.
Les bourgeois de la ville, à cette vue, commencent à s’effrayer,
cependant que ceux de l’ost s’écrient : « Allons tous nous équiper ! »
Vous auriez vu alors une belle cohue pour entrer dans la ville !…
Les habitants voient que les croisés accourent, que le roi des ribauds
va envahir la ville, que les truands sautent de toutes parts dans les fossés,
mettent les murailles en pièces et ouvrent les portes, tandis que les
Français de l’ost s’arment en toute hâte. Ils savent bien en leur cœur
qu’ils ne pourront résister, et s’enfuient au plus vite au moutier principal.
Les prêtres et les clerc revêtent leurs ornement [sacerdotaux] et font
sonner les cloches comme pour une messe des morts.
Enfin on ne put plus s’opposer à l’entrée des truands ; ils s’emparent
à leur gré des maisons, car chacun, s’il le veut, peut bien en choisir dix.
Bouillants de colère, les ribauds n’ont point peur de tuer : ils égorgent
tout ce qu’ils trouvent et se saisissent des grandes richesses. S’ils
peuvent conserver ce qu’ils ont pris, ils seront riches à tout jamais ; mais
bientôt il leur faudra rendre gorge, bien qu’ils aient conquis tout cela par
eux-mêmes, car les barons de France veulent se l’approprier.
Les barons de France et ceux de Paris, les clercs et les laïques, les
princes et les marquis, ont décidé entre eux que, pour tout château où
viendrait l’ost et qui ne se rendrait point avant qu’on l’eût pris, on
passerait les habitants au fil de l’épée : de cette manière, en ne trouverait
plus par la suite personne que la peur n’empêchât de résister aux croisés,
à cause des exemples qu’on aurait vus ! — Ainsi l’ost put s’emparer de
Montréal, de Fanjaux et de la région, car, sans cela, je gage qu’ils ne les
auraient pas encore pris par la force ! — C’est à cause de cette décision,
que les habitants de Béziers furent mis à mort : les croisés les ont tous
tués : ils ne pouvaient leur faire pis ! Ils ont tué tous ceux qui s’étaient
réfugiés au moutier : rien ne put les protéger de la mort, ni croix, ni autel,
ni crucifix ! Les misérables ribauds ont égorgé les clercs, les femmes, les
enfants, si bien que nul, je crois, n’en échappa. Dieu reçoive, s’il lui
plaît, leurs âmes en Paradis, car je pense que jamais, même au temps des
Sarrasins, on ne fit ni ne toléra massacre aussi sauvage !
Les vauriens se sont alors installés dans les maisons qu’ils ont prises
et qu’ils trouvent bourrées de richesses. Mais les Français, à cette vue,
peu s’en faut qu’ils n’enragent : ils les jettent dehors à coups de triques,
comme des chiens, et installent dans les demeures les chevaux et les
roncins…
Le roi et ses ribauds pensaient jouir à tout jamais des richesses qu’ils
avaient prises ; aussi, quand les croisés eurent tout enlevé, les misérables
vauriens punais s’écrient d’une seule voix : « au feu ! » et apportent des
torches aussi grandes qu’un bûcher. La cité s’enflamme et l’épouvante se
répand. La ville brûle tout entière, en long et en travers. Ainsi Raoul de
Cambrai détruisit et incendia une riche cité près de Douai [6] , et, par la
suite, sa mère Aalais l’en blâma fort, tellement que, pour cette raison, il
pensa la frapper au visage.
[6] Cf. la chanson de Raoul de Cambrai (éd. P. Meyer et A.
Longnon, 1882), p. 35-6. Il s’agit ici probablement de l’incendie de
l’abbaye d’Origni ; mais dans le texte conservé c’est avant
l’incendie que se place cette scène, et Raoul, s’il insulte sa mère, ne
la frappe pas.