Professional Documents
Culture Documents
032197137X 9780321971371
Full download link at:
Test bank: https://testbankpack.com/p/test-bank-for-organic-chemistry-9th-edition-wade-
simek-032197137x-9780321971371/
Organic Chemistry, 9e (Wade)
Chapter 6 Alkyl Halides; Nucleophilic Substitution
1) Which of the following best describes the carbon-chlorine bond of an alkyl chloride?
A) nonpolar; no dipole
B) polar; δ+ at carbon and δ- at chlorine
C) polar; δ- at carbon and δ+ at chlorine
D) ionic
E) none of the above
Answer: B
Diff: 1
Section: 6.4
LO: 6.1
MCAT LO: MCAT6.1
1
Copyright © 2017 Pearson Education, Inc.
3) The flame retardant below has been found to be an androgen agonist and may have a
contribution to an increasing rate of occurrence of prostate cancer (J. Med. Chem. 2006, 7366).
What is the correct term that describes the relative position of the bromides in this structure?
A) geminal
B) vinyl
C) vicinal
D) aryl
Answer: C
Diff: 1
Section: 6.2
LO: 6.1
GO: G2, G5
MCAT LO: MCAT6.1
A) primary chloride
B) secondary chloride
C) tertiary chloride
D) vinyl chloride
E) benzyl chloride
Answer: C
Diff: 1
Section: 6.2
LO: 6.1
MCAT LO: MCAT6.1
2
Copyright © 2017 Pearson Education, Inc.
5) Provide the name of the bromoalkane shown below.
Answer: 3-bromo-4-ethylheptane
Diff: 1
Section: 6.2
LO: 6.1
MCAT LO: MCAT6.1
Diff: 1
Section: 6.2
LO: 6.1
MCAT LO: MCAT6.1
4
Copyright © 2017 Pearson Education, Inc.
14) Which of the following is a vicinal dihalide?
A) cis-1,2-dibromocyclopentane
B) 3,3-dichloropentane
C) trans-1,4-diiodocyclohexane
D) isobutyl chloride
E) 1,3-dibromoheptane
Answer: A
Diff: 2
Section: 6.2
LO: 6.1
MCAT LO: MCAT6.1
5
Copyright © 2017 Pearson Education, Inc.
Another document from Scribd.com that is
random and unrelated content:
CHAPITRE VI
Vivre libre est beaucoup plus beau que de vivre en prison ; qui en
doute ? Pourtant, même dans les misères d’une prison, quand on pense
que Dieu y est présent, que les joies du monde sont fugaces, que le vrai
bien est dans la conscience, et non dans les objets extérieurs, on peut
sentir du plaisir à la vie. Pour moi, j’avais pris en moins d’un mois mon
parti, je ne dirai pas complètement, mais d’une façon supportable. Je vis
que, ne voulant pas commettre l’indigne action d’acheter l’impunité en
poursuivant la perte d’autrui, mon sort ne pouvait être que la potence ou
un long emprisonnement. Il était nécessaire de s’y résigner. « Je
respirerai jusqu’à ce qu’ils me laissent un souffle, dis-je, et quand ils me
l’enlèveront, je ferai comme tous les malades quand ils sont arrivés au
suprême moment. Je mourrai. »
Je m’étudiais à ne me plaindre de rien, et à donner à mon âme toutes
les jouissances possibles. La plus ordinaire était de renouveler
l’énumération des biens qui avaient embelli mes jours : un père
excellent, une excellente mère, des frères et des sœurs excellents, eux
aussi, tels et tels amis, une bonne éducation, l’amour des lettres, etc. Qui
plus que moi avait été comblé de félicité ? Pourquoi ne pas en rendre
grâces à Dieu, bien que maintenant tout cela soit tempéré par
l’adversité ? Alors, en faisant cette énumération, je m’attendrissais, et je
pleurais un instant ; mais le courage et la gaieté finissaient par revenir.
Dès les premiers jours, je m’étais fait un ami. Ce n’était pas le
geôlier, ni aucun des guichetiers, ni aucun des juges du procès. Je parle
pourtant d’une créature humaine. Qui était-ce ? — Un petit enfant, sourd
et muet, de cinq ou six ans. Son père et sa mère étaient des voleurs, et la
loi les avait frappés. Le malheureux petit orphelin était maintenu entre
les mains de la police, avec quelques autres enfants dans la même
situation. Ils habitaient tous dans une chambre en face de la mienne, et à
de certaines heures on leur ouvrait la porte pour qu’ils sortissent prendre
l’air dans la cour.
Le sourd-muet venait sous ma fenêtre, me souriait et gesticulait. Je
lui jetais un beau morceau de pain ; il le prenait en faisant un bond de
joie, courait à ses camarades et en donnait à tous ; puis il venait manger
sa petite portion près de ma fenêtre, exprimant sa gratitude avec le
sourire de ses beaux yeux.
Les autres enfants me regardaient de loin, mais n’osaient pas
m’approcher ; le sourd-muet avait une grande sympathie pour moi, non
pas seulement par un motif d’intérêt. Quelquefois il ne savait que faire
du pain que je lui jetais, et me faisait signe que lui et ses camarades
avaient bien mangé et ne pouvaient prendre plus de nourriture. S’il
voyait venir un guichetier dans ma chambre, il lui donnait le pain pour
qu’il me le rendît. Bien qu’il n’attendît alors rien de moi, il continuait à
folâtrer devant ma fenêtre avec une grâce tout aimable, se réjouissant que
je le visse. Une fois un guichetier permit à l’enfant d’entrer dans ma
prison ; celui-ci, à peine entré, courut m’embrasser les jambes en
poussant un cri de joie. Je le pris dans mes bras, et je ne saurais décrire le
transport avec lequel il me comblait de caresses. Que d’amour dans cette
chère petite âme ! Comme j’aurais voulu pouvoir le faire élever, et le
sauver de l’abjection dans laquelle il se trouvait !
Je n’ai jamais su son nom. Lui-même ne savait pas en avoir un. Il
était toujours gai, et je ne le vis jamais pleurer qu’une fois qu’il fut battu,
je ne sais pourquoi, par le geôlier. Chose étrange ! vivre en de semblables
lieux semble le comble de l’infortune, et pourtant cet enfant avait
certainement autant de félicité que peut en avoir à cet âge le fils d’un
prince. Je faisais cette réflexion, et j’apprenais ainsi que l’humeur peut se
rendre indépendante du lieu. Gouvernons l’imagination, et nous serons
bien presque partout. Un jour est vite passé, et quand le soir on se met au
lit sans faim et sans douleurs aiguës, qu’importe que ce lit soit plutôt
entre des murs qui s’appellent prison, ou entre des murs qui s’appellent
maison ou palais ?
Excellent raisonnement ! Mais comment faire pour gouverner
l’imagination ? Je m’y essayais, et il me semblait bien parfois y réussir à
merveille ; mais d’autres fois elle triomphait tyranniquement, et moi,
plein de dépit, je m’étonnais de ma faiblesse.
CHAPITRE VIII
Ainsi finit mon roman avec cette pauvre créature, si ce n’est que je
lui fus redevable des plus doux sentiments pendant quelques semaines.
Souvent j’étais mélancolique, et sa voix me remettait en gaieté ; souvent,
en pensant à la lâcheté et à l’ingratitude des hommes, je m’irritais contre
eux ; je haïssais l’univers, et la voix de Madeleine revenait me disposer à
la compassion et à l’indulgence.
« Puisses-tu, ô pécheresse inconnue, n’avoir pas été condamnée à une
peine grave ! ou, à quelque peine que tu aies été condamnée, puisses-tu
en profiter et te réhabiliter, et vivre et mourir chère au Seigneur !
Puisses-tu être plainte et respectée de tous ceux qui te connaissent,
comme tu le fus de moi qui ne t’ai pas connue ! Puisses-tu inspirer à tous
ceux qui te verront la patience, la douceur, le désir de la vertu, la
confiance en Dieu, comme tu les as inspirés à celui qui t’aima sans te
voir ! Mon imagination a pu errer en te figurant à moi comme belle de
corps, mais ton âme, j’en suis sûr, était belle. Tes compagnes parlaient
grossièrement, et toi avec pudeur et noblesse. Elles blasphémaient, et toi
tu bénissais Dieu ; elles se disputaient, et tu apaisais leurs différends. Si
quelqu’un t’a tendu la main pour te tirer de la carrière du déshonneur, s’il
t’a rendu service avec délicatesse, s’il a séché tes larmes, que toutes les
consolations pleuvent sur lui, sur ses fils et sur les fils de ses fils ! »
Contiguë à la mienne, était une prison habitée par plusieurs hommes.
Je les entendais aussi parler. Un d’eux surpassait les autres en autorité,
non peut-être qu’il fût d’une condition plus raffinée, mais par plus de
faconde et d’audace. Il faisait, comme on dit, le docteur. Il discutait et
imposait silence à ses contradicteurs par sa voix impérieuse et par la
fougue de ses paroles ; il leur dictait ce qu’ils devaient penser et sentir, et
ceux-ci, après quelque résistance, finissaient par lui donner raison en
tout.
Les malheureux ! Pas un d’eux qui tempérât les ennuis de la prison
en exprimant quelque doux sentiment, quelque peu de religion et
d’amour !
Le chef de ces voisins me salua, et je lui répondis. Il me demanda
comment je passais cette maudite vie. Je lui dis que, bien que triste, il n’y
avait pas de vie maudite pour moi, et que, jusqu’à la mort, il fallait
chercher à jouir du plaisir de penser et d’aimer.
« Expliquez-vous, monsieur, expliquez-vous. »
Je m’expliquai, et je ne fus pas compris. Et quand, après d’ingénieux
ambages préparatoires, j’eus le courage d’indiquer comme exemple la
tendresse si chère qu’avait éveillée en moi la voix de Madeleine, le chef
partit d’un grand éclat de rire.
« Qu’est-ce ? qu’est-ce ? » crièrent ses compagnons. — Le profane
répéta, en les travestissant, mes paroles, et les rires redoublèrent en
chœur ; et je fis là complètement la figure d’un sot.
Il en est en prison comme dans le monde. Ceux qui mettent leur
science à frémir de colère, à se plaindre, à vilipender les autres, croient
que c’est folie de compatir, d’aimer, de se consoler par de belles illusions
qui honorent l’humanité et son Auteur.
CHAPITRE XIII
Deux jours après, mon père revint. J’avais bien dormi pendant la
nuit, et j’étais sans fièvre. Je me recomposai une contenance dégagée et
enjouée, et personne ne se douta de ce que mon cœur avait souffert et
souffrait encore.
« J’ai la certitude, me dit mon père, que dans quelques jours tu seras
renvoyé à Turin. Déjà nous t’avions préparé ta chambre, et nous
t’attendions avec une grande anxiété. Les devoirs de mon emploi
m’obligent à repartir. Fais en sorte, je t’en prie, fais en sorte de nous
rejoindre promptement. »
Sa tendre et mélancolique affection me déchirait l’âme. La feinte me
semblait commandée par la pitié, et pourtant je ne l’employais qu’avec
une espèce de remords. N’aurait-ce pas été chose plus digne de mon père
et de moi si je lui avais dit : « Probablement nous ne nous reverrons plus
en ce monde ! Séparons-nous en hommes, sans murmurer, sans gémir, et
que j’entende prononcer sur ma tête la bénédiction paternelle. »
Ce langage m’aurait plu mille fois mieux que la feinte. Mais je
regardais les yeux de ce vénérable vieillard, ses traits, ses cheveux gris,
et il ne me semblait pas que l’infortuné pût avoir la force d’entendre de
telles choses.
Et si, pour ne pas vouloir le tromper, je l’avais vu s’abandonner au
désespoir, peut-être s’évanouir, peut-être (horrible pensée !) être frappé
de mort dans mes bras !
Je ne pus lui dire la vérité, ni la lui laisser entrevoir ! Ma sérénité
factice l’illusionna pleinement. Nous nous séparâmes sans larmes. Mais,
revenu en prison, je fus saisi des mêmes angoisses que la première fois,
ou plus cruellement encore ; et ce fut aussi en vain que j’invoquai le don
des pleurs.
Me résigner à toute l’horreur d’une longue prison, me résigner à
l’échafaud, était dans la mesure de mes forces. Mais me résigner à
l’immense douleur qu’en auraient éprouvée mon père, ma mère, mes
frères et sœurs ! ah ! c’était à quoi mes forces ne pouvaient suffire.
Je me prosternai alors à terre avec une ferveur comme je n’en avais
jamais eu de si forte, et je prononçai cette prière :
« Mon Dieu, j’accepte tout de ta main ; mais fortifie si
vigoureusement les cœurs à qui j’étais nécessaire, que je cesse de leur
être tel, et que la vie d’aucun d’eux n’ait à en être abrégée seulement
d’un jour ! »
O bienfait de la prière ! Je restai plusieurs heures l’esprit élevé à
Dieu, et ma confiance croissait à mesure que je méditais sur la bonté
divine, à mesure que je méditais sur la grandeur de l’âme humaine,
quand elle s’affranchit de son égoïsme et s’efforce de n’avoir plus
d’autre volonté que la volonté de l’infinie Sagesse.
Oui, cela se peut ! Voilà le devoir de l’homme ! La raison, qui est la
voix de Dieu, la raison dit qu’il faut tout sacrifier à la vertu. Et serait-il
complet, le sacrifice dont nous sommes débiteurs envers la vertu, si, dans
les cas les plus douloureux, nous luttions contre la volonté de Celui qui
est le principe de toute vertu !
Quand le gibet ou tout autre martyre est inévitable, le craindre
lâchement, ne pas savoir y marcher en bénissant le Seigneur, est un signe
de misérable dégradation ou d’ignorance. Et il faut non seulement
consentir à notre propre mort, mais à l’affliction qu’en éprouveront ceux
qui nous sont chers. Il ne nous est pas permis de demander autre chose, si
ce n’est que Dieu la tempère, que Dieu nous soutienne tous ; une telle
prière est toujours exaucée.