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Plan Hadjar
Plan Hadjar
MEMOIRE
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DE LA
FABRICATION DES TUBES SANS SOUDURE
DEVANT LE JURY
Tadjine Fateh
REMERCIEMENT
Nous tenons à exprimer nos plus vifs Remerciements à ALLAH « tout puissant » pour la
volantes, la santé et la patience qu’il nous a donné durant toutes ces longues années d’étude pour
que nous puissions arriver à ce jour.
Mon gratitude la plus profonde s’adresse à monsieur Bourdjiba Soufien, mon encadreur
durant le stage au sein de SIDER TSS.
Je remercie l’ensemble des enseignants qui ont contribués à notre formation et surtout les
enseignants du département de Génie mécanique.
En fin, nous tenons à exprimer nos remerciements à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
la réalisation de ce travail.
Liste des Figure :
1- Introduction
L’industrie est un facteur dans l’économie du pays et c’est une contrainte importante pour les
progrès du développement elle représente le niveau d’évolutionde la modernité d’un pays.
La nouvelle stratégie industrielle mondiale est Basée sur la haute technologie moderne acquise par
des grands constructeurs internationaux.
De plus, la crise existante dans le milieu industriel algérien a des nouvelles implications sur les
stratégies des Enterprise dans ce domaine, l’Algérie est comme les autre pays du monde, essaye de
construire une base industrielle suffisante pour rattraper le retard dans ce domaine qui compte
chaque jour des avances extraordinaires.
Tout ça, c’est pour améliorer la qualité du produit, la productivité, le prix de revient et le temps
d’exécution etc …….
1.1- Présentation de l’Enterprise Sider El hadjar :
1.1.1. Historique :
L’Enterprise nationale de sidérurgie (ENS) a été criée par la société bônoise sidérurgie (SBS) en
1959 a la mise en application du plan de Constantine criée le 4 septembre 1964, la SNS a été
chargée de construire un complexe sidérurgique à EL HADJAR. En exécution d’une politique
définie et exprimée par le gouvernement.
Les minerais serons achemines par les chemins de fer depuis les mines du L’OUANZA, à 150 km
de la cote également sera cheminé depuis le port de Annaba. Issue de la restructuration de la société
nationale SNS, l’Enterprise (SNS) par abréviation SIDER a été criée par décret (N 83-628) le 05
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
novembre 1983 et après c’est la création de MITAL STEEL Annaba le 25 juin 2005, et devenir
ARCELOR MITAL ANNABA le 06 mars 2007.En 2017, il est devenu le nom du complexe Sider
Hajjar
1.1.2- situation géométrique du complexe :
Le complexe sidérurgique d’EL HADJAR situe de 15 km au sud de la ville d’Annaba, il occupe une
superficie de 800 hectare qui se repartie en 3 zone :
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
L'ensemble de ces activités est regroupé en 1978 dans un seul centre (CEFOS) crée à 2 Kmde
l'usine dans la localité de SIDI AMAR, pour la formation de 1200 ouvriers professionnelscontre
maître et techniciens.
- La recherche
- Le développement
- L'exploitation
- La production
La distribution des produits relevant de la sidérurgie et de la métallurgie de baseL'élaboration de
l'acier et des produits ferreux tel que les zincs, l'aluminium, lecuivre, etc ......... ..
C'est une compagnie de droit algérien située dans le site du complexe sidérurgique d'eIHadjar au
nord—est de l’Algérie et seul fabricant de tubes sans soudure au Maghreb. Sa missionprincipale est
de satisfaire l'industrie du pétrole et du gaz en tube de haute qualité, LinesPipe et Casing des 6
pouces au 14 pouces. Sa capacité annuelle est de 90 000 tonnes.
La Tuberie fut construite en 1976 de façon à donner un débouché supplémentaire à l'acierproduit
sur le site d’elHadjar, en fabriquant un produit à forte valeur ajoutée et répondreau besoin du
marché Algérien.
En 2006 le groupe ARCILORMITTAL décide de créer une division destinée aux tubes pourdes
APPLICATIONS MECANIQUE, ENERGIE ET AUTOMOBILES.
L'Europe, l'Afrique, |’Asie et I ’Amérique du nord. Pour répondre aux besoins de ces clientsà
travers le monde. La division Tubular Product est la plus diversifiée dans la productiondes tubes à
travers le monde, via 21 différentes zones d'exploitation dans 11 pays.
En janvier 2007, la tuberie sans soudure (AMPTA) fut finalisée et rattachée à la division
« TSS » dans le segment énergie.
Depuis son démarrage la Tuberie sans Soudure à produit plus d'un demi-million de tonnesde tubes
sans soudure dont la moitié pour le transport des hydrocarbures (pétrole etgaz).
Ces principaux clients sont :
- SONATRACH
- SONELGAZ
- NAFT AL
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
- ALTUMET
- KHANAGAZ.
La tuberie fabrique tous ses tubes sans soudure selon les spécificationsdeAPI (American Petroléum
Institute)
Depuis 1986, la TSS a obtenu la reconnaissance de la qualité de ses produits parl'obtention du label
< Monogramme API > délivrée par l'institut Américain du Pétrole.
De plus la Tuberie Sans Soudure a été l'une des premières en Algérie à obtenir, en 1999,
lacertification ISO 9001.
Les équipements de procès et de contrôles sous remis périodiquement à jour selon lesexigences des
spécifications API 5L (pour les Iine pipe) et 5CT (pour les casings et tubing).
Les tubes sans soudures sont des produits tubulaires en acier forgé sans ligne de soudure.Ils seront
obtenus à partir d'une ébauche cylindrique par un travail du métal à chaud(Laminage) en vue de
produire la forme, les dimensions et les propriétés requises.
L’aciérie électrique (ACE) alimente la TSS en matière (lingots), elle produit deux types delingots :
Les équipements de production de la 15S sont répartis dans les ateliers suivants :
- Le laminoir à tubes
- Le parachèvement des tubes
- Atelier de fabrication des manchons
- Laboratoires des essais mécaniques (essais de traction et de résilience)
- Laboratoire de métrologie
Ces ateliers sont desservis par les principales installations annexes suivantes :
- Station de pompage
- Station de traitement des eaux
- Sous stations électriques
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
Direction Générale
Didddddbbbbb
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
La TSS est structurée en tête par une direction générale, elle est composée dequatre Direction, trois
départements et plusieurs services, La structure de la TSS peut se schématiser selon l'organigramme
suivant
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
- Presse à centrer : elle assure le centrage des lingots ronds qui ne nécessitent pas lepassage
par la presse à percer.
- Laminoir oblique : Transformation des lingots ronds ou ébauches creuses produitespar la
presse en ébauche percée.
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
- Laminoir pèlerins :
Chaque laminoir est composé de trois parties : la cage, l’appareil de présentation etSon chariot ainsi
que le circuit des mandrins.
Train 8" :
1- Diamètre produit de 120 à 254 mm
2- Poids ébauche et mandrin : 2100 kg
3- Longueur minimale / maximale : 7,5 à 33 m
4- Epaisseur minimale / maximale : 6 à 26 mm
Train 14" :
5- Diamètre produit 168 à 372 mm
6- Poids ébauche et mandrin 5700 kg
7- Longueur minimale / maximale : 8 à 33 mm
8- Epaisseur minimale / maximale : 6 à 26 mm
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
- Four a longeron avant (LRE) : Réchauffage des ébauches de laminoir pèlerin de longueur
maximale : 22m à haute cadence de production.
- Laminoir réducteur étireur : ensemble de 20 cages, chacune équipée de 3 galets
- Pour petits tubes de diamètre 60.3 à 139.7mm.
- Réduction max du diamètre (20cages) : 60%
- Réduction d’épaisseur : 20%
- Vitesse d’entrée : 0,75 à 1,2m/s
- vitesse de sortie : 3,5m/s
- Epaisseur maximale possible (en fonction de la série et de la nuance).
1.3- Finissage :
- Dresseuse rotative :
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
- Tronçonneuse Bardons : Mise en longueur et coupe des Viroles pour les essais mécaniques
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
1.3.2- Parachèvement :
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
Les tubes nécessitant un traitement thermique et une finition aux extrémités passent dans l’atelier en
aval qui est l’atelier de parachèvement.
Pour cela, l’atelier dispose de deux fours permettant d’effectuer toutes les opérations de traitement
thermique telles que trempe, revenu, écrit ou normalisation.
Le parachèvement possède quatre groupes de machines permettant de réaliser les différents filetages
Api, et connexion nobles
Il dispose aussi de toutes les installations de contrôlesnécessaire (c.-à-d. NDT Ultrason) pour
satisfaire les exigences des clients.
- Normalisation
- Normalisation et revenu
- Trempe et revenu
- Contrôle:
Dimensionnel des extrémités, dur été, aspect extérieur et intérieur, ainsi que le contrôle par ultrason
CND (100/400) et PMO (Poste Mobil d’Observation).
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
Les filetages sont réalisés sur des machines de hautes performances, capables de réaliser tous types
de filetage.
Toute opération de filetage est suivie d’une protection avec graisse ou d’un traitement de
phosphatation pour éviter le grippage.
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
- Contrôle MPI :
Dernier contrôle avant expédition. Parc de stockage pour expédition des tubes casing et Tubing.
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
- Types de filetages :
API FILET ROND, BUTTRESS et VAM.
Les manchons et protecteurs sont expédiés vers le parachèvement pour être montés sur les tubes.
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Présentation générale de l’Enterprise Chapitre 1
Bâche à eau, pompe, hydro cyclone, décanteurs, filtre, réfrigérant, canaux à battitures, robinetterie
et tuyauterie
Circuit d’eau de refroidissement fours
Bâche à eau, pompes, réfrigérant, filtre, robinetterie et tuyauterie
Circuit d’eau de refroidissement moteurs
Bâche à eau, pompes, réfrigérant et filtre (commun avec circuit fours) robinetterie et tuyauterie.
Circuit d’eau de trempe
Bâche à eau, pompe, décanteurs, réfrigérant, robinetterie et tuyauterie
Installations annexes
Postes de conditionnement, dispositif d’amorçage automatique, fosse de reprise d’eau lavage des
filtres
1.5 - CONCLUSION :
Couvrant un secteur stratégique en plein développement le marché des tubes sans soudure restera
longtemps fortement demandé. Les besoins exprimés par le marché algérien des tubes sans soudure
en perpétuelle expansion dépassent largement les capacités pratiques de SIDER TSS. La tuberie
sans soudure possède des réels les possibilités et capacités d’adaptation aux besoins du marché en
termes de qualité de produit. La tuberie sans soudure a obtenu la certification selon le référentiel
ISO 9001 depuis Décembre 1999 et propose depuis 1985 son produit fabriqué sous le monogramme
API (American Petroléum Institut). [1]
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
Ainsi que son nom l’indique, le tube sans soudure présente une homogénéité métallurgique parfaite
dans sa section, puisqu’il est issu “en masse d’un lopin d’acier”.
L’utilisation du tube sans soudure se situe donc surtout dans les domaines où les sollicitations
mécaniques ou corrosives sont les plus exigeantes : forages pétroliers, industries mécaniques et
automobiles, appareils sous pression, etc.
Bien qu’un certain nombre de procédés de laminage différents soient utilisés pour lafabrication des
tubes sans soudure, ils obéissent tous au processus général suivant :
- chauffage de l’acier (jusque 1 300 °C) : billettes rondes, carrées ou directement le lingot.
- perçage du bloc (1150 - 1250 °C) : rotatif par poinçonnage ou par enlèvement du métal
à froid.
De paroi désirée.
L’ensemble de ces opérations "à la chaude" permet d’obtenir le tube sans soudure brut, dont les
caractéristiques dimensionnelles peuvent être améliorées par l’étirage ou le laminage à froid, ou qui
peut subir un certain nombre d’opérations de parachèvement.
a) les tubes lisses, tubes pour le transport de gaz ou pétrole, tubes pour les industries
b) les tubes filetés : destinés à l’industrie de forage, de qualité mécanique élevée (limite
c) les tubes étirent à froid : tubes de précision et de haute qualité, destinés aux chaudières,
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
Les différents procédés pour obtenir un tube étant très nombreux, comme nous allons levoir, et chaque
procédé ayant des exigences plus ou moins sévères pour la qualité de lamatière première, on peut dire
que l’approvisionnement fait appel à toute la gamme deproduits pleins que peut fournir la sidérurgie,
soit en brut de coulée, soit en laminé.
Le perçage à la presse (figure n° 01) peut se contenter de matières premières de qualité moindre que
le perçage rotatif et de formes variées telles que carré, rond cannelé, octogone, ou rond, et de nuances
pouvant aller jusqu’aux aciers fortement alliés. Mais à cause du flambage et de la déviation de
l’aiguille de perçage, on ne peut guère dépasser un rapport de longueur de lopin/diamètre du mandrin
supérieur à 6, le diamètre du mandrin étant environ la moitié du diamètre du lopin.
On peut percer en débouchant, cas de l’ébauche pour presse à filer, et pour le pèlerin, ou sans
déboucher : “en doigt de gant” cas de l’ébauche pour banc poussant, ou pour le laminoir oblique du
pèlerin.
Les contraintes du métal principalement de compression, sont moins nocives pour le métal que dans
le cas du STIEFEL, ce qui permet de percer jusqu’aux aciers fortement alliés.
Dans le cas où l’ébauche est obtenue par la presse à percer, l’épaisseur de celle-ci est généralement
encore trop forte pour le laminoir qui donnera l’épaisseur finale du tube ; on passe donc par un
élongateur qui peut être soit un laminoir oblique semblable au perceurdéjà décrit, soit un laminoir
transversal type Assel décrit plus loin.
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
Les divers procédés de fabrication des tubes sans soudure diffèrent surtout au stade du laminage de
la paroi.
On distingue :
Dans ce cas, la longueur de l’outil de calibrage est à peine supérieure à celle de la partie travaillante.
Le tube se déplace, le mandrin reste fixe.
Dans ce cas, l’outil de calibrage intérieur est une barre métallique dont la longueur excède
notablement la longueur de la zone de travail à chaud, le mandrin peut éventuellement se déplacer
longitudinalement avec le mouvement de l’ébauche tubulaire.
{STIEFEL automatique }
Courts {Pèlerin }
{Presse à filer } Laminage longitudinal
Ces laminoirs sont alimentés en lingots percés à la presse à percer, puis allongés à l’élongateur oblique
type perceur Mannesmann.
Les différentes tailles d’engins couvrent également une large gamme dimensionnelle depuis 89
jusqu’à 419 mm, en des nuances pouvant aller jusqu’aux aciers à 10% de chrome, et aciers inox, et
pour des tubes d’épaisseur moyenne à extrêmement forte.
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
La cage de laminoirs comporte deux cylindres profilés dont la cannelure présente des ouvertures
variables, ces cylindres tournent en sens inverse du mouvement d’avance du produit.
On distingue sur la périphérie du cylindre quatre secteurs correspondant à des sections différentes de
la cannelure :
L’appareil présenté a pour fonction de permettre au produit de suivre la série des mouvements
complexes qui caractérisent le procédé :
- un cylindre à air comprimé qui tend sans cesse à projeter vers l’avant c’est-à-dire vers les cylindres
de laminage l’ébauche mandrinée,
- une vis dite quart de tour qui tourne le tube de 90° après chaque passe de laminage,
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
Le fonctionnement de cet ensemble peut être ainsi décomposé : les vérins cylindriques entraînent en
avant l’ébauche enfilée sur le mandrin. Lorsque celle-ci entre en contact avec les cylindres, la zone
d’attaque des cannelures happe un morceau de métal qui s’allonge dans la zone de finissage, tandis
que les cylindres en tournant entraînent l’ébauche vers l’arrière et repoussent le piston du cylindre à
l’air. Tant que la partie travaillante de la cannelure est en action, ce mouvement de recul se produit,
dès que se présente la zone de marche à vide, ou fausse cannelure, l’ébauche revient en avant par la
poussée du cylindre à air et la vis quart de tour lui donne une rotation de 90°.
Comme, pendant ce temps, l’appareil de présentation tout entier a légèrement avancé, c’est un
nouveau morceau débauche qui est happé et le mouvement précédent reprend. Les opérations se
répètent jusqu’à ce que l’ébauche soit complètement laminée. On retire alors le mandrin intérieur
qu’on refroidit et qu’on prépare pour une ébauche ultérieure.
Ce procédé est malheureusement relativement lent, et on n’atteint donc que de faibles tonnages
horaires. Par contre, il est très souple au point de vue dimensionnel, il permet une large gamme de
nuances.
Le principe de la presse à filer est connu et utilisé pour les métaux non ferreux depuis fort longtemps.
Il consiste à appliquer sur un bloc de métal, porté à la température de déformation et placé dans un
cylindre appelé conteneur, muni à une extrémité d’une filière, une pression telle que le métal s’écoule
à travers la filière et se transforme en un produit dont la section a la forme et les dimensions de la
filière.
Une presse à filer se compose essentiellement d’un conteneur fermé à une extrémité par une filière
et, à l’autre extrémité, par un poinçon solidaire d’une presse hydraulique de forte puissance. Pour
fabriquer les tubes par filage, on munit le poinçon d’une aiguille qui formera le diamètre intérieur du
tube.
- Gamme très étendue de diamètres et d’épaisseurs. Possibilité d’obtenir des formes spéciales (tubes
à ailettes...)
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
- Toutes les nuances sont justiciables du procédé, le temps de filetage étant très bref, la température
reste sensiblement constante pendant l’opération ; on peut ainsi travailler des aciers à faible palier de
transformation.
- Qualité de peau supérieure, tant intérieure qu’extérieure, défaut d’ovalisation très faible. Bonnes
tolérances de diamètre intérieur et extérieur. Par contre, à épaisseur égale, les tolérances
d’excentration sont en général plus difficiles à maîtriser.
Le laminoir continu a toujours été caractérisé par des cadences de production rapides et une
importante capacité. Sa gamme de fabrication se situe sur une plage de diamètres qui va de 60 à 300
mm environ.
Les perfectionnements qui lui ont été apportés dans divers pays ont permis d’augmenter encore son
rendement. Il est, dans certaines installations récentes, utilisé comme fournisseur débauches pour un
laminoir réducteur-tireur de grande capacité.
Le produit de départ, un rond laminé, est percé dans un laminoir oblique. L’ébauche obtenue est
ensuite enfilée sur un mandrin long et libre dit “flottant” et passe en une seule opération à travers
une série de cages de vitesses croissantes.
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
Le laminage s’effectue progressivement entre le profil des cannelures et le mandrin intérieur qui se
déplace avec l’ébauche, moyennant un certain glissement. L’ensemble tube / mandrin est ensuite
évacué et on recycle le mandrin après l’avoir séparé de l’ébauche.
Le principe de base du laminoir est celui des procédés de laminage en continu des produits pleins :
le débit du métal étant constant, la variation successive des sections du tube est inversement
proportionnelle à la variation des vitesses d’écoulement du métal. Les cylindres seront donc animés
de vitesses progressivement croissantes.
Les cages sont au nombre de 7 à 9, elles comportent chacune deux cylindres moteurs, et leur axe est
alternativement croisé à 90°.
2.4- Finissage
Les tubes bruts de laminage, d’étirage ou de filage, doivent être parachevés pour être aptes à
l’utilisation.
Le finissage concerne :
- les caractéristiques mécaniques du métal, obtenues par des traitements thermiques appropriés,
- leur marquage.
- filetage des extrémités et des manchons. Ces usinages peuvent être galvanisés ou phosphatés,
- les tubes peuvent être revêtus extérieurement ou intérieurement pour la protection du tube, soit
pour l’écoulement des produits véhiculés.
- les tubes peuvent être mis en forme : cintrages, refoulements pour épaississement, calibrage,
ailettage longitudinal ou transversal, fabrication de coudes, réductions, raccords, essieux.
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
2.4.1.1- Trempe
La trempe consiste à porter l’acier à une certaine température (au-dessus du point AC3 où l’acier est
devenu austénitique, AC3 étant environ 800-850 °C selon la composition) et à le refroidir
brusquement.
Ce refroidissement peut se faire à l’air (trempe à l’air) ou (à l’eau) en projetant de l’eau froide sur le
tube.
La trempe augmente la résistance de l’acier, sa dureté et sa limite élastique. Mais en même temps elle
rend plus fragile, plus cassant, diminue sa résilience et son allongement.
2.4.1.2- Revenu
Le traitement de revenu s’applique après trempe et qui consiste à réchauffer le métal à une
température inférieure à AC1 en vue de former une structure physico-chimique plus proche de l’état
d’équilibre que celle obtenue par la trempe. (La température AC1 est celle où l’austénite commence
à naître). Ce revenu diminue la dureté, la résistance à la traction et la limite élastique ; il accroît la
résilience, accroît l’allongement et élimine en même temps les tensions internes du métal.
Le revenu de détente, appelé aussi stabilisation ou relaxation, a pour but principal, tout en n’entraînant
que de faibles diminutions de dureté, de relâcher plus ou moins complètement les contraintes
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
Les tubes n’étant pas suffisamment droits après laminage ou étirage, ni après traitements thermiques,
ont besoin d’être dressés. En effet, les opérations successives ont, soit créé dans le tube des tensions,
soit les ont modifiées ou réduites, et ont légèrement modifié la géométrie des tubes et notamment la
rectitude.
Le dressage se fait après refroidissement du tube, il consiste à faire subir au tube des efforts de flexion
de manière à le rendre droit en dépassant sa limite élastique.
Des machines à dresser permettent un dressage en continu en faisant le tube entre deux séries de
galets dont les uns sont moteurs, les autres fous :
- Machines à galets circulaires multiples avec deux séries de galets dans des plans
perpendiculaires.
- Dresseuse à 2 galets type VBM ou 3 galets, les deux cylindres rendent le tube droit au
moment de son passage hélicoïdal en le serrant fortement.
Cette dresseuse donne de bons résultats notamment pour la suppression des crochètes d’extrémités,
mais nécessite une forte puissance et est limitée en dimensions.
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
- à longueur fixe
- à longueur quelconque.
Il faut en général ébouter l’extrémité des tubes bruts de laminage ou d’étirage pour éliminer les parties
impropres à l’utilisation.
- extrémités avant et arrière des tubes laminés par procédé STIEFEL ou autre
- tronçonnage rectiligne : des couteaux coupent les tubes (de faible section) fixes, comme avec
un couperet,
- tronçonnage par meules plates qui tournent à grande vitesse, le tube étant fixe (mais diamètre
du tube limite en fonction de celui de la lame) soit tournant sur machine,
- coupe à la molette,
- coupe aux couteaux : avec outils fixes et tubes tournants, avec outils tournants et tubes fixes.
Pour ce dernier cas, les outils sont soit en acier rapide, soit en carbure. Dans le cas des outils fixes et
tubes tournants, les machines doivent être capable d’entraîner les tubes en rotation à grande vitesse
mais la coupe est rapide et possible pour de fortes sections.
Certaines machines peuvent être équipées de deux outils travaillant simultanément. Des outils
supplémentaires peuvent d’autre part effectuer un cassage d’arête et un chanfrein à la demande.
Plusieurs peuvent être effectuées en même temps, quand il s’agit de bagues ou viroles courtes.
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
Mode de coupe
- soit le tube ne se déplaçant pas longitudinalement, par une opération et dans une machine
spéciale,
- soit le tube étant en cours de fabrication continue (cas des tubes soudes longitudinalement et
en spirale) auquel cas il faut le couper à la volée par un procédé rapide.
2.4.4- Chanfreinage
De nombreux tubes sont assemblés par soudage. Dans le cas d’épaisseurs > 4 mm, il faut chanfreiner
au préalable les extrémités de tubes. Cette opération peut se faire :
Le chanfrein doit laisser un méplat de largeur à peu près constante sur la face, et être exécuté avec un
dispositif spécial, soit en centrant le tube par rapport à l’outil en rotation, soit avec un outil qui “suit”
la face intérieure du tube pour les plus gros diamètres.
2.4.5- Filetage
Pour assembler les tubes devant constituer des conduites soit verticales (par exemple : casing dans
les puits de pétrole) soit horizontales (line pipe...) on peut utiliser, en variante du soudage, un aboutage
par filetage mâle et femelle.
- avec des filières, à main ou entraînées par un mandrin pour les petits tubes gaz et line pipe,
les tubes étant maintenus fixes dans un étau,
- soit avec des tours à fileter plus ou moins importants selon le diamètre des tubes, ceux-ci
étant entraînés en rotation.
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
Les filetages sont presque toujours coniques pour être rapidement emboîtables et déboitables et
permettre, après vissage, des assemblages sans jeu et éventuellement une application correcte des
lèvres réalisant une étanchéité métal sur métal par déformation et ajustement élastique.
La notion de qualité est indissociable de la notion d’imperfections. Si celles-ci n’existaient pas, les
produits seraient parfaits et le contrôle inutile. Malheureusement, la réalité est différente.
Par suite de variations inévitables de la fabrication, tout paramètre de qualité est caractérisé par une
certaine dispersion. Pour tenir compte de cet état de fait, des tolérances ou des seuils ont été fixés en
accord avec le client et la fabrication, et consigné dans des cahiers des charges, spécifications ou
normes. Lorsque les limites ainsi fixées sont dépassées, le produit n’est plus conforme et présente
des imperfections qui peuvent être :
- à réparer : (au sens le plus large) cela signifie aussi bien la réparation d’une paille à la meule que
le remaniement d’un lot (traitement, par exemple),
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
- les paramètres de continuité dont le contrôle dépend d’un seuil donnent lieu à des imperfections
acceptables lorsque ce seuil n’est pas dépassé.
La notion d’imperfection étant liée à celle de qualité est donc toute relative. Une imperfection de
surface, par exemple, peut être une cause de rebut pour un tube de vérins hydrauliques, alors qu’il
serait sans importance pour un tube de chauffage central. On ne peut donc pas parler d’imperfection
sans préciser la qualité de référence.
Il peut paraître normal d’appliquer le contrôle individuel à une production de pièces très coûteuses
(tubes inox) ou bien à de petites séries. Mais on peut se demander si ce mode de contrôle est aussi
adapté à de grandes séries, les frais augmentant avec le nombre de pièces contrôlées.
Lorsqu’on peut espérer une certaine régularité dans la qualité d’une production en grande série, le
contrôle statistique est tout indiqué.
Enfin, il est courant d’utiliser le contrôle par lots. Sans avoir la rigueur du contrôle statistique, ce
mode de contrôle se justifie lorsque le paramètre envisagé est peu dispersé par rapport à la tolérance
(analyse chimique, caractéristiques mécaniques d’une coulée, diamètre des tubes après calibrage...).
De plus, et par opposition au contrôle individuel, il s’impose lorsque le contrôle est destructif : il n’est
évidemment pas question, par exemple, de mesurer la pression d’éclatement de toutes les bouteilles
fabriquées.
Il est nécessaire :
- lorsque la dispersion du paramètre à contrôler est bien plus grande que la tolérance : il s’agit alors
d’un tri,
- lorsque le phénomène est parfaitement aléatoire, un petit nombre de causes influent fortement sur
la variabilité du paramètre et rendent le contrôle statistique impossible.
Il est impératif :
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
- lorsqu’il s’agit de paramètres qui mettent en cause la sécurité et dont la défaillance peut avoir des
conséquences humaines et matérielles importantes.
Son application principale est le contrôle de fabrication où il met bien en évidence toute dérive
(décalage de moyenne) ou toute perturbation anormale (variation de la dispersion).
Il s’agit alors d’un contrôle “aux mesures” permettant de régler correctement la machine (laminoir,
calibreur, soudeuse, etc.).
Son champ d’application recouvre pratiquement tous les contrôles destructifs, qu’il s’agisse de
destruction totale de pièces (éclatements de bouteilles) ou de prélèvements en extrémités des tubes
pour le contrôle, par exemple, de paramètres métallurgiques.
Réalisation, utilisation, mort de la pièce, ces trois étapes de la vie d’un tube mettent donc en jeu 4
grands types de contrôles :
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
L’état de surface des tubes affecte notamment, en se bornant à quelques faits connus de longue date,
le frottement des fluides et la régularité de leur écoulement relatif, la résistance aux efforts alternés,
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
La surface d’un métal comporte une couche plus ou moins épaisse dont la structure est différente de
celle du métal interne.
- Surface calaminée
- Surface recuite
- Méthodes de contrôle :
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
On dispose de reproductions métalliques des états de surfaces réelles produits par divers procédés
d’élaboration et ayant, pour un même procédé, des valeurs différentes d’états de surfaces.
- Méthode chimique
Permet de contrôler la contamination d’une surface. Apres dégraissage, on applique sur la surface à
contrôler une solution de sulfate de cuivre à l’aide d’une éponge ou d’un chiffon.
Les parties contaminées (salissures, calamine...) restent sombres, les parties propres se recouvrent
d’une pellicule de couleur cuivre.
Ces appareils sont du type mécanique, les mouvements du palpeur sont alors amplifiés
mécaniquement ; ou électroniques, les mouvements du palpeur sont alors amplifiés électriquement.
- Ils permettent de contrôler les propriétés des tubes (soudabilité, résistance, fragilité,
corrosion...) et de s’assurer ainsi qu’ils répondent aux normes de la clientèle.
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
- Ils permettent de vérifier la conformité des tubes aux spécifications des clients.
- Ils permettent de déterminer l’influence, sur les propriétés des métaux, des variations de
composition chimique et des divers modes de fabrication et de transformation.
- Analyse chimique :
On peut utiliser la chimie classique ou analytique mais également des appareillages plus complexes :
- spectrographes
- polarographies
- Caractéristiques mécaniques
- Traction :
L’essai consiste à rompre, par extension, une éprouvette portant 2 repères en vue de la détermination
de la charge de rupture ; de la limite élastique et de l’allongement.
- Résilience : L’essai consiste à rompre, en un seul coup, une éprouvette préalablement entaillée en
son milieu et à mesurer l’énergie absorbée par la rupture.
Les deux facteurs fragilisant : entaille et vitesse modérée d’impact se trouvent ici réunis.
- Fatigue ou endurance :
L’essai consiste à rompre une éprouvette ou une pièce sous des efforts inférieurs à leur charge de
rupture et même, éventuellement, à leur limite élastique si l’effort est répété un nombre suffisant de
fois.
- Dureté :
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
L’essai consiste à imprimer, dans le métal, sous une charge déterminée, un pénétrateur de forme
déterminée (bille, pyramide, cône) et à mesurer ensuite les dimensions de l’empreinte.
- Aplatissement,
- pliage,
- évasement,
- cintrage
- Caractéristiques thermiques
- Trempabilité :
Cet essai consiste à déterminer l’épaisseur de trempe pour une section donnée et une température de
trempe donnée.
- Dilatomètre :
. La température de recuit
. Le point de Curie
. Le point de revenu
- Autres essais. : D’autres essais sont généralement utilisés selon les caractéristiques à mesurer.
Parmi ces essais, on peut citer :
- essais de corrosion
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
Une pièce est dite continue quand elle ne présente pas de changement brusque de structure conduisant
à la non-conformité de celle-ci.
On entend par changement brusque des imperfections telles que pailles, dédoublures, criques, fissures
et tapures, soufflures, inclusions, etc. de dimensions supérieures à celles décrites dans les
spécifications.
A- Imperfections de la matière
- les imperfections de surface - Contrôle visuel
Télévision, épreuve hydraulique, ressuage
Pailles. Criques, tapures, fissures, griffes... magnétoscopie, ultrasons.
B - imperfections physiques
- manque de limite élasticité de résistance - Epreuve hydraulique
- Contrôle visuel
C’est ce que l’on appelle aussi “la visite” ou “le contrôle d’aspect”. Ce contrôle intéresse toute la
surface du tube : surface extérieure et surface intérieure. Il se fait à l’oeil et ne permet donc de déceler
que des imperfections débouchant en surface.
- caméra
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
C’est un contrôle visuel automatisé. Il permet, de plus, de contrôler des produits difficilement
contrôlables à l’œil surface intérieure de tubes de petit diamètre.
- Epreuve hydraulique
200 𝑒. 𝑡. 𝑘
𝑝=
𝐷
C’est une méthode volumétrique qui ne peut détecter que des imperfections de volume notables et
débouchant en surface. Ce procédé est principalement employé pour les tubes sans soudure. On lui
préfère la magnétoscopie.
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
- Méthodes électromagnétiques (non applicables aux gros tubes) : Méthode des lignes de force.
- Méthodes par courants de Foucault : Les courants de Foucault apparaissent dans la masse d’un
corps conducteur magnétique ou non lorsqu’il est soumis à un champ magnétique variable. La
présence d’une imperfection modifie l’intensité des courants de Foucault.
- Les ultrasons : Les sons audibles sont utilisés depuis très longtemps pour le contrôle des matériaux
(détection des fissures dans les poteries, les essieux de la S N C F...) Les sons audibles sont des
vibrations élastiques de fréquence allant de 15 à 20 000 hertz environ. Les ultrasons sont des
vibrations inaudibles de fréquence supérieure à 20 000 hertz.
- Base de la méthode : Toute imperfection située dans le faisceau ultrasonore engendré dans une pièce,
va empêcher la propagation de ces ultrasons.
- les rayons X et gamma : Ces rayons X et gamma peuvent traverser les pièces métalliques et
impressionner des plaques photographiques.
- Base de la méthode : On utilise une méthode par transparence donnant l’ombre des imperfections.
Les rayons qui traversent une forte épaisseur subissent un affaiblissement plus grand que ceux
traversant une épaisseur identique ou plus faible, dans un matériau moins absorbant. On peut ainsi
déceler :
- une sous-épaisseur
- une surépaisseur
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Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
“La chaîne à tubes” qui vient d’être décrite est capable de respecter toutes les conditions, souvent
draconiennes, des cahiers des charges actuellement en vigueur. D’autre part, l’automatisme y a été
poussé aussi loin que possible pour confier à l’homme le travail intelligent de réglage, de conduite et
de contrôle des machines. On notera encore la part très importante des opérations de contrôle suivant
pas à pas les différentes phases de fabrication.
4- Conclusions
- contrôle d’analyse chimique et des caractéristiques mécaniques pour chaque coulée ou lot
- contrôle de structure : toutes les tôles sont contrôlées unitairement aux ultra-sons
- repérage des ébauches par report du numéro de coulée et d’un numéro d’ordre.
- En cours de fabrication
Par des contrôles statistiques ou unitaires suivant les besoins, au niveau des divers stades
Opératoires :
- épreuve hydraulique.
Les résultats des contrôles successifs sont enregistrés sur des fiches individuelles et Collectives. Un
dépouillement statistique journalier permet une action rapide et efficace sur les conditions de
41
Généralité sur la production des tubes sans soudure Chapitre 2
fabrication et assure le maintien d’un haut niveau de qualité, tout en réduisant au minimum les rebuts
de fabrication.
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Solution des problèmes posés Chapitre 3
Lors du stage, nous avons suivi avec attention l’opération de tronçonnage et on est arrivé au
constat visuel suivant :
Les tubes tournent avec un léger voilage, ce voilage provoque un balourd malgré le bon
serrage et la robustesse de la machine ce qui traduit des vibrations
L’outil se compose d’un corps en acier et d’une partie active en carbure brasé avec des angles
spécifiques selon le schéma suivant :
42
Solution des problèmes posés Chapitre 3
43
Solution des problèmes posés Chapitre 3
- les différents tubes sont conçu de quatre nuances de matériaux : une nuance dure, une
nuance mi dur et deux nuances doux, mais ce qui a été constaté au niveau de l’atelier c’est
qu’ils utilisent le même matériau de coupe pour l’ensemble (carbure P25 et P30).
Après le traitement thermique le dressage et le calibrage les tubes prennent une direction vers
la machine tronçonneuse à BARDANS afin de dresser les bouts des tubes et de les chanfreiner
(tronçonner la longueur male formée signalée par le contrôleur)
Les vibrations et le voilage des bouts des tubes participent favorablement à la perte de l’arrête
tranchante de l’outil à tronçonner à plaquette brasée en carbure P25 et P30
44
Solution des problèmes posés Chapitre 3
Pour répondre à toutes ces questions nous avons procédé à ce qui suit :
1) faire une étude statistique de consommation des plaquettes voire tableaux
Tableau n° 04 : historique de consommation d’outil d’un mois
Nombre de Consommation
coupe d’arête
104 4
78 2
119 4
41 2
Tronçonneuse a BARDONS 316
126 6
179 6
173 7
292 7
237 7
237 8
152 7
210 7
111 4
284 7
127 8
17 2
80 2
109 9
156 8
102 9
Totale 2934 116
45
Solution des problèmes posés Chapitre 3
Greve
Nb
outil 27 31 100 84 97
Ratio
6,37 29,96 38 32,23 29,23
À travers ces résultats statistiques, et des investigations auprès du personnel travaillant sur la
machine, on est arrivé on a une même conclusion c’est que le phénomène de
surconsommation est provoqué par les vibrations.
1ere solution : on propose une nouvelle configuration de l’outil de coupe avec deux nuances
pour les différents tubes. (Figure n° 28)
- Pour les tubes en acier dur et mi-dur trempé : plaquette brasé en carbure P25
- Pour les tube en acier doux trempé : plaquette brasé en acier rapide ou (barre affuté)
46
Solution des problèmes posés Chapitre 3
47
Solution des problèmes posés Chapitre 3
Un système antivibratoire est constitué d’un porte-outils conçus pour réduire les vibrations
grâce à un système antivibratoire intégré.
Le corps des outils antivibratoires comporte un système pré-réglé qui absorbe les vibrations. Il
consiste en une masse dense suspendue entre des blocs de caoutchouc. L'ensemble baigne
dans de l'huile afin d'augmenter l'effet antivibratoire.
Il est important de respecter les limites indiquées sur l’outil (charge, température, vitesse de
rotation, porte-à-faux minimum/maximum et pression) :
48
Solution des problèmes posés Chapitre 3
• La limite de température dépend du type de produit ; elle est indiquée sur le corps de l'outil,
par ex. 75-120°C (167-248 F)
Le système antivibratoire comporte une masse dense soutenue par des blocs de caoutchouc.
49
Solution des problèmes posés Chapitre 3
50
Solution des problèmes posés Chapitre 3
- L’ovalisation sur le côté pavillon est plus remarquable que le côté balais
Par ailleurs, le contrôle à chaud après calibreur est plus au mois acceptable avec présence du
diamètre fort (le contrôle du ø extérieur par pied coulisse a montré que plusieurs tubes.
AR Ovalisation
N° TUBES Ø Min Ø Max (mm)
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Solution des problèmes posés Chapitre 3
AR AV Ovalisation T°sortie FT
Ovalisation
(mm) début, fin
N° TUBES Ø Min Ø max Ø Min Ø max
Constatations :
1 / Diamètre tubes avant four de trempe s’avère bon avec une très faible ovalisation
2 / Diamètre tubes après four de trempe s'avère mauvais avec une très large ovalisation
3 / Diamètre à chaud sortie calibreur tendance vers le fort avec une ovalisation importante
(voir Tableau 11)
4 / Une légère chute de température entre l'avant et l'arrière de tube sortie four de trempe
(≈ 10°)
52
Solution des problèmes posés Chapitre 3
- Un plan d'action fut tracé en collaboration avec les structures concernées. Et ce. Afin
d’atténuer ce phénomène. [3]
Après vérification des paramètres du four de trempe et la machine de trempe on constater que
la machine de trempe c'est la cause du phénomène de l’ovalisation. Pour cette raison on a
pensé aux paramètres de trempe c’est-à-dire chercher une formule de trempe susceptible de
répondre à toutes ces interrogations.
53
Solution des problèmes posés Chapitre 3
Le Bilan thermique signifie que : Quantité de calories prise par l’eau = quantité de calories
cédée par le tube
Dq = x D x (°t - °e) dt
= 3.14
D = diamètre du tube en m
= conductance moyenne par unité de surface
°t = température moyenne du tube en C°
°e = température de l’eau loin du tube C°
Dq = .e (D - e ) δ.c.d
e = épaisseur du tube
δ =densité du tube
.e (D - e ) = section du tube
c= chaleur spécifique du tube en kcal/Kg°c
d D
= x x dt
(°t - °e) e (D - e ) δ. c
D
Log (°t - °e) = x x t + Constante
e (D - e) δ. C
-
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Solution des problèmes posés Chapitre 3
D
Log (°t - °e) = x x t - Log (°t=0 - °t)
e (D - e) δ. c
Pour un acier donné, l’état de trempe ou la qualité de trempe peut être caractérisée
par la vitesse de refroidissement du point AC3, début de transformation au point
MS; température à laquelle la température de l’austénite en martensite commence.
D
Log (AC3 - °e)= x x t AC3 - Log (°t=0 - °t)
e (D - e) δ. c
D
Log (MS - °e)= x x t MS - Log (°t=0 - °t)
e (D - e) δ. C
(AC3 - °e) D
Log = x x tAC3 MS
(MS - °e) e (D - e ) δ. c
°
AC3
55
Solution des problèmes posés Chapitre 3
Vitesse critique
MS de trempe
(AC3 - °e)
Log = Constante si °e = Constante
(MS - °e)
L
t AC 3 MS = L est la longueur pendant laquelle il faut comte tenue
VT de la vitesse de trempe atteindre le début de
Transformation pour les jupes de trempe. L = constante
. L D
Soit Z = VT = .Z
(AC3 - °e) e (D – e )
δ. c. Log
(MS - °e)
VT en m/min D en mm e en mm z 118
Dδz SδZ
VT = =
e (D- e) Pkg/m
56
Solution des problèmes posés Chapitre 3
. L D
VT = .
(AC3 - °e) e (D – e)
δ. c. Log
(MS - °e)
(AC3 - °e) . L D
VT. Log = .
(MS - °e) δ. c e (D- e)
Plus °e est petit, plus VT est grand donc plus la cadence de trempe peut être
élevée.
VT
57
Solution des problèmes posés Chapitre 3
MS °e
D
- Log ( - ) = t - Log (0- )
e (D- e) δ. C
D
- Log (MS- ) = t MS - Log (0- )
e (D- e) δ. c
D
- Log (AC3- ) = t AC3 - Log (0- )
e (D- e) δ. C
NB : Dans toute cette recherche, nous n’avons pas considéré la longueur du tube qui est une
longueur finie.
Il existe donc deux problèmes celui de la tête du tube et celui de la queue du tube.
En trempe continue, une section de tube a à l’avant d’elle une section de tube plus froide et à
l’arrière de cette section, une section plus chaude.
C’est l’équilibre de cet ensemble qui définie la vitesse de trempe.
La tête du tube n’a pas de section froide à l’avant d’elle et peut donc échanger des calories par
cette section donc un refroidissement plus rapide qu’au corps du tube.
La queue du tube n’a pas de section chaude à l’arrière d’elle et peut échanger des calories par
cette section.
L’eau en plus dans certains cas peut entrer dans le tube et le refroidir par l’intérieur.
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Solution des problèmes posés Chapitre 3
HS dge AC3
dq dqc
dq
Après le contrôle des tubes lors de processus de traitement thermique et en particulier avant le
four de revenue, nous avons constaté qu’il y a un problème d’ovalisation de l’extrémité des
tubes.
Pour pouvoir mettre en évidence le défaut d’ovalisation des tubes nous avons contrôler un
certain nombre de tubes avant et après la trempe. [4]
59
Conclusion :
La réalisation de ce mémoire m’a permis d’acquérir certaines connaissances dans l’analyse des
phénomènes a paraissant l’ors de la réalisation des tubes sans soudure.
Ses solutions contribuent à l’obtention de la qualité de fabrication des tubes sans soudure et
d’accroitre a élevé la production et diminuer les pertes de production.
Référence Bibliographique :
[1] : documentation technique du complexe sédurigique Sider d’el hajar (unité TSS) « service
maintenance, bureau des méthodes, service électrique, la direction générale ».
[4] : http://www.sandvik.coromant.com