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Exercice 1 : Calculer les dérivées des fonctions suivantes sans déterminer le domaine de
définition :
𝑥 1
𝑓1 (𝑥) = ln |𝑥 2 − 𝑒 2𝑥 tan ( )| 𝑓2 (𝑥) = tan ( )
2 √𝑥 2 − 2
3 1
𝑓3 (𝑥) = (1 + 𝑥 2 )𝑥 𝑓4 (𝑥) = 𝑥|𝑥|
2
Solution 1 : Calculons les fonctions dérivées des fonctions suivantes :
• Soit la fonction définie par :
𝑥
𝑓1 (𝑥) = ln |𝑥 2 − 𝑒 2𝑥 tan ( )|.
2
Pour tout 𝑥 du domaine de dérivation de 𝑓1 on a :
2 2𝑥 𝑥 ′
(𝑥 − 𝑒 tan ( 2))
𝑥 ′
𝑓1′ (𝑥) = (ln |𝑥 2 − 𝑒 2𝑥 tan ( )|) = 𝑥
2 𝑥 2 − 𝑒 2𝑥 tan (2)
𝑥 𝑒 2𝑥 𝑥
2𝑥 − 2𝑒 2𝑥 tan (2) − 2 (1 + tan2 (2))
= 𝑥
𝑥 2 − 𝑒 2𝑥 tan (2)
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Filière des Sciences Économiques et Gestion Corrigé Série 4 : Dérivabilité et applications
3 ln(1+𝑥 2 ) ′ 3 ln(1+𝑥 2 )
𝑓3′ (𝑥) = (𝑒 𝑥 ) = (𝑥 3 ln(1 + 𝑥 2 ))′ 𝑒 𝑥
3 2)
= ((𝑥 3 )′ ln(1 + 𝑥 2 ) + 𝑥 3 (ln(1 + 𝑥 2 ))′ )𝑒 𝑥 𝑙𝑛(1+𝑥
2𝑥 3 2
= (3𝑥 2 ln(1 + 𝑥 2 ) + 𝑥 3 2
) 𝑒 𝑥 𝑙𝑛(1+𝑥 )
1+𝑥
2
2𝑥 3 2
= (3 ln(1 + 𝑥 2 ) + 2
) 𝑥 2 𝑒 𝑥 𝑙𝑛(1+𝑥 )
1+𝑥
2𝑥 2 3
= (3 ln(1 + 𝑥 2 ) + 2
) 𝑥 2 (1 + 𝑥 2 )𝑥
1+𝑥
Si et seulement si,
si et seulement si,
1
1=𝑎+𝑏+1 𝑎+𝑏 =0 𝑎=
{1 ⟺{ 1⟺{ 2
= 2𝑎 + 𝑏 2𝑎 + 𝑏 = −1
2 2 𝑏=
2
Autre méthode : Pour que la fonction 𝑓 soit dérivable au point 1 il faut qu'elle soit continue au
point 1, c'est-à-dire,
lim (𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 1) = lim− √𝑥 = 1
𝑥→1+ 𝑥→1
𝑎𝑥(𝑥 − 1) 𝑥−1 1 1
⇔ lim+ = lim− ∈ ℝ ⇔ lim+𝑎𝑥 = lim− ∈ℝ⇔𝑎=
𝑥→1 𝑥−1 𝑥→1 (𝑥 − 1)(√𝑥 + 1) 𝑥→1 𝑥→1 √𝑥 + 1 2
Comme
lim 𝑓(𝑥) ≠ lim− 𝑓(𝑥)
𝑥→0+ 𝑥→0
Alors, 𝑓 n'est pas continue en 0 et par suite 𝑓 est non dérivable en ce point.
Exercice 3 : La fonction définie sur ℝ+ par 𝑓(𝑥) = sin2(√𝑥) est-elle dérivable à droite de
l’origine.
2
Solution 3 : Soit la fonction 𝑓(𝑥) = sin2 (√𝑥) = (sin(√𝑥)) définie sur ℝ+ . Étudions la
dérivabilité de 𝑓 à droite de l'origine. On remarque tout d'abord que 𝑓 est bien continue à droite
de l'origine, en effet :
Exercice 4 : Que peut-on dire de la fonction dérivée 𝑓′ d’une fonction 𝑓 définie sur ℝ si 𝑓 est
impaire ? si 𝑓 est paire ? si 𝑓 est périodique ? que peut-on dire des réciproques ?
Solution 4 : Montrons que si une fonction 𝑓 est paire (resp. impaire, périodique), alors sa
fonction dérivée est impaire (resp. paire, périodique). Puis examinons les réciproques. On
supposera que si 𝑥 ∈ 𝐷𝑓′ ⊆ 𝐷𝑓 alors (−𝑥) ∈ 𝐷𝑓′ .
Supposons qu'une fonction 𝑓 est paire alors, 𝑓(−𝑥) = 𝑓(𝑥). En dérivant cette égalité on obtient
𝑓′(−𝑥) = −𝑓′(𝑥), c'est-à-dire, la fonction 𝑓′ est impaire. La réciproque reste vraie.
Supposons qu'une fonction 𝑓 est impaire alors, 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥). En dérivant cette égalité on
obtient 𝑓′(−𝑥) = 𝑓′(𝑥), c'est-à-dire, la fonction 𝑓′ est paire.
La réciproque est fausse : soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 2. Il est clair que 𝑓′(𝑥) = 3𝑥 2 est paire alors que 𝑓
n'est pas impaire.
Supposons qu'une fonction 𝑓 est périodique de période 𝑇 alors, 𝑓(𝑥 + 𝑇) = 𝑓(𝑥). En dérivant
cette égalité on obtient (𝑓(𝑥 + 𝑇))′ = (𝑥 + 𝑇)′𝑓′(𝑥 + 𝑇) = 𝑓′(𝑥), c'est-à-dire, la fonction 𝑓′
est périodique de période 𝑇.
La réciproque est fausse : soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 + cos(𝑥). Il est clair que 𝑓′(𝑥) = 1 − sin(𝑥) est
périodique de période 2𝜋 alors que 𝑓 n'est n'est pas périodique.
Exercice 5 : Déterminer les réels 𝑎 et 𝑏 pour que la fonction 𝑓 soit dérivable sur ℝ ∶
𝑥 3 − 3𝑥 − 10 𝑥≥3
𝑓(𝑥) = {
(𝑎𝑥 2 + 𝑏)3 𝑥<3
si et seulement si,
lim (𝑎𝑥 2 + 𝑏)3 = lim+(𝑥 3 − 3𝑥 − 10) = 𝑓(3) = 8
𝑥→3− 𝑥→3
{
lim− 6𝑎𝑥(𝑎𝑥 2 + 𝑏)2 = lim+(3𝑥 2 − 3)
𝑥→3 𝑥→3
si et seulement si,
1
(9𝑎 + 𝑏)3 = 8 9𝑎 + 𝑏 = 2 𝑎 =
{ ⟺{ ⟺{ 3
18𝑎(9𝑎 + 𝑏)2 = 24 3𝑎 = 1
𝑏 = −1
1
Donc 𝑓 est dérivable sur ℝ si et seulement si 𝑎 = 3 et 𝑏 = −1.
Exercice 6 : Les fonctions suivantes sont-elles dérivables sur leurs domaines de définition :
(𝑥 − 2)2 𝑥≥2 𝑥2
𝑓1 (𝑥) = { 𝑓2 (𝑥) = |2 − |𝑥 + 1|| 𝑓3 (𝑥) =
2𝑥 + 1 𝑥<2 sin(√𝑥)
Solution 6 : Étudions la dérivabilité des fonctions suivantes sur leurs domaines de définition.
• Soit la fonction définie sur ℝ par :
(𝑥 − 2)2 𝑥≥2
𝑓1 (𝑥) = {
2𝑥 + 1 𝑥<2
Il est clair que la fonction 𝑓 est dérivable sur les intervalles ] − ∞ ,2[ et ]2, +∞ [ (car la
restriction de 𝑓 à chaque intervalle est dérivable). Reste à examiner la dérivabilité de 𝑓 au point
2. On remarque que :
lim 𝑓1 (𝑥) = lim−(2𝑥 + 1) = 5
𝑥→2− 𝑥→2
{
lim 𝑓1 (𝑥) = lim+ (𝑥 − 2)2 = 0
𝑥→2+ 𝑥→2
Comme, lim 𝑓1 (𝑥) ≠ lim+ 𝑓1 (𝑥) alors 𝑓 n'est pas continue au point 2 et par suite non
𝑥→2− 𝑥→2
dérivable en ce point. La fonction 𝑓2 n'est pas donc dérivable sur son domaine de définition.
Comme en outre 𝑓′ admet une limite à droite et une limite à gauche en chaque point alors,
𝑓2′ 𝑔 (−3) = lim − 𝑓2′ (𝑥) = −1
𝑥→−3
{ ′
𝑓2 𝑑 (−3) = lim + 𝑓2′ (𝑥) = 1
𝑥→−3
Puisque,
𝑓2′𝑔 (−3) ≠ 𝑓2′ 𝑑 (−3), 𝑓2′𝑔 (−1) ≠ 𝑓2′ 𝑑 (−1) 𝑒𝑡 𝑓2′ 𝑔 (1) ≠ 𝑓2′ 𝑑 (1)
Alors 𝑓2 n'est pas dérivable aux points -3, -1 et 1. La fonction 𝑓2 n'est donc pas dérivable sur
son domaine de définition.
• Soit la fonction définie sur ℝ⋆+ par :
𝑥2
𝑓3 (𝑥) = .
sin(√𝑥)
Il est clair que la fonction 𝑓3 est continue et dérivable sur ℝ⋆+ et on a :
𝑥2
2𝑥 sin(√𝑥) − cos(√𝑥)
2√𝑥 4𝑥 sin(√𝑥) − 𝑥√𝑥 cos(√𝑥)
𝑓3′ (𝑥) = =
sin2(√𝑥) 2 sin2 (√𝑥)
Remarque : On peut prolonger par continuité la fonction 𝑓3 sur ℝ⋆+ puisque,
𝑥2 √𝑥
lim+ 𝑓3 (𝑥) = lim+ = lim+ 𝑥 √𝑥 = 0
𝑥→0 𝑥→0 sin(√𝑥) 𝑥→0 sin(√𝑥)
On peut de même prolonger par continuité la fonction 𝑓3′ sur ℝ⋆+ puisque,
4𝑥 sin(√𝑥) − 𝑥√𝑥 cos(√𝑥)
lim+ 𝑓3′ (𝑥) = lim+
𝑥→0 𝑥→0 2 sin2 (√𝑥)
2
1 (√𝑥)
= lim+ (4 sin(√𝑥) − √𝑥 cos(√𝑥)) = 0
𝑥→0 2 sin2 (√𝑥)
(Puisque lim+ 𝑥 ln(𝑥) = 0) alors 𝑓1 est continue sur ℝ+ . Étudions maintenant la dérivabilité de
𝑥→0
𝑓1 à l'origine. Calculons pour cela la limite du taux d'accroissement :
𝑓1 (𝑥) − 𝑓1 (0) 𝑒 𝑥 ln(𝑥) − 1
lim+ = lim+
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥
0
C'est une Forme Indéterminée 0, appliquons la règle de l'Hospital :
′
(𝑒 𝑥 ln(𝑥) − 1) (1 + ln(𝑥))𝑒 𝑥 ln(𝑥)
lim+ = lim = −∞
𝑥→0 (𝑥)′ 𝑥→0+ 1
Car
lim ln(𝑥) = −∞ 𝑒𝑡 lim 𝑥 ln(𝑥) = 0
𝑥→0+ 𝑥→0+
Donc 𝑓1 n'est pas dérivable à droite au point 0 et par suite elle n'est pas dérivable sur ℝ+ . 𝑓1
n’est pas de classe 𝒞 1 sur ℝ+ .
• Soit la fonction définie sur ℝ+ par :
2
𝑓2 (𝑥) = {𝑥 ln(𝑥) 𝑥>0
1 𝑥=0
Il est clair que la fonction 𝑓2 est de classe 𝒞 1 sur ]0, +∞[ puisque la restriction de 𝑓2 à cet
intervalle est le produit de deux fonctions de classe 𝒞 1 sur cet intervalle et on a :
∀ 𝑥 > 0 𝑓2′ (𝑥) = 2𝑥 ln(𝑥) + 𝑥.
Commençons par étudier la continuité de 𝑓2 à l'origine :
lim 𝑓2 (𝑥) = lim+𝑥 2 ln(𝑥) = lim+ 𝑥(𝑥 ln(𝑥)) = 0 = 𝑓2 (0)
𝑥→0+ 𝑥→0 𝑥→0
Donc 𝑓2 est dérivable à droite de 0 et par suite elle est dérivable sur ℝ+ . Et comme la fonction
dérivée 𝑓2′ admet une limite à droite de 0 :
lim 𝑓2′ (𝑥) = lim+ (2𝑥 ln(𝑥) + 𝑥) = 0 = 𝑓2′ (0)
𝑥→0+ 𝑥→0
alors, 𝑓2′ est continue à droite de l'origine et par suite continue sur ℝ+ . On conclut que 𝑓2 est
de classe 𝒞 1 sur ℝ+ .
Exercice 8 : Déterminer les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 pour que la fonction 𝑓 soit de classe 𝒞 2 sur ℝ :
𝑒𝑥 𝑥<0
𝑓(𝑥) = { 2
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑥≥0
Solution 8 : La fonction définie sur ℝ par :
𝑒𝑥 𝑥<0
𝑓(𝑥) = { 2
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐 𝑥≥0
est de classe 𝒞 2 sur ℝ puisque la restriction de 𝑓 à chacun des deux intervalles ] − ∞, 0[ et
]0, +∞[ est de classe 𝒞 2 . On a :
𝑒𝑥 𝑥<0 𝑒𝑥 𝑥<0
𝑓 ′ (𝑥) = { 𝑒𝑡 𝑓 ′′ (𝑥) = {
2𝑎𝑥 + 𝑏 𝑥>0 2𝑎 𝑥>0
Déterminons les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐 pour que la fonction 𝑓 soit de classe 𝒞 2 sur ℝ, i.e., 𝑓, 𝑓' et 𝑓′'
soient continues à l'origine.
• 𝑓 est continue en 0 :
lim 𝑓(𝑥) = lim− 𝑓(𝑥) = 𝑓(0) ⟺ 𝑐 = 1
𝑥→0+ 𝑥→0
• 𝑓′ est continue en 0 :
lim 𝑓 ′ (𝑥) = lim− 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑓 ′ (0) ⟺ 𝑏 = 1
𝑥→0+ 𝑥→0
2𝑥
lim
𝑥→+∞ 𝑥4
Solution 9 :
ln(1+𝑥) 0
• lim = "0" 𝐹. 𝐼.
𝑥→0 𝑥
1
(ln(1 + 𝑥))′ ln(1 + 𝑥)
lim = lim+ 1 + 𝑥 = 1 ⟹ lim =1
𝑥→0 (𝑥)′ 𝑥→0 1 𝑥→0 𝑥
ln(1 + 𝑥) − ln(1 + 0) 𝑓(𝑥) − 𝑓(0)
lim = lim = 𝑓 ′ (0) = 1
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥−0
1
𝑓 ′ (𝑥) = (ln(1 + 𝑥))′ = 𝑒𝑡 𝑓 ′ (0) = 1
1+𝑥
𝑒 𝑥 −1 0
• lim = "0" 𝐹. 𝐼.
𝑥→0 𝑥
(𝑒 𝑥 − 1)′ 𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 1
lim = lim+ = 𝑒 0 = 1 ⟹ lim =1
𝑥→0 (𝑥)′ 𝑥→0 1 𝑥→0 𝑥
𝑒𝑥 − 1 𝑒 𝑥 − 𝑒0 𝑓(𝑥) − 𝑓(0)
lim = lim = lim = 𝑓 ′ (0) = 1
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥−0
𝑓 ′ (𝑥) = (𝑒 𝑥 ) = 𝑒 𝑥 𝑒𝑡 𝑓 ′ (0) = 𝑒 0 = 1
sin(𝑥) 0
• lim = "0" 𝐹. 𝐼.
𝑥→0 𝑥
𝑎𝑥 + 𝑏 𝑥 ′ (𝑎 𝑥 + 𝑏 𝑥 )′
(ln ( )) ln(𝑎) 𝑎 𝑥 + ln(𝑏) 𝑏 𝑥 ln(𝑎) + ln(𝑏)
2 𝑎 𝑥 + 𝑏𝑥
lim = lim = lim = = ln(√𝑎𝑏)
𝑥→0 (𝑥)′ 𝑥→0 1 𝑥→0 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑥 2
′
Puisque (𝑎 𝑥 )′ = (𝑒 𝑥𝑙𝑛(𝑎) ) = ln(𝑎) 𝑒 𝑥𝑙𝑛(𝑎) = ln(𝑎) 𝑎 𝑥 et 𝑎, 𝑏 > 0
1
𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 𝑥
⟹ lim ( ) = 𝑒 ln(√𝑎𝑏)
𝑥→0 2
𝑎𝑥 + 𝑏 𝑥 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑥 𝑎0 + 𝑏 0
ln ( ) ln ( ) − ln ( ) 𝑓(𝑥) − 𝑓(0)
2 2 2
lim = lim = lim = 𝑓 ′ (0) = ln(√𝑎𝑏)
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥−0
𝑎 𝑥 + 𝑏 𝑥 ′ ln(𝑎) 𝑎 𝑥 + ln(𝑏) 𝑏 𝑥 ln(𝑎) + ln(𝑏)
𝑓 ′ (𝑥) = (ln ( )) = 𝑒𝑡 𝑓 ′ (0) = = ln(√𝑎𝑏)
2 𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 2
2𝑥 −1 0
• lim = "0" 𝐹. 𝐼.
𝑥→0 𝑥
𝜋 𝜋
cos(𝑥) cos(𝑥) − cos (2 ) 𝑓(𝑥) − 𝑓 ( 2) 𝜋
lim𝜋 𝜋 = lim𝜋 𝜋 = lim𝜋 𝜋 = 𝑓 ′ ( ) = −1
2
2 𝑥−2 𝑥−2 𝑥−2
𝑥→ 𝑥→ 𝑥→
2 2
𝜋 𝜋
𝑓 ′ (𝑥) = (cos(𝑥))′ = − sin(𝑥) 𝑒𝑡 𝑓 ′ ( ) = − sin ( ) = −1
2 2
ln(1+𝑒 𝑥 ) ∞
• lim = "∞" 𝐹. 𝐼.
𝑥→+∞ 𝑥
𝑒𝑥
(ln(1 + 𝑒 𝑥 ))′ 𝑥 1 ln(1 + 𝑒 𝑥 )
lim lim 1 + 𝑒 = lim −𝑥 =1 ⟹ lim =1
𝑥→+∞ (𝑥)′ 𝑥→+∞ 1 𝑥→+∞ 𝑒 +1 𝑥→+∞ 𝑥
2𝑥 ∞
• lim =∞ 𝐹. 𝐼.
𝑥→+∞ 𝑥 4
(2𝑥 )′ ln (2) 2𝑥
lim = lim
𝑥→+∞ (𝑥 4 )′ 𝑥→+∞ 4 𝑥 3
(2𝑥 )′ ln (2) 2𝑥
lim = lim
𝑥→+∞ (𝑥 3 )′ 𝑥→+∞ 3 𝑥 2
(2𝑥 )′ ln (2) 2𝑥
lim = lim
𝑥→+∞ (𝑥 2 )′ 𝑥→+∞ 2 𝑥
(2𝑥 )′ 2𝑥 2𝑥
lim = lim ln(2) = lim ln(2) 𝑒 𝑥 ln(2) = +∞ ⟹ lim = +∞
𝑥→+∞ (𝑥)′ 𝑥→+∞ 1 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥4
Exercice 10 : Montrons que :
1. Montrer que l’équation 𝑥 3 − 3𝑥 + 1 = 0 ne possède qu’une seule solution réelle dans ]1,2[.
𝜋
2. L’équation cos(𝑥) = 𝑥 admet une et une seule solution dans l’intervalle ]0, 2 [.
3. L’équation 𝑒 −𝑥 = 𝑥 admet une et une seule solution dans l’intervalle ℝ.
Solution 10 :
• Montrons que l'équation 𝑥 3 − 3𝑥 + 1 = 0 ne possède qu’une seule solution réelle dans
]1,2[. Pour cela, considérons la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 + 1 qui est clairement définie et
continue sur ℝ. Et comme,
lim 𝑓(𝑥) = −1 𝑒𝑡 lim− 𝑓(𝑥) = 3
𝑥→1+ 𝑥→2
en appliquant le Théorème des Valeurs Intermédiaires, on déduit que l'équation 𝑓(𝑥) = 0 admet
𝜋 𝜋
au moins une solution dans]0, 2 [. En outre, pour tout 𝑥 ∈ ]0, 2 [on a 𝑓′(𝑥) = −(sin(𝑥 ) +
𝜋
1) < 0, i.e., la fonction 𝑓 est strictement décroissante sur ]0, 2 [ d'où l'unicité de la solution
𝜋
dans ]0, 2 [.
• Montrons que l'équation 𝑒 −𝑥 = 𝑥 admet une et une seule solution dans l'intervalle ℝ. Pour
cela, considérons la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 − 𝑥 qui est clairement définie et continue sur ℝ.
Et comme,
lim 𝑓(𝑥) = +∞ 𝑒𝑡 lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
(𝑘) (−1)𝑘 𝑘! 𝑎𝑘
𝑓1 (𝑥) = ∀𝑘 ∈ ℕ
(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑘+1
Démonstration par récurrence :
Vérification : pour 𝑛 = 0,
(0) 1
𝑓1 (𝑥) = (−1)0 0! 𝑎0 (𝑎𝑥 + 𝑏)1 = = 𝑓(𝑥) (𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒)
𝑎𝑥 + 𝑏
Hypothèse de récurrence : On suppose que la propriété est vraie à l'ordre n :
(𝑛) (−1)𝑛 𝑛! 𝑎𝑛
𝑓1 (𝑥) = .
(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛+1
Démonstration : On montre que la propriété est vraie à l'ordre (𝑛 + 1) :
(𝑛) (−1)𝑛 𝑛! 𝑎𝑛
𝑓1 (𝑥) = ∀ 𝑛 ∈ ℕ.
(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑛+1
• La fonction 𝑓2 (𝑥) = ln(𝑥) 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 𝒞 ∞ sur ℝ⋆+ .
(0)
𝑓2 (𝑥) = 𝑓2 (𝑥) = ln(𝑥)
1
𝑓2′ (𝑥) = = 𝑥 −1
𝑥
En posant 𝑎 = 1 et 𝑏 = 0 dans la fonction précédente, on remarque que 𝑓2′ (𝑥) = 𝑓1 (𝑥) =
(0)
𝑓1 (𝑥). D'où, ∀ 𝑛 ∈ ℕ⋆
(𝑘) (𝑛 + 2)!
𝑓4 (𝑥) = 2𝑘 (2𝑥 + 3)𝑛+2−𝑘
(𝑛 + 2 − 𝑘)!
(0) (𝑛 + 2)!
𝑓4 (𝑥) = 20 (2𝑥 + 3)𝑛+2−0 = (2𝑥 + 3)𝑛+2 = 𝑓(𝑥)
(𝑛 + 2 − 0)!
Hypothèse de récurrence : On suppose que la propriété est vraie à l'ordre 𝑘 ≤ 𝑛 + 2 ∶
(𝑘) (𝑛 + 2)!
𝑓4 (𝑥) = 2𝑘 (2𝑥 + 3)𝑛+2−𝑘
(𝑛 + 2 − 𝑘)!
Démonstration : On montre que la propriété est vraie à l'ordre (𝑘 + 1) ≤ 𝑛 + 2 ∶
(𝑘+1) (𝑛 + 2)!
𝑓4 (𝑥) = 2𝑘+1 (2𝑥 + 3)𝑛+1−𝑘
(𝑛 + 1 − 𝑘)!
(𝑘) (𝑛 + 2)!
∀ 𝑘 ≤ 𝑛 + 2, 𝑓4 (𝑥) = 2𝑘 (2𝑥 + 3)𝑛+2−𝑘
(𝑛 + 2 − 𝑘)!
(𝑘)
∀ 𝑘 > 𝑛 + 2, 𝑓4 (𝑥) = 0
• Soit la fonction définie sur ℝ par :
𝑓5 (𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑛 (𝑥 2 + 3) = ℎ(𝑥)𝑔(𝑥)
où ℎ(𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑛 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 + 3. Il est clair que la fonction 𝑓5 est de classe 𝒞 ∞ sur ℝ
(car c'est le produit de deux fonctions de 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 𝒞 ∞ sur ℝ). Sachant d'une part que pour tout
entier 𝑘 ∈ ℕ, on a
2𝑥 𝑠𝑖 𝑘 = 1
𝑔(𝑘) (𝑥) = {2 𝑠𝑖 𝑘 = 2
0 𝑠𝑖 𝑘 ≥ 3
et d'autre part
(0)
ℎ5 (𝑥) = ℎ5 (𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑛
ℎ5′ (𝑥) = (−1)2𝑛(1 − 2𝑥)𝑛−1
ℎ5′′ (𝑥) = (−1)2 22 𝑛(𝑛 − 1)(1 − 2𝑥)𝑛−2
(3)
ℎ5 (𝑥) = (−1)3 23 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2)𝑛(1 − 2𝑥)𝑛−3
Par induction on a pour tout entier 𝑘 tel que 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑛 :
(𝑘)
ℎ5 (𝑥) = (−)𝑘 2𝑘 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2) ⋯ (𝑛 − (𝑘 − 1))(1 − 2𝑥)𝑛−𝑘
ou encore,
(𝑘) 𝑛!
ℎ5 (𝑥) = 2𝑘 (−1)𝑘 (1 − 2𝑥)𝑛−𝑘
(𝑛 − 𝑘)!
et pour tout entier 𝑘 ≥ 𝑛 + 1 on a :
(𝑘)
ℎ5 (𝑥) = 0.
Utilisons la formule de Leibnitz, soit 𝑛 ∈ ℕ⋆
𝑛 𝑛
(𝑛)
𝑓5 (𝑥) = ∑ 𝐶𝑛𝑘 ℎ(𝑛−𝑘) (𝑥)𝑔(𝑘) (𝑥) = ∑ 𝐶𝑛𝑘 ℎ(𝑛−𝑘) (𝑥)𝑔(𝑘) (𝑥)
𝑘=0 𝑘=0
1 1 1
𝑓1 (𝑥) = = − .
𝑥2 − 1 2(𝑥 − 1) 2(𝑥 + 1)2
En effet, en écrivant 𝑓1 sous la forme
𝑎 𝑏
𝑓1 (𝑥) = +
𝑥−1 𝑥+1
et en développant, on trouve :
(𝑎 + 𝑏)𝑥 + (𝑎 − 𝑏)
𝑓1 (𝑥) =
𝑥2 − 1
1 1
D'où 𝑎 + 𝑏 = 0 𝑒𝑡 𝑎 − 𝑏 = 0 i.e., 𝑎 = 2 𝑒𝑡 𝑏 = − 2. Ensuite, par induction, il est facile
d'établir que :
1 (𝑛) (−1)𝑛 𝑛! 1 (𝑛) (−1)𝑛 𝑛!
( ) = 𝑒𝑡 ( ) = .
𝑥−1 (𝑥 − 1)𝑛+1 𝑥+1 (𝑥 + 1)𝑛+1
D'après la linéarité de la dérivée :
(𝑛) (−1)𝑛 𝑛! 1
𝑓2 (𝑥) = 𝑛+3
× ((1 + 𝑥)2 − 2(𝑛 + 1)(1 + 𝑥) + (𝑛 + 2)(𝑛 + 1)) .
(1 + 𝑥) 2
Exercice 13 : Montrer que la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 − 𝑥 est bijective de ℝ vers ℝ, sa fonction
réciproque 𝑓 −1 est deux fois dérivable sur ℝ, puis calculer 𝑓 −1 (1), (𝑓 −1 )′ (1), et (𝑓 −1 )′′ (1).
Solution 13 : La fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 − 𝑥 est clairement définie, continue et dérivable sur ℝ.
Comme 𝑓 ′ (𝑥) = −(𝑒 −𝑥 + 1) < 0 alors 𝑓 et strictement décroissante sur ℝ et par suite 𝑓 est
une bijection de ] − ∞, +∞[= ℝ vers ] lim 𝑓(𝑥) , lim 𝑓(𝑥) [=] − ∞, +∞[= ℝ. Comme 𝑓
𝑥→+∞ 𝑥→−∞
est en fait de classe 𝒞 sur ℝ, sa fonction réciproque 𝑓 −1 l'est aussi sur son domaine de
∞
Sachant que
1
𝑓 ′ (𝑐) =
1+𝑐
on a,
𝑥
ln(1 + 𝑥) =
1+𝑐
Ainsi, le point vérifiant le théorème est :
𝑥
𝑐= − 1 ∈ ]0, 𝑥[, 𝑥 > 0.
ln(1 + 𝑥)
Comme 0 < 𝑐 < 𝑥 alors, 1 < 𝑐 + 1 < 𝑥 + 1 et on déduit que :
1 1 1 ln(1 + 𝑥)
< < 1⇒ < < 1.
1+𝑥 1+𝑐 1+𝑥 𝑥
et puisque 𝑥 > 0, on conclut que :
𝑥
< ln(1 + 𝑥) < 𝑥.
1+𝑥
On a l'égalité des trois expressions au point 𝑥 = 0. D'où :
𝑥
∀𝑥 ≥ 0, ≤ ln(1 + 𝑥) ≤ 𝑥.
1+𝑥
• La fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 est de classe 𝒞 ∞ sur son domaine de définition ℝ, en particulier
continue sur [0, 𝑥] (avec 𝑥 > 0) et dérivable sur ]0, 𝑥[. On peut donc lui appliquer le
Théorème des Accroissements Finis : ∃ 𝑐 ∈ ]0, 𝑥[ tel que :
𝑓(𝑥) − 𝑓(0) = (𝑥 − 0)𝑓′(𝑐).
Sachant que 𝑓′(𝑐) = 𝑒 𝑐 on a, 𝑒 𝑥 − 1 = 𝑥𝑒 𝑐
Ainsi, le point vérifiant le théorème est :
1
𝑐 = ln (𝑒 𝑥 − ).
𝑥
Comme 0 < 𝑐 < 𝑥 alors, 1 < 𝑒^𝑐 < 𝑒^𝑥 𝑒𝑡 𝑥 < 𝑥𝑒^𝑐 < 𝑥𝑒^𝑥. En remplaçant 𝑥𝑒 𝑐 par 𝑒 𝑥 −
1 on trouve : 𝑥 < 𝑒 𝑥 − 1 < 𝑥𝑒 𝑥 . On a l'égalité des trois expressions au point 𝑥 = 0. D'où :
∀𝑥 ≥ 0, 𝑥 ≤ 𝑒 𝑥 − 1 ≤ 𝑥𝑒 𝑥 .
• La fonction 𝑓(𝑥) = arctan(𝑥) est de classe 𝒞 ∞ sur son domaine de définition ℝ, en
particulier continue sur [0, 𝑥] (avec 𝑥 > 0) et dérivable sur ]0, 𝑥[. On peut donc lui
appliquer le Théorème des Accroissements Finis : ∃ 𝑐 ∈ ]0, 𝑥[ 𝑡el que :
𝑓(𝑥) − 𝑓(0) = (𝑥 − 0)𝑓′(𝑐).
Sachant que
1
𝑓 ′ (𝑐) =
1 + 𝑐2
on a,
𝑥
𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(𝑥) = .
1 + 𝑐2
Comme 0 < 𝑐 < 𝑥 𝑎lors, 1 < 1 + 𝑐 2 < 1 + 𝑥 2 et par suite,
𝑥 𝑥
2
< < 𝑥.
1+𝑥 1 + 𝑐2
𝑥
En remplaçant par arctan(𝑥) on trouve :
1+𝑐 2
𝑥
< arctan(𝑥) < 𝑥
1 + 𝑥2
On a l'égalité des trois expressions au point 𝑥 = 0. D'où :
𝑥
≤ arctan(𝑥) < 𝑥.
1 + 𝑥2
Exercice 15 : Montrer que si 𝑎 < 𝑏 alors,
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
< arctan(𝑏) − arctan(𝑎) < .
1 + 𝑏2 1 + 𝑎2
En déduire que l’on a :
𝜋 3 2 𝜋 1
− < arctan ( ) < −
4 13 3 4 6
Solution 15 :
• La fonction 𝑓(𝑥) = arctan(𝑥) est de classe 𝒞 ∞ sur son domaine de définition ℝ, en
particulier continue sur [𝑎, 𝑏] (avec 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ et 𝑎 < 𝑏) et dérivable sur ]𝑎, 𝑏[. On peut donc
lui appliquer le Théorème des Accroissements Finis : ∃𝑐 ∈ ]𝑎, 𝑏[ tel que :
𝑓(𝑏) − 𝑓(𝑎) = (𝑏 − 𝑎)𝑓′(𝑐).
1
Sachant que 𝑓 ′ (𝑐) = 1+𝑐 2 on a,
1
arctan(𝑏) − arctan(𝑎) = (𝑏 − 𝑎)
1 + 𝑐2
Comme 𝑎 < 𝑐 < 𝑏 alors, 1 + 𝑎2 < 1 + 𝑐 2 < 1 + 𝑏 2 et par suite,
𝑏−𝑎 1 𝑏−𝑎
2
< 2
<
1+𝑏 1+𝑐 1 + 𝑎2
𝑏−𝑎
En remplaçant 1+𝑐 2par (arctan(𝑏) − arctan(𝑎)) on trouve :
𝑏−𝑎 𝑏−𝑎
< arctan(𝑏) − arctan(𝑎) < .
1 + 𝑏2 1 + 𝑎2
2
- Posons 𝑎 = 3 et 𝑏 = 1. Comme
𝑏−𝑎 1 𝑏−𝑎 3 𝜋
= , = 𝑒𝑡 arctan(1) =
1 + 𝑏2 6 1 + 𝑎2 13 4
Alors,
𝜋 2 3
16 < − arctan ( ) <
4 3 13
et par suite,
𝜋 3 2 𝜋 1
− < arctan ( ) < −
4 13 3 4 6
Exercice 16 : Montrer que :
|𝑥|3
∀𝑥 ∈ ℝ |sin(𝑥) − 𝑥| ≤
6
∀𝑥, 𝑦 ∈ ]−∞, 1] |𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑦 | ≤ 𝑒|𝑥 − 𝑦|
2 2 2
∀𝑥, 𝑦 ∈ ℝ |𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑦 | ≤ √ |𝑥 − 𝑦|
𝑒
1
On a : 𝑓2′ (𝑥) = cos(𝑥) − 1 𝑒𝑡 𝑔2′ (𝑥) = 𝑥^2.
2
1
Comme | cos(𝑥) − 1| ≤ 2 𝑥 2 alors |𝑓2′ (𝑥)| ≤ |𝑔2′ (𝑥)|. D'où,
Autrement dit,
|𝑥|3
|sin(𝑥) − 𝑥| ≤ ,
6
• Soit la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 qui est définie, continue et dérivable sur ℝ (même de classe
𝒞 ∞ sur ℝ) en particulier sur l'intervalle [𝑦, 𝑥], 𝑥, 𝑦 ∈ ℝ, 𝑦 < 𝑥. Donc, le Théorème des
Accroissements Finis appliqué à 𝑓 sur l'intervalle [𝑦, 𝑥] donne, ∃ 𝑐 ∈ ]𝑦, 𝑥[ tel que :
𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑦) = (𝑥 − 𝑦)𝑓′(𝑐)
Comme 𝑓′(𝑥) = 𝑒 𝑥 alors, ∃ 𝑐 ∈ ]𝑦, 𝑥[ tel que :
𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑦 = (𝑥 − 𝑦)𝑒 𝑐
Par passage à la valeur absolue, on obtient :
|𝑒 𝑥 − ey | = |𝑥 − 𝑦|𝑒 𝑐
Puisque 𝑦 < 𝑐 < 𝑥 ≤ 1 alors 𝑐𝑙𝑒𝑞1 et par suite 𝑒 𝑐 ≤ 𝑒. Ainsi,
∀ 𝑥, 𝑦 ∈] − ∞, 1], |𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑦 | ≤ |𝑥 − 𝑦|𝑒.
Autre méthode : D'après l'Inégalité des Accroissements Finis on a :
∀ 𝑥, 𝑦 ∈] − ∞, 1], |𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑦)| ≤ |𝑥 − 𝑦| max |𝑓′(𝑐)|
𝑐∈]−∞,1]
i.e.,
∀ 𝑥, 𝑦 ∈] − ∞, 1], |𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑦 | ≤ |𝑥 − 𝑦| max |𝑒 𝑐 |
𝑐∈]−∞,1]
Or,
max |𝑒 𝑐 | ≤ 𝑒.
𝑐∈]−∞,1]
D'où, ∀ 𝑥, 𝑦 ∈ ] − ∞, 1]
|𝑒 𝑥 − 𝑒 𝑦 | ≤ 𝑒|𝑥 − 𝑦|.
2
• Soit la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 qui est définie, continue et dérivable sur ℝ (même de
classe 𝒞 ∞ sur ℝ) en particulier sur l'intervalle [𝑦, 𝑥], 𝑥, 𝑦 ∈ ℝ, 𝑦 < 𝑥. Donc, le Théorème
des Accroissements Finis appliqué à 𝑓 sur l'intervalle [𝑦, 𝑥] donne, ∃ 𝑐 ∈ ]𝑦, 𝑥[ tel que :
𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑦) = (𝑥 − 𝑦)𝑓′(𝑐)
2
Comme 𝑓′(𝑥) = −2𝑥𝑒 −𝑥 alors, ∃ 𝑐 ∈ ]𝑦, 𝑥[ tel que :
2 2 2
𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑦 = −2(𝑥 − 𝑦)𝑐𝑒 −𝑐 .
Par passage à la valeur absolue, on obtient :
2 2 2
|𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑦 | = 2|𝑥 − 𝑦||𝑐|𝑒 −𝑐 .
2
Étudions le sens de variation de la fonction 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑒 −𝑥 :
2 √2
𝑔′ (𝑥) = 0 ⇔ 𝑔′ (𝑥) = (1 − 2𝑥 2 )𝑒 −𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 = ±
2
√2
Comme 𝑔′ (± ) = 0 et 𝑔′ change de signe de part et d'autre de ces points, alors 𝑔 présente
2
√2 1 2
des extremums absolus en ces points. Il est facile de voir que le point ( 2 , 2 √𝑒) est un
√2 1 2
∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑔(𝑥) ≤ 𝑔 ( ) = √
2 2 𝑒
2 1 2
Ainsi, |𝑐|𝑒 −𝑐 ≤ 2 √𝑒 et par suite,
2 2 2
|𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑦 | ≤ √ |𝑥 − 𝑦|.
𝑒
i.e.,
2 2 2
∀ 𝑥, 𝑦 ∈ ℝ , |𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑦 | ≤ |𝑥 − 𝑦| max|−2𝑐𝑒 𝑐 |
𝑐∈ℝ
2 2
max | − 2𝑐𝑒 𝑐 | ≤ √
𝑐∈ℝ 𝑒
D'où, ∀ 𝑥, 𝑦 ∈ ℝ
2 2 2
|𝑒 −𝑥 − 𝑒 −𝑦 | ≤ √ |𝑥 − 𝑦|.
𝑒