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3 - BDR - Axe Femme Partie 2
3 - BDR - Axe Femme Partie 2
C. FOLLICULOGENÈSE
Le follicule pré-antral :
• Formation de la thèque externe
• Apparition de cavités entre les cellules de la granulosa
La thèque est divisée en 2 couches distinctes : la thèque externe qui est un tissu
conjonctif de soutien et la thèque interne qui sécrète des androgènes possédant
un récepteur à la LH.
Les cellules de la granulosa possèdent un récepteur à la FSH et à partir du stade
6 un récepteur à la LH ce qui entraîne la transformation des androgènes en
œstrogènes, ainsi que la sécrétion d’inhibine (= hormone protéique).
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BHE – BDR : PHYSIOLOGIE, RÉGULATION ET SIGNALISATION DE L’AXE GONADOTROPE FÉMININ
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• Étape 1 : Initiation
Le passage du follicule primordial au follicule primaire entraîne l’augmentation du nombre et de la taille des
cellules folliculaires, on remarque aussi l’augmentation des sécrétions dans la zone pellucide.
Cela induit donc une augmentation de la taille globale de l’ovocyte.
La croissance de l’ovocyte est dépendante de la voie de signalisation Kit ligand (synthétisée par les cellules
folliculaires) /C-Kit (récepteur : ovocyte).
Il y a donc une régulation paracrine, l’échange de sillons va induire la croissance de l’ovocyte.
La transition est régulée par les membres de la superfamille des TGF𝛽 (grand facteur permettant la
transformation) : BMP15 – GDF-9 qui sont synthétisés par l’ovocyte.
Ils induisent la prolifération et la différenciation des cellules folliculaires.
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Le follicule secondaire devient le follicule pré-antral (150 à 200 μm), on remarque ici l’augmentation de la
taille de la thèque externe ainsi que de la taille des cavités dans la granulosa des cellules folliculaires.
L’étape d’initiation dure au minimum 120 jours.
L’entrée en croissance des follicules se fait par cohortes, sinon il y a épuisement du stock de ceux-ci avant la
ménopause.
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Une cohorte de follicules présents au stade 4 passe au stade 5 (Population de follicules sélectionnables : ≥
2mm - stade 5 - développement sous dépendance de la FSH). La sensibilité́ de ces follicules à la FSH est accrue.
Ici, les cellules de la granulosa augmentent à nouveau.
Au cours du stade 5, il y aura la sélection d’un seul follicule qui sera le follicule ovulatoire parmi les follicules
sélectionnables.
Le follicule sélectionné est celui ayant le seuil de réponse à FSH (= hormone de croissance) le plus bas.
Il sera donc le seul à atteindre le stade 6.
La période de sélection dure 5 jours, à la fin de celle-ci on remarque l’apparition de récepteurs LH sur les
cellules de la granulosa.
Bilan :
La phase de maturation pendant la phase folliculaire précède l’ovulation, la durée est de 85 jours.
Il y a ici atrésie des follicules de réserve.
Les follicules primordiaux (cohorte) n’entrent pas tous en croissance, car des régulateurs locaux les en
empêchent sinon le stock de ces follicules s’épuiserait avant la ménopause.
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D. OVOGENÈSE
I. Généralités
C’est un processus biologique discontinu conduisant à la formation d’un gamète femelle mature : l’ovocyte II
qui sera apte à̀ être fécondé́.
(Image d’un ovocyte pour la PMA, c’est pour cela qu’il n’y a aucun follicule autour)
L’ovogenèse est un processus très long qui s’échelonne sur plusieurs années : il débute au cours du
développement du fœtus durant lequel les ovogonies se multiplient par mitose (de la 15ème semaine au 7ème
mois de vie fœtale).
La première division de méiose se bloque en prophase I (stade diplotène = accumulation d’ARNm) cela
entraîne un stock d’ovocytes I, il y a donc plus de cellules souches dans l’ovaire, ainsi le stock est défini. (Et
lorsqu’il sera écoulé, on parlera de “ménopause”)
De la puberté à la ménopause :
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Plusieurs follicules entrent en phase de croissance, à chaque cycle un seul follicule termine sa maturation.
L’ovocyte I poursuit la méiose I et II et donne 1 ovocyte II haploïde (la méiose II se termine à la fécondation)
et un globule polaire I.
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Ensuite, les ovogonies vont entrer en méiose, mais avant cela elles vont subir une réplication d’ADN (entre les
2 divisions de la méiose il n’y a pas de réplication d’ADN).
La méiose est une succession de deux divisions cellulaires d’une cellule diploïde (cellule de la lignée
germinale) pour former des cellules haploïdes (gamètes) non identiques génétiquement.
2. Le début de la méiose I
Les chromosomes homologues qui restent attachés au niveau des CHIASMAS (= point de croisement) sont
séparés.
La chromatine se décondense ce qui entraîne une forte activité́ transcriptionnelle et donc le stockage de
l’ARNm.
Il y a un blocage en prophase I à cette étape et ce jusqu’à̀ la puberté́.
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3. De la puberté à la ménopause
A la puberté un petit nombre d’ovocytes sont recrutés à chaque cycle, mais 1 seul est sélectionné́ pour achever
la méiose I : c’est l’ovocyte au sein du follicule antral dominant.
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CDK1 (lève les 2 phosphorylations) = p34cdc2 : sous unité catalytique : sérine thréonine kinase
Cycline B : sous unité régulatrice
Le pic de LH induit l’activation d’une phosphatase (= enlève les phosphorylations inhibitrices sur CDK1), donc
on passe au complexe MPF mature.
Le Cdc25 C enlève également les cellules inhibitrices.
Le MPF est inactif quand l’ovocyte est immature, et devient actif lorsque l’ovocyte est mature.
Le CDK1 est un des éléments importants pour progresser en mitose ainsi qu’en méiose.
En métaphase II le complexe reste actif.
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E. LE CYLCE OVARIEN
I. Phase folliculaire
Phase Folliculaire (J1-J14) : Période de croissance et de maturation du follicule dominant pour atteindre le
stade follicule mur (de De Graaf), pré-ovulatoire.
-> 36 H avant l’ovulation il y a un pic de LH
• Maturation nucléaire
• Production d’un gamète fécondable donc activation du MPF
Il y a une reprise de la méiose I et la méiose II débute, ainsi il y a un blocage en métaphase II donc l’ovocyte
est fécondable.
• Maturation Cytoplasmique
• Préparation de l’ovocyte à sa fécondation
Ex : Migration de granules corticaux (petites vésicules) sous la membrane plasmique (blocage
de la polyspermie).
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II. Ovulation
La libération de l’ovocyte, de la corona radiata et du fluide folliculaire
entraînent l’expulsion vers la trompe utérine.
L’ovulation est stimulée par le pic d’hormone lutéinisante (LH), elle a lieu 36h
après le pic.
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Effet du pic de LH :
• Collagénases des cellules de la granulosa qui provoquent la dissociation de l’épithélium de surface.
• Rupture de l’albuginée
• Chute de pression dans l’antrum folliculaire provoquant la contraction des myofibroblastes de la
thèque interne ainsi que la libération de l’ovocyte II entouré de sa corona radiata à l’extérieur de
l’ovaire.
Devenir de l’ovocyte II :
L’ovocyte II est libéré dans la trompe, s’il y a eu rapport sexuel avant, alors il y a fécondation, sinon l’ovocyte
dégénère 24 à 48h après l’ovulation.
Lutéinisation = Mécanisme par lequel les cellules restantes de la granulosa et de la thèque subissent une
transformation pour donner naissance au corps jaune.
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Si fécondation :
Le corps jaune continue à̀ se développer, il devient plus volumineux et on le nomme corps gestatif.
Il produit de plus en plus de progestérone et d’œstrogènes, jusqu’à̀ ce que le placenta soit capable de produire
les hormones à sa place (environ jusqu’au 3ème mois).
Absence de fécondation :
La durée de vie du corps jaune est courte : 14 jours.
Il régresse, c’est la lutéolyse (= fin de phase lutéale) :
• Diminution du volume et arrêt de la production d’hormones
• Donne une cicatrice fibreuse qui se retrouve sur l’ovaire, appelée corpus albicans
I. Généralités
La production hormonale de l’ovaire commence à̀ la puberté́ (l’axe hypothalamo-hypophysaire doit être actif)
Il y a production d’hormones stéroïdiennes :
• Œstrogènes
• Progestérone
• Androgènes (ex androstènedione, testostérone) : la majorité́ est convertie en œstradiol
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Phase folliculaire : production d’œstrogènes → coopération cellules thèque interne et cellules granulosa
Phase Lutéale : production d’œstrogènes et de progestérone par le corps jaune
II. Stéroïdogenèse
Origine du cholestérol :
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Les hormones stéroïdiennes traversent la membrane et se fixent dans le cytoplasme sur les récepteurs
nucléaires, ce qui entraînera aussi une cascade de réactions.
Phase folliculaire : transformation des androgènes en œstradiol par les cellules de la granulosa
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La testostérone (produite par les cellules de la thèque interne) est transformée en œstradiol par les cellules
de la granulosa.
Il y a donc une liaison FSH aux récepteurs membranaires des cellules de la granulosa, ainsi que l’activation
des adénylates cyclases et cytochromes P450 aromatase se terminant par la transformation de testostérone
en œstradiol.
Avant J14, les cellules de la thèque interne synthétisent les androgènes et les cellules de la granulosa sont
dépourvues de P450C17.
Il n’y a donc pas de synthèse d’androgènes, mais il y a synthèse d’œstrogènes à partir d’androgènes provenant
de la thèque interne (liaison FSH à son récepteur sur les cellules de la granulosa : activation aromatase)
Les cellules de la granulosa qui sont de grosses cellules lutéales (LH-R) synthétisent la progestérone.
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Les grandes cellules lutéales n’ont pas l’équipement enzymatique pour aller au-delà de la progestérone.
Phase lutéale :
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Elle fait exclusivement la synthèse dans l’ovaire chez la femme donc dans les cellules de la granulosa.
En clinique :
Le dosage reflète la réserve ovarienne, la diminution entraîne l’épuisement du stock.
L’AMH est un facteur prédictif de succès de ponction ovarienne (taux est corrélé́ avec le nombre de follicules
antraux détectés à l’échographie), PAS DE CORRELATION AU TAUX DE GROSSESSE.
Inhibines :
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Elles sont sécrétées par les cellules de la granulosa des follicules ovariens en croissance, ainsi que par le corps
jaune.
• Inhibine B
Elle synthétise, pendant la phase folliculaire, les cellules de la granulosa des follicules pré́-antraux et petits
follicules antraux, elle synthétise également la sécrétion sous l’action de la FSH.
Son rôle est d’inhiber la sécrétion de FSH par l’hypophyse lors de la sélection des follicules : sélection du
follicule dominant.
• Inhibine A
Pendant la phase folliculaire elle synthétise les cellules de la granulosa du follicule dominant et pendant la
phase lutéale le corps jaune.
Comme l’inhibine B, elle synthétise la sécrétion sous l’action de la FSH.
Elle a pour rôle d’inhiber la sécrétion de FSH par l’hypophyse, cela permet d’éviter la maturation de nouveaux
follicules, et cela provoque l’atrésie des autres follicules recrutés.
I. Régulations hormonales
I. L’axe hypothalamo-hypophysaire
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Hypothalamus :
Il est situé́ à la base du cerveau et c’est une glande endocrine favorisant la sécrétion pulsatile de
Gonadolibérine GnRH (Gonadotropin- releasing hormone) par des neurones (neurohormones peptidiques).
Les récepteurs à la GnRH sont sur les cellules gonadotropes de l’hypophyse antérieure et provoquent la
synthèse et la libération des hormones gonadotropes : FSH (Follicule Stimulation Hormone) et LH (Luteinizing
Hormone).
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- Récepteurs à la FSH :
• Cellules de la granulosa
• Petites cellules lutéales du corps jaune
- Récepteurs à la LH :
• Cellules de la thèque interne
• Cellules de la granulosa en fin de phase folliculaire (follicule de classe 6)
• Petites et grandes cellules lutéales du corps jaune
Rôle de la FSH
- Phase folliculaire : sur les cellules de la granulosa :
• Elle stimule la croissance des follicules recrutés (à partir de la classe 5, avant la croissance
folliculaire est indépendante des gonadotrophines)
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Rôle de la LH :
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- Phase lutéale : sur les petites et grandes cellules lutéales du corps jaune :
• Elle induit la transformation des cellules de la granulosa et de la thèque respectivement en
grandes et petites cellules lutéales
• Elle stimule la synthèse de progestérone (dans les grandes cellules lutéales)
• Elle stimule la synthèse d’androgènes transformés en œstradiol (petites cellules lutéales)
Les hormones ovariennes exercent un rétrocontrôle négatif ou positif sur la libération de FSG et LH par
l’adénohypophyse et sur l’hypothalamus.
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Les Œstrogènes à faibles doses exercent un rétrocontrôle négatif sur la libération GnRH, FSH et LH, et de même
pour l’Inhibine B qui exerce un rétrocontrôle négatif sur FSH.
Les Œstrogènes à fortes doses exercent un rétrocontrôle positif sur la libération de GnRH, FSH et LH.
Au pic de LH il y a OVULATION.
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Phase lutéale :
Les Œstrogènes associés à la progestérone exercent un rétrocontrôle négatif sur la libération de GnRH, FSH et
LH.
Il y a également un rétrocontrôle négatif de l’inhibine A sur la libération de FSH.
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