Professional Documents
Culture Documents
Article Particip'Action
Article Particip'Action
1
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
Membres :
i
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
LIGNE EDITORIALE
Particip’Action est une revue scientifique. Les textes que nous acceptons en français,
anglais, ou allemand sont sélectionnés par le comité scientifique et de lecture en
raison de leur originalité, des intérêts qu’ils présentent aux plans africain et
international et de leur rigueur scientifique. Les articles que notre revue publie
doivent respecter les normes éditoriales suivantes :
La taille des articles
Volume : 18 à 20 pages ; interligne : 1,5 ; pas d’écriture : 12, Times New Roman.
Ordre logique du texte
- Un TITRE en caractère d’imprimerie et en gras. Le titre ne doit pas être trop long ;
- Un Résumé en français qui ne doit pas dépasser 6 lignes ;
- Les Mots clés ;
- Un résumé en anglais (Abstract) qui ne doit pas dépasser 6 lignes ;
- Key words ;
- Introduction ;
- Développement ;
Les articulations du développement du texte doivent être titrées et/ou sous titrées ainsi :
1. Pour le Titre de la première section
1.1. Pour le Titre de la première sous-section
2. Pour le Titre de la deuxième section
2.1. Pour le Titre de la première sous-section de la deuxième section
2.2. Etc.
Conclusion
Elle doit être brève et insister sur l’originalité des résultats de la recherche.
- Bibliographie
Les sources consultées et/ou citées doivent figurer dans une rubrique, en fin de texte
intitulée :
Bibliographie
Elle est classée par ordre alphabétique (en référence aux noms de famille des auteurs) et se
livre : Nom, Prénoms (ou initiaux), ‘’Titre de l’article’’ (entre griffes) suivi de in, Titre de la
revue (en italique), volume, numéro, Lieu d’édition, Année d’édition, Indication des pages
occupées par l’article dans la revue.
Les rapports et des documents inédits mais d’intérêt scientifique peuvent être cités.
La présentation des notes
La rédaction n’admet que des notes en bas de page. Les notes en fin de texte ne sont pas
tolérées.
Les citations et les termes étrangers sont en italique et entre guillemets
« ».
Les titres d’articles sont entre griffes ‘’ ‘’. Il faut éviter de les mettre en italique.
Les titres d’ouvrages et de revues sont en italique. Ils ne sont pas soulignés.
La revue Particip’Action s’interdit le soulignement.
Les références bibliographiques en bas de page se présentent de la manière suivant : Prénoms
(on peut les abréger par leurs initiaux) et nom de l’auteur, Titre de l’ouvrage, (s’il s’agit d’un
ii
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
livre) ou ‘’Titre de l’article’’, Nom de la revue, (vol. et n°), Lieu d’édition, Année, n° de
page.
Le système de référence par année à l’intérieur du texte est également toléré. Elle se présente
de la seule suivante : Prénoms et Nom de l’auteur (année d’édition : n° de page). NB : Le
choix de ce système de référence oblige l’auteur à faire figurer dans la bibliographie en fin de
texte toutes les sources citées à l’intérieur du texte.
Le comité scientifique de lecture est le seul juge de la scientificité des texte publiés.
L’administration et la rédaction de la revue sont les seuls habilités à publier les textes retenus
par les comités scientifiques et de relecture. Les avis et opinions scientifiques émis dans les
articles n’engagent que leurs propres auteurs. Les textes non publiés ne sont pas retournés.
La présentation des figures, cartes, graphiques… doit respecter le format (format : 17,5/26)
de la mise en page de la revue Particip’Action.
Tous les articles doivent être envoyés aux adresses suivantes :
f_nubukpo@yahoo.com
f.nubukpo@yahoo.com
NB : Chaque auteur dont l’article est retenu pour publication dans la revue Particip’Action
participe aux frais d’édition à raison de 35.000 francs CFA (soit 65 euros ou dollars US) par
article et par numéro. Il reçoit, à titre gratuit, un tiré-à-part.
La Rédaction
iii
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
iv
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
6. Language, Translation and Cultural Values in Translation : The Case of Kirkup’s The
African Child and Camara Laye’s L’enfant noir ..........................................................85
Lalbila Aristide YODA
Université de Ouagadougou, Burkina Faso
7. ‘’The Silence of the Womb’ : Language Multilation in Gayl Jones’s CoRregidora’
................................................................................................................................... 103
Ange Gaël PAMBO PAMBO N’DIAYE
Université Omar Bongo, Gabon
v
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
vi
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
Gbandi ADOUNA
Université de Kara, Togo
15. Casse-tête chinois pour l’hypothèse de l’intégrité lexicale ..........................................207
Méterwa Akayaou OURSO
Université de Lomé, Togo
16. Using Student Groupings to Foster Effective Classroom Management in the
Competency-Based Approach Context in the Republic of Benin ................................ 227
Estelle BANKOLE-MINAFLINOU
Université d’Abomey-Calavi, Bénin
vii
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
viii
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
Introduction
Le contexte culturel et mental dans lequel se développent les systèmes éducatifs africains,
aux plans interne comme externe n’ont et ne peuvent avoir pour effet, que de perpétuer
l’asservissement du continent à l’Occident, et le façonnement d’Africains et d’Africaines
persuadés de leur infériorité éternelle face aux autres êtres humains.
Sur le plan interne, et en prenant l’exemple du Bénin, pays d’Afrique de l’Ouest, le système
éducatif national n’a fait quasiment aucune place aux langues nationales, ni comme véhicule,
ni comme matière d’enseignement.
Et l’on ne peut comprendre la place que le française occupe aujourd’hui au Bénin, et dans le
système éducatif du pays, sans la relier à l’entreprise coloniale. En effet, dans le souci de
consolider l’œuvre politique de domination et d’assujettissement de la colonie du Dahomey,
le gouvernement colonial va entreprendre de scolariser une fraction non négligeable de la
jeunesse indigène. II s’agissait également pour lui de justifier sa mission civilisatrice. La
finalité principale de l’enseignement alors, c’était de rapprocher de la France le plus grand
nombre d’indigènes. Cet enseignement visait à donner aux Dahoméens, le mépris de leur
culture nationale et l’admiration de la France, Ainsi P. ALEXANDRE peut-il écrire dans son
ouvrage paru en 1968, pp 11-12 "La politique coloniale française en matière d’éducation et
d’administration est facile à définir : c’est celle de François 1er , de Richelieu, de Robespierre
291
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
et de Jules Ferry. Une seule langue est enseignée dans les écoles, admise dans les tribunaux,
utilisée dans l’administration : le français tel que défini par les avis de l’Académie."
Cette forte empreinte des structures éducatives françaises, des programmes français, de la
langue sur le système éducatif colonial est directement à la base de l’organisation éducative
qui sera en vigueur en Afrique Occidentale et au Dahomey après l’indépendance. En effet,
lorsqu’il s’est agi de doter la nouvelle République d’une langue officielle, c’est naturellement
vers le français que les nouvelles autorités vont se tourner. Ce statut de langue officielle va
faire du français :
Or, la plupart du temps, excepté le cas de quelques villages et hameaux homogènes sur le
plan culturel, cette langue maternelle à laquelle le française se superpose, est multiple. Ainsi,
dans une même classe, on peut trouver des apprenants appartenant à deux, trois, quatre, voire
dix groupes linguistiques différents. Par exemple, dans une école primaire de Porto-Novo, la
capitale du Bénin, le maître d’une classe peut avoir affaire à des élèves ayant comme langue
maternelle, qui le gungbé, qui le fongbé, qui le yoruba, qui le toligbé, qui le guingbé, etc… A
Cotonou, dans une même classe, on peut rencontrer comme langues maternelles des élèves,
le fongbé, le gungbé, le xwlagbé, le bariba, le guingbé, l’adjagbé, l’idatcha, le haoussa,etc…
Malheureusement, aucune de ces langues du terroir, n’a droit de cité dans la classe, quelle
que soit l’étendue de sa diffusion dans le pays. Et comble de misère et d’ostracisme pour ces
langues. nationales, lorsqu’en 6ème, première année du collège, le système éducatif doit
accueillir une autre langue aux côtés du français, c’est encore une langue occidentale :
l’anglais. Ensuite, à partir de la troisième année du secondaire, d’autres langues européennes
encore, vont entrer dans les écoles du Bénin : l’allemand et l’espagnol, qui s’ajoutent à
l’anglais, et à l’inamovible français. Ce qui achève de convaincre définitivement le jeune
292
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
Africain que décidément, la langue de ses ancêtres n’a pas sa place au soleil, mais doit être
soigneusement enfouie dans les tréfonds de l’espace social. Comment s’étonner alors qu’il
ne puisse se déterminer que par rapport aux « maîtres blancs » ? Comment s’étonner alors de
l’extraversion des jeunes Africains en direction de l’Occident, au point que beaucoup d’entre
eux n’ont plus d’autre ambition que de voir l’Europe et mourir ? Surtout que cette éducation
aliénante est fortement appuyée par la persistance de l’image péjorative et dépréciative du
continent africain dans les mentalités européennes.
En effet, même au XXIème siècle, l’image que les médias occidentaux donnent de l’Afrique
et des Africains, reste dévalorisante. Et cette constance dans la négation de l’humanité du
continent, ne trouve sa justification que dans le souci des sociétés du Nord, de légitimer et de
perpétuer leur domination politique et économique sur les pays du Sud. C’est déjà la même
stratégie qui avait servi à légitimer l’asservissement d’une bonne partie des populations
africaines par la traite esclavagiste à partir du 16ème siècle, puis de la colonisation de tout le
continent africain à partir du 19ème siècle. Pour justifier ces crimes contre l’humanité, il avait
suffi alors de répandre l’idéologie que les Noirs africains sont des sous-hommes, ou des
descendants de Cham, le fils maudit de Noé, ou encore des peuples primitifs, qu’il fallait
civiliser. La propagande actuelle sur la thématique de l’Afrique en proie au désordre
généralisé, à la misère, à la corruption, à la barbarie guerrière, n’est qu’une autre forme de la
stratégie du noircissement du continent pour mieux blanchir le Nord, et le faire apparaitre aux
yeux des Africains comme la terre promise incontournable, le recours indispensable, et
finalement, la mesure unique et absolue de toute humanité, de toute civilisation. C’est la
force corrosive de cette propagande servie par un puissant appareil médiatique, qui explique
l’extraversion généralisée des conduites des nations africaines aux plans éducationnel,
culturel, politique, économique, et même sportif.
Dans un tel contexte caractérisé par l’image dévalorisante de l’Afrique dans les mentalités
occidentales et un système éducatif africain qui déprécie l’Afrique au profit de l’Occident, il
ne peut y avoir d’émergence de l’Afrique et de l’Africain dans le monde. Pour changer ce
destin funeste, il faut une nouvelle philosophie de l’éducation, non seulement en Afrique,
mais aussi en Occident ; une philosophie de l’éducation adaptée au contexte actuel de
mondialisation.
293
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
En effet, pour créer les conditions d’une véritable émergence de l’Africain, et de l’élévation
mentale de l’Européen par l’éducation, il faut que l’Ecole, au Sud comme au Nord, se donne
une nouvelle finalité : développer chez les jeunes, l’aptitude à la transcendance culturelle.
Nous entendons donc la transcendance culturelle, comme la condition des hommes qui,
appartenant originellement à une culture, se sont montrés aptes à dépasser les limites de cette
culture, pour s’ouvrir à une autre culture, pour comprendre une autre culture. C’est la
situation des êtres humains qui sont au-dessus, ou bien au-delà de leur culture d’origine,
parce qu’ils sont devenus conscients de l’existence, de la légitimité, et de la nécessité d’autres
cultures. Parce qu’elle rend compte de la capacité de vivre une expérience culturelle multiple
et multiforme, la transcendance culturelle apparaît comme la condition par excellence, non
seulement du sens de la diversité des cultures humaines, mais aussi de la paix, de
l’acceptation mutuelle, de l’intercompréhension entre les êtres humains, à quelque espace
qu’ils appartiennent sur notre planète. Il faut donc éduquer à la transcendance culturelle.
294
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
Cette éducation à la transcendance culturelle devrait avoir comme cibles principales, les enfants
et les adolescents, et se préoccuper d’en faire, non seulement des citoyens, membres d’une
communauté particulière, mais aussi des hommes et des femmes, des êtres humains tout
simplement. Cette éducation préparerait les jeunes à être, par exemple des Africains, mais aussi
des Européens ou des Asiatiques ; des Européens, mais aussi des Africains ou des Américains.
Eduquer à la transcendance culturelle, c’est développer, former des citoyens ouverts et larges
d’esprit, des hommes et des femmes mentalement et comportementalement souples, flexibles ;
des êtres humains riches des valeurs culturelles de leur pays, mais aussi des valeurs culturelles
étrangères. Pour favoriser l’émergences d’un modèle de développement propre à l’Afrique, les
systèmes éducatifs de nos différents pays, dont le Bénin, doivent se donner comme première
finalité, de former les jeunes Africains, d’abord pour l’Afrique, pour l’environnement africain.
De cette finalité principale vont découler les objectifs généraux de l’éducation, les méthodes et
surtout les programmes de formation, qui seront davantage et principalement centrés sur les
problèmes philosophiques, sociaux, culturels, économiques, politiques, techniques,
technologiques, scientifiques, sociaux, environnementaux, agricoles, nutritionnels, sanitaires
des pays. Les médias seraient mis à contribution dans cette nouvelle éducation, surtout dans le
but de développer de nouvelles habitudes de consommation, et de nouveaux rapports aux biens
de consommation chez les jeunes.
Une telle éducation comporterait par exemple, l’apprentissage de la langue, de l’histoire, des
coutumes nationales, mais aussi ensuite, une solide initiation à des langues d’ailleurs, à
l’histoire, à la philosophie, aux coutumes de peuples étrangers.
Dans cette logique d’une éducation ayant comme finalité le développement de l’aptitude à la
transcendance culturelle, la question de l’introduction des langues nationales dans le système
éducatif en Afrique ne se pose plus, puisque cette logique implique de facto, que la
scolarisation se fasse d’abord dans une langue nationale. Le seul problème qu’il faut résoudre,
est celui du choix de la langue, ou des langues nationales de scolarisation, lorsqu’il en existe
plusieurs, comme dans le cas du Bénin, de la Côte d’Ivoire ou du Cameroun. Parce qu’il ne
s’agira pas non plus d’introduire toutes les langues d’un pays à l’école. Là encore, le principe
de la transcendance culturelle peut aider à choisir, en privilégiant les langues nationales ayant
la diffusion la plus large dans le pays, parce que transcendant les frontières des départements,
des régions, et les frontières nationales, comme le fongbé, le yoruba, le guingbé, le dendi au
Bénin ; le haoussa au Niger, le dioula en Côte d’Ivoire.
Les avantages de cette éducation guidée par la transcendance culturelle, et qui redonne la
première place à la langue et donc à la culture de l’élève africain dans son cursus scolaire, sont
énormes, et d’abord aux plans sociolinguistique et psychopédagogique.
295
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
En effet, dès le premier jour de scolarité, l’enfant est placé dans un état de déséquilibre
affectif qui ne peut que s’aggraver si on lui refuse la possibilité d’utiliser la langue de son
milieu.
En n’étant confronté qu’au français dès son entrée à l’école, le jeune Béninois ou Africain
doit oublier la langue de chez lui.
Il se crée donc dès le départ, un dialogue de sourds, de nature à défavoriser la mise en œuvre
d’une pédagogie active et le libre épanouissement des facultés de l’enfant. Celui –ci finit par
quitter mentalement la classe, en attendant d’être définitivement exclu de l’école, soit pour
insuffisance de travail, soit pour inintelligence.
En revanche, si l’on favorise l’utilisation des langues nationales à l’école africaine, on offre à
l’enfant la possibilité équilibrante de verbaliser spontanément ses expériences , ses intérêts et
sa pensée. L’enfant s’éveille à la curiosité des êtrse et des choses qui l’entourent, il se
construit et se structure.
296
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
En résumé, la langue est une chose essentielle, et le meilleur véhicule de l’enseignement est
la langue du milieu de l’enfant. Cette langue lui permet d’apprendre plus rapidement qu’il ne
le fait dans une langue mal connue de lui. La seule difficulté qu’il a alors à affronter, réside
dans le processus de reconnaissance graphique et dans l’écriture. La langue nationale
représente un système de signes qui fonctionne automatiquement dans l’esprit de l’élève
lorsqu’il veut s’exprimer ou comprendre.
En dehors de ses avantages pédagogiques immédiats, une éducation fondée sur la logique de
la transcendance culturelle, rendra capables à moyen terme, les pays africains, de se donner
un modèle de développement qui ne soit plus une pâle copie du modèle occidental en faillite.
Non seulement, elle favorisera d’abord une prise de conscience des élites locales, de ce que,
après plus de 50 ans d’implémentation des schémas occidentaux de développement, nos pays
sont toujours pauvres et sous-développés, et se retrouvent même dans l’impasse. Mais
encore, les élites issues des nouveaux systèmes éducatifs, mentalement libérés, pourront
définir ou redéfinir les besoins de leurs populations ; une fois ces besoins définis, la question
à se poser, sera celle de connaître les meilleures façons, dans notre génie propre, ainsi que les
ressources endogènes les plus susceptibles de les satisfaire ; c’est seulement quand nous
connaitrons ces réponses, que nous aurons évalué leurs limites, que nous pourrons enfin nous
poser la question de ce dont nous aurons besoin comme apports complémentaires, surtout
matériels et financiers de l’Occident. En résumé, les élites locales formées à l’école de la
transcendance culturelle, seront à même de construire les fondations et l’architecture du
développement de leurs pays, quitte à ce que les Occidentaux viennent aider à élever les
murs , ou mettre la toiture, parce qu’il n’est pas question non plus de choisir un modèle de
développement autarcique, dans un monde mondialise, interconnecté.
Conclusion
Aussi longtemps que les systèmes éducatifs africains se feront les complices d’une pensée
occidentale qui nie l’humanité du continent africain et de ses habitants, les Africains ne
pourront pas sortir de leur état d’avertissement pour connaitre un quelconque épanouissement
dans le concert des nations. D’où la nécessité que l’Afrique assigne une autre finalité à son
école, celle de former sa jeunesse en vue de la transcendance culturelle, gage de la
reconquête de notre destin. Cette transcendance culturelle est une exigence de la vie, car
dans un monde qui devient de plus en plus complexe, l’individu, a quelque société qu’il
appartienne, a besoin de maitriser d’abord son environnement sociologique immédiat, mais
aussi de s’adapter rapidement à un nouvel environnement sociologique ; l’individu a besoin
de connaitre plusieurs langues, en commençant par celle de l’environnement immédiat.
Bibliographie
297
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
298
Particip’Action Vol. 5 – N°2 Juillet 2013
299